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  • "Les camps ont été le summum de la barbarie" - Entretien de Marine Le Pen avec Le Point

    Pas une seule fois au cours de cette interview Marine Le Pen n'a prononcé le nom de Nicolas Sarkozy. Pas une seule fois la nouvelle présidente du FN n'a cédé à l'éructation facile, à la petite phrase (quoique), acceptant notre challenge: nous livrer sa vision de l'Histoire, de la France et aborder des sujets sur lesquels son père a créé le scandale.

    Le Point : L'écrivain Céline a été retiré de la liste des célébrations nationales de 2011. Regrettez-vous cette décision ?

    Marine Le Pen : Elle est absurde ! J'attends maintenant qu'on interdise ses livres à la vente. Nul n'ignore les écrits antisémites de Céline, mais nul n'ignore non plus qu'il est un des plus grands écrivains français. En prenant cette décision, Frédéric Mitterrand, ministre de la République, se soumet à une exigence communautaire. Retirer Céline de cette liste est la négation même du patrimoine littéraire français. Nous aurions pu profiter de ces commémorations pour lancer, justement, un débat sur la distinction entre un auteur et son oeuvre. Plus jeune, j'étais au lycée Florent-Schmitt, qui a été débaptisé car on l'a suspecté d'avoir eu des accointances avec les nazis. Le lycée a été rebaptisé Alexandre-Dumas... Dans notre histoire, il y a des choses glorieuses et d'autres qui le sont moins, certes, mais je trouve appauvrissant cet inventaire perpétuel au titre de la bien-pensance.

    Dans le préambule de cette liste de célébrations, il est question des valeurs de la République. Céline, par ses écrits, s'en est écarté...

    Ce préambule est débile. On ne commémore pas des écrivains parce qu'ils incarnent les valeurs de la France, mais parce qu'ils incarnent le génie de la France.

    Serge Klarsfeld est à l'origine de ce retrait. Pensez-vous, comme Alain Finkielkraut, que cela risque d'accréditer l'idée q'un " lobby juif fait la pluie et le beau temps " ?

    Je n'irai pas jusque-là, mais cela accrédite l'idée qu'il y a, en France, des associations qui ont un pouvoir excessif sur les choix et les orientations des ministres. En tant que républicaine, je ne me rendrai jamais, par exemple, au dîner du CRIF. Un gouvernement qui se rend à un dîner communautaire - pour recevoir au passage des leçons de politique étrangère -, cela me choque énormément. Les politiques cèdent à cette tendance par pur clientélisme.

    La France est-elle encore une terre de débat ?

    La loi est le problème. Figurez-vous que la loi sur la diffamation raciale interdit à Eric Zemmour d'apporter la preuve de la vérité de son propos. Je suis moi-même poursuivie pour mes déclarations sur les prières de rue des musulmans par SOS Racisme, dont le président, lorsqu'un clandestin est arrêté, n'a de cesse de parler d'une " rafle ". La France, patrie de la liberté et des droits de l'homme, n'existe plus. Le seul jugement qui vaille quand on fait de la politique est celui des électeurs, et non la plainte des associations. Pour cette raison, j'ai refusé de hurler avec les loups après la condamnation de Brice Hortefeux pour ses propos sur les " Auvergnats ".

    Ne pensez-vous pas qu'un responsable politique se doit, plus qu'un autre, de peser ses mots ?

    Personnellement, je dis les choses. Je prends des risques, sans crainte des poursuites. Beaucoup de Français s'élèvent contre cette absence de débat et contre ce terrorisme intellectuel. Tant que Jean-Marie Le Pen était poursuivi, les gens s'en indignaient, mais ce n'était pas grave. Mais quand des journalistes sont convoqués devant des tribunaux, tout comme des ministres, les Français commencent à trouver ces poursuites choquantes. Jean-Marie Le Pen a dit : " Il y aura 20 millions de musulmans en France et les Français descendront du trottoir et baisseront les yeux. " On peut ne pas être d'accord, mais mérite-t-il pour cela d'être condamné à de la prison avec sursis ?

    Au-delà de la loi et de ce " terrorisme intellectuel ", ne croyez-vous pas que l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, de l'esclavage ou du colonialisme, a marqué les consciences et développé une sensibilité particulière sur ces questions ?

    L'Histoire a d'abord permis de culpabiliser les Français au-delà du raisonnable. On leur a expliqué qu'ils étaient des salauds, des colonisateurs, des esclavagistes... à ce titre, ils devaient abandonner leurs réflexes de survie et accepter, par exemple, une immigration insupportable. On a fait de l'histoire une bombe à retardement. Quand on entend des jeunes de banlieue exprimer un sentiment de revanche vis- à-vis de la France, on peut s'en inquiéter.

    Qui leur aurait inculqué cet esprit de revanche ?

    La classe politique et l'école. On peut changer beaucoup de comportements, mais on peut difficilement changer les coeurs. Quand on introduit dans des coeurs la haine, la revanche et la vengeance, il est ensuite difficile de les extirper. Le danger est là et ce sera notre souci de demain.

    Les condamnez-vous à porter perpétuellement dans leur coeur cette supposée haine de la France ?

    Je ne les y condamne pas. Ce qui peut les sauver, c'est la préférence nationale. Leur dire : parce que vous êtes français, vous aurez des avantages, vous serez mieux traités que ceux qui ne le sont pas. C'est une démarche vers l'apaisement. Les intellectuels ont-ils encore un pouvoir social dans notre pays ? Non. Je pense que les élites intellectuelles sont totalement déconnectées. C'est si vrai que, lorsqu'elles se reconnectent, elles ont un succès fou. Lorsque les élites sortent de la pensée unique, elles ont immédiatement l'oreille du peuple.

    La religion est devenue secondaire dans notre société matérialiste et court-termiste. Regrettez-vous la perte de spiritualité ?

    Je la déplore. Je déplore aussi la déchristianisation de la France. Mais cela ne s'explique pas uniquement par la perte d'influence du religieux. C'est la soumission à la culture anglo-saxonne qui a accéléré ce phénomène. Je crois que cette société consumériste, où tout est à vendre et où tout est à acheter, est en profonde inadéquation avec la culture française. En cela, l'élection présidentielle de 2012 sera un vote de civilisation plus qu'un simple choix politique.

    Avez-vous vu " Des hommes et des dieux " ? Comment analysez-vous le succès de ce film ?

    Je ne l'ai pas vu. Cependant, je le mets en perspective avec le succès d'une série d'autres films français : " Amélie Poulain ", " Les choristes ", " Bienvenue chez les Ch'tis "... N'est-ce pas là une fantastique nostalgie de la part des Français ? On pourrait penser que c'est une nostalgie de l'ancien. Or il n'en est rien, c'est une nostalgie de nos valeurs de civilisation qui sont en voie de délitement : l'élévation, la droiture, la spiritualité, la générosité, la courtoisie...

    C'est quoi, pour vous, la réussite ?

    C'est apporter quelque chose à l'autre. Mettre son existence au service de l'autre.

    Si on vous dit Mai 68...

    Mai 68 a promu l'individualisme. Un individualisme qui a bouleversé les fondements de notre société. Le désir d'un individu est considéré comme supérieur à l'intérêt du groupe. On en voit encore aujourd'hui les conséquences avec les revendications communautaristes ou les demandes de mariage homosexuel. La pensée 68 dit : " Les filles sont libres. Libres à tel point qu'elles ont le droit de porter la burqa. " Mai 68a été un événement destructeur de la société.

    Contrairement à vous, la gauche ne se réfère plus à Jaurès...Qu'est-ce qui vous séduit tant chez le père du socialisme ?

    La gauche a d'abord abandonné la défense du peuple pour être le défenseur de toutes les minorités au nom de l'individualisme. La gauche sectorise, segmente. On me conteste la citation de Jaurès : " La patrie est le bien de ceux qui n'ont plus rien. " La gauche jauressienne avait une vision nationale. C'est cette vision qui a disparu, comme le sentiment d'appartenir à un peuple, d'être lié à lui, d'assumer son histoire et de préparer son avenir. Si Mélenchon a un petit succès aujourd'hui, c'est parce qu'il a bien compris cette déconnexion. Si bien qu'il a pris comme titre de son dernier livre un quasi-slogan de Poujade...

    Auriez-vous pu, comme votre père, vous ranger derrière Pierre Poujade ?

    Pierre Poujade avait une vision catégorielle de la vie politique. Je suis au-delà de la défense catégorielle. Quand on me demande ce que je veux pour les femmes, je réponds toujours par ce que je veux pour les Français.

    On vous découvre jauressienne, mais aussi gaullienne !

    De Gaulle avait réussi à rendre au peuple sa fierté. Seulement, il n'a pas eu à subir quarante ans de lavage de cerveau, qui nous conduit aujourd'hui à fêter les défaites et à occulter les victoires. On a retiré au peuple français l'estime de lui-même, c'est le problème.

    Qui était François Mitterrand ?

    [Elle hésite longuement.] Un margoulin ! Oui, un margoulin doté d'une immense culture et qui portait en lui cette notion de la grandeur de la France. Une notion qui est la marque des grands dirigeants. C'est pour cette raison qu'il a refusé de reconnaître, contrairement à Jacques Chirac, la participation de l'Etat français dans la déportation des juifs. Non par antisémitisme, mais parce qu'il était convaincu que la France n'avait pas de responsabilité. Le gouvernement de Vichy, oui ; la France, non !

    Si le Front national arrivait au pouvoir en 2012, reviendriez-vous sur la parole de Chirac ?

    Je viens de vous dire ma conviction ; après, ce sont des paroles et on ne reviendra pas sur des paroles. Je pense simplement que la France doit être réhabilitée.

    Etes-vous favorable à une Maison de l'histoire de France ?

    C'est de l'enfumage ! Mais je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas le droit de faire une Maison de l'histoire de France.

    Pour y dire quoi ? Que dire, par exemple, de la colonisation ? Bonne ou mauvaise ?

    On peut y exprimer les faits tels qu'ils se sont déroulés, ensuite chacun est libre d'en faire une analyse. Chacun a le droit d'avoir son point de vue. On peut envisager objectivement la colonisation dans ses aspects positifs comme dans ses aspects négatifs. On doit pouvoir dire qu'elle a permis la construction d'infrastructures, de meilleures conditions sanitaires, sans immédiatement être poursuivi par les Indigènes de la République.

    Les Français sont les héritiers de la Révolution française. Qu'est-ce que cela induit dans leur comportement ? Ont-ils une capacité à la révolte ?

    Les Français sont les héritiers du 14 juillet 1789 et du 15 août. La France n'est pas morte en 1789 et elle n'est pas née en 1789. Il y a une continuité dans les valeurs, qui sont les valeurs de la chrétienté. Oui, le peuple français est incontestablement sujet à la révolte, parfois brutalement. Voltaire disait : " Les Français sont un peuple léger et cruel. " Nos dirigeants l'ont oublié.

    La révolte dont vous parlez s'est hélas peu vue en 1940...

    Qu'en sait-on ? Que savons-nous de ces milliers - peut-être de ces millions - de petits résistants qui ont subi cette occupation avec la rage au ventre ? En outre, tout le monde n'avait pas les moyens intellectuels, physiques et de caractère pour exprimer une opposition ou pour entrer dans un réseau de résistance. Qu'en savons-nous ? Je ne supporte plus d'entendre dire que les Français ont été des collabos ! Combien de gamins de 14 ans ont gardé chez eux une arme sans craindre d'être fusillés pour cela ? Et il y a eu quelques salauds, bien sûr... Mais je prends tout dans l'histoire de France, ses grandeurs comme ses faiblesses, ses moments de génie comme ses moments de barbarie.

    Quand on vous interroge sur la Seconde Guerre mondiale, vous répondez que c'est une époque que vous n'avez pas vécue... Craignez-vous les pièges ?

    Je pense que, lorsqu'on est un responsable politique, on se doit de réserver l'ensemble de son énergie aux préoccupations actuelles et ne pas se perdre dans des polémiques sur ce qu'il aurait fallu faire ou ne pas faire en telle année. J'ai souvent reproché à ma famille de pensée de refaire la guerre d'hier. On peut avoir une vision de la guerre d'hier sans la refaire.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a déclaré " Plus jamais ça ". L'histoire pourrait se répéter, selon vous ?

    Personne n'est à l'abri de la guerre. Ce n'est pas l'Union européenne qui préserve de la guerre, mais d'abord ce que fut la réalité de la Seconde Guerre mondiale, l'étendue du désastre, l'étendue de la barbarie. Voilà ce qui nous préserve de la guerre.

    Lorsque vous étiez conseillère régionale d'Ile-de-France, vous avez déposé un amendement au nom du groupe FN afin d'accompagner les groupes scolaires à Auschwitz. Surprenant...

    C'était un amendement de principe. Je trouvais inadmissible que mon groupe ne participe pas à ces déplacements. C'est un problème de démocratie. Ostraciser un parti politique avec le sous-entendu qu'il est antisémite ou nazi est pour moi insoutenable. Je ne me sens aucune filiation avec ce que fut l'armée allemande. Je n'ai aucune fascination, aucun sentiment vis-à-vis d'elle. Cette armée a assassiné nos pères et nos frères, je ne l'oublie pas. Et tous ceux qui font preuve d'ambiguïté sur le sujet m'agacent au plus haut point.

    Comme ceux qui font preuve d'ambiguïté sur la Shoah ?

    Oui, ils m'agacent de la même manière. C'est absurde.

    On vous sent prête à vous engager dans un travail mémoriel...

    Je n'ai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui s'est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s'y est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je l'ai bien en mémoire.

    Cela vous blesse d'être parfois présentée comme une fille inculte ?

    Jeanne d'Arc ne savait ni lire ni écrire.

    Le Point - 03/02/11

  • "Robert Boulin n'est pas mort noyé" affirme un ancien gendarme

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    Robert Boulin (1920-1979)

     (Cliquez sur la photo)

    "Robert Boulin n'est pas mort noyé", affirme un ancien gendarme qui dit avoir découvert le corps du ministre en 1979, rejetant ainsi la thèse officielle du suicide, dans un entretien au quotidien gratuit 20 Minutes publié jeudi.

    "Je suis catégorique. Robert Boulin n'est pas mort noyé. Ce n'est pas possible. Il était quasiment à quatre pattes. La tête hors de l'eau", explique-t-il.

    "Ma conviction, c'est qu'il tentait de ramper jusqu'à la berge. Et puis, il avait des traces sur le visage. Comme des griffures rouges", ajoute-t-il. "Il était à genoux" et "regardait vers sa voiture", une Peugeot "305" garée tout près, insiste-t-il.

    M. Deswarte, 70 ans aujourd'hui, assure aussi que "deux ou trois mois plus tard", lors de l'audition, "les gendarmes ont voulu (lui) faire changer (sa) version".

    "Alors que je parlais des traces sur son visage, ils m'ont expliqué que les pompiers avaient fait tomber le corps en le sortant de l'étang. Mais ce n'est pas vrai. J'étais là. Les pompiers l'ont sorti sans aucune difficulté", ajoute-t-il.

    "J'ai entendu beaucoup de mensonges. Il est temps de dire la vérité", dit encore M. Deswarte pour expliquer sa décision de parler.

    Revenant sur les circonstances de son intervention, il explique avoir été appelé le 30 octobre 1979 à 07H00 avec ses hommes pour un "renfort aux étangs", avec pour "mission de rechercher "une haute personnalité susceptible de mettre fin à ses jours". Ils seront "dessaisis" de l'enquête "trente minutes" après la découverte du corps.

    Ministre de Valéry Giscard d'Estaing pressenti pour Matignon, Robert Boulin avait été retrouvé mort dans l'étang du Rompu à Saint-Léger-en-Yvelines (Yvelines), dans 50 cm d'eau, le 30 octobre 1979.

    Selon la version officielle, mis en cause dans une affaire immobilière à Ramatuelle (Var), il s'est suicidé en absorbant des barbituriques après l'avoir annoncé à différentes personnes dans des lettres. Mais sa famille défend la thèse de l'assassinat.

    Une enquête judiciaire ouverte à la suite d'une plainte de la famille pour homicide volontaire en 1983 s'était conclue par un non-lieu en 1991. En juin 2010, le parquet général de Paris s'est opposé à la réouverture de l'enquête.

    Face à ce refus, la famille de Robert Boulin, estimant que cette décision n'a pas été prise par une autorité indépendante, a décidé de porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

    AFP. 03/02/11

  • Dieudonné: "C'était très drôle"

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    Robert Faurisson

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    (Cliquez sur la photo)

    "C'était une excellente soirée. C'était très drôle. Les gens ont ri." C'est ainsi que Dieudonné s'est défendu jeudi devant la cour d'appel de Paris qui le juge pour des propos tenus lors d'un spectacle où il avait convié sur scène le négationniste Robert Faurisson.

    Dieudonné M'Bala M'Bala est jugé pour avoir fait remettre à Robert Faurisson, par quelqu'un déguisé en déporté juif, un "prix de l'infréquentabilité", le 26 décembre 2008 sur la scène du Zénith de Paris, lors d'une représentation de son spectacle "J'ai fait le con".

    La présence de l'ancien universitaire lyonnais avait suscité un tollé politique et associatif en France.

    En première instance, Dieudonné s'est vu condamné à 10.000 euros d'amende pour "injures" à caractère raciste. Il avait immédiatement fait appel.

    "C'est la première fois qu'un artiste se retrouve devant une cour d'appel pour demander: "Est-ce que j'ai le droit de faire rire mon public?", a regretté l'homme de spectacle, en se retranchant derrière le droit à l'humour et la liberté d'expression.

    "Que je ne fasse pas rire tout le monde, ça n'est pas mon problème. Que ça en énerve certains, ça m'amuse", s'est-il encore défendu.

    Le représentant de SOS Racisme Dominique Sopo a raillé "une défense assez peu courageuse". "Le fait qu'il se réfugie derrière son statut d'artiste pour justifier qu'il doit bénéficier d'une liberté d'expression extrême est une supercherie", a-t-il indiqué à l'AFP en marge de l'audience.

    "Il se revendique faussement de la qualité d'humoriste", a appuyé Me Sabrina Goldman, qui défend la Licra, également partie civile. "Ce n'est plus un humoriste. Désormais, il porte un discours politique."

    Dieudonné s'est également plaint devant la cour d'appel d'être victime de l'acharnement des associations antiracistes. Une douzaine de parties civiles poursuivent l'humoriste dans une affaire initiée par le ministère public.

    Délibéré le 17 mars.

    AFP. 03/02/11

  • Découverte en Israël d'une église, possible site de la tombe de Zacharie

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    Des archéologues israéliens ont mis au jour mercredi les ruines d'une basilique récemment découverte datant de l'époque byzantine, sur un site qui pourrait abriter la tombe du prophète biblique Zacharie.

        
    Photographe : Menahem Kahana :: La basilique découverte à Hirbet Midras, le 2 février 2011
    L'église, dont les mosaïques au sol sont bien conservées, a été découverte à Hirbet Midras, site d'une communauté juive de l'ère romaine, dans le centre du pays, a précisé dans un communiqué le département israélien des Antiquités, qui a lancé les fouilles à la suite de l'arrestation d'un groupe de pillards qui exploitaient le site.

    La nef de la basilique comportait huit piliers de marbre. Les mosaïques sont décorées de motifs floraux, animaliers --des oiseaux notamment-- et géométriques. Elles vont être recouvertes dans les prochains jours pour leur préservation.

    Sous l'édifice se trouve une deuxième couche de mosaïques de cette période, au dessous de laquelle un réseau de grottes où pourrait se trouver la tombe de Zacharie.

    "Des chercheurs qui ont visité le site estiment que c'est le lieu de résidence et de la tombe du prophète Zacharie", selon un communiqué de l'Autorité des Antiquités, soulignant que cette hypothèse doit encore être vérifiée.

     Le site de Hirbet Madras --connu depuis la fin du 19e siècle-- a hébergé une importante communauté juive à l'époque de la révolte de Bar Kokhba, le chef du dernier soulèvement juif contre l'Empire romain vers 135 après JC, selon des archéologues israéliens.

    Les fouilles ont permis d'exhumer un "complexe souterrain" et les restes de bâtiments datant de cette époque, des chambres et des installations d'eau, ainsi que des grottes et des tunnels où se seraient cachés les rebelles juifs, précise le communiqué des Antiquités.

    Les archéologues ont retrouvé sur place de la monnaie juive, des lampes et des poteries des deux premiers siècles après Jésus-Christ.

    Ce genre de découverte est souvent sujet à controverse, l'archéologie biblique étant utilisée dans le conflit israélo-palestinien à l'appui de revendications politiques.

    Connu pour son livre éponyme, Zacharie --à ne pas confondre avec le Zacharie, père de Saint-Jean-Baptiste-- est le 11e des 12 prophètes mineurs de la Bible et aurait vécu vers 515 avant JC.

    AFP/ 03/02/11 

  • Israël craint que l'Egypte lui coupe le gaz

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    Transporteur de gaz sur la canal de Suez

    Israël s'inquiète de plus en plus pour ses approvisionnements en gaz naturel en provenance de l'Egypte, à la suite de la révolte qui secoue ce pays avec lequel l'Etat hébreu a conclu en décembre des accords sur la fourniture d'au moins 1,4 milliard de mètres cubes.

    Hostile à toute dépendance énergétique vis-à-vis de l'étranger, notamment de l'Egypte, qui assure actuellement 40% du gaz naturel à Israël, M. Landau estime qu'il faut accélérer l'exploitation de Tamar et de Léviathan, deux gisements gaziers très prometteurs récemment découverts au large des côtes israéliennes.

    Ces craintes ont été alimentées par des déclarations de Mohammed Ghanem, un dirigeant des Frères musulmans égyptiens (opposition), qui a appelé à "bloquer le canal de Suez et à stopper les fournitures de gaz et pétrole", dans une déclaration à la TV iranienne en arabe Al-Alam.

    Selon le quotidien économique israélien Globes, le ministère des Infrastructures nationales avait déjà effectué en juin dernier un exercice pour se préparer à une "situation d'urgence" en cas d'interruption des approvisionnements de gaz égyptien. A la suite de ce test, "plusieurs recommandations ont été formulées pour faire face à une tel scénario", a précisé Globes.

    En décembre, quatre entreprises israéliennes ont signé des accords d'achat de gaz égyptien sur une période de 20 ans pour un montant évalué entre cinq et dix milliards de dollars.

    Avec ces nouveaux contrats, le groupe israélo-égyptien East Mediterranean Gas (EMG), qui avait déjà passé une série de contrats avec des entreprises israéliennes depuis 2005, va fournir à l'Etat hébreu un total de six milliards de m3 de gaz pour une valeur de 19 mds USD.

    La fourniture de ce gaz, censée démarrer durant le premier semestre 2011, doit permettre le fonctionnement de trois centrales électriques privées.

    Yossef Maiman, le patron d'Ampal, le principal actionnaire israélien d'EMG, se veut rassurant: "Les intérêts stratégiques et financiers de l'Egypte ne changeront pas, quels que soient les événements internes", a-t-il assuré, en soulignant que "la fourniture de gaz égyptien aux clients étrangers continue normalement".

    Mais d'autres associés israéliens au sein d'EMG, notamment des compagnies d'assurances, ne sont qu'à moitié convaincues. "Yossef Maiman fait preuve d'optimisme, mais il n'est pas certain que cela soit justifié", a estimé un associé cité par le quotidien économique Calcalist.

    Au plan politique, Ouzi Landau, membre du parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou, considère que les risques de déstabilisation en Egypte justifient son opposition à un projet du gouvernement Netanyahu de doubler les impôts et royalties sur les bénéfices tirées de Tamar et Léviathan.

    Le seul gisement gazier israélien actuellement exploité sera épuisé en 2013 et M. Landau veut s'assurer que Tamar prendra le relais à temps. Mais les investissements de trois mds USD nécessaires au développement de Tamar sont gelés en raison des incertitudes fiscales.

    Les entreprises israéliennes ainsi que le partenaire américain Noble Energy et les banques impliquées dans le projet traînent les pieds et font pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Parlement pour qu'ils abandonnent leurs projets de taxer l'exploitation des ressources naturelles.

    Mais le ministère des Finances ne veut rien entendre. "Un alourdissement de la fiscalité est encore plus justifié. Un éventuel arrêt des approvisionnements égyptiens risquerait de conférer un quasi monopole à Tamar et la possibilité pour les entreprises impliquées de fixer les prix", plaide un responsable des Finances.

    AFP. 03/02/11

     

  • Le Caire: nouveaux heurts sanglants, un étranger battu à mort

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    (Cliquez sur les photos)

    Des heurts ont repris de plus belle jeudi entre partisans et opposants au régime de Hosni Moubarak sur la place Tahrir, épicentre de la contestation au Caire, où pour la première fois un étranger a été battu à mort selon des témoins et des services de secours.

    En fin d'après-midi, des milliers de manifestants hostiles au régime étaient massés place Tahrir (Libération), au 10e jour d'une contestation qui risque de plonger l'Egypte dans le chaos, alors que la télévision d'Etat a annoncé une "déclaration importante" sous peu du vice-président Omar Souleimane.

    La communauté internationale, qui ne cesse d'appeler à l'arrêt des violences et à une transition immédiate et en douceur du pouvoir, continue d'aider ses ressortissants à quitter le pays, à la veille d'une nouvelle journée de manifestations massives vendredi baptisée, "le Vendredi du départ".

    Après des violences meurtrières mercredi entre pro et anti-Moubarak place Tahrir, des heurts ont de nouveau opposé les deux camps, sous l'oeil de l'armée, épine dorsale du régime, qui n'est intervenue que rarement pour disperser les protagonistes, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Une trentaine de partisans du régime sont réapparus sur le pont du 6 octobre d'où ils peuvent lancer des pierres et des bouteilles incendiaires sur les protestataires anti-Moubarak.

    Les soldats, certains à bord de chars, ont mis en place un cordon entre les deux camps. Mais les pro-Moubarak maintenus à la périphérie de la place, l'ont franchi brièvement, obligeant l'armée à intervenir pour les stopper.

    Des partisans du régime jetaient des cocktails molotov alors que des coups de feu sporadiques étaient entendus. Quelque 150 jeunes hommes ramassaient des pierres sur un terrain vague pour les amener sur les lieux des heurts, et des blessés étaient transportés vers des hôpitaux de campagne.

    Les pro-Moubarak ont bloqué des citoyens venant ravitailler les manifestants. Une trentaine d'anti-Moubarak sont sortis de la place avec des bâtons et leur ont frayé un chemin.

    "On fait ce qu'on peut pour soutenir les manifestants, ils sont piégés et les gens viennent de toutes parts pour les aider", a expliqué un jeune médecin.

    Des pavés et des bordures en pierre ont été utilisés comme projectiles et des barricades ont été érigées. Des milliers de roches concassées, munitions en devenir, jonchent le sol.

    "Ce qu'on voit devant nous n'est jamais arrivé auparavant. Des accrochages entre Egyptiens, c'est la guerre civile", a déploré un manifestant, Mohamed Sayed Mostafa, 26 ans.

    Dans une banlieue du Caire, un hypermarché Hyper One était en feu et les clients ont cassé les fenêtres pour s'échapper, selon les témoins. Des pillages avaient eu lieu aux premiers jours de la contestation.

    Les heurts violents de mercredi et jeudi avant l'aube ont fait au moins cinq morts et plus de 830 blessés, touchés par des pierres, des coups de couteaux et même des balles réelles, selon un bilan officiel. La première semaine de contestation a fait 300 morts selon l'ONU.

    Le Premier ministre égyptien Ahmad Chafic s'est dit prêt à se rendre place Tahrir tout en affirmant que rester là n'apporterait rien de plus aux manifestants qui y campent depuis le 29 janvier malgré le couvre-feu nocturne.

    Il a présenté ses "excuses" et promis une enquête sur les heurts sanglants des dernières 24 heures, le pouvoir ayant été accusé d'avoir orchestré la manifestation de ses partisans qui se sont affrontés avec les protestataires.

    Dix jours après que l'Egypte a basculé dans la révolte, l'épreuve de force continue, les manifestants, la principale coalition d'opposition et les groupes de jeunes militants pro-démocratie initiateurs du mouvement de contestation ont rejeté les propositions du pouvoir d'un dialogue, tant que M. Moubarak reste au pouvoir.

    Au pouvoir depuis 29 ans, M. Moubarak, 82 ans, accusé de tous les maux dans ce pays de 80 millions d'habitants -pauvreté, chômage, privation de libertés et régime policier, a annoncé mardi qu'il restait au pouvoir mais qu'il ne briguerait pas un sixième mandat à la présidentielle de septembre.

    Il a aussi créé un poste de vice-président et a limogé l'ex-cabinet, mais cela n'a pas satisfait l'opposition.

    De nombreux journalistes étrangers couvrant les troubles ont rapporté avoir fait l'objet des violences au Caire, certains ayant été battus ou arrêtés.

    Face à cette situation alarmante, les dirigeants des plus grands pays européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne) ont condamné "tous ceux qui utilisent ou encouragent la violence" en Egypte, alors que le président américain Barack Obama a dit prier pour "des jours meilleurs" en Egypte.

    Des pays européens et les Etats-Unis ont appelé à une transition du pouvoir immédiate, mais les autorités égyptiennes ont rejeté ces appels comme des ingérences.

    AFP. 03/02/11

  • Pour le plaisir

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    Chaton bien au chaud sous la couverture

    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

  • Berlin double les allocations aux survivants de la Shoah

    Le gouvernement allemand a décidé de doubler le montant des allocations aux survivants de la Shoah pour l'année 2011, selon le vice-président de la "Claim Conference" (comité des Réparations), Shlomo Gour.

     Le montant des indemnisations passera de 55 millions d'euros à 110 millions d'euros. Cette somme sera transférée au budget des services sociaux pour les rescapés de la Shoah qui sont encore 520.000 personnes dans le monde, dont la moitié réside en Israël.

    GUYSEN NEWS - 01/02/11

  • Qui est-ce? 139

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    Indices: Sans être homosexuel, il connaissait bien les hommes

    Son nom commence par un M

    Il fut un ami de L.F. Céline

     

  • "L'immigration au coeur du désastre scolaire"

    A ceux qui persistent à penser, à gauche, que l'intégration fonctionne et que l'immigration extra-européenne ne pose pas de problèmes, sinon à la marge, je conseille le rapport du Haut Conseil à l'intégration sur "Les défis de l'intégration à l'école", dont la version définitive vient d'être publiée. Si l'on admet que l'école est le révélateur de la société, le "malaise global" qui est décrit dans ce document, prudent, en dit beaucoup sur la faillite du vivre ensemble et sur les perspectives qu'ouvre cette réalité. Le plus affligeant est de constater, une fois de plus, le refus des évidences chez ceux qui défendent mordicus une constante ouverture sur l'immigration "qui enrichit la France" alors que cette donnée est au coeur du désastre scolaire. Le gourou des belles âmes, Stéphane Hessel, qui invite les jeunes à s'indigner du "traitement fait aux immigrés, aux sans-papiers, aux Roms", devrait se révolter contre cette Ecole abandonnée. Mais il est vrai qu'il en est un des irresponsables responsables.

    "Le bien commun est en danger", constate (page 91) le Haut conseil qui estime: "L'Education nationale est dans une situation d'urgence". Il note: "Ces dernières années sont marquées par une affirmation de l'appartenance religieuse dans les comportements des élèves (...) Depuis plusieurs années, dans un nombre croissant d'établissements, les cours d'histoire sont le lieu de contestations et d'affrontements, de mise en concurrence de mémoires particulières qui témoignent du refus de partager une histoire commune".  Parmi les observations, celle-ci (page 94) : "L'antisémitisme est souvent exprimé anonymement (...) Les tensions viennent souvent d'élèves qui s'affirment musulmans. L'antiaméricanisme est souvent lié à l'antisémitisme. La vision du monde qui semble s'opérer est binaire : d'un côté les opprimés, victimes de l'impérialisme des Occidentaux (...) et de l'autre, les oppresseurs, les Européens et Américains blancs, pilleurs des pays du Tiers-monde".

    Pour l'essentiel, ces descriptions ne sont pas des révélations. Cependant, rien n'a visiblement été fait pour tenter de stopper ce massacre en règle du système scolaire, qui ne sait plus quoi transmettre. Le Haut Conseil a le mérite de sonner une fois de plus l'alarme et de proposer certaines pistes reposant notamment sur le respect de la laïcité, l'aide personnalisée aux élèves, l'apprentissage du français dès la maternelle, le refus de compromis sur le contenu des programmes, etc. Certaines de ses propositions semblent plus saugrenues, comme l'instauration de services d'interprétariat agrées, ou cette bonne initiative (page 29) visant à supprimer les enseignements des langues et cultures d'origines au nom d'une priorité à l'intégration, immédiatement contredite par l'appel à développer ces mêmes enseignements dans un cursus de langue vivante...Reste que ces rustines ne sont pas à la hauteur du naufrage. Faut-il attendre de toucher le fond?
    Ivan Rioufol - FIGARO Blog - 31 janvier 2011

  • Un Irlandais évadé d'un centre psychiatrique est recruté comme prof en France...

    Un homme de 26 ans qui s'était évadé en novembre d'un centre d'internement psychiatrique en Irlande du Nord, a été recruté comme professeur contractuel par l'académie d'Aix-Marseille à Digne-les-Bains. Cet Irlandais enseignait l'allemand depuis le début du mois de janvier dans un lycée et un collège de la ville, a indiqué à l'AFP le rectorat, confirmant une information de la radio Alpes1.

    Selon une source proche du dossier, l'homme, présenté comme un schizophrène dangereux, avait été interné fin 2008 sur décision judiciaire pour avoir porté plusieurs coups de couteau à un individu dans un ascenseur.
     
    "Il a donné toute satisfaction. Nous n'avons pas eu à nous plaindre de son comportement dans l'établissement, je n'ai eu jamais eu aucune remontée négative ni de la part des collègues, ni de la part des élèves et des familles", a précisé la proviseure Pascale Garrec. "C'est lors d'entretiens informels que j'ai été alertée" par des propos "curieux", a-t-elle ajouté. L'homme disait notamment être un agent de services secrets travaillant pour la police britannique (Scotland Yard).
     
    La direction a alors alerté la police, laquelle a confirmé après enquête les "antécédents psychiatriques" de l'enseignant, "pour lesquels il avait été jugé irresponsable, d'où son casier judiciaire vierge", selon le rectorat.

    Son contrat a été résilié par l'académie le 25 janvier et la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a pris "un arrêté portant hospitalisation d'office". Actuellement hospitalisé, le jeune homme devrait être renvoyé prochainement dans son pays.

    TF1 News (D'après agence)le 02 février 2011
  • Un élève handicapé de 10 ans envoie sa maîtresse à l'hôpital

    La scolarisation des enfants handicapés est un droit et une obligation. La sécurité des élèves et des enseignants, une autre. Et c’est entre ces deux principes que jonglent, depuis des semaines, les enseignants de l’école des Marais, au centre-ville de Provins.
    Hier à 10h30, alors que les écoliers rentraient en classe après la récréation, un enfant de CM 1, pris d’une crise de violence aiguë, a frappé son enseignante dans le couloir de l’école, la blessant à coups de pied alors qu’elle gisait à terre.

    Transportée en ambulance à l’hôpital de Provins, elle est rentrée chez elle dans l’après-midi, en état de choc.
    Son agresseur, âgé de 10 ans, est inscrit auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Il est encadré par une auxiliaire de vie scolaire et suivi de près par les enseignants et des « conseillers spécialisés ». Mais depuis septembre, il manifestait des crises récurrentes et violentes. « Il est incapable de se contrôler, précise-t-on à l’inspection d’académie de Melun. Il ne s’agit pas de violence volontaire. »

    Depuis fin novembre, il a blessé deux autres camarades

    Selon nos informations, l’élève et sa famille attendaient depuis plusieurs semaines un placement dans un centre adapté à son état de santé.
    Une mesure réclamée par plusieurs parents d’élèves, inquiets. Depuis la fin novembre, deux autres écoliers ont été blessés par leur camarade. « Mon fils a été frappé à coups de cartable au visage dans la cour de récréation, raconte Renée, qui a porté plainte au commissariat. Tous les jours, il y a des problèmes, des coups et des insultes. Les enfants ne peuvent pas suivre les cours normalement. » Depuis le 20 janvier, une autre petite fille est arrêtée, après avoir été « poussée dans les escaliers » par ce camarade. « Elle ne veut plus retourner en classe, elle a tellement peur qu’elle est prise de vomissements », assure sa mère.
    Demain, une partie des parents d’élèves doit faire signer une pétition devant la grille de l’école, pour demander « que l’Education nationale prenne ses responsabilités et mette nos enfants à l’abri, affirme Renée. On ne veut pas attendre un problème extrême… »

    L’Education nationale affirme n’avoir pas attendu. Horaires aménagés, suivis personnalisés, changements de classes… « Nous faisons le maximum depuis la rentrée, mais tout ne dépend pas de nous », assure Hervé Brun, conseiller de vie scolaire à l’inspection d’académie de Melun. Celui-ci doit rencontrer demain les parents et les enseignants de l’école. Pour rassurer. Et rappeler que « l’Education nationale a l’obligation d’accueillir tous les enfants ».
    Le Parisien - 02/02/11 

     

     

  • Une photo honteuse

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    Le magnat sud-africain Kenny Kuenene (G) mange des sushis posés sur une femme, le 30 janvier 2011 à Cape Town

    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    AFP. 02/02/11

  • Vacances en Tunisie: Alliot-Marie écarte toute démission, pour elle tout est "très clair"

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/mam-s-explique-sur-le-jet-utilise-en-tunisie-2091523/

    La chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, accusée d'avoir profité des largesses d'un homme d'affaires lié au clan Ben Ali et déjà critiquée pour des propos controversés sur la Tunisie, a rejeté mercredi toute démission, réclamée par l'opposition socialiste.

    "Si je prends mes vacances parfois en Tunisie, c'est à mes frais, voyages et hôtels", a-t-elle assuré ensuite devant l'Assemblée nationale.

    Elle répondait à des interrogations sur l'utilisation fin 2010 par elle et sa famille d'un jet privé en Tunisie, alors en révolte contre son président. Pour l'opposition socialiste, Michèle Alliot-Marie s'est "totalement disqualifiée" avec ce voyage et n'a "plus sa place au gouvernement".

    L'hebdomadaire Le Canard Enchaîné a révélé qu'elle avait bénéficié entre Noël et le Jour de l'An de l'avion d'un Tunisien, Aziz Miled, entre Tunis et la ville de Tabarka, pour y passer des vacances dans un hôtel lui appartenant. Elle était accompagnée de ses parents et de son compagnon, Patrick Ollier, lui aussi ministre (Relations avec le Parlement). Ce voyage est intervenu deux semaines après le début de la révolte tunisienne.

    Ami du couple, Aziz Miled est présenté par Le Canard Enchaîné comme un proche de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali. Cet homme d'affaires fait partie d'une liste de personnalités tunisiennes dont la Suisse a gelé les avoirs le 19 janvier.

    Pour le compagnon de la ministre, Patrick Ollier, Aziz Miled est "une victime" du clan Ben Ali. "Certainement il connaissait le président Ben Ali, mais il a construit sa fortune de ses propres mains" et a été "spolié" par les Trabelsi qui lui ont "pris 20% de sa compagnie" aérienne, a-t-il précisé à la radio RTL.

    Cet ami "est un chef d'entreprise respecté en Tunisie", a renchéri Michèle Alliot-Marie, dont l'adjoint chargé des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a dénoncé une "campagne indigne d'acharnement" contre elle.

    Michèle Alliot-Marie avait récemment admis ces vacances en Tunisie. "Comme des millions de Français, je vais en Tunisie. Voilà tout", avait-elle expliqué.

    "Quand on est dans un gouvernement, on n'a pas à utiliser des moyens privés" liés à une famille controversée, a rétorqué également sur RTL la patronne du parti socialiste Martine Aubry. Avoir "des liens très personnels avec la Tunisie" rend "aveugle", avait jugé récemment Ségolène Royal, ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007.

    Ministre depuis plus de huit ans en France (Intérieur, Défense et Justice), Michèle Alliot-Marie avait déjà été critiquée après son offre le 11 janvier d'une coopération policière au régime de l'ex-président, alors que les manifestations se multipliaient en Tunisie.

    Après avoir dû reconnaître que la diplomatie française avait sous-estimé l'ampleur de la protestation en Tunisie, elle a aussi été sommée de s'expliquer sur la fourniture de grenades lacrymogènes au régime Ben Ali.

    Pour les socialistes, la ministre n'"a pas dit la vérité" à ce sujet. Le 25 janvier, Michèle Alliot-Marie avait assuré que la coopération policière de la France avec la Tunisie s'effectuait "essentiellement dans le cadre d'Interpol".

    Depuis, le Premier ministre François Fillon a indiqué que la France avait bien autorisé l'exportation de produits explosifs en Tunisie en novembre 2010 et janvier 2011, juste avant le départ de Ben Ali, mais que les livraisons n'avaient pas été effectuées.

    AFP. 02/02/11

    Tunisie, Maroc... ils aiment aller se reposer dans ces pays, où ils retrouvent des amis... Mais ils ne prennent jamais leurs vacances en France comme des "millions de Français"!

  • En Egypte, des centaines de blessés dans des heurts entre pro et anti-Moubarak

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    La place Tahrir au Caire, coeur de la contestation contre le président égyptien depuis neuf jours, s'est transformée mercredi en champ de bataille entre pro et anti Hosni Moubarak faisant au moins 500 blessés.

    Arrivés par milliers dans la matinée, des partisans du chef de l'Etat se sont violemment heurtés aux manifestants. Ils ont notamment jeté des blocs de pierre sur les manifestants depuis des toits et des balcons d'immeubles surplombant la place Tahrir, théâtre de la révolte depuis le 25 janvier.

    La bataille a aussi gagné les abords du Musée égyptien, qui abrite des trésors inestimables de l'Antiquité pharaonique. Les soldats ont formé une chaîne pour protéger l'établissement, mais en fin d'après-midi, deux cocktails Molotov ont atterri dans la cour du musée.

    Plus tôt, des pro-Moubarak ont chargé les manifestants à dos de cheval et de chameau, avant d'être encerclés. Au moins six personnes ont été jetées à bas de leur monture, frappées à coups de bâtons et traînées au sol, le visage en sang.

    Et les manifestants se sont jeté des pierres et battus à coups de poings et de bâtons autour des chars de l'armée qui gardent les accès à la place. A l'exception de tirs de semonce en début d'après-midi, les militaires ne se sont pas interposés.

    A la nuit tombée, des gaz lacrymogènes ont été tirés contre les manifestants anti-Moubarak près de la place, mais leur origine n'était pas claire. Selon l'opposition, des policiers en civil se trouvaient parmi les pro-Moubarak, une information démentie par le ministère de l'Intérieur.

    Un journaliste et un photographe de l'AFP ont vu des centaines de blessés, parfois transportés sur les épaules de leurs camarades.

    Des médecins volontaires à la mosquée Ibad al-Rahmane, près de la place, où un hôpital de campagne a été installé, ont indiqué avoir accueilli au moins 500 blessés.

    "Ce qu'on voit devant nous n'est jamais arrivé auparavant. Des accrochages entre Egyptiens, c'est la guerre civile", a déploré Mohamed Sayed Mostafa, 26 ans.

    En milieu de journée, l'armée avait appelé les manifestants à rentrer chez eux. "Vos revendications ont été entendues", a déclaré un porte-parole à la télévision publique, appelant les manifestants à rentrer chez eux pour que "la sécurité et la stabilité" soient rétablies.

    Dans un discours mardi soir à la télévision, M. Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans, a annoncé qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat lors de l'élection présidentielle en septembre et s'est engagé à préparer une transition pacifique.

    Mais cette annonce n'a pas apaisé la contestation. Les Frères musulmans, principale force d'opposition, ont rejeté "toutes les mesures partielles proposées" par le président et refusé qu'il reste en poste jusqu'en septembre.

    Sur la place Tahrir, où les manifestants campent par milliers la nuit malgré le couvre-feu, deux grandes banderoles étaient toujours déployées, l'une en anglais disant "le peuple veut la chute du régime" et l'autre en arabe, adressée à M. Moubarak: "dégage!".

    Le mouvement de contestation a appelé à une nouvelle manifestation massive vendredi, baptisée "vendredi du départ", dans laquelle elle entend réunir comme mardi plus d'un million de personnes.

    L'accès à internet a été partiellement rétabli en milieu de journée, après plus de cinq jours de coupure. Et le couvre-feu en vigueur depuis vendredi dans la capitale égyptienne ainsi qu'à Alexandrie (nord) et à Suez (est) a été allégé. Jusqu'à présent établi de 15H00 à 8H00, il sera désormais appliqué de 17H00 à 7H00.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé "inacceptables les attaques contre des manifestants pacifiques" et appelé à une "transition dans l'ordre et le calme". La Maison Blanche a appelé "à la retenue", annonçant "déplorer et condamner" la violence contre les manifestants en Egypte.

    Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde contre le risque que le soulèvement populaire en Egypte ne débouche sur une période "d'instabilité et d'incertitude pendant de nombreuses années" dans la région.

    Selon un bilan non confirmé de l'ONU, les heurts de la première semaine de contestation ont fait au moins 300 morts, et des milliers de blessés.

    Les Etats-Unis ont aussi exprimé leurs inquiétudes pour les médias. La chaîne Al-Jazira est interdite depuis dimanche en Egypte. Le quotidien belge Le Soir a annoncé mercredi l'arrestation et le tabassage de son correspondant Serge Dumont. Et Israël tentait d'obtenir la libération de trois journalistes israéliens détenus pour ne pas avoir respecté le couvre-feu.

    AFP. 02/02/11

  • Laëtitia: recherches dans l'étang, l'ADN du corps formellement identifié

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    Tony Meilhon, 31 ans

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    Les recherches se poursuivaient mercredi dans le plan d'eau de Lavau-sur-Loire où a été découvert mardi le corps mutilé de Laetitia, dont l'ADN a été formellement identifié mercredi.

        
    Photographe :  :: Laetitia: les habitants de la Bernerie-en-Retz sous le choc. Durée:01:20
     Les enquêteurs recherchent le tronc toujours manquant de la jeune fille, mais les recherches sont rendues difficiles par la boue qui gêne la visibilité dans le plan d'eau, qui est relativement étendu, a indiqué une source proche du dossier.

    Les enquêteurs sont déterminés à tout faire pour rendre le corps dans son intégralité à sa famille, a précisé cette source.

    Ils poursuivent aussi leur travail de fourmi pour tenter de reconstituer la chronologie des faits dans la soirée du drame, le 18 janvier, et confronter ensuite le principal suspect, qui s'en tient à la version d'un accident entre son véhicule et le scooter de Laetitia, à des éléments probants.

    Ludovic Meilhon, frère du principal suspect, a lancé mercredi sur RTL un appel à Tony Meilhon pour qu'il dise toute la vérité aux enquêteurs.

    "Dis la vérité, maintenant tu n'as que ça à faire, plus tu cacheras la vérité et plus tu vas t'enfoncer. Dis toute la vérité, dis où tu as caché le reste du corps", a-t-il déclaré. "Pour moi, c'est l'horreur, c'est un monstre", a encore dit Ludovic Meilhon.

    L'émotion était à son comble mercredi à Pornic et la Bernerie-en-Retz où vivait et travaillait Laetitia.

    Deux chapelles ardentes ont été dressées, l'une à Pornic, dans l'ancienne chapelle de l'hôpital, l'autre à La Bernerie-en-Retz.

    A l'entrée de ce dernier lieu de recueillement, un grand portrait de Laetitia près duquel on peut lire "Laetitia dans nos coeurs".

    A l'intérieur de la chapelle, un autre portrait, au pied duquel s'amoncellent les fleurs avec quelques bougies, accueille proches ou anonymes. "Tu es un peu notre fille à tous", peut-on lire à l'adresse de Laetitia sur un registre mis à la disposition des visiteurs.

    Des anonymes ont laissé aussi des messages de soutien à l'intention de la famille: "nous sommes des parents anonymes mais nous prenons part à votre douleur", "nous pensons que justice sera faite" ou encore "plus jamais ça".

    "Nous sommes anéantis par ce qui nous arrive. L'horreur de ce drame est inacceptable. Notre douleur est sans nom", a brièvement confié en début de matinée la mère d'accueil de Laetitia, Michèle Patron, à des journalistes rassemblés devant sa maison à Pornic.

    Mardi soir, lors d'une veillée de prières, le prêtre Rémy Crochu avait notamment déclaré à la presse: "Ni nous, ni encore moins eux (la famille) ne pourront pardonner, les amis ne pourront pas pardonner. Alors, on demande la force de Dieu. C'est notre acte de foi essentiel ce soir".

    Sorti de prison en février 2010, Tony Meilhon, qui a déjà fait l'objet de 15 condamnations, dont une pour le viol d'un codétenu, avait été visé par sept plaintes déposées par sa famille et ses proches ces derniers mois.

    Mercredi, le Syndicat de la Magistrature (SM) a affirmé que les "difficultés insurmontables" rencontrées par les services de Loire-Atlantique chargés du suivi de Tony Meilhon étaient connues de la Chancellerie avant la disparition de Laetitia Perrais.

    Le SM (classé à gauche) cite un mail daté du 4 novembre 2010, adressé par le premier président de la cour d'appel de Rennes au directeur interrégional de l'administration pénitentiaire de Rennes, lequel l'avait alerté sur "les difficultés en matière de ressources humaines" des services dont il avait la charge.

    AFP. 02/02/11

  • Cours d'arabe, avec enseignant arabe, grâce au ministre de l'Education "nationale"


    Enseignement des Langues des Cultures d'Origine
    envoyé par bucch. - L'info internationale vidéo.

    NPI - 01/02/11