Agnès : portrait du meurtrier présumé par BFMTV
21/11/11
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Agnès : portrait du meurtrier présumé par BFMTV
21/11/11
Grand Angle : questions sur le meurtre d’Agnès par BFMTV
21/11/11
Le grand-père d'Agnès s'indigne de l'attitude de Guéant
21/11/11
LE FIGARO. - Comment s'expliquer un tel drame?
PAUL. - Nous sommes tous persuadés qu'il a été prémédité. Mathieu a appâté Agnès avant de l'entraîner en forêt. Il avait tout prévu. Une semaine avant les faits, il est même venu nous voir pour nous demander le prix d'une bouteille d'essence. On s'était dit qu'il allait s'en servir pour recharger son briquet Zippo. Jamais personne ne se serait douté de ce qu'il allait faire. Agnès était très gentille et sociable, pas du tout timide. Bonne élève, elle était pleine de projets et voulait notamment devenir cinéaste. Elle était drôle et elle nous manque…
Personne ne s'était méfié de Mathieu?
Non, car il est assez cultivé et, en apparence, plutôt sympathique. Scolarisé en première, c'est un fana d'informatique, assez fort en hacking. Pour brouiller les pistes, il s'était inventé une vie, en nous mentant en permanence. Il disait avoir 19 ans et ne parlait jamais de son passé. Il nous avait juste raconté des problèmes rencontrés avec des consommations de stupéfiants.
Quand avez-vous éprouvé vos premiers soupçons?
Mercredi dernier, pas avant. Vers 17h30, tout le monde était revenu à l'étude. Il ne manquait qu'Agnès, ce qui n'était pas dans ses habitudes car elle était studieuse. En remarquant son absence à l'heure du dîner, on a commencé à avoir tous peur pour elle. En dépit de l'interdiction du surveillant, nous avons commencé à fouiller le domaine de notre établissement, puis nous sommes partis vers la forêt voisine.
Et alors?
Une quarantaine d'élèves, des volontaires de toutes classes confondues, ont parcouru les bois, par endroits difficiles d'accès qui s'étendent sur 18 hectares. Dans la nuit tombée, nous avons entendu de façon flagrante deux grands cris. Cela ressemblait à deux hurlements. Nous avons tenté d'aller vers cette direction mais c'était une zone infranchissable, personne ne pouvait plus avancer. Puis une odeur de brûlé est parvenue jusqu'à nous. À ce moment, nous avons cru à un feu de bois quelque part mais la panique commençait à nous gagner. Vers 20 heures, nos recherches étaient interrompues.
Vous êtes donc tous revenus au collège-lycée?
Oui. C'est à ce moment que des élèves ont surpris Mathieu en train de ressortir de la forêt. Il était seul et avait le visage caché par une écharpe. Ce n'est qu'après que l'on a vu des griffures sur sa joue. Sans rien dire, il a pris une douche pendant une heure. En ressortant, les copains ont vu qu'il n'était pas normal. Il transpirait et ne nous regardait pas dans les yeux. Il a d'abord expliqué s'être griffé le visage en tombant dans une flaque, puis à l'internat, puis dans des buissons. On a alors compris à 100% qu'il était lié à la disparition d'Agnès. On a fait part de nos doutes le lendemain au conseiller principal d'éducation qui nous a aussitôt dit de prévenir les gendarmes. Mathieu a été embarqué dans la foulée, mais on ne savait pas ce qu'on lui reprochait…
Vous ignoriez encore tout de la fin tragique d'Agnès?
Nous avons appris sa mort vendredi soir. Tous les élèves étaient réunis devant la télévision quand un responsable de l'établissement a demandé de couper le poste car il avait «quelque chose à nous dire» avant de dire «on a retrouvé un corps en forêt». Même si le prénom n'a pas été prononcé, tout le monde a compris qu'il s'agissait de notre Agnès. Pendant plusieurs heures, professeurs, membres de la direction, surveillants et élèves ont fondu en larmes. Maintenant, chacun essaie de comprendre pourquoi, et surtout comment, un assassin en puissance a été accepté parmi nous.
Le Figaro - 21/11/11
21/11/11
(Cliquez sur le cartoon)
Les familles hébergées à la paroisse Saint-Antoine ont organisé un concert hier
Aramis joue en temps normal dans le métro lyonnais. Mais hier après-midi, c'est dans l'église Saint-Antoine de Gerland (7e) que ce jeune de 23 ans entouré d'une trentaine d'autres roms a chanté, dansé et fait résonner son accordéon devant plus de 800 spectateurs, visiblement emballés. « Jamais les messes n'attirent autant de monde. Je prie pour, mais je n'ai encore jamais réussi », ironisait hier le curé de la paroisse Matthieu Thouvenot, qui a ouvert les sous-sols de l'église aux familles roms depuis le 21 septembre « pour les protéger du froid ».
Une initiative qui lui a valu le soutien de nombreux fidèles, et les critiques de quelques autres, gênés par le surplus d'ordures ménagères générées par les roms aux abords du lieu de culte. « Certains pensent aussi que l'église n'est pas un lieu pour dormir. Mais la rue non plus », rétorque Matthieu Thouvenot, qui a donc incité les roms à se produire dans l'église, pour donner d'eux une image plus valorisante que celle habituellement véhiculée. Après quelques hésitations, Aramis, Larissa, Florin et les autres ont accepté le défi et se sont entraînés pendant des jours, allant jusqu'à confectionner eux-mêmes leur costumes pour « montrer le meilleur d'eux-mêmes ».
Une volonté d'intégration
« Depuis que nous sommes là, le regard des voisins de l'église a changé. Nous nous sommes fait des amis, indique Aramis, originaire comme toutes les familles accueillies ici de Craiova en Roumanie. Ce concert est aussi l'occasion de leur prouver qu'on veut juste s'intégrer, avoir une vie normale en France ». Un message qui a semble-t-il été entendu hier dans les allées de l'église, bondée de familles et retraités, fidèles et non-chrétiens. « Nos paroisses ont tendance à se replier sur elles-mêmes, souligne Jacqueline, une habitante de Condrieu, venu avec son mari assister au spectacle tsigane. Mais si l'église ne vient pas en aide à ces populations qui le fera ? ». Michelle est venue avec sa petite fille pour lui faire découvrir l'univers tsigane. « On associe les roms à la manche, aux squats. Je veux qu'elle voit que finalement ce sont des gens comme nous, avec une culture très riche ».
Au départ, quelques familles vivaient dans les sous-sols de l'église. Mais très vite, le message a circulé parmi les roms. « Je suis obligé de refuser du monde chaque jour », indique le curé qui héberge aujourd'hui 60 personnes. Au-delà de l'aide matérielle, ces familles bénéficient d'une véritable protection, la préfecture s'étant engagée à ne pas les expulser.
20minutes.fr - 21/11/11
20/11/2011 – 14h15
BERNE (NOVOpress) — L’affaire pourrait paraitre risible si elle ne mettait pas en lumière l’ubuesque politique d’immigration menée par les Etats européens.
Le journal suisse alémanique, blick.ch, a ainsi découvert que l’année dernière, 2500 requérants d’asile vivant en Suisse avaient passé leurs vacances dans leurs pays d’origine, soi-disant dangereux !
Michael Glauser de l’Office fédéral des migrations (ODM) a d’ailleurs confirmé cette information : « Les personnes concernées se rendent dans des pays, dans lesquels ils ne pouvaient soi-disant plus vivre. »
La plupart des demandeurs d’asile-vacanciers proviennent de Turquie, d’Irak ou des Balkans. En septembre dernier, 23 483 personnes bénéficiaient d’une admission provisoire en Suisse.
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
Calf et sa mère Nicole dans le bassin des hippopotames du zoo de Berlin. Calf est né le 23 octobre 2011
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Le Crif tenait à Paris sa première convention nationale, intitulée "Demain les Juifs de France", à laquelle participaient de nombreux intellectuels, politologues, sociologues, chercheurs. Près de 900 personnes ont ainsi assisté à des débats, très ouverts, souvent animés, sur les défis communautaires, les nouveaux visages de l'antisémitisme, ou les nouveaux défis pour les juifs de France.
Bernard-Henri Lévy, invité à s'exprimer sur ce thème a déclaré: "C'est en tant que juif que j'ai participé à cette aventure politique, que j'ai contribué à définir des fronts militants, que j'ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques". "Je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas été juif", a poursuivi le philosophe. "Ce que je vous dis là, je l'ai dit à Tripoli, à Benghazi, devant des foules arabes, je l'ai dit lors d'une allocution prononcée le 13 avril dernier sur la grand place de Benghazi devant 30.000 jeunes combattants représentatifs de toutes les tribus de Libye", a-t-il ajouté.
ALTERINFO - 21/11/11
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=27013&returnto=accueil/main&artyd=116
18/121/11
(Cliquez sur la photo)
LE CAIRE (Reuters) - La police égyptienne appuyée par l'armée a de nouveau entrepris dimanche soir de déloger par la force les manifestants réunis sur la place Tahrir au Caire pour réclamer aux militaires une accélération du transfert du pouvoir aux civils.
L'Egypte n'avait quasiment plus connu de telles scènes de violences depuis le renversement d'Hosni Moubarak le 11 février par un soulèvement populaire.
L'agence de presse Mena a fait état de trois morts et 192 blessés dimanche, au deuxième jour de ces violences, à un peu plus d'une semaine du début des élections législatives le 28 novembre. Ces chiffres portent à au moins cinq morts et plus d'un millier de blessés le bilan des affrontements depuis samedi.
De sources médicales, on a signalé 11 morts pour la seule journée de dimanche.
Les autorités affirment que la police n'a pas ouvert le feu sur les manifestants mais ces derniers ont brandi des cartouches, des douilles et des grenades vides de gaz lacrymogènes.
"Le peuple veut la chute du régime", ont scandé des milliers de manifestants avant et après la charge de la police, appuyée par des militaires qui étaient jusqu'à présent restés en retrait.
Tandis que la nuit tombait, les forces de sécurité sont intervenues sur la place Tahrir à coups de matraques et de grenades lacrymogènes.
Sur des images de télévision, on a pu voir un groupe de manifestants former un cordon face à la progression de la police.
"L'armée envoie ses soldats sur la place Tahrir pour aider la sûreté de l'Etat à disperser les manifestants. Ils nous cognent fort dessus", a dit un manifestant, Ragab Chemiekhi.
Les forces de sécurité ont procédé à des dizaines d'arrestations, a rapporté un témoin, ce qui n'a pas empêché les manifestants de revenir sur la place, épicentre du soulèvement de janvier et février derniers.
2.000 MANIFESTANTS À ALEXANDRIE
"Le conseil militaire se bouche les oreilles, il nous ignore, il n'en a rien à faire de nous et nous allons continuer à occuper les rues et à revendiquer nos droits. La justice finira par triompher", a dit Amal el Mohandes, 31 ans.
L'armée a pris les rênes du pays après la chute d'Hosni Moubarak et les manifestants soupçonnent les militaires d'oeuvrer en coulisses pour conserver le pouvoir tandis qu'ils supervisent le processus de transition.
Les généraux du Conseil suprême des forces armées (CSFA) démentent ces accusations et le gouvernement qu'ils ont formé a répété dimanche que les élections débuteraient bien le 28 novembre. Ce scrutin, étalé sur plusieurs semaines, doit aboutir à la formation d'une assemblée qui désignera une commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution. Une élection présidentielle sera ensuite organisée, certainement pas avant fin 2012.
Des manifestations ont aussi eu lieu dans d'autres villes du pays dimanche.
Plus de 2.000 personnes ont assisté aux obsèques de Bahaa el Senoussi, manifestant tué à Alexandrie. Plusieurs centaines d'entre elles se sont ensuite rassemblées devant la préfecture en criant "Les responsables du ministère de l'Intérieur sont des voyous".
Des manifestants ont aussi défilé dans l'est de l'Egypte, à Suez et Ismaïlia, et dans le nord du Sinaï, par solidarité.
Le gouvernement a tenu une réunion extraordinaire ce dimanche avec les membres du Conseil suprême des forces armées.
"Le gouvernement est décidé à procéder à des élections à la date prévue", a-t-il dit dans un communiqué diffusé après cette réunion et repris à la télévision publique.
Au Caire, les heurts ont éclaté samedi lorsque les policiers ont tenté une première fois d'évacuer les quelque 500 manifestants qui se trouvaient toujours sur la place, au lendemain d'une grande manifestation qui avait réuni 50.000 personnes.
"PRATIQUES DE L'ANCIEN RÉGIME"
"Nous sommes au bord du danger", a dit le général Mohsen Fangary, membre du CSFA. "Ceux qui demandent la chute du gouvernement demandent la chute de l'Etat."
Les Frères musulmans, dont le parti Liberté et justice fait figure de favori des élections, ont condamné l'intervention des forces de sécurité au Caire même si eux-mêmes s'étaient auparavant retirés de la place Tahrir. "Cela rappelle les pratiques du ministère de l'Intérieur de l'ancien régime", disent-ils dans un communiqué.
Mohamed ElBaradeï et Abdallah al Achaal, tous deux candidats potentiels à l'élection présidentielle, ont dénoncé les violences contre les manifestants et réclamé la formation d'un gouvernement de salut national, a rapporté l'agence de presse Mena.
Par la voix de Catherine Ashton, sa représentante diplomatique, l'Union européenne a invité les autorités égyptiennes à mettre fin aux violences contre les manifestants et à garantir le bon déroulement de la transition vers la démocratie.
Catherine Ashton a fait part de sa "profonde préoccupation" et a demandé le respect des droits de l'homme dans les opérations de maintien de l'ordre.
La manifestation de vendredi, rassemblant islamistes et libéraux, visait à dénoncer des dispositions du projet de réforme constitutionnelle du gouvernement.
Le texte incriminé accorderait à l'armée une autorité exclusive sur la gestion de ses affaires et de son budget et lui confierait des pouvoirs étendus dans le domaine de la sécurité nationale.
Ces projets ont été amendés mais pas suffisamment aux yeux des manifestants.
A l'issue de la réunion ministérielle de dimanche, le vice-Premier ministre, Ali al Silmi, a prévenu: "Nous ne reculerons pas sur les derniers amendements proposés au texte constitutionnel."
Jean-Philippe Lefief et Bertrand Boucey pour le service français
Yahoo!Actu - 21/11/11
Mariano Rajoy, chef du PP
MADRID (Reuters) - Les conservateurs du Parti Populaire (PP) ont remporté dimanche une victoire écrasante aux élections législatives en Espagne en profitant de la colère de la population envers le gouvernement socialiste pour sa gestion de la crise économique.
Selon des projections officielles effectuées après dépouillement de 78% des bulletins, le PP va disposer d'une majorité absolue au sein du Congrès des députés, avec 187 élus sur 350.
Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a reconnu son humiliante défaite après plus de sept années au pouvoir.
Par une journée pluvieuse marquant le 36e anniversaire de la mort du dictateur Francisco Franco, les Espagnols se sont rendus aux urnes dans un climat maussade et de résignation, avec un chômage atteignant des sommets, des coupes dans les dépenses publiques et un endettement plaçant leur pays au premier rang de la crise au sein de la zone euro.
"On peut choisir à quelle sauce on va être mangé, mais on va être mangé de toute façon", a résumé Jose Vasquez, 45 ans, qui a voté tôt à Madrid.
Le résultat des élections promet des jours encore difficiles.
Mariano Rajoy, qui, en tant que patron du PP, devrait devenir le prochain chef du gouvernement, a promis de mettre en oeuvre des mesures d'austérité draconiennes pour tenter d'apaiser les investisseurs. Sa majorité absolue à la chambre basse du parlement devrait lui offrir les coudées franches pour appliquer sa politique.
S'exprimant devant des partisans en liesse réunis dans la soirée au siège du PP, il a prévenu que l'Espagne ne pourrait pas accomplir de miracle pour s'extraire de la crise mais que le pays devait regagner le respect sur la scène européenne.
Il a annoncé qu'il allait engager immédiatement des consultations avec toutes les régions pour examiner les moyens de surmonter la crise.
PERCÉE DES INDÉPENDANTISTES BASQUES
Après deux échecs législatifs face aux socialistes, cet ancien ministre de l'Intérieur, âgé de 56 ans, ne devrait pas prêter serment avant le mois de décembre. Il devrait toutefois s'employer dans l'intervalle à rassurer les marchés obligataires en dévoilant en amont ses mesures pour réduire le déficit public et stimuler la compétitivité du pays.
Signe de la nervosité des investisseurs, les obligations à 10 ans espagnoles se sont échangées cette semaine à un taux proche de 7%, au plus haut depuis la création de la zone euro.
Les Espagnols reprochent au gouvernement sortant d'avoir tardé à réagir pour redresser l'économie et juguler le chômage dont le taux (21%) est le plus élevé de l'Union européenne. L'électorat traditionnel des socialistes fait en outre grief à José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement sortant, d'avoir subitement imposé en mai 2010 le tournant de la rigueur.
Malmené par la crise, ce dernier a décidé de ne pas briguer de troisième mandat et les socialistes avaient placé leurs espoirs dans Alfredo Perez Rubalcaba, qui a peiné toutefois à se démarquer du Premier ministre sortant.
Les électeurs socialistes semblent s'être réfugiés dans l'abstention ou les petits partis tels que la Gauche unie (ex-communiste) qui semble se diriger vers son meilleur résultat depuis le milieu des années 1990.
Au Pays basque, les électeurs ont, pour la première fois depuis longtemps, voté sans crainte de violences en raison de la fin de la lutte armée annoncée en octobre par les séparatistes d'ETA. Une nouvelle formation indépendantiste, Amaiur, a réussi une percée et devrait obtenir plusieurs sièges.
Contrairement aux Grecs dont les manifestations anti-austérité ont provoqué une crise politique, les Espagnols semblent prêts à se serrer la ceinture et à subir des coupes budgétaires dans les domaines de la santé et de l'éducation sur fond de crise de la dette qui a eu raison des gouvernements grecs, portugais, italiens et irlandais.
A la veille des élections, quelque 200 manifestants issus du mouvement des "Indignados" se sont rassemblés à la Puerta del Sol à Madrid pour appeler au boycott des deux principaux partis du pays.
Relativement discrets lors de la campagne, les "Indignados" se disent prêts à manifester de nouveau une fois que le nouveau gouvernement aura présenté son plan d'austérité.
Eric Faye et Bertrand Boucey pour le service français
Yahoo!Actu - 21/11/11
(Cliquez sur la photo)
PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a proposé dimanche un référendum sur le rétablissement de la peine de mort, s'y déclarant favorable pour "ceux qui tuent nos enfants" après le viol et le meurtre d'une adolescente en Haute-Loire.
Une "marche blanche" est organisée dimanche au Chambon-sur-Lignon après le meurtre de l'adolescente, Agnès, dont le corps a été retrouvé vendredi. Un lycéen de 17 ans, déjà impliqué dans une affaire de viol en 2010, a reconnu partiellement les faits et a été mis en examen.
"Il faut rompre avec des décennies de laxisme à l'égard de la délinquance", a déclaré dimanche sur Europe 1 Marine Le Pen avant de réclamer de "réduire le délai de traitement, notamment des crimes commis par les mineurs".
La présidente du Front National, candidate pour l'élection présidentielle de 2012 en France, a proposé en outre de demander aux Français s'ils souhaitaient le rétablissement de la peine capitale.
"Je crois que c'est un sujet dont les Français doivent se saisir", a-t-elle dit. "J'organiserai (si je suis élue) un référendum pour demander aux Français de faire le choix entre la peine de mort et la réclusion criminelle à perpétuité réelle."
"Je pense que ceux qui tuent nos enfants doivent risquer leur peau", a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a prôné samedi un Etat fort et promis une "révolution bleu marine, blanc, rouge" en présentant son projet pour la présidentielle lors d'un banquet réunissant 1.000 sympathisants.
La présidente du FN ne dévoilera que le 12 janvier, en même temps qu'un plan de désendettement de la France, le financement de son programme axé sur la sortie de l'euro, un coup d'arrêt à l'immigration et des mesures contre le "pillage" du pays.
Patrick Vignal
Yahoo!Actu - 20/11/11
http://www.nationspresse.info/?p=151020#more-151020
Audio et Vidéo
NPI - 20/11/11
Trois destins singuliers
Merci, tout d’abord, à Gaëlle Mann qui a la bonté d’héberger mes propos momentanément SDF. Son blog est un modèle de liberté. Un îlot de résistance au conformisme et à l’intolérance ambiants. Cela, par les temps qui courent, n’a pas de prix.
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Je voudrais signaler à ses lecteurs sensibles aux personnalités originales le livre de Lucien d’Azay Trois excentriques anglais (1). Un triptyque biographique mettant en regard des écrivains qui, soucieux d’émancipation, s’inscrivent délibérément en marge de la société de leur temps et la révèlent, en quelque sorte, en négatif.
Le premier, Thomas Lovell Beddoes (1803-1849), poète et dramaturge, pourrait figurer l’archétype du romantisme porté à son point d’exaspération. Obsédé par la mort et l’au-delà, celui qui se qualifiait lui-même de « séducteur de fantômes » fut toute sa vie en proie à un spleen mortifère mais fécond, puisqu’il nourrit l’essentiel de son œuvre. Marginal en son temps, il avait l’ambition de ressusciter le théâtre élisabéthain et se passionnait pour le spiritisme alors dans ses balbutiements.
Sa fascination pour la mort le conduisit à s’empoisonner après diverses tentatives de suicide. Sur son cadavre, un billet où il exprime ses dernières volontés et qui commence par cette profession de foi : « Je ne suis bon qu’à nourrir les vers de terre ». Selon la belle expression de son biographe, il avait traité la vie « comme une maîtresse pour épouser sa rivale ». Car ce parangon de l’écrivain gothique, farceur à l’occasion (il tentera un jour, par haine des navets romantiques de son époque, de mettre le feu à un théâtre en allumant un billet de cinq livres sous un fauteuil !), amateur et pratiquant du nonsense, une spécialité anglo-saxonne, pratiquait le pittoresque au quotidien.
Son chef-d’œuvre, une énorme tragédie lyrique, Death’s Jest Book, parut après sa mort. Elle est représentative de son talent extravagant.
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Second de ces excentriques, John Gray (1866-1934). Un poète aux mœurs hétérodoxes, ami d’Oscar Wilde auquel il servit de modèle pour son Portrait de Dorian Gray. Autodidacte issu d’un milieu populaire devenu un dandy à la sensibilité exacerbée, mal à l’aise dans la rigide société victorienne, véritablement vampirisé par son « double » romanesque, il rompit avec Wilde en 1894.
S’ensuivit une crise d’identité dont il sortit par le mysticisme. Converti au catholicisme, renonçant à la poésie, il chercha dans la religion et la chasteté un remède à son mal-être et l’expiation de ses fautes. Au point de se faire ordonner prêtre et de devenir « un vivant exemple de vertu sacerdotale », selon les termes du dominicain chargé de prononcer son oraison funèbre.
Il laisse à la postérité des recueils de poèmes dont certains, suivant immédiatement sa conversion, d’inspiration religieuse (Ad Matrem. Fourteen Scenes In The Life Of The Blessed Virgin Mary, 1903). Une ferveur les imprègne, susceptible de nous toucher encore aujourd’hui.
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Plus proche de nous dans le temps, Aleister Crowley (1875-1947). Plus connu aussi, en France, sans doute, que les deux précédents. Ce personnage extraordinaire, inquiétant, de la race des Gurdjieff et autres mages modernes, se prétendait la réincarnation du médium de John Dee, l’astrologue de la reine Elisabeth Ière. Joueur d’échecs, peintre, alpiniste, espion, poète et magicien charismatique, il est surtout connu dans les domaines de l’occultisme comme fondateur de la secte Thelema qui avait pour mission d’aider ses membres à trouver leur « Véritable Volonté » en recourant à la magie sexuelle.
Le pouvoir d’envoûtement de cet érotomane, adepte de toutes sortes d’expériences sexuelles et jusqu’aux plus extrêmes (il s’était lui-même surnommé, en référence à l’Apocalypse de Saint Jean, « The Great Beast 666 »), perdura bien après sa mort puisqu’il fut redécouvert dans les années 1960 par la contre-culture du rock et érigé par ses admirateurs en idole contre l’Establishment.
Auteur de nombreux ouvrages sur le yoga, le tarot, l’astrologie, la Kabbale et autres disciplines occultes, il a aussi publié des pièces de théâtre, des romans et des recueils de poèmes dont certains ont été traduits en français.
Outre qu’il traite de personnalités déviantes, certes, mais à tout le moins hors du commun, l’essai de Lucien d’Azay, sérieux, documenté, vivant et même allègre, présente un indéniable intérêt historique. Car, derrière chacun des trois portraits à valeur allégorique, s’esquisse, en toile de fond, le tableau esthétique et moral de l’Angleterre saisie à des périodes différentes de son histoire.
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1 – Trois excentriques anglais. Les Belles Lettres, 334 p. avec bibliographie et iconographie, 23 €.
La direction du collège Cévenol, mise en cause dans nos colonnes par la mère d' Agnès, l'adolescente de 13 ans, violée, assassinée et brûlée mercredi par un camarade de son établissement, se défend.
Lors d'une conférence de presse, l'équipe dirigeante a reconnu avoir eu connaissance des quatre mois de prison effectués en 2010 par le meurtrier présumé, mais a assuré ne rien savoir des motifs de cette détention. Ni de l'ampleur et de la gravité de son cas. «Nous sommes sidérés», a déclaré l'équipe de direction du collège, de «l'inconséquence et de l'irresponsabilité» du système «qui ne nous ont pas tenus au courant.»
La direction «sidérée»
«La direction a découvert, en même temps que les parents d'Agnès, l'effroyable vérité. Nous avions accepté dans notre établissement un jeune garçon convaincu de viol», a déclaré Jean-Michel Hieaux, vice-président du collège.
«Nous n'avons pas à nous immiscer», a répondu un autre responsable de l'établissement, Albert Munoz, à un journaliste l'interrogeant sur le fait que le passé judiciaire n'avait pas été demandée aux parents du jeune homme lors de l'inscription. «Si la justice dit que ce jeune est réinsérable (...), c'est notre mission que de pouvoir l'accueillir», a déclaré Philip Bauwens, directeur du Collège-lycée cévenol, déplorant un «cloisonnement» entre institutions qui, selon lui, a conduit à ce drame.
«Un système inconséquent et irresponsable»
Un peu plus tôt, Philip Bauwens avait lancé la polémique en déclarant: «Nous avions des éléments de sa scolarité, mais pas connaissance de son passé judiciaire. On savait qu'il avait eu des ennuis avec la justice, mais on n'en connaissait pas la nature. Et nous n'avions aucun contact avec les services de justice». Il s'est dit «sidéré que, par inconséquence et irresponsabilité, un système puisse permettre à un jeune particulièrement violent d'être accueilli dans un internat mixte, ouvert, en pleine nature».
Cette conférence de presse était particulièrement attendue : ces dernières heures, l'établissement s'est retrouvé au coeur de la polémique, le parquet ayant laissé entendre que l'équipe dirigeante était au courant des problèmes du jeune homme lors de son inscription.
Les conditions du contrôle judiciaire respectées
Le meurtrier présumé, un lycéen de 17 ans, avait été mis en examen pour viol sur une mineure en août 2010 dans le Gard. Il avait ensuite effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire fin 2010. Le lycéen était soumis à des conditions strictes dans le cadre de son contrôle judiciaire, selon le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat: il devait être suivi par un psychiatre au Puy-en-Velay et par un psychologue dans son établissement, et être scolarisé dans un internat, toutes conditions que remplissait, selon le parquet, ce garçon jugé «réadaptable, réinsérable et ne présentant pas de dangerosité».
Le Parisien - 20/11/11
Voici comme promis quelques lettres de mon grand-père à ma grand-mère. Il a été tué quelques jours après la dernière en ma possession. Il avait 26 ans.
Lettres bien banales… mais témoins du véritable holocauste de la jeunesse
européenne…
Des sentiments bien simples mais combien émouvants !
J’ai simplement effacé le nom patronymique par discrétion.
Très amicalement. Jean
(Cliquez sur les lettres pour les agrandir)
19/11/11
Une jeune fille de 13 ans violée, assassinée, son corps brûlé...
Comment oser parler de "sérénité" devant tant de douleur et de chagrin à jamais pour les parents d'Agnès?