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GAELLE MANN - Page 74

  • Une loi pour incarcérer les fichiers S !, par Guy Rouvrais

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    Il n’y aurait donc rien à faire ! Les fichés S n’ayant rien commis d’illégal et n’étant pas condamnés, on ne saurait les incarcérer ou les mettre en rétention. Il faut attendre. Quoi ? Qu’ils nous aient frappés ! Et, alors là, vous verrez la machine policière et judiciaire se déployer dans toute sa force et les complices impitoyablement traqués. Et d’ici là ? Rien. On garde seulement un œil sur eux, on fait des « sondages » pour savoir où ils en sont, mais s’ils se tiennent tranquilles, on les laisse en paix. Redouane Faïd était de ceux-là, père peinard du salafisme, charmant garçon aux dires de ses voisins, rien ne laissait présager un passage à l’acte. Daech est prompt à exploiter les failles de nos moyens de répression, il est probable qu’il conseille à ses sbires de ne pas se faire remarquer pour qu’on abandonne leur surveillance et qu’ils puissent ainsi semer la terreur.

    Les Français en ont assez d’entendre nos ministres nous expliquer après chaque attentat ou presque, que l’assassin islamiste, fiché S, était bien connu des services de police et que, d’ailleurs, il allait être convoqué sous peu pour faire le point avec lui. De deux choses l’une : ou bien le fichage doit permettre d’empêcher ceux qui y figurent d’agir ou s’il n’est pas fait pour ça, il est inutile. Or, ceux qui y sont inscrits sont des suspects, potentiellement capables de tuer, égorger, poser des bombes. Dans ce cas, le principe de précaution qui figure dans notre Constitution, devrait imposer de les mettre hors d’état de nuire avant qu’ils frappent.

    Mais la loi ne nous le permet pas, dit-on à gauche et à droite. Alors, si la loi actuelle ne l’autorise pas, faisons-en une nouvelle ! Les temps changent, la loi change. N’est-ce pas ainsi qu’on justifie la légalisation de l’avortement, le « mariage » gay, la PMA ? Puisque les mœurs évoluent, la loi doit suivre, dit-on. Ne serait-ce donc valable que pour la dégradation des mœurs et non pas la protection de nos concitoyens ?

    C’est une question de volonté politique, le juridique suit, il y a dans les cabinets ministériels des spécialistes ! Quand on a voulu bâillonner les partisans du respect de la vie, bafouer le droit à la liberté d’expression, on a inventé ce délit inédit « d’entrave à l’avortement », visant à empêcher de fournir aux femmes enceintes une alternative à l’avortement. Où étaient-ils alors les thuriféraires de l’Etat de droit ?

    Mais si la créativité juridique est en panne pour empêcher les fichés S de tuer, qu’on se réfère à l’action de tous les Etats quand ils sont en guerre : ils mettent en rétention les ressortissants des pays étrangers à titre préventif. Ce qui fut fait en France, en 1939, lors de la déclaration de guerre : des milliers d’Allemands résidant sur notre sol furent mis en rétention à Montrouge et au Vél d’Hiv. Ils n’avaient rien fait contre nous, mais ils représentaient un danger potentiel. Or, nous sommes en guerre contre le terrorisme islamique. Les gouvernements successifs nous l’ont dit et répété. S’il ne s’agit pas d’une simple façon de parler pour prendre la pose du chef de guerre, il faut passer de la parole aux actes et appliquer les lois de la guerre en incarcérant les fichés S qui ont fait acte d’obédience à l’Etat islamique.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 28 mars 2018

    Excellent! 

  • On dirait qu'Aurore Bergé et Clémentine Autain sont venues pour se marrer à l'hommage national de #Arnaud Beltrame . Quelle indignité..... 13:54 - 28 mars 2018

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  • JT TVL 28 MARS 2018

  • « Apologie du terrorisme » : une militante végane se réjouit de la mort du boucher du Super U

     

    Par 
    Auteur
    / Mercredi 28 mars 2018 à 19:496
    Photo illustration - SIPA
     

    Attentat. Auteur d’un message se réjouissant de la mort de Christian Medves lors de l'attentat du Super U de Trèbes (Aude), une militante végane est l’objet d’une enquête pour « apologie du terrorisme.»

    Son post a suscité l’indignation. Suite à l’attentat terroriste de Trèbes (Aude), vendredi 23 mars, une militante végane avait posté un message sur Facebook dans lequel elle se réjouissait du décès de Christian Medves, le boucher du Super U âgé de 50 ans tué par Radouane Lakdim : « Ben quoi, ça vous choque un assassin qui se fait tuer par un terroriste ? Pas moi, j’ai zéro compassion pour lui, il y a quand même une justice. » Un message supprimé par l’internaute.

    « J’ai zéro compassion pour lui… »

    Comme l’indique Sud Ouest ce mercredi 28 mars, la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT) a condamné « les ignobles propos tenus sur Facebook par une militante végane sur l’assassinat de Christian Medves et appelle à la retenue et au recueillement (…) ». La CFBCT a par ailleurs porté plainte. Selon les informations de La Dépêche, le parquet de Foix (Ariège) a ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme ». « Ce message a été très rapidement repéré par les services de l’État et a été aussitôt retiré », a précisé Karline Bouisset, procureur de la République de Foix, dans les colonnes du quotidien. La militante n'a toujours pas été interpellée.

    SUR LE MÊME SUJET
     
  • Arnaud Beltrame aurait tenté de désarmer le terroriste Radouane Lakdim dans le Super U

     

    Attentats de Trèbes et de Carcassonne

     
     

    Alors qu’un hommage national est rendu à Arnaud Beltrame, ce mercredi à 11h30 aux Invalides à Paris, par le président de la République, on commence à en savoir plus sur les conditions exactes de la mort du lieutenant-colonel tué par Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes.

     

    D’après une source proche de l’enquête, citée par le journal Le Parisien, il est « hautement probable » que le gendarme a tenté de désarmer le terroriste, trois heures après s’être substitué à Julie, la caissière du supermarché, dernière otage de Lakdim.

     

    Arnaud Beltrame aurait donc été tué lors de cette lutte à l’intérieur de la salle des coffres où Radouane Lakdim avait emmené son otage. Peu de temps avant, selon le procureur François Molins, l’assaillant était sorti de la salle des coffres à 13h10 en se servant du gendarme comme bouclier humain sous la menace d’une arme posée sur sa tempe. À 14h16, après avoir entendu trois coups de feu, probablement tiré lorsqu’Arnaud Beltrame a tenté de désarmer le terroriste, l'antenne du GIGN de Toulouse a donné l’assaut.

     

    L’autopsie de l’officier a ensuite mis en évidence des lésions balistiques non létales à un bras et un pied et a révélé plusieurs lésions mortelles à l’arme blanche à la trachée et au larynx.

     

     

  • Le ministre serbe en charge du Kosovo enlevé en public par un commando albanais

     

    Le ministre serbe en charge du Kosovo enlevé en public par un commando albanais
    Mardi 27/03/2018 :: Communiqué

    Enlevé puis séquestré, le ministre serbe en charge du Kosovo, Marko Djuric a été attaqué hier par une unité de force spéciale albanaise du Kosovo alors qu’il participait à une réunion publique à Kosovska Mitrovica consacrée « au dialogue interne ».
     

    Grenades et mitrailleuses

    Il est un peu plus de 17h30 lorsque la table ronde présidée par le ministre serbe, Marko Djuric, est interrompue par des explosions de grenades assourdissantes. Dehors se joue un drame. Un commando albanais de cinquante hommes cagoulés et lourdement armés débarque sur le perron du bâtiment public. Alors que des civils serbes tentent de les retenir à l’extérieur, les ravisseurs forcent le passage à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. S’en suit une scène d’une violence inouïe.

    Les élus serbes sont d’abord projetés à terre puis mis en joue par les hommes cagoulés avant d’être frappé à coup de crosse. Les journalistes sont frappés, les caméras jetés. Le ministre Djuric, lui aussi molesté, est délogé manu militari jusqu’au centre de Pristina. Sur toute l’artère piétonne de la ville, l’homme d’Etat serbe est « traîné, courbé en deux, devant les caméras et sous les insultes des habitants » ont constaté des journalistes de l’AFP.


    Le commando albanais criait «Allahou Akbar»

    Expulsé du Kosovo après avoir été séquestré, le ministre serbe est arrivé en fin de matinée à Belgrade où il a été hospitalisé et soigné. « Ils m'ont jeté dans l'un des convoyeurs puis ils m'ont frappé. Ils ont essayé de m'effrayer, ils m’ont planté leurs mitrailleuses dans l’estomac. Un autre a sorti un couteau et m’a menacé. Pendant tout ce temps, certains prenaient des « selfies». Sur la route jusqu’à Pristina, ils criaient «Allahou Akbar». Après cela, ils m'ont conduit dans les rues de la ville puis ils m'ont emmené dans un sous-sol » témoigne Marko Djuric, encore sous le coup de l’agression, les poignets et les mains bandés.



    Solidarité Kosovo condamne avec la plus grande fermeté l’attaque perpétrée contre le ministre serbe, Marko Djuric. Solidarité Kosovo exprime également sa profonde solidarité et son soutien indéfectible aux trente victimes serbes blessés au cours de l’agression et plus largement aux Serbes du Kosovo qui se sentent plus que jamais en danger.

     

  • Le fils de Mireille Knoll témoigne

  • Éric Zemmour : “Arnaud Beltrame est l’héritier des chevaliers, pas des vedettes de téléréalité”

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    26/03/2018 – FRANCE (NOVOpress)
    Un hommage national sera rendu mercredi 28 mars à Arnaud Beltrame. Emmanuel Macron a déjà dit que le gendarme tué par le jihadiste de l’Aude était tombé en “héros”. Le journaliste Éric Zemmour revient sur cette notion.

    Un héros, disent-ils. Du président de la République à tous les

          commentateurs, de tous les bords, le mot tourne en boucle, dans toutes les bouches. Un héros de la France, un héros de l’armée, un héros de la République, un héros de l’humanité. Chacun choisit son héros, chacun a sa vision d’Arnaud Beltrame.

    Il faut imaginer l’échange de pensées – peut-être de mots – entre Arnaud Berltrame et son bourreau. Entre le gendarme et le jihadiste qui allait l’égorger. Entre celui qui sacrifiait sa vie pour en sauver une autre et celui qui sacrifiait lui aussi sa vie, mais pour tuer des infidèles au nom d’Allah. Deux conceptions de la vie et de la mort qui se croisent. Deux conceptions de Dieu. Deux traditions religieuses, étrangères et ennemies.
    La mère du gendarme a déclaré que pour son fils la patrie et la famille étaient au-dessus de tout, que c’était un “bleu-blanc-rouge”. Le travail, la famille, la patrie : voilà des valeurs que, depuis ce Mai 68 que l’on célèbre bruyamment ces temps-ci, on nous a appris à rejeter, à diaboliser, en les associant systématiquement à Vichy et à Pétain.

    Beltrame, lui, a tout fait pour s’enfermer dans les carcans de la tradition. Il est l’héritier des chevaliers et des moines, pas des vedettes de téléréalité. Il n’était pas de son temps, pas de notre époque. Par l’intermédiaire de ses représentants les plus éminents, notre époque peut bien le récupérer. Elle ne pourra pas effacer ce que son geste lui a d’irréductiblement étranger.

  • JT TVL 27 MARS 2018

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  • JT TVL 26 MARS 2018

  • TÉMOIGNAGE DU PÈRE JEAN-BAPTISTE QUI DEVAIT MARIER ARNAUD BELTRAME

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    Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame se préparait, avec sa fiancée Marielle, à recevoir le sacrement du mariage des mains du père Jean-Baptiste, l’un des chanoines réguliers de la mère de Dieu de l’abbaye de Lagrasse. C’est lui qui a rejoint Marielle vendredi soir, au chevet d’Arnaud, quelques heures avant sa mort. Il a pu lui donner le sacrement des malades et la bénédiction apostolique in articulo mortis. Il a ensuite longuement parlé avec sa fiancée avant de lui donner la communion. Il témoigne : “C’est au hasard d’une rencontre lors d’une visite de notre abbaye, Monument Historique, que je fais connaissance avec le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et Marielle, avec laquelle il vient de se marier civilement le 27 août 2016. Nous sympathisons très vite et ils m’ont demandé de les préparer au mariage religieux que je devais célébrer près de Vannes le 9 juin prochain. Nous avons donc passé de nombreuses heures à travailler les fondamentaux de la vie conjugale depuis près de 2 ans. Je venais de bénir leur maison le 16 décembre et nous finalisions leur dossier canonique de mariage. La très belle déclaration d’intention d’Arnaud m’est parvenue 4 jours avant sa mort héroïque.

    Ce jeune couple venait régulièrement à l’abbaye participer aux messes, offices et aux enseignements, en particulier à un groupe de foyers, ND de Cana. Ils faisaient partie de l’équipe de Narbonne. Ils sont venus encore dimanche dernier.

    Intelligent, sportif, volubile et entraînant, Arnaud parlait volontiers de sa conversion. Né dans une famille peu pratiquante, il a vécu une authentique conversion vers 2008, à près de 33 ans. Il reçoit la première communion et la confirmation après 2 ans de catéchuménat, en 2010.

    Après un pèlerinage à Sainte-Anne-d’Auray en 2015, où il demande à la Vierge Marie de rencontrer la femme de sa vie, il se lie avec Marielle, dont la foi est profonde et discrète. Les fiançailles sont célébrées à l’abbaye bretonne de Timadeuc à Pâques 2016.

    Passionné par la gendarmerie, il nourrit depuis toujours une passion pour la France, sa grandeur, son histoire, ses racines chrétiennes qu’il a redécouvertes avec sa conversion. En se livrant à la place d’otages, il est probablement animé avec passion de son héroïsme d’officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger. Mais il sait le risque inouï qu’il prend.

     

    Il sait aussi la promesse de mariage religieux qu’il a fait à Marielle qui est déjà civilement son épouse et qu’il aime tendrement, j’en suis témoin. Alors ? Avait-il le droit de prendre un tel risque ? Il me semble que seule sa foi peut expliquer la folie de ce sacrifice qui fait aujourd’hui l’admiration de tous. Il savait comme nous l’a dit Jésus, qu’ « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15, 13). Il savait que, si sa vie commençait d’appartenir à Marielle, elle était aussi à Dieu, à la France, à ses frères en danger de mort. Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain.

    J’ai pu le rejoindre à l’hôpital de Carcassonne vers 21h hier soir. Les gendarmes et les médecins ou infirmières m’ont ouvert le chemin avec une délicatesse remarquable. Il était vivant mais inconscient. J’ai pu lui donner le sacrement des malades et la bénédiction apostolique à l’article de la mort. Marielle alternait ces belles formules liturgiques.

    Nous étions le vendredi de la Passion, juste avant l’ouverture de la Semaine Sainte. Je venais de prier l’office de none et le chemin de croix à son intention. Je demande au personnel soignant s’il peut avoir une médaille mariale, celle de la rue du Bac de Paris, près de lui. Compréhensive et professionnelle, une infirmière, la fixe à son épaule. Je n’ai pas pu le marier comme l’a dit maladroitement un article, car il était inconscient. Arnaud n’aura jamais d’enfants charnels. Mais son héroïsme saisissant va susciter, je le crois, de nombreux imitateurs, prêts à au don d’eux-mêmes pour la France et sa joie chrétienne.”

    Lu sur Salon beige

    Délit d'images

  • Arnaud Beltrame est immortel

     

     

    Lettre à mon colonel et frère d'armes, mort pour la France

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    Lettre à mon colonel et frère d’armes, Arnaud Beltrame, mort pour la France.


    Mon colonel,

    Cher Arnaud,

     
     

    Nous ne nous sommes jamais rencontrés. J’aimerais croire que si ça avait été le cas, j’aurais eu l’intelligence de t’écouter, et d’apprendre à ton contact. Peut-être. Le dernier jour de ta vie, en tout cas, est une leçon pour nous tous.

    Beaucoup parlent de toi. Certains, déjà, essayent de parler en ton nom. Je me demande ce que tu en aurais pensé. Il y a de grands discours, il y en aura encore, des hommages officiels dont certains seront sincères, mais d’autres ne chercheront qu’à briller un peu en volant un reflet de ta gloire, voire à t’utiliser pour tenter de faire oublier leur médiocrité, leur aveuglement, leur laxisme. Tenter de faire oublier qu’ils se servent de la République, alors que toi tu l’as servie, dans la discrétion pendant des décennies, et maintenant dans la gloire. Et d’autres encore, qui diront te pleurer, alors que sous mille prétextes ils ont laissé faire voire encouragé l’idéologie totalitaire islamiste, la haine de la France et la délinquance au quotidien qui ont causé ta mort. Ils prétendront s’incliner devant ta mémoire, alors que depuis longtemps ils s’inclinent devant ceux qui ont armé l’esprit et le bras du criminel qui t’a tué.

    Mais la France est plus forte et plus grande que tout ça. Elle sait que tu as cent fois mérité qu’elle te rende hommage, et elle le fait, en toute vérité.

    Car il y a les fleurs, Arnaud ! Où que tu sois désormais, j’espère que tu vois les fleurs. Depuis ta mort, d’innombrables anonymes viennent les déposer à pleins bouquets devant les mâts des couleurs des gendarmeries de tout le pays. On dirait qu’en versant ton sang tu as fait jaillir des myriades de fleurs au pied du drapeau tricolore, par les mains de tout un peuple. Il n’y avait jamais eu un tel printemps. Les gendarmes n’en reviennent pas, tes frères d’armes ne s’attendaient pas à autant de messages de soutien, autant de fraternité autour d’eux, autant d’émotion, simple, sincère, profonde.

    Je crois que personne n’imaginait à quel point la France avait besoin de toi.

    Tu n’aurais pas voulu que l’on oublie les victimes du djihadiste que tu as vaincu, que tu as terrassé par ton courage. Sur les photos de toi que l’on voit un peu partout, on découvre un sourire franc et des yeux rieurs, ou un visage sérieux et solennel, mais aucune arrogance. Nous te devons bien ça : ton exemple est là pour illuminer, inspirer, sans jamais rejeter dans l’ombre ces gens comme tous ceux auxquels tu avais consacré ta vie.

    Jean Mazières, Christian Medves, Hervé Sosna.

    Il y a cette inconnue que tu as sauvée. Aucun journaliste jusqu’ici n’a révélé son nom. Est-ce ton exemple qui les incite à cette pudeur bienvenue ? Toi-même, savais-tu comment elle s’appelait, lorsque tu as décidé de risquer ta vie pour l’arracher au monstre ? Risquer, et sans doute donner : ton expérience était trop grande pour que tu n’aies pas eu la lucidité de comprendre que tu n’avais presque aucune chance d’en revenir vivant. Et pourtant. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime », a dit l’évangéliste. Tu étais chrétien, et frère de la Grande Loge de France. Croyant sincère, et à l’esprit ouvert.

    A lire aussi: Arnaud Beltrame, la France qui résiste

    Il y a ta famille, il y a ton épouse, Marielle. Nous avons une dette envers toi, nous avons une dette envers elle. Aujourd’hui, dans dix ans, dans cinquante ans, Marielle pourra toujours compter sur le soutien de la gendarmerie, mais aussi de la France. Aujourd’hui, dans dix ans, dans cinquante ans, aucun Français honorable ne pourra lui refuser son aide. Même si le deuil de ce que vous désiriez, de ce que vous espériez, est et restera une blessure, tu ne l’as pas abandonnée. Tu lui as donné le soutien indéfectible de tout un peuple.

    Tu n’es pas une victime. Tu n’as pas subi, tu as agi, tu as regardé le danger droit dans les yeux et tu t’es dressé face au mal. Et tu as gagné.

    Il y a bien longtemps, un ancien chef de guerre de ceux qui aujourd’hui nous attaquent a déclaré que ses hommes « aiment la mort comme nous nous aimons la vie. » Toi, Arnaud, tu as aimé la vie avec une telle force que tu as fait le sacrifice de la tienne pour sauver celle de quelqu’un d’autre. Nos ennemis jouissent de mourir pour détruire. Tu as accepté de mourir pour protéger. Ton amour de la vie n’était pas, ou pas seulement, goût superficiel des plaisirs qu’elle offre, mais engagement fidèle, dévouement passionné, don de soi. Tu nous as prouvé de la plus belle des façons que nous sommes encore capables de grandeur, de courage, de noblesse, d’héroïsme. Car tu es un héros, et à ton sujet ce mot n’est pas galvaudé.

    Parce qu’il y a Arnaud Beltrame, chaque Français peut se sentir fier de son pays et de sa culture, d’une certaine et chevaleresque idée de ce que nous aspirons à être. Parce qu’il y a le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, chaque soldat français peut porter plus haut encore l’honneur de l’armée, et chaque gendarme découvre désormais en enfilant son uniforme qu’il a un éclat bien plus grand qu’il ne le soupçonnait il y seulement quelques jours. Parce qu’il y a Arnaud Beltrame, chacun sait que la France en vaut la peine, que sa dignité est intacte, et qu’elle ne se soumettra pas.

    Ceux qui nous méprisent, ceux qui nous accusent de tous les mots, ceux qui proclament que nous appartenons au passé, se heurtent maintenant à cette simple réalité : toi.

    Du fond du cœur, et si tu veux bien de ces mots au milieu des fleurs, merci.

    Tes camarades du GIGN ont vengé ta mort, mais c’est toi l’artisan de la plus grande victoire.

    Et le prix que tu as payé pour cette victoire nous oblige, tous. Qu’allons-nous faire de ton exemple, de l’élan qu’il suscite, de la détermination qu’il prouve ?

    Nous ne t’oublierons pas, tu le sais, et même si la légende s’empare de ton histoire je veux croire que nous saurons nous souvenir aussi de l’homme, simplement homme, que tu étais. Car c’est cet homme qui est devenu un héros.

    Mais la mémoire ne suffit pas. Les larmes ne suffisent pas. Tu es mort au combat, et ce combat continue. La seule manière authentique de te rendre hommage est de voir la vérité en face, de regarder nos ennemis droit dans les yeux, et de combattre ! Sans brutalité, mais avec force. Sans esprit de vengeance aveugle, mais avec toute la sévérité nécessaire. Et sans compromission, sans relâche, sans tous ces abandons qui se donnent le nom d’accommodements, combattre !

    Alors, un jour, lorsque les enfants de nos enfants demanderont non pas « pourquoi » mais « pour quoi » Arnaud Beltrame est-il mort ?, nos enfants pourront leur répondre : « Il est mort pour sauver une inconnue, parce qu’il était un homme bien. Il est mort pour sauver la France, parce qu’il était un soldat. Il est mort pour que nous puissions réfléchir et discuter librement aujourd’hui, parce qu’il était un homme de foi et un chercheur de vérité. Et, tu sais ? Arnaud Beltrame est immortel. »

    CAUSEUR

    NdB: On n'apprend ni le courage ni le sens de l'honneur. 

  • Radouane Lakdim, un destin français ?, par Caroline Parmentier

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     Le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a bouleversé la France, redonne aux Français le sens de leur identité. L’amour de la patrie, l’idéal de sa mission, l’amour chrétien capable de donner sa vie pour en sauver une autre. Honneur à lui. A travers lui, nous ne sommes plus des soumis.

    Mais son exemple qu’Emmanuel Macron nous brandit aujourd’hui avec lyrisme, va-t-il seulement en tirer la moindre leçon ? Il ne suffira pas de presser les mains de la veuve, de tapoter le dos des parents et de faire une belle rédaction de français lors des obsèques nationales. Le passage à l’acte de Radouane Lakdim, Franco-Marocain de 25 ans, qui a tué quatre personnes et qui a égorgé le lieutenant-colonel Beltrame après lui avoir tiré dessus, comme l’ont confirmé les derniers résultats de l’autopsie, était tout sauf une surprise, contrairement à ce que veut nous faire gober Gérard Collomb.

    Suivi par les services de renseignement depuis 2016 pour radicalisation, fiché « S » depuis l’été 2014, condamné à deux reprises en 2011 et 2015, pour des faits de droit commun, il avait été signalé comme dangereux après un déplacement dans plusieurs pays susceptibles d’être des terrains de formation au djihad. Il a de nouveau été signalé en 2017 pour ses relations avec la mouvance islamiste radicale.

    Nous le savions, nous l’avons répété pendant toute la campagne présidentielle, la présidence Macron ne changerait rien à celle de Hollande en matière de terrorisme islamiste, d’acquisition de l nationalité, de droit du sol, d’islamisation, de submersion migratoire musulmane.

    Fichés « S » et binationaux radicalisés, réseaux salafistes, rien n’a bougé. Lorsque Laura et Mauranne ont été égorgées à la gare Saint-Charles à Marseille en octobre dernier, rien n’a bougé. Il faut une volonté politique pour expulser les binationaux fichés « S », « entamer le bras de fer avec les pays d’origine notamment en agissant sur les fonds de développement mais aussi sur les transferts d’argent massifs qui sont envoyés dans ces pays-là par ceux de leurs compatriotes qui travaillent en France », comme le préconisait Marine Le Pen dans l’interview qu’elle donnait samedi à notre journal. (Présent du 24 mars).

    Le pire, dans l’indécence le disputant à l’incompétence, est venu de Christophe Castaner, secrétaire d’Etat du gouvernement et patron de LREM. 48 heures après les faits, il déclarait sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie, prétendant qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque » ! On ne l’identifie déjà pas ou mal, la preuve. Nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés « S ». C’est vrai qu’il n’y en a que 20 000 à surveiller…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 26 mars 2018

  • Toujours le même prêchi-prêcha pour les moutons

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    Publié le 25/03/2018 à 13:59

    A Trèbes, chrétiens et musulmans se sont recueillis côte à côte

    Les fidèles quittent émus l'église de Trèbes, dimanche 25 mars 2018
    deux jours après les attaques terroristes 

    Des chrétiens et des musulmans main dans la main, figés dans la douleur, se recueillaient dimanche, deux jours après les attaques terroristes qui ont endeuillé le village de Trèbes et la ville voisine de Carcassonne.

    En ce dimanche des Rameaux, les cloches de l'église gothique Saint-Etienne retentissent. Par centaines, les habitants de la commune et des environs affluent, rameaux d'olivier ou de laurier à la main, en se frayant un chemin parmi les dizaines de journalistes présents.

    Des gendarmes lourdement armés patrouillent devant l'église et en gardent les accès tandis que des barrières sont installées pour tenir éloignée la presse des habitants pétris d'émotion.

    Les yeux cachés derrière des lunettes de soleil, des proches de victimes se soutiennent les uns les autres. Une dame éclate en sanglots.

    Des représentants de la communauté musulmane, qui ont tenu à s'associer à l'hommage aux victimes, s'engouffrent dans l'église, le visage marqué. "Votre présence nous dit que les fauteurs de haine ne gagneront pas", leur dit l'évêque de Carcassonne et Narbonne, Mgr Alain Planet, durant la messe.

    "La communauté musulmane a été poignardée (…!) par des gens qui utilisent des symboles chers à nos coeurs. "Allah Akbar", c'est un symbole d'adoration de Dieu, ça veut dire Dieu est plus grand que la haine", a insisté l'imam de la mosquée du Viguier de Carcassonne, Mohamed Belmihoub, en sortant de l'église.

    "On trouve pas les mots, on est bouleversés", a ajouté l'imam, venu "pour prouver que la France, c'est la maman de tout le monde. On fait partie de cette nation, c'est la France multicolore, multiconfession. Il faut que tout le monde se mette ça dans la tête. On est condamnés à vivre ensemble et à combattre ces brebis égarées".

    Voilée et portant une abaya, Sarah, 23 ans, ancienne salariée du Super U de Trèbes où Radouane Lakdim a achevé son équipée meurtrière vendredi, confie qu'elle craignait de venir, par crainte des "amalgames" mais a décidé de le faire car "c'était très important d'être là. J'ai connu les victimes".

    "Dieu est pour tout le monde, on est tous des êtres humains, sa maison est ouverte à tous", a insisté de son côté Rabiha, Carcassonnaise de confession musulmane.

    Un message oecuménique partagé par Solange, 81 ans: "Il faut une foi très profonde pour accepter tout cela, cette zizanie entre religions. C'est le même Dieu que nous adorons entre musulmans, chrétiens et juifs"...

    La Dépêche

    (merci à Dirk)