Politique matin LCP -29/01/11
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Politique matin LCP -29/01/11
Je vous fais suivre ce message. Le contenu est exact, comme vous pouvez le lire sur le "Livret d'Accueil" destiné aux immigrés : au cas où ils ne les connaîtraient pas, notre administration leur donne tous les tuyaux !
A CHACUN DE VERIFIER ET D'APPRECIER!
Sujet : RETRAITE GRATUITE
Je viens d’apprendre dans le milieu (politique) que de nombreux politiciens de “gauche” ou de droite auraient très peur, entre autres, de ce que les Français pourraient découvrir quant aux retraites accordées à des étrangers qui arrivent en France pour “la retraite” afin de rejoindre les leurs qui ne repartiront jamais. A partir de 60 ans s’ils ne “peuvent plus travailler”(?) et DANS TOUS LES CAS A 65 ANS , ils peuvent toucher l’ASPA soit 708 euros mois avec un simple permis de séjour, plus APL et AME que n’ont pas souvent les plus pauvres des Français et les chômeurs ! Et ce , sans jamais avoir travaillé en France ou ailleurs, et sans jamais avoir cotisé un centime. Que diraient par exemple des agricultrices ayant bossé toute leur vie, depuis l'âge de 15 ans, et qui touchent dans les 500 euros mois ! Que diraient les millions de gens qui ont défilé ??
Ce qui expliquerait en partie que seules 800 000 personnes handicapées touchent l’AAH de 710 euros mois sur les 12 millions qu’elles sont !!! Et dont on ne sait pas ce qu’elles toucheront à la retraite puisque à 60 ans elles disparaissent du traitement administratif du handicap !
J’ai vérifié et constaté que c’était vrai! Ouvrir le lien ci-dessous et aller page 54 . Le document du gouvernement est toujours en ligne.
http://www.immigration.gouv.fr/IMG/pdf/livretaccueil.pdf
Ceci expliquerait peut être l’afflux d’immigrés en augmentation depuis le début de l’année quant au regroupement familial, normalement non admis pour les parents.
A.C. - 28/01/11
VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/egypte-mobilisation-toleree-par-l-armee-2073647/
La communauté internationale a multiplié les appels à des réformes, à la retenue et à l'arrêt des violences au cinquième jour d'un mouvement de contestation qui fait plus de 73 morts, selon le dernier bilan de sources médicales, et des milliers de blessés et ne paraît pas s'essoufler.
M. Moubarak, 82 ans, dont l'avenir semblait sombre, donne l'impression de vouloir s'accrocher au pouvoir en procédant à de nouvelles nominations après avoir promis la formation d'un nouveau gouvernement et des réformes.
M. Chafic est appréciée au sein de l'élite et l'opposition et de nombreux analystes avaient évoqué son nom pour éventuellement succéder, en cas de vacance du pouvoir, à M. Moubarak qui a dirigé l'Egypte d'une main de fer en maintenant surtout l'état d'urgence depuis 29 ans.
Néanmoins les promesses de M. Moubarak, jugées en deçà des revendications de la population pour de meilleures conditions de vie - lutte contre le chômage et la pauvreté et la liberté d'expression -, n'ont pas entamé la détermination de la rue à le chasser.
Présente avec ses blindés, l'armée a enjoint la population de respecter le couvre-feu.
Mais la population est restée sourde à ses appels.
Aux cris de "Moubarak va-t-en" ou "Celui qui aime l'Egypte ne détruit pas l'Egypte", des dizaines de milliers de manifestants, déchirant ses portraits et conspuant le nom du président, ont bravé le couvre-feu au centre du Caire.
A Rafah, le siège de la Sûreté de l'Etat a été attaqué et des heurts ont tué trois policiers, selon les témoins. A Ismaïliya, sur le canal de Suez, des heurts violents ont éclaté entre forces de sécurité et des milliers de manifestants et à Alexandrie (nord) des milliers de personnes ont manifesté alors que plusieurs commissariats étaient en flammes.
Selon les services de sécurité, 60% des postes de police du pays ont été incendiés, dont 17 au Caire.
Trois personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors des heurts au Caire selon des secouristes, portant à 51, en majorité des civils, le nombre de morts en cinq jours de contestation inspirée par la révolte ayant chassé Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir à Tunis.
L'armée a en outre appelé la population à se protéger face aux pilleurs, de nombreux commerces ayant été saccagés.
"Il n'y a plus de police, les voleurs se sont échappés des prisons de quartier. Je n'ai jamais vu ça de ma vie", a dit un propriétaire d'une boutique de vêtements. Un supermarché Carrefour a été pillé.
Des jeunes Egyptiens ont formé une chaîne humaine autour du musée du Caire et des comités de quartier se constituaient pour tenter de protéger la capitale des pilleurs.
"Je continuerai à participer (à la contestation), peu importe ce que cela implique, pour m'assurer que le régime de Moubarak parte (...) C'est un régime dictatorial qui a échoué sur les fronts économiques et politiques", a dit M. El-Baradei, ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique et prix Nobel de la paix.
Les services de téléphonie mobile, coupés comme l'Internet pour contrecarrer les manifestations, étaient partiellement rétablis. Mais l'Internet ne semblait toujours pas accessible. Ces services ont joué un rôle-clé dans le lancement des manifestations.
Seule note positive pour M. Moubarak, la "solidarité" exprimée par le roi saoudien Abdallah et le président palestinien Mahmoud Abbas.
En revanche, le plus influent prêcheur du monde arabe, cheikh Youssef Al-Qardaoui, a affirmé que seul le départ de M. Moubarak pouvait régler la crise.
Face à l'escalade, la Bourse du Caire restera fermée dimanche ainsi que les banques.
AFP. 29/01/11
Quelles réactions d'Israël?
Lagarde et Osborne à Davos - (Cliquez sur la photo)
"Je ne m'attends pas à de nouveaux chocs, je pense que l'euro sera stable", a renchéri son homologue allemand Wolfgang Schaüble.
La veille, la chancelière allemande Angela Merkel s'était montrée tout aussi déterminée à défendre "notre" monnaie, l'euro, 24 heures après le même engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy. "Si l'euro devait échouer, alors l'Europe échouerait", avait-t-elle assuré.
M. Schaüble et Mme Lagarde ont longuement insisté sur les mesures déjà prises pour sauver l'euro et celles qui le seront au printemps pour consolider le fonds d'aide créé l'an dernier au paroxysme de la crise grecque.
"Nous voulons être ensemble, nous avons aidé ceux qui étaient en difficulté. Nous avons mis en place un fonds, et nous travaillons à l'affiner, à l'améliorer, et nous sommes certainement prêts à resserrer les rangs et à être ensemble" pour cette tâche, a martelé Christine Lagarde.
"Ne "shortez" pas l'Europe et ne "shortez" pas l'eurozone", a-t-elle lancé. L'expression "shorter", de l'anglais to short, est utilisée dans les salles de marché et signifie que vous pariez sur la baisse de tel ou tel avoir, comme l'euro par exemple.
Le problème, a toutefois remarqué M. Schaüble, c'est qu'en dehors de l'eurozone, "personne ne comprend réellement ce qu'est une monnaie commune européenne avec une politique monétaire commune mais sans politique économique et budgétaire commune".
Montek Singh Ahluwalia, vice-président de la Commission indienne du Plan, présent samedi à ce débat, a d'ailleurs inscrit l'eurozone dans la liste des risques qu'il prend en compte pour cette année.
Pour son homologue britannique George Osborne, les pays européens sont certes en train "de faire le ménage" dans leurs finances publiques, mais la zone euro en tant que telle a toujours un problème de compétitivité. "Pouvons-nous faire de l'Europe une zone compétitive", c'est cela le principal défi, a-t-il lancé.
Mais la crise de la dette n'est pas la seule menace qui plane toujours sur l'économie mondiale, ont averti ces dirigeants. L'afflux massif de capitaux vers les pays émergents, en est une autre, a souligné le ministre indien. Ces flux de capitaux étrangers vers les marchés émergents déstabilisent les économies de ces pays et créent des tensions sur leurs taux de change.
La volatilité des prix des matières premières, notamment agricoles, est aussi un sujet majeur de préoccupations, a relevé le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, qui a préconisé à ce sujet une plus grande transparence sur les stocks.
L'urgence d'une plus grande régulation financière, pourtant désignée priorité numéro un l'an dernier, a en revanche paru moins essentielle cette année à Davos.
Robert Zoellick a un début de réponse. "Quelque soit la nouvelle régulation financière que vous mettrez en place, elle ne sera probablement pas adaptée à la prochaine crise", a affirmé sur ce point le président de la Banque mondiale, ancien dirigeant de Goldman Sachs. "Et, il y aura une autre crise", a-t-il prophétisé.
AFP. 29/01/11
(Cliquez sur la photo)
Depuis Davos (Suisse), des responsables tunisiens ont d'ailleurs martelé ce message samedi: investisseurs et touristes sont invités à revenir en Tunisie, la situation économique est "sous contrôle".
Lors d'une conférence de presse, Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la Banque centrale, Yassine Brahim, ministre des Infrastructures et des Transports, et Sami Zaoui, ministre des Technologies de l'information, ont expliqué que leur présence au Forum économique mondial (Wef) visait à faire "passer le message".
La Tunisie, a-t-il concédé, n'a pas "une riche expérience en matière de transition démocratique (mais) elle est dans l'obligation de relever ce défi politique", avec en ligne de mire des élections.
Le pays a toutefois "tous les moyens nécessaires pour réussir cette transition démocratique qui permettra à tous les Tunisiens, toutes appartenances politiques confondues, de s'exprimer en toute liberté et de choisir leur dirigeant après cette phase transitoire", a encore indiqué celui qui fut le Premier ministre pendant onze ans - et jusqu'à sa chute - le 14 janvier du président Ben Ali.
Après les violents heurts de la veille, au cours desquelles les centaines de manifestants qui réclamaient quotidiennement le départ de M. Ghannouchi et celui des caciques du régime Ben Ali ont été dispersés sans ménagement, le calme était revenu samedi à Tunis.
La police a seulement tiré quelques grenades lacrymogènes pour disperser quelques jeunes qui s'en prenaient à des magasins en fin de journée.
Depuis vendredi l'esplanade de la Kasbah est totalement bouclée par des militaires, a constaté l'AFP.
Le centre-ville, notamment l'avenue Habib Bourguiba, avait repris un aspect normal, même si des groupes de manifestants continuaient ça et là de donner de la voix.
Des centaines de femmes ont ainsi défilé pour dire leur détermination à défendre l'émancipation acquise depuis plus d'un demi-siècle, à la veille du retour dimanche en Tunisie du chef en exil du mouvement islamiste Ennahda, Rachid Ghannouchi.
Quelques dizaines de fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses, ont de leur côté crié des slogans contre leur ministre (indépendant) Laroussi Mizouri.
Et samedi, des centaines de Tunisiens ont abandonné l'espace d'un concert les manifestations-happening quotidiennes pour écouter Hamada Ben Amor, alias "El Général", "le" rappeur de la révolte tunisienne dont la chanson "Président, ton peuple est mort" a contribué à faire chuter le président Ben Ali le 14 janvier.
AFP. 29/01/11
Sondage Harris-interactive à l’appui, force est de constater que le phénomène Marine semble solidement s’ancrer dans la société française ; la nouvelle présidente du FN est ainsi perçue comme :
- « Courageuse » par 68 % des sondés
- « Comprenant bien les préoccupations des français » : 50 %
- « Compétente » : 44 %
- « Sympathique » : 37 %
- « Ayant de bonnes idées pour la France » : 37 %
- Susceptible de « faire une bonne présidente de la République » : 18 %
Ravi du dernier score, le politologue Jean-Daniel Lévy n’attribue qu’un rôle « d’aiguillon » à Marine Le Pen, oubliant un peu vite que ces 18 % représentent ni plus moins que les actuelles intentions de vote pour l’élection présidentielle 2012…
- 79 % trouvent MLP courageuse
- 58 % la considèrent proche des préoccupations des français
- 49 % lui reconnaissent une vraie compétence
- 47 % estiment enfin qu’elle a de bonnes idées pour la France
Bien des leaders politiques apprécieraient semblables résultats ! Ne pouvant quoi qu’il en soit dénigrer Marine Le Pen de façon crédible, le journaliste s’en sort en insistant sur la « porosité » de l’électorat UMP avec celui du Front National… ce qui lui permet de noyer le poisson en évoquant une énième fois les craintes du parti sarkozyste, dont la stratégie consiste à « attaquer l’inconsistance [du programme] économique et social » du FN.
Chiche, messieurs ?
Nations presse Info - 29/01/11
(Cliquez sur la photo)
Les grilles sont closes et gardées par des policiers en tenue de maintien de l’ordre. Occupée depuis près de quatre mois par plusieurs centaines de travailleurs sans papiers, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (Paris XIIe) est fermée depuis hier « pour garantir la sécurité des personnes et des biens ».
Selon lui, des problèmes d’insalubrité, le non-respect des règles intérieures ou encore la quête « agressive » ont perturbé le fonctionnement de l’établissement et fait fuir les visiteurs. « La fréquentation pendant la période de Noël a baissé de moitié par rapport à l’an dernier », souligne Luc Gruson.
Une première fermeture déjà en décembre
Le musée est réquisitionné depuis le 7 octobre par 500 travailleurs, originaires pour la plupart d’Afrique subsaharienne, et soutenus par la CGT, la Ligue des droits de l’homme et des partis de gauche. Employés dans la restauration, le nettoyage ou la surveillance, ils demandent l’application d’un accord conclu avec le ministère de l’Immigration en juin 2010, qui prévoit la régularisation d’environ 6000 travailleurs sans papiers. A la suite de ce mouvement, la Cité de l’immigration avait été fermée une première fois début décembre. Elle avait rouvert le 9 décembre après la signature d’un protocole entre la direction et la CGT, qui stipulait que les locaux seraient libérés le soir. « Or, une centaine de personnes squattaient les salles que nous mettions à disposition pour remplir leurs dossiers de régularisation. Début janvier, il y a eu des incidents et des menaces physiques contre les agents. J’ai pris la décision de fermer pour mettre fin à l’occupation », explique Luc Gruson.
Devant les grilles de la Cité, Raymond Chauveau, coordinateur CGT du mouvement, niait hier « tout incident ». Pour le syndicaliste, « il s’agit d’un revirement total de la direction. Si ces travailleurs sont toujours là, c’est parce que l’examen de leurs dossiers est bloqué par la préfecture ».
Venue soutenir la cinquantaine de travailleurs rassemblés sur le trottoir de la porte Dorée, Michèle Bluementhal, maire socialiste du XIIe, « déplore la décision de la Cité. Je suis venue dimanche dernier et je n’ai pas eu le sentiment qu’il y avait des problèmes avec les occupants ». Ces derniers appellent à se rassembler aujourd’hui à République à l’occasion d’une manifestation des travailleuses sans papiers.
Le Parisien - 29/01/11
Sophie Hasslauer et sa compagne Corinne Cestino (D) avec leurs quatre enfants - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité))
"C'est scandaleux", a réagi Mme Hasslauer à l'annonce de la décision du Conseil constitutionnel, déplorant que "les plus hautes instances de l'Etat institutionnalisent l'homophobie". Pour le couple, la position des "Sages" émane d'une "élite très rétrograde, au discours dépassé".
Dans sa décision, le Conseil constitutionnel déclare que les articles contestés du code civil - 75 (dernier alinéa) et 144 - sont "conformes à la Constitution". Il résulte de ces articles, comme la Cour de cassation l'a rappelé le 13 mars 2007 en annulant le mariage homosexuel célébré à Bègles en 2004 par Noël Mamère, que "selon la loi française, le mariage est l'union d'un homme et d'une femme".
Quant au principe d'égalité devant la loi, ils s'en sont remis aux politiques, comme ils l'avaient fait en octobre pour l'homoparentalité. "Il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur", a-t-il dit.
En réaction, le PS a fustigé "le fossé croissant entre les évolutions sociales et nos lois, que la droite refuse toujours de faire progresser". Le patron des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que son groupe inscrirait "avant l'été" à l'Assemblée nationale sa proposition de loi reconnaissant le mariage homosexuel.
"Une fois de plus, le Conseil constitutionnel se débarrasse de la patate chaude", a regretté Act Up Paris. Une "défausse peu courageuse" aux yeux de Jean-Luc Romero (Elus Locaux contre le Sida).
"Le Conseil constitutionnel vient de rater une occasion historique, alors que dans le même temps neuf pays européens ont déjà ouvert le mariage aux personnes de même sexe", a estimé Me Caroline Mécary, qui représente notamment l'association SOS Homophobie. Pour elle, il faudra probablement "attendre une alternance politique en 2012 pour espérer que les partis de gauche (...) initient une telle réforme".
"Ca va bouger avant 2012", veut également croire l'avocat des deux jeunes femmes à l'origine de la saisine, Me Emmanuel Ludot, tandis que plusieurs associations ont invité les futurs candidats à la présidentielle à "se positionner clairement" sur la question.
Pour le PCF également, la décision du Conseil constitutionnel est "à contre courant", mais pour Christine Boutin, présidente du Parti chrétien démocrate (PCD), elle "respecte notre tradition juridico-politique".
Noël Mamère enfin a jugé la décision des Sages "intéressante" car, en renvoyant à un débat législatif, "elle ne ferme pas la porte à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe".
Selon un sondage TNS Sofres pour Canal+ publié vendredi, plus de la moitié des Français (58 %) se disent favorables au mariage homosexuel.
AFP. 29/01/11
Elue dimanche présidente du Front national, avec une confortable majorité, Marine Le Pen a entamé dès lundi dans les médias sa pré-campagne en vue de l'élection présidentielle de 2012.
Interrogée sur RMC Info-BFM TV à propos des difficultés à trouver un emploi lorsqu'on s'appelle «Karim ou Mohamed», elle a répondu en des termes qui risquent de lancer une nouvelle polémique.
«Dans les campagnes, voyez-vous, c'est plus difficile de vivre et la pauvreté y est plus grande que dans un certain nombre de quartiers», a poursuivi la nouvelle présidente du FN. «Je ne dis pas qu'il faut abandonner les banlieues, mais je dis qu'elles font l'objet de versements de milliards d'euros sans aucun résultat depuis des années et des années», a ajouté la fille de Jean-Marie Le Pen, insistant sur «l'éducation» et le «retour à l'ordre».
L'euro à l'origine de «l'appauvrissement de notre pays»
«Souvent, les employeurs craignent de voir arriver en réalité dans leur entreprise des gens qui ne respecteraient pas les règles. Il faut voir la réalité pour pouvoir trouver des solutions», a-t-elle aussi affirmé.
Tout en accusant l'euro d'être à l'origine de «l'appauvrissement de notre pays», Marine Le Pen a trouvé «absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers dans notre pays alors que nous avons cinq millions de chômeurs». «Moi, je crois qu'à partir du moment où un étranger est venu dans notre pays et qu'il est en chômage de longue durée, je pense qu'il doit pouvoir retourner chez lui», a-t-elle ajouté.
«Les étrangers qui veulent venir en France doivent assumer leurs propres besoins» et «doivent subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille», car la «communauté nationale ne peut pas le faire», a-t-elle estimé, avant de rappeler l'un des concepts fondamentaux du FN, la «préférence nationale».
«Nous devons réserver notre aide sociale, notre politique sociale à nos compatriotes, ainsi d'ailleurs que la priorité d'accès à l'emploi et au logement», a affirmé Marine Le Pen.
Le Parisien - 28/01/11
PARIS (NOVOpress) – Le Conseil constitutionnel vient de dire non au mariage homosexuel, ses membres ont jugé conformes à la Constitution les deux articles du Code civil mentionnant que les époux sont un homme et une femme. Les neuf Sages expliquent notamment que « le droit de mener une vie familiale normale n’implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe ».
De plus, ils jugent aussi que le législateur est légitime à décider « que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d’un homme et d’une femme pouvait justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille ». Pour l’avocate de l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) et de SOS Homophobie, « le Conseil constitutionnel a manqué une occasion historique de mettre fin à la discrimination » envers les couples lesbiens et gays. Qui dit mariage homosexuel, dit aussi avenir des enfants. Or, ces groupuscules oublient que l’enfant a besoin comme références, d’un père et d’une mère pour construire sa vie.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
28/01/11
Le pas de deux de Frédéric Mitterrand laissant passer dans un premier temps le nom de Louis-Ferdinand Céline dans la liste des personnalités faisant l’objet d’une commémoration officielle en 2011, avant de le retirer sous la pression de Serge Klarsfeld et du Crif , a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Atermoiement que dans un autre domaine, notre ministre de la Culture a également manifesté lorsqu’il a été interrogé sur Ben Ali. Visiblement notre ministre de la culture en garde un bon souvenir, ce dernier lui ayant octroyé la nationalité tunisienne il y a quelques années, Tunisie où il possède un pied à terre. De quoi justifier certainement d’une double nationalité franco-tunisienne…
Comme le rappelait Le Figaro le 21 janvier, « commémorer le passé commun des Français, ses lumières, mais aussi ses moments moins brillants, qui néanmoins enracinent l’histoire nationale. Le vœu formulé par Catherine Trautmann, alors ministre de la Culture et de la Communication, lors de l’institution du Haut Comité des célébrations nationales, en 1998, aboutit, quatorze ans plus tard, à la polémique sur Louis-Ferdinand Céline. Cette personnalité figure dans le recueil des célébrations 2011, au nom de « l’admiration » (élément essentiel pour figurer dans la brochure) qu’il suscita en tant qu’écrivain ».
A cette aune il y avait sans doute une certaine « logique » à la présence de Céline dont personne ne conteste qu’il est un écrivain majeur du XXème siècle…au même titre que le stalinien Aragon, qui vantait l’efficacité des tueurs du Guépéou –ce qui n’empêche pas des établissements, des rues, des bibliothèques de porter son nom.
Une grande figure des lettres mondiales comme le sont aussi le norvégien Knut Hamsun, prix Nobel de Littérature pour son roman La Faim, dont les amitiés hitlériennes ont terni la mémoire, ou encore le poète américain Ezra Pound, qui paya cher son admiration militante pour le fascisme mussolinien, laquelle lui valu le statut d’unique criminel de guerre américain et de connaître l’internement en asile psychiatrique pendant douze ans.
Car si nos écrivains ne doivent pas être uniquement célébrés pour leur génie, il y a lieu de comprendre qu’ils doivent donc obligatoirement communier avec les valeurs humanistes et démocratiques de la République universelle… Ce qui ne manque pas de soulever le problème de la présence dans ce recueil 2011 de l’intellectuel et psychiatre antillais Frantz Fanon, héraut du tiers-mondisme et inspirateur notamment des black panthers et des mouvements d’émancipation africains.
Comme le souligne Thierry Rolando, Président national du Cercle algérianiste, Frantz Fanon, emporté quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie par une leucémie à l’âge de 36 ans, est « passé au FLN en pleine Guerre d’Algérie, jusqu’à devenir collaborateur du journal El Moudjahid et ambassadeur, en mars 1960, du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne. Nous ne saurions oublier que Frantz Fanon fut aussi l’auteur des Damnés de la Terre paru en 1961, où il en appelait, avec Jean-Paul Sartre, au meurtre des Européens d’Algérie.
« Comment poursuit-il, ne pas se souvenir des mots terribles et nauséabonds de Jean-Paul Sartre, préfacier de cet ouvrage ? « Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé (…) »
« Comment accepter que l’auteur de cette abominable invitation à la suppression physique des Français d’Algérie et de cette justification du terrorisme, mérite aujourd’hui un hommage national ? Qu’ambitionne l’Etat en intégrant, d’ores et déjà, dans son programme officiel de, commémorations 2012 l’anniversaire des sinistres Accords d’Evian : entend-il jeter un voile, sur les drames de l’après 19 mars 1962 et sur les dizaines de milliers de Pieds-Noirs et Harkis victimes de la haine du FLN ?
Aujourd’hui, ces projets de commémorations résonnent, après le financement par l’Etat du film Hors La Loi, comme une nouvelle provocation et ne peuvent être ressentis qu’avec colère et souffrance par les Français d’Algérie. »
Peut être faut-il comprendre tout simplement que pour nos « élites » et autres « faiseurs d’opinion », il y a de bonnes et de mauvaises victimes, des outrances, des souffrances qu’il convient de hiérarchiser ou d’accepter.
Bruno Gollnisch - 27/01/11
Le site de France Info en fait état cette semaine, selon l’étude menée par Eric Debarbieux, sociologue et directeur de l’Observatoire international des violences scolaires, « les chiffres des jeunes rackettés sont restés stables : environ 6% des enfants se sont déjà fait voler leurs biens par certains de leurs camarades ». Mais « la nouveauté dans ce phénomène est le nombre de racketteurs. Il s’élève aujourd’hui à 8% et dépasse ainsi celui du nombre de rackettés. L’explication ? » « Postés aux sorties d’écoles », « les agresseurs agissent maintenant en groupe. Selon le sociologue, ce nouveau comportement est dangereux « le groupe est plus cruel, a moins de limites envers ses victimes ».
« Le ministère de l’Education nationale a mis en place les EMAS (équipes mobiles académiques de sécurité) qu’il a placé autour de certains établissements scolaires. » Les problèmes varient en effet énormément d’un département et d’un établissement à l’autre, le coefficient d’immigration étant en général proportionnel à la violence. Cela fait bien longtemps que l’école n’est plus un sanctuaire et quand les collèges et lycées n’abritent pas en leur sein des dizaines de nationalités différentes, les établissements plus « homogènes » situés à proximité sont alors les cibles des bandes de « jeunes » venus d’ailleurs …
C’est mollement et à la marge que le gouvernement tente de faire face à la tiers-mondisation des établissements plutôt que de s’attaquer aux causes. A ce sujet le site de Marianne a relayé le texte du blogueur Jean-Paul Brighelli, qui se penche sur les raisons de la démission d’une de ses collègues, « désarmée face à la faillite du système éducatif », estimant que « la violence scolaire, tant physique que symbolique, est le fruit de la refonte pédagogiste de l’école »…à laquelle M. Chatel ne trouve de toute évidence rien à redire.
M. Brighelli relaye dans son article (en date du 24 janvier) la lettre de démission qu’une enseignante a adressée à son Principal de collège de la « cité scolaire Henri Bergson » dans le XIXème arrondissement de Paris, collège « bien loti en UPI (pour élèves dyspraxiques), en CLAD (pour non francophones) et en FLER (pour francophones illettrés)… »
Dans cette lettre cette jeune femme de 38 ans explique : « la semaine dernière, deux collègues ont été agressés physiquement par des élèves, élèves qui n’en n’étaient pas à leur premier coup d’éclat et dont la surenchère dans l’agressivité et la violence à l’égard des adultes n’était que prévisible. Ces incidents, très graves, ne sont que la conséquence du climat délétère qui règne dans l’établissement : incivilités, refus d’obéissance, insultes, violences à l’égard des adultes se sont banalisés au point que les élèves, se sentant dans une situation de toute puissance, n’ont même plus conscience de la gravité de leurs actes (…). »
« Pour ma part, je refuse de continuer à être traitée comme une chienne par des enfants à qui j’ai eu le malheur de demander de retirer leur casquette, d’aller se ranger dans la cour ou de me donner leur carnet de liaison. Je refuse de continuer à assister à la complaisance avec laquelle certains adultes confortent ces enfants dans leurs dérives au lieu de tout faire pour les aider à en sortir. »
« Je refuse de continuer à assister, impuissante, à ce gâchis généralisé, nos élèves les plus fragiles étant les premières victimes de notre incapacité, voire notre réticence, à instaurer les conditions nécessaires à leur apprentissage. Je refuse de continuer à participer de ce spectacle affligeant que nous offrons quotidiennement à nos élèves et qui me fait honte. »
« Qu’en est-il, poursuit-elle de l’application de l’article 11 de la Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 selon lequel La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté, alors que quotidiennement notre intégrité morale et physique est menacée quand elle n’est pas bafouée ? »
« Qu’en est-il de nos devoirs envers nos élèves, de notre mission éducative à partir du moment où nous nous révélons incapables de simplement manifester notre volonté de les voir appliquer le règlement intérieur, de les protéger d’eux-mêmes et des autres, c’est-à-dire de leur offrir une scolarité digne de ce nom ? Quel avenir leur préparons-nous ? »
Pour conclure ce constat d’une insupportable dérive, précisons qu’une enquête sur « les victimes de violences scolaires » sera menée en mars à annoncé le ministère de l’Education. Selon le ministre Luc Chatel, « le sujet qui a le plus avancé » depuis les états généraux d’avril, est la formation des enseignants face à la violence. » Il a indiqué le 9 janvier que « d’ici la fin de l’année chaque professeur stagiaire va (…) suivre un module de formation spécifique à la gestion de classe ». « De plus, 70 % des chefs des 184 établissements les plus difficiles ont aussi reçu une formation. Les 30% restants le feront au premier trimestre 2011 ». Il est certain que cela va tout changer…les enseignants sont rassurés et les racailles en tremblent déjà…
Bruno Gollnisch - 27/01/11
Marine Le Pen a précisé vendredi sur la Chaîne Parlementaire (LCP) quelle était sa vision de la laïcité en France. «Je pense que la France peut être laïque parce qu'elle est chrétienne de culture, et on s'aperçoit d'ailleurs que les pays musulmans ont les plus grandes difficultés à être laïcs», a déclaré la nouvelle présidente du Front national.
Les enquêteurs à la recherche du corps de Laëtitia Perrais auraient fait une macabre découverte ce vendredi. Selon Europe 1, les gendarmes ont trouvé quatre petites pièces métalliques mélangées à un tas de cendres autour du domicile de Tony Meilhon, le principal suspect.
Tribune libre : On fait des mesures concernant la récidive, les seules qu’on ait prises sont celles des cercueils des victimes. A quoi pense Nicolas Sarkozy en s’écriant de sa voix d’hôtesse de l’air aphone « je veux vous dire que la récidive criminelle ne peut rester impunie » ? Il s’imagine, peut-être, que les récidivistes ne prennent pas le maximum ? L’important n’est pas la question de la condamnation du récidiviste, il est condamné ; l’important, c’est d’empêcher la récidive, c’est-à-dire la torture, la mort, d’un inconnu ou d’une inconnue, pris au hasard de la rencontre mortelle, et qui tombe dans le piège d’un visage muet qui n’affiche pas son casier et qui simule ses pulsions prédatrices. C’est le jeu tragique du hasard et de la rencontre criminelle.
On meurt, comme ça, aujourd’hui, par rencontre !
« Il faut faire quelque chose, tout cela fait le jeu de Marine Le Pen », s’angoisse le Président de la République des tics. Qu’est-ce à dire ? Que la priorité dans la lutte contre la récidive, ce ne sont pas les victimes, mais l’impératif électoraliste de ne pas laisser les faits donner raison à Marine Le Pen ? Alors, une grande mesure va être prise, Nicolas Sarkozy va confier une mission sur le sujet à Eric Ciotti, une mission de plus pour les missionnaires de la congrégation des rapports inutiles.
Tout cela c’est trop de tristesse, trop de malheurs, de vies brisées. Avant les autres victimes, celles qui attendent, sans le savoir, l’heure de la mort causée par un revenant du crime, il y a les premières victimes et leur famille.
Elles doivent bénéficier d’un pouvoir d’intervention direct en cas de libération anticipée d’un prisonnier. Etre, en quelque sorte, les vigiles ! Et puis, il serait temps qu’on écoute un peu moins les psychiatres et un peu plus les criminologues, pas ceux au service du pouvoir, les autres, ils ont des choses à dire… Enfin, il faut le supporter jusqu’à quand ? Les droits de l’homme mort n’existent pas !
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Nations Presse Info - 28/01/11
NPI - 28/91/11
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M. Moubarak, dont les manifestants réclament le départ après trois décennies au pouvoir, a demandé à l'armée, épine dorsale de son régime, de faire respecter la sécurité avec la police qui a semblé débordée par la mobilisation populaire sans précédent, qui a fait huit morts -2 policiers et 6 manifestants- depuis mardi.
Le couvre-feu a été décrété dans tout le pays entre 16H00 à 05H00 GMT, et ce jusqu'à nouvel ordre.
En début de soirée au Caire, les manifestants ont mis le feu au siège du Parti national démocrate (PND), au pouvoir. Plus tôt dans la journée, ils avaient incendié deux commissariats de la capitale.
Aux cris d'"A bas Hosni Moubarak" et "le peuple veut la chute du régime", les manifestations se sont étendues à tout Le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants, et ont gagné les principales villes du pays, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Les policiers ont eu recours à des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des canons à eau pour disperser les manifestants.
L'opposant le plus en vue, Mohamed ElBaradei l'ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui s'est dit prêt à mener une transition au pouvoir après un éventuel départ de M. Moubarak, et les Frères musulmans (opposition), ont participé aux manifestations.
"Liberté! liberté! liberté", ont scandé les manifestants sous les regards ahuris de policiers déployés avec boucliers et casques à visière, près de la célèbre mosquée al-Azhar. au Caire.
A Suez, un homme a été tué d'une balle lors d'accrochages avec la police. A Alexandrie (nord), deuxième ville d'Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser des milliers de manifestants qui ont incendié le siège du gouvernorat.
A Mansoura, dans le delta du Nil, certains imams ont appelé à "sortir et demander le changement". Des affiches du parti au pouvoir ont été arrachées et des bâtiments officiels attaqués et endommagés.
M. Moubarak, 82 ans, qui s'est appuyé pendant près de 30 ans sur un redoutable appareil policier et un système dominé par un parti qui lui est entièrement dévoué, s'est illustré par son silence depuis le début de la contestation, et a fait connaître sa décision d'instaurer le couvre-feu par la télévision d'Etat.
A l'étranger, la Maison Blanche s'est dite "très préoccupée" par les événements en Egypte, une alliée de Washington, et a appelé le Caire à respecter les droits des Egyptiens.
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton l'a invité à "faire tout ce qui est en son pouvoir pour réfréner les forces de l'ordre" et a réclamé des réformes "immédiates".
Londres a estimé que les manifestants avaient des "raisons de mécontentement légitimes" alors que l'Allemagne appelait le président Moubarak à autoriser les "manifestations pacifiques.
La France, elle, a appelé ses ressortissants à limiter leurs déplacements.
Mme Clinton a en outre appelé le gouvernement égyptien à mettre fin au blocage "sans précédent" des communications dans le pays.
L'internet et les services de téléphonie mobile, qui ont joué un rôle-clé dans la mobilisation populaire, étaient en effet coupés dans le pays. Une première par son ampleur pour l'internet, selon des experts.
AFP. 28/01/11
La présence d'un "staphylocoque doré" et d'un "bacillus cereus" a en effet été détectée dans le liquide gastrique.
"Il peut y avoir un lien avec ce qu'il a mangé la veille, mais on ne peut pas exclure totalement un lien avec des absorptions plus anciennes", a souligné la magistrate.
Les hypothèses d'une rupture d'anévrisme ou d'une méningite ont été écartées. Par ailleurs, "l'analyse toxicologique est parfaitement négative: aucun stupéfiant, aucun médicament n'a entraîné le décès", a ajouté Mme Champrenault, rappelant que la victime était "en très bonne santé".
L'adolescent, dont les obsèques se sont déroulées vendredi, est décédé samedi 22 janvier après avoir dîné la veille dans un restaurant Quick d'une zone commerciale de la périphérie d'Avignon. Il avait commandé le même hamburger que son père, sa mère et sa soeur consommant un autre menu.
Rentrés à leur domicile d'Oppède (Vaucluse), le père et le fils étaient pris dans la nuit de vomissements et de violents maux de tête. Dans la matinée de samedi, l'état du garçon empirait et il perdait connaissance. Alertés, pompiers et gendarmes ne pouvaient que constater son décès.
Le père a subi des examens, dont les résultats ne sont pas encore disponibles, a précisé le procureur.
Par mesure de précaution, la préfecture du Vaucluse avait pris, dès samedi, un arrêté de fermeture du restaurant, dont les portes restaient closes vendredi.
La direction de Quick a assuré vendredi à l'AFP que les premiers résultats des analyses réalisées sur des échantillons prélevés sur ses produits étaient conformes aux normes sanitaires en vigueur. Ces analyses ont été effectuées sur des échantillons prélevés dans le restaurant d'Avignon sur les mêmes lots que ceux consommés le 21 janvier.
Selon Mme Champrenault, "ces résultats réalisés par une entreprise privée ne sont pas parvenus au juge d'instruction".
Quick a mis à disposition de ses clients, depuis lundi, un numéro vert d'information, le 0800.004.084.
Ancien fleuron belge de la restauration rapide, le groupe Quick, fondé en 1971, est passé en 2006 sous pavillon français. Il a été racheté par CDC Capital Investissement (rebaptisé depuis Qualium Investissement), filiale de la Caisse des Dépôts. Il emploie 18.500 employés dans 468 restaurants, dont 79% exploités en franchise.
AFP. 28/01/11
Dans l’enquête sur la disparition de Laëtitia, les gendarmes auraient découvert sous un tas de cendres, des objets métalliques ayant appartenu à cette dernière.
Parmi les objets retrouvés, une boucle d’oreille et une boucle de ceinture.
Les enquêteurs ont également retrouvé les restes d’instruments de découpe, révèle Europe 1.
Ces dernières découvertes conduisent les enquêteurs à s’orienter vers la recherche d’un corps qui ne serait plus dans soin intégrité, précise Europe 1.
Jeudi, un ami de Tony M., le meurtrier présumé de Laëtitia, a indiqué aux enquêteurs que ce dernier lui avait confié avoir « tué un homme accidentellement ».
Tony M. lui aurait alors montré, dans le coffre de la Peugeot 106 volé, quatre poubelles noires.
Ce témoin-clé n’aurait pas vu le contenu des poubelles, précise Europe 1.
Xavier Ronsin, le procureur de la République de Nantes, a indiqué, vendredi :
« Le premier objectif de la justice, c'est d'abord de retrouver le corps de Laëtitia".
Tony M. aurait remis également à cet ami une batterie de téléphone portable en lui demandant de s’en débarrasser.
Les enquêteurs sont également en possession d’une lettre écrite par Laëtitia.
Une lettre retrouvée au domicile de sa famille d’accueil.
Laëtitia expliquerait dans cette lettre qu’elle se sentait menacée, qu’elle allait mourir, qu’on allait la tuer, indique Europe 1.
Rappel :
Laëtitia a été vue la dernière fois, le 18 janvier à 22 heures, après avoir quitté le restaurant où elle effectuait un apprentissage à La Bernerie-en-Retz.
Dans le courant de la nuit de sa disparition, la jeune femme a envoyé un texto à un ami, pour lui indiquer qu’elle avait été violée.
Tony M., le suspect numéro 1 dans cette affaire a été mis en examen, samedi dernier, pour "enlèvement suivi de mort".
Cet homme, déjà condamné une quinzaine de fois, a été écroué.
LE POST - 28/01/11