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La communauté juive de l'est de l'Ukraine est en émoi. Depuis plusieurs jours, un étrange tract inquiète les habitants. Distribué mardi à la sortie la synagogue de Donetsk, il demande aux juifs âgés de plus de 16 ans de se faire enregistrer sur des listes et de déclarer son patrimoine, sous peine d'expulsion et de confiscation de leurs biens.
Ce tract, signé par Denis Pouchiline, le président pro-russe du gouvernement temporaire de Donetsk, est écrit en russe et frappé du sceau de la ville, raconte le site d'information israélien i24news. Il aurait été distribué par des partisans armés du leader séparatiste mais celui-ci a démenti auprès d'un site russe tout lien avec le tract, dénonçant un faux grossier. Les pièces exigées sont nombreuses : pièce d'identité, documents religieux, titres de propriété... Les motivations avancées concernent le soutien supposé de la communauté juive au gouvernement ukrainien arrivé au pouvoir après la chute de Viktor Ianoukouvitch.
Kerry dénonce des mesures anti-juives «intolérables et grotesques»
Cité par le site israélien Ynet, Alex Tenzer, un responsable d'une association de migrants en Israël, se dit extrêmement choqué. «Les leaders juifs ukrainiens soutiennent le nouveau gouvernement mais il est difficile de dire si le tract est valable ou simplement une provocation. Quoi qu’il en soit, le procédé est antisémite et me rappelle les agissements des nazis». Toujours interrogée par Ynet, Olga Reznikova, habitante de Donetsk, assure qu'elle n'a pas l'intention de s'enregistrer, d'autant qu'elle doute de son authenticité.
La mairie de Paris (Anne Hidalgo)a pondu un communiqué délirant (nous mettons en gras les pires passages), et écœurant d’hypocrisie (les républicains passant leur temps à bourrer le crâne des enfants avec leur fausse morale à l’école, par les associations ou par les médias) :
« C’est avec la plus grande stupéfaction que nous apprenons les propos auxquels auraient été exposés des élèves du lycée privé Gerson, dans le 16e arrondissement. [la pilule c'est mal et l'avortement est un meurtre : morale catholique de base - NDCI) Le lycée reconnait avoir fait intervenir sans contrôle, auprès de jeunes élèves, l’association Alliance Vita, proche du mouvement Opus Dei. Les propos contre la contraception et l’avortement qui auraient été proférés hier par cette association au sein du Lycée ont manifestement pour but de manipuler les consciences des jeunes élèves. Nous dénonçons fermement ces propos qui soumettent les élèves parisiens à une guerre idéologique d’un autre temps.
Nous tenons ici à rappeler que les moyens de contraception sont une avancée pour l’ensemble des femmes et des hommes de ce pays, et le recours à l’avortement un droit acquis par les femmes pour disposer de leur corps. La Mairie de Paris demeure vigilante quant au respect du droit de chaque adolescente et adolescent d’être informé sur sa sexualité et les moyens de contraception existants, au moyen d’informations validées par les professionnels. Nous demandons aujourd’hui au Rectorat de diligenter une enquête administrative au sein de ce lycée privé sous contrat, soumis au respect des devoirs et règles républicains, et faire toute la lumière sur les événements du lundi 14 avril. Il est urgent de revenir à un débat raisonné et de rassurer l’ensemble des parents sur la neutralité des enseignements dispensés à leurs enfants. »
C’est la République qui poursuit sa guerre idéologique, proprement satanique, contre la morale et la vie. Le temps passant, elle ne se cache plus et donne dans la propagande la plus grossière et la plus imbécile. Son combat pour contrôler les cerveaux des enfants et détruire en eux toute notion de morale est un combat à mort que les catholiques et les Français de bon sens ne doivent pas fuir.
Contre-info.com
NdB: La FM poursuit les enfants jusque dans les écoles chrétiennes! Aux parents d'être très vigilants! Je parle par expérience.
Le Zemmour du mardi. « Obama n’est pas un lointain descendant d’immigrant européen du XIXe siècle, il est l’enfant du monde multiculturel du XXIe siècle. Il ne s’intéresse à l’Europe que dans le cadre du seul conflit qui l’intéresse, de la seule bataille qui l’obsède, celle contre la Chine pour la domination mondiale du siècle qui vient. L’Europe est tout juste bonne à servir d’arrière-cour commerciale d’une industrie américaine en reconstruction et à manger du boeuf aux hormones made in USA grâce au traité transatlantique de libre-échange. (…) Depuis son recul dans l’affaire syrienne, le monde entier a compris, et Poutine le premier, qu’il n’est pas prêt à la confrontation. On ne mange pas gratuitement au restaurant de la dissuasion, selon la formule imagée d’un expert américain. Obama se moque de l’Ukraine comme de son dernier hamburger, tandis qu’elle revêt une importance existentielle aux yeux de Poutine. C’est pour lui l’ultime trace de l’antique puissance russe, oh non pas de Staline, mais de Catherine II. Personne, en revanche, à Washington, n’a envie de mourir pour Kiev. Un article récent du Washington Post indiquait qu’un Américain seulement sur six savait situer l’Ukraine sur une carte. Et Obama n’a pas envie de jouer au prof d’histoire-géo ! »
16/04/2014 – PARIS (NOVOpress) Depuis quelques temps des catholiques français, très engagés contre la loi Taubira et les modificatiosn anthropologiques désirées par le gouvernement socialiste voient d’un bon oeil une alliance avec les musulmans. Henry de Lesquen, président du Club de l’Horloge et patron d’émission à Radio Courtoisie, s’insurge contre cela. Novopress l’a interrogé à cette occasion.
Henry de Lesquen, pourquoi vous opposez vous à un rapprochement politique des catholiques et des musulmans ?
Je ne parlerai pas des musulmans en bloc, c’est l’islam qui doit nous préoccuper. Jules Monnerot disait que le communisme était l’islam du XXe siècle, c’est-à-dire un projet idéologique de conquête du monde. J’ai proposé d’inverser la formule : l’islam est le communisme du XXIe siècle. Si cela est vrai, il est aussi sot ou criminel, aujourd’hui, pour un catholique, de s’acoquiner avec l’islam, c’est-à-dire, en pratique, avec les organisations islamiques telles que l’UOIF, qu’il l’était hier de faire cause commune avec le parti communiste et ses représentants.
N’y a-t-il pas des intérêts communs aux catholiques et aux musulmans, par exemple en matière de culture de vie ou sur le rejet de l’idéologie du genre ?
Je ne crois pas que les musulmans convaincus soient très ardents à combattre l’avortement, mais il est certain qu’ils repoussent avec horreur la théorie du genre et le mariage homosexuel. Ils vont même plus loin : en Malaisie, pays musulman, le chef de l’opposition a été condamné à cinq ans de prison pour sodomie – sans, du reste, que les media occidentaux et les grandes consciences frelatées ne s’en émeuvent, comme ils auraient dû ! Mais il ne faut pas que, pour obtenir des résultats tactiques secondaires, on oublie l’essentiel, qui est d’empêcher l’islamisation de notre pays.
Certains patriotes français voient l’Islam comme un allié potentiel contre le cosmopolitisme. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que ces braves gens n’ont rien compris à l’islam ni à la situation politique. Il faut d’abord savoir que l’islam est lui-même un cosmopolitisme. Il veut créer un califat mondial où tous les croyants seront égaux et où les identités ethniques et nationales s’effaceront. C’est du reste sa faiblesse, parce qu’avant d’être musulmans les Persans sont persans, les Turcs sont turcs, etc. L’islam est miné de l’intérieur par ses divisions ethniques. Je ne crois donc pas à la théorie du choc des civilisations. Je crains simplement que les musulmans n’instaurent une république islamique de France régie par la charia le jour où ils seraient majoritaires.
Il est vrai que le cosmopolitisme radical de la superclasse mondiale et de l’oligarchie qui la représente en France est assez différent de celui professé par les musulmans convaincus. Mais des accommodements sont possibles, comme au Qatar ou à Dubaï. En fait, l’islam ne tire sa puissance apparente que de l’appui qu’il reçoit de la superclasse mondiale, qui l’utilise pour détruire les identités nationales des pays occidentaux comme la France.
La droite de conviction, selon vous, pèche par faiblesse tactique. Un jour, elle appelle à voter Sarkozy, un autre à s’allier avec les musulmans, ce qui revient toujours à travailler contre l’intérêt national. Comment remédier à ce problème ?
C’est une grande difficulté : comment rendre les gens intelligents ! Je parle bien sûr exclusivement de l’intelligence politique. Il s’agit en fait de faiblesse stratégique, car, sur le plan tactique, on peut toujours envisager des accords locaux. Si, dans l’école où je mets mes enfants, les parents musulmans sont d’accord avec moi pour interdire à l’institutrice de déculotter les enfants à seule fin de leur enseigner la théorie du genre, il est évident que je ne vais pas refuser leur appui ! Mais il ne faut en aucun cas se réclamer de l’union des croyants. C’est une faute stratégique majeure dont le résultat le plus clair est de rendre la présence de l’islam sympathique aux catholiques et de saboter le combat que nous devons mener contre l’islamisation de la France.
Christophe, un Mervillois de 40 ans, a été jugé ce mardi par le tribunal correctionnel de Dunkerque pour agression sexuelle sur sa fille, âgée de 17 ans au moment des faits. Le parquet avait demandé une peine de deux ans de prison avec sursis mise à l’épreuve. Le prévenu a finalement été relaxé.
Christophe est un Mervillois âgé de 40 ans dont les experts psychiatriques affirment qu’il a une intelligence au ras des pâquerettes. Liminaire, dit-on, en langage juridique. Son addiction à l’alcool n’arrange rien.
Le 16 avril 2011, il a bu, comme souvent, et regarde la série « Agence tous risques », sur le canapé, avec un copain.
Les deux décident ensuite de regarder un DVD porno. Christophe, ça lui donne des idées. Il monte dans la chambre de sa fille, à l’époque âgée de 17 ans, la réveille, pour avoir une relation sexuelle complète avec elle. Il ne l’a jamais nié.
Jugé ce mardi par le tribunal correctionnel pour agression sexuelle par ascendant sur mineur de plus de quinze ans, Christophe a été relaxé.
Pourquoi ? Parce que l’enquête ne démontre pas l’absence de consentement de sa fille. « Le tribunal ne dit pas pour autant que ce que vous avez fait, c’est bien », s’est tout de même senti obligé de préciser le président. La fille, aujourd’hui majeure, ne s’est pas présentée à l’audience du tribunal.
Le parquet avait demandé une peine de deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve.
La cérémonie du 15 avril 2014 aux Invalides en l’honneur de l’ancien ministre gaulliste Philippe DECHARTRE, mort le 7 avril 2014 à l’âge de 95 ans, s’est déroulée en présence de quatre anciens Grands Maîtres du GODF : Gilbert Abergel (1992-1994), Patrick Kessel (1994-1995), Philippe Guglielmi (1997-1999) et Jean-Michel Quillardet (2005-2008). Voir Communiqué
Philippe Dechartre a été initié en 1946 au sein de la Loge Paris du GODF, avant d’être cofondateur de la Loge Demain en 1989. Il était également membre de la Loge René Cassin de la GLDF. Le Vénérable Maître de sa Loge Demain était présent aux Invalides. Gaulliste social, Philippe Dechartre appartenait aussi au Nouveau Siècle, que fréquentent beaucoup de frères.
Le gouvernement de Manuel Valls était représenté par le profane Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique. La qualité de son discours a été salué par des dignitaires, car il a rappelé le parcours de Dechartre dans la Résistance et surtout son attachement aux valeurs de la Franc-maçonnerie.
La partialité de l’Occident pousse Poutine à l’affrontement
Jean Bonnevey le 14/04/2014
Des Kosovars qui veulent se séparer de la Serbie sont des patriotes, des russophones qui veulent se séparer de l’Ukraine sont des terroristes.
L’hypocrisie et la partialité des américano-européens est certainement le facteur le plus dangereux de la crise ukrainienne et le risque majeur de dérapage vers un conflit militaire. Il est évident que le pouvoir russe soutient les russophones d’Ukraine dans une volonté d'obtenir de Kiev plus d’autonomie pour les provinces de l’est du pays. Cela se fait certainement par la prise en main de manifestants sincères, un peu comme les Usa l’ont fait pendant la révolution orange avec non pas des forces spéciales mais des organisations non gouvernementales instrumentalisées.
Le pouvoir ukrainien de fait a donc tenté de reprendre la main par une intervention policière et armée qui ne semble pas se passer exactement comme prévue. Cette action soutenue par les Usa, mais sans plus, parait inquiéter terriblement Bruxelles et Paris. A juste titre car cette fuite en avant semble apporter sur un plateau à Poutine un motif d’intervention militaire pour protéger les populations russophones des « fascistes » de Kiev.
L’impasse diplomatique est totale
La réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande de Moscou pour une fois, a viré au dialogue de sourds entre les Occidentaux et la Russie qui avait convoqué dans la nuit de dimanche à lundi la communauté internationale. D'un côté, les grandes puissances de l'Ouest accusaient Moscou d'avoir orchestré les tensions dans l'est de l'Ukraine. Moscou, de son côté, a poussé Kiev à « cesser d'utiliser la force contre le peuple ukrainien ».
Au QG des Nations unies, l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a averti: « Le sang a déjà été versé et il faut éviter d'urgence une nouvelle escalade ». Il a demandé aux Occidentaux et en premier lieu aux Etats-Unis, de faire pression sur les autorités de Kiev pour qu'elles « cessent d'utiliser la force contre le peuple ukrainien et entament un véritable dialogue ». « C'est l'Occident qui déterminera si la guerre civile en Ukraine peut être évitée », a-t-il ajouté.
Son homologue américaine Samantha Power a, de son côté, accusé la Russie d'avoir « créé et orchestré l'instabilité » dans l'est de l'Ukraine. Les récents événements dans cette région « sont une copie conforme des tactiques utilisées par les forces russes dans les premières étapes de la crise en Crimée », a-t-elle affirmé.
Le rapprochement des deux points de vue parait impossible
Des pourparlers entre la Russie, l'Ukraine, les Etats-Unis et l'Union européenne sont annoncés pour jeudi 17 avril à Genève. Moscou a affirmé que le « format » des discussions n'était pas encore arrêté et a insisté pour que les prorusses des régions de l'Est soient représentés pour exposer leurs « intérêts légitimes ». Le vice-président américain, Joe Biden, est attendu à Kiev le 22 avril.
Il faudrait cependant agir vite pour éviter un engrenage dont la responsabilité est pour le moins partagée, n’en déplaise à notre propagande médiatique qui vaut bien celle de la Russie.
Que sont-ils devenus ? Où se trouve leur dernière demeure ? Qui aura le courage d’honorer leur mémoire ?
Après les élections de demain, l’Algérie poursuivra avec le même Président et notre Président de la République, François Hollande, conforté par le gouvernement de Valls, rendra un vibrant hommage à cette très large réélection de Bouteflika.
Bien entendu, il ne sera surtout pas question des plus de 3.000 enlèvements, disparitions et exécutions survenus après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 !
Pas question, non plus, d’évoquer les 1.380 civils et militaires retenus prisonniers avant cette date et qui ne nous ont pas été remis comme cela était convenu dans les « accords d’Évian », pas plus que les dizaines de milliers d’Algériens qui ont servi dans l’armée française et dont le choix était limité : soit le ralliement, soit l’exécution.
Bien entendu, et surtout, il ne sera nullement question d’exiger une quelconque repentance du gouvernement algérien. D’ailleurs, ce n’est pas cette repentance algérienne qui nous préoccupe, mais plutôt la repentance des gouvernements successifs de la France qui, de par leur silence et avec la complicité des médias, nous imposent une « omerta » qui nous couvre de honte.
L’hebdomadaire Jeune Afrique, dans son numéro daté du 9 mars 2014, informait ses lecteurs sur le tout récent livre de Raphaëlle Branche Prisonniers du FLN édité par Payot. Raphaëlle Branche (qui n’a jamais caché de quel côté penchait son idéologie : voir son livre sur la torture pendant la guerre d’Algérie) apporte tout de même la preuve qu’à la date du 19 mars 1962 on comptait 1.350 prisonniers (civils et militaires, algériens et français) entre les mains du FLN et de son bras armé l’ALN, et qu’avant cette date on pouvait les estimer à environ 500 civils et 430 militaires. Plus de la moitié de ces 2.280 prisonniers restent à jamais disparus sans que cela ait le moins du monde provoqué une indignation des gouvernements successifs de la France.
Le quotidien algérien El Watan du 8 avril 2014 a fait sa une d’une interview de Raphaëlle Branche dans laquelle elle confirme ses écrits : « Les disparus ? Aucune trace ne peut permettre d’en savoir plus sur leur sort une fois l’indépendance acquise. Jamais de demandes de rançons. Il s’agissait uniquement de faire pression sur l’opinion publique en médiatisant leur sort. Après le 19 mars 1962, les administrations française et algérienne se contentaient de faire parvenir un “avis de décès” attestant l’ignorance totale de la situation. En ce qui concerne les Français, les archives permettent de les identifier nominativement. »
Il est affligeant de voir ainsi confirmer la soumission au pouvoir des médias français. Il est affligeant de constater qu’il faut lire le quotidien algérien El Watan et l’hebdomadaire Jeune Afrique pour s’intéresser, à travers le livre de cette historienne parisienne, au sort de ces milliers de disparus, et remettre enfin à l’ordre du jour ces questions si gênantes auxquelles personne en France ne veut répondre : que sont-ils devenus ? Où se trouve leur dernière demeure ? Qui aura le courage d’honorer leur mémoire ? N’est-ce pas là, pourtant, un devoir national ?
Une note interne au commissariat parisien du VIe arrondissement préconise «d'évincer systématiquement» les Roms de l'arrondissement. Une directive illégale qui provoque des remous.
Céline Carez (avec F.L.) | Publié le 15.04.2014, 07h13
Paris (VIe), hier. Les familles roms se sont récemment installées en nombre dans cet arrondissement huppé de la capitale. | (LP/Humberto de Oliveira.)
QUI A VRAIMENT ORDONNÉ de « recenser et évincer les Roms avec ou sans enfants, avec ou sans animaux » ? Qui est derrière cette note interne qui n'aurait jamais dû sortir du commissariat du VI e arrondissement de Paris, mais que nous avons pu consulter ?
Difficile d'obtenir des réponses claires de l'administration. <btn_noimpr>
Il faut dire que le contenu de la note, rédigée vendredi dernier au commissariat de la rue Bonaparte, est particulièrement sensible. Cibler une population sur des critères ethniques est interdit en France(lire ci-dessous).
Le document est rédigé par un officier de police, « sur instruction de la commissaire centrale ». Cette note demande « dès à présent et jusqu'à nouvel ordre, pour les effectifs du VI e arrondissement, de jour et de nuit, de localiser les familles roms vivant dans la rue et de les évincer systématiquement » .
Parmi les gradés de la police parisienne, le document ne laisse pas indifférent. « C'est violent et surtout illégal ! » commente sous couvert d'anonymat un haut fonctionnaire de la préfecture de police, « choqué ». Si ce fonctionnaire rappelle qu'il est illégal de mendier avec un enfant de moins de 6 ans, il estime néanmoins que « cette consigne maladroite et inadmissible stigmatise une population. Et de quel droit les évincer ? » poursuit-il.
A la mairie du VI e, la lecture n'est pas la même. Le maire UMP, Jean-Pierre Lecoq, lui, n'est « pas choqué » par le ton de cette note interne. « On joue sur les mots. Ce qui me choque, c'est de voir des familles de Roms dans la rue avec des enfants en bas âge. Ce n'est pas acceptable sur le plan humain et social. »
L'élu dénonce l'arrivée massive depuis deux mois de familles de Roms qui dorment dans la rue avec de jeunes enfants, autour de Saint-Germain-des-Prés. « Ils cachent des matelas dans des bosquets. Les familles ont triplé. C'est un vrai problème. » Jean-Pierre Lecoq a d'ailleurs eu une « conversation le mois dernier avec le préfet sur le sujet ». Selon l'édile, ces Roms ont traversé la Seine, depuis le début de l'année, « chassés du quartier de la Bastille (XI e) par la police ».
« C'est le jeu du mistigri, déplore Jean-Pierre Colombies, délégué du syndicat de police Snop-SCSI. On chasse les Roms d'un endroit à l'autre, d'un arrondissement à l'autre, ça ne résout rien. » Au passage, le syndicaliste des cadres de la sécurité intérieure regrette que « les fonctionnaires de police aient à exécuter des consignes de la préfecture de police qui elle-même est fort influencée par le pouvoir politique ».
A la préfecture de police de Paris, on est embarrassé, « choqué que cette note soit sortie du commissariat » à laquelle cependant on reconnaît « une facilité de langage malheureuse » dans la rédaction. Mais, « des instructions ont bien été passées au commissariat » du VI e, et c'est à la suite de l'alerte de Jean-Pierre Lecoq « qu'il a été décidé d'organiser des opérations coordonnées à vocation sociale ». Selon la préfecture, il s'agit bien d'une « opération de recensement, même si le terme n'est pas très heureux ».
Evangéline Masson, du Secours catholique, « scandalisée » par les termes de la note, confirme cependant l'arrivée massive de familles roms depuis deux mois sur le VI e. La jeune femme, qui fait des tournées sur le VI e pour voir les Roms, dénonce des « délits au faciès et la stigmatisation d'une population pauvre ». « Les recenser pour les évincer, c'est déplacer le problème. »
Au cabinet du préfet, on indique : « Au final, notre seule motivation, c'est que les enfants ne dorment pas dans la rue. » Et de citer le dernier enfant rom recensé qui dormait rue Danton, en plein coeur de Saint-Germain-des-Prés. Le nourrisson n'avait même pas trois mois, né le 8 février dernier...
«Cette note échappe à tout cadre légal» « SUR LE PLAN de la procédure judiciaire, cette note échappe à tout cadre légal. » La circonspection domine lorsqu'on interroge des juges parisiens sur le contenu de la note du commissariat du VI e que nous révélons. Première remarque, les mots et le style général employés échappent à tout formalisme habituel.
« Cela ressemble davantage à un genre de mémento que l'on se passe entre collègues plutôt qu'à une note de service officielle telle que les chefs ou les commissaires peuvent parfois en rédiger », remarque un haut magistrat.
Au-delà de la forme, c'est le contenu même des consignes qui interpelle. Il y a bien sûr ces Roms, désignés en toutes lettres comme les cibles de la note. « La jurisprudence est très claire : aucun contrôle de police ne peut être effectué en ciblant une personne en fonction de son apparence ou de sa nationalité réelle ou supposée », poursuit cette source.
Le but affiché ensuite : débarrasser les rues de l'arrondissement huppé de leur présence. « Il ne s'agit pas ici de prévenir ou de réprimer telle ou telle infraction mais de faire le vide. Légalement aucun texte n'autorise ce type d'initiative. » Les consignes éditées font également référence à une « instruction parquet » dont découlerait cette même note. « Aucune instruction en ce sens n'a été donnée à ce commissariat », tranche une source judiciaire parisienne.
« Le parquet autorise parfois des contrôles d'identité ciblés pour prévenir certains délits, comme le vol par ruse, commis dans des quartiers touristiques et souvent attribués à des Roms, mais il n'est pas question de les viser directement, ni de les évincer purement et simplement », complète un autre magistrat, pour qui la note diffusée « constitue, a minima, une maladresse ». Thibaut Raisse
Vendre des objets nazis aux enchères n’est pas un délit. Et, donc, les acheter non plus.
Dans une démocratie et un état de droit se flattant d’être à la hauteur, on pourrait penser que c’est le point crucial, décisif.
Apparemment non.
En effet, une partie de la vente aux enchères prévue pour le 26 avril, intitulée « Prises de guerre de la 2e DB au Berghof le 5 mai 1945 », a été annulée le 14 avril. Elle se serait rapportée notamment à des passeports de Göring et de sa femme, à un coffre en bois d’Adolf Hitler incrusté de croix gammées et à un napperon en dentelle orné d’un aigle (Le Parisien).
[...] Comment cette interdiction pour le 26 avril a-t-elle été décidée ?
Dès le 11 avril, le Crif s’était « indigné du commerce » de ces pièces nazies et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), qui avait jugé la vente « obscène », s’est félicité de l’annulation.
Les associations juives, durant le week-end, ont exigé l’interdiction de la vente et la saisie des objets, car, selon elles, il s’agissait « d’une atteinte à la mémoire des victimes de la barbarie nazie ».
Leur démarche a été appuyée par le ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Sous la pression de celle-ci, une réunion de crise a été organisée au CVV, « les gendarmes du marché de l’art ».
Face à une telle situation ostensiblement intimidante, Nathalie Vermot, qui initialement avait résisté à la volonté d’interdiction au nom de la liberté, a cédé et pris les devants alors qu’elle était convoquée par le CVV le 15 avril.
Elle a obtempéré aux injonctions non pas du droit mais de la morale si l’on en croit la ministre qui a salué « une décision nécessaire au regard de l’histoire et de la morale».
[...] Au risque de me faire agonir sur ce sujet périlleux, je ne vois pas au nom de quoi les désirs des associations juives, à considérer certes avec attention et respect, devraient être forcément perçus comme des ordres par l’autorité politique.
Sous pression communautaire, une vente aux enchères d’objets nazis annulée
Après avoir été saisi par la ministre de la Culture, le Conseil des ventes a décidé, lundi 14 avril, de retirer les objets nazis de la vente aux enchères organisée par la maison Vermot de Pas. « Je me (...)
Julie Graziani, porte-parole du collectif Ensemble pour le bien commun, réagit dans Famille chrétienne à l'annonce de la présence du Premier ministre aux canonisations de Jean XXIII et Jean-Paul II.
"[...] Je ne peux que me réjouir de voir que notre voix a porté et que le gouvernement se sent obligé d’adresser un signal d’apaisement. C’est le deuxième signal positif donné par Manuel Valls, le premier ayant été sa très ferme condamnation, comme Ministre de l’Intérieur à l’époque, des profanations du Sacré-Cœur, quelques heures après la dénonciation que j’en avais faite dans les colonnes du Figaro.
Mais l’effet ne va-t-il pas tomber à plat ? Car enfin, Manuel Valls va assister à la célébration avec les égards dus au représentant de la France. Il aura donc « les bonnes places » tandis que ceux qu’il a fait matraquer et asperger de gaz lacrymogène l’année dernière piétineront dans la foule. Ceux qui viennent à Rome, non par calcul politique, mais par tendresse pour la mémoire de Jean-Paul II, ceux qui auront dormi place Saint Pierre à la belle étoile, regarderont le symbole d’une féroce répression politique, confortablement installé, feindre un recueillement de circonstance. Il y a de quoi être amer.
S’il veut venir, qu’il vienne, mais alors les mains vides, le cœur humble, en pèlerin et sans l’apparat de sa fonction. Voilà le signe qui nous toucherait réellement."
La discipline est la force des armées, la désobéissance ou pire, l’insubordination, ne peut conduire qu’au désastre. Bruno Mégret en sait quelque chose lui qui a mené une fronde contre le FN en 1998 qui a failli briser les reins de l’opposition nationale et dont les effets délétères, calamiteux, se sont très longtemps fait sentir. Si la plupart de ceux qui l’avaient suivi ont réintégré le FN, l’ex-président du Mouvement National Républicain (MNR) reste sur son Aventin dans l’indifférence quasi générale. Il a cependant repris la parole dans un entretien accordé à parismatch.com et publié hier. Contrairement à Alain Finkielkraut, M. Mégret ne va pas jusqu’à juger Marine Le Pen «infréquentable ». Il se réjouit même des bons résultats électoraux du Front, qui serait la résultante de « sa » théorisation d’une « stratégie de dédiabolisation ». Il juge cependant que «le FN actuel, c’est le discours ancien de Jean-Marie Le Pen réorienté à gauche sur le plan économique». «Sur la question de l’économie ou celle de l’Europe, le projet du FN manque de crédibilité» affirme-t-il encore. Homme tout aussi intelligent que l’est M. Mégret, Paul-Marie Coûteaux, à la tête jusqu’alors du Siel , petite structure affiliée au RBM, entendait lui aussi réorienter le FN. Mais lui aussi a failli à la plus élémentaire discipline a jugé Marine. La présidente du Front National vient de mettre fin à sa collaboration avec ce dernier dans un courrier daté du 7 avril, aujourd’hui commenté dans les médias.
Candidat RBM aux municipales dans le 6e arrondissement de Paris, Paul-Marie Coûteaux s’était prononcé sans en avoir le mandat dés le lendemain du premier tour, pour proposer une alliance à la militante antinationale NKM au nom de « l’union des droites » !
Au-delà des maladresses politiques, de communication et de langage, des états d’âme qui ont été aussi reprochés à M. Coûteaux ces derniers mois, un épisode a également été très mal vécu par de nombreux adhérents et sympathisants du FN. En l’espèce celui ou on le voit dans un documentaire de canal plus, diffusé en décembre, expliquer qu‘ilne veut surtout pas être filmé à proximité d’une permanence FN ou de militants frontistes. Et ce, afin de ne pas écorner son image de modéré…unificateur des droites ?Actuel président exécutif du Siel, Me Karim Ouchikh, à qui Marine a renouvelé sa confiance, devrait en prendre la tête avant l’été, M. Coûteaux n’étant pas candidat à sa propre succession.
D’orientations politiques, de discipline et de cohérence aussi, il est encore question dans le long article que le site Rue 89 consacre sous la plume de Nolwenn le Blevennnec aux « tensions » qui existeraient au sein du Front National de la Jeunesse (FNJ) présidé actuellement par Julien Rochedy. « Avant, au Front, on se disputait entre catholiques traditionalistes et païens, antisionistes et anti-Arabes (sic). Depuis que Marine Le Pen est à la tête du FN, il existe de nouvelles fractures. Le parti fait coexister une sensibilité souverainiste incarnée par Florian Philippot » « et une sensibilité identitaire » est-il écrit sans s’embarrasser de finesse.
« Chez les jeunes frontistes, les tensions pourraient se cristalliser autour de Gaëtan Dussausaye, favori à la présidence du FNJ, et souverainiste » croit savoir Rue 89 qui évoque aussi la nomination de David Masson-Weyl, étudiant en relations internationales, de même sensibilité, à la tête du collectif étudiant Marianne.
Bref, en l’occurrence d’un côté les « souverainistes » auto-baptisés NatRep (nationaux républicains), de sensibilité gaulliste ou gaullienne, pour lesquels le combat contre l’Europe de Bruxelles serait la priorité principale. Et de l’autre les « identitaires », qui a contrario considèrent que la submersion démographique des populations non européennes et les bouleversements socio-culturels qu’elle engendre sont un enjeu vital et principal.
Les termes du débat ont été l’objet d’une formule symbolique, forcément réductrice, utilisée par certains NatRep qui affirment que le problème du grand remplacement(en référence au livre éponyme de Renaud Camus) n’est pas celui de la population de souche française et européenne par les peuples venus du sud, mais la disparation du drapeau français au profit de celui de l’Europe.
Rappelons à nos sympathiques NatRep qui célèbrent la Geste d’un De Gaulle bataillant pour l’indépendance de la France face à Bruxelles et Washington, que celui-ci était aussi très attaché à l’identité physique du peuple français. A tel point que Jean-Marie Le Pen affirmait même il y a quelques années, analyse partagée par d’autres, que le largage de l’Algérie française pouvait aussi s’expliquer en partie par « le racisme » de De Gaulle vis-à-vis des populations arabes.
Ce n’est pas le lieu d’ouvrir ici le débat sur le bilan du gaullisme, mais au contraire de nous réjouir qu’au nom de ses aspects les plus recevables, des jeunes Français comprennent que le FN est l’outil le plus efficace pour défendre la France et les Français d’abord. D’ailleurs, le phénomène n’est pas si nouveau et le Front National a accueilli dans ses rangs dés le milieu des années 80 de nombreux gaullistes issus du RPR, mais plus proches de Barrès et de Marie-France Garaud, que de Chirac et Alain Juppé…
Certes le FN-FNJ n’est pas un parti de godillots, comme dans d’autres formations politiques, il est traversé par des sensibilités différentes. Il n’y pas lieu d’y voir forcément un risque de « fractures » comme l’affirme Rue 89 mais plutôt la coexistence d’idées qui enrichissent le débat interne, créent une saine émulation intellectuelle. Pour autant, doit exister chez tous les adhérents l’acceptation du plus grand dénominateur commun, des fondamentaux défendus dans notre programme et par Marine Le Pen.
Encore une fois, la cohérence, l’efficacité, la discipline commandent de ne pas être hémiplégique. La défense de notre souveraineté nationale face à Bruxelles est éminemment complémentaire de la défense de notre identité, dans toutes ses dimensions, dans toute l’acception du terme affirme Bruno Gollnisch. Ce refus de dissocier ces deux aspects est d’ailleurs consubstantiel au FN. C’est cela qui explique la diabolisation du Mouvement national par les différentes officines et chapelles du Système. C’est la raison de l’adhésion croissante de millions de nos compatriotes aux idées frontistes…notamment en premier lieu, c’est vrai, le refus de l’immigration-invasion et la défense des valeurs traditionnelles. C’est cette volonté de restauration nationale pleine et entière qui confère au FN sa dimension révolutionnaire, au sens noble du terme, et partant son pouvoir d’attraction sur une jeunesse française qui refuse l’ordre (mondialiste) établi.
Renaud Camus, vous venez d’être condamné à 4.000 euros d’amende et à 500 euros de dommages et intérêts pour « provocation à la haine raciale ». Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
J’ai surtout été dans l’incertitude quant aux suites à donner à cette condamnation. Mon instinct me dictait de ne pas en faire appel. Je peux encore écrire des livres, même si je dois les publier moi-même. Je peux m’exprimer ici ou là, et notamment ici, grâce à votre hospitalité. Le débat, Dieu merci, n’a pas pour seul terrain les cours de justice. En première instance, j’ai été traîné devant les tribunaux par le MRAP, je n’ai pris aucune initiative. Si je fais appel, en revanche, j’ai l’air d’admettre que mon honneur, le point de savoir si j’ai raison ou tort, si ce que je dis est la vérité ou pas, dépend du système judiciaire. Or, ce système, il est partie intégrante du système général, de ce que j’appelle le pouvoir remplaciste. Ce serait une illusion complète que de voir en lui une entité sous vide, soustraite à l’air du temps et au rapport de force, objective, impartiale. Il est mon adversaire, je suis le sien. Il me jugera et rejugera comme tel.
Toutefois il pourrait me juger moins mal : pas forcément avec moins de sévérité, mais moins mal. Les attendus de ce jugement ne tiennent pas debout. Je veux bien être condamné pour avoir dit et pensé que nous sommes colonisés, que les indigènes de France et d’Europe sont les victimes d’un Grand Remplacement, que ce que certains appellent la racaille et moi les nocents, la nocence, les voyous, en somme, sont le bras armé de la conquête que nous subissons. Mais je renâcle à être condamné pour avoir dit que les musulmans sont des voyous, ce que je n’ai évidemment jamais dit, ni pensé une seule seconde ; ou bien pour avoir affirmé qu’ils sont, eux, les musulmans, le bras armé de la conquête, ce qui ne veut strictement rien dire, car alors qui seraient les conquérants ? ou bien pour avoir appelé à la violence, bien que pas un mot de mon texte n’aille en ce sens, mais ce serait implicite parce que je ne présenterais aucun projet politique cohérent : or, je préside un parti qui, certes, n’est pas très large mais qui, en dix ans, a émis deux mille communiqués et dont le programme forme un volume de cinq cents pages, dûment publié.
Qui pourrait accepter d’être condamné pour de si mauvaises raisons, et si manifestement fausses ? Sans compter que mes compagnons de combat m’adjurent de ne pas laisser se créer un précédent, fatal à la liberté d’expression. Donc, réflexion faite, appel.
Non. Mon discours tient en trois mots et je les ai prononcés cent fois : auprès du changement de peuple et de civilisation, les autres problèmes ne sont pas rien mais ils sont secondaires, car l’histoire qui se continuerait ne serait plus la nôtre. Il faut tout faire pour mettre d’urgence un terme au Grand Remplacement. Ce message est la simplicité même : je ne vois pas en quoi il pourrait être adapté.
Par un procès, on en apprend souvent long sur la nature humaine… Vous êtes-vous senti lâché ou soutenu dans cette affaire ? Avez-vous été déçu ou agréablement surpris par les réactions des uns et des autres ?
Ni l’un ni l’autre : chacun tient son emploi, comme au théâtre. Les traîtres sont traîtreux, les louvoyeurs louvoient, les calculateurs calculent, les bons sont généreux, les nobles sont altiers, les tendres se font du souci, les va-t-en-guerre ne rêvent que plaies et bosses, les timorés voient partout des abîmes et les sages ne se prononcent pas. De même qu’on a pu dire qu’en art il n’y avait pas de goûts, seulement des états culturels, en politique il n’y a guère d’opinions, seulement des états sociaux, économiques, professionnels, confessionnels, ethniques. Sur ce point, je suis assez marxiste, ou larochefoucaldien, ce qui est souvent la même chose. En tout cas, je n’ai à me plaindre de rien, bien au contraire.
15/04/2014- PARIS (via Boulevard Voltaire) Le quartier Barbès, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, est bien connu : il s’agit d’un laboratoire grandeur nature du Grand Remplacement en cours. Ses boutiques halal, ses prières de rue, ses coiffeurs avec emplacement réservé pour les femmes voilées, ses trafics à ciel ouvert… Si les Parisiens connaissent bien cette destination exotique, un certain nombre d’entre eux ont toutefois pu être surpris — et cela à juste titre — d’y découvrir des tracts et des affiches pour une campagne électorale algérienne. En effet, alors que l’élection présidentielle mobilise les énergies à Alger, les portraits d’Ali Benflis et d’Abdelaziz Bouteflika s’affichent aussi dans les rues de Paris.
Quel silence assourdissant de la part des autorités publiques, des médias et des politiques, mis à part, peut-être, la réaction du député UMP Éric Ciotti qui a écrit sur son compte Twitter : « Je m’étonne du silence du gouvernement et du préfet de police face aux différentes publicités électorales algériennes en plein Paris [...] Ces tracts et affiches électoraux pour les élections présidentielles algériennes n’ont pas leur place dans notre capitale. » Une simple déclaration non suivie d’effet, car la règle est de tout faire pour ne pas froisser un électorat potentiel, même si celui-ci se sent aussi concerné par des élections en Algérie…
La publicité et l’affichage sont très réglementés pour les élections françaises. Mais personne ne trouve donc rien à redire lorsqu’il s’agit d’un affichage sauvage, qui plus est pour des élections étrangères ? Les Parisiens ont pu, par exemple, admirer une affiche géante du candidat Ali Benflis déployée sur la façade d’un immeuble du quartier Barbès. Mais les partisans d’Ali Benflis sont allés bien plus loin en collant des affiches jusque sur les murs de l’église Notre-Dame-Réconciliatrice qui se trouve à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi. Que des Algériens s’amusent à transformer un lieu de culte catholique en panneau électoral pour un candidat musulman, en plein Paris, ne semble pas déranger les propagandistes du vivre ensemble. Ils préfèrent certainement réserver leur discours d’indignation pour les actes qui touchent les mosquées.
Cette campagne électorale algérienne en plein Barbès n’est pas sans rappeler l’ambiance particulière qui règne dans ce quartier les jours où l’équipe de football d’Algérie joue un match. Les façades d’immeubles sont décorées aux couleurs algériennes même quand l’équipe de France joue le même jour. Les défilés exubérants de ces « supporters » constituent, chaque fois, une véritable démonstration de force étrangère. Il ne faut donc pas grand-chose — un rendez-vous électoral, une rencontre sportive — pour réveiller l’instinct patriote de ces populations et ainsi donner le sentiment désagréable qu’une partie du XVIIIème arrondissement de Paris a déjà été annexée à l’Algérie. Mais il y a un léger problème. Ici, c’est Paris et pas l’Algérie.
Cette grande procession en l’honneur de saint Louis se terminera à la cathédrale Notre-Dame par une ostension des reliques de la Passion et de celles du Roi très chrétien. Trois paroisses parisiennes sont associées à cet événement.