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01/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Lu dans Présent. – L’instabilité géopolitique actuelle risque bien de voir l’Europe submergée par des vagues de plus en plus nombreuses et rapprochées, comme l’évoque Caroline Parmentier de Présent ce 30 avril. « La situation est tellement grave que la Grèce et la Bulgarie ont commencé à construire de véritables remparts le long de leur frontière avec la Turquie. Athènes a érigé un mur de 12,5 kilomètres de long, Sofia a, quant à elle, annoncé un projet de construction similaire de 30 kilomètres de long près de la ville d’Elkhovo. Mesures dénoncées avec des hauts cris par le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unis (HCR) et par la Commission européenne : “Le renvoi des demandeurs d’asile est contraire au droit international et au droit européen”. Après la catastrophe de Lampedusa, le Haut-Commissariat de l’ONU veut que les frontières restent ouvertes. Priorité à la diplomatie de l’émotion, la plus dangereuse et la moins adaptée à la situation. »
NdB: La "diplomatie de l'émotion" n'est autre que celle de la haine anti-blanche qui veut la destruction des nations européennes, et de la France en particulier, par le Grand Remplacement!
Deux hommes et un adolescent ont été arrêtés dans l'ouest de l'Inde pour avoir étranglé et pendu un adolescent de 17 ans qui avait une relation avec une jeune fille appartenant à une caste supérieure à la sienne, a annoncé mercredi la police.
Le jeune homme a été assassiné lundi dans le village de Kharda, dans l'Etat de Maharashtra, informe l'AFP.
Deux hommes, dont le frère de la jeune fille, ainsi qu'un adolescent ont été arrêtés, a précisé la police, indiquant qu'elle recherchait sept autres hommes impliqués dans cette attaque.
« Le frère de la fille ainsi que quelques amis ont vu le couple assis dans un champ. Les émotions ont déferlé. Ils ont attaqué le garçon, l'ont battu et l'ont étranglé avec une corde. Puis ils l'ont pendu à un arbre », a déclaré à l'AFP le responsable de l'enquête, Dheeraj Patil.
Le système des castes demeure profondément enraciné dans de nombreuses régions de l'Inde, notamment dans les zones rurales reculées. Bien que les discriminations fondées sur le système des castes soient interdites par la loi, le mariage, l'éducation, l'emploi et la propriété de la terre continuent dans de nombreux cas à être soumis à ces divisions sociales héréditaires.
Depuis des siècles, des meurtres, appelés « crimes d'honneur », sont commis contre de jeunes couples dont les relations sont désapprouvées par leurs familles ou par leur communauté, notamment dans les régions rurales traditionnelles. L'appartenance d'un des partenaires à une caste ou à une religion différente peut être une motivation pour commettre un « crime d'honneur ».
02/05/2014 – COMPIÈGNE (Bulletin de réinformation) - Cette arrestation fait la une de l’hebdomadaire local Oise Hebdo, en date du mercredi 30 avril dernier. Daniel Thibault, un homme de 64 ans, qui avait épousé Raymond Lebée en juillet dernier, a été mis en examen pour des faits de pédophilie suite à des plaintes de familles. Signalons que les Archives of Sexual Behavior évaluent la prévalence de la pédophilie chez les homosexuels entre 30 et 40 %. Ces Archives sont publiées par The International Academy of Sex Research, une société scientifique qui regroupe de nombreux chercheurs, essentiellement anglo‑saxons.
02/05/2014 – LYON (NOVOpress) - Depuis 2008, l’association musulmane Ensemble pour un repas offre « un repas chaud, composé d’aliments halal de manière à ce qu’ils puissent être consommés par tous sans exception ». En 2007, le Conseil d’État interdisait la distribution de soupe au cochon par le Bloc identitaire.
Certains de nos contemporains croient vivre dans un siècle de lumières alors que l’obscurantisme continue à faire des ravages. Cet obscurantisme concerne tout particulièrement nos relations avec la Russie.
L’écrivain Wodzinsky constate : « nos clefs pour comprendre la Russie rouillent sous l’effet de la nouveauté (.) Nous nous efforçons de déchiffrer la Russie à l’aide de codes périmés de barbarie (asiatique) et de démocratie (européenne) en fabriquant des poncifs stériles (..). La Russie contInue à remplir pour l’Europe une fonction archaïque de catharsis, de remède à ses souffrances internes. (..) L’Occident a exporté à l’Est ses propres déchets. Peut-être y a-t-il perdu son âme ! »
Après tout, Hitler est bien un produit de l’Occident (son livre de chevet fut longtemps un livre sur les Juifs de Henry Ford, l’industriel américain !). Le marxisme allemand aussi et la Terreur révolutionnaire qu’admirait tant Lénine fut une invention française ! Alors pourquoi diaboliser la Russie comme si elle avait le monopole de l’arriération et du totalitarisme ?
CINQ MYTHES SUR LA RUSSIE
Les cinq « clés rouillées » que nous utilisons encore sont les idées d’économie de rente, de continuité du totalitarisme, d’effondrement démographique, de persistance du goulag et de l’immoralité.
Le premier mythe : l’économie de rente
La Russie serait, selon la formule absurde de Kissinger, la Haute Volta équipée d’un armement atomique. Aujourd’hui, on dit plutôt, à l’instar d’Alain Juppé : la Russie est une économie de rente dont le socle est la production de gaz et de pétrole. Renseignements pris, le gaz et le pétrole représentent 10% du PNB russe ! Il faut comparer cela avec les 41% du Pib en Arabie Saoudite : là, on a vraiment une économie de « rente » !
D’après la direction générale du Trésor, l’agriculture représente 5% du PIB, (3ème exportateur mondial de blé), le secteur secondaire (industrie) représente 28% du PIB ; La production de matières premières dont le pétrole et le gaz représente 10% du PNB, mais 70% des exportations. Le secteur tertiaire (finances, communications, distribution) représente 66% de l’économie. Selon ces critères donnés par notre propre ministère des finances, la Russie est bien un pays développé !
Un bon indicateur de l’activité économique est aussi la production d’électricité où la Russie est en 2012 troisième ex aequo avec le Japon derrière la Chine et les Etats-Unis. (860 milliards de kw/H contre 461 pour la France). La Russie contrôle un tiers du commerce mondial de constructions de centrales nucléaires. Elle a le monopole de l’envoi d’êtres humains dans la station spatiale orbitale grâce à ses fusées Soyouz que la France utilise en Guyane. La Russie possède plus de têtes nucléaires que les USA et la deuxième marine de combat du monde. Selon le magazine 01Business, la Russie reste une grande puissance technologique : même en informatique, le moteur de recherche Yandex a devancé historiquement Google et Kaspersky reste numéro 1 de l’antivirus informatique. Mais on veut ignorer tout cela. On veut à toute force que la Russie soit sous développée et moins « intelligente » que l’Occident. On va donc inventer un mythe : faire passer la Russie pour une économie de rente pétrolière comme le sont l’Arabie Saoudite ou le Qatar !
Le deuxième mythe : la continuité du totalitarisme depuis 1000 ans
Le régime tsariste n’était certainement pas un régime totalitaire. L’histoire témoigne qu’il a beaucoup plus respecté les indigènes de Sibérie que ne l’ont fait les Etats-Unis avec les Amérindiens parqués dans des réserves. Il a connu le servage, c’est vrai, mais non l’esclavage fondé sur la race, à la différence des Etats-Unis. L’église était un contre- pouvoir important. Assimiler le pouvoir tsariste à celui des nomades mongols n’est pas sérieux. La Russie a même connu des expériences de démocratie directe comme en Suisse : républiques de Novgorod et de Pskov au moyen âge, démocratie « cosaque » dans le sud-est. Certes, le Tsarisme était formellement une autocratie. Mais en réalité, la société russe vivait aussi des contre-pouvoirs que formaient ses traditions et le tsar ne pouvait ni les ignorer, ni les déraciner : aurait-il pu détruire l’orthodoxie, la famille, l’autorité des grands-mères sur la jeunesse ? Non ! Ce n’était d’ailleurs nullement son projet. Et les bolcheviks, malgré leur violence, ont aussi échoué à étouffer les traditions : Comme de Gaulle l’avait prophétisé à l’encontre de tant de« soviétologues » incapables : « la Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre !
Le totalitarisme est venu de l’Occident : la matrice initiale a été le pouvoir de la Terreur jacobine sous Robespierre admiré par Marx et Lénine. Le marxisme est une invention occidentale comme Lénine l’a souligné à juste titre dans son livre « l’Etat et la Révolution » : une synthèse d’économie anglaise (Ricardo), d’idéologie politique française socialiste et de philosophie allemande (Hegel et Feuerbach). L’URSS a été une rupture avec la Russie traditionnelle comme le 3ème Reich en Allemagne avec l’Empire allemand.
La nouvelle Russie n’est pas plus totalitaire que ne l’est l’Allemagne actuelle depuis la chute d’Hitler. Cela aussi, on ne veut pas l’admettre car on a besoin d’un ennemi pour se réfugier sous le parapluie américain ! L’Europe officielle ne veut pas devenir adulte ! il faut donc construire un mythe d’un ennemi éternel, la Russie !
Le troisième mythe : l’effondrement démographique
Certes, cet effondrement a eu lieu après la chute de l’Union soviétique et la démoralisation importée de l’Occident pendant les années Eltsine. Mais les chiffres montrent un redressement très net : la population augmente depuis 2009 ; depuis 2012, le taux de natalité a rattrapé le taux de mortalité (13,3 pour mille habitants) et le taux de fécondité qui fut au plus bas en 1999 (1,17) n’a cessé de remonter pour atteindre 1,69 en 2012 ; le nombre d’avortement par femme est tombé de 3,4 en 1990 à 1,2 en 2006. L’espérance de vie masculine a augmenté de 4 ans entre 2005 et 2010 (69 ans aujourd’hui).
La Russie pratique une politique familiale exemplaire tout en contemplant le suicide démographique de l’Occident. Chaque famille touche à la naissance d’un enfant une prime d’environ 7000 euros. Les incitations financières sont complétées par une revalorisation du mariage, de la fidélité et de la natalité avec la création d’une fête annuelle d’Etat pour décorer les couples méritants. Pendant ce temps, l’Occident prône l’idéologie du « childfree » (libre d’enfants) : le mot est choisi à dessein : on ne dit pas « childless » (sans enfants) ce qui serait neutre : la liberté, c’est l’absence d’enfants ! On est fort loin des valeurs de la charité chrétienne. Si l’on ajoute à cela, l’affirmation de l’égalité en valeur du couple volontairement stérile et du couple hétérosexuel fécond, et si l’on prend en compte la volonté de favoriser l’euthanasie des malades incurables, comme sous le 3ème Reich, on a du mal à ne pas croire le Pape Jean-Paul II lorsqu’il dénonçait la montée d’une culture de mort en Occident ! La Russie, comme l’a dit le président Poutine ou le patriarche Cyril, voit cette évolution avec inquiétude et prend le « parti de la vie » ! Qui s’en plaindra ?
Le quatrième mythe : le « goulag » persistant
Le goulag soviétique n’existe plus. Contrairement aux idées reçues, il n’y a que 800 000 prisonniers en Russie contre 2,5 millions aux Etats-Unis : le taux d’incarcération américain est de 714 prisonniers pour 100 000 personnes (2007) contre 532 en Russie. Les Etats Unis ne respectent pas la suppression de la peine de mort votée par le Conseil de l’Europe, (Texas : 500 exécutions depuis 1976, 39 exécutions pour tous les USA pour la seule année 2013) : que dirait-on si c’était la Russie ? Ce serait le scandale médiatique assuré !
Soit dit en passant, la Tsarine Elisabeth avait abolit de facto cette peine et Anatole Leroy Beaulieu disait dans son « Empire des Tsars » que la Russie état la première du monde par la douceur de son code pénal (due à l’influence de l’Eglise orthodoxe). Les USA, grands donneurs de leçons de morale et de droit, ne respectent aucun des droits de la défense à Guantanamo : que dirait-on si cette prison était russe ?
Le goulag est aussi une importation de l’Occident : les Anglais ont inventé les camps de concentration en Afrique du sud et Lénine a voulu copier la Terreur de Robespierre. On a exporté cet enfer répressif vers la Russie et, peut-être pour nous disculper, on l’accuse d’avoir généralisé ce système dont la victime numéro un a été le peuple russe lui-même !
Le cinquième mythe : l’immoralité foncière de la Russie
C’est un conflit vieux comme l’histoire qui remonte à la mise à sac par les Croisés de Constantinople lors de la quatrième croisade en 1204 (contre la volonté du pape de l’époque, doit-on préciser). L’hostilité aux Byzantins est devenue l’hostilité à l’égard de la Russie. L’antislavisme de l’Occident ressemble beaucoup à l’antisémitisme. Les Russes seraient « génétiquement » cruels, voleurs, malhonnêtes, et inaptes à la liberté. L’Occident fait le silence sur ses propres turpitudes, guerres de religion (guerre de Trente ans où le tiers de la population allemande disparait), inquisition, terreur de la révolution française, génocide de la Vendée décidé officiellement par la Convention (décret Barrère), première et deuxième guerres mondiales : tout cela est-il de la faute des Russes ?
Les statistiques de criminalité ne sont pas toujours favorables à l’Occident. Par exemple, si l’on prend le marché de la drogue, les Etats Unis et l’Australie sont bien plus atteint que la Russie pour le cannabis, l’ecstasy ou la cocaïne. Mais au-delà de ce genre de comptabilité, on peut se poser la question de savoir si l’état moral général des Russes est meilleur ou non que celui des Occidentaux. Depuis les années 1960, (mai 68 en France), la situation des valeurs s’est dégradée : résultat, en France le nombre des crimes et délits est passé de 1,5 à 4,5 millions par an : est-ce un bon signe ?
Dostoïevski nous donnera le mot de la fin : le starets Zossime, (starets : saint homme issu du peuple), déclare que la liberté sans discipline intérieure en Occident consiste à multiplier ses besoins sans limites : les hommes deviennent dépendant des objets et matérialistes. L’égalité sans amour conduit à l’envie, la jalousie et le meurtre. La fraternité sans racines est un verbiage : on constate en fait l’isolement croissant des hommes. Face à ce désert spirituel, la Russie offre l'exemple d’un christianisme vivant qui peut s’associer au christianisme occidental pour défendre les valeurs de notre civilisation commune.
Nous Européens avons tout intérêt à nous associer à la Russie : l’intérêt économique est évident, l’intérêt politique aussi pour ne pas devenir une simple colonie de la superpuissance du moment, l’intérêt humain est de sauver les valeurs familiales face à la culture de mort et l’intérêt spirituel est de renouer avec les valeurs bimillénaires du christianisme et de l’antiquité classique. C’est une voie plus sûre que celle fondée sur le mépris de l’autre, le Russe en l’occurrence, qui empêche l’Europe d’être unie alors que le rideau de fer est tombé depuis longtemps !
A l’occasion de la sortie du film humoristique « Qu’est qu’on a fait au bon Dieu ? » (sur une famille française dont toutes les filles ramènent des étrangers…), RMC fait intervenir certains auditeurs sur ce thème du métissage.
Sous des airs anodins, ce film diffuse évidemment un message (avec efficacité comme on peut l’entendre ci-dessous), et participe du grand lavage de cerveau des Français, appelés à disparaître dans un grand magma métissé, supposé avantageux…
La politique internationale américaine a perdu sa boussole
Jean Bonnevey le 01/05/2014
Les Usa continuent à se comporter comme s’ils étaient le phare du monde et l’unique super puissance. Ils se mêlent donc de tout, jugent et interviennent quand ils le peuvent. Ils le font sans tenir compte de leurs erreurs passées. Ils n’arrivent plus à s’en tenir à une doctrine cohérente et efficace. En fait, ils ont été incapables de s’adapter raisonnablement à la chute de l’URSS. Ils sont devenus relativement surpuissants au moment même où leur domination internationale reculait. Ils ne l’ont pas admis, ni géré. Il y a un échec américain et même un aventurisme qui rend le monde moins sûr depuis la fin des deux blocs.
La lutte contre le terrorisme islamique aurait pu être la colonne vertébrale d’une diplomatie combattante contre les tenants d’un obscurantisme religieux universel. Mais il n’en a rien été. Le péché original reste sans doute la guerre inutile et imbécile contre l’Irak. Ce pays n’existe plus. Le modèle de démocratie multiculturelle et ethnique que les Usa voulaient offrir au monde arabo-musulman est un chaos sanglant. Un pays divisé, éclaté, une insécurité qui explose et des élections inutiles sont là pour le prouver.
Le retrait américain avant toute stabilisation de l’Irak est la preuve de la faiblesse américaine et de son incapacité à agir dans un temps long. Cette preuve est confirmée par la recrudescence de la violence en Afghanistan alors que les élections vont confirmer dans ce pays les clivages ethniques. Les soutiens aux révolutions égyptiennes et tunisiennes n’ont pas été menés à bien. L’intervention contre la Lybie, même modeste, aux côtés des Français et des Anglais a déstabilisé non seulement un pays mais l’ensemble du Sahel et au-delà certaines régions de l’Afrique noire. On prend en Syrie, malgré tout cela, des risques inconsidérés par rapport à toute la région. Enfin, une fois de plus, les Usa ont échoué dans leur tentative de relancer le dialogue entre Israël et les palestiniens. Ils n’osent pas défier l’état juif dans sa vision de ce qu’il doit être de la région et de la paix qu’il veut imposer.
Tant d’échecs devraient pousser les Etats-Unis à une mise à plat de leur politique internationale ou, en tout cas, à moins d’arrogance. Et pourtant, l’Ukraine le prouve, les Usa veulent régenter, au nom de la démocratie, toutes les puissances susceptibles de la concurrencer sur le plan politique, militaire et surtout énergétique. La Russie a le sentiment que Washington veut l’enfermer dans un espace réduit et contrôlé par des états soumis à l'influence américaine. C’est indiscutable. Les Usa en ont-ils encore les moyens alors que leur leadership est contesté également par la Chine en attendant le tour de l’Inde où les nationalistes hindous vont certainement prendre le pouvoir.
L’arrogance américaine est en contradiction avec la réalité internationale et les conséquences de la politique des Usa dans le monde depuis le début du siècle. Washington veut que le XXIème siècle soit comme le XXème un siècle américain. Ce pari s’annonce irréaliste et déjà largement perdu. Il met en danger les équilibres mondiaux historiques et civilisationnels avec tous les risques que cela comporte à moyen terme.
02/05/2014 – PARIS (Bulletin de réinformation) - Mercredi, LCI avait ouvert son plateau à plusieurs têtes de liste de la circonscription Sud Est pour les Européennes, dont Jean Marie Le Pen pour le Front national, crédité de 23 % d’intentions de votes, et Vincent Peillon pour le PS, 13 %.
Ce dernier a une fois de plus nié la réalité de l’immigration, fidèle en cela à la position cardinale du Parti socialiste sur la question : « Tout le débat serait de dire que notre Europe est trop ouverte à tous les vents. Elle ne l’est pas ! Tout le monde le sait : elle ne l’est pas ! Mais nous alimentons un débat extrêmement nocif pour la démocratie et pour tous les partis démocratiques. Ce sont des fantasmes. La réalité des choses, c’est qu’il n’y a pas d’Europe passoire ».
Jean Marie Le Pen a alors ironisé sur le fait que M. Peillon ne devait pas souvent prendre le métro. Dans une réponse très argumentée, le président d’honneur du FN a rappelé que la démographe Michèle Tribalat a démontré dans son livre Les yeux grands fermés que tous les chiffres relatifs à l’immigration sont délibérément truqués. Jean Marie Le Pen a une fois de plus souligné la gravité des phénomènes migratoires dont « nous ne vivons que le début du commencement ».
01/05/2014 – LINZ (NOVOpress via Lionel Baland) – Plus de 5.000 personnes ont participé au rassemblement du 1 mai 2014 du FPÖ à Linz en Haute-Autriche. Le président du parti Heinz-Christian Strache a lors de son discours mis en avant l’incapacité du gouvernement au vu du record de nombre de chômeurs et réclamé un arrêt de l’immigration irresponsable de masse. Il a également dénoncé le budget présenté par le Ministre des finances conservateur/social-chrétien Michael Spindelegger : « Rouge [social-démocrate] et noir [conservateur] n’amènent pas le pays hors de la crise mais amènent la crise dans le pays. »
Heinz-Christian Strache a thématisé le désastre de la banque Hypo Group Alpe Adria, la Zone de libre-échange transatlantique et la situation difficile des fermiers autrichiens. Il a réclamé l’introduction de la démocratie directe et une baisse claire des impôts et indiqué qu’il craint que l’actuel gouvernement regroupant les conservateurs et les sociaux-démocrates conduise l’Autriche à une période de plusieurs années de stagnation.
Le président du FPÖ a appelé à voter lors des élections européennes du 25 mai 2014 pour son parti afin de s’opposer au centralisme de l’Union Européenne et de trancher en faveur de la souveraineté de l’Autriche. Heinz-Christian Strache a conclu : « Le 25 mai, on peut se prononcer pour ou contre l’Autriche. »
Lors d’un combat contre les troupes de Charles Quint, un coup d’arquebuse tiré par un soldat anonyme tue le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, homme de guerre français, qui en 1515 contribua d’une manière décisive à la victoire de Marignan.
Modèle des vertus du courage et d’honneur militaire, il fut surnommé le « chevalier sans peur et sans reproches ».
Avec lui meurt l’idéal du combat chevaleresque favorisant l’affrontement des vertus, des honneurs et des valeurs individuelles. Invincible à l’épée, Bayard n’a rien pu contre le mortel hasard d’une rencontre avec une balle ennemie.
L’admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d’Arc ou Bertrand Du Guesclin.
Détails sur sa fin :
Bayard est mortellement blessé par un coup d’escopette dans le dos le 29 avril 1524, à Romagnano Sesia (Novara) ou Rovasenda (Vercelli), tandis qu’il couvre la retraite de l’armée française. La colonne vertébrale brisée, il enjoint à ses compagnons de le quitter et leur dit : « Je n’ai jamais tourné le dos devant l’ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie ». Le connétable de Bourbon, qui s’était retourné contre le roi de France, poursuit les Français à la tête des troupes de Charles Quint. Il vient devant Bayard et dit : — « Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! » — « Monsieur, » répondit le mourant, « il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! ».
Il agonise dans le camp adverse, pleuré par ses ennemis. Son corps est ramené en France et, après des obsèques solennelles à la cathédrale de Grenoble, il est enterré au couvent des Minimes de Saint-Martin-d’Hères (près de Grenoble). Ses restes présumés sont transférés le 24 août 1822 en la Collégiale Saint-André de Grenoble.
D’Alstom, (rare) fleuron industriel français encore débout, aujourd’hui convoité par des mains étrangères, ce qui met directement en péril notre filière nucléaire, au pacte euro-austéritaire, dit de stabilité, que défend Manuel Valls, c’est bien une nouvelle fois la soumission de nos dirigeants aux diktats bruxellois qui est ici aussi en cause. Le sondage CEVIPOF de janvier dernier indiquait que seulement un Français sur trois (35%) pense que l’Union européenne est « une bonne chose » (ils étaient 47% en 2011). Selon l’étude OpinionWay réalisée pour Le Figaro et LCI du 23 au 25 avril, 44 % des sondés estiment que la participation de la France dans l’Union est une « bonne chose », 33 % des personnes interrogées affirment que ce n’est ni «une bonne chose, ni une mauvaise» chose; un quart des Français (23 %) jugerait que c’est une «mauvaise chose». Malgré la propagande officielle, seulement 56 % des personnes interrogées se disent opposées à la disparition de l’euro, 26 % y sont favorables.
L’érosion continue de l’adhésion vis-à-vis de la construction européenne est surtout patente au regard de l’abstention : six Français sur dix bouderaient ce scrutin, un taux équivalent aux européennes de 2009 (59,4%). Abstentionnistes, nous l’avons souvent dit, mais il faut le répéter, dont la grève du vote ne fait que renforcer le Système qu’ils rejettent. L’adage de Périclès n’a rien perdu de sa vérité : « un citoyen qui ne fait pas de politique n’est pas un citoyen paisible, c’est une citoyen inutile »…
Quant aux 40% d’électeurs qui se déplaceraient le 25 mai, 20% d’entre eux voteraient pour les listes FN, les listes européistes peinant à susciter l’enthousiasme (22% pour l’UMP, 18% pour l’alliance PS-Radicaux de gauche, 11% pour l’UDI-MoDem, 7% pour Europe Écologie-Les Verts…).
Ivan Rioufol écrivait sur son blog 17 avril que l’Union européenne « s’est rendue odieuse à beaucoup de ceux qu’elle devait protéger. Les partis en conviennent, quand ils assurent que l’Europe doit changer. Mais ils n’ont jamais rien fait pour obliger cette construction, froide et distante, à préserver les souverainetés. Le législateur français a été dépossédé de près de 80 % de ses pouvoirs (…), il faut tendre l’oreille pour percevoir, chez les mandarins, l’écho d’une autocritique ou d’un débat. Changer, oui. Mais pour qui, pour quoi ? Personne n’ose s’avouer l’ampleur de la reconstruction. Les eurosceptiques et autrespopulistesont là l’occasion historique d’imposer un coup d’arrêt à cette UE si peu démocratique, confisquée par les juges, les experts, les banquiers, les moralisateurs… ».
L’éditorialiste du Figaro estime donc que cette Europe bruxelloise, confisquée est réformable…ce qui imposerait alors un aggiornamento radical puisque c’est l’idéologie même défendue par les propagandistes bruxellois que les défenseurs des souverainetés et de identités nationales jugent nocives.
Les dirigeants du FN l’ont souvent dit, les patriotes auraient pu abandonner un certain nombre de leurs préventions contre la construction européenne, si les défenseurs de l’Europe étaient habités, éclairés par des principes et des valeurs conformes au génie de notre civilisation helléno-chrétienne…et par la volonté de les défendre dans un monde chaotique et dangereux.
Après les terribles saignées des deux guerres mondiales, autant de guerres civiles européennes, comment ne pas avoir de la sympathie en effet pour le rêve du mosellan Robert Schuman, homme respectable, visant à créer les conditions durables de la paix sur notre continent. Et ce, par la construction économique puis politique d’une Communauté ressuscitant peu ou prou l’empire carolingien,contours de la Communauté européenne qui avaient les faveurs d’un De Gaulle…
Dans une France et une Europe agitées par les passions nationalistes, souvent les plus extrêmes et les plus agressives, Charles Maurras évoquait déjà dans son «Enquête sur la monarchie» (1900), avant les cataclysmes à venir, la question du maintien de la paix. Il considérait la monarchie comme « le plus national et le plus international de tous les gouvernements. » Les « nations souveraines », guidées seulement par leurs intérêts et leurs passions sont condamnées à la division quand «elles ne succombent pas fatalement au démon de la destruction réciproque ». La « race internationale des rois » qui porte le drapeau des nationalités particulières historiques serait la condition d’une entente et d’une vie commune.»
Une pensée organique, respectueuse du fait national, très éloignée de la philosophie qui animait l’autre père de l’Europe, Jean Monnet, économiste mondialiste très influencé par les Etats-Unis, qui ne cachait pas de son côté son souhait de créer les Etats-Unis d’Europe,marchepied d’une gouvernance mondiale. Jean Marie Le Pen le disait il y a déjà plus de vingt ans :«et si encore ils détruisaient les nations occidentales pour construire une nation européenne, nous serions contre, bien sûr, mais enfin il y aurait une apparence de justification à leur visée … ».
En l’occurrence leur visée s’appuie sur un mélange d’ultra libre échangisme et de défense des droits de l’homme, le socle de la vision du monde de l’Etat profond bruxellois et de ses vassaux de l’UMPS. Doxa droit de l’hommiste qui peut apparaître comme une forme de sécularisation de principes chrétiens, en fait largement dévoyés, mais utilisée le plus souvent à des fins proprement subversives, comme une machine de guerre contre les peuples européens, pour affaiblir leurs défenses immunitaires.
Bruno Gollnisch dénonçait dans l’entretien qu’il a accordé à Présent que nous avons mis en ligne sur notre blog hier, l’ appel permanent « au brassage universel » qui selon les têtes pensantes européistes, résultera de la «libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes ». Un « véritable dogme religieux de l’actuelle Union Européenne », avec comme « habillage idéologique à tout cela », « les Droits de l’Homme sans Dieu.»
Défense des droits de l’homme au nom desquels le nouvel ordre mondial sous pavillon américain a mené des guerres particulièrement iniques aux conséquences humaines et géopolitiques dramatiques. Droits de l’homme, support moral de l’idéologie marchande, qui seraient la base de la culture commune des peuples européens, une des conditions requises selon les européistes pour former une Union supranationale.
Pour autant, il est évident que la civilisation, progressiste, cosmopolite, hors-sol, aboutissement extrême de tendances et de maux qui eurent précisément leur foyer d’origine en Europe, est désormais commune non seulement aux Européens, mais aussi au monde occidental ou en voie d’occidentalisation, elle n’a pas de frontières. Ce nivellement général de fait, qui s’étend aux façons de vivre et aux goûts, associé à celui qu’entraînent la science, la technique, la mondialisation économique sert d’argument à ceux qui entendent dépasser l’Union européenne.La prochaine étape pour les idéologues supranationaux les plus extrémistes est bien celle d’un monde unifié, dans le cadre d’une organisation ou d’un Etat mondial. Encore faut-il que les habitants-électeurs de nos nations européennes en soient bien conscients.