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  • RETRAITE GRATUITE - A LIRE ABSOLUMENT

    Je vous fais suivre ce message. Le contenu est exact, comme vous pouvez le lire sur le "Livret d'Accueil" destiné aux immigrés : au cas où ils ne les connaîtraient pas, notre administration leur donne tous les tuyaux !

    A CHACUN DE VERIFIER ET D'APPRECIER!
     Sujet : RETRAITE GRATUITE
     
    Je viens d’apprendre dans le milieu (politique) que de nombreux politiciens de “gauche” ou de droite auraient très peur, entre autres, de ce que les Français pourraient découvrir quant aux retraites accordées à des étrangers qui arrivent en France pour “la retraite” afin de rejoindre les leurs qui ne repartiront jamais. A partir de 60 ans s’ils ne “peuvent plus travailler”(?) et DANS TOUS LES CAS A 65 ANS , ils peuvent toucher l’ASPA soit 708 euros mois avec un simple permis de séjour, plus APL et AME que n’ont pas souvent les plus pauvres des Français et les chômeurs ! Et ce , sans jamais avoir travaillé en France ou ailleurs, et sans jamais avoir cotisé un centime. Que diraient par exemple des agricultrices ayant bossé toute leur vie, depuis l'âge de 15 ans, et qui touchent dans les 500 euros mois ! Que diraient les millions de gens qui ont défilé ??
     
    Ce qui expliquerait en partie que seules 800 000 personnes handicapées touchent l’AAH de 710 euros mois sur les 12 millions qu’elles sont !!! Et dont on ne sait pas ce qu’elles toucheront à la retraite puisque à 60 ans elles disparaissent du traitement administratif du handicap !
     
    J’ai vérifié et constaté que c’était vrai! Ouvrir le lien ci-dessous et aller page 54 . Le document du gouvernement est toujours en ligne.

    http://www.immigration.gouv.fr/IMG/pdf/livretaccueil.pdf

     
      Ceci expliquerait peut être l’afflux d’immigrés en augmentation depuis le début de l’année quant au regroupement familial, normalement non admis pour les parents.

     

    A.C. - 28/01/11

  • Les Egyptiens bravent le couvre-feu, nouvelles nominations au pouvoir

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/egypte-mobilisation-toleree-par-l-armee-2073647/

    Des dizaines de milliers d'Egyptiens ont bravé le couvre-feu samedi au 5e jour de leur révolte sanglante sans précédent contre le régime dont le président Hosni Moubarak, appelé à partir après 29 ans de règne, a nommé un vice-président et un nouveau Premier ministre.

    La communauté internationale a multiplié les appels à des réformes, à la retenue et à l'arrêt des violences au cinquième jour d'un mouvement de contestation qui fait plus de 73 morts, selon le dernier bilan de sources médicales, et des milliers de blessés et ne paraît pas s'essoufler.

    M. Moubarak, 82 ans, dont l'avenir semblait sombre, donne l'impression de vouloir s'accrocher au pouvoir en procédant à de nouvelles nominations après avoir promis la formation d'un nouveau gouvernement et des réformes.

    Lors d'une réunion, il a nommé le chef des Renseignements Omar Souleimane vice-président, premier poste du genre depuis son arrivée au pouvoir en 1981, et a chargé le ministre de l'Aviation, le général Ahmad Chafic, de former le prochain gouvernement.

    M. Chafic est appréciée au sein de l'élite et l'opposition et de nombreux analystes avaient évoqué son nom pour éventuellement succéder, en cas de vacance du pouvoir, à M. Moubarak qui a dirigé l'Egypte d'une main de fer en maintenant surtout l'état d'urgence depuis 29 ans.

    Néanmoins les promesses de M. Moubarak, jugées en deçà des revendications de la population pour de meilleures conditions de vie - lutte contre le chômage et la pauvreté et la liberté d'expression -, n'ont pas entamé la détermination de la rue à le chasser.

    Présente avec ses blindés, l'armée a enjoint la population de respecter le couvre-feu.

    Mais la population est restée sourde à ses appels.

    Aux cris de "Moubarak va-t-en" ou "Celui qui aime l'Egypte ne détruit pas l'Egypte", des dizaines de milliers de manifestants, déchirant ses portraits et conspuant le nom du président, ont bravé le couvre-feu au centre du Caire.

    A Rafah, le siège de la Sûreté de l'Etat a été attaqué et des heurts ont tué trois policiers, selon les témoins. A Ismaïliya, sur le canal de Suez, des heurts violents ont éclaté entre forces de sécurité et des milliers de manifestants et à Alexandrie (nord) des milliers de personnes ont manifesté alors que plusieurs commissariats étaient en flammes.

    Selon les services de sécurité, 60% des postes de police du pays ont été incendiés, dont 17 au Caire.

    Trois personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors des heurts au Caire selon des secouristes, portant à 51, en majorité des civils, le nombre de morts en cinq jours de contestation inspirée par la révolte ayant chassé Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir à Tunis.

    L'armée a en outre appelé la population à se protéger face aux pilleurs, de nombreux commerces ayant été saccagés.

    "Il n'y a plus de police, les voleurs se sont échappés des prisons de quartier. Je n'ai jamais vu ça de ma vie", a dit un propriétaire d'une boutique de vêtements. Un supermarché Carrefour a été pillé.

    Des jeunes Egyptiens ont formé une chaîne humaine autour du musée du Caire et des comités de quartier se constituaient pour tenter de protéger la capitale des pilleurs.

    "Je continuerai à participer (à la contestation), peu importe ce que cela implique, pour m'assurer que le régime de Moubarak parte (...) C'est un régime dictatorial qui a échoué sur les fronts économiques et politiques", a dit M. El-Baradei, ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique et prix Nobel de la paix.

    Les services de téléphonie mobile, coupés comme l'Internet pour contrecarrer les manifestations, étaient partiellement rétablis. Mais l'Internet ne semblait toujours pas accessible. Ces services ont joué un rôle-clé dans le lancement des manifestations.

    Seule note positive pour M. Moubarak, la "solidarité" exprimée par le roi saoudien Abdallah et le président palestinien Mahmoud Abbas.

    En revanche, le plus influent prêcheur du monde arabe, cheikh Youssef Al-Qardaoui, a affirmé que seul le départ de M. Moubarak pouvait régler la crise.

    Face à l'escalade, la Bourse du Caire restera fermée dimanche ainsi que les banques.

    AFP. 29/01/11

    Quelles réactions d'Israël?

  • Les Européens ont cherché à Davos à convaincre sur l'avenir de l'euro

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    Lagarde et Osborne à Davos - (Cliquez sur la photo)

    Les dirigeants européens ont cherché cette semaine à Davos à convaincre que la zone euro avait franchi le cap de la crise, en dépit des inquiétudes qui persistent et des risques auxquels l'économie mondiale fait toujours face.

    "Je ne m'attends pas à de nouveaux chocs, je pense que l'euro sera stable", a renchéri son homologue allemand Wolfgang Schaüble.

    La veille, la chancelière allemande Angela Merkel s'était montrée tout aussi déterminée à défendre "notre" monnaie, l'euro, 24 heures après le même engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy. "Si l'euro devait échouer, alors l'Europe échouerait", avait-t-elle assuré.

    Nous n'en sommes plus là, a tenu à rassuré samedi le PDG de la banque britannique Barclays, Robert Diamond. "Je pense que la question de la force de l'Europe, la question de savoir si la zone euro allait éclater était une préoccupation de l'an dernier", a-t-il assuré. Mais la "volatilité sur les marchés" est toujours présente, a-t-il aussitôt averti.

    M. Schaüble et Mme Lagarde ont longuement insisté sur les mesures déjà prises pour sauver l'euro et celles qui le seront au printemps pour consolider le fonds d'aide créé l'an dernier au paroxysme de la crise grecque.

    "Nous voulons être ensemble, nous avons aidé ceux qui étaient en difficulté. Nous avons mis en place un fonds, et nous travaillons à l'affiner, à l'améliorer, et nous sommes certainement prêts à resserrer les rangs et à être ensemble" pour cette tâche, a martelé Christine Lagarde.

    "Ne "shortez" pas l'Europe et ne "shortez" pas l'eurozone", a-t-elle lancé. L'expression "shorter", de l'anglais to short, est utilisée dans les salles de marché et signifie que vous pariez sur la baisse de tel ou tel avoir, comme l'euro par exemple.

    Le problème, a toutefois remarqué M. Schaüble, c'est qu'en dehors de l'eurozone, "personne ne comprend réellement ce qu'est une monnaie commune européenne avec une politique monétaire commune mais sans politique économique et budgétaire commune".

    Montek Singh Ahluwalia, vice-président de la Commission indienne du Plan, présent samedi à ce débat, a d'ailleurs inscrit l'eurozone dans la liste des risques qu'il prend en compte pour cette année.

    Pour son homologue britannique George Osborne, les pays européens sont certes en train "de faire le ménage" dans leurs finances publiques, mais la zone euro en tant que telle a toujours un problème de compétitivité. "Pouvons-nous faire de l'Europe une zone compétitive", c'est cela le principal défi, a-t-il lancé.

    Mais la crise de la dette n'est pas la seule menace qui plane toujours sur l'économie mondiale, ont averti ces dirigeants. L'afflux massif de capitaux vers les pays émergents, en est une autre, a souligné le ministre indien. Ces flux de capitaux étrangers vers les marchés émergents déstabilisent les économies de ces pays et créent des tensions sur leurs taux de change.

    La volatilité des prix des matières premières, notamment agricoles, est aussi un sujet majeur de préoccupations, a relevé le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, qui a préconisé à ce sujet une plus grande transparence sur les stocks.

    L'urgence d'une plus grande régulation financière, pourtant désignée priorité numéro un l'an dernier, a en revanche paru moins essentielle cette année à Davos.

    Robert Zoellick a un début de réponse. "Quelque soit la nouvelle régulation financière que vous mettrez en place, elle ne sera probablement pas adaptée à la prochaine crise", a affirmé sur ce point le président de la Banque mondiale, ancien dirigeant de Goldman Sachs. "Et, il y aura une autre crise", a-t-il prophétisé.

    AFP. 29/01/11

  • Retour au calme à Tunis, le nouveau gouvernement au travail

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    (Cliquez sur la photo)

    Très contesté pendant une semaine par des centaines de manifestants qui réclamaient son départ jusqu'à leur dispersion vendredi par la force, le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a fixé le cap de sa nouvelle équipe: transition démocratique et relance économique.

    Depuis Davos (Suisse), des responsables tunisiens ont d'ailleurs martelé ce message samedi: investisseurs et touristes sont invités à revenir en Tunisie, la situation économique est "sous contrôle".

    Lors d'une conférence de presse, Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la Banque centrale, Yassine Brahim, ministre des Infrastructures et des Transports, et Sami Zaoui, ministre des Technologies de l'information, ont expliqué que leur présence au Forum économique mondial (Wef) visait à faire "passer le message".

    Concernant la délicate transition en cours, Mohammed Ghannouchi a expliqué sur la télévision privée Nesma que les concertations sur le gouvernement provisoire annoncé jeudi ont impliqué "toutes les parties, qu'il s'agisse de partis politiques, société civile, sensibilités politiques, compétences ou universitaires".

    La Tunisie, a-t-il concédé, n'a pas "une riche expérience en matière de transition démocratique (mais) elle est dans l'obligation de relever ce défi politique", avec en ligne de mire des élections.

    Le pays a toutefois "tous les moyens nécessaires pour réussir cette transition démocratique qui permettra à tous les Tunisiens, toutes appartenances politiques confondues, de s'exprimer en toute liberté et de choisir leur dirigeant après cette phase transitoire", a encore indiqué celui qui fut le Premier ministre pendant onze ans - et jusqu'à sa chute - le 14 janvier du président Ben Ali.

    Après les violents heurts de la veille, au cours desquelles les centaines de manifestants qui réclamaient quotidiennement le départ de M. Ghannouchi et celui des caciques du régime Ben Ali ont été dispersés sans ménagement, le calme était revenu samedi à Tunis.

    La police a seulement tiré quelques grenades lacrymogènes pour disperser quelques jeunes qui s'en prenaient à des magasins en fin de journée.

    Depuis vendredi l'esplanade de la Kasbah est totalement bouclée par des militaires, a constaté l'AFP.

    Le centre-ville, notamment l'avenue Habib Bourguiba, avait repris un aspect normal, même si des groupes de manifestants continuaient ça et là de donner de la voix.

    Des centaines de femmes ont ainsi défilé pour dire leur détermination à défendre l'émancipation acquise depuis plus d'un demi-siècle, à la veille du retour dimanche en Tunisie du chef en exil du mouvement islamiste Ennahda, Rachid Ghannouchi.

    Quelques dizaines de fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses, ont de leur côté crié des slogans contre leur ministre (indépendant) Laroussi Mizouri.

    Et samedi, des centaines de Tunisiens ont abandonné l'espace d'un concert les manifestations-happening quotidiennes pour écouter Hamada Ben Amor, alias "El Général", "le" rappeur de la révolte tunisienne dont la chanson "Président, ton peuple est mort" a contribué à faire chuter le président Ben Ali le 14 janvier.

    AFP. 29/01/11

  • "Marine Le Pen est loin de susciter un rejet massif dans l'opinion" !

    Sondage Harris-interactive à l’appui, force est de constater que le phénomène Marine semble solidement s’ancrer dans la société française ; la nouvelle présidente du FN est ainsi perçue comme :

    - « Courageuse » par 68 % des sondés
    - « Comprenant bien les préoccupations des français » : 50 %
    - « Compétente » : 44 %
    - « Sympathique » : 37 %
    - « Ayant de bonnes idées pour la France » : 37 %
    - Susceptible de « faire une bonne présidente de la République » : 18 %

    Ravi du dernier score, le politologue Jean-Daniel Lévy n’attribue qu’un rôle « d’aiguillon » à Marine Le Pen, oubliant un peu vite que ces 18 % représentent ni plus moins que les actuelles intentions de vote pour l’élection présidentielle 2012…

    * * *
    Déjà rassurants, les résultats de l’enquête deviennent agréablement surprenants lorsque l’analyse porte spécifiquement sur les électeurs de la droite traditionnelle :

    - 79 % trouvent MLP courageuse
    - 58 % la considèrent proche des préoccupations des français
    - 49 % lui reconnaissent une vraie compétence
    - 47 % estiment enfin qu’elle a de bonnes idées pour la France

    Bien des leaders politiques apprécieraient semblables résultats ! Ne pouvant quoi qu’il en soit dénigrer Marine Le Pen de façon crédible, le journaliste s’en sort en insistant sur la « porosité » de l’électorat UMP avec celui du Front National… ce qui lui permet de noyer le poisson en évoquant une énième fois les craintes du parti sarkozyste, dont la stratégie consiste à « attaquer l’inconsistance [du programme] économique et social  » du FN.

    Chiche, messieurs ?

    Nations presse Info - 29/01/11

  • Occupée, la Cité de l'immigration ferme ses portes

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    (Cliquez sur la photo)

    Les grilles sont closes et gardées par des policiers en tenue de maintien de l’ordre. Occupée depuis près de quatre mois par plusieurs centaines de travailleurs sans papiers, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (Paris XIIe) est fermée depuis hier « pour garantir la sécurité des personnes et des biens ».

    « Nous aurions préféré que cela se passe autrement, mais la situation s’est dégradée », regrette Luc Gruson, directeur général du musée de la porte Dorée.

     Selon lui, des problèmes d’insalubrité, le non-respect des règles intérieures ou encore la quête « agressive » ont perturbé le fonctionnement de l’établissement et fait fuir les visiteurs. « La fréquentation pendant la période de Noël a baissé de moitié par rapport à l’an dernier », souligne Luc Gruson.

    Une première fermeture déjà en décembre

    Le musée est réquisitionné depuis le 7 octobre par 500 travailleurs, originaires pour la plupart d’Afrique subsaharienne, et soutenus par la CGT, la Ligue des droits de l’homme et des partis de gauche. Employés dans la restauration, le nettoyage ou la surveillance, ils demandent l’application d’un accord conclu avec le ministère de l’Immigration en juin 2010, qui prévoit la régularisation d’environ 6000 travailleurs sans papiers. A la suite de ce mouvement, la Cité de l’immigration avait été fermée une première fois début décembre. Elle avait rouvert le 9 décembre après la signature d’un protocole entre la direction et la CGT, qui stipulait que les locaux seraient libérés le soir. « Or, une centaine de personnes squattaient les salles que nous mettions à disposition pour remplir leurs dossiers de régularisation. Début janvier, il y a eu des incidents et des menaces physiques contre les agents. J’ai pris la décision de fermer pour mettre fin à l’occupation », explique Luc Gruson.

    Devant les grilles de la Cité, Raymond Chauveau, coordinateur CGT du mouvement, niait hier « tout incident ». Pour le syndicaliste, « il s’agit d’un revirement total de la direction. Si ces travailleurs sont toujours là, c’est parce que l’examen de leurs dossiers est bloqué par la préfecture ».

    Venue soutenir la cinquantaine de travailleurs rassemblés sur le trottoir de la porte Dorée, Michèle Bluementhal, maire socialiste du XIIe, « déplore la décision de la Cité. Je suis venue dimanche dernier et je n’ai pas eu le sentiment qu’il y avait des problèmes avec les occupants ». Ces derniers appellent à se rassembler aujourd’hui à République à l’occasion d’une manifestation des travailleuses sans papiers.

    Le Parisien - 29/01/11

     

  • Mariage gay et lesbien: le Conseil constitutionnel renvoie la balle au législateur

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    Sophie Hasslauer et sa compagne Corinne Cestino (D) avec leurs quatre enfants - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité))

    Le Conseil constitutionnel a renvoyé vendredi la balle au législateur sur une éventuelle autorisation du mariage homosexuel en France, conduisant les partisans de cette union à reporter leurs espoirs sur la campagne présidentielle de 2012.

    "C'est scandaleux", a réagi Mme Hasslauer à l'annonce de la décision du Conseil constitutionnel, déplorant que "les plus hautes instances de l'Etat institutionnalisent l'homophobie". Pour le couple, la position des "Sages" émane d'une "élite très rétrograde, au discours dépassé".

    Dans sa décision, le Conseil constitutionnel déclare que les articles contestés du code civil - 75 (dernier alinéa) et 144 - sont "conformes à la Constitution". Il résulte de ces articles, comme la Cour de cassation l'a rappelé le 13 mars 2007 en annulant le mariage homosexuel célébré à Bègles en 2004 par Noël Mamère, que "selon la loi française, le mariage est l'union d'un homme et d'une femme".

    Les Sages ont estimé que le "droit de mener une vie familiale normale" n'implique pas que les couples de même sexe puissent se marier, soulignant qu'ils sont libres de vivre en concubinage ou de conclure un pacte civil de solidarité (PACS).

    Quant au principe d'égalité devant la loi, ils s'en sont remis aux politiques, comme ils l'avaient fait en octobre pour l'homoparentalité. "Il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur", a-t-il dit.

    En réaction, le PS a fustigé "le fossé croissant entre les évolutions sociales et nos lois, que la droite refuse toujours de faire progresser". Le patron des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que son groupe inscrirait "avant l'été" à l'Assemblée nationale sa proposition de loi reconnaissant le mariage homosexuel.

    "Une fois de plus, le Conseil constitutionnel se débarrasse de la patate chaude", a regretté Act Up Paris. Une "défausse peu courageuse" aux yeux de Jean-Luc Romero (Elus Locaux contre le Sida).

    "Le Conseil constitutionnel vient de rater une occasion historique, alors que dans le même temps neuf pays européens ont déjà ouvert le mariage aux personnes de même sexe", a estimé Me Caroline Mécary, qui représente notamment l'association SOS Homophobie. Pour elle, il faudra probablement "attendre une alternance politique en 2012 pour espérer que les partis de gauche (...) initient une telle réforme".

    "Ca va bouger avant 2012", veut également croire l'avocat des deux jeunes femmes à l'origine de la saisine, Me Emmanuel Ludot, tandis que plusieurs associations ont invité les futurs candidats à la présidentielle à "se positionner clairement" sur la question.

    Pour le PCF également, la décision du Conseil constitutionnel est "à contre courant", mais pour Christine Boutin, présidente du Parti chrétien démocrate (PCD), elle "respecte notre tradition juridico-politique".

    Noël Mamère enfin a jugé la décision des Sages "intéressante" car, en renvoyant à un débat législatif, "elle ne ferme pas la porte à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe".

    Selon un sondage TNS Sofres pour Canal+ publié vendredi, plus de la moitié des Français (58 %) se disent favorables au mariage homosexuel.

    AFP. 29/01/11

  • "Trop d'argent va aux banlieues"

    Elue dimanche présidente du Front national, avec une confortable majorité, Marine Le Pen a entamé dès lundi dans les médias sa pré-campagne en vue de l'élection présidentielle de 2012. 

    Interrogée sur RMC Info-BFM TV à propos des difficultés à trouver un emploi lorsqu'on s'appelle «Karim ou Mohamed», elle a répondu en des termes qui risquent de lancer une nouvelle polémique.

     «Ca, c'est vous qui le dites, a-t-elle affirmé, parce que moi j'ai vu des études qui disent qu'en l'occurrence, les handicapés ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi que les Français qui ont un nom de consonance étrangère».

     «Dans les campagnes, voyez-vous, c'est plus difficile de vivre et la pauvreté y est plus grande que dans un certain nombre de quartiers», a poursuivi la nouvelle présidente du FN. «Je ne dis pas qu'il faut abandonner les banlieues, mais je dis qu'elles font l'objet de versements de milliards d'euros sans aucun résultat depuis des années et des années», a ajouté la fille de Jean-Marie Le Pen, insistant sur «l'éducation» et le «retour à l'ordre».

    L'euro à l'origine de «l'appauvrissement de notre pays»

    «Souvent, les employeurs craignent de voir arriver en réalité dans leur entreprise des gens qui ne respecteraient pas les règles. Il faut voir la réalité pour pouvoir trouver des solutions», a-t-elle aussi affirmé.

    Tout en accusant l'euro d'être à l'origine de «l'appauvrissement de notre pays», Marine Le Pen a trouvé «absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers dans notre pays alors que nous avons cinq millions de chômeurs». «Moi, je crois qu'à partir du moment où un étranger est venu dans notre pays et qu'il est en chômage de longue durée, je pense qu'il doit pouvoir retourner chez lui», a-t-elle ajouté.

    «Les étrangers qui veulent venir en France doivent assumer leurs propres besoins» et «doivent subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille», car la «communauté nationale ne peut pas le faire», a-t-elle estimé, avant de rappeler l'un des concepts fondamentaux du FN, la «préférence nationale».

    «Nous devons réserver notre aide sociale, notre politique sociale à nos compatriotes, ainsi d'ailleurs que la priorité d'accès à l'emploi et au logement», a affirmé Marine Le Pen.

    Le Parisien - 28/01/11

  • Mariage homosexuel en France: le Conseil constitutionnel a dit non

    PARIS (NOVOpress) – Le Conseil constitutionnel vient de dire non au mariage homosexuel, ses membres ont jugé conformes à la Constitution les deux articles du Code civil mentionnant que les époux sont un homme et une femme. Les neuf Sages expliquent notamment que « le droit de mener une vie familiale normale n’implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe ».

    De plus, ils jugent aussi que le législateur est légitime à décider « que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d’un homme et d’une femme pouvait justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille ». Pour l’avocate de l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) et de SOS Homophobie, « le Conseil constitutionnel a manqué une occasion historique de mettre fin à la discrimination » envers les couples lesbiens et gays. Qui dit mariage homosexuel, dit aussi avenir des enfants. Or, ces groupuscules oublient que l’enfant a besoin comme références, d’un père et d’une mère pour construire sa vie.


    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [http://fr.novopress.info]

     

     28/01/11

  • Frantz Fanon über alles: la souffrance des pieds-noirs est-elle quantité négligeable?

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    Le pas de deux de Frédéric Mitterrand laissant passer dans un premier temps  le nom de Louis-Ferdinand Céline dans la liste des personnalités faisant l’objet d’une commémoration officielle en 2011,  avant de le retirer sous la pression de Serge Klarsfeld et du Crif ,  a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Atermoiement que dans un autre domaine, notre ministre de la Culture a également manifesté lorsqu’il a été interrogé sur  Ben Ali.  Visiblement notre ministre de la culture en garde un bon souvenir, ce dernier lui ayant octroyé la nationalité tunisienne  il y a quelques années, Tunisie où il possède un pied à terre. De quoi justifier certainement d’une double nationalité franco-tunisienne…

     Comme le rappelait Le Figaro le 21 janvier,   « commémorer le passé commun des Français, ses lumières, mais aussi ses moments moins brillants, qui néanmoins enracinent l’histoire nationale. Le vœu formulé par Catherine Trautmann, alors ministre de la Culture et de la Communication, lors de l’institution du Haut Comité des célébrations nationales, en 1998, aboutit, quatorze ans plus tard, à la polémique sur Louis-Ferdinand Céline. Cette personnalité figure dans le recueil des célébrations 2011, au nom de « l’admiration » (élément essentiel pour figurer dans la brochure) qu’il suscita en tant qu’écrivain ».

     A cette aune il y avait sans doute  une certaine « logique » à la présence de Céline dont personne ne conteste qu’il est un écrivain majeur du XXème siècle…au même titre que le stalinien Aragon, qui vantait l’efficacité des tueurs du Guépéou –ce qui n’empêche pas des établissements, des rues, des bibliothèques de porter son  nom.

    Une grande figure des lettres mondiales   comme le sont  aussi  le norvégien Knut Hamsun,  prix Nobel de Littérature pour son roman La Faim, dont les amitiés hitlériennes ont terni la mémoire,  ou encore le poète américain Ezra Pound, qui paya cher  son admiration militante  pour le fascisme mussolinien, laquelle  lui valu le statut d’unique  criminel de guerre américain et  de connaître l’internement en asile psychiatrique pendant douze ans.

     Car si nos écrivains ne doivent pas être   uniquement célébrés pour leur génie, il y a lieu de comprendre qu’ils doivent donc obligatoirement communier  avec les valeurs humanistes et démocratiques  de  la République universelle… Ce qui ne manque pas de soulever le problème de la présence dans ce recueil 2011 de l’intellectuel et psychiatre antillais Frantz Fanon, héraut du tiers-mondisme et inspirateur notamment des black panthers et des mouvements d’émancipation africains.

     Comme le souligne Thierry Rolando, Président national du Cercle algérianiste,   Frantz Fanon, emporté quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie par une leucémie à l’âge de 36 ans, est « passé au FLN en pleine Guerre d’Algérie, jusqu’à devenir collaborateur du journal  El Moudjahid  et ambassadeur, en mars 1960, du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne. Nous ne saurions oublier que Frantz Fanon fut aussi l’auteur des  Damnés de la Terre  paru en 1961, où il en appelait, avec Jean-Paul Sartre, au meurtre des Européens d’Algérie.

     « Comment poursuit-il,  ne pas se souvenir des mots terribles et nauséabonds de Jean-Paul Sartre, préfacier de cet ouvrage ? « Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé (…) »

     « Comment accepter que l’auteur de cette abominable invitation à la suppression physique des Français d’Algérie et de cette justification du terrorisme, mérite aujourd’hui un hommage national ? Qu’ambitionne l’Etat en intégrant, d’ores et déjà, dans son programme officiel de, commémorations 2012 l’anniversaire des sinistres Accords d’Evian : entend-il jeter un voile, sur les drames de l’après 19 mars 1962 et sur les dizaines de milliers de Pieds-Noirs et Harkis victimes de la haine du FLN ?

     Aujourd’hui, ces projets de commémorations résonnent, après le financement par l’Etat du film  Hors La Loi, comme une nouvelle provocation et ne peuvent être ressentis qu’avec colère et souffrance par les Français d’Algérie. »

     Peut être  faut-il comprendre tout simplement  que pour nos « élites » et autres « faiseurs d’opinion », il y a de bonnes et de mauvaises victimes, des outrances,  des souffrances qu’il convient de hiérarchiser ou d’accepter.

    Bruno Gollnisch - 27/01/11

  • Education "nationale": violences, tiers-mondisation, démissions...

    Le site de France Info en fait état cette semaine, selon l’étude menée par Eric Debarbieux, sociologue et directeur de l’Observatoire international des violences scolaires, « les chiffres des jeunes rackettés sont restés stables : environ 6% des enfants se sont déjà fait voler leurs biens par certains de leurs camarades ». Mais « la nouveauté dans ce phénomène est le nombre de racketteurs. Il s’élève aujourd’hui à 8% et dépasse ainsi celui du nombre de rackettés. L’explication ? » « Postés aux sorties d’écoles », « les agresseurs agissent maintenant en groupe. Selon le sociologue, ce nouveau comportement est dangereux « le groupe est plus cruel, a moins de limites envers ses victimes ».

    « Le ministère de l’Education nationale a mis en place les EMAS (équipes mobiles académiques de sécurité) qu’il a placé autour de certains établissements scolaires. » Les problèmes varient en effet énormément d’un département et d’un établissement à l’autre, le coefficient d’immigration étant en général proportionnel à la violence. Cela fait bien longtemps que l’école n’est plus un sanctuaire et quand les collèges et lycées n’abritent pas en leur sein des dizaines de nationalités différentes, les établissements plus « homogènes » situés à proximité sont alors les cibles des bandes de « jeunes » venus d’ailleurs …

    C’est mollement et à la marge que le gouvernement tente de faire face à la tiers-mondisation des établissements plutôt que de s’attaquer aux causes. A ce sujet le site de Marianne a relayé le texte du blogueur Jean-Paul Brighelli, qui se penche sur les raisons de la démission d’une de ses collègues, « désarmée face à la faillite du système éducatif », estimant que « la violence scolaire, tant physique que symbolique, est le fruit de la refonte pédagogiste de l’école »…à laquelle M. Chatel ne trouve de toute évidence rien à redire. 

    M. Brighelli relaye dans son article (en date du 24 janvier) la lettre de démission qu’une enseignante a adressée à son Principal de collège de la « cité scolaire Henri Bergson » dans le XIXème arrondissement de Paris, collège « bien loti en UPI (pour élèves dyspraxiques), en CLAD (pour non francophones) et en FLER (pour francophones illettrés)… »

    Dans cette lettre cette jeune femme de 38 ans explique : « la semaine dernière, deux collègues ont été agressés physiquement par des élèves, élèves qui n’en n’étaient pas à leur premier coup d’éclat et dont la surenchère dans l’agressivité et la violence à l’égard des adultes n’était que prévisible. Ces incidents, très graves, ne sont que la conséquence du climat délétère qui règne dans l’établissement : incivilités, refus d’obéissance, insultes, violences à l’égard des adultes se sont banalisés au point que les élèves, se sentant dans une situation de toute puissance, n’ont même plus conscience de la gravité de leurs actes (…). »

    « Pour ma part, je refuse de continuer à être traitée comme une chienne par des enfants à qui j’ai eu le malheur de demander de retirer leur casquette, d’aller se ranger dans la cour ou de me donner leur carnet de liaison. Je refuse de continuer à assister à la complaisance avec laquelle certains adultes confortent ces enfants dans leurs dérives au lieu de tout faire pour les aider à en sortir. »

    « Je refuse de continuer à assister, impuissante, à ce gâchis généralisé, nos élèves les plus fragiles étant les premières victimes de notre incapacité, voire notre réticence, à instaurer les conditions nécessaires à leur apprentissage. Je refuse de continuer à participer de ce spectacle affligeant que nous offrons quotidiennement à nos élèves et qui me fait honte. »

    « Qu’en est-il, poursuit-elle de l’application de l’article 11 de la Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 selon lequel La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté, alors que quotidiennement notre intégrité morale et physique est menacée quand elle n’est pas bafouée ? »

    « Qu’en est-il de nos devoirs envers nos élèves, de notre mission éducative à partir du moment où nous nous révélons incapables de simplement manifester notre volonté de les voir appliquer le règlement intérieur, de les protéger d’eux-mêmes et des autres, c’est-à-dire de leur offrir une scolarité digne de ce nom ? Quel avenir leur préparons-nous ? »

    Pour conclure ce constat d’une insupportable dérive, précisons qu’une enquête sur « les victimes de violences scolaires » sera menée en mars à annoncé le ministère de l’Education. Selon le ministre Luc Chatel, « le sujet qui a le plus avancé » depuis les états généraux d’avril, est la formation des enseignants face à la violence. » Il a indiqué le 9 janvier que « d’ici la fin de l’année chaque professeur stagiaire va (…) suivre un module de formation spécifique à la gestion de classe ». « De plus, 70 % des chefs des 184 établissements les plus difficiles ont aussi reçu une formation. Les 30% restants le feront au premier trimestre 2011 ». Il est certain que cela va tout changer…les enseignants sont rassurés et les racailles en tremblent déjà…

     

    Bruno Gollnisch  - 27/01/11

  • Marine Le Pen donne sa définition d'une France laïque

    Marine Le Pen a précisé vendredi sur la Chaîne Parlementaire (LCP) quelle était sa vision de la laïcité en France. «Je pense que la France peut être laïque parce qu'elle est chrétienne de culture, et on s'aperçoit d'ailleurs que les pays musulmans ont les plus grandes difficultés à être laïcs», a déclaré la nouvelle présidente du Front national.


    «Les pays musulmans qui sont laïcs l'ont été en général par la force», a-t-elle poursuivi, citant Irak et Tunisie, ou «par l'armée comme en Turquie».

    «La laïcité n'est pas absolument compatible... pas naturelle, avec l'islam, puisque l'islam confond le spirituel et le temporel», a encore jugé Marine Le Pen.

    En décembre, en pleine campagne pour la présidence du Front national, la fille de Jean-Marie Le Pen avait provoqué une vive polémique en comparant les «prières de rue» pratiquées par des musulmans dans certains quartiers à l'Occupation allemande. «Mon propos n'est pas de lutter contre les religions, mon propos c'est de dire: en France "pas d'Etat dans l'Etat"», a-t-elle déclaré vendredi.

    «La France est la France. Elle a des racines chrétiennes, c'est ainsi, c'est ce qui fait aussi son identité. Elle est laïque, et nous tenons à cette identité et nous ne permettrons pas que cette identité soit modifiée», a encore expliqué la nouvelle patronne frontiste.

    Selon un sondage exclusif Harris Interactive pour La Chaîne Parlementaire, Marine Le Pen recueille une majorité d'opinions favorables dans l'électorat de droite, qui la juge plutôt courageuse (79%) et estime qu'elle comprend bien les préoccupations des Français (58%). 
    Le Parisien - 28/01/11
  • Les objets de Laëtitia ont été retrouvés autour du domicile de Tony Meilhon

    Les enquêteurs à la recherche du corps de Laëtitia Perrais auraient fait une macabre découverte ce vendredi. Selon Europe 1, les gendarmes ont trouvé quatre petites pièces métalliques mélangées à un tas de cendres autour du domicile de Tony Meilhon, le principal suspect.

     Ces pièces (parmi lesquelles une boucle d'oreille et une boucle de ceinture) appartiennent bel et bien à la jeune fille. Des restes d'instruments utilisés pour découper ont également été retrouvés sur place.

    Plus tôt dans la matinée, les responsables de l'enquête se rendaient sur le même terrain, là où vivait Tony Meilhon et peut-être «là où des choses extrêmement graves se sont passées», indiquait déjà Xavier Ronsin, procureur de la République de Nantes.

    Cette découverte pourrait accréditer le témoignage d'un homme, recueilli par les gendarmes. Selon ce dernier, Tony Meilhon lui aurait confié le 19 janvier, au lendemain de la disparition de Laëtitia, avoir "tué un homme, avant de le découper en morceaux". Il lui aurait ensuite montré des gros sacs poubelles à l'arrière de sa voiture, sans que le témoin ait pu en vérifier le contenu.
     Quelques heures à peine avant cette macabre découverte, le procureur de Nantes, accompagné des deux juges d'instruction chargés de l'affaire, n'avait pas souhaité commenter ce nouveau témoignage. Il avait tout juste répondu que «l'enquête était en cours» et que des éléments méritaient «d'être vérifiés et exploités». Il promettait seulement que l'objectif numéro 1 de la justice était de retrouver le corps de la victime. Et «il sera retrouvé», affirmait encore le magistrat.  
       
    Le «sourire goguenard» de Tony Meilhon

    Tony Meilhon, principal suspect dans l'enlèvement de Laëtitia, lui, est toujours resté muré dans son silence depuis son arrestation. «Sa seule attitude devant les enquêteurs et les juges, c'est un sourire goguenard», confiait le procureur devant les journalistes.   

    Sorti de prison en février 2010, Tony Meilhon avait déjà fait l'objet de treize condamnations dont une pour viol sur un co-détenu et plusieurs pour violences, menaces de mort et vol. D'après son frère, c'est sa dernière peine de prison qui lui aurait «retourné le cerveau». «Mon frère est violent oui, mais pas fou. J'ai du mal à croire qu'il ait pu tuer Laetitia. «Si Tony a fait ça, il ne dira rien. Mon frère, c'est une tête brûlée, il ne dira rien».
    Le Parisien - 28/01/11
  • "Pourquoi j'ai annulé un meeting pro-palestinien" par Monique Canto-Sperber

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    Ce texte est publié dans la rubrique Tribunes Libres réservée aux commentaires issus de la presse. Les auteurs expriment ici leurs propres positions, qui peuvent être différentes de celles du CRIF.
     
    Monique Canto-Sperber est philosophe et directrice de l'Ecole normale supérieure (rue d'Ulm)
     
    Il est abondamment question dans la presse, depuis quelques jours, de l'annulation de la réunion que Stéphane Hessel devait tenir le mardi 18 janvier à l'Ecole normale supérieure (ENS), dont je suis la directrice. Certains déplorent les pressions qu'aurait exercées le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) sur la direction de l'ENS, d'autres croient voir la liberté d'expression bafouée. Dans ce vacarme d'indignation sincère et de mauvaise foi mêlées, peut-on faire entendre les faits et les raisons ?
     
    J'ai décidé d'annuler la réservation de la salle prévue pour ce meeting, dix jours avant la date où il devait se tenir. Je l'ai décidé seule. Si une situation analogue se présentait de nouveau, j'agirais de la même façon. Je n'ai eu aucun contact avec le CRIF. Au moment où j'ai pris cette décision, j'ignorais les démarches entreprises par plusieurs personnalités. Quiconque souhaitait savoir ce qui s'était vraiment passé n'avait qu'à me le demander. Mais les faits ou les explications se sont vite trouvés dépourvus d'intérêt. Une rumeur était lancée, et elle progressait en roue libre sur Internet, et même dans nos journaux d'information.
     
    Voici les faits. A la mi-décembre 2010, une demande de réservation de salle émanant d'un chercheur de l'ENS m'a été soumise. Il s'agissait de réunir autour de Stéphane Hessel des normaliens et quelques personnalités pour débattre de la liberté d'expression. A cette requête, j'ai donné évidemment mon accord. Stéphane Hessel sera toujours accueilli dans notre école pour exposer ses idées et discuter avec nos élèves. J'ai eu maintes fois l'occasion de le lui dire.
     
    Le 7 janvier, des amis m'ont transmis l'annonce de la réunion telle qu'elle circulait très largement sur de nombreux sites. Je regrette qu'aucun des articles qui ont consacré tant de colonnes à commenter ma décision n'ait jugé bon de reproduire cette affiche. Chacun aurait pu constater qu'il ne s'agissait aucunement d'une réunion interne à notre école entre Stéphane Hessel et des élèves, mais d'un meeting organisé par le collectif Paix Justice Palestine.org, qui soutient, entre autres, le boycottage des universitaires israéliens. L'appel largement diffusé laissait prévoir une assistance importante et totalement extérieure à l'école. J'ai aussitôt pris la décision d'annuler la réservation de la salle.
     
    J'avais été trompée sur la nature exacte de cette réunion, ce qui est à soi seul un motif d'annulation. L'Ecole normale supérieure est un établissement de recherche et d'enseignement. Elle est aussi un lieu de débat, de réflexion, et de critique. Elle abrite de nombreux cercles d'études politiques. Y sont souvent organisées des réunions sur des sujets liés à l'actualité, y compris celui du Moyen-Orient, avec le souci d'une pluralité minimale de points de vue et le souhait d'un approfondissement dans la connaissance et la réflexion.
     
    Ceux qui étudient et enseignent à l'ENS sont souvent engagés dans la réflexion politique, en cela ils prolongent la tradition de notre école. Mais ils n'avancent pas masqués, ils annoncent clairement la nature de la réunion qu'ils souhaitent organiser (interne, ou bien ouverte au public) et discutent avec nous de la façon dont nous pouvons, et parfois ne pouvons pas, l'accueillir. En particulier, nous ne souhaitons pas la tenue à l'école de meeting sans débat, où l'on ne fait que confirmer à plusieurs l'énoncé d'un point de vue.
     
    J'ajoute qu'un rassemblement comme celui qui s'annonçait aurait très probablement, du moins c'est ainsi que j'en ai jugé - à tort ou à raison, je suis prête à en débattre -, entraîné des affrontements ; dans un tel cas, nous n'aurions absolument pas eu les moyens d'en assurer la sécurité. Entendre invoquer des motifs de sécurité fait souvent sourire, il est facile d'y voir un prétexte facile à produire. Mais tous ceux qui ont la charge d'un lieu qui accueille le public savent combien le souci de la sécurité est devenu obsédant, et aucun directeur d'établissement ne peut prendre raisonnablement le risque, même minime, d'un incident grave lorsqu'il a des raisons de le redouter.
     
    Nous avons aussitôt fait part de cette décision au chercheur qui avait réservé la salle. Nous lui en avons expliqué les raisons. Nous lui avons proposé notre aide pour trouver rapidement un autre lieu dans Paris afin d'y tenir la réunion. Nous lui avons aussi fourni de nombreux contacts.
     
    Voilà les faits, à première vue bien insignifiants. Cet épisode a toutefois provoqué une cascade d'articles et de prises de position, le plus souvent ignorantes de ce que je viens de rapporter. J'y ai reconnu l'expression des délices éprouvés à adopter la posture de victime et une surenchère de jugements édifiants. C'est ainsi que deux secrétaires nationaux du Syndicat de la magistrature parlent dans un article de "l'annulation, à la demande du CRIF, d'une conférence-débat qui devait se tenir à l'Ecole normale supérieure" (la présomption d'innocence est bien mal-en-point dans notre pays si même des magistrats jugent sans enquêter).
     
    C'est ainsi encore que plusieurs professeurs de philosophie, anciens élèves de l'ENS, dont certains, du moins je le pensais, sont mes amis, s'indignent que le CRIF impose ses vues. Edifiant spectacle que celui de ces professeurs, "Et sur moi le soir tombe", qui, dans un jugement d'autorité que justifie à leurs yeux leur passé d'engagement politique, rappellent à l'ordre la directrice de leur chère école. Lui reprochent-ils sérieusement de n'avoir pas compris que dans la pensée de Stéphane Hessel se tenaient, non une bien-pensance à la fois critique et fort dogmatique, mais le souffle créateur de la pensée et la vision puissante des combats pour la liberté ?
     
    J'ajoute, puisque cette tribune m'en donne l'occasion, que l'Ecole normale supérieure entretient des liens précieux d'un point de vue scientifique avec des universitaires et des équipes de recherche israéliennes. Aucune réunion publique appelant à les rompre n'aura lieu avec mon accord à l'ENS.
     
    Depuis une semaine, on parle de l'Ecole normale supérieure dans la presse, et cela à propos de l'annulation de la réservation d'une salle. Que n'a-t-on plutôt traité des mutations de notre école et du rôle qu'elle veut aujourd'hui jouer dans la réflexion sur les filières d'élite, sur l'ouverture des enseignements à la recherche et à l'innovation et sur la capacité que peut avoir un établissement sélectif de reconnaître les talents ? Pourquoi n'a-t-on pas mentionné le combat que mène l'ENS pour la défense des valeurs liées au savoir, à la recherche et à la qualité de la transmission, aujourd'hui bien malmenées ?
     
    Pourtant, l'enjeu est de taille car il s'agit de remédier à la plus redoutable forme de relégation sociale présente dans notre société et aussi de rappeler que des cultures sans savoir et sans étude deviennent vite des cultures somnambules. Puisqu'on parle depuis plusieurs jours de liberté d'expression, ne devrait-on pas d'abord en défendre la condition la plus sûre : l'accès à une éducation capable de former des esprits libres et critiques et le refus de l'oligarchie du savoir ? Là, ce sont de vraies victimes, mais des victimes sans voix, donc on les ignore.
     
    Article paru dans l'édition du Monde du 28 janvier 2011
     
    LE CRIF  - 28/01/11
     
    On a compris!
  • Gilbert Collard : "Récidive: les seules mesures? Celles des cercueils !"

    Tribune libre : On fait des mesures concernant la récidive, les seules qu’on ait prises sont celles des cercueils des victimes. A quoi pense Nicolas Sarkozy en s’écriant de sa voix d’hôtesse de l’air aphone « je veux vous dire que la récidive criminelle ne peut rester impunie » ? Il s’imagine, peut-être, que les récidivistes ne prennent pas le maximum ? L’important n’est pas la question de la condamnation du récidiviste, il est condamné ; l’important, c’est d’empêcher la récidive, c’est-à-dire la torture, la mort, d’un inconnu ou d’une inconnue, pris au hasard de la rencontre mortelle, et qui tombe dans le piège d’un visage muet qui n’affiche pas son casier et qui simule ses pulsions prédatrices. C’est le jeu tragique du hasard et de la rencontre criminelle.

    On meurt, comme ça, aujourd’hui, par rencontre !

    « Il faut faire quelque chose, tout cela fait le jeu de Marine Le Pen », s’angoisse le Président de la République des tics. Qu’est-ce à dire ? Que la priorité dans la lutte contre la récidive, ce ne sont pas les victimes, mais l’impératif électoraliste de ne pas laisser les faits donner raison à Marine Le Pen ? Alors, une grande mesure va être prise, Nicolas Sarkozy va confier une mission sur le sujet à Eric Ciotti, une mission de plus pour les missionnaires de la congrégation des rapports inutiles.

    Tout cela c’est trop de tristesse, trop de malheurs, de vies brisées. Avant les autres victimes, celles qui attendent, sans le savoir, l’heure de la mort causée par un revenant du crime, il y a les premières victimes et leur famille.

    Elles doivent bénéficier d’un pouvoir d’intervention direct en cas de libération anticipée d’un prisonnier. Etre, en quelque sorte, les vigiles ! Et puis, il serait temps qu’on écoute un peu moins les psychiatres et un peu plus les criminologues, pas ceux au service du pouvoir, les autres, ils ont des choses à dire…  Enfin, il faut le supporter jusqu’à quand ? Les droits de l’homme mort n’existent pas !

    http://www.gilbertcollard-leblog.com/

    Nations Presse Info - 28/01/11

  • Egypte: l'armée en renfort, couvre-feu décrété

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    (Cliquez sur les photos)

    Le régime de Hosni Moubarak, hué par des centaines de milliers de manifestants vendredi, a fait appel à l'armée et décrété le couvre-feu dans toute l'Egypte pour faire face à un mouvement de contestation qui ne cesse de s'amplifier.

    M. Moubarak, dont les manifestants réclament le départ après trois décennies au pouvoir, a demandé à l'armée, épine dorsale de son régime, de faire respecter la sécurité avec la police qui a semblé débordée par la mobilisation populaire sans précédent, qui a fait huit morts -2 policiers et 6 manifestants- depuis mardi.

    Le couvre-feu a été décrété dans tout le pays entre 16H00 à 05H00 GMT, et ce jusqu'à nouvel ordre.

    En début de soirée au Caire, les manifestants ont mis le feu au siège du Parti national démocrate (PND), au pouvoir. Plus tôt dans la journée, ils avaient incendié deux commissariats de la capitale.

    Dans la matinée, dès la fin des prières musulmanes, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour ce "vendredi de la colère", à l'appel du Mouvement du 6 avril, un groupe de jeunes pro-démocratie qui s'est inspiré de la "révolution du jasmin" ayant chassé le président Zine El Abidine Ben Ali de Tunisie.

    Aux cris d'"A bas Hosni Moubarak" et "le peuple veut la chute du régime", les manifestations se sont étendues à tout Le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants, et ont gagné les principales villes du pays, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Les policiers ont eu recours à des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des canons à eau pour disperser les manifestants.

    L'opposant le plus en vue, Mohamed ElBaradei l'ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui s'est dit prêt à mener une transition au pouvoir après un éventuel départ de M. Moubarak, et les Frères musulmans (opposition), ont participé aux manifestations.

    "Liberté! liberté! liberté", ont scandé les manifestants sous les regards ahuris de policiers déployés avec boucliers et casques à visière, près de la célèbre mosquée al-Azhar. au Caire.

    A Suez, un homme a été tué d'une balle lors d'accrochages avec la police. A Alexandrie (nord), deuxième ville d'Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser des milliers de manifestants qui ont incendié le siège du gouvernorat.

    A Mansoura, dans le delta du Nil, certains imams ont appelé à "sortir et demander le changement". Des affiches du parti au pouvoir ont été arrachées et des bâtiments officiels attaqués et endommagés.

    M. Moubarak, 82 ans, qui s'est appuyé pendant près de 30 ans sur un redoutable appareil policier et un système dominé par un parti qui lui est entièrement dévoué, s'est illustré par son silence depuis le début de la contestation, et a fait connaître sa décision d'instaurer le couvre-feu par la télévision d'Etat.

    A l'étranger, la Maison Blanche s'est dite "très préoccupée" par les événements en Egypte, une alliée de Washington, et a appelé le Caire à respecter les droits des Egyptiens.

    La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton l'a invité à "faire tout ce qui est en son pouvoir pour réfréner les forces de l'ordre" et a réclamé des réformes "immédiates".

    Londres a estimé que les manifestants avaient des "raisons de mécontentement légitimes" alors que l'Allemagne appelait le président Moubarak à autoriser les "manifestations pacifiques.

    La France, elle, a appelé ses ressortissants à limiter leurs déplacements.

    Mme Clinton a en outre appelé le gouvernement égyptien à mettre fin au blocage "sans précédent" des communications dans le pays.

    L'internet et les services de téléphonie mobile, qui ont joué un rôle-clé dans la mobilisation populaire, étaient en effet coupés dans le pays. Une première par son ampleur pour l'internet, selon des experts.

    AFP. 28/01/11

  • Quick: l'adolescent est mort d'une intoxication alimentaire

    La probabilité est "forte" pour qu'une intoxication alimentaire soit à l'origine de la mort samedi dernier d'un adolescent qui avait dîné la veille dans un restaurant Quick d'Avignon, a annoncé vendredi le parquet, sans établir de lien formel avec le fast-food.

    La présence d'un "staphylocoque doré" et d'un "bacillus cereus" a en effet été détectée dans le liquide gastrique.

    "Il peut y avoir un lien avec ce qu'il a mangé la veille, mais on ne peut pas exclure totalement un lien avec des absorptions plus anciennes", a souligné la magistrate.

    Les hypothèses d'une rupture d'anévrisme ou d'une méningite ont été écartées. Par ailleurs, "l'analyse toxicologique est parfaitement négative: aucun stupéfiant, aucun médicament n'a entraîné le décès", a ajouté Mme Champrenault, rappelant que la victime était "en très bonne santé".

    Les résultats des tests effectués dans l'établissement ne sont pas encore connus. "Si ces premiers résultats devaient être confirmés par les conclusions des autres expertises en cours, le parquet serait amené à ouvrir une information du chef d'homicide involontaire", a affirmé Mme Champrenault.

    L'adolescent, dont les obsèques se sont déroulées vendredi, est décédé samedi 22 janvier après avoir dîné la veille dans un restaurant Quick d'une zone commerciale de la périphérie d'Avignon. Il avait commandé le même hamburger que son père, sa mère et sa soeur consommant un autre menu.

    Rentrés à leur domicile d'Oppède (Vaucluse), le père et le fils étaient pris dans la nuit de vomissements et de violents maux de tête. Dans la matinée de samedi, l'état du garçon empirait et il perdait connaissance. Alertés, pompiers et gendarmes ne pouvaient que constater son décès.

    Le père a subi des examens, dont les résultats ne sont pas encore disponibles, a précisé le procureur.

    Par mesure de précaution, la préfecture du Vaucluse avait pris, dès samedi, un arrêté de fermeture du restaurant, dont les portes restaient closes vendredi.

    La direction de Quick a assuré vendredi à l'AFP que les premiers résultats des analyses réalisées sur des échantillons prélevés sur ses produits étaient conformes aux normes sanitaires en vigueur. Ces analyses ont été effectuées sur des échantillons prélevés dans le restaurant d'Avignon sur les mêmes lots que ceux consommés le 21 janvier.

    Selon Mme Champrenault, "ces résultats réalisés par une entreprise privée ne sont pas parvenus au juge d'instruction".

    Quick a mis à disposition de ses clients, depuis lundi, un numéro vert d'information, le 0800.004.084.

    Ancien fleuron belge de la restauration rapide, le groupe Quick, fondé en 1971, est passé en 2006 sous pavillon français. Il a été racheté par CDC Capital Investissement (rebaptisé depuis Qualium Investissement), filiale de la Caisse des Dépôts. Il emploie 18.500 employés dans 468 restaurants, dont 79% exploités en franchise.

    AFP. 28/01/11

  • Laëtitia: les gendarmes ont découvert des objets lui appartenant - Elle se sentait menacée

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     Dans l’enquête sur la disparition de Laëtitia,  les gendarmes auraient découvert sous un tas de cendres, des objets métalliques ayant appartenu à cette dernière.

    Parmi les objets retrouvés, une boucle d’oreille et une boucle de ceinture.

    Les enquêteurs ont également retrouvé les restes d’instruments de découpe, révèle Europe 1.

    Ces dernières découvertes conduisent les enquêteurs à s’orienter vers la recherche d’un corps qui ne serait plus dans soin intégrité, précise Europe 1.

    Jeudi, un ami de Tony M., le meurtrier présumé de Laëtitia, a indiqué aux enquêteurs que ce dernier lui avait confié avoir « tué un homme accidentellement ».

    Tony M. lui aurait alors montré, dans le coffre de la Peugeot 106 volé, quatre poubelles noires.

    Ce témoin-clé n’aurait pas vu le contenu des poubelles, précise Europe 1.

    Xavier Ronsin, le procureur de la République de Nantes, a indiqué, vendredi :

    « Le premier objectif de la justice, c'est d'abord de retrouver le corps de Laëtitia".

     

    Tony M. aurait remis également à cet ami une batterie de téléphone portable en lui demandant de s’en débarrasser.

    Les enquêteurs sont également en possession d’une lettre écrite par Laëtitia.

    Une lettre retrouvée au domicile de sa famille d’accueil.

    Laëtitia expliquerait dans cette lettre qu’elle se sentait menacée, qu’elle allait mourir, qu’on allait la tuer, indique Europe 1.

    Rappel :

    Laëtitia a été vue la dernière fois, le 18 janvier à 22 heures, après avoir quitté le restaurant où elle effectuait un apprentissage à La Bernerie-en-Retz.

    Dans le courant de la nuit de sa disparition, la jeune femme a envoyé un texto à un ami, pour lui indiquer qu’elle avait été violée.

    Tony M., le suspect numéro 1 dans cette affaire a été mis en examen, samedi dernier, pour "enlèvement suivi de mort".

    Cet homme, déjà condamné une quinzaine de fois,  a été écroué.

    LE POST - 28/01/11