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GAELLE MANN - Page 788

  • A qui le pape baise la main

    14 mai 2014

     

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    C’était le 6 mai dernier, à l’issue de la messe du pape à Sainte-Marthe. François avait invité don Michele de Paolis, un prêtre salésien de 93 ans. Qui eut l’honneur de dire l’évangile du jour.

    Donc, après la messe, le pape s’est profondément incliné devant Michele de Paolis, et lui a baisé les mains. Il va de soi qu’on ne peut qu’être très ému de voir le souverain pontife faire preuve une fois de plus de son extrême et très sainte humilité, et se demander qui est donc le très saint prêtre devant lequel le très saint pape s’incline ainsi au point de lui baiser la main.

    Eh bien, pour faire court, il s’agit d’un militant LGBT, qui milite aussi, bien entendu, pour le mariage des prêtres, le sacerdoce des femmes, etc.

    Sur sa page Facebook, il se présente ainsi :

    « Je me sens laïc, humble croyant, toujours en recherche, prêtre pour un service disponible, désintéressé, gratuit dans la communauté chrétienne et dans la société, aux côtés des derniers. Anticlérical, c’est-à-dire n'appartenant pas à une caste, à une catégorie ; pas un fonctionnaire de la religion. Cherchant à donner de la paix et de la joie aux personnes qui se trouvent vivre dans les situations les plus dramatiques : non croyants, séparés, divorcés, tombés dans l'avortement, homosexuels, désespérés, la multitude des exclus. Cherchant la lumière de l'Evangile sur les thèmes discutés dans l'Eglise, comme le célibat des prêtres, le sacerdoce des femmes, la pédophilie, la maladie et la fin de vie. »

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    Dans les années 70, le P. Michele de Paolis était le responsable des salésiens en Amérique centrale : en pleine période de l’essor de la théologie de la libération. En 1978 il revient en Italie. Il fonde à Foggia un foyer pour marginaux, délinquants, drogués, etc., qui devient une coopérative : la "Communauté sur la route d'Emmaüs":

    « Emmaüs est né en 1978 dans la splendide saison post-conciliaire, comme une expérience significative de l’Eglise dans l’esprit de Don Bosco à la paroisse du Sacré-Cœur, dans un quartier défavorisé de la périphérie de Foggia. »

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    En 2010 il a fondé, avec un autre prêtre et avec un athée, Gabriele Scalfarotto, président régional d’Avis et père d’Ivan Scalfarotto, vice-président du parti démocrate et aujourd’hui secrétaire d’Etat, le groupe de Foggia de l’AGEDO, l’association des parents d’homosexuels, groupe qui est devenu le plus actif et le plus important de ce lobby LGBT en Italie.

    Gabriele Scalfarotto s’est suicidé en octobre 2013. Le P. Michele de Paolis a alors déclaré : « Je n’aurais aucun scrupule à célébrer ses funérailles à l’église ». Mais il semble qu’il ne l’ait pas fait : les photos montrent un hommage dans une salle des fêtes.

    Voici la traduction intégrale d’un texte du P. de Paolis, publié sur le site de l’AGEDO de Foggia en mai 2011, sous le titre : Dans l’Eglise de Dieu tout le monde n’est pas malade d’homophobie, repris sur le site des "chrétiens LGBT de Palerme" :

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    Mettons-nous dans la peau d’un gars ou d’une fille qui se découvre homosexuel. Peut-être ont-ils déjà vécu l’expérience amère du rejet et de la moquerie du groupe de leurs propres camarades.

    Cependant ils sentent fort en eux un désir de vie spirituelle, le désir d’en apprendre davantage au sujet de Jésus et de l’Evangile, mais ils se heurtent au mur de caoutchouc de prêtres ou de religieux qui les rejettent, considérant leur situation comme « péché » ou « contre nature ». Que faire ?

    Je conseille à ces jeunes amis de prendre courage, parce que tout le monde, dans la sainte Eglise de Dieu, n’est pas malade d’homophobie.

    Ce n’est pas vrai que vous êtes dans le péché, parce que Dieu vous aime et il a mis en vous cette tendance : c’est un don qu’il vous a fait. C’est votre « nature », qui doit être acceptée et respectée. Vous n’êtes pas malades, vous n’avez pas à « guérir » de cette tendance.

    Vouloir faire de vous des « hétérosexuels » serait vous pousser vers quelque chose de « contre nature » et vous deviendriez des psychopathes malheureux. Nous devons nous mettre en tête que Dieu, notre Père, veut que nous, ses fils, nous soyons heureux, que nous grandissions dans la joie, faisant fructifier tous les dons que Lui a mis dans notre « nature » !

    Dieu veut que vous fassiez grandir votre personne dans un réseau de relations empreintes d’amour vrai, d’« agapè », c’est-à-dire d’amour comme don joyeux.

    Vous avez le droit de chercher un partenaire qui partage avec vous des relations de cette qualité. Soyez tranquilles : là où est l’agapè est Dieu. Vivez l’amour avec joie.

    Et nous devons avoir patience envers notre mère l’Eglise. Son attitude avec les homosexuels va changer. Déjà sont nées de nombreuses initiatives en ce sens.

    En Italie, des groupes d’homosexuels chrétiens ont des contacts occasionnels avec les diocèses, empreintes généralement de cordialité. Parfois, l’évêque local nomme un responsable diocésain pour ce type de dialogue.

    Par exemple, à Turin, les délégués diocésains pour le dialogue avec les groupes de croyants homosexuels sont don Walter Danna et don Ermis Segatti.

    A Turin a été récemment constitué un Centre de documentation sur la foi et l’homosexualité intitulé « Ferrucio Castellano »*. D’autres groupes ont développé des partenariats avec des diocèses. Cette approche a été réaffirmée par le président de la CEI le cardinal Angelo Bagnasco, quand, parlant des homosexuels, il a déclaré que l’Eglise travaille avec « l’esprit et la pratique d’un accueil total et convivial de toutes les personnes ».

    Les réunions de groupe ont généralement lieu en deux parties. La première présente un thème biblique, et suit une discussion basée sur des expériences personnelles. Dans la seconde partie nous prions ensemble. A Emmaüs personne n’est rejeté ou retiré de la communion avec Jésus.

    * Militant homosexuel, fondateur des premiers groupes italiens d’homosexuels « chrétiens ». Comme dit don Michele, cela l’a épanoui : il s’est suicidé en 1983, à l’âge de 37 ans.

     

    15:22 Publié dans François (pape) | Lien permanent

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Lycées: l'académie de Nantes demande aux garçons à se mettre en jupe le 16 mai

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    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/lycees-l-academie-de-nantes-demande-aux-garcons-de-se-mettre-en-jupe-le-16-mai-5320/

  • À Rouen, une pierre runique taguée devant l'abbatiale Saint-Ouen

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    La pierre runique de Jelling située devant l'abbatiale Saint-Ouen et offerte à Rouen par le Danemark lors du millénaire de la Normandie a été recouverte de tags. Explications.

    Dernière mise à jour : 11/05/2014 à 17:45

       

    Des tags bleus ont recouvert la pierre runique située devant l'abbatiale Saint-Ouen, à Rouen (Photo © Daniel Caillet)

    La pierre se trouve près de l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen : c’est une copie de « la grosse pierre de Jelling offerte à la ville par le Danemark, lors du millénaire de la Normandie en 1911 », rappelle Le P’tit Pat rouennais. La pierre runique comme on l’appelle, faisant référence à ces pierres essentiellement érigées dans les pays scandinaves, a été recouverte d’inscriptions bleues. Des tags, qui ne passent pas inaperçus et détonent sur cet élément du petit patrimoine.

    Un art pour les uns, du vandalisme pour les autres

    Elevés au rang d’expression artistique par certains, décriés et ressentis comme des pollutions visuelles par les autres : les tags qui recrouvrent les murs des villes (mais pas seulement) représentent un vrai casse-tête pour les élus qui savent bien qu’à peine « nettoyés », ils refleurissent de plus belle. D’ailleurs, nombre de « grafeurs », « tagueurs » et autres adeptes du « graffiti »  vous le diront : les espaces vides ont un pouvoir d’attraction sur eux et créent l’envie immédiate de les recouvrir de dessins… souvent incompréhensibles pour le plus grand nombre, mais tous codés et porteurs de signatures. Ainsi, les tagueurs se reconnaissent entre eux.

    Toutefois, là où le problème devient plus sensible, c’est lorsque ces tags recouvrent des œuvres d’art, des lieux de patrimoine. Là, les opérations se compliquent :

    On n’a pas le droit d’intervenir sans les préconisations de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) » confie-t-on à demi-mot, dans les services de la ville de Rouen, qui soulignent que les procédures sont longues, complexes à mettre en application… retardant souvent d’autant la remise en état des éléments de patrimoine dégradés.

    Quelle solution pour protéger le petit patrimoine des tags ?

    La solution pourrait donc être de prévenir les tags en protégeant les œuvres comme la pierre runique de Jelling. Le P’tit Pat Rouennais signale d’ailleurs qu’à Jelling, où se trouve l’original de la pierre runique, on a opté pour une protection dans une sorte de coffre de verre : le patrimoine reste ainsi visible sans risque de dégradation. Des dégradations qui touchent d’ailleurs d’autres sites de la ville, à l’image de la statue de Rollon, qui a déjà été victime de vandales à plusieurs reprises.

    Rouen, 76
  • Ukraine/Donbass: contre -offenseive à Kramatorsk

    http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-contre-offensive-a-kramatorsk

    + 2 VIDEOS

    A peine a-t-elle déclaré son indépendance que la République populaire de Donetsk (est de l’Ukraine) lance une « opération antiterroriste ». Igor Strelkov, commandant en chef des « forces armées » du nouvel État, et chef de la milice du Donbass à Slaviansk, veut éradiquer les milices d’extrême droite envoyées par Kiev. C’est la guerre !

  • Entretien avec Damien Rieu. "Les seuls qui ont le droit d’être armés dans ce pays, ce sont les racailles !"

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    Le 11 mai 2014

    Entretien réalisé par Charlotte d’Ornellas.

    Damien Rieu est porte-parole du mouvement Génération identitaire, à l’origine des tournées de sécurisation organisées dans les métros lillois, lyonnais et maintenant parisien.

    Vendredi 9 mai, Génération identitaire a fait une « tournée de sécurisation » dans le métro parisien, après l’avoir fait à Lille et Lyon. Vous appelez également ces tournées « anti-racailles ». C’est quoi, une racaille ?

    Je crois que les usagers du métro voient bien de qui nous voulons parler !
    Ces personnes qui marchent en bande, se souciant de rien ni de personne, écoutent leur musique à fond, mettent les pieds sur les sièges, accostent les jeunes filles et parfois agressent… Ceux qui arrivent tellement sûrs d’eux que personne n’oserait leur demander de revoir leur comportement. Ils sont souvent jeunes, c’est vrai, mais nous refusons de les appeler « jeunes » car ce serait une insulte à la jeunesse française. Quant à leur éventuelle origine, je laisse chacun faire le bilan de ses propres expériences avec ces « racailles »
    Sur Twitter, SOS Racisme crie au racisme contre notre opération ; ce sont donc eux qui font un lien entre racailles et immigration. Je n’en demandais pas tant !

    Ne pensez-vous pas outrepasser votre droit en essayant de vous substituer à la police ?

    Force est de constater que la police et l’État ont démissionné de leurs responsabilités. La morale et le civisme nous obligent à porter secours à toute personne en danger, et la loi nous le permet. L’article 73 du Code de procédure pénale indique : « Toute personne a qualité pour appréhender l’auteur d’un crime ou d’un délit et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. » Nous agissons donc en toute légalité.

    Notre action s’inscrit surtout dans la prévention et la dissuasion. Nous ne sommes pas une milice, nous ne sommes pas armés, et nous faisons simplement notre devoir de citoyen : rester vigilant dans le métro, être prêt à protéger ses voisins… Nous voulons simplement ressusciter le civisme ! Un wagon d’usagers solidaires et vigilants, c’est un wagon sûr! Mais nous n’avons rien inventé : dans les années 80, les citoyens volontaires « Guardian Angels » ont permis d’éradiquer la violence dans le métro new-yorkais. Ils allaient là où la police n’intervenait plus. Le maire de l’époque, Ed Koch, avait d’abord condamné cette initiative… avant de changer d’avis quelques années plus tard. Enfin, nous voulons réveiller les autorités. À Lyon, suite à notre action, la police locale a créé une nouvelle brigade spécialisée pour le métro. C’est à la une du Progrès du vendredi 9 mai.

    Jusqu’où irez-vous ? L’insécurité n’est pas que dans le métro… Pensez-vous à des groupes de quartier ?

    Cette opération s’inscrit dans le cadre de notre campagne 2014 « Génération anti-racailles » qui comporte plusieurs niveaux d’action : une campagne d’affichage, un stage de self-défense avec une centaine de participants le mois dernier, des cours de défense gratuits plusieurs fois par semaine partout en France. Nous réclamons la mise en place d’une sensibilisation et d’une initiation en milieu scolaire. On fait de la prévention pour la drogue et le SIDA, rien contre les agressions !

    S’il faut aller ailleurs, nous irons, mais nous ne sommes pas des têtes brûlées. Nous agissons de manière réfléchie, en conjuguant action et interpellation des responsables politiques endormis.

    Et si votre action poussait d’autres groupes dans le même genre, ou opposés, à s’armer ?

    Les seuls qui ont le droit d’être armés dans ce pays, ce sont ces racailles ! Si la situation continue, la question du port d’arme pour les citoyens se posera. A priori, je suis contre, mais à condition que mes agresseurs potentiels n’en portent pas non plus ! Pourquoi s’interdire de poser la question ? Si les autorités ne se réveillent pas, ce thème va revenir de lui-même dans le débat public. Quand l’État n’assure plus son devoir de protection, le citoyen est obligé de recourir à l’autodéfense. Bienvenue dans le Far-West…

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Pour la gauche, « ce sont les Italiens qui donnent des maladies aux immigrés »

     

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    13/05/2014 – ROME (NOVOpress) – Toujours plus loin dans le déni de réalité. Le 5 mai dernier, l’émission « Agorà » sur Rai 3 était consacrée au problème de l’immigration clandestine, avec un reportage sur la ville d’Augusta, dans la province de Syracuse en Sicile. N’en pouvant plus, les habitants ont lancé une pétition, qui a déjà recueilli plus de 2.000 signatures, pour demander que la Marine, au lieu d’accompagner les clandestins jusqu’aux côtes italiennes, soit employée au blocus naval des ports de départ. Une jeune femme explique les craintes des habitants face aux maladies dont les clandestins sont porteurs, comme la tuberculose, et au risque de contagion.

    Immédiatement, c’est l’indignation parmi les invités confortablement installés à Rome dans le studio de la Rai.

    La journaliste et députée européenne Silvia Costa, une ancienne de la Démocratie chrétienne passée au Partito Democratico actuellement au pouvoir – et à nouveau candidate aux européennes sur la liste du PD dans la région Centre – écrase de son mépris la pauvre Sicilienne (à 2’40). « Il existe une très belle branche qui s’appelle la médecine de l’immigration, qui donne les vraies données. Ceux qui viennent chez nous sont les plus jeunes et les plus forts. Il peut y avoir des cas isolés, mais la majorité des immigrés tombent malades chez nous et attrapent nos maladies. Ils ne nous donnent pas les leurs ».

    Cette déclaration fait depuis le tour des réseaux sociaux.
    Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord, l’a postée hier sur son compte Facebook avec ce commentaire. « Mais comment fait-on pour voter à gauche ? Vous en connaissez beaucoup à ce point… ?? »

  • L'humour du pape François sur le droit au baptême

    Le Vif

    Source: Belga
    lundi 12 mai 2014 à 19h08

    Même "les hommes verts au long nez et aux grandes oreilles, les Martiens" ont le droit d'être baptisés, a affirmé lundi François, lors de sa messe quotidienne, pour inviter les prêtres à ne pas mettre d'obstacles au baptême.

    Le pape François. © Reuters

    Les chrétiens ne peuvent "fermer la porte" à tous ceux qui frappent et leur refuser le baptême, même s'il s'agit d'hommes "verts, au long nez et aux grandes oreilles, comme les dessinent les enfants", a-t-il dit avec humour, selon ses propos qui sont rapportés par Radio Vatican.

    Evoquant les réticences initiales de l'apôtre Pierre à baptiser les non-juifs, le pape a invité à ne pas mettre "d'obstacles" à l'action de Dieu. "Si demain, par exemple, une expédition de Martiens arrivait et certains se présentaient chez nous (...), et si l'un d'entre eux disait: Mais moi, je veux le baptême! , que se passerait-il ? ", a lancé le pape argentin.

    Cette image vient s'ajouter aux "chauves-souris", "piments au vinaigre", "statues de musée", "baby-sitters", "chrétiens de pâtisserie"... Au fil des jours, un véritable florilège d'expressions et de formules dessine de manière colorée la pensée du nouveau pape.

    Le pape s'est souvent prononcé pour que le baptême ne soit pas refusé, notamment à des enfants dont les parents se sont pas "en règle" avec l'Eglise, par exemple quand ils vivent maritalement.

  • Je deviens SDF, mais je n’abandonnerai pas mon métier !

    sardin    

    Le 12 mai 2014
    Je constate qu’entre chrétiens, il n’y a pas beaucoup de solidarité. C’est le contraire chez les musulmans qui, eux, s’entraident.
             

    Interview de Marie-Neige Sardin

    Votre librairie-papeterie va fermer ce soir. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de cette fermeture ?

    Pour une seule raison : la multiplication de mon loyer par trois, qui a été validée par un tribunal qui a rendu cette décision exécutoire. Je me trouve, en outre, face à un huissier qui n’entend pas m’accorder de délai et à un maire qui refuse de préempter.

    Pourquoi cette décision de multiplier par trois votre loyer ?

    J’étais soumise à un bail vieux de 36 ans. La loi veut que l’on autorise le déplafonnement des loyers. La commission des baux du 93, qui ne fait que ce genre de calcul toute la journée, a estimé que mon nouveau loyer devait passer de 500 € à 700 €, ce qui était le « tarif syndical » pour le département. Mais mon propriétaire a décidé de le passer à 1.400 €.

    Avez-vous pu faire un recours administratif ?

    J’ai bien sûr fait appel de cette décision, mais comme le jugement est exécutoire, cela ne change rien. En outre, la révision du loyer a un caractère rétroactif, ce qui implique pour moi de régler un arriéré de loyer pour un montant de 34.000 €.

    Comment expliquez-vous cette augmentation si importante alors que la commission des baux la calcule autrement ?

    En réalité, on ne me compare pas à d’autres librairies-papeteries, puisque je suis la dernière sur Le Bourget, mais à des boucheries ou à des grandes surfaces. Bref, ils comparent ce qui est incomparable.

    Bref, c’est l’argument financier qui est aujourd’hui utilisé pour vous faire bouger…

    C’était en effet le dernier qui leur restait… Et je ne peux pas lutter.

    La mairie a refusé de préempter. Avez-vous essayé de rencontrer le maire ou un de ses adjoints ?

    Nous avons tout essayé. Un conseiller d’opposition s’en est mêlé. J’ai rempli tous les papiers nécessaires à la préemption et c’est lui qui est allé les apporter. Mais nous nous sommes heurtés à une fin de non-recevoir.

    Une décision motivée ?

    Pour le moment non, pas par écrit en tout cas.

    Vous avez l’air d’en connaître les raisons officieuses…

    Durant la campagne municipale, je me suis vivement opposée au maire actuel au sujet de l’état de la ville, sa saleté, le délaissement auquel la ville est confrontée : plus de commerces de tradition, le tout halal, etc. Le maire a dit, le jour de son investiture, que je lui avais nui et qu’il ne me le pardonnerait pas. C’est ce qu’il est en train de faire…

    Quelles sont vos perspectives ?

    Actuellement, je deviens SDF. Je n’ai plus de revenus, plus de maison puisque mon appartement est lié à la boutique. Ma seule solution est de prendre un local et de tenter de sauver le maximum de marchandises… Pour la suite, c’est la rue ou le pont Neuf…

    Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Vous avez envie de tirer un trait sur tout cela ?

    Je vais changer de vie, obligatoirement. Mais une chose est certaine : je n’abandonnerai jamais mon métier. J’aime toujours autant les mots, la presse… J’ai vraiment envie de m’identifier à la chanson de Florent Pagny : « Vous n’aurez pas ma liberté de penser ! »

    Vous avez envie de lancer un appel par l’intermédiaire de Boulevard Voltaire ?

    Un SOS ! Je suis seule face à ces épreuves. Aucune manifestation de soutien, même pas une dénonciation : une librairie, ça se protège, quand même ! Or, si je reçois de nombreuses manifestations de sympathie via Internet, rien dans les faits ni dans les actes… Concrètement, nous sommes deux femmes à tout déménager avant l’arrivée des huissiers ! Je constate qu’entre chrétiens, il n’y a pas beaucoup de solidarité. C’est le contraire chez les musulmans qui, eux, s’entraident.

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Propagande: apès "Intouchable", on a doit à "Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu"

    http://ripostelaique.com/propagande-apres-intouchable-on-a-droit-a-quest-ce-que-jai-fait-au-bon-dieu.html

  • Farida Belghoul ne trouve pas de soutiens: « Le lobby LGBT dicte sa loi partout ! »

     

    Porte-parole de la deuxième Marche pour l’égalité et contre le racisme, en 1984, Farida Belghoul s’investit aujourd’hui dans la lutte contre le gender. En janvier dernier, elle lançait la Journée de Retrait à l’Ecole (JRE) qui invite les parents, une journée par mois, à garder leurs enfants à la maison pour protester contre la diffusion de la théorie du genre à l’école. Ce qui lui vaut de subir les foudres de l’establishment et des médias mainstream. Mais, à l’entendre, elle doit aussi faire face à des oppositions plus inattendues…

    La théorie du genre est-elle enseignée à l’école ?


    Farida

    C’est une évidence. Elle est rentrée à l’école, notamment sous couvert des ABCD de l’égalité, mais pas uniquement. Le gender n’est, certes, pas enseigné formellement, mais l’idéologie qui le sous-tend imprègne les textes officiels de manière diffuse. Ce qui rentre totalement dans l’objectif assigné à l’école par le gouvernement socialiste. L’ancien ministre de l’Education nationale, l’inénarrable Vincent Peillon, l’avait dit au recteur en janvier 2013 : il s’agit de « changer les mentalités ».

    Dès leur plus jeune âge, on s’emploie donc à bouleverser l’identité sexuelle des enfants et à déconstruire – en fait, à détruire – la complémentarité naturelle homme/femme. Sont mises en œuvre des séances qui s’attachent à promouvoir l’égalité fille/garçon, à lutter contre les « stéréotypes de genre », à combattre l’homophobie et même… la « LGBTphobie » ! Ainsi diffuse-t-on sournoisement la théorie du genre à l’école sous couvert d’égalité et de lutte contre les discriminations. On est en train d’insinuer aux enfants – parce qu’il s’agit d’insinuer – que leur corps sexué est une chose, mais que leur genre en est une autre. Aux enfants de comprendre qu’ils ont le choix de leur genre puisque celui-ci serait différent de leur sexe biologique.

    Vous avez lancé la Journée de retrait à l’école. Pour quel résultat ?

    Cela a été une réussite. La preuve : grâce à la JRE, les sites officiels et certains documents, comme ceux de la ligne azur, ont été nettoyés. Il n’empêche que les projets demeurent, en particulier là où la résistance est moindre. Mais la refonte des programmes a été reportée et Peillon n’a pas été reconduit dans le nouveau gouvernement. C’est une petite victoire, mais une victoire quand même, au moins symbolique. Quand un ministre déclare peu ou prou que l’Etat est propriétaire des enfants au travers de l’Education nationale, tous les gens de bon sens, et pas seulement les Catholiques et les Musulmans, devraient se révolter ! Malheureusement, beaucoup parmi nos compatriotes sont complices du gender même quand ils prétendent le combattre.

    Vous n’avez pas rencontré le soutien que vous escomptiez ?

    C’est le moins que l’on puisse dire. A l’exception de quelques personnalités comme Alain Escada – de Civitas -, Béatrice Bourges ou Christine Boutin, tout le monde s’est dégonflé après les premiers encouragements. A commencer par la Manif pour tous dont les instances dirigeantes nationales m’ont empêché de prendre la parole lors de la manifestation du 2 février dernier à Lyon. Des consignes pour ne pas soutenir nos actions ont été données aux comités locaux et aux comités Vigi-gender qui en sont l’émanation. Il paraît que je sentirais la poudre du fait de mon appartenance – totalement fantasmée ! – à l’extrême-droite. Mais même le FN a refusé de se solidariser avec nous. En quoi la JRE est-elle radicale ? J’ai même interdit les rassemblements publics pour éviter tout débordement. La JRE, c’est tout simplement des parents qui gardent leurs enfants à la maison une journée par mois. C’est radical ? Le fond du problème, c’est que, comme la marche des Beurs a été une arnaque du Parti socialiste en direction des quartiers populaires, la Manif pour tous a été une manipulation de l’UMP en direction des Catholiques.

    Vous ne pouvez donc compter sur personne ?

    Aujourd’hui, personne ne nous soutient : ni les élites musulmanes, ni le clergé catholique, ni les mouvements de défense de la famille. C’est un comble ! Chez les imams, dans les fédérations de parents d’élèves, le lobby LGBT dicte sa loi. J’ai été invité par l’UOIF au salon du Bourget. Ils m’ont déprogrammé pour finalement me reprogrammer sous la pression de leur base… ce qui m’a permis de découvrir, au cours d’un débat houleux, l’existence d’un lobby LGBT musulman. Je suis tombée de haut !

    Les Musulmans aurait dû davantage s’investir dans la lutte contre les lois « sociétales » et la diffusion de la théorie du genre ?

    Oui, car contrairement à ce qui s’est dit, les Musulmans se sont peu mobilisés. Partout où je suis allée, notamment dans les mosquées dont on me ferme aujourd’hui les portes, je les ai culpabilisés sur cette question en leur expliquant que, s’ils s’étaient mobilisés en masse avec les Catholiques, la loi Taubira aurait été retirée. Même chose, dans l’autre sens, pour le gender. Comprenez-moi bien : je n’ai aucune chapelle à défendre. Je sais juste que les enfants sont en danger, en particulier ceux des quartiers populaires qui sont les plus vulnérables et qui servent aujourd’hui de cobayes à une expérimentation qui sera bientôt généralisée partout. Et personne ne se lève pour s’opposer à ce scandale, personne ne veut faire le boulot ! Certains apparaissent dans les médias pour avoir une audience institutionnelle qui leur donne le sentiment d’exister. Ils se font instrumentaliser et ils ne s’en rendent pas compte. C’est grave ! Cessons de bavarder et agissons.

    Quel avenir pour la JRE ?

    La prochaine aura lieu le 12 mai et, je vous l’annonce, elle sera spectaculaire. La suivante, qui sera aussi la dernière sous cette forme, est programmée en juin. Nous lancerons à cette occasion des assises nationales pour la création de la Fédération autonome de parents d’élèves courageux, la Fapec, qui ne sera pas une fédération de parents d’élèves comme les autres. Grâce à la Fapec, entre autres actions, nous formerons les parents à la méthode syllabique et à l’enseignement explicite. Nous organiserons également des initiatives autour du thème de l’alliance : entre l’homme et la femme, entre les classe sociales, entre le ciel et la terre. J’ai également créé une maison d’édition destinée aux enfants pour lutter contre la diffusion du gender. Notre premier livre vient de paraître (Papa porte un pantalon et maman porte une robe, éditions Reid, 15 euros).

    Il n’y aura donc plus de JRE ?

    Pas sous la forme qu’elle a prise cette année. Elle reviendra à la rentrée de septembre, mais sous forme d’actions ponctuelles et sous l’égide des comités Fapec locaux. Il faut se rendre compte de ce que les parents, qui ont participé à la JRE, ont subi. Que l’on me diabolise, je m’en fiche totalement. Mais, pour les parents, c’est une expérience éprouvante, voire traumatisante. Il faut beaucoup de courage et de ténacité pour résister à la pression de l’appareil d’Etat, des médias et des associations de parents d’élèves. Pensez que même les associations catholiques ne les ont pas soutenus ! C’était pourtant leur intérêt. La JRE est la seule action efficace pour lutter contre la diffusion de la théorie du genre à l’école.

    http://jre2014.fr
    Source: Politique Magazine

    ALTERMEDIA

  • 20 mois de prison avec sursis requis contre le député Laurent Louis

    Le Vif

    Source: Belga
    mardi 13 mai 2014 à 17h42

    Le ministère public a requis, mardi après-midi, une peine de 20 mois de prison avec sursis à l'encontre du député fédéral indépendant Laurent Louis, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Laurent Louis est prévenu d'outrages à l'égard du Premier ministre, de calomnies à l'égard d'un journaliste et de plusieurs autres personnes ainsi que de recel de pièces du dossier Dutroux.

    © Belga

    Le ministère public a estimé que toutes les préventions étaient établies à l'encontre de Laurent Louis et a requis une peine de 20 mois de prison avec sursis et une amende de 50.000 euros.

    "Monsieur Louis a commis des outrages dans l'hémicycle et encore ici en audience publique. Il a calomnié diverses personnes en publiant une liste de personnalités prétendument impliquées dans des réseaux pédophiles et il a rompu le secret professionnel en qualité de parlementaire en diffusant des pièces de la commission d'enquête Dutroux", a exposé la substitute du procureur du Roi. "Le fer de lance de monsieur Louis, c'est l'affaire Dutroux. Il fait fi du droit, du respect et des responsabilités liées à sa fonction publique pour parvenir à ses propres fins", a estimé la procureure.

    "Concernant la fameuse liste, s'il l'a reçue c'est qu'elle est vraie, selon lui. Avec monsieur Louis, tout le monde a quelque chose à se reprocher et on pourrait tous sortir de cette audience menottes aux poignets", a-t-elle poursuivi. "Il a un rapport à la vérité très particulier et un rapport aux médias particulier également. Sa méthode, c'est de faire des sorties dans la presse. Il se pose en justicier et ça émeut, ça choque, ça suscite des réactions", a encore analysé le ministère public.

    Laurent Louis, député indépendant et fondateur du parti "Debout les Belges", est prévenu d'outrages à l'égard du Premier ministre Elio Di Rupo qu'il avait traité de pédophile, de calomnies à l'égard d'un journaliste du journal Le Soir qu'il avait qualifié de "protecteur des pédophiles" mais aussi à l'égard de nombreuses autres personnes ainsi que de recel de pièces du dossier Dutroux.

    Lors d'une conférence de presse en avril 2012, Laurent Louis avait en effet dénoncé l'existence de réseaux pédophiles en Belgique et avait montré deux photos provenant du rapport d'autopsie de Julie et Mélissa, victimes du pédophile Marc Dutroux. A la même période, il avait également publié sur son blog une liste de personnalités présentées comme des proches de réseaux pédophiles en Belgique.

    Environ 70 personnes se sont rassemblées mardi midi devant le Palais de justice de Bruxelles en soutien au député. Elles espéraient pouvoir entrer afin d'assister à la comparution en correctionnelle de Laurent Louis, mais l'accès au Palais de justice leur a été refusé par la police, dont un dispositif assez important était sur place. L'action s'est déroulée sans incident.

    Le procès se poursuivra ce mardi après-midi avec les plaidoiries de la défense.

  • Et si on rappelait quelques vérités sur l’esclavage ?

     

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    Le 9 mai 2014
    Les propos gravement haram de Mariani ont engendré des salves de propos halal.
             

    De l’ouest vers l’est, au coeur de l’Afrique et de l’Arabie, se trouve l’autoroute de l’esclavage. Finalement, nous avons trouvé ce que nous cherchions depuis 6 mois dans le golfe Persique. Un marché d’êtres humains à ciel ouvert [...] Tous les esclaves ne proviennent pas d’Afrique noire. Certains sont aussi amenés de la péninsule Arabique. Parfois, tout ce que vous avez à faire est d’organiser une fête. De celles que les Britanniques appelaient fêtes de l’esclavage. Nous avons eu vent de l’une de ces fêtes au Qatar [...] Les femmes sortent d’un abri. Elles arrivent d’un village local. Les organisateurs [...] ont atteint leur but [...]. Ils cherchent celles qu’ils vont négocier à leur père ou à leur mari, celles qu’ils vont kidnapper.

    Non, nous ne sommes pas avec Livingstone au milieu du XVIIe siècle dans la région des Grands Lacs. C’est ainsi que débute un reportage de la télévision américaine daté de 1964, et nous sommes au Qatar. Vous avez bien lu : 1964, Qatar.

     

    Les propos gravement haram de Mariani ont engendré des salves de propos halal. Dans le fameux « tweet » de Mariani,

    Nigeria. L’enlèvement par la secte Boko Haram rappelle que l’Afrique n’a pas attendu l’Occident pour pratiquer l’esclavage. #Déculpabilisation

    le dernier mot est certes de trop. Cela n’empêche guère des siècles et des siècles d’esclavage en Afrique, non imputables à l’Occident, de rester rigoureusement impunis, censurés, sous l’œil vigilant de la redoutée milice antiraciste.

    Demandez donc à madame Taubira. La question en filigrane posée par le « tweet » de Mariani est : quand commence-t-on le procès des autres esclavages (traite arabo-musulmane/traites internes) ? Des millions de gens attendent cela, à commencer par les âmes des millions de victimes, déportées une seconde fois par omission. « Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est pure coïncidence. » Formule figurant au générique de certains films, et que l’on nous somme depuis toujours d’intégrer à notre grille de lecture de l’histoire esclavagiste, lorsque (et seulement dans ce cas) mille ans de traite arabo-musulmane nous hurlent l’évidence contraire.

    Je pense, quant à moi, que l’épisode Boko Haram, (ils sont bien musulmans ?) ne se distingue peut-être pas tant que cela de ce que nous apprend l’anthropologue Tidiane N’Diaye sur le sujet (Le Génocide voilé) et illustre au contraire ce que le continent africain a pu endurer pendant mille ans. Copé « regrette profondément » le rappel de ce fait (par-delà le mot « déculpabilisation », de trop). Ce n’est pas le moins inquiétant pour nous.

    Je regrette que personne n’ait cru bon de rappeler ceci :

    Bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir que le commerce négrier et les expéditions guerrières provoqués par les Arabo-Musulmans furent, pour l’Afrique noire tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite transatlantique (Tidiane N’Diaye, cité dans Le Nouvel Observateur, 2010).

    Tiens ? J’entends les mouches voler…

    Silvio Molenaar

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • HUMOUR

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  • Ukraine, acte II du démembrement ?

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    Le 12 mai 2014
    Le présent de l’Ukraine commence à ressembler à la fin de l’Union soviétique.
             

    Le présent de l’Ukraine commence à ressembler à la fin de l’Union soviétique. Les périphéries s’éloignent, le pays se déchire, le centre se crispe. L’Ukraine a certainement laissé passer le moment où jouer la carte du fédéralisme aurait suffi à garantir ses frontières actuelles.

    Près de 90 % des votants au référendum de la région de Donetsk, et 96 % pour la région de Lougansk ont opté pour l’indépendance. Sept millions d’« Ukrainiens » étaient concernés. Mais il faut prendre en compte un autre critère : la participation. Or, les anti-sécessionnistes, c’est-à-dire les partisans de l’unité de l’Ukraine, récusaient ce référendum et appelaient à l’abstention. Selon les « rebelles », comme dit le gouvernement de Kiev, en d’autres termes selon les pro-Russes, la participation a été de 75 %, non sans fraudes massives, comme toujours, aussi bien en Ukraine qu’en Russie, et ce, depuis des décennies. Dans le Donbass, ce qu’on a vu, ce n’est pas la quasi-unanimité de la population, comme en Crimée, basculant du côté russe. Mais la tendance est incontestable : la majorité de la population de ces régions est pro-Russe. Son cœur, mais aussi ses intérêts économiques, notamment ceux des ouvriers, la poussent vers la Russie.

    Le référendum a été « une farce criminelle », selon Kiev, une libération face aux « néo-nazis » ukrainiens ou, au minimum « les fascistes de [la junte de] Kiev », comme disent les pro-Russes. La confrontation des points de vue de chacun ne brille pas par sa hauteur de vue.

    Indépendantistes à Slaviansk, sur la ligne de front avec le gouvernement de Kiev, rattachistes pro-Russes à Donetsk, l’histoire de l’Ukraine semble bégayer. Autonomie, indépendance ou rattachement à la Russie ? Mais les rapports de force trancheront vite. Hollande condamne le « vrai faux référendum ». Mais il maintient la vente des deux navires de guerre Mistral (1,2 milliard d’euros) à la Russie. Une condamnation sans sanctions économiques : où est le sérieux ?

    Dans L’Express du 23 mars dernier (« Sont-ils tous devenus fous ? »), Jacques Attali avait dit l’essentiel : « Il est fou, pour l’Occident, de faire du problème de la Crimée l’occasion d’une confrontation avec la Russie. » Il précisait : « L’intérêt de l’Europe n’est pas de se lancer dans un affrontement avec la Russie. Mais au contraire de tout faire pour intégrer notre grand voisin de l’Est à l’espace de droit européen. » Crimée et région du Don, même ligne de conduite à avoir. Et d’expliquer que la situation actuelle n’est pas celle de 1938 et de Munich, et que, s’il y eut une erreur de commise il y a 80 ans, c’est d’avoir isolé l’Allemagne de Weimar après 1918.

    Récemment, sur i>Télé, Jacques Attali rappelait encore que l’Ukraine ne fut autre, au IXe siècle, que la « Russie de Kiev », et que l’on ne peut de ce fait s’attendre à ce que la Russie la considère comme tout à fait étrangère à elle-même. Tel est le paradoxe ukrainien : l’Ukraine s’est bâtie depuis plusieurs siècles sur une prise de distance avec la Russie. Elle a une langue, une poésie, une littérature qui font d’elle une nation, mais cette nation est à la fois fille et mère de la Russie. Il n’est pas sûr qu’elle ne gagnerait pas, au fond, à être territorialement plus réduite, mais peuplée… d’habitants qui se sentent ukrainiens. Allez faire comprendre cela à des gens qui se traitent de noms d’oiseaux…

    Pierre Le Vigan

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Le fondateur du site Breiz Atao une nouvelle fois condamné

    http://www.ouest-france.fr/propos-negationnistes-le-fondateur-de-breiz-atao-une-nouvelle-fois-condamne-1620251

     

  • Dien Bien Phu : M. Fabius, comment osez-vous rendre hommage au Général Giap ?

     

    fabius2Il y a 60 ans…DIEN BIEN PHU                 

    Lettre ouverte à Monsieur le Ministre,

    Vous avez lors de ses obsèques, délivré un vibrant hommage au Général N’GUYEN GIAP, commandant en Chef de l’Armée Vietminh, vainqueur de Dien Bien Phu.

    Est-ce vraiment le rôle d’un Ministre français  de faire l’éloge d’un criminel de guerre ?

    Car si personne ne conteste la victoire du Vietminh et de l’axe Moscou-Pékin à Dien Bien Phu,  en revanche, tous les avis concordent pour dire que les prisonniers français placés dans les camps de « rééducation » du Nord Tonkin ont eu un traitement au moins équivalent à ceux des camps nazis de sinistre mémoire. On a beaucoup parlé des camps nazis, ce qui a permis d’en connaitre l’horreur, mais si peu des camps vietminh.

    Le Général GIAP a obligé nos soldats, épuisés par 56 jours et 56 nuits de combats, à marcher plus de sept cent kilomètres pour rejoindre les camps où la plupart allaient mourir.  Et le sort des blessés ? Obligés eux aussi de marcher sur ces pistes malgré leur état physique, sans aucun soin, où nombreux furent ceux qui au bout de l’épuisement, de l’infection de leurs blessures se laissèrent mourir sur le bord de la route. Pendant ce temps, alors que l’armée française continuait de parachuter médicaments et matériels de soins qui ne parvinrent jamais aux prisonniers français, nos médecins soignaient les prisonniers vietminh dans les hôpitaux d’Hanoï. La convention de Genève ne s’appliqua jamais du coté Vietminh, et la Croix Rouge internationale était étonnamment absente de cette tragédie. Cela ne mérite aucun éloge même de la part d’un Ministre français socialiste, acoquiné avec les alliés du vietminh dans sa majorité politique.

    Pour simple rappel à l’Histoire, je voudrais tout de même dire que nombreux parmi les soldats du CEFEO victimes du communisme vietnamien, étaient présents ceux qui avaient combattu glorieusement le nazisme d’Hitler dans les rangs de la 1ere Armée, de la 2e DB ou de la Résistance. Mais vos préférences, on s’en doute, vont ailleurs.

    GIAP, sans état d’âme,  faisait tuer tout Bo-doï qui hésitait à avancer contre les positions françaises. Il fit fusiller un colonel de son armée qui avait échoué dans l’attaque du Point d’Appui Gabrielle début avril 1954. Tout officier français qui aurait perpétré ce genre de crime eût été sanctionné immédiatement.

    Je sais que nous ne pouvons pas compter  sur les dirigeants français pour faire connaitre la véritable histoire de la décolonisation, à plus forte raison lorsqu’ils sont socialistes, car seules les motivations politiciennes  vous animent. Il y a heureusement encore des témoins pour révéler la véritable histoire. Il faut bien aussi que vous ménagiez la partie de votre majorité qui faisait saboter les munitions destinées au CEFEO et qui plus tard, portèrent les valises du FLN quand ce n’étaient pas les bombes destinées aux civils Oui, Monsieur le Ministre, tous les prisonniers des camps vietminh ont été traités de façon pire encore que dans les camps hitlériens, puisque l’espérance de vie y était plus courte qu’à Auschwitz, et le Général GIAP mérite le titre de criminel de guerre.

    Nous ne vous avons pas entendu aujourd’hui, jour de commémoration du 60e anniversaire de Dien Bien Phu où tant de nos soldats périrent pour notre monde libre. Alors que vous avez récité votre laïus à GIAP pour tenter de faire bonne figure pour un semblant de relations internationales, vous ne jetez même pas un regard vers ces hommes qui furent des héros. Mais au fond, ils méritent beaucoup mieux que vos phrases creuses qu’ils pouvaient prendre comme des insultes.

    Votre mémoire volontairement défaillante nous met heureusement à l’abri des faux semblants et nous savons ainsi ce que vous ne représentez pas.

    Si j’exprime mon total respect pour nos institutions et les titres qui les représentent, je ne les confonds pas avec ceux qui les incarnent.

    Pierre ESCLAFIT

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Dominique Venner : un fabuleux professeur d’énergie… Entretien avec Jean-Yves Le Gallou

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    Le 12 mai 2014    

    Jean-Yves Le Gallou, vous allez assister, samedi 17 mai à 14 h 30, au colloque consacré à Dominique Venner, à la Maison de la chimie à Paris à l’invitation de l’Association pour l’histoire. Expliquez-nous pourquoi…

    Il y a un an, j’ai eu l’honneur, avec Bernard Lugan, Philippe Conrad et Fabrice Lesade, de partager avec Dominique Venner son dernier déjeuner. Je n’oublie pas l’accolade – l’abrazo – qu’il nous a donnée lorsqu’il est parti vers son destin. Ce sont des moments qui marquent un homme pour le restant de sa vie.

    Que retenez-vous de Dominique Venner ?

    Un grand écrivain. Un historien méditatif. Un professeur d’énergie.

    Un grand écrivain ?

    Dominique Venner était un merveilleux conteur. Son Dictionnaire amoureux de la chasse, notamment, est admirable. Je le dis avec d’autant plus de force que je ne suis pas moi-même chasseur. Mais on y trouve une formidable leçon sur les relations de l’homme à la nature, à l’animal et aux traditions.

    Un historien méditatif ?

    Dominique Venner a apporté un regard lumineux sur 30.000 ans d’histoire européenne dans Histoire et tradition des Européens. Avec lui, nous savons d’où nous venons. Et pourquoi nous devons refuser le grand effacement et le Grand Remplacement. « Les racines des civilisations ne disparaissent pas tant que n’a pas disparu le peuple qui en était la matrice. » Pour Dominique Venner, « l’historien méditatif […] [est] créateur de sens, éveilleur de rêves ».
    Nous devons aussi à Dominique Venner Le Siècle de 1914, un livre, là aussi, d’une lumineuse clarté. En 1914, l’Europe est une société traditionnelle avec ses monarques et ses aristocrates, ses paysans et ses soldats, tous attachés à leur lignée et aux valeurs d’effort, de courage et d’honneur. Les combats de 1914 industrialisent la mort (80 % de tués par éclats d’obus) et la figure du héros cède la place à celle de la chair à canon. Les grands empires s’effondrent et le chaos s’installe au cœur de l’Europe.

    Sur les ruines du monde ancien, quatre idéologies naissent et s’opposent. Le fascisme (que Dominique Venner distingue avec finesse du nazisme), le national–socialisme, le communisme et le wilsonisme, c’est-à-dire le mondialisme anglo-saxon, surgissent de ses décombres et s’affrontent. Les trois premières ont disparu. La quatrième est à bout de souffle. L’empire américain ne sera pas éternel et l’Europe sortira de sa « dormition ».

    Reste le professeur d’énergie…

    Ce sera le thème du colloque qui se tiendra samedi 17 mai à 14 h 30 sur le thème « Dominique Venner, écrivain et historien au cœur rebelle ». Cela correspond à la réédition de son très beau livre Le Cœur rebelle.

    Voici quelques maximes extraites de l’œuvre de Dominique Venner, d’Un samouraï d’Occident, en particulier : « Exister, c’est combattre ce qui me nie », « Une action politique n’est pas concevable sans le préalable d’une mystique », « Être un insoumis : préférer se mettre le monde à dos que se mettre à plat ventre », « Être un insoumis : être à soi-même sa propre norme par rapport à une norme supérieure », « Être un insoumis : veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse », « L’opposant radical doit puiser en lui-même ses justifications, affronter la réprobation générale, l’aversion du grand nombre et une répression sans éclat ». De belles leçons d’énergie, assurément !

    Comment interpréter son geste sacrificiel ?

    Dominique Venner s’en est expliqué lorsqu’il a déclaré (dans une vidéo aujourd’hui disponible), quelques semaines avant le 21 mai 2013 : « Il est parfois nécessaire que des hommes se sacrifient […], sacrifier sa vie, mettre sa vie en jeu, la sienne, pas celle des autres, sacrifier sa vie pour authentifier ses paroles, créer aussi peut-être un choc. » Ce propos du samouraï d’Occident éclaire aussi son geste : « Si l’emblème des samouraïs est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard. »

    Vous comprenez cela ?

    Oui, lorsque j’étais étudiant, j’ai eu deux « professeurs d’énergie » : Nietzsche et Barrès. Mais avec toujours un peu de gêne pour Barrès. Voilà un homme qui a chanté les valeurs héroïques et qui, à l’aube de la guerre de 1914, s’est engagé à… publier un éditorial par jour. Ce qui lui valut le méchant surnom de « rossignol des cimetières ». Certes, Barrès avait dépassé 50 ans et rien ne l’obligeait à partir sur le front. Mais Émile Driant, député, avait 59 ans en 1914. Il s’est néanmoins engagé et est mort en héros à la tête de ses chasseurs, au bois des Caures, en retardant de manière décisive l’avance allemande sur Verdun.

    Je crois que Dominique Venner avait le souci de l’exemplarité, le souci de montrer que ses écrits n’étaient pas des paroles en l’air. C’est aussi pour cela qu’il a choisi de mourir en combattant, à 78 ans.

    Un geste qui a pu choquer les catholiques…

    Bien sûr. Je le comprends parfaitement. Mais j’ai été frappé par l’empathie qu’ont montrée beaucoup de mes amis catholiques en la circonstance. La difficulté et la force du geste n’ont échappé à personne. Elles ont souligné l’adéquation entre l’homme et l’œuvre. Le cœur rebelle est mort en insoumis. On lit désormais Dominique Venner avec plus de conviction encore : on a la certitude absolue de la vérité de l’homme.

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

     

  • L’Eurovision, symbole du crépuscule de l’Occident !

    DR    

    Le 12 mai 2014
    Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  
             

    Jamais autant qu’aujourd’hui le mot « Occident » n’a signifié le crépuscule. C’est l’heure où la lumière fait s’estomper les différences, les distinctions salutaires pour que tout s’endorme dans une froide pénombre. Ainsi l’Eurovision a été une caricature de cette Europe qui va voter on ne sait trop pourquoi dans quelques semaines. C’est la confusion des genres qui l’a emporté. Mais la confusion la plus grave est d’attacher la moindre signification aux fêtes et aux agitations du show-biz. On a scruté la vedette, emblème de l’idéologie du genre. On a failli voir dans la chansonnette ukrainienne qui ouvrait le cirque une réponse à Vladimir Poutine. Le microcosme du spectacle a ses marottes, ses idoles et ses sorcières. Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  

    Pendant ce temps, les choses sérieuses ont lieu ailleurs. Toute décadence est marquée par des fêtes brillantes et souvent vulgaires. Les époques de reconstruction sont plus austères. Elles sont réactionnaires, et donc salutaires. De Gaulle, c’était la tragédie permanente. Avec Hollande, on est davantage dans le vaudeville. Samedi, un travesti barbu autrichien et chantant en anglais a été couronné à l’Eurovision. Pendant ce temps, Poutine était en Crimée, et ne poussait pas la chansonnette mais entonnait l’hymne russe.

    Le spectacle actuel du naufrage de l’Europe « occidentale » dans le monde est angoissant. Un continent vieillissant dont l’avenir semble passer nécessairement par une immigration de masse, une civilisation qui renie son passé et ses valeurs, des nations qui ont coloré le monde de leurs identités diverses, et qui disparaissent dans la grisaille d’un échafaudage technocratique, un géant économique et démographique incapable d’une politique indépendante de celle des États-Unis, telle apparaît l’Europe dont on voudrait qu’elle suscite l’enthousiasme de ses « citoyens ».

    De plus en plus, l’Europe se résume à n’être qu’un ventre, qui fonctionne assez mal, d’ailleurs. La mauvaise foi outrecuidante et la partialité systématique de l’Europe alignée sur les États-Unis face à la Russie dans les questions syrienne et ukrainienne sont inquiétantes. On en est venu à soutenir objectivement les djihadistes en Syrie et à opposer le bon droit des nationalistes ukrainiens de Maïdan aux manipulations dont seraient victimes les russophones du Donbass.

    Pour peu, on brandirait la démocratie occidentale face à la résurrection de l’URSS. La Russie n’est sans doute pas une démocratie parfaite. Mais c’est un immense territoire, très riche, dont la dimension ouvre de nouvelles frontières à conquérir. L’espace y soulève l’espoir. On menace la Russie de sanctions, voire d’un désastre économique. Or, la Russie, contrairement à l’Europe de l’Ouest, ne se résume pas à des données économiques. La fierté nationale y vibre encore intensément. Sa puissance militaire retrouvée est impressionnante. À sa tête, il y a un homme qui fait de la politique, pas du commerce, et qui ne néglige pas le retour de la spiritualité orthodoxe. Face à cette renaissance, l’Occident crépusculaire fait-il le poids ?

    Christian Vanneste

    BOULEVARD VOLTAIRE