La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort
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La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort
Les femmes...des sphinx sans secret.
Oscar Wilde
Les femmes sont faites pour être aimées et non pour être comprises.
Oscar Wilde
Du blond, du blanc, du rose, seize ans, une buée!
Alphonse Allais
Je lui fermai la bouche d'un baiser derrière l'oreille.
Alphonse Allais
Trois petits tas de cendre discutent dans un salon. Le premier dit: J'ai hâte qu'on me répande dans la mer avec une couronne de roses par-dessus ! Le deuxième déclare: Je pense à l'urne design que Philippe Starck est en train de créer pour moi ! - Et toi? demandent-ils au troisième: - Moi? répond-il, j'attends le passage de la femme de ménage...
Gaëlle Mann
Lisez le dernier ouvrage de Bruno FAVRIT : " A la recherche des Dieux" !
Préface de Pierre Gillieth
Collection "Politiquement incorrect" - Editions DUALPHA 2006
Il importe peu de descendre du singe : le tout est de ne pas y remonter.
Richard Wagner
La vie n'était que chants et arbres pleins de vent
Violons bleus les collines
Le ciel un baiser d'enfant
Une mer où nageaient les oiseaux
Un infini qui faisait halte au bord des âmes
Et la métaphysique s'en allait entre les harpes
Des voiliers
La vie n'était que chants et vents apportés par l'aile du levant
La vie allait dans des allées où n'allait plus personne
Qu'amours
Femmes aux genoux de safran
Gaëlle Mann (Les Machaons en Macfarlane)
Marges du soir
la rue comme un cahier où l'écriture s'avance
à petits pas
s'arrête
respire près d'une pêche roulée d'un panier
tentation de l'invisible
du mot seul
égaré hors des lignes
loin des regards derrière les carreaux gris
Gaëlle Mann (La nuit fuyait comme une amante... LA BARTAVELLE)
Jusqu'à une heure avancée de la nuit
dans une fatigue extrême
précisément
j'ai laissé mes mains courir sur les cartes
et les cartes me disaient tout ce que je voulais savoir
tout ce que je savais déjà
les cartes aimaient la paume de mes mains
les phalanges énervées de mes doigts
- tout ce battement comme des ailes lasses...
elles devenaient fagots de carton
couleurs du couchant dans les arbres d'hiver
yeux fardés me fixant pareils à ceux des nocturnes aux aguets
de l'horreur tapie dans l'ombre...
les nombres, les symboles allaient plus vite
encore que cette nuit inquiète et douce
où les cartes à mes doigts s'enflammaient
et retombaient en étincelles.
Il fallait aller vite pour ne saisir rien
que la cendre écarlate des anciens magiciens
que les larmes de miel des sorcières et des fées
de ces vieilles tout égarées dans le grand chagrin
de ces folles qui sont mes soeurs
jusqu'à la vanité du vent
jusqu'au matin de sommeil.
Gaëlle Mann (La nuit fuyait comme une amante... LA BARTAVELLE)
La poésie, cette foutaise qui vous dérange le coeur !
*
Ma jeunesse, ne me laisse pas sans un dernier revoir,
La rivière coule encore entre les saules noirs...
*
Accusé au printemps des regards
ne dis rien des visages passés
dans l'outremer des songes
Gaëlle Mann ( dans "Nouvelle Poésie Contemporaine, une anthologie" par Jean Breton)
L'amour a peut-être des yeux où meurent les jardins
je me souviens
ces allées désertes
nous deux
qu'importe
mémoire
si la nuit soudain a ouvert le feu
seulement la nuit la plus noire
et l'heure du couvre-feu
Gaëlle Mann (L'été nu derrière les stores)
Au coin de la rue Marveyre
des putes sont oiseaux de mer
criardes et folles
des becs à dépecer l'enfer
elles viennent se poser
totémiques
aux angles mauves de la mer
d'une autre mode leur solitude
d'une autre coupe leur destin
aux grands soirs d'août
sur hauts socques de fonds marins
elles regardent passer les autres
elles qui sont plus autres encore
Gaëlle Mann (L'été nu derrière les stores)
Il y a des âges dans la vie
Comme des creux à marée basse
Où tout lasse passe et repasse
Où l'on se juge et se renie
Il y a des âges dans la vie
Comme des mares de silence
Ou des replis immenses
Où ne voguent qu'oiseaux de nuit
Il y a des âges dans la vie
Qui sont alcools éventés
Bus à une terrasse désertée
Où notre ennui n'a plus d'ami
Gaëlle Mann (Les Machaons en Macfarlane)
Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Etre de quelque chose, ça pose un homme, comme être de garenne, ça pose un lapin.
Alphonse Allais ( 1854 -1905 )
J'aime les hommes qui ont un avenir et les femmes qui ont un passé.
Oscar Wilde (Le Portrait de Dorian Gray)
Une idée qui n'est pas dangereuse ne mérite pas d'être appelée une idée.
Oscar Wilde (Le critique en tant qu'artiste)
Ô saisons, ô châteaux
Quelle âme est sans défauts ?
Ô saisons, ô châteaux,
J'ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n'élude
Arthur RIMBAUD ( Extrait de Vers nouveaux)
LE MAL
Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu;
Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant;
- Pauvres morts! dans l'été , dans l'herbe, dans ta joie,
Nature! Ô toi qui fis ces hommes saintement !... -
- Il est un Dieu , qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir!
Arthur RIMBAUD (Poésies)
" Un beau livre, c'est celui qui sème à foison des points d'interrogation." Jean Cocteau
" Qu'est-ce qu'un livre qui n'emporte pas au-delà de tous les livres?" Friedrich Nietzsche
Allez sur le blog de Bruno !
http://blogs.aol.fr/parcoursdeurope/BRUNO/
Non seulement il y a beaucoup d'esprits bornés, mais même leurs bornes sont mal posées.
Antoine de Rivarol (né dans le Gard, mort à Berlin)
En morale on périt par des crimes, et en politique par des fautes.
Antoine de Rivarol (1753 - 1801)