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  • Nîmes: le "Chant patriotique marocain" enseigné aux élèves de CM2 !

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    (Cliquez sur le document pour pouvoir l'agrandir deux fois et le lire)

    Ci-dessus la photocopie d’une chanson présentée comme « chant patriotique marocain » distribuée aux enfants de la classe de CM2 de l’école primaire du Mont Duplan, à Nîmes (Gard). Vérification faite, il s’avère que les élèves fréquentant cet établissement n’ont encore jamais appris « La Marseillaise », notre hymne national. Et Lucien Ruty, secrétaire départemental du Front National dans le Gard, de noter également que l’étude de la langue arabe ne figure pas au programme des classes des écoles primaires…

    Il semble donc que l’enseignant qui a pris l’initiative de diffuser le texte concerné soit à classer parmi ces bobos utopistes et imbéciles heureux qui se croient obligés de polluer l’esprit de nos enfants en leur faisant passer le message de leurs douces rêveries.

    Au nom du Front National dans ce département, Lucien Ruty suggère aux parents d’élèves concernés de pétitionner auprès de la direction de l’école du Mont Duplan pour obtenir que nos enfants bénéficient d’une instruction à lire, écrire et compter – qui corresponde à ce pourquoi les maîtres d’école sont payés.

    NPI - 06/02/11

  • Tony Meilhon: la LDH accable Sarkozy

    La Ligue des droits de l'homme, indignée par les récentes déclarations du président Nicolas Sarkozy violant le principe de la présomption d'innocence dans l'affaire Laetitia, demande dans un communiqué que soit mis fin à "l'impunité présidentielle en la matière".

    "Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s'assurer qu'il sera suivi par un conseiller d'insertion, c'est une faute", avait déclaré jeudi Nicolas Sarkozy à Orléans.

    "Il vient de qualifier la personne arrêtée dans l'affaire du meurtre de la jeune Laetitia de 'présumé coupable', en répétant volontairement cette qualification qui annule toute différence entre interrogatoire policier et condamnation judiciaire", relève la LDH. Le président de la République "viole délibérément l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui garantit constitutionnellement la présomption d'innocence, c'est-à-dire le droit à être jugé dans des conditions conformes à l'état de droit et non désigné publiquement à la vindicte populaire", écrit la LDH.

    "Dans toute autre démocratie, un tel comportement serait considéré comme incompatible avec l'exercice de responsabilités politiques au plus haut niveau de l'Etat", poursuit la LDH dans ce communiqué intitué "un délinquant constitutionnel récidiviste", en référence notamment aux affaires Colonna/Erignac et Villepin/Clearstream.

    Le Figaro - 05/02/11

  • Jérusalem trop chère pour les chrétiens

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    Les Arabes chrétiens désertent Jérusalem. C'est ce constat qui a poussé le patriarcat latin de la ville à endosser le rôle improbable de promoteur immobilier pour réaliser des projets à portée de bourse de ses ouailles.

    Ainsi l'Eglise a-t-elle récemment obtenu l'autorisation de construire à Beit Safafa 72 logements sur des terrains achetés par des membres des familles Al-Alami et Al-Husseini. En novembre dernier, 68 familles avaient déjà emménagé dans le quartier d'Al-Shayah, sur le mont des Oliviers, dans des appartements neufs construits grâce à l'Eglise.

    En dépit du grand nombre d'églises, de monastères et autres institutions chrétiennes que l'on trouve à Jérusalem, la population chrétienne de la ville connaît un net déclin. Au nombre de 31 000 en 1948, elle ne comptait plus que 15 400 âmes en décembre dernier, soit à peine 2 % de la population totale d'Israël, selon les chiffres de l'Institut de Jérusalem pour les Etudes israéliennes. "Le projet de Beit Safafa s'adresse au départ aux employés de l'Eglise", explique Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du patriarcat latin de Jérusalem. "Mais nous ne construisons pas un ghetto. Des Musulmans nous ont même encouragés, parce qu'ils savent que nous sommes une très petite communauté qui a besoin de se préserver."

    Quand l'immobilier vaut de l'or

    Si la population chrétienne d'Israël, mais aussi de tout le Moyen-Orient, diminue depuis plusieurs décennies, Jérusalem pose un problème particulier : la ville a une superficie limitée et ne peut plus s'étendre. Conséquence : les terrains sont devenus une denrée rare et leurs prix ont monté en flèche. Sans parler des formalités d'obtention d'un permis de construire, qui constituent un véritable parcours du combattant et réclament des trésors de patience. D'autant que les Chrétiens de la ville, déplore Shomali, ne bénéficient pas de traitement de faveur à la municipalité : pour preuve, les 15 années qu'il aura fallu pour faire inscrire le projet au cadastre !

    L'évêque s'applique à minimiser le caractère purement chrétien de l'entreprise du patriarcat latin, qui entend contribuer à l'achat de terrains par des groupes issus de toute la population palestinienne. "Il est bien plus facile aux groupes qu'aux particuliers d'obtenir un permis de construire", affirme-t-il. "J'encourage donc tous les Palestiniens à former des groupes, et nous les aiderons."

    Il précise que la participation de l'Eglise se réduit à établir une coordination entre les acheteurs en fournissant les avocats et les ingénieurs nécessaires aux divers projets. Ce sont les acheteurs eux-mêmes qui assurent le financement, souligne-t-il, en empruntant à l'Arab Bank, une institution de prêt jordanienne implantée en Judée-Samarie. L'Eglise, elle, ne verse jamais d'argent. Rula Shehedeh, 22 ans, est chrétienne et habite Abou-Tor, à Jérusalem. Elle déplore le prix élevé des logements, devenus inabordables pour les jeunes - chrétiens ou musulmans - et ajoute que les Musulmans refusent souvent de louer à des Chrétiens.

    "Et il est rare que l'on puisse acheter un logement sans l'aide des parents", soupire-t-elle. "Heureusement, les monastères chrétiens, comme celui d'Al-Faji, sur le mont des Oliviers, financent parfois la construction de projets pour les Chrétiens au sein de leurs propres domaines."

    Aider les Chrétiens à devenir propriétaires

    Hanna Issa, qui supervise les affaires chrétiennes au ministère du Waqf de l'Autorité palestinienne, regrette les départs en masse de Chrétiens des territoires palestiniens. "Depuis quelque temps, cette émigration est devenue un phénomène déconcertant", commente-t-elle dans une interview au quotidien arabe Al-Qods Al-Arabi, basé à Londres. "Les dernières statistiques indiquent que 600 Chrétiens quittent chaque année Jérusalem, la Cisjordanie et Gaza."

    Mgr Shomali souligne que, si l'idée d'aider les Chrétiens à devenir propriétaires à Jérusalem est venue de lui, l'Eglise l'a peu à peu adoptée. Car, ajoute-t-il, le principal problème que rencontrent les Chrétiens de Jérusalem n'est pas le chômage, mais le fait que des terrains dans la ville soient si chers. Hana Bendcowsky, directrice du Centre de Jérusalem pour les Relations judéo-chrétiennes, rappelle que plusieurs projets immobiliers avaient déjà vu le jour sur des terrains appartenant à l'Eglise, permettant à de jeunes couples de louer des appartements neufs à des tarifs inférieurs aux prix du marché.

    "Le patriarcat latin possède des bâtiments qu'il loue en Vieille Ville, tandis que les biens de l'Eglise luthérienne se trouvent plutôt sur le mont des Oliviers", précise-t-elle. "Il est difficile de dire ce qui pourra retenir les familles chrétiennes à Jérusalem, mais il est clair qu'on est moins tenté de partir quand on a un lieu où habiter."

    Dans son évocation, fin 2010, des souffrances des Chrétiens du Moyen-Orient, le pape Benoît XVI a désigné l'occupation israélienne comme principal responsable du départ des Chrétiens de Terre sainte. "[Les attaques contre les Chrétiens sèment la terreur parmi la communauté chrétienne et suscitent chez beaucoup le désir d'émigrer pour aller chercher une meilleure vie ailleurs", a-t-il déclaré. "L'occupation israélienne rend leur existence difficile et est la cause du déclin en nombre de la communauté chrétienne."
    Hana Bendcowsky renchérit : pour elle, la barrière de sécurité, qui a coupé du reste de Jérusalem certains quartiers arabes, a contribué à faire grimper les prix de ceux situés dans les limites de la municipalité. "Des quartiers comme Beit Hanina et la Vieille Ville, où la population chrétienne est très présente, ont subi des augmentations considérables ces dix dernières années."

    JERUSALEM POST - 30/01/11

     

  • Trois de plus!

    Triplés Limogne en Quercy Lot.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Deux garçons et une fille. Elian, « l’aîné », Léonore, « la fille » et Alexis, « le petit dernier » comme les décrit avec amour Catherine, la maman. Une jeune maman de triplés un peu particulière puisque, à 52 ans, elle est déjà la mamie de trois petits-enfants issus de ses deux grands fils de 27 et 30 ans.

    Hier après-midi, dans la ferme familiale de Limogne-en-Quercy, dans le Lot, où cette femme d’origine togolaise vit avec son mari Michel, 51 ans, et Carine, la grande sœur de 15 ans, c’était le rush, bien entendu. Les bains à donner, les biberons, les couches… Bref, la vie trépidante de ceux qui, du jour au lendemain, doivent répondre aux besoins impérieux de trois nourrissons. « Je me porte très bien, je suis heureuse et je ne me sens pas tellement fatiguée », confie celle qui a donné naissance par césarienne, le 10 janvier, à ses triplés au CHU Paule-de-Viguier à Toulouse. « A la naissance, ils faisaient 2,2 kg, 2,1 kg et 1,9 kg », détaille fièrement le papa, qui précise que ses enfants « n’ont passé que cinq jours en couveuse ». « Mon mari m’aide et me soutient beaucoup, ma fille aussi », ajoute Catherine. « On est bien organisés. Et puis, le travail, je connais. Ça ne me fait pas peur : je suis exploitant agricole ! » lance cet éleveur de vaches.

     

    La belle histoire de Catherine et de Michel se concrétise en 2006 par un mariage. Elle a alors 47 ans, lui 46. « J’avais vraiment le désir d’avoir un enfant avec mon mari. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait trois. Mais c’est ainsi. Et ces enfants sont un trésor, un cadeau de la vie. » Catherine, un peu agacée par l’intérêt que suscite son histoire, ne semble pas tellement consciente du caractère hors norme de sa grossesse tardive. « Je suis une Africaine et chez nous on fait des enfants tant qu’on arrive encore à en faire. Ça n’a rien d’exceptionnel. » Michel, son homme, acquiesce : « La mentalité des Africaines n’a rien à voir. Chez elle, c’est naturel d’avoir des enfants même tard et elles sont beaucoup plus fertiles. Et puis, le père de ma femme était un triplé… »

    Des nourrissons en pleine santé

    A plus de 50 ans, Catherine a-t-elle bénéficié d’un coup de pouce médical pour tomber enceinte ? « Ce sont nos bébés à nous, c’est tout », répond Michel. « C’est notre vie privée », ajoute Catherine. Ces dernières années, avec les spectaculaires progrès de la fécondation in vitro, de plus en plus de femmes en âge d’être grand-mères sont devenues mères. En France, le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) n’est guère possible après la quarantaine. Mais d’autres pays comme l’Espagne acceptent d’aider des femmes bien plus âgées à accéder à la maternité. Statistiquement, les chances de tomber enceinte spontanément à plus de 50 ans sont excessivement faibles. Comme elles sont faibles, aussi, avec la PMA. Il reste que les bébés de Catherine sont là, et bien là. Des nourrissons en pleine santé. Le professeur Christophe Vayssière, le gynécologue-obstétricien du CHU de Toulouse qui a suivi la grossesse de Catherine à partir du quatrième mois, précise tout de même qu’« une grossesse à plus de 50 ans est à très haut risque, pour la mère et le ou les enfants. Hypertension artérielle, mort fœtale in utero, hémorragies : les risques de complications sont très hauts. Ma patiente a eu de la chance, mais ça aurait pu déraper ».

    En attendant, à Limogne-en-Quercy, Catherine et Michel voient la vie en rose, et en triple. « La joie nous dépasse », résume Catherine, qui sait mieux que personne que le bonheur est dans le pré.

    Le Parisien - 05/02/11

     

  • Réflexions sur la crise égyptienne, par Bernard Lugan

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    Après la Tunisie, l’Egypte s’est donc embrasée[2]. Oubliant le « je ne blâme ni ne loue, je raconte », cette règle d’or de leur profession, les journalistes se sont une nouvelle fois faits les porte-voix des manifestants. Se pâmant littéralement devant leurs actions, ils n’eurent pas assez de superlatifs pour décrire le « Peuple » égyptien unanimement dressé contre le « dictateur » Moubarak.

    Tout a basculé dans leur petit univers borné de certitudes et d’approximations quand des partisans de ce dernier sont à leur tour descendus dans la rue ; et en masse. Il y avait donc deux peuples !!! Cette constatation avait de quoi perturber des esprits formatés. Durant un temps l’explication leur fut facile : les contre-manifestants étaient des policiers et des nervis payés[3] ; puis, horreur, ils découvrirent qu’il s’agissait d’habitants venus des « quartiers les plus pauvres ».

    Ainsi donc, des miséreux osaient venir gâcher la grande célébration démocratique dont ils étaient devenus les porte-voix. Plus encore, ces gueux osaient, crime des crimes, s’en prendre aux journalistes, ignorant qu’en France, cette intouchable caste constitue un Etat dans l’Etat devant lequel rampent et se prosternent les plus puissants. Ils auront du moins retenu de leur séjour au Caire que sur les rives du Nil les références ne sont pas celles des bords de Seine et que les voyages sont plus formateurs que les écoles de journalisme.

    Ces ignorants n’ont pas vu que la vie politique égyptienne est organisée autour de trois grandes forces.

     La première, celle qui manifeste en demandant le départ du président Moubarak et pour laquelle ils ont les yeux si doux, est, comme en Tunisie, composée de gens qui mangent à leur faim ; il s’agit en quelque sorte de « privilégiés » pouvant s’offrir le luxe de revendiquer la démocratie.

    La seconde est celle des Frères musulmans ; pourchassée depuis des décennies et aujourd’hui abritée derrière les idiots utiles, cette organisation tente de se réintroduire dans l’échiquier politique pour imposer sa loi.

    La troisième force dont aucun « envoyé spécial » n’a jamais entendu parler est celle qui vit dans les quartiers défavorisés, loin donc de l’hôtel Hilton, ce spartiate quartier général des journalistes « baroudeurs », ou dans les misérables villages de la vallée du Nil, loin des yeux des touristes. C’est celle des fellahs besogneux, de ce petit peuple nassérien au patriotisme à fleur de peau qui exècre à la fois la bourgeoisie cosmopolite lorgnant du côté de Washington et les barbus qui voudraient ramener l’Egypte au Xe siècle. Ce sont ces hommes qui ont volé au secours du Rais Moubarak en qui ils voient, à tort ou à raison, là n’est pas la question, un successeur, même lointain, du colonel Nasser.

    Dernière remarque : pendant que la classe politique française sommait le président Moubarak de quitter le pouvoir, le président russe Medvedev avait un long entretien téléphonique avec lui, l’assurant qu’il s’élevait contre les ingérences étrangères. D’un côté des chiens de Pavlov levant la patte face à l’air du temps et de l’autre, un homme d’Etat familier des subtilités de l’ « Orient mystérieux » …

    Bernard Lugan[1]

    ________

    [1] Auteur d’Histoire de l’Egypte des origines à nos jours. Editions du Rocher, 2002.

    [2] Je l’avais annoncé dans mon communiqué en date du 16 janvier 2011.

    [3] Le chamelier et les vingt-deux cavaliers que l’on vit traverser la foule sont des guides pour touristes affectés au site des pyramides et rendus furieux d’être sans travail depuis le début de la révolution.

    Nations Presse Info - 05/02/11

     

  • Plus de 2000 manifestants en France pour le départ de Moubarak

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/egypte-des-manifestants-veulent-garder-l-armee-2107956/

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    A Paris, le 5 février

    Plus de 2.000 personnes ont manifesté samedi à Paris et dans des villes de province pour exiger le départ du président égyptien Hosni Moubarak qui semble s'accrocher au pouvoir après douze jours de manifestations contre son régime.

    Le cortège qui s'est ébranlé de la place de la République vers la Madeleine n'a pas été autorisé à se rendre devant l'ambassade d'Egypte dans le XVIème arrondissement.

    Tout au long du parcours, les manifestants, étroitement encadrés par un important dispositif de sécurité, scandaient des slogans hostiles au régime égyptien. "Moubarak dégage", "démocratie et dignité en Egypte", ont-ils notamment crié.

    Au milieu de la manifestation, des jeunes arboraient des T-shirts aux couleurs de l'Egypte ou encore des drapeaux algérien, marocain, tunisien et palestinien.

    De nombreuses banderoles dénonçaient par ailleurs "les ingérences étrangères" dans les affaires de l'Egypte. "Il faut que les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël respectent la volonté du peuple égyptien qui, dans son immense majorité, exige la fin de ce régime corrompu", a fustigé Samir Abdallah qui avait pris part à la flottille humanitaire internationale pour Gaza en juin dernier.

    "Ce n'est pas à eux de décider qui va prendre en main les destinées du pays. Il faut que le pouvoir réel revienne au peuple et non aux exécutants dont l'agenda est fixé par les USA, l'UE et Israël", a-t-il martelé.

    Présent en tête du cortège, Alain Krivine du Nouveau Parti Anti capitaliste (NPA) a jugé que la "révolution, exemplaire en Tunisie et maintenant en Egypte, est un modèle pour tous les peuples qui se battent contre l'oppression et la dictature".

    Certains manifestants brandissaient le portrait de Gamal Abdel Nasser, le dirigeant nationaliste décédé le 28 septembre 1970 à son bureau. "Lui, ce n'était pas un voleur", disaient-ils.

    A Strasbourg, environ 80 personnes se sont rassemblées place Kléber pour soutenir "la révolution démocratique dans le monde arabe", à l'appel d'organisations pro-palestiniennes, du NPA et du Parti communiste.

    A Grenoble, entre 150 et 200 personnes ont défilé dans le centre-ville sans incident à l'appel notamment du Centre d'information inter-peuples (CIIP), a constaté un journaliste de l'AFP.

    Certains manifestants, pour la plupart venus en famille, portaient des pancartes sous-titrés en arabe indiquant "Moubarak, dégage", "Halte à la complaisance" (ndlr: occidentale) ou encore "Révolte en Egypte !".

    A Lyon, quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés dans la matinée place Bellecour derrière une banderole proclamant "Solidarité avec les peuples en lutte pour la démocratie", à l'appel notamment de partis de gauche comme le PS ou le NPA. Une deuxième manifestation organisée sur la même place par un collectif d'extrême gauche appelant à la "révolution dans le monde arabe" a rassemblé plus d'une centaine de personnes.

    AFP. 05/02/11

  • Montpellier: mariage symbolique d'un couple homo franco-portugais

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    Hélène Mandroux, maire PS de Montpellier, a célébré samedi en fin de matinée, dans la salle des mariages du domaine de Grammont, le mariage symbolique d'un couple homosexuel franco-portugais, a constaté un correspondant de l'AFP.

    "Parce que je respecte les lois de mon pays, je n'inscrirai pas cette union sur le registre officiel des mariages", a précisé d'emblée Hélène Mandroux.

    "Pas encore", a plaisanté Florent Robin. A la sortie de la salle des mariages, les élus de la majorité municipale ceints de leur écharpe tricolore ont formé une haie d'honneur pour célébrer "les mariés", devant une foule de journalistes.

    Hélène Mandroux a déclaré vouloir un changement de la loi française. Elle avait déjà lancé en novembre 2009 "l'appel de Montpellier" en faveur de l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe.

    "Aujourd'hui, dans neuf pays en Europe, la loi autorise le mariage homosexuel. La France n'a pas encore mis ce sujet à l'ordre du jour du Parlement. Il faut rattraper le retard. Cette discrimination n'est pas acceptable. Les politiques doivent suivre la société et ne pas rester figés", a-t-elle dit.

    Elle a annoncé que "le Parti socialiste prendra ses responsabilités et tiendra ses engagements durant la campagne présidentielle de 2012 sur cette question".

    "Ce mariage est militant, a déclaré Florent Robin. Aujourd'hui, nous sommes heureux et fiers, mais la lutte continue", a-t-il dit, affirmant: "la société est prête, c'est les hommes politiques qui sont encore frileux".

    "Le Pacs n'est pas suffisant", a ajouté Tito Livio Santos Mota. "Je suis contre les demi-droits. Les différences face à la loi entraînent des propos racistes et discriminatoires. La loi doit être la même pour tout le monde et j'espère qu'elle changera".

    Les "jeunes mariés", comme les a appelés Hélène Mandroux, ne se sont volontairement pas embrassés après la proclamation factice, préférant une accolade appuyée.

    "Le baiser de fin, on le fera quand la cérémonie ne sera plus symbolique", a conclu en souriant Florent Robin.

    AFP. 05/02/11

  • Liberté, liberté chérie: Bruno Gollnisch signe la pétition Blanrue

    Quel est le point commun entre Bruno Gollnisch et des personnalités aussi diverses,  vivantes ou aujourd’hui  disparues, comme   Maurice Allais, Mahmoud Ahmadinejad,  Henri Amouroux, Philippe Bilger, Hélène Carrère d’Encausse, Hugo  Chavez,  Jean Daniel, François Furet, Michel Houellebecq,  Philippe Muray, Alain Peyrefitte, Paul Ricoeur, Alain Robbe-Grillet, Simone Veil,  Pierre Vidal-Naquet, Vladimir Volkoff et des  centaines d’hommes et  de femmes de lettre, juristes, historiens, journalistes ? Leur refus clairement énoncé  de la loi liberticide Gayssot, au motif,  comme l’a déclaré également  l’ancien président du Conseil constitutionnel, Robert Badinter,  que  « rien ne permet, au regard de la Constitution, au législateur de s’ériger en tribunal de l’histoire. »

    Historiquement combattu depuis sa promulgation par le Front National et Jean-Marie Le Pen, cette loi d’essence  stalinienne  interdit  notamment  de contester simplement ne serait-ce  qu’un point du jugement du tribunal de Nuremberg ;  loi Fabius-Gayssot rétablissant le délit d’opinion  au nom de laquelle le père de famille nombreuse Vincent Raynouard est actuellement incarcéré –voir notre article en date du 7 septembre 2010.

    Bruno Gollnisch a décidé d’apposer son nom à  la pétition initiée par le journaliste et historien Paul-Eric Blanrue « pour  l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Raynouard », devenant ainsi le premier  parlementaire français à énoncer par cet  acte solennel son attachement à la liberté d’expression.

    Une pétition qui a déjà recueilli la signature de très nombreuses personnalités comme l’universitaire belge Jean Bricmont, l’humoriste Dieudonné,  le journaliste et écrivain Dominique Jamet, ancien président de l’établissement public de la Bibliothèque de France,  le Père Michel Lelong, le fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard ou encore   celle de l’américain  Steve Wozniak, l’une des grandes figures  de la révolution informatique,  cofondateur d’Apple avec Steve Jobs.

    Dans l’esprit de M. Blanrue, il s’agit notamment  de « commencer à exercer une pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils comprennent que cette loi liberticide est insupportable dans un pays comme la France qui se targue d’être démocratique et se permet de donner des leçons de morale au monde entier, au point d’aller mener une guerre en Afghanistan pour y imposer ses  immortels principes  ! »

    Dans  son  courrier adressé à M.  Blanrue, Bruno Gollnisch souligne qu’il  « signe volontiers la pétition en faveur de l’abrogation de la loi Gayssot et de la libération de M. Reynouard, dont l’emprisonnement est une honte pour un pays qui se prétend libre. » Mais « pour que les choses soient claires, (il) souhaite cependant préciser que,  contrairement au texte proposé (celui de la pétition, NDLR), (il) ne considère pas la liberté d’expression comme un héritage de la Révolution française. Et que pour (lui) le national-socialisme est incompatible avec le catholicisme, surtout d’ailleurs traditionnel et radical . »

    Au cours de sa carrière politique comme au sein de l’université française, Bruno Gollnisch a toujours manifesté son attachement à  la liberté d’expression et de recherche, doublé d’une curiosité intellectuelle qui lui a toujours permis d’engager un dialogue franc et courtois avec des interlocuteurs manifestant des idées diamétralement opposées aux siennes.

    Ouverture d’esprit qui lui permet aussi de cultiver la vertu du doute  et qui lui donne  le recul nécessaire pour juger d’une situation. Ecrivant à M.  Blanrue, Steve Wozniak rapportait que « chacun sait que les livres (d’histoire)  sont écrits par les vainqueurs ». Un constat d’évidence qui n’entraîne pas Bruno Gollnisch  à établir une hiérarchie des victimes, des souffrances ou encore  des bourreaux. Il le rappelait au mois d’août dernier lors de son déplacement au Japon dans le cadre d’un colloque réunissant de nombreux mouvements nationaux de résistance au mondialisme.

    Evoquant  les deux  bombes atomiques yankees qui ont frappé le sol nippon en 1945, il  déclara : « Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre. Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, qui sont  dans le camp des vaincus ».

    Le blog de Bruno Gollnisch - 04/02/11

  • Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°215


    Emissions FN : Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°215
    envoyé par polecom. - L'info video en direct.

    NPI - 04/02/11

  • La France et la Tunisie en quête d'une coopération sur de nouvelles bases: tout va très bien!

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    La France et la Tunisie ont affirmé vendredi avoir "dissipé les malentendus" sur la révolution du jasmin et promis de travailler ensemble à la transition démocratique, lors d'une première rencontre bilatérale de l'ère post-Ben Ali.

        
    Photographe :  :: La ministre des Affaires étrangères a reçu son nouvel homologue tunisien, Ahmed Abderraouf Ounaïs. Sonores. Durée: 01:05
    Après plusieurs entretiens téléphoniques, la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, a reçu pour la première fois son nouvel homologue tunisien, Ahmed Abderraouf Ounaïs, pour un déjeuner de travail à Paris.

    Cette rencontre survient en pleine polémique visant en France Mme Alliot-Marie, qui avait effectué un voyage d'agrément en Tunisie lors des fêtes de fin d'année, deux semaines après le début de la révolte contre le régime de l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali, à qui elle avait proposé une coopération policière, peu avant qu'il ne s'effondre.

    La ministre, à qui il est notamment reproché d'avoir bénéficié pour un vol intérieur du jet privé d'un de ses amis, l'homme d'affaires tunisien Aziz Miled, a indiqué vendredi que ce dernier ne figurait pas sur la liste des proches de l'ex-président dont les avoirs sont gelés par l'UE.

    Et la pression s'est allégée sur la ministre avec l'annonce du retrait par la Suisse d'Aziz Miled de la liste des personnalités visées par un gel des avoirs, sur laquelle il avait été inscrit le 19 janvier.

    Lors d'un point de presse commun après son entretien avec son homologue tunisien, Mme Alliot-Marie s'est déclarée "heureuse que la première visite bilatérale de Ahmed Ounaïs depuis sa nomination soit pour la France".

    "Les Français ont été très impressionnés par la détermination sereine et pacifique de tout un peuple qui a décidé de prendre en main son destin politique, après avoir pris en main son destin économique à une autre période", a jugé la ministre.

    Les dirigeants français ont été sévèrement critiqués pour avoir tardé à soutenir le soulèvement populaire en Tunisie, qui a contraint le 14 janvier Ben Ali à la fuite.

    Leur proximité avec l'ex-président leur a été reprochée, alors que l'ex-puissance tutélaire a souvent mis en avant le bilan économique de la Tunisie sous Ben Ali, et sa capacité à contenir l'islamisme, passant sous silence le caractère autoritaire et corrompu du régime.

    "La France sera à vos côtés, autant que le gouvernement tunisien le souhaitera pour réussir sa transition vers la démocratie", a ajouté Michèle Alliot-Marie, précisant que Paris attend de recevoir dans les prochains jours les attentes précises des autorités tunisiennes pour "finaliser un plan de soutien".

    Pour sa part, Ahmed Abderraouf Ounaïs n'a pas tari d'éloges sur son hôte, pourtant vivement critiquée par la presse tunisienne. A Paris, l'opposition socialiste a multiplié les appels à sa démission.

    "J'aime écouter Mme Alliot-Marie en toutes circonstances et dans toutes les tribunes", a-t-il affirmé, saluant en elle "avant tout une amie de la Tunisie".

    "Michèle Alliot-Marie a anticipé notre souhait d'engager un dialogue en profondeur et de dissiper les malentendus sur l'intelligibilité du mouvement social tunisien, sur la révolte nationale qui est une quête de la dignité et de la répartition égalitaire des revenus de la nation, trop longtemps détournés au profit de quelques familles", a soutenu M. Ounaïs, un ambassadeur à la retraite âgé de 75 ans.

    Le ministre tunisien a aussi remercié Mme Alliot-Marie pour son "plaidoyer pour la cause de la Tunisie" à Bruxelles, où la France a demandé d'accélerer le processus permettant à la Tunisie de bénéficier du statut avancé, qui permet un traitement douanier préférentiel pour les échanges avec l'Union européenne et une libéralisation des visas.

    AFP. 04/02/11 

  • Meaux: une lycéenne pratique une fellation sur un pion devant témoins

    Le fait divers est pour le moins surprenant ! Un surveillant au lycée Moissan de Meaux a été interpellé pour avoir demandé à une élève de 16 ans de lui faire une fellation. Larry, 22 ans, est surveillant dans cet établissement du centre de Meaux depuis un an et demi. Vendredi soir, il accompagnait une classe de 1re L, option théâtre, voir une pièce à Paris. Mais le jeune pion n'est pas monté dans le bus les mains vides : il avait en effet embarqué avec lui deux bouteilles de champagne. Rapidement en état d'ébriété, tout comme cinq élèves qui l'entourent au fond du car, il lance l'idée d'un jeu qui se pratique davantage dans les cours d'écoles primaires : action ou vérité.

    Elle choisit le gage

    C'est lorsqu'une élève de 1ère L choisit « action » (et le gage qui va avec) que tout a dérapé : Larry lui a alors demandé une fellation... Et l'adolescente s'est exécutée sans contrainte sous les yeux d'autres élèves.
    Si arrivés au théâtre de l'Odéon, la bande des cinq et le surveillant sont passablement éméchés mais parviennent à suivre le spectacle, pendant le voyage, un SMS a circulé et est parvenu jusqu'à une élève qui, choquée, a alerté ses parents. Ces derniers se sont tournés vers la direction du lycée.

    Le pion accueilli par la police au retour au lycée

    Vers 21h30, un parent d'élève, accompagné d'un inspecteur de l'Education nationale, s'est présenté au commissariat pour dénoncer l'abus sexuel. De retour devant le lycée vers 23h15, Larry est cueilli par la police à la descente du bus. Présent, le proviseur dénonce : « Toute la communauté éducative du lycée est sous le choc et nous condamnons fermement ce dérapage. Le service d'assistants d'éducation tournait bien, il se trouve déstabilisé. »
    L'élève de 1re L a, dans un premier temps, essayé de couvrir le pion, expliquant qu'elle avait elle aussi apporté du punch. Si elle a assuré avoir agi de son plein gré, depuis qu'elle a rencontré un psychologue scolaire mardi, elle commencerait maintenant à réfléchir à son geste.

    Le surveillant travaillait au lycée Moissan depuis un an et demi. Il assurait du soutien scolaire en anglais et était proche des élèves... Vendredi soir, il l'a été un peu trop. Il est désormais sous le coup d'une procédure de licenciement, a interdiction de revenir au lycée. Il sera jugé, le 11 mars, pour « corruption de mineur de plus de 15 ans, atteinte sexuelle par personne ayant autorité et exhibition sexuelle.


    France-Soir -  02/02/11

  • Un journaliste juif molesté et arrêté au Caire

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    Il vient d'être libéré

    BRUXELLES (EJP)---Un journaliste juif, Maurice Sarfatti, qui est correspondant  pour divers médias francophones sous le nom de Serge Dumont a été arrété mercredi au Caire alors qu’il couvrait une manifestation dans la capitale égyptienne,  a confirmé le quotidien belge Le Soir dont il est le correspondant en Israël.

    Selon le journal, le journaliste était présent à une manifestation pro-Moubarak dans le quartier de Choubra, dans le centre de la capitale égyptienne, lorsqu'il a été pris à partie. Selon Jurek Kuczkiewicz, chef du service international du quotidien belge, le correspondant a été emmenée dans une caserne de l’armée et est accusé d’espionnage par les militaires.

    Le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere, a demandé la "libération immédiate" du journaliste qui, dit-il dans un communiqué, « a été  maltraité et arrêté".

    Le journaliste, qui couvre également le Proche-Orient pour le journal suisse Le Temps et le quotidien régional français la Voix du Nord, "a été arrêté par les forces de l'ordre égyptiennes après avoir été agressé alors qu'il suivait les manifestations en cours en tant que journaliste", ajoute le chef de la diplomatie belge.

    Selon le communiqué, l'ambassade de Belgique au Caire a eu un contact téléphonique avec Serge Dumont après son arrestation.

    "Notre ambassade demande aux autorités égyptiennes d'assurer la sécurité du reporter belge et de faire tout ce qui est nécessaire pour pouvoir le localiser", explique le ministre, en réclamant sa "libération immédiate".

    La rédaction du Soir a également pu parler brièvement avec son correspondant et a publié ses propos sur son site internet: "C'était musclé, violent. J'ai reçu une volée de coups à la figure. Ils prétendaient que j'étais un pro-Baradei (Mohamed ElBaradei). J'ai ensuite été emmené chez les militaires, dans l'une des casernes à la sortie de la ville".

    "J'ai reçu un verre d'eau, du Nil, m'ont-ils dit, pour que j'attrape la diarrhée. Je suis sous la garde de deux militaires, avec kalachnikovs et baïonnettes. Ils disent que je vais être emmené auprès des services secrets. Ils me reprochent d'être un espion", a-t-il ajouté.

    L'Union européenne s’est dite  "gravement préoccupée par les articles faisant état de violences et d'arrestations de journalistes" et "appelle à leur libération immédiate", a indiqué la porte-parole de Catherine Ashton, la chef de la politique étrangère de l’Union européenne

    "L'UE appelle à la libération immédiate des journalistes emprisonnés, mais aussi de tous les manifestants pacifiques", a indiqué la porte-parole. "La liberté d'expression et des médias est fondamentale. La presse et les médias doivent être autorisés à faire leur travail. Nous appelons aussi toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter de nouvelles violences", a-t-elle ajouté.

    ALLIANCE - 03/02/11

  • "Nous sommes contre le sionisme!"

    Les Frères musulmans refusent de maintenir le traité de paix signé par Israël et l'Egypte. Selon un porte parole du mouvement, jeudi soir, la reconnaissance même de l'Etat hébreu est remise en question. Un enjeu de taille pour Jérusalem : la faction est susceptible de succéder au président Hosni Moubarak.


    Photo: AP , JPost

    Interrogé par CNN sur l'avenir du traité, Mohamed Morsy a préféré esquivé une réponse directe. Et de préciser qu'Israël n'avait pas honoré ses engagements. Le représentant des Frères musulmans a rappelé que la décision revenait aux membres du Parlement, qui reflètent la volonté du peuple.

    A la question de savoir si le parti islamiste reconnaissait l'existence d'un Etat hébreu, Morsy a répondu qu'"il était ridicule de s'interroger sur le futur". Et de poursuivre avec la question : "Est-ce qu'Israël reconnaît un Etat palestinien ?"

    Il a ensuite accusé Israël de "verser le sang des Palestiniens depuis plus de 60 ans". Avant d'ajouter que le parti n'est "pas contre les Juifs, mais contre le sionisme."

    JERUSALEM POST - 04/02/11 

  • Immigration: la pratique de l'excision augmente dans les pays occidentaux

    "Avec l'augmentation des migrations ces dernières années, le phénomène est malheureusement arrivé en Europe, aux Etats-Unis" ainsi qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande, a déclaré aux journalistes William Lacy Swing, à l'occasion de la 8e Journée internationale de tolérance zéro envers les mutilations génitales féminines (6 février).

    Quelque 500.000 femmes excisées vivent en Europe, a indiqué M. Swing, citant des chiffres du Parlement européen.

    Selon l'OIM, les mutilations génitales féminines (MGF) affectent entre 100 et 140 millions de filles et de femmes à travers le monde.

    "La plupart vivent en Afrique", a souligné Kareen Jabre, représentant l'Union interparlementaire (UIP) signalant également l'existence de quelque cas en Malaisie et Indonésie, sans que ce soit "une tendance".

    Selon les experts, la pratique perdure car elle est fondée sur l'idée que d'être mutilée est le moyen de faire un "bon mariage".

    "C'est une torture. Des couteaux sont utilisées pour couper la partie la plus sensible du corps", s'est insurgée la directrice du comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (CIAF), Berhane Ras-Work.

    Cette organisation, ainsi que l'UIP et l'OIM, estiment que chaque année quelque trois millions de fillettes dans le monde risquent d'être excisées.

    Mais alors que la pratique a pris pied dans les pays occidentaux, elle recule en revanche dans de "nombreux pays africains", selon Mme Ras-Work, citant le Burkina-Faso et le Ghana.

    En Éthiopie également, a-t-elle fait remarqué, le taux de prévalence s'est réduit à 56% contre 73% dans les années 1980.

    A ce jour, 19 pays africains et 12 pays européens, ainsi que l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande ont légiféré contre les MGF, selon l'UIP.

    AFP. 04/02/11

  • Des centaines de milliers d'Egyptiens dans la rue pour la chute de Moubarak

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    Place Tahrir au Caire le 4 février 2011 - (Cliquez sur la photo)

    Des centaines de milliers d'Egyptiens sont descendus dans les rues vendredi pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak, au 11e jour des protestations marqué par la présence de personnalités politiques sur la place symbole de la contestation au Caire, noire de monde.

    Dans la matinée, il n'avait pas exclu de se présenter à la succession de M. Moubarak, qui a dit ne pas vouloir briguer un nouveau mandat.

    La manifestation se déroulait dans le calme au Caire. Les partisans du président, à l'origine de violents affrontements mercredi et jeudi ayant fait huit morts et 915 blessés selon le ministère de la Santé, n'étaient pas visibles aux abords de la place, où l'armée avait déployé des dizaines de véhicules pour créer une zone tampon.

    Le mouvement de contestation avait appelé à une mobilisation générale pour ce qu'il a baptisé "le vendredi du départ", et espérait réunir un million de personnes dans le pays, au 11e jour d'une révolte qui a fait au moins 300 morts selon un bilan de l'ONU non confirmé par d'autres sources. Le ministère de la Santé a fait état de 5.000 blessés depuis le 28 janvier.

    Sur la place Tahrir, des dizaines de milliers de manifestants ont participé à la prière hebdomadaire.

    "Nous sommes nés libres et allons vivre libres. Je vous demande de patienter jusqu'à la victoire", a déclaré l'imam, identifié par les fidèles comme Khaled al-Marakbi, qui a pleuré, comme beaucoup d'autres, pendant la prière aux morts.

    Après la prière, les manifestants ont scandé "Irhal, irhal" (Dégage, dégage) à l'adresse de M. Moubarak, qui a affirmé mardi qu'il ne briguerait pas un sixième mandat à la présidentielle de septembre après avoir passé près de 30 ans au pouvoir.

    "Cela fait 30 ans que je rêve de voir autant de monde sur cette place et le changement arriver", a déclaré à la foule Mohamed al-Awaa, un islamiste modéré.

    Pour rejoindre la place, où des milliers de personnes ont encore passé la nuit malgré le couvre-feu nocturne, les manifestants ont dû franchir un point de contrôle de l'armée puis une demi-douzaine d'autres barrages civils.

    Le ministre de la Défense, Mohamed Hussein Tantaoui, s'est rendu dans la matinée sur la place pour évaluer la situation, la première visite d'un haut responsable du régime depuis le début de la contestation.

    "L'homme vous a dit qu'il n'allait pas se représenter", a-t-il lancé à la foule à propos de M. Moubarak.

    "Si nous arrêtons (le mouvement), la vengeance va être terrifiante", a réagi un manifestant, Khaled Abdallah.

    Nombreux étaient ceux également à avoir répondu à l'appel à la mobilisation en province: ils étaient des dizaines de milliers à Alexandrie (nord), 10.000 à Menoufiya (nord), 20.000 à Mahalla (delta du Nil), 5.000 à Suez (est), des dizaines de milliers à Mansoura (delta du Nil), 5.000 à Assiout (centre) et des dizaines de milliers à Louxor (sud), selon des sources de sécurité.

    Dans une interview à la chaîne de télévision américaine ABC, M. Moubarak a dit qu'il "en avait assez d'être président" mais qu'il ne pouvait quitter son poste "de peur que le pays ne sombre dans le chaos", a rapporté la journaliste Christiane Amanpour.

    Le guide suprême des Frères musulmans, principale force d'opposition, Mohammed Badie, a déclaré être prêt au dialogue avec le vice-président Omar Souleimane, mais uniquement après le départ de M. Moubarak. Et il s'est dit favorable à une "période transitoire que dirigera le vice-président".

    La communauté internationale continuait de faire pression sur le président égyptien.

    Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne ont demandé que la transition démocratique en Egypte commence "maintenant" et menacé à demi-mot de revoir leur aide économique à ce pays si les violations des libertés publiques se poursuivaient, dans une déclaration commune adoptée lors d'un sommet à Bruxelles.

    Selon le New York Times, les Etats-Unis discutent avec des responsables égyptiens pour que M. Moubarak cède le pouvoir à un gouvernement de transition dirigé par Omar Souleimane.

    De son côté, le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, dont le pays est en froid avec Le Caire en raison de son traité de paix avec Israël, a appelé à un régime islamique en Egypte.

    Alors que des dizaines de journalistes étrangers ont été battus, interpellés ou intimidés ces deux derniers jours, la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazira a annoncé vendredi que son bureau du Caire avait été saccagé par des inconnus.

    Par ailleurs, l'ex-ministre égyptien du Commerce et de l'Industrie Rachid Mohamed Rachid a été interdit de quitter le pays et ses comptes bancaires ont été gelés, selon l'agence de presse officielle Mena.

    AFP. 04/02/11

  • Le Sphinx de Gizeh

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir deux fois)

  • 139 - Bravo à Philippe!

    139 - Georges Alexis MONTANDON  (1879-1944) - Médecin, anthropologue et explorateur suisse

    http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Montandon

    Phillippe a été le seul à donner la bonne réponse!

    Félicitations au gagnant et merci à tous ceux qui ont participé!

    Le jeu continue, si vous le voulez bien!

     

  • Honorés par la République

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    G-W Goldnadel

    Le président de la République Nicolas Sarkozy a remis les insignes de chevalier dans l’ordre du mérite à notre ami Gilles-William Goldnadel, en présence de Richard Prasquier, Président du CRIF.
     
    Président de « avocats sans frontières » et de « l’association France-Israël », cet infatigable militant pour Israël est également membre du comité directeur du CRIF. « Je me sens d’autant plus honoré que je ne pense pas faire parti de ces courtisans qui considèrent que la prudence est la mère de tous les honneurs ».
     
    Au cours de la même cérémonie, Nicolas Sarkozy a décoré Henri Ohana, vice-président de la communauté de Neuilly-Ancelle. Ancien directeur de cabinet du Ministre de l’économie marocaine, il a également été directeur du trésor de ce pays.
    LE CRIF - 03/02/11