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  • Les parents de Florence Cassez reçus à l'Elysée

    Les parents de Florence Cassez, 37 ans, dont le recours en cassation vient d'être rejeté par le Mexique, seront reçus lundi à 18 heures par le président Nicolas Sarkozy, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

    La justice mexicaine a rejeté le recours en cassation déposé par les avocats de Florence Cassez, une Française condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements.

    Le Figaro - 10/02/11

  • Paris menace le Mexique après la décision sur Florence Cassez

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    PARIS (Reuters) - Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères.

    Michèle Alliot-Marie a dénoncé une décision "déplorable".

    "Je suis consternée par la décision du tribunal de cassation qui confirme la sentence du juge d'appel à l'encontre de Florence Cassez. C'est un déni de justice", a-t-elle dit dans un communiqué. "Cette décision est déplorable."

    "Cette décision va peser sur nos relations bilatérales", a-t-elle ajouté en précisant que le gouvernement français allait "explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre".

    Pour la France, l'"amparo" - pourvoi en cassation -, dernière voie de recours au Mexique pour Florence Cassez, 36 ans, qui a été condamnée pour des séquestrations, aurait dû corriger des irrégularités de procédure et des erreurs judiciaires, ce qui n'aurait pas été fait.

    "Les conditions dans lesquelles cette décision a été prise sont inadmissibles. Aucun des éléments fondamentaux de droit ou de fait soulevés par la défense de Florence Cassez n'a été pris en compte comme ils auraient dû l'être dans un Etat de droit", poursuit Michèle Alliot-Marie.

    Cette dernière dénonce un montage policier, une violation de la présomption d'innocence, l'absence d'enquête véritable, la mise à l'écart des témoins présentés par la défense et la violation des droits consulaires par les autorités mexicaines lors de l'arrestation de Florence Cassez.

    La Provence - 10/02/11

  • Moubarak délègue mais ne démissionne pas, fureur des manifestants place Tahrir

    Le chef de l'Etat égyptien Hosni Moubarak, sous la pression d'une contestation populaire sans précédent, s'est accroché jeudi au pouvoir tout en déléguant ses prérogatives au vice-président, déclenchant la fureur des manifestants.

        
    Photographe : Patrick Baz :: La foule rassemblée place Tahrir au Caire, le 10 février 2011
    "J'ai décidé de déléguer au vice-président les prérogatives du président de la République conformément à ce que dit la Constitution", a déclaré M. Moubarak, la voix parfois tremblante, visiblement affecté.

    Son discours télévisé, très attendu, a provoqué la déception et la fureur parmi les quelque 200.000 manifestants réclamant son départ immédiat place Tahrir, au Caire, épicentre du mouvement.

    Le vice-président Omar Souleimane, récemment nommé à ce poste non pourvu depuis 1981, a appelé un peu plus tard les protestataires à rentrer chez eux, en s'engageant à "préserver la sécurité" et la "révolution des jeunes".

    "Je suis conscient du danger que représente cette croisée des chemins et cela nous impose de faire passer d'abord les intérêts supérieurs de la nation", a-t-il ajouté, sans toutefois annoncer sa démission en tant que chef de l'Etat comme l'exigent depuis plus de deux semaines des centaines de milliers de manifestants à travers tout le pays.

    "La transition du pouvoir va d'aujourd'hui à septembre", a-t-il ajouté, en référence à la date de l'élection présidentielle à laquelle il a promis de ne pas se présenter.

    Place Tahrir, des centaines de manifestants ont aussitôt brandi leurs chaussures en direction de l'écran sur lequel était retransmis le discours du président, geste insultant et méprisant dans le monde arabe, en chantant "A bas Moubarak! Dégage, dégage!".

    D'autres ont appelé à une grève générale immédiate en réclamant que l'armée, qui s'est déployée en force autour des manifestants prenne position: "Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!".

    M. Moubarak a en outre annoncé l'amendement de cinq articles controversés de la Constitution et l'annulation d'un sixième article.

    Ces articles imposent notamment des conditions très restrictives de candidature à l'élection présidentielle, ou permettent de se représenter à la présidence sans limitation du nombre de mandats.

    D'autres articles limitent les possibilités de recours après des élections législatives, ou permettent au président d'ordonner que des civils accusés de terrorisme soient traduits devant un tribunal militaire.

    L'article 189 stipule que seuls le président de la République et le président du Parlement peuvent proposer des amendements constitutionnels.

    M. Moubarak a également répliqué aux appels répétés de plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et l'Union européenne, à une transition du pouvoir pacifique du pouvoir en Egypte.

    "Je ne me suis jamais plié aux diktats étrangers, j'ai toujours préservé la paix et oeuvré pour l'Egypte et sa stabilité", a-t-il dit.

    "Je n'ai jamais recherché le pouvoir", a-t-il répété, en déclarant vouloir être "enterré en Egypte", sous-entendant qu'il ne prendrait pas le chemin de l'exil comme l'a fait l'ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali sous la pression populaire.

    Omar Souleimane s'est un peu plus tard adressé lui aussi à la nation.

    "Jeunes d'Egypte, héros d'Egypte, rentrez chez vous", a-t-il appelé les manifestants, en soulignant sa "responsabilité nationale, celle de préserver la sécurité et la stabilité de l'Egypte" et la "révolution des jeunes".

    A Washington, la Maison Blanche a annoncé que le président américain Barack Obama allait réunir son équipe de sécurité nationale après le discours de M. Moubarak. M. Obama avait auparavant assuré que "ce qui est parfaitement évident est que nous sommes les témoins de l'histoire en marche" en Egypte.

    Un départ de M. Moubarak, qui règne sur l'Egypte depuis près de 30 ans, a fait l'objet d'intenses spéculations pendant les heures précédant le discours, alimentées par l'annonce de l'armée qu'elle examinait les "mesures" nécessaires "pour préserver la nation" et "appuyer les demandes légitimes du peuple", ce qui avait laissé penser qu'elle pourrait prendre le pouvoir.

    La place Tahrir piaffait d'impatience avant l'allocution, espérant que le président allait annoncer son départ dans la soirée.

    La télévision publique avait, avant le discours du président, interrompu ses programmes pour diffuser un texte de l'armée, lu par un militaire et présenté comme "le communiqué numéro un" du conseil suprême des forces armées.

    Elle a fait état de son soutien aux "demandes légitimes du peuple" et indiqué que le conseil suprême des forces armées restait en session permanente.

    Jeudi, le mouvement de protestation s'était étendu à divers secteurs sociaux, les anti-Moubarak se mobilisant toujours massivement malgré la menace du pouvoir de faire intervenir l'armée en cas de "chaos".

    AFP. 10/02/11

  • Hosni Moubarak sur le départ?

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    Le président Hosni Moubarak devrait s'adresser à la nation jeudi soir alors que les manifestants rassemblés sur la place Tahrir au Caire sont survoltés, s'attendant à ce qu'il annonce son départ comme en font état des rumeurs non confirmées.

    L'armée a annoncé de son côté qu'elle examinait les "mesures" nécessaires "pour préserver la nation" et "appuyer les demandes légitimes du peuple", faisant vaciller le régime déjà fortement fragilisé de M. Moubarak, au pouvoir depuis 1981.

    A Washington, le directeur de la CIA Leon Panetta a jugé "fort probable" le départ prochain du raïs estimant qu'Omar Souleimane est le remplaçant vraisemblable du président Moubarak.

    L'informaticien Waël Ghonim, devenu un cybermilitant icône du soulèvement, a affirmé sur son compte Twitter "Mission accomplie", convaincu que le président allait annoncer son départ dans la soirée.

    AFP. 10/02/11

  • Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n° 216


    Emissions FN : Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°216
    envoyé par polecom. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    Front National  - 10/02/11

  • Epernay: une sexagénaire violemment détroussée en plein centre ville

    EPERNAY (Marne). Les policiers ont interpellé, lundi, trois mineurs qui avaient fugué le 3 février d'un foyer sparnacien. Tous placés en garde à vue, deux d'entre eux étaient surtout soupçonnés d'avoir commis au cours de cette même journée, une tentative d'extorsion dans les rues d'Epernay ainsi qu'un vol particulièrement violent perpétré en plein centre-ville sur une personne âgée.


    Les faits avaient débuté jeudi dernier aux alentours de 17 h 30, rue Godart-Roger, lorsque deux individus d'origine africaine avaient tenté de se faire remettre sous la menace, une sacoche au préjudice d'un passant âgé d'une cinquantaine d'années.
    Coup de pied au visage.
    Mais face à la résistance dont avait fait preuve leur victime, ils avaient finalement pris la fuite en direction du centre-ville.

    Cependant, moins d'une heure plus tard, peu avant 18 h 45, les deux comparses avaient alors jeté leur dévolu sur une nouvelle proie, en l'occurrence une dame d'une soixantaine d'années, croisée rue Galice, à laquelle l'un d'eux avait, en l'occurrence, tenté d'arracher le sac à main, la faisant chuter sur la voie publique.
    Mais pas seulement : refusant de lâcher son sac, la malheureuse avait ensuite été traînée au sol sur plusieurs mètres avant de recevoir un violent coup de pied en plein visage. Les auteurs avaient ainsi pu prendre la tangente en possession de leur butin. Très vite, les policiers n'avaient pas manqué de faire le rapprochement avec les trois mineurs qui avaient fugué quelques heures plus tôt de leur foyer éducatif.

    Les faits niés
    Ce qui s'était avéré payant : l'un d'eux avait en effet été reconnu formellement par les deux victimes sur la base de photographies. Restait donc aux policiers à identifier son complice impliqué dans la tentative d'extorsion et dans le vol avec violence.
    Au cours de leur garde à vue, lundi, les trois suspects ont cependant nié unanimement les faits qui leur étaient reprochés et ce en dépit du sac à main volé rue Galice, retrouvé, dissimulé, au sein du foyer. En particulier le principal protagoniste, âgé de 17 ans, qui, bien que reconnu une nouvelle fois sur tapissage, n'a cessé de camper sur ses positions.
    Multirécidiviste, il n'a pas échappé, néanmoins, aux poursuites. Celui-ci a en effet été déféré, mardi, au parquet des mineurs de Bobigny (Seine-Saint-Denis), à l'origine de son placement judiciaire, avant d'être écroué à la maison d'arrêt de Villepinte pour y purger une peine de trois mois d'emprisonnement liée à un précédent jugement. En attendant, bien sûr, d'être fixé sur son sort quant aux faits commis ce 3 février à Epernay.
    F.B.

    L'Union - L'Ardennais -  10/02/11

  • Jean Raspail: "Ouvrir les yeux sur les mensonges"

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    Entretien. L’écrivain retrace le destin hors norme du Camp des saints. Interview de Bruno de Cessole parue dans Valeurs Actuelles du jeudi, 10 février 2011

    Revenant sur l’étonnante aventure de son livre, Jean Raspail raconte sa genèse comme les raisons de son audience, et confie ses ultimes convictions.

    Votre livre le Camp des saints, qui est réédité ce mois-ci avec une importante préface inédite, a été publié la première fois en 1973. Comment s’est imposé à vous ce que l’on peut considérer com­me votre premier grand ro­man ?

    Effectivement, j’avais publié auparavant deux romans de jeunesse qui n’avaient pas eu beaucoup d’écho, et des récits de voyage qui avaient touché un assez large public. L’image qu’ils donnaient de moi était celle d’un écrivain voyageur, qui se penchait avec intérêt et sympathie sur des peuples étrangers ou des minorités oubliées. Le Camp des saints tranchait de façon radicale à la fois avec cette image et avec la nature de mes précédents ouvrages, et même tranche avec mes romans ultérieurs. Si un livre m’a été « donné » ou « inspiré », ce fut bien celui-là, encore que je n’accorde pas une considération particulière à la notion romantique de l’écrivain « mage et prophète »…

    On m’avait prêté une villa au bord de mer, dans le Midi. De la pièce que j’avais choisie pour écrire j’avais une vision à 180° sur l’horizon. Un jour que je contemplais cette vue idyllique, je me suis dit : « Et s’Ils arrivaient de la mer ? » Je me suis vu à la place du vieux professeur qui, du haut de sa terrasse, aperçoit dans sa longue-vue une armada de rafiots en ruines avec leur cargaison d’émigrants misérables rêvant à la Terre promise de l’Occi­dent.

     Je n’avais aucune idée de ces « Ils », et pas davantage des personnages du roman, de l’intrigue et moins encore de sa fin. J’ai commencé à écrire, sans aucun effort, ce qui ne m’était pas naturel, et deux ans plus tard le livre était achevé. Le titre m’est venu de la lecture de l’Apocalypse, du chapitre 20, qui annonce qu’au terme de mille ans, des nations innombrables venues des quatre coins de la Terre envahiront « le camp des saints et la Ville bien-aimée ».

    En aucune façon vous n’avez été sensible à la pression de l’actualité ?

    Nullement, car on parlait peu à cette époque des flux migratoires. C’est sous la présidence de Giscard qu’a été inaugurée la politique de regroupement familial, qui a généré ces flux. Le Camp des saints ne fait pas référence à une communauté précise d’émigrants. Il n’est question ni des populations du Maghreb ni de l’Afrique, et aucunement d’une communauté religieuse particulière.

    Les migrants que j’évoque représentent le tiers-monde dans son ensemble. Si je les appelle les « gens du Gange », c’est que l’idée de multitude innombrable était liée dans mon esprit au continent indien. Quant à l’armada de bateaux hors d’âge sur lesquels ils embarquent, il s’agit d’une réminiscence de l’Exodus et aussi du phénomène plus récent des boat people, à cette exception près que les raisons de l’exode de ces derniers étaient politiques.

    Quelles ont été les réactions de l’éditeur à la réception de votre manuscrit, puis de la presse et du public à la sortie du livre ?

    Robert Laffont, mon éditeur, et toute son équipe lui ont réservé un accueil très chaleureux. Du côté de la presse, qui, au début, n’a pas été très abondante, les journaux de gauche sont restés silencieux et, dans la presse de droite, le livre, s’il a été loué par Valeurs actuelles, sous la plume de Pol Vandromme, a été éreinté par le Figaro…

    En fait, la critique s’est surtout manifestée lors de la réédition de 1985, pour laquelle j’avais donné une préface, sous le premier septennat de François Mitterrand. C’est alors que j’ai fait l’objet d’un tir de barrage et qu’on m’a décrété infréquentable. Il y a eu de vio­lentes attaques, notamment celle de Max Gallo, qui, depuis, a quelque peu changé d’avis…

    À l’étranger, le Camp des saints a été traduit dès 1975 aux États-Unis chez Charles Scribner’s Sons à New York et a suscité quantité d’articles. Le livre a été bien accueilli du public, et même des universitaires, qui l’ont inscrit au programme de plusieurs établissements. Dans la foulée, de nombreuses traductions étrangères ont suivi… En France, le livre s’est écoulé à 15 000 exemplaires, moins que ce qu’espérait Laffont, puis, vers la fin de 1974, alors qu’il aurait dû achever sa carrière, les commerciaux, à leur surprise, ont observé qu’il poursuivait sa progression. Jusqu’à la réédition de 1985, quelque 8 000 exemplaires par an, en moyenne, se sont vendus grâce au bouche à oreille. Je n’ai jamais rencontré un seul de ses lecteurs qui n’en en ait acheté qu’un exemplaire. Ils le prê­taient, on ne le leur rendait pas, ils en acquéraient un autre. Ainsi le Camp des saints a-t-il élargi son audience pour atteindre, toutes éditions et traductions confondues, près de 500 000 exemplaires jusqu’à aujourd’hui.

    Attachez-vous un prix particulier à cette réédition de 2011 et à la préface « musclée » que vous avez rédigée, sous le titre : « Big Other » ?

    Cette réédition revêt pour moi une importance plus haute que les précédentes car il me semble que le moment où elle s’inscrit est crucial. La vi­sion développée dans le roman sera sans doute une réalité au­tour de 2050. La plupart des démographes sont d’accord sur le caractère inéluctable du phénomène, qui touche d’autres pays d’Europe. Les minorités dites visibles seront alors des majorités et ce sont les Français dits de souche qui seront minoritaires. Des pans entiers de ce pays seront peuplés de Français d’origine extra-européenne.

    On me dira que la France a été constituée par des vagues d’immigration successives. Certes, mais l’immigration des siècles précédents était composée d’immigrés d’origine européenne, qui, en deux ou trois générations, se sont intégrés dans le modèle français. Or, le modèle d’intégration républicain se révèle inopérant depuis au moins une décennie. On assiste à la prolifération du communautarisme, à la juxtaposition de groupes revendiquant leurs différences ethniques, religieuses, culturelles, qui ne se reconnaissent pas dans le « vouloir vivre ensemble » qui fait le ciment d’une nation, comme le soulignait Renan.

    Je défie nos gouvernants de prétendre qu’il s’agit là d’un progrès. Nous sommes ou serons confrontés à un retour à la tribalisation, qui m’apparaît comme le contraire de la civilisation. On a beaucoup parlé, récemment, de la nature de l’identité française, des limites de notre capacité assimilatrice, et puis on a enterré le débat dès que Big Other a froncé le sourcil. Qu’est-ce que Big Other ? C’est le produit de la mauvaise conscience occidentale soi­gneusement entretenue, avec piqûres de rappel à la repentance pour nos fautes et nos crimes supposés – et de l’humanisme de l’altérité, cette sacralisation de l’Autre, particulièrement quand il s’oppose à notre culture et à nos traditions. Perversion de la charité chrétienne, Big Other a le monopole du Vrai et du Bien et ne tolère pas de voix discordante.

    Je n’ai jamais été un écrivain engagé, mais je n’ai jamais, non plus, dissimulé mes convictions, et j’aimerais que le Camp des saints ouvre les yeux des lecteurs sur les mensonges et les illusions qui pervertissent notre vie publique. Depuis sa parution, j’ai reçu énormément de courrier, et j’ai discuté avec nombre d’hommes po­litiques, de droite et de gau­che. Ce qui m’a frappé, c’est le contraste entre les opinions exprimées à titre privé et celles tenues publiquement. Double langage et dou­ble conscience… À mes yeux, il n’y a pire lâcheté que celle devant la faibles­se, que la peur d’opposer la légitimité de la force à l’illégitimité de la violen­ce.

    Je crains, hélas ! que l’épilogue de la pièce ne soit déjà écrit, mais j’aurai au moins joué mon rôle d’estafette et essayé de libérer le pouvoir de la parole. À l’âge que j’ai, du reste, je n’ai plus rien à perdre : cette réédition est ma dernière « sortie ». L’occasion de rappeler, sans mépris et sans haine, que l’Autre, contrairement à ce qu’assurait François Mitterrand, n’est pas totalement chez lui chez moi !

    NPI. 10/02.11

     

  • Marseille: arrestation des auteurs présumés d'un vol à l'arraché mortel

    Les deux auteurs présumés d'un vol à l'arraché mortel commis mi-janvier contre une septuagénaire ont été arrêtés jeudi matin lors d'une vaste opération de police au parc Kallisté (15e arr), cité sensible du nord de Marseille.
    Agés de 16 et 18 ans, ils étaient connus de la justice pour des faits de délinquance, selon la même source.

    Deux membres de leurs familles, qui ont utilisé la carte bancaire de la victime et font donc office de complices, ont également été arrêtés lors de cette opération policière menée par la brigade criminelle de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône.
    Au total, une dizaine de personnes ont été interpellées, selon la même source, parmi lesquelles l'une fait l'objet d'une procédure pour infraction à la législation sur les étrangers.

    Cinq jours après son agression, Maryse, 74 ans, était décédée d'une hémorragie cérébrale. Elle attendait à un arrêt de bus quand deux jeunes en scooter lui avaient arraché son sac, la faisant lourdement chuter puis la traînant sur une dizaine de mètres. L'affaire avait soulevé une vive émotion.
    Le sac de la Marseillaise avait été retrouvé le 28 janvier près du lieu du vol et ramené aux policiers qui ont également bénéficié de plusieurs témoignages après un appel lancé dans la presse locale.
    Le Parisien - 10/02/11
  • Alliance Jacques Peyrat- FN - Identitaires confirmée à Nice

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    Jacques Peyrat

    Après avoir évoqué en exclusivité la possibilité d'une alliance Peyrat-FN-identitaires à Nice, Nouvelles de France a joint Jacques Peyrat qui nous annonce la finalisation de l'accord.

    Il est vrai que Marine Le Pen, que j’ai eu au téléphone, a ou va annoncer que le Front national retire son candidat du 14ème canton et va soutenir Jacques Peyrat. Il est bien entendu que je reste sous l’étiquette Entente républicaine mais soutenu également par le Front national.

    Qu’est-ce qui a motivé selon vous ce soutien ? 

    Je pense qu’il y a une volonté d’assurer une union d’une certaine droite en vue de l’élection au conseil général mais également des présidentielles ainsi que des prochaines municipales.

    Quelle sera la réaction des identitaires niçois selon-vous ? 

    Avec les identitaires je pense que ça ira, je dois les voir cet après-midi.

     De son côté le Front national vient d’envoyer un communiqué qui confirme l’information :

    "La commission d’investiture du Front National, réunie le 7 février 2011, a décidé de soutenir la candidature de Jacques Peyrat dans le 14eme canton de Nice.

    La suppléante de Jacques Peyrat sera une candidate du Front National.

    Le Front National se félicite de cet accord politique qui permettra de mettre fin à la politique nuisible du PS dans ce canton et aux aspirations tout aussi nuisibles de Madame Estrosi."

     Pierre de Bellerive

    Nouvelles de France - 09/02.11

    Jacques Peyrat, né le18 octobre 1931 à Belfort (Territoire de Belfort)), est un avocat et homme politique français. Il a été maire de Nice de 1995 à 2008, sénateur des Alpes-Maritimes de 1998 à 2008 et président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur de 2002 à 2008. (Wikipédia)

     

     

  • Cantonales - Nice 14 - Le FN soutient la candidature de Jacques Peyrat

    Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Présidente du Front National :

    La commission d’investiture du Front National, réunie le 7 février 2011, a décidé de soutenir la candidature de Jacques Peyrat dans le 14eme canton de Nice.

    La suppléante de Jacques Peyrat sera une candidate du Front National.

    Le Front National se félicite de cet accord politique qui permettra de mettre fin à la politique nuisible du PS dans ce canton et aux aspirations tout aussi nuisibles de Madame Estrosi.

    Front National - 08/02/11

  • Il faisait chanter Julie Depardieu avec une sex-tape

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    Un Haïtien de 34 ans a été mis en examen, mardi à Versailles (Yvelines), pour « tentative de chantage ». La justice lui reproche d’avoir, en septembre dernier, fait chanter l’actrice en exigeant une forte somme d’argent contre une vidéo compromettante. L’affaire commence dans la nuit du 14 au 15 août 2010 lorsque l’actrice de 37 ans passe une soirée à Paris, qui se termine dans son appartement, rue Saint-Honoré, avec un homme.

    «Le lendemain matin, elle ne se souvient plus de ce qui s’est passé la veille et l’homme a disparu », précise une source proche de l’affaire. Quelques jours plus tard, il la rappelle et lui dit : « J’ai filmé nos ébats et si tu ne veux pas que je file la vidéo aux journaux people, il faut me donner 130 000 €.»

    Le maître chanteur avait fini par abandonner

    L’actrice contacte son avocat qui dépose une plainte au parquet de Versailles. Celui-ci saisit la brigade criminelle de la police judiciaire. Le maître chanteur fait parvenir à la victime un CD sur lequel il a copié la vidéo pour qu’elle puisse se rendre compte de la réalité de ses dires. « Le document est de piètre qualité mais l’actrice y est filmée en très mauvaise posture », souligne une autre source. Durant quinze jours, les appels se succèdent et des rendez-vous sont donnés.

    Au mois de septembre, la police judiciaire met en place un dispositif de surveillance près de la grande bibliothèque François-Mitterrand, au métro Quai-de-la-Gare, et place Danton à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Mais le maître chanteur ne va pas aller jusqu’au bout de son projet. Il la rappelle en lui disant qu’il « laisse tomber parce qu’il y a trop de poulets ».

    Après une enquête minutieuse de la PJ sur les téléphones portables, le jeune homme est interpellé lundi à son domicile de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). La perquisition a permis de saisir l’ordinateur sur lequel se trouvait la vidéo et des puces téléphoniques utilisées lors du chantage. Au cours de sa garde à vue, le suspect a nié les faits et désigné un autre homme qu’il accuse à sa place. « C’est sans doute le fruit de son imagination », avance une autre source. A l’issue de sa présentation devant le juge, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    Le Parisien - 09/02/11

  • Les Identitaires saluent le soutien du FN à Jacques Peyrat

    C'est désormais une certitude, le 14ème canton des Alpes-Maritimes sera un enjeu sérieux à l'occasion des élections cantonales. En effet, après le soutien reçu par le Front national, Jacques Peyrat bénéficie également du soutien renouvelé des identitaires qui semblent se réjouir de cette nouvelle par la voix de Philippe Vardon, président de Nissa Rebela:

    "Nissa Rebela renouvelle bien entendu son soutien à Jacques Peyrat, ce dont j’ai pu l’assurer lors d’une entrevue faisant suite à cette annonce hier après-midi.
    Le retrait du candidat du FN face à Jacques Peyrat est une excellente
    nouvelle pour l’allié de l’ancien sénateur-maire que je suis. En revanche, il semblerait qu’elle était été perçue tout autrement en mairie et au conseil général…"

    Nouvelles de France - 09/02/11

  • Le chiffre du jour: 280 000

    Pour 14 000 naissances par fécondation in vitro chaque année, 280 000 embryons sont utilisés et, pour la plupart, détruits. En moyenne, il faut 19 embryons et donc en sacrifier 18 pour avoir un enfant lorsque la nature ne le permet pas.

    Eric Martin (source : Tugdual Derville dans l'émission Dieu merci de vendredi 4 février sur Direct 8, vers 13'20'')

    Nouvelles de France - 09/02/11

  • Fillon, fille de l'air, par Gilbert Collard

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    Libres propos de Gilbert Collard

    Mon Dieu que le pouvoir est fragile ! Il suffit d’un voyage aux frais d’un dictateur, pas encore homologué par les bonnes consciences rétroactives, pour qu’un premier ministre, hier encore irréprochable, essuie sur son pare-brise officiel une tempête médiatique et ironique, qu’on hurle à sa démission… Le sphinx mitterrandien qui passait son farniente pharaonien aux pieds des pyramides doit se marrer d’un sourire fin et énigmatique.

    Cette pratique dure depuis des années républicaines. On n’y trouvait rien à redire, comme le rappelle un autre sphinx, Robert Badinter. Que tous les voyageurs innocents lèvent leur billet, quelle que soit leur mission ! Toute cette histoire de vols volés exprime une autre réalité : on en a marre d’un pouvoir, quel qu’il soit, qui ne permet plus rien au commun des mortels, ni de fumer, ni de boire, ni de payer en retard les multiples taxes, ni de se garer, faute de mieux, n’importe où, ni de traverser en dehors des clous, ni d’être pauvre, malade, ni de se voir exonérer par l’intelligence des situations d’une contravention inutile, mais rentable, ni de subir les extravagantes vexations des administrations obtuses, ni de n’être jamais entendu dans les plaintes judiciaires, sécuritaires, économiques, identitaires.

    À créer trop de frustrations, on provoque cette réaction compréhensible devant les avantages exorbitants, mais habituels des hommes de pouvoir. On va vers une demande d’abolition des privilèges d’une caste qui s’accorde ce qu’elle refuse ! Comment faire comprendre au Français moyen, qui n’est moyen que par ses ressources, qui paye ses vacances à crédit, qu’il doit accepter qu’un ministre monnaye son titre en prébendes voyageuses ?

    La punition présidentielle vient de tomber : les ministres, désormais, seront interdits de séjour, pendant les vacances, à l’étranger…

    NPI - 09/02/11

  • La petite phrase d'Anne Sinclair, tout en finesse...

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    En Afrique du Sud en 2010 - (Cliquez sur la photo)

    Anne Sinclair, épouse de Dominique Strauss-Kahn, affirme dans des propos à paraître jeudi dans Le Point, qu'elle "ne souhaite pas" que celui-ci fasse un second mandat à la tête du FMI, relançant les supputations sur la candidature de DSK à la présidentielle de 2012.

    L'actuel mandat du directeur général du FMI s'achève en novembre 2012.

    Cette petite phrase est lancée alors que de nombreux socialistes pressent M. Strauss-Kahn de dire s'il briguera ou non la candidature socialiste pour la présidentielle de 2012, lors des primaires du parti.

    Selon le calendrier adopté par le PS, le dépôt des candidatures à ces primaires s'ouvrira le 28 juin, la clôture intervenant le 13 juillet. Le candidat sera désigné à l'automne 2011 avec le 1er tour le 9 octobre, et un second éventuel une semaine après.

    AFP. 09/02/11

    Si les Français veulent ça comme président et "première dame"...

  • A Kirrwiller, une note confidentielle dans les boîtes aux lettres

    Les habitants de Kirrwiller ont reçu lundi matin une note d’information de la gendarmerie sur la recrudescence des cambriolages. Le tract invite à signaler « toute personne d’apparence pays de l’Est ». Les gendarmes précisent que le document était uniquement destiné aux maires du canton de Hochfelden, et en aucun cas aux administrés.

     Depuis le mois de décembre, les gendarmes de la communauté de brigades de Truchtersheim-Hochfelden sont confrontés à une vague de vols par effraction. Les auteurs agissent le plus souvent dans l’après-midi ou à la nuit tombée, profitant de l’absence des occupants. Ils pénètrent dans les habitations soit en brisant le barillet de la porte, soit en tirant des billes de verre dans les vitres. Les cambrioleurs ciblent principalement l’argent et les bijoux.

    Face à cette série, le commandant de la brigade de Hochfelden a adressé fin janvier un courriel à l’ensemble des maires du canton. Intitulé « Informations cambriolages », le message dresse un état des lieux de la situation dans le secteur et expose les mesures à prendre.

    « Le commandant de la brigade de Hochfelden vous sollicite pour sensibiliser l’ensemble de vos concitoyens par le biais de vos conseillers municipaux et agents municipaux », est-il écrit. Plus loin, le texte invite à signaler à la gendarmerie « tout comportement suspect d’individus étrangers à la commune et plus particulièrement les personnes originaires des pays de l’Est et des Balkans (Roumains, Croates, Serbes, Bulgares, etc.) ».

    Puis, en gras : « Pour conclure, il faut nous signaler toute personne d’apparence pays de l’Est séjournant dans vos communes. Il ne faut pas avoir de crainte de déranger la gendarmerie, c’est uniquement de cette façon qu’on arrivera à enrayer le phénomène de cambriolages. Pensez aux victimes. »

    Distribué par un ouvrier communal

    Comment ce tract bleu ciel a-t-il atterri dans les boîtes aux lettres de tous les habitants de Kirrwiller ? « Un ouvrier communal a fait la distribution lundi matin », confirme le maire Patrice Dietler. Ce dernier n’avait pourtant pas été destinataire du courriel des gendarmes, sa commune ne faisant partie du canton de Hochfelden mais de Bouxwiller (Kirrwiller dépend de la brigade de Bouxwiller). « On est en limite des deux cantons, poursuit l’élu. J’ai eu le message par le maire de Bosselshausen. »

    Patrice Dietler a estimé qu’il était « normal » d’informer sa population sur ce phénomène. « Depuis deux ou trois semaines, nous avons eu plusieurs vols et dégradations de bâtiments publics, explique-t-il. On a remarqué que des camionnettes blanches circulent dans le village. Mieux vaut prévenir que guérir. »

    « Notre souci à tous est de ne pas faire de discrimination »

    Le maire, qui a déposé plainte pour ces faits, ne s’offusque pas de l’expression utilisée par les militaires et de la stigmatisation d’une population. Et ce même s’il compte dans son village « beaucoup de personnes originaires d’Europe de l’Est qui travaillent au Royal Palace ».

    Du côté de la gendarmerie, on précise que ce message n’était en aucun cas destiné à être diffusé à la population. « Ce courrier a été envoyé aux maires à titre d’information. Il ne devait en aucun cas être diffusé au public », confie le colonel Patrick Touron, commandant le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin.

    L’initiative du maire de Kirrwiller -qu’il qualifie de « grande maladresse » - est d’autant plus « malheureuse » que « notre souci à tous est de ne pas faire de discrimination », indique l’officier. « Il y a une véritable pédagogie de la part de mes gendarmes à ne pas stigmatiser une population ou une catégorie de population », lance le colonel Touron, en déplorant une « fuite » d’une communication qui s’apparente « presque à une conversation privée ».

    DNA - 09/02/11

  • Dominique Venner: une question de distance de "civilisation"

    Remous dans les Armées ! Le Père Jullien de Pommerol, aumônier du 2ème REP, “fana-mili” et para plus que confirmé, a rédigé un rapport explosif sur sa mission en Afghanistan de janvier à juillet 2010. Ce rapport a « fuité ». On le trouve sur Internet. Notre confrère Valeurs actuelles en a reproduit l’essentiel dans son édition du 20 janvier 2011.

    « Il y a des occasions où “fermer sa gueule”, comme on dit en jargon militaire, est parfois coupable ». Ainsi commence le rapport qui poursuit : « Il y a en Afghanistan une volonté de l’armée française de créer un état d’esprit tout à fait déférent et bienveillant face à l’islam. Une crainte presque servile de déplaire à l’islam. » Et le P. de Pommerol cite une collection de faits accusateurs.

    Mon premier mouvement est d’abord d’adresser un coup de chapeau à ce militaire qui a le courage de ne pas “fermer sa gueule” devant une situation jugée inacceptable.

    En lisant attentivement son rapport, je découvre des pistes de réflexions dont je souhaite faire part à son auteur et à tous ceux qui se sentent concernés.

    Jullien de Pommerol s’indigne du fait que les militaires français envoyés dans la République islamique d’Afghanistan doivent fermer les yeux sur des coutumes et mœurs locales choquantes pour un esprit européen. Fermer les yeux, entre autres, sur certains comportements des hommes à l’égard des femmes : « sous prétexte qu’ils sont “chez eux”… Ce qui est mauvais ici devient-il bon 7000 km plus loin ? »

    Ce n’est évidemment pas une question de distance géographique, mais de distance de « civilisation ». En effet, ce qui est mauvais pour nous, “chez nous”, en Europe, sera considéré comme bon ailleurs, en Asie, en Afrique ou autre part.
    Je comprends et je partage l’indignation du “Padre” devant les scènes qu’il décrit. Mais j’interroge : quelle est la mission de nos troupes en Afghanistan ? Est-ce de faire la guerre (irrégulière) ou de convertir à nos mœurs des populations qui nous sont étrangères, comme à l’époque de la colonisation française si décriée ? Ces deux missions ne sont certainement pas compatibles. Certaines coutumes musulmanes sont inacceptables “chez nous”. C’est un fait. Mais ce sont “leurs” coutumes, “chez eux”. Il s’agit de “leurs” affaires et non des nôtres.

    Cette brève réflexion en introduit aussitôt une autre, plus large. Au risque de scandaliser, je ne crois pas que les hommes et les peuples soient semblables. Tout ce que l’histoire et l’expérience vécue m’ont appris c’est qu’ils sont différents. Et leurs différences, aussi choquantes soient-elles, constituent leur humanité. Autrement dit, les hommes d’autres peuples ne sont pas mes frères. Ils sont autres et je respecte par principe leurs différences. Même si cela dégoûte et révolte mes sentiments d’Européen, je ne me reconnais aucun droit de dicter aux autres leur conduite “chez eux”. Qu’ils forniquent ou se maltraitent comme ils l’entendent, ce n’est pas mon affaire. On nous l’a suffisamment rappelé depuis qu’en 1962 les Européens ont été chassés d’Algérie !

    Reste la question totalement différente de la présence militaire française en Afghanistan et la façon d’exécuter cette mission en tant que supplétifs des forces américaines. Je renvoie sur ce point au dossier de la NRH n° 49, L’Afghanistan, un sacré piège.

    Restent enfin deux questions parallèles évoquées par Jullien de Pommerol. Celle, tout d’abord, des obsèques de militaires français tués au combat. Que de telles cérémonies se déroulent en présence d’Afghans arrogants ou goguenards, c’est scandaleux et intolérable. La dernière question concerne les jeunes femmes militaires françaises en Afghanistan, quasiment contraintes de se voiler. Quelle idée aberrante de les envoyer dans un pays islamique ! C’est la certitude que ces femmes seront humiliées, ce qui est révoltant. C’est aussi la certitude de nous déconsidérer, ce qui est honteux et stupide.

    Encore une fois bravo à Jullien de Pommerol d’avoir mis les pieds dans le plat et d’avoir favorisé notre réflexion sur quelques sujets essentiels !

    Dominique Venner

     

  • USA: un meurtrier violeur exécuté dans le Missouri

    Martin Link, 47 ans a été exécuté aujourd'hui dans le Missouri (centre) pour le viol suivi du meurtre en 1991 d'une fillette de 11 ans, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires.

    La mort de Martin Link a été prononcée à 00H15 locales (05H15 GMT), quatorze minutes après le début de l'injection mortelle, a précisé cette source. Il avait été condamné à mort en 1995. Les enquêteurs avaient retrouvé le corps d'Elissa Self dans une rivière quelques jours après sa disparition, et avaient constaté que Martin Link avait commis plusieurs viols et tentatives dans les jours entourant la disparition de la petite fille.

    Selon la presse locale, ils avaient ensuite trouvé dans sa voiture un flacon de vaseline à laquelle du sang était mélangé. Les tests ADN ont montré qu'il s'agissait de celui d'Elissa.

    Il s'agit de la première exécution dans le Missouri depuis deux ans et de la deuxième depuis fin 2005, année durant laquelle l'Etat avait exécuté cinq condamnés. Cinquante-trois personnes attendent dans le couloir de la mort du Missouri.
    Martin Link est le cinquième condamné à mort exécuté cette année aux Etats-Unis.

    Le Figaro - 09/02/11

    Il ne récidivera pas

  • Bioéthique: le bébé-médicament ou l'homme-matériau

    bébé-médicament.jpg

    (Cliquez sur le document pour le voir en totalité)

    La naissance en France d'un "bébé du double espoir" - ou "bébé-médicament" - a ravivé la polémique entre chercheurs, qui mettent en avant l'espoir que représente cette première pour les couples en souffrance, et certains milieux catholiques, qui crient à "l'instrumentalisation" de l'être humain.

        
    Photographe :  :: Naissance du premier 'bébé-médicament' en France. Images et sonores. Durée: 01:05
    L'annonce de la naissance du petit Umut-Talha (en turc "notre espoir"), le 26 janvier, intervient alors même que la révision des lois de bioéthique, qui a débuté au Parlement mardi, suscite la mobilisation de part et d'autre.

    Une loi jugée "déjà rétrograde" par le professeur François Olivennes, spécialiste des troubles de la fertilité, qui a dénoncé sur Europe 1 "les "lobbys chrétiens et catholiques" qui tentent "d'imposer leurs vues sur l'embryon", faisant peser une menace sur la fécondation in vitro.

    Comme le professeur René Frydman, à l'origine de cette première française, il s'inquiète d'amendements qui proposent de limiter le nombre d'embryons à trois, ce qui ne permettrait plus d'autres naissances de "bébé-médicaments".

    Cela "réduirait de façon majeure les chances de grossesses pour deux tiers des troubles stériles", met-il en garde. Une loi similaire votée en Italie en 2004, surnommée "loi Vatican", a "quasiment mis un coup d'arrêt à la fécondation in vitro en Italie", a rappelé le gynécologue obstétricien.

    Tout en saluant le "prodige" de cette naissance, le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France s'est déclaré "tout à fait opposé" à la conception de "bébés-médicaments".

    Même dénonciation d'"instrumentalisation de la personne", de la part de Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD). "On a franchi un pas excessivement grave. Avec un tel "progrès", l'homme devient un objet de consommation et un matériau", a-t-elle lancé.

    "L'Eglise a toujours eu beaucoup d'inquiétudes à mon avis mal placées depuis la contraception, le préservatif", a répondu le professeur Frydman.

    "Il s'agit d'un couple qui veut un enfant, qui a déjà été terriblement marqué par le destin et c'est la seule solution que nous avons à leur offrir d'agrandir leur famille et d'avoir le bonheur", a-t-il expliqué.

    Les parents ont en effet souhaité le transfert des deux embryons obtenus après la procédure de double diagnostic préimplantatoire (double DPI ou DPI HLA compatible)

    "Il y avait deux embryons indemnes de maladie dont un seul compatible et les parents ont demandé qu'on transfère les deux. Seul l'embryon compatible s'est développé à terme, l'autre a disparu, comme cela arrive parfois", a souligné le professeur Frydman.

    "Le désir d'enfant des parents est bien sûr au premier plan", a renchéri le Dr Julie Stéphann, bras du Pr Arnold Munnich (Necker) qui a contribué à cette naissance.

    "La soeur ainée, d'à peine 3 ans, va pouvoir bénéficier d'une greffe de moelle avec le sang de cordon ombilical", selon le Dr Nelly Achour-Frydman. Elle pourra éviter les transfusions mensuelles nécessaires à sa survie et les complications.

    Réclamant que "l'on quitte la suspicion" qui entoure cette discipline de l'assistance médicale à la procréation, le Pr Frydman a déploré aussi "le maquis de précautions sur le plan législatif" qui contribue au retard français dans ce domaine.

    "Car au-delà de cette naissance pour l'instant exceptionnelle, le diagnostic préimplantatoire (DPI), après fécondation in vitro sert simplement à détecter des maladies extrêmement graves afin de permettre aux parents d'espérer un bébé qui en soit indemne."

    AFP. 08/02/11