VIDEO INFOGRAPHIE
GAELLE MANN - Page 806
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Présidentielle: la France déconseille fortement l'Algérie à ses ressortissants
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Traité transatlantique : l’Europe à la botte des multinationales
Le 15 avril 2014L’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit.Interrogé par un auditeur de France Inter il y a quelques jours, Michel Sapin s’est déclaré défavorable à l’organisation d’un référendum sur la ratification du traité de libre-échange transatlantique. Sa position n’est pas surprenante : depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, notre classe dirigeante est très réticente à interroger directement les électeurs. Elle est bien consciente que, compte tenu de la profonde défiance envers l’Union européenne, la consultation directe des citoyens aboutirait probablement, une fois encore, au refus de l’initiative proposée.
Mais loin pour autant de renoncer à leur feuille de route, nos dirigeants avancent désormais masqués, afin de contourner l’opposition de l’opinion publique. Débutées il y a près d’un an, les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis sont en effet absentes du débat public et beaucoup d’observateurs dénoncent le manque de transparence des pourparlers entre Européens et Américains. Les citoyens ne sont donc même pas tenus informés du contenu des discussions en cours.
Les enjeux sont pourtant considérables. Ce projet consiste d’abord en la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires – c’est-à-dire notamment les normes sanitaires, juridiques ou environnementales – entre l’Europe et les États-Unis. La disparition de ces normes contraindrait les pays européens à aligner leurs réglementations sur le moins-disant venu d’outre-Atlantique. Par exemple, non contente de démunir notre agriculture face aux gros producteurs américains, et donc d’affaiblir l’un des derniers secteurs encore un peu protégés, la mise en œuvre de ce traité nous obligerait à importer le bœuf aux hormones et le porc javellisé américains.
Ces accords prévoient également la création d’une juridiction privée chargée de contraindre les États à appliquer ces règles de libre-échange. Au mépris des règles démocratiques les plus élémentaires, des gouvernements légitimement élus pourraient ainsi être attaqués en justice par des multinationales puis condamnés par une entité privée, au nom de textes législatifs discutés en catimini et impossibles à remettre en cause.
Les négociations de ce traité sont révélatrices des nombreux travers de l’Union européenne. Cela atteste d’abord du poids démesuré pris par les grandes firmes multinationales, dont les intérêts divergent bien souvent de ceux des États, et qui se trouveraient encore renforcées par la mise en application de ce traité. Cela met ensuite en exergue l’extrême faiblesse démocratique de cette construction européenne : les négociations dont l’opacité exclut de fait les citoyens du débat sont menées par des experts qui n’ont jamais reçu de mandat populaire, alors que la prolifération du droit international réduit toujours davantage le champ d’action du politique.
Ainsi, l’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit. Cette évolution est la conséquence du croisement entre les intérêts privés des multinationales et la volonté opiniâtre d’une partie de nos élites de déconstruire les nations, qui sont pourtant le cadre naturel de l’expression démocratique. Le milliardaire David Rockefeller déclarait en 1999 dans Newsweek que « quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ». Son vœu est sur le point d’être exaucé.
Paul-Marie ANDREANI
Ingénieur
BOULEVARD VOLTAIRE
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L’incendie ukrainien
Le 14 avril 2014Alors que la violence s’accentue dans tout l’est de l’Ukraine au point que l’on peut évoquer un début de « bosnisation » de la zone, il est capital de connaître les concepts de la géopolitique anglo-saxonne pour comprendre les répercussions en Ukraine. L’Anglais Halford Mackinder (1861-1947) a théorisé le principe qu’aucune puissance européenne ne devait unifier l’ensemble du continent eurasiatique (Europe et Russie) car le monde anglo-saxon n’y survivrait pas économiquement.
Les deux guerres mondiales menées par Londres et Washington avaient pour but d’empêcher l’Allemagne de concrétiser ce rêve. Le cœur géographique du continent eurasiatique, « la zone pivot » (Heartland) [PDF], ne doit pas s’étendre jusqu’aux mers chaudes. Toute la politique anglo-saxonne est de contrôler les « terres du bord » du continent eurasiatique (le Rimland) [PDF], selon le géopolitologue américain Nicholas Spykman (1893-1943), afin de contenir l’expansion de la puissance principale du continent européen : Allemagne autrefois, URSS et Russie aujourd’hui.
Dans les rivalités entre Moscou et Washington, l’Ukraine est âprement disputée. Les hostilités ont été officiellement lancées par les États-Unis, en 2002, quand le secrétaire d’État Colin Powell a rédigé un document appelant aux préparatifs d’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN à partir de 2004, de la Serbie en 2005, de l’Albanie et de la Croatie en 2007, complété par l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne en 2007. Le tout devrait être intégré dans les institutions euro-atlantiques pour 2010, comme l’a rapporté le Financial Times Deutschland, le 24 octobre 2002. [PDF]
Cependant, l’échec de la « révolution orange » en 2004 a déréglé et retardé ce plan de bataille. La relance d’intégration de l’Ukraine dans l’UE par la voie d’un accord de libre-échange – et en arrière-fond dans le marché transatlantique – qui devait être signé les 28 et 29 novembre 2013 à Vilnius a tourné court. Kiev ayant un besoin urgent de liquidités a refusé de signer l’accord car l’UE ne promettait que 600 millions d’euros alors que Poutine, conscient qu’une Ukraine intégrée au bloc euro-atlantique constituait un tournant fatal pour son pays, mettait le paquet en proposant 15 milliards de dollars. Face à une telle offre, le président ukrainien se jeta dans les bras de Poutine.
La situation était déjà tendue car Vladimir Poutine avait proposé à la chancelière Merkel, en novembre 2010, l’instauration d’une vaste zone de libre-échange entre l’UE et la Russie (« de Lisbonne à Vladivostok »), principe renforcé par le projet de création d’une union eurasienne, en octobre 2011, comprenant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan (« une puissante union supranationale »), « servant de pont entre l’Europe et la région Asie-Pacifique », construction s’inspirant de « l’UE et non de l’URSS », comme s’est plu à l’affirmer le Premier vice-Premier ministre Igor Chouvalov. Pour les Anglo-Saxons, c’était une véritable déclaration de guerre, d’autant plus que Washington met la pression pour imposer un marché transatlantique sous son égide. Le casus belli fut officialisé lors du sommet UE-Russie à Bruxelles, le 28 janvier 2014, quand le dirigeant russe réitéra sa demande en insistant sur la nécessité de « la création d’un espace économique et humanitaire commun de Lisbonne à l’océan Pacifique ».
Le coup d’État renversant le Premier ministre ukrainien Ianoukovitch, en février 2014, fut une « réussite ». Il a permis de créer une hostilité complète entre l’UE et la Russie, cassant l’idée d’une vaste zone de libre-échange unifiée russo-européenne pour le plus grand profit de Londres et de Washington qui, désormais, savent que cette tentative d’unification continentale est passée à la trappe pour longtemps.
Il est vrai que les Anglo-Saxons, mais aussi les Allemands, ont mis le paquet en soutenant les partis pro-européens sur la place de Maïdan à Kiev. Il suffit de rappeler que le site Internet du parti UDAR pro-européen, dirigé par Vitali Klitschko, affiche sans complexe ses soutiens : l’« International Republican Institute » dirigé par le sénateur John McCain, le « National Democratic Institute » dirigé par l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright et le parti de la chancelière Merkel, la CDU. Avec de tels représentants, l’affaire ukrainienne risque d’allumer un vaste incendie.
Pierre HILLARD
Docteur en science politique
BOULEVARD VOLTAIRE
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Marseille : quand les tueurs jouent avec la vie des automobilistes
Marseille / Publié le Mardi 15/04/2014 à 14H57Deux assassinats en trois semaines sur l'A7, en plein milieu de la circulation
La police judiciaire a longuement analysé la scène de crime, afin de retrouver des détails permettant de remonter les tueurs, qui ont disparu dans la circulation.Photo thierry garro
Les victimes collatérales de règlements de comptes restent, comme par miracle, exceptionnelles. Mais les temps changent. Si la pratique qui consiste à éliminer un rival ou la cible de toutes les vengeances en plein milieu de l'autoroute se perpétue, sans doute faudra-t-il compter aussi les morts parmi les automobilistes hors de tout soupçon. En trois semaines, deux hommes ont été assassinés par des malfaiteurs encagoulés et armés qui ont ouvert le feu au milieu du trafic, sur la chaussée, sans se soucier une seconde du reste de la population. Après la fusillade du 25 mars dernier (lire ci-dessous), les coups de feu ont retenti hier après-midi, sur l'A7, à l'entrée nord de Marseille, à une centaine de mètres de la sortie Plombières (3e).
Comme précédemment, la victime, Mehdi Berrebouh, 27 ans, était récemment sortie de prison. Et à l'instar de ce qui s'est produit à proximité du péage de Lançon, les tueurs se sont acharnés sur leur cible. Les premiers témoignages évoquent une BMW blanche dont l'un des passagers aurait commencé à tirer au fusil sur la voiture du jeune homme, une Renault Megane de location, de couleur marron foncé. Sans doute blessé, le conducteur s'est immobilisé en percutant un autre véhicule, une Renault Clio dans laquelle une mère et son fils ont échappé au pire. À peine arrêté, Mehdi Berrebouh aurait tenté de s'enfuir, mais les malfaiteurs, vêtus de noir, auraient de nouveau ouvert le feu, à dix reprises.
L'homme, originaire de la cité des Flamands (14e), avait été libéré il y a trois semaines. Il purgeait une peine de 8 ans de prison après avoir tué le client d'une boîte de nuit du cours d'Estienne d'Orves, en mars 2009, en lui roulant sur le corps avec son 4X4. Bénéficiant d'une mesure de libération conditionnelle, Mehdi Berrebouh était en route vers le cabinet de son avocat, dans le centre-ville, au moment où il a été assassiné. Porteur d'un bracelet électronique, il devait évoquer l'éventuel assouplissement de ses obligations judiciaires.
La justice du milieu ne lui en a pas laissé le temps.
Benjamin d'une fratrie de dix enfants, il avait semble-t-il été mêlé à des affaires de stupéfiants. En fin d'année dernière, l'un de ses frères avait échappé à une tentative d'homicide.
Leur mère, Hadda fait pourtant partie des militantes les plus influentes en matière de lutte contre la délinquance et pour le bien vivre dans les quartiers Nord. Elle est même la première femme algérienne à avoir reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur, en janvier 2001. Un symbole de plus pour illustrer la déliquescence dans laquelle baigne désormais une partie des cités marseillaises.
Deux mêmes scénarios sur l'A7
Lorsqu'il a croisé la route de ses tueurs, sur l'A7 le 25 mars dernier, à quelques centaines de mètres après le péage de Lançon, Yassine Aunay, 35 ans, était libre depuis moins d'une heure. Comme hier, un déluge de plomb s'est abattu sur lui, le tuant presque sur le coup et blessant gravement sa compagne, dont la main avait été arrachée par un projectile de kalachnikov.
LA PROVENCE
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Djihadistes "français" : le député Jacques Bompard relaie la proposition des identitaires et interroge le gouvernement
Début avril, le Bloc Identitaire lançait une campagne afin de déchoir de notre nationalité les centaines de musulmans djihadistes partis faire la guerre en Syrie. En effet, plus de 700 de ces "Français", ayant parfois conservé la nationalité de leur pays d'origine, ont montré par leur engagement que pour eux il n'existait qu'une patrie, l'oumma, la communauté mondiale musulmane.
La déchéance de nationalité est possible de par la loi française. Le cas des djihadistes correspond parfaitement à ce cadre juridique.
L'initiative lancée par le Bloc Identitaire est d'ores-et-déjà relayée à l'Assemblée nationale par le député Jacques Bompard qui vient de s'emparer de la proposition des identitaires en posant une question écrite au gouvernement.
Une fois encore, fidèle à son rôle d'aiguillon idéologique, l'action du Bloc Identitaire a permis de mettre en branle un mouvement qui traverse l'ensemble des droites.
Le Réveil des identités - 15 04 14
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Florian Philippot invité par Yves Thréard
Philippot: «Il faut lutter contre cette chose... par lefigaro -
L'Ukraine lance une offensive contre les séparatistes prorusses
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« La mafia juive et la révolution ukrainienne » – par Laurent Glauzy
15 avril 2014
Viktor Pintchouk
[article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]
Dans l’article Mafia ebraica a Kiev, e loro animali parlanti (La mafia juive et leurs animaux parlants), Maurizio Blondet, journaliste et écrivain catholique traditionaliste italien, expose que l’Ukraine a elle aussi son propre milliardaire, à la façon de Mikhaïl Khodorkovski : nommé Viktor Mykhaïlovytch Pinchouk, le plus riche oligarque d’Ukraine soutient l’entrée de ce pays dans l’Union européenne (UE).
Né en 1960, à Kiev, dans une famille d’ingénieurs métallurgistes ayant appartenu à la nomenklatura communiste de la ville industrielle de Dniepropetrovsk, Viktor Pinchouk suivit l’exemple de ses parents en devenant lui-même ingénieur en métallurgie.
Les privatisations frauduleuses
Contre-info.com
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Quand la Patrie est trahie par la République – par Jean Raspail
J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORTLa France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTSNe désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.Cela ne leur sera pas facile.Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.Cela ne plaira pas.Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.Et ensuite ?Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.Ce processus est déjà amorcé.LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » (lire «De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné.Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.LES RENÉGATS DE LA FRANCEMême si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »LE GAULOIS -
Dominique Baudis, parti pour de bon, parti sans rien dire.
A l’heure où les louanges pleuvent concernant Dominique Baudis, décédé ce 10 avril 2014 d’un cancer généralisé, peu de médias s’attardent sur la page la plus sombre de la carrière de ce célèbre homme politique et de médias, ex-présentateur de JT, ex-maire de Toulouse, ex-président du CSA, aujourd’hui ex-tout.
Concernant l’épisode malheureux de la sordide affaire Alègre, tous les médias évoquent la « terrible rumeur », la « calomnie », ou encore l’acharnement médiatique. C’est oublier un peu vite qu’en fait de rumeur, la mise en cause de Dominique Baudis résulte d’une accusation de deux anciennes prostituées, présentée en bonne et due forme devant les autorités judiciaires de l’époque.
Petit rappel des faits : Au début des années 90, Dominique Baudis est maire de Toulouse. Il le restera jusqu’en 2001. Patrice Alègre, à cette même période, a gravi les échelons du crime en passant de la petite délinquance au viol et au meurtre. Il laisse un premier cadavre derrière lui en 1989, d’autres suivront jusqu’à son arrestation en 1997. Durant cette décennie, Patrice Alègre hante le quartier de la gare de Toulouse, avec un statut de petit caïd. Une cellule d’enquête spéciale de la gendarmerie, Homicide 31, est mise en place en 2000, avec pour mission de répertorier d’éventuelles autres victimes de Patrice Alègre. C’est l’une de ces présumées victimes, Line Galbardi, une prostituée assassinée dans un hôtel toulousain en 1992, qui va être à l’origine de l’affaire dans laquelle vont être mis en cause Dominique Baudis et d’autres notables de la ville rose.
En effet, dans le cadre de cette enquête, deux anciennes prostituées, Fanny et Patricia accusent notamment Dominique Baudis d’avoir participé à des parties fines à tendance sado-masochiste. Sado-masochiste est un euphémisme, car il s’agit bien de viols, de tortures et d’actes de barbarie. Après un sordide feuilleton judiciaire qui va durer six ans, et qui pour certains, dure encore, Dominique Baudis est innocenté et les ex-prostituées condamnées pour diffamation. Le bien triomphe, les méchants sont punis, la morale est sauve et la vie est belle. Ouf.
Seulement voilà. A Toulouse, ce non-lieu est loin de faire l’unanimité et dix ans après les graves accusations portées contre Dominique Baudis, la mort de ce dernier pourrait bien réveiller de mauvais souvenirs, ainsi que de nouvelles velléités de mise au jour de la vérité.
Je n’ai ni la prétention de rouvrir l’enquête, ni celle de réécrire l’histoire. Cependant, je me souviens de ce sentiment de malaise à la vue des grosses gouttes de sueur perler sur le front de Dominique Baudis, alors qu’il annonçait lui-même sa mise en cause dans l’affaire, le 18 mai 2003 sur le plateau du JT de 20h sur TF1. Alors sans vouloir tirer sur le corbillard, considérons simplement ces quelques faits :
Dominique Baudis a notamment été innocenté grâce à son agenda, qui attestait d’un rendez-vous à la date de l’une de ces soirées viols et tortures. J’ignore encore s’il est d’usage, dans le milieu politique, de conserver ses agendas dix ou quinze ans après un rendez-vous, mais bon, admettons. Admettons également que je sois un notable ivre de mon pouvoir et adepte de ces sordides orgies, d’où les moins nantis ne ressortent pas forcément vivants. C’est bien ce soir-là qu’il me faudrait un alibi, et c’est donc bien ce soir-là qu’il me faudrait consigner soigneusement un rendez-vous fictif, dans un agenda que je prendrais bien soin de conserver toute ma vie, à l’instar de mes bulletins de salaire.
Un agenda peut servir à consigner ses dates importantes, les événements à ne pas manquer et ses rendez-vous. Il peut aussi servir à écrire ce que l’on veut, à la date que l’on veut, pour dissimuler ce que l’on veut.
N’oublions pas non plus que Dominique Baudis n’a pas été le seul notable toulousain lié à l’affaire Alègre. Marc Bourragué, substitut du procureur de Toulouse, a même reconnu avoir rencontré une fois Patrice Alègre. Or d’ordinaire, les notables rencontrent d’autres notables, les marginaux rencontrent d’autres marginaux, etc. Et pourtant, la mise en équation de notables et de marginaux paumés ou délinquants apparaît dans de nombreuses affaires criminelles :
Dans l’affaire des disparues de l’Yonne, Emile Louis, présenté comme un tueur isolé, n’était qu’un élément d’un réseau de trafic de jeunes femmes handicapées, comme le rappelle ce site.
Même schéma dans l’affaire de pédophilie d’Outreau et d’autres, certainement, bien que moins médiatiques.
Donc, même en supposant que Dominique Baudis ait été réellement innocent des faits dont il a été accusé, il n’en demeure pas moins que tout n’a pas été dit sur l’affaire Alègre, de même que tout n’a pas été dit dans un grand nombre d’autres affaires criminelles françaises.
Mais le plus consternant peut-être, c’est que pour avoir une autre version de l’histoire, il faut se rendre sur des sites comme celui d’Alain Soral, qui ne manque pas d’en rajouter une couche sur les réseaux pédo-criminels talmudo-sionistes:
Je veux croire que l’on peut chercher la vérité sans sombrer dans le complotisme crasse et sans mettre en cause à tout bout de champ l’Etat d’Israël. Il aurait été courageux, de la part de Dominique Baudis, de laisser en testament une confession ou tout au plus, sa version des faits, sincère et non édulcorée. Hélas, ce ne sera pas pour cette fois.
Enquête&Débagt
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17e chambre ou tribunal islamique ?
Le 13 avril 2014Certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam.Le verdict rendu par la trop célèbre 17e chambre correctionnelle de Paris contre Renaud Camus et Jacques Philarchein devrait interpeller tous ceux qui se réclament des principes laïques et de la défense de la liberté d’expression. Le premier a été condamné à payer 5.000 euros, entre amende et dommages et intérêts, le second à 3.000 euros. Comme je le disais avec humour à l’écrivain, c’est un petit joueur puisque, pour des raisons semblables, j’avais pris, en mars 2012, au total 7.350 euros, tandis que mon ami Pascal Hilout se contentait, lui, de 4.850 euros. Verdict inique, pour lequel nous avons fait appel, avons été rejugés le 5 mars, et nous connaîtrons le verdict de la cour d’appel le 5 juin.
Au-delà de ces sommes, qui sont loin d’être négligeables pour des personnes qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre, il est intéressant de s’attarder sur les arrêtés inquiétants du procès Camus-Philarchein. Il faut d’abord rappeler que seul le MRAP avait porté plainte, alors qu’habituellement les associations dites antiracistes chassent en meute.
Selon les magistrats, les propos de l’écrivain « constituent une très violente stigmatisation des musulmans, présentés comme des “voyous”, des “soldats”, “le bras armé de la conquête” », ou encore des « “colonisateurs” cherchant à rendre “la vie impossible aux indigènes”, à les forcer “à fuir”, “à évacuer le terrain”, “ou bien, pis encore, à se soumettre sur place” ».
Premier commentaire, ces propos constituent un grossier mensonge. Jamais l’écrivain, que cela soit lors de son discours aux Assises ou à son procès, n’a dit cela, bien au contraire. On pourra vérifier sur la vidéo de son intervention combien les juges déforment donc sciemment ses paroles, comme l’avait fait le MRAP dans sa plainte.
Tout aussi grave est la suite. Le tribunal a estimé que, dans « une stigmatisation d’une rare outrance », les propos de l’écrivain présentaient, « sans mesure ni réserve autre que de pure forme », les musulmans « comme des guerriers envahisseurs dont le seul objectif est la destruction et le remplacement du peuple français et de sa civilisation par l’islam ».
C’est encore plus inquiétant. Les magistrats de la 17e chambre reconnaissent que Renaud Camus a émis des réserves et des mesures (autrement dit, qu’il n’a pas englobé tous les musulmans), mais c’est pour mieux l’enfoncer ensuite. Bien que reconnaissant donc la non-globalisation de ses propos, ils affirment que les restrictions et autres réserves ne seraient que de « pure forme » ! Autrement dit, ils condamnent l’écrivain, coupable de dénoncer le Grand Remplacement et le changement de civilisation, pour délit d’intention, bien qu’il ait pris toutes les précautions nécessaires pour éviter que l’on ne lui fasse dire ce qu’il n’a pas dit.
Un tel verdict est tout simplement la mise à mort de toute possibilité de critiquer l’islamisation de notre pays, et même certains musulmans parmi les plus radicaux, comme le font parfois des contributeurs de Boulevard Voltaire et d’autres sites. Vous pourrez toujours, comme le fait souvent Christine Tasin, affirmer que vous ne doutez pas que la majorité des musulmans soit davantage attachée à la République qu’à la charia, si vous avez le malheur de dénoncer l’offensive du voile islamique, des mosquées, de la viande halal et du ramadan, vous tomberez forcément sous le coup de la loi, telle que la conçoivent certains magistrats de la 17e chambre, qui vous feront le coup du délit d’intention.
Subrepticement, procès après procès, sous la pression de nombre d’organisations musulmanes, des magistrats, politisés ou gangrenés par la dictature du politiquement correct, remettent en cause le droit au blasphème et la liberté d’expression, avec le silence complice de prétendus laïques et la complicité d’associations dites antiracistes.
Faut-il rappeler ce que dit l’article 22 de la déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire en 1990 : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion, pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec la charia. »
Faut-il rappeler que les musulmans les plus radicaux demandent, partout où ils peuvent, dans les pays occidentaux, l’ouverture de tribunaux islamiques, où ce seraient les imams qui rendraient la justice, selon bien évidemment les préceptes du Coran. Ils ont essayé d’en implanter dans l’Ontario, à Anvers et à Londres.
En France, cette démarche est-elle nécessaire, puisque certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam ?
J’espère vraiment que Renaud Camus et Jacques Philarchein vont faire appel, car sinon, la jurisprudence serait terrible.
Pierre CASSEN
BOULEVARD VOLTAIRE
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Notre-Dame-des-Landes: un petit rongeur s'invite dans le projet
Campagnol
C’est une petite bête au corps arrondi et aux petites oreilles. Elle mesure une vingtaine de centimètres et pèse 200 g en moyenne. Petit par la taille, le campagnol amphibie s’invite néanmoins dans l’épineux dossier du projet de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes (Loire-Atlantique).
Celui que l’on baptise communément « rat d’eau » bénéficie du statut juridique d’animal protégé.<btn_noimpr>
Et c’est bien là que le bât blesse, puisqu’une colonie de ces campagnols vit sur le territoire où doivent se dérouler les travaux d’aménagement du grand aéroport de l’Ouest. Projet vivement contesté par les défenseurs de l’environnement.
Désaccord du Conseil national de protection de la nature
Ces derniers viennent de remporter une victoire. Il y a quelques semaines, la préfecture de Loire-Atlantique souhaitait prendre un arrêté autorisant l’éradication du campagnol amphibie. L’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN), autorité sous tutelle du ministère de l’Environnement avait donc été sollicitée, comme il se doit.
Coup de théâtre, vendredi le Conseil de protection de la nature a rejeté la demande de dérogation de la préfecture en matière de destruction des espèces protégées. La haute instance consultative du ministère de l’Environnement n’a pas donc pas suivi le préfet. La demande du représentant de l’Etat n’a pas recueilli une seule voix. Tous les membres du Conseil ont voté contre. Mais, pour la préfecture, cet avis, purement consultatif, n’aura aucune incidence sur le déroulement du chantier. L’arrêt préfectoral autorisant la disparition du campagnol amphibie sera bel et bien publié dans les jours à venir. Reste qu’il sera aussitôt attaqué devant le tribunal administratif par les opposants au projet d’aéroport. Une nouvelle façon de gagner du temps pour les anti-Notre-Dame-des-Landes.
Ça n’est pas la première fois que des animaux et des plantes entravent la préparation des travaux du grand aéroport. En février, le préfet de région avait signé les arrêtés de protection de la faune et de la flore du site. Les autorités devaient organiser le déménagement de quatre espèces protégées : le flûteau nageant (petite plante d’eau), le triton marbré et le triton crêté (amphibiens vivant dans les mares), sans oublier le grand capricorne (coléoptère dont la larve se développe dans les chênes).
Dans la région de Nantes, les petites bêtes ont décidément le don de retarder les gros chantiers. En 1998, la présence d’un scarabée pique-prune avait entraîné l’étude d’un nouveau tracé du projet d’autoroute Le Mans-Tours dans le but de protéger cette espèce.
Aujourd’hui en France 14 04 14
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Roger Fichtenberg reçoit la Légion d’Honneur
Le CRIF en actionPublié le 11 Avril 2014La cérémonie, qui a eu lieu en la Mairie du XIe, a débuté par un discours chaleureux prononcé par le Maire sortant, Patrick Bloche. Ce fut ensuite le tour de Manuel Valls qui, avec des pointes d’humour, a relaté la longue et forte amitié qui le lie au récipiendaire. Le Premier ministre a évoqué l’engagement de Roger Fichtenberg dans la défense de la République, lui qui s’engagea dès 1940 dans la Résistance. Il a rappelé les longues années aux cours desquelles Roger Fichtenberg a œuvré pour transmettre aux jeunes les valeurs républicaines et dans le travail de Mémoire qu’il poursuit avec énergie dans son XIe arrondissement natal. Revendiquant ses origines espagnoles, Manuel Valls a cité Picasso pour qui la jeunesse était le fruit des années et de fait Roger Fichtenberg correspond bien à cette définition. C’est avec émotion que Roger Fichtenberg a remercié les orateurs et une assistance nombreuse qui comportait des responsables politiques, des élus et des membres de la Commission du Souvenir du CRIF. « Deux fois dans la vie on a droit aux discours qui relatent votre vie, a-t-il dit avec humour, lors d’une remise de décoration et devant la tombe, alors je préfère la première option ». Dans son discours il a rappelé qu’il était de la quatrième génération dans le XIe, qu’il avait côtoyé Pierre Mendès-France et que la transmission de l’histoire vécue aux jeunes générations était fondamentale. « La tâche n’est pas achevée et la défense des valeurs de la République passe par le combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie », a-t-il ajouté. Roger Fichtenberg est un homme exemplaire, engagé dans la cité, juif, républicain, porteur des valeurs humanistes. Nous lui adressons nos plus chaleureuses félicitations.
CRIF -
Les frontières de l'Ukraine depuis 1914
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La vente aux enchères d'objets nazis interdite par Aurélie Filippetti
La carte d'identité de Hermann Goering
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Ukraine: Vladimir Poutine reçoit " de nombreux appels à l'aide de l'Est"
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Art dégénéré : des homosexuels souillent l’image de la reine Marie-Antoinette avec une prostituée
14 avril 2014Le Mobilier national, établissement public dépendant du ministère de la Culture, a embauché, avec l’argent du contribuable, deux déviants sexuels notoires, connus pour leurs « œuvres » marquées par le mauvais goût et la laideur. Le portrait de la prostituée algérienne (Zahia Dehar) – qui comporte dans le décor des rats et un étron humain, et est éclairé par une boule à facette – a été placé dans un salon de la Galerie des Gobelins (Paris), au milieu d’œuvres classiques et d’époque, dans une exposition intitulée « les Gobelins au Siècle des Lumières ».
Au total, 35 000 euros ont été dépensés pour insulter l’histoire de France, un prix équivalant à trois manufactures de tissage pour une institution dont le budget a été sévèrement réduit par l’État ces dernières années (-12 %).
Contre-info.com
IGNOBLE !
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Biographie de Vladimir Poutine
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Quand Zemmour valide la notion de « Grand Remplacement » !
Le 12 avril 2014J’ai eu le plaisir d’assister à un grand moment de télévision, le vendredi 11 avril 2014. Mémorable.J’ai eu le plaisir d’assister à un grand moment de télévision, le vendredi 11 avril 2014. Mémorable. En effet, au terme d’une diatribe enflammée, Éric Zemmour l’a enfin dit : le « Grand Remplacement » est une réalité ! C’est une première, le concept de Renaud Camus a été repris sur un grand média, i>Télé, dans l’émission « Ca se dispute ». Même Nicolas Domenach n’a pas eu le temps de relever, il était sonné.
Alain Finkielkraut passait alors sur le banc des accusés : avait-il été, ou non, trop loin en affirmant que certains Français votent Front national car ils estiment que leur civilisation disparaît, que nos charcuteries traditionnelles sont remplacées par des boucheries halal, ou qu’il n’y a plus d’autochtones dans certaines villes de la banlieue parisienne ? Fantasmes, selon Nicolas Domenach, ou effet secondaire d’autres crises sociales, économiques…
Éric Zemmour ne s’est, lui, pas abrité sous le paravent du politiquement correct ; il a même tout emporté sur son passage. Oui, la France subit de multiples crises, elle est touchée dans l’essence de sa civilisation, son système éducatif n’est pas bien noté, une profonde récession économique la frappe de plein fouet… Mais ça n’est pas tout, elle est aussi en pleine crise identitaire et, selon la formule consacrée par Renaud Camus, elle vit un remplacement de sa population. Il fallait oser le dire sur une antenne nationale, ça n’est pas anodin, et nous devons pleinement reconnaître le courage d’Éric Zemmour. Il a ouvert une route auprès du grand public, lequel pourra désormais mettre des mots sur ses maux.
Une réaction de Nicolas Domenach montre d’ailleurs que la gauche, elle aussi, commence à être désarçonnée. Il a répondu, d’une façon qui a pu paraître anodine (mais ne l’est pas), que la France connaissait des « crises psychologiques ». C’est-à-dire, en novlangue politiquement correcte, une crise identitaire. Lui aussi a admis, en creux, que nous sommes face à une situation dramatique, dont les enjeux ont une portée historique.
Surtout, cette irruption du réel à une heure de grande écoute fait figure d’électrochoc salvateur et prouve que ceux qui n’ont eu de cesse d’annoncer le phénomène du « Grand Remplacement » ne sont pas des « Cassandre », mais tout au contraire des lucides, des non-racistes véritables. Quand les socialistes ont, eux, inventé SOS Racisme pour culpabiliser les Français et la droite.
Cliquez ici pour regarder la vidéo.
Gabriel Robin
BOULEVARD VOLTAIRE
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L’illusion russe
Ecrit le 21 déc 2013 à 12:50 par Olivier Bault dans Histoire de comprendre
En publiant dans Nouvelles de France une interview avec le journaliste polonais Artur Dmochowski (1) sur la situation en Ukraine, je m’attendais à certaines réactions critiques et je remercie M. Alexandre de la Cerda d’avoir bien voulu exprimer la vision russophile d’une certaine droite française à sensibilité conservatrice et chrétienne dans l’article Noyer la Russie et son Église avec l’eau du bain. Abstraction faite d’une contre-vérité, la présence supposée de ministres polonais auprès des manifestants ukrainiens, et d’une manipulation quand M. de la Cerda évoque l’espionnage du Vatican par les Polonais sans rappeler que les services secrets polonais qui espionnaient Jean-Paul II travaillaient pour le compte de Moscou, cet article a le mérite de représenter l’opinion de beaucoup de Français et de donner l’occasion d’y répondre.
Les Polonais sont souvent très surpris, pour ne pas dire extrêmement choqués, de l’image de la Russie et de Vladimir Poutine en France. Dans l’hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny(n° 1 des hebdomadaires d’opinion en Pologne), le journaliste conservateur Marek Magierowski mettait en garde les lecteurs polonais de droite contre toute sympathie pour le Front National français justement à cause du programme de sortie de l’OTAN et d’alliance avec la Russie professé par le parti de Marine Le Pen, même si le FN n’est pas très clair sur son intention : s’agirait-il uniquement de quitter le commandement militaire intégré comme l’avait fait le général de Gaulle ou bien de sortir carrément de l’Alliance atlantique ? Après son séjour en France dans le cadre du tournage de son documentaire sur le totalitarisme LGBT, le réalisateur polonais Jarosław Mańka me confiait au téléphone avoir été très étonné de l’espoir que mettent dans la Russie certains militants de la Manif pour Tous interviewés. Sans doute aurait-il été moins étonné s’il avait lu le livre Sainte Russie de l’historien Alain Besançon qui expose l’illusion entretenue par la Russie tsariste, puis soviétique et enfin poutinienne, et l’histoire de la fascination française pour ce grand pays.
C’est pourquoi j’ai demandé à Artur Dmochowski de répondre à Alexandre de la Cerda et aux Français qui partagent son point de vue.
Un lecteur de Nouvelles de France, M. Alexandre de la Cerda, a réagi à notre interview du 3 décembre en accusant la Pologne d’avoir envoyé ses ministres pour encourager les manifestants en Ukraine…
J’ai lu cette réaction et je pense intéressant d’apporter un point de vue différent, sans doute mieux informé, sur le rôle de la Russie dans la région. En ce qui concerne les leaders politiques polonais qui se sont rendus en Ukraine pour soutenir les manifestations en faveur d’un rapprochement de ce pays avec l’Europe, il y a eu le leader de l’opposition conservatrice, Jarosław Kaczyński, ainsi que des députés et eurodéputés polonais, mais aucun ministre ni aucun représentant du gouvernement polonais n’a été présent à aucun moment lors de ces manifestations en Ukraine.
Cette réaction, qui me paraît assez représentative de ce que pense une certaine partie de la droite française à propos de la Russie, semblait suggérer par ailleurs que les médias en Russie seraient bien plus libres que les médias français.
C’était une des thèses les plus surprenantes de cet article selon moi. Je ne veux pas m’exprimer sur la liberté des médias en France, car je sais pas vraiment ce qu’il en est réellement, mais en ce qui concerne la Russie, une des premières choses que Poutine a faites quand il a pris le pouvoir en 1999 après les années Eltsine en s’appuyant sur les services spéciaux du FSB (ex-KGB) qu’il dirigeait depuis 1998, a été de remettre progressivement les médias du pays au service du pouvoir politique. Aujourd’hui, pratiquement tous les médias importants en Russie, que ce soient les grandes chaînes de télévision, les grands journaux ou les gros sites d’information sur Internet, expriment le point de vue du gouvernement russe. La situation est d’ailleurs similaire en Pologne même si les méthodes employées ont été différentes, moins brutales qu’en Russie où il y a eu de nombreux assassinats de journalistes trop critiques vis-à-vis du pouvoir. Ce contrôle des médias par le pouvoir politique est un problème commun à la plupart des pays de l’ancien bloc de l’Est et c’est sans doute pour cela que nous avons plus de facilités à comprendre ce qui se passe en Russie.
J’aimerais d’ailleurs en profiter pour dire que les insinuations de M. de la Cerda selon lesquelles les Polonais en voudraient aux Russes pour des événements survenus il y a 400 ans sont saugrenues. Je n’ai absolument rien contre le peuple russe et je lui souhaite tout ce qu’il y a de mieux, mais j’ai la conviction, et je ne suis pas le seul, que Vladimir Poutine nuit à son pays. Il a de facto liquidé la démocratie, il a mis en place un régime oligarchique, un régime fondé sur la coercition, la contrainte et le contrôle étroit des médias, un régime qui s’appuie sur la présence à tous les niveaux du pouvoir du FSB, c’est-à-dire de l’ex-KGB soviétique. Les rivalités entre nos pays dans les siècles passés n’ont absolument rien à voir dans ce jugement, si ce n’est que nous, Polonais, connaissons et comprenons probablement mieux la Russie que M. de la Cerda que je crois sincère dans ses affirmations mais chez qui je remarque une grande naïveté vis-à-vis du pouvoir russe actuel.
Nous parlons ici de la situation intérieure de la Russie, mais pouvez-vous m’expliquer pourquoi la Russie reste perçue, plus de vingt ans après la dislocation de l’empire soviétique, comme une menace dans beaucoup des anciennes républiques soviétiques, comme l’Ukraine, et dans la plupart des anciens pays satellites, comme la Pologne. Beaucoup de Français estiment que la Russie d’aujourd’hui n’est pas une menace et certains se posent même la question de l’utilité de l’OTAN.
On pourrait poser la question à ces Ukrainiens qui manifestent pour se rapprocher de l’Europe et s’éloigner de la Russie. Ils sont encore plus près que nous de la Russie et ont eu l’occasion de la connaître de bien plus près que les Français fascinés par le mythe de la Sainte Russie. En Europe centrale et orientale nous avons fait l’expérience de ce que peut signifier la domination russe. Il semblerait que l’Ukraine doive rester, en tout cas dans un avenir proche, sous cette domination, même si c’est une version adoucie, économique et politique, et non pas militaire, de la domination russe.
On pourrait penser aujourd’hui que la domination russe peut être préférable à la domination d’élites européennes apôtres de la pensée unique ?
Il est extrêmement naïf de s’imaginer que l’action russe est motivée par des considérations morales comme j’ai cru comprendre à la lecture de cette réaction à mes affirmations dans les colonnes de Nouvelles de France. N’allons pas croire qu’être sous domination russe signifie être protégés des dérives homosexualistes ou abortionnistes européennes. Toutes ces déclarations du pouvoir russe sur la lutte contre la propagande homosexuelle et les avortements ne sont que des slogans. À part quelques actions de communication comme l’arrestation des Pussy Riots ou la récente loi russe interdisant la propagande homosexuelle vis-à-vis des mineurs, le gouvernement russe ne mène pas une politique globale en faveur des valeurs conservatrices ou chrétiennes
Il n’y a pas par exemple en Russie de véritable politique de lutte contre les avortements massifs qui restent perçus comme un moyen de contraception.
Pour revenir aux voisins de la Russie, pouvez-vous me dire pourquoi la Pologne semblait plus intéressée que certains autres pays de l’UE, comme la France pour n’en citer qu’un, par cet accord d’association avec l’Ukraine ? La Pologne a-t-elle quelque chose à y gagner ?
Les pays les plus intéressés par cet accord, côté UE, ce sont bien sûr, pour des raisons géographiques, l’Allemagne et les pays d’Europe centrale. Si l’on pouvait amarrer l’Ukraine à l’Europe, cela accroîtrait la stabilité et la sécurité du continent sur sa façade orientale, et cela pour deux raisons :
- La première raison, c’est que cela affaiblirait les capacités d’expansion de la Russie et ses moyens de pression sur les pays voisins en Europe. Faute de pouvoir dicter à l’Ukraine ses choix politiques et économiques, la Russie perdrait son statut de puissance dominante dans la région.
- La deuxième raison, c’est que cela éloignerait de l’Europe centrale la pression expansionniste russe qui continue de nous menacer. La nouvelle de l’installation dans l’enclave de Kaliningrad, tout près de la frontière avec la Pologne, de missiles à courte portée Iskander-M, capables de transporter des charges nucléaires, vient nous rappeler à nous, Polonais, mais aussi aux États baltes voisins, que le risque d’une attaque russe reste bien réel si nous devions nous retrouver isolés et privés de la protection de l’OTAN.
Faut-il d’ailleurs évoquer l’attaque cybernétique en règle de la Russie contre l’Estonie en 2007 lorsque ce petit pays avait décidé de déplacer un monument de l’Armée rouge qui insultait la mémoire des victimes des exactions communistes ? Ou encore la manière dont la Russie a distribué des passeports russes aux Ossètes et aux Abkhazes en Géorgie, qui ne sont pourtant Russes ni par l’appartenance ethnique, ni par la culture, ni par la langue, pour justifier ses interventions contre cette ancienne république soviétique et l’occupation d’une partie de son territoire. J’étais observateur de la CSCE lors des élections en Géorgie en 1994 et j’ai été en Ossétie. Ces forces russes supposées être des forces de maintien de la paix sont en en réalité des forces d’occupation ! Le contrôle de la Géorgie est stratégique pour la Russie à cause du transit vers l’Europe des hydrocarbures produits dans les ex-républiques soviétiques, et c’était la raison de la guerre contre la Géorgie en 2008. C’est justement le contrôle du transport du gaz vers l’Europe et le monopole de Gazprom en Europe centrale et orientale qui permet à la Russie d’exercer d’énormes pressions comme aujourd’hui en Ukraine.
Il y a eu en septembre dernier les grosses manœuvres militaires « Zapad 2013 » avec quelque 13 000 militaires russes et 10 000 militaires biélorusses, en Russie, en Biélorussie et en mer Baltique. Si le but officiel de ces manœuvres était de simuler une réaction à des attaques de groupes terroristes près des frontières avec la Pologne et les pays baltes, les autorités estoniennes et lituaniennes ont exprimé leurs doutes en raison de l’implication d’unités blindées, de l’aviation, de la flotte et des exercices de tirs de missiles. Selon elles, ces manœuvres visaient à tester des scénarios d’attaque contre la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie. Il y aurait aussi eu un exercice de simulation d’attaque nucléaire préventive contre Varsovie.
En effet, avec les problèmes économiques de la Russie dont l’économie et le budget national s’appuient en très grande partie sur la production d’hydrocarbures, il n’est pas absurde de craindre l’intensification de la politique de reconstruction de l’empire russe perdu avec la chute de l’Union soviétique dans le but de maintenir la popularité de Poutine. L’effort militaire de la Russie, qui s’est lancée dans un vaste programme de réarmement, et le retour actuel de la Russie à l’historiographie soviétique, ne laissent rien présager de bon pour nous. C’est pourquoi nous avons attaché beaucoup d’importance aux manœuvres de l’OTAN organisées sous le cryptonyme « Steadfast Jazz » du 2 au 9 novembre en Pologne et dans les pays baltes, les plus gros exercices de défense collective de l’OTAN depuis 2006. Leur but était de faire la démonstration de la capacité de l’OTAN à défendre ses membres en cas d’attaque russe contre un des pays baltes même si officiellement les exercices étaient dirigés contre un État fictif. Six mille militaires de 23 pays de l’OTAN y ont pris part, dont 3000 militaires polonais. Fait significatif, l’Ukraine, la Finlande et la Suède ont également participé à ces manœuvres.
Par sa nature défensive, l’OTAN reste la meilleure garantie de paix dans la région grâce à sa force dissuasive. Cela est encore plus vrai si l’Ukraine reste dans le giron russe, permettant ainsi à la Russie d’entretenir ses rêves de puissance.
Quant à la politique russe en Syrie évoquée dans l’article de M. de la Cerda, elle est motivée avant tout par la nécessité pour la Russie de conserver ses alliances dans la région et de maintenir son accès à la base navale de Tartous. Et il faut reconnaître que Vladimir Poutine a su exploiter adroitement le thème de la défense des chrétiens d’orient, mettant à profit les incohérences et l’hypocrisie des pays occidentaux face aux persécutions des minorités religieuses en général et des chrétiens en particulier dans le monde musulman.
Je tiens aussi à préciser que mon évocation des liens étroits entre l’Église orthodoxe et les services spéciaux russes n’avait rien d’une assertion gratuite contrairement à ce que prétend Alexandre de la Cerda. Ceci concerne en premier lieu le patriarche Kyrill accusé d’avoir été un agent du KGB à l’époque soviétique mais aussi une bonne partie de la hiérarchie de l’Église orthodoxe en Russie. Quant au rôle du patriarcat de Moscou dans la politique étrangère russe, il se reflète aujourd’hui dans l’attitude ouvertement pro-russe de l’Église orthodoxe russe en Ukraine, une attitude qui contraste avec celle de l’Église orthodoxe ukrainienne, dépendante du patriarcat de Kiev, de l’Église gréco-catholique ukrainienne et de l’Église catholique en Ukraine.
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> Lire aussi, à propos du poids de la tragédie de Smolensk d’avril 2010 sur les relations entre Pologne et Russie, l’interview avec le Polonais Antoni Macierewicz, vice-président du parti conservateur Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński, ministre de l’Intérieur en 1991-1992, vice-ministre de la Défense en 2006-2007.
1. Artur Dmochowski est journaliste au quotidien et hebdomadaire conservateur « Gazeta Polska » et auteur d’ouvrages sur la politique internationale. Né en 1959 à Cracovie, il est diplômé d’histoire de l’Université Jagellonne de Cracovie. En 1977 il a participé aux manifestations après la mort de l’étudiant Stanislaw Pyjas assassiné par les services de sécurité. Membre actif de Solidarnosc dans les années 80, il a pris part à différentes publications du syndicat d’opposition et aux grèves de 1981 et 1988. Arrêté et interrogé à de nombreuses reprises par les autorités communistes, il est devenu directeur de la rédaction de l’antenne régionale de la télévision publique à Cracovie au moment du changement de régime, puis a travaillé pour différentes rédactions. Conseiller du ministre des Affaires étrangères en 1993-96, puis représentant de la Pologne dans le cadre de la mission de la CSCE en Géorgie en 1994 et de la mission de l’OSCE en Bosnie-Herzégovine en 1996. En 2006, Artur Dmochowski a présidé à la création de la chaîne historique de la télévision publique polonaise TVP Historia et a été le premier directeur de la nouvelle chaîne avant d’être remercié avec la première vague de nettoyage politique au sein des médias publics qui a suivi l’arrivée de Donald Tusk au pouvoir. Artur Dmochowski est aussi, entre autres, co-auteur, avec le reporter Mariusz Pilis, du film documentaire « Lettre de Pologne » tourné pour la télévision publique hollandaise et du livre publié sous le même titre. Il s’agissait du premier film polonais sur la tragédie de Smolensk. Dans le mensuel Nouvelles de France d’avril 2012, Artur Dmochowski s’exprimait sur le crash de Smolensk dans une interview intitulée « La tragédie de Smolensk, un attentat russe ». Depuis le début des manifestations en Ukraine, il est fréquemment invité à s’exprimer sur le sujet sur le plateau de la télévision polonaise d’information en continu Telewizja Republika, une nouvelle chaîne de télévision à sensibilité conservatrice et chrétienne diffusée sur Internet et sur les principaux réseaux câblés.
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