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  • Le nombre de demandes d'asile politique explose !

    INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.

    «Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.

    «Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011», alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.

    L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis». Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.


    Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

    Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).

    Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.

    Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.

    Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.

    Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.

    Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.

    L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant. Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»

    Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros

    Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année,
    pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros. Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté de 85% en trois ans.

    Le Figaro - 25/11/11

  • CHIMULUS

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    (Cliquez sur le dessin)

  • So british...

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Une promeneuse du Bushy Park, près de Londres, a dû fuir devant l'attaque d'un cerf en rut, le 27 septembre. Elle avait regardé avec un peu trop d'insistance trois cerfs mâles en pleine parade pour séduire les femelles...

     

     

     

     

  • Turin: une étudiante turque exige une salle de prières à l'Université

    24/11/2011 – 18h30
    TURIN (NOVOpress) - « L’islamiste turque demande une mosquée à l’Université » : c’est le titre-choc du site d’information Libero-news, accompagné d’une photo de femme en burqa. Et Libero-news d’ajouter : «Non, nous ne parlons pas de l’université du Caire mais de celle de Turin ».

    Quel que soit le résultat de sa démarche, Melek aura en tout cas réussi à faire parler d’elle. Melek est une jeune étudiante turque, qui doit commencer ses cours à la Faculté des sciences de l’université de Turin à partir de décembre. Elle a écrit au secrétariat pour demander qu’une salle soit mise à sa disposition pour effectuer ses prières musulmanes quotidiennes. Sa demande a été transmise à la présidence de l’Université, qui a répondu qu’elle devait en discuter avant de prendre une décision : « Nous n’avons évidemment aucun préjugé mais il est juste de poser la question en lui attribuant l’importance qui convient, sans la réduire à une simple question de place ».

    Les associations musulmanes italiennes ont apporté leur soutien à Melek. Les étudiants musulmans déjà présents à l’université de Turin ont détaillé les difficultés qu’ils trouvaient à remplir sur place leurs obligations coraniques. Khaled Elsadat, originaire du Caire, en Italie depuis quatre ans, vice-responsable des Jeunes musulmans d’Italie, raconte que ses amis et lui ont calculé l’emplacement de La Mecque avec la boussole de leur iPhone, puis trouvé un emplacement sous un escalier pour stocker une trentaine de tapis de prière. Dalia Elbrashy, porte-parole des Jeunes musulmans d’Italie, fait pour sa part ses prières à la bibliothèque, en choisissant un coin où personne ne passe : « Mais faire les ablutions prescrites avant la prière est un problème dans les toilettes communes ». L’année dernière, un groupe d’étudiants musulmans avait déjà écrit à l’Université pour demander un espace de prière, mais sans résultat, « en partie probablement à cause de leur italien hésitant ».

    Dans le contexte italien actuel, alors que le lobby immigrationniste presse le nouveau gouvernement d’imposer le multiculturalisme à marche forcée, la demande de Melek a suscité de vives réactions politiques. Pour la vice-présidente du Popolo della Libertà (centre droit) au Conseil régional du Piémont, Augusta Montaruli, la demande de l’étudiante « est une provocation qui doit être renvoyée à l’expéditeur ». « Pendant des années , ajoute Augusta Montaruli,  le mouvement des étudiants de droite a demandé que, à l’intérieur de l’Université, il puisse y avoir un lieu de prière pour tous les catholiques pratiquants. On nous a toujours refusé tout net au nom de la laïcité de l’institution. Cette même laïcité doit valoir à plus forte raison pour les musulmans, qui diposent de plusieurs lieux pour se réunir et prier dans la ville, y compris à proximité de l’Université ».

    Pour le président du groupe régional de la Ligue du Nord, Mario Carossa , « cette demande des musulmans pour la religion et la création de lieux de prière partout où ils se trouvent, est une véritable obsession ». Rappelant lui aussi que l’université de Turin ne disposait d’aucune chapelle pour les étudiants catholiques, Carossa a ajouté : « Si cette étudiante turque s’intéresse tellement à notre université, je l’invite à penser à l’étude et non aux moyens de transformer la maison de la science, qui par définition est laïque, en énième lieu de prière ».

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Présentation de la revue "Polaris" par Gabriele Adinolfi au Parlement européen

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    Gabriele Adinolfi - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

     Le mercredi 9 novembre 2011, Mr Kovacz, parlementaire hongrois du parti nationaliste Jobik, invitait Gabriele Adinolfi, écrivain et rédacteur en chef de la revue “Polaris” pour nous parler de cette dernière.

     Polaris est un think-tank italien autonome dont le point de départ est la future Europe. La revue Polaris développe les idées qui suivent.
    A quelle Europe avons-nous affaire ? Le projet de l’Europe en cours est uniformisant et totalitaire.Cette logique uniformisante et dirigiste essaie de détruire les différents modes de vie européens, comme nous le dit Adinolfi.
    La mondialisation a créé des espaces ainsi qu’un élargissement des marchés.
    L’Europe est confrontée à la concurrence des E.U.d’Amérique et de l’Asie. Contrairement à la Chine ou aux E.U., qui mènent tous deux une politique protectionniste, l’Europe agit de manière défensive économiquement à l’égard des E.U., mais offensive à l’égard de l’Europe même.
    L’Europe vit au jour le jour. De plus l’économie européenne est détruite par des spéculations boursières.
    Nous vivons l’idéologie de la défaite, de la décadence, de la réduction des espaces.
    Les lobbys imposent les lois dans cette “post-démocratie”.
    Que doit faire l’Europe pour s’en sortir ?
    Elle doit suivre des axes civilisationnels. Elle doit acquérir un sens, avoir des relations intéressantes avec les pays qui se trouvent autour de et sur ces axes.
    De quels axes parlons-nous ?
    Il y a 3 axes importants à développer :
    le premier : Paris- Berlin – Moscou
    le deuxième : Rome – Budapest – Kiev
    le troisième : Madrid – Rome – Athènes


    L’Europe aujourd’hui n’est pas unie et n’a pas de force de frappe.
    Actuellement nous vivons le modèle à broyer les peuples et les cultures.
    Ou bien nous acceptons de disparaître en suivant le guet-apens style “Le choc des civilisations” ou bien nous renouvelons la civilisation et ce sera un choc !
    Ne désespérons pas. Ne soyons pas trop optimistes. Comme le dit Gabriele Adinolfi : “Je suis un pessimiste enthousiaste !”. Soyons des pessimistes enthousiastes !

    Altermedia.info - 24/11/11

  • Le Christ du calvaire a été décapité

    La statue du Christ, située route de Marquette dans le petit village de Wasnes-au-Bac, a été décapitée par un ou plusieurs vandales, apparemment dans la nuit de mardi à mercredi derniers.
     
     
    Vandalisme à Wasnes-au-Bac: le Christ du calvaire a été décapité

    Depuis qu'elle a été découverte, la profanation du Christ du calvaire, lequel est situé route de Marquette, ne cesse d'indigner tous ceux qui en parlent. A commencer par le maire du village, Jules Cornet, qui rappelle que la statue, en résine, avait été rénovée il y a tout juste quinze jours. Le Christ a été décapité et son torse arraché. Les faits se sont vraisemblablement produits dans la nuit de mardi à mercredi dernier. C'est l'employé de commune qui, dans la matinée du  jeudi 17 novembre, a relevé les dégradations, de même que celles portées au panneau d'entrée du village. Il semble que le ou les vandale(s) ont procédé en jetant sur le Christ du calvaire des morceaux de briques rouges qui traînaient sur le sol. Les gendarmes de Bouchain ont ouvert une enquête.

     

    L'Observatoire du Valenciennois - 21/11/11

  • Norvège - "Nous avons perdu la ville" dit la police d'Oslo

    Victime numéro 351 de vol qualifié à Grønland

    Norwegian-male-mugged-225x300Sturla Nøstvik, 36 ans, ne se doutait pas qu'un danger le guettait quand il a été frappé au front avec le canon d’un pistolet. Ce coup a été le début des cinquante minutes d’enfer qu'il a vécues en tant qu'otage d'un groupe de voleurs.

    La nuit à Oslo, les femmes sont violées et les hommes sont volés plus fréquemment que jamais.

    Dans les dix dernières années, plus de 4.000 personnes ont été victimes de vol dans le centre ville et le secteur de la station de police de Grønland [un ghetto d’immigrés]. La plupart des victimes sont des jeunes hommes. Sturla Nøstvik est la 351e victime de l’année à  Grønland ; durant la même période, une cinquantaine de viols ont été signalés à Oslo. Les voleurs jouent sur ​​la peur, la violence et de graves menaces afin de marquer les victimes. Le surintendant de police de Grønland, Inge Sundeng, les décrit comme «les victimes plus ou moins oubliées».

    La police a rendu visite à Sturla Nøstvik aux urgences après le vol. Ils lui ont dit qu’une bande de voleurs avait commis de nombreux vols semblables à Grünerløkka et dans les environs au cours des trois dernières semaines. Ils ont ajouté que tout le monde devrait avoir le droit de se sentir en sécurité, mais qu’ils n’avaient aucun moyen de mettre fin aux vols. «Nous avons perdu la ville», ont-ils déclaré.

    Source :  Aftenposten (norvégien) via Gates of Vienna (anglais). Extraits traduits par Poste de veille

  • La grande misère - ASP: impressions de maraude du pasteur Jean-Pierre Blanchard

     
    Pour domicile : l'abribus

    Pour domicile : l'abribus

    Par le pasteur Jean-Pierre Blanchard, président de l’ASP

    Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre cinquième campagne de maraudes. Le temps a fait que nous avons fini par nous connaître, d’un certain point de vu on peut parler d’amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu’ils traversent.

    C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu’elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l’échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

    Il y a un autre problème qui prend de l’ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger « manu militari », on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris. À l’origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la capitale, un abcès pullulant qu’il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l’humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

    Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.

    Source

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    Visualiser l’album de la maraude du 22 novembre 2011

  • Visite de Claude Guéant aux Tarterêts (91): échec complet de la politique sécuritaire menée par Nicolas Sarkozy depuis 2002

     

    Communiqué de Michel Thooris, conseiller politique sur la Sécurité de Marine Le Pen

    La visite de Claude Guéant hier aux Tarterêts marque l’échec complet de la politique sécuritaire menée depuis 2002 par Nicolas Sarkozy.

    Plus aucun bus ne circule depuis lundi au milieu des grandes tours de la cité sensible des Tarterêts dans l’Essonne après le caillassage de trois véhicules de transport public en quelques jours.

    Chaque semaine, des voitures sont incendiées et les affrontements entre bandes rivales ont repris de plus belle, explique José Kinkela, représentant d’une association d’habitants du quartier. « Des familles se font agresser chez elles, dans leur appartement. Ça devient inquiétant. La mairie est absente, les politiques sont absents. Il n’y a plus rien », dénonce-t-il au micro d’Europe 1.

    Dans la rue, les jeunes passent le temps par petits groupes. Beaucoup d’entre eux survivent grâce aux trafics, reconnaît un éducateur au journaliste d’Europe 1 venu l’interroger.

    « On voit de plus en plus la police débarquer avec des gros moyens. Et ça tire de tous les côtés. Ces jeunes essaient de montrer qu’ils n’ont plus peur. C’est devenu un jeu. C’est comme si nous étions en temps de guerre », s’inquiète Bony, un habitant de la cité interrogé au micro d’Europe 1.

    La situation actuelle aux Tarterêts témoigne de l’échec complet de la politique sécuritaire menée depuis 2002 dans notre pays.

    Des solutions existent pourtant. Grâce au recueil du renseignement, il faut identifier les meneurs des émeutes urbaines ainsi que les caïds du trafic de stupéfiants pour pouvoir les interpeller et les présenter à la justice.

    Les peines principales et complémentaires prononcées à l’encontre de ces individus par les tribunaux doivent être exemplaires. En plus de la peine d’emprisonnement exécutée en maison d’arrêt sans possibilité de remise de peine, une interdiction à vie de se rendre sur le département où le coupable a commis les faits pour lesquels il a été condamné doit être prononcée.

    Si le coupable est de nationalité étrangère, son titre de séjour doit lui être retiré et celui-ci doit faire l’objet d’une expulsion définitive du territoire français immédiate à l’issue de l’exécution de sa peine.

    Tout individu en état de récidive légale doit se voir refuser l’accès aux prestations sociales.

    Il faut interdire les aménagements de peines. Une peine ferme prononcée doit être immédiatement exécutée dans son intégralité par le coupable.

    La suppression de la double peine, l’absence d’investissements suffisants pour augmenter les capacité d’accueil en prison, la non exécution des peines prononcées, l’aménagement des peines d’emprisonnement fermes en mesurettes comme le bracelet électronique, le manque de moyens octroyé à la justice et, surtout, l’absence de courage politique pour combattre efficacement la criminalité, constituent les principales causes de l’échec de la lutte contre l’insécurité.

  • Une journaliste de FR3 agressées sexuellement place Tahrir

    Une envoyée spéciale de France 3 et une journaliste américano-égyptienne ont été frappées et agressées sexuellement au Caire.

    Une journaliste de la chaîne France 3, Caroline Sinz, a été violemment frappée et victime d'une agression sexuelle de la part d'hommes en civil jeudi au Caire, peu après qu'une journaliste égypto-américaine a fait état de violences sexuelles de la part de policiers.

  • Le Mur des Lamentations n'a pas été construit par Hérode

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    (Cliquez sur la photo)

    Des découvertes archéologiques révèlent que la construction du mur occidental du Second Temple à Jérusalem a été achevée bien après la mort du célèbre roi de Judée.

    Il va falloir revoir le chapitre «Mur des Lamentations » des guides touristiques d'Israël, car les origines de sa construction ne seraient pas celles que l'on croyait. Jusqu'à présent, il était admis que le site -le Mont du Temple pour les Juifs, l'Esplanade des mosquées pour les musulmans- avait été entièrement construit par Hérode, roi des Juifs.

    Placé sur le trône par les Romains, Hérode règne sur la Judée de 37 avant Jésus-Christ jusqu'à sa mort, en 4 avant Jésus-Christ. Dans la tradition chrétienne, Hérode est avant tout connu pour avoir tenté de tuer l'enfant Jésus en ordonnant la mise à mort de tous les enfants de Bethlehem âgés de moins de deux ans. Grand bâtisseur, il se lance dans de grands travaux en recourant aux techniques romaines. C'est ainsi qu'on lui attribue la construction du théâtre et de l'amphithéâtre de Jérusalem, mais surtout, l'extension du Second Temple, complexe religieux juif construit au VI ème siècle avant JC sur l'emplacement du Premier Temple, détruit par Nabuchodonosor II en 587 avant Jésus-Christ. Ce que l'on appelle communément le Mur des Lamentations, principal lieu saint du judaïsme, est considéré comme étant le mur occidental restant du Second Temple, qui sert également de soubassement à l'Esplanade des mosquées, le «Noble Sanctuaire» des musulmans.

    Mais des archéologues travaillant pour l'Autorité des antiquités d'Israël ont annoncé mercredi que des fouilles sous les fondations en pierre du Mur avaient permis de mettre au jour des pièces frappées par un procurateur romain de Judée vingt ans après la mort d'Hérode. Ce qui indique qu'Hérode n'a pas construit le Mur des Lamentations.

    Les pièces de bronze ont été frappées aux alentours de 17 après Jésus-Christ par Valerius Gratus, qui précéda Ponce Pilate en tant que représentant de Rome à Jérusalem, souligne Ronny Reich, de l'Université de Haïfa, l'un des deux archéologues en charge des fouilles. Ces pièces ont été découvertes dans un bain rituel qui était antérieur à la construction du complexe du Temple d'Hérode, et avait été comblé à l'époque pour soutenir les nouveaux murs, précise Ronny Reich. Si Hérode a bien mis en route l'extension du Second Temple, les pièces montrent que la construction du Mur des Lamentations n'avait même pas commencé avant sa mort et a été probablement achevée seulement des générations plus tard.

    La découverte vient confirmer un récit de Flavius Josèphe, historien romain du Ier siècle, qui après la destruction du Second Temple par Rome en 70 après Jésus-Christ, raconta que les travaux au Mont du Temple n'avaient été terminés que par le roi Agrippa II, arrière-petit-fils d'Hérode. Flavius Josèphe explique également que la fin du chantier avait laissé 18.000 travailleurs sans emploi, ce qui, selon certains historiens, est à mettre en relation avec l'éclatement de la Grande Révolte des Juifs de la province de Judée contre l'Empire romain en 66 après Jésus-Christ. Après quatre années d'affrontements, les légionnaires romains de Titus viennent à bout de l'insurrection en 70 et détruisent le Temple, marquant la fin de l'État hébreu à l'époque ancienne.

    Contrôlée depuis 1967 par Israël, l'enceinte abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, sanctuaire musulman à la coupole dorée. Ce «Noble sanctuaire», un des lieux les plus saints de l'islam, cohabite dans la douleur avec, en contrebas, le Mur des Lamentations.

    Le Figaro - 23/11/11

  • Le CRIF a déjeuné à l'Elysée

    Une délégation du CRIF a été reçue le 23 novembre 2011 pour un déjeuner à l'Élysée avec le Président de la République, en présence du Ministre d'État, Ministre des Affaires étrangères et européennes, M. Alain Juppé. La délégation du CRIF était composée de Richard Prasquier, président, Meyer Habib et Ariel Goldmann, vice-présidents, Francis Kalifat, trésorier, et Haim Musicant, directeur général.
     
    Le repas, auquel participaient Jean David Levitte, conseiller diplomatique et Christian Fremont directeur de cabinet, s'est déroulé dans une ambiance de grande chaleur et de complète franchise.
     
    L'Iran, dont la course à l'armement nucléaire, amplement démontrée désormais depuis le rapport de l'AIEA, est considérée comme un danger essentiel pour la paix du monde, la sécurité de l'État d'Israël et l'équilibre des forces au Moyen Orient a été le premier sujet abordé, à la suite de la proposition française de modifier drastiquement le niveau des sanctions par l'interruption des achats de pétrole iranien et le gel des avoirs de la Banque centrale d’Iran. La France considère que tout doit être tenté pour éviter les frappes militaires et que les sanctions économiques représentent une dernière chance pour la paix: il faut qu'elles deviennent aussi efficaces que possible.
     
    Le chef de l'État a déclaré avec solennité que pour la France, la sécurité d'Israël n'était pas négociable et que la France se tiendrait aux côtés d'Israël si ce dernier était menacé.
     
    Aux questions sur les risques de succès islamistes là où se sont produits les révolutions qualifiées de "printemps arabes", le Président a marqué la nécessité de grande vigilance mais aussi sa certitude que cette évolution recèle à long terme les meilleures chances pour la paix, car les démocraties ne se font pas la guerre et les dictatures ne sont pas des remparts efficaces contre l'aggravation des conflits.
     
    Alain Juppé a fait un tour d'horizon des différents Etats arabes, en insistant sur les risques d’une grave dégradation de la situation économique en l'Égypte et la détermination de la France en Syrie. Le Président de la République considère que la période brève de réchauffement entre la France et la Syrie avait été bénéfique pour l'indépendance du Liban par rapport à la Syrie mais que le gouvernement libanais est actuellement sous l’influence du Hezbollah.
     
     L'intervention de l'OTAN en  Libye, où la France a joué un rôle déterminant, a permis de protéger la population libyenne des massacres que lui promettait un dictateur sanguinaire, et quelle que soit l'évolution, le Président considère que ce faisant, les ferments de la liberté et de la démocratie ont été plantés dans ce pays. Il a confirmé que la venue de Kadhafi à Paris était liée à la solution, par la France, du martyre des "infirmières bulgares".
     
    Nicolas Sarkozy pense que l'évolution dans le monde arabe impose au gouvernement israélien d'en tirer les conséquences et de faire de nouvelles ouvertures. Il considère que la question des constructions dans les implantations qui a été mise au premier plan par M. Mitchell, suivi par le gouvernement américain, ne devrait pas faire partie des conditions prérequises à des négociations, et que ce fut une erreur de la mettre sur ce plan, mais il regrette que l'annonce de nouvelles constructions vienne donner un signal politique négatif pour la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens.
     
    La délégation du CRIF a rappelé que le gouvernement israélien avait gelé les constructions pendant dix mois sans que cela amenât les Palestiniens à la table des négociations. Elle a regretté les confusions permanentes entre Jérusalem, dont elle rappelé la centralité aux yeux du peuple juif dont c'est la capitale, et les territoires "disputés". Le terme d'implantations, qui est neutre devrait être utilisé à la place du mot "colonie" qui connote toute l'histoire du colonialisme européen: il est choquant et paradoxal, s'agissant des lieux de Judée, où la présence juive est particulièrement ancienne.
     
    Les relations entre la France et Israël ont été ainsi longuement abordées. Le Président de la République a rappelé que sa carrière politique tout entière montrait la profondeur de son attachement pour Israël et il s'est étonné de la virulence des critiques contre lui par certains segments de la communauté juive de France. Il a parlé  de son engagement personnel pour la libération de Gilad Shalit, reconnue par les parents de celui-ci, de son discours à la Knesset au cours de son voyage d'État en Israël et de la permanence de ses positions. Il a évoqué ses relations anciennes d'amitié pour Benjamin Netanyahu et sa famille et de sa volonté de surmonter les malentendus récemment installés.
     
    La délégation du CRIF a rappelé les récentes prises de position, qui avaient entraîné une surprise et souvent un choc dans la communauté juive de France. Notamment, le soutien de la France à l'entrée de la Palestine comme État membre de l'UNESCO signifie que les tentatives de délégitimation historique de la présence juive vont se développer (caveau des Patriarches à Hébron, tombeaux de Rachel et de Joseph, travaux dans la vieille ville de Jérusalem); elle signifie aussi que aucun cas n'est fait, dans l'enceinte de l'Éducation, de la Culture et de la Science, au discours de haine et de déni, notamment, mais pas uniquement, celui du Hamas à Gaza.
     
    Le président de la République a souligné qu'il fallait renforcer le poids international de l'Autorité Palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, qui reste un interlocuteur modéré et doit se confronter à des adversaires politiques beaucoup plus virulents.
     
    Il a rappelé également que la France ne soutiendrait pas la demande de reconnaissance de la Palestine comme un État membre par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
     
    Concernant le statut d'État non membre pour la Palestine à l'Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la République a indiqué, comme il l’avait déclaré le 21 septembre à l’ONU, que la France y était favorable dans son principe et a considéré qu’un accord sur quatre points contribuerait à réunir un soutien très large, y compris de la part d'Israël, sur cette initiative.
     
    Ces quatre points sont les suivants : une négociation visant à deux États-Nations, l'État d'Israël pour le peuple juif, l’État de Palestine pour le peuple palestinien ; une pleine prise en compte des exigences de sécurité d'Israël ; une relance des négociations bilatérales sans préalable ; un engagement à ne pas utiliser ce nouveau statut pour mettre en cause Israël devant les juridictions internationales.
     
    Richard Prasquier
    Président du CRIF
     
    25/11/11
     

  • La Russie arme la Syrie avec des missiles pour se défendre contre une probable attaque de l'OTAN

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    … et avertit qu’elle ne tolèrera pas que les puissances occidentales franchissent une certaine “ligne rouge”.
     
    Nous savons maintenant ce que six navires de guerre russes qui sont apparemment entrés dans les eaux territoriales syriennes transportaient. Au-delà de la démonstration de force afin de décourager les puissances de l’OTAN de lancer une attaque militaire, il y avait à bord de ces navires des techniciens experts russes prêts à aider Damas à déployer un système de défense par missiles sophistiqué que Moscou lui a vendu.
     
    “Les navires de guerre russes qui ont atteint les eaux syriennes ces derniers jours transportaient entre autre, des conseillers techniques russes qui ont aidé les Syriens à installer tout un réseau de missiles S-300 que Damas avait reçu ces dernières semaines, écrit un article dans le journal de langue anglaise basé à Londres Al Quds-Al Arabi jeudi 24 novembre 2011.
     
    Citant des sources en Russie et en Syrie, l’article rapporte que Moscou considèrerait une attaque occidentale sur la Syrie comme “le dépassement d’une ligne rouge qui ne pourrait être toléré”, selon Arutz Sheva.
     
    Les missiles S-300, qui d’après le rapport seront utilisés pour “contrer une attaque possible par l’OTAN ou par les Etats-Unis et l’Union Européenne”, sont des missiles à longue portée sol-air développées en Russie en 1979 dans le but de protéger les bases industrielles et militaires d’une attaque ennemie, par voie aérienne ou par des missiles de croisière.
     
    Le système est considéré comme étant l’un des systèmes de défense anti-aériennes les plus puissants au monde ayant la capacité de détecter et de suivre plus de 100 cibles et d’en viser 12 simultanément. La Russie a essayé récemment de vendre ce système à l’Iran mais la transaction fut arrêtée à cause de pressions de la part des Etats-Unis et d’Israël.
     
    L’armement de la Syrie avec ces moyens extrêmement efficace de défense anti-aérienne n’est pas de bon augure dans la perspective de la planification d’une “zone de restriction aérienne” par les puissances occidentales.
     
    Des rapports circulant cette semaine ont indiqué que des avions de combat turcs et d’autres Etats entreraient bientôt dans l’espace aérien syrien, sous couvert d’une cause “humanitaire”, avec l’appui logistique des Etats-Unis.
     
    “Avec les missiles, le rapport indique que la Russie a installé des systèmes de détection radar très avancés dans toutes les principales installations militaires et industrielles de la Syrie.
     
    Le système radar couvre également des zones au nord et au sud de la Syrie, où tout mouvement de troupes et d’engins aériens vers la frontière syrienne sera détecté.
     
    Les cibles radar incluent également la majorité du territoire israélien ainsi que la base militaire turque d’Incirlik, qui est utilisée par l’OTAN”, selon le rapport.
     
    Le ministre des affaires étrangères français Alain Juppé a assuré jeudi 24 novembre 2011 aux forces d’opposition syrienne que les puissances de l’OTAN planifient une intervention en imposant un “couloir humanitaire ou des zones humanitaires” au nom de la protection des civils.
     
    La possibilité de voir des attaques aériennes se déclencher contre la Syrie devient de plus en plus probable. Le porte-avion américain George H.W. Bush vient d’être positionné près des côtes syriennes ces derniers jours, après avoir quitté son poste traditionnel juste à l’écart du détroit d’Hormouz.
     
    Les tensions ont subi une autre hausse hier après que l’ambassade des Etats-Unis à Damas ait sommé ses citoyens de quitter la Syrie “immédiatement”, alors que le ministre turc des affaires étrangères a dit à ses concitoyens d’éviter de voyager en Syrie lors de son retour d’Arabie Saoudite.
     
     
     
     
    Source : le Post
     
     
    25/11/11
     
  • Précocité sexuelle... Un garçon de 11 ans mis en examen pour viol de sa voisine de 6 ans !

    Un garçon de 11 ans et sa sœur de 12 ans ont été mis en examen pour « », jeudi à Versailles, et leur mère, âgée de 45 ans, pour « non-dénonciation de et destruction de preuves ». La reproche à cet enfant d’avoir violé une voisine de 6 ans avec la complicité de sa sœur, faits qui se seraient produits un mercredi après-midi, entre le 19 septembre et le 1er octobre à La Verrière (Yvelines).

     

    Laissée libre, la mère est soupçonnée d’avoir protégé son fils en faisant disparaître les preuves. Jeudi, un juge des enfants a placé le frère et la sœur en foyer.

    Cet après-midi-là, Sonia* s’amuse sur le terrain de jeux au pied des tours d’un quartier HLM. Vers 16 heures, la maman se rend compte que sa fillette n’est plus là. Elle sonne chez la copine avec qui jouait la petite. Une fille lui ouvre. Elle confirme que Sonia est là et qu’elle regarde un DVD en compagnie de son frère et ses sœurs. Sonia souhaite rester. Sa maman lui ordonne de rentrer dans une demi-heure. Le soir, Sonia se plaint de douleurs au ventre et raconte que le garçon lui a donné un coup de poing, ses deux sœurs lui ayant interdit d’en parler sous peine de mort. Finalement, le 22 octobre, la petite fille raconte son calvaire à sa mère.

    Deux jours plus tard, la mère de famille dépose plainte. Sonia est entendue par les enquêteurs de la brigade protection de la famille des Yvelines. Elle se souvient que les deux filles lui avaient proposé de jouer à cache-cache dans leur chambre où se trouvaient une petite nièce de 2 ans et Johnny*. Dans le lit, les deux filles lui ont tenu les bras et les jambes. Johnny l’a frappée et déshabillée avant de la violer. La mère de Johnny aurait alors jeté une partie des vêtements de la petite victime et lui aurait ordonné de ne rien dire sous peine de représailles. Les constatations gynécologiques ont confirmé que Sonia a bien été violée.

    La mère et ses enfants ont été interpellés hier. Johnny a reconnu une partie des faits. Les deux sœurs, elles, soutiennent qu’elles n’ont rien vu. Quant à la mère, elle nie en bloc. Cette famille n’est pas inconnue de la justice. Johnny était déjà suivi par un juge pour des faits de violence dénoncés par les services sociaux. Et deux des filles ont été violées par leur oncle.

    * Les prénoms ont été changés.

    Le Parisien - 25/11/11

     

  • Retraitée agressée à Villecerf: un suspect arrêté

    Ils ont mis moins d'une semaine pour lui mettre la main dessus. Les enquêteurs de la PJ de Melun ont arrêté mercredi l'auteur présumé d'un cambriolage ultra-violent, commis le jeudi 17 novembre à Villecerf, un village proche de Moret-sur-Loing.

     Malgré de multiples fractures, la victime, une retraitée de 70 ans,avait eu la présence d'esprit de se faire passer pour morte afin de s'en sortir vivante.

     L'homme, un Roumain de 30 ans arrivé en il y a deux mois,a été mis en examen vendredi pour «tentative de , séquestration avec acte de torture et de barbarie, aggravé». Un mandat de dépôt a été requis par le parquet de Melun, en attendant son passage devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Sa compagne, elle, a été mise en examen pour recel et laissée sous contrôle judiciaire.
    Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect, qui a choisi de garder le silence, avait attendu que sa victime sorte de sa maison cossue pour lui sauter dessus et rentrer chez elle. A coups de gourdin en bois, il l'avait littéralement tabassée pour savoir où elle cachait son argent. La malheureuse avait été ensuite ligotée, puis il avait essayé de l'étrangler. La retraitée, une ancienne bijoutière, avait alors fait croire à son agresseur qu'elle était morte afin de le faire fuir. Toujours hospitalisée, elle s'est vu prescrire pour le moment 31 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

    C'est grâce au téléphone portable dérobé à la septuagénaire et retrouvé sur la jeune Roumaine que les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à l'agresseur présumé.   

    Le Parisien - 25/11/11   

  • Qui est-ce ?

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  • Droit de vote des étrangers, binationalité: les grosses ficelles sarkozystes

     Au détour d’un livre consacré au président du MPF, « Le mystère Villiers », les journalistes Eric Branca et Arnaud Folch rapportaient en 1999 cette confidence de Nicolas Sarkozy au créateur du Puy-du-Fou : « Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir. » A défaut d’appétence pour les patries charnelles qui forment notre pays, de ressentir, de comprendre ce déterminisme national si bien analysé par Barrès, le mari de Carla Bruni reste  un libéral, post-soixante-huitard, jouisseur…mais   pragmatique. En 2001, Dans son livre Libre, il se prononçait en faveur, sous condition de réciprocité, d’un vote des immigrés hors-Union européenne en France aux élections locales. Une position qu’il avait réaffirmée en 2005.

    Aujourd’hui alors que l’électorat frontiste est la clé de ce scrutin présidentiel, il charge les alibis droitiers de l’UMP de sonner la charge contre les socialistes sur ce thème.  Le Sénat ayant basculé à gauche, Le Point l’expliquait notamment hier,  « la proposition de loi socialiste visant à autoriser le droit de vote aux étrangers non-européens pour les scrutins locaux » va être remise  à l’ordre du jour par les sénateurs du PS et sera examinée le 8 décembre…

    Une proposition queNicolas Sarkozy a qualifié d’ « hasardeuse », « alors qu’il s’adressait dans le salon d’honneur de l’Elysée à 3.000 maires, réunis ces jours-ci en Congrès à Paris. » « Le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française, a-t-il encore ajouté. Et si un étranger veut acquérir ce droit, il lui faudra donc devenir Français. » Il est vrai que rien n’est plus facile…

     Bien dans le rôle qui leur est dévolu par les stratèges de l’Elysée, «  les députés UMP de la Droite populaire ont sonné la charge, mercredi, contre la proposition de loi socialiste » indique encore Le Point . «  Je ne veux pas que les Algériens ou les Marocains fassent la loi dans mon pays », «  En 2014, souhaitez-vous que quatre millions d’étrangers choisissent les 36 000 maires de France ? »  indique un tract distribué par  «une poignée de députés   en marge du Salon des maires ». « Le député de Seine-Saint-Denis Éric Raoult explique aux passants : Nous sommes les costauds de l’UMP ! La carte d’électeur est réservée aux détenteurs de la carte d’identité. »

    « Costaud »,  M. Raoult l’est assurément vu le zèle  avec lequel il  avale depuis des décennies  toutes les couleuvres socialo-progressistes et mondialistes de ses patrons  successifs,  Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Tellement « costaud » qu’il fut au nombre des 80 députés de l’UMP, des « durs » eux aussi –notamment Claude Gosaguen  Nicolas Dupont-Aignan, François Grosdidier, Thierry Mariani, Richard Cazenave, Guy Tessier…- qui déposèrent en avril 2006 une proposition de loi visant à aggraver la loi liberticide d’essence stalinienne, dite Fabius-Gayssot. Celle là même qui vise notamment  à empêcher toute critique de la politique de substitution de population…  

     Mais à l’approche de l’élection présidentielle, poursuit Le Point,  « dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, un refrain est sur toutes les lèvres : Il faut cliver. Un visiteur du soir du chef de l’État explique : Après le nucléaire et l’accord laborieux conclu entre le PS et les Verts, il faut mettre le paquet contre le droit de vote des étrangers. Pour les électeurs du Front national, ce sujet sert de marqueur entre la gauche et la droite. Et de poursuivre : Aujourd’hui, on est à 35 % de report de voix frontistes sur l’UMP. Il faudrait atteindre un report de 75 %. Le ton est donné : il faut bichonner l’électorat du Front national. » 

    Les électeurs seront-ils dupes ? D’autant que l’autre vrai sujet est bien la présence en France  des  4 à 5 millions de binationaux, principalement originaires d’Algérie, des autres  pays du Maghreb,  mais aussi   d’Afrique Noire qui par définition sont habilités à voter en France.

    Nous l’évoquions alors,  en septembre 2010, lors du projet de loi sur l’immigration, un amendement sur la fin de la binationalité avait été déposé par plusieurs députés de la majorité. Il stipulait que « l’acquisition de la nationalité française soit subordonnée à la répudiation de toute autre nationalité ». Cet amendement avait été retiré au dernier moment pour ne pas « embarrasser » le gouvernement »…et l’aile bobo libéral du parti présidentiel.

    Cette duplicité de l’UMP, constate Bruno Gollnisch,  toutes « chapelles » confondues,  se trouve synthétisée par l’attitude d’un autre « costaud », Thierry Mariani, qui est contre le droit de vote des étrangers…mais  souhaite le maintien de la binationalité ! « Limiter le droit de vote des binationaux, à titre personnel, je trouve ça choquant affirme M. Mariani. D’autant que la plupart ne votent que dans un seul pays et que les mariages mixtes se multiplient ».

    Il est vrai que c’est la finalité du projet de l’UMP tel que défini par Sarkozy des 2007 est le même que celui de François Hollande : « mixité » et « métissage » obligatoire pour tous ou presque

    Blog de Bruno Gollnisch - 24/11/11