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  • Le droit de vote des immigrés, l'arbre qui cache la forêt des naturalisations

    C’est ce jeudi 8 décembre que le projet de loi sur le droit de vote des immigrés sera examiné — et sans doute voté — au Sénat par la nouvelle majorité socialiste. Avec d’autant plus d’enthousiasme que 61% des Français (soit 6% de plus par rapport à un précédent sondage, réalisé en janvier 2010) y seraient favorables selon une enquête BVA publiée le 28 novembre par Le Parisien. Le quotidien populaire note avec satisfaction que « l’acceptation du droit de vote des étrangers a tout particulièrement augmenté auprès des sympathisants de droite (+ 15 points), même si ceux-ci y restent majoritairement opposés ». Sans surprise, les électeurs du Front national y sont ainsi hostiles à 61% cependant que 58% des sympathisants du Nouveau Centre d’Hervé Morin seraient au contraire prêts à partager leur isoloir avec des allogènes.

    Du moins, selon BVA. Comme tous ses homologues sondagiques, cet organisme observe en effet une certaine rigueur en matière politique car les chiffres des enquêtes d’opinion doivent correspondre peu ou prou à ceux qui sortiront des urnes sous peine pour les instituts spécialisés de perdre toute crédibilité, mais se montre beaucoup plus laxiste quand il s’agit des questions de société, aucune sanction n’étant alors à craindre.

    Faux problème et gadget électoral

    1981-2011, voici donc trente ans que, d’élection en élection, resurgit le spectre du droit de vote aux élections locales des étrangers en situation régulière. Une mesure, allèguent ses partisans, déjà en vigueur dans plusieurs pays européens (Suède, Danemark ou encore Pays-Bas) dans lesquels, soutiennent ces bons apôtres, elle n’aurait apporté aucun bouleversement. Pourtant, un Marocain est devenu maire de Rotterdam, l’un des principaux ports européens, et tout indique que cette mesure aboutirait également chez nous, vu la concentration de certaines communautés, à  faire tomber dans l’escarcelle d’édiles musulmans, voire islamistes, une bonne partie des communes de la Seine-Saint-Denis, des villes du Nord comme Roubaix et plusieurs arrondissements marseillais. Pas moins !

    Le problème est donc très sérieux ; ce droit de vote démesurément élargi — dans le même temps où les indigènes de France se voient systématiquement retirer peu à peu tous leurs droits spécifiques, en raison de l’inique mise hors-la-loi de la préférence nationale — est pourtant un faux problème, ce qui ne l’empêche pas d’être régulièrement agité par des politiciens en mal de victoire.

    • à gauche, (où Mitterrand se garda bien d’inclure cette sensationnelle nouveauté dans la Constitution bien que les 110 Propositions du PS lui en aient fait obligation) parce que cela permet de se montrer « fidèle à sa mission humaniste » et ouvert aux (prétendus) exclus ;
    • à droite, parce qu’agiter ce chiffon rouge permet de rallier à son panache tricolore le bon peuple resté national et français toujours.

    Ainsi Nicolas Sarkozy qui, en 2005, dans une tribune du Monde, se disait, « sur la base de la réciprocité », favorable au vote des étrangers vivant depuis cinq ans sur notre territoire, affirmait solennellement le 23 novembre 2011 devant quelque trois mille maires réunis en congrès que « le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française ».

    2 millions de néo-Français de plus en 14 ans !

    Mais c’est justement en cela que le droit de vote des immigrés aux élections locales est un faux problème et un gadget électoral. Car, n’en déplaise à l’UMP et à M. Sarkozy lui-même, la nationalité française est bradée, avec plus de deux millions de néo-Français créés entre 1995 et 2009. Le chiffre a bondi, sous les deux dernières présidences, de 95.410 naturalisés en 1995 à 133.479 en 2009, avec un pic de 165.140 en 2004 ; M. Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur.

    Or, ces 2 millions de néo-Français, très majoritairement originaires d’Afrique (62,7 % de l’ensemble, dont 41,2% de Maghrébins) et parents de millions d’enfants bientôt inscrits automatiquement sur les listes électorales, non seulement votent à toutes les élections, mais se font élire — ou nommer — aux postes les plus prestigieux. Ainsi, parmi quantité d’autres, on trouve les députés européens Fodé Sylla et Alina Boumedienne-Thierry ou la nouvelle vice-présidente du Sénat, l’Algérienne Bariza Khiari qui, depuis son arrivée au Palais du Luxembourg en 2004, a multiplié les propositions de lois favorables à ses congénères, par exemple pour leur faciliter l’accès aux professions libérales ou privées encore réglementées.

    Et des ministres, parlons-en :

    • le Togolais mitterrandien Kofi Yamgnane (plus tard candidat à la présidentielle dans son pays d’origine, ce qui en dit long sur son intégration !) ;
    • la Sénégalaise également socialiste puis sarkozyste Rama Yadé ;
    • l’Algéro-Marocaine Rachida Dati, titulaire de surcroît d’un ministère régalien, celui de la Justice ;
    • mieux ou pis encore : parmi les candidats déclarés à la présidentielle 2012 figurent deux naturalisés, le Béninois Patrick Lozès, président (en délicatesse avec la justice pour détournement de subventions publiques) du Conseil Représentatif des Associations Noires de France et dont le slogan « Ne votez plus blanc » s’adresse explicitement aux allochtones; et bien sûr la Norvégienne Eva Joly dont le conseiller très spécial Serge Coronado, fils de réfugiés chiliens anti-Pinochet, n’est français que depuis 1994.

    Paris, ville ouverte aux allogènes

    Or, répétons-le, ce mouvement-là si lourd de conséquences n’a cessé de s’accélérer sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Ce qui lui valait en 2009 les éloges du site marocain yabiladi.com : alors que « le Royaume-Uni et l'Allemagne ont diminué l'octroi de nationalités à hauteur de -21% et -16% respectivement (…) la France est le pays européen où le plus d'étrangers ont été naturalisés en 2008 : 137.000, contre 129.000 au Royaume-Uni et 94.000 en Allemagne », le Maroc arrivant « en tête des pays d'origine des nouveaux nationaux ». D’où le satisfecit, dont on se passerait bien, accordé par le site chérifien : « En termes absolus, la France est bien le pays le plus ouvert sur le plan des naturalisations », avec « 2,1 naturalisations sur 1000 citoyens ».

    « Les naturalisations explosent à Paris », titrait de son côté le quotidien Aujourd’hui en France le 3 mai 2010 en précisant que, grâce à « la récente simplification des démarches », le nombre des étrangers naturalisés français, 4000 au cours du seul premier trimestre 2010, « a doublé dans la capitale par rapport au premier trimestre 2009 ». Résultat, selon la préfecture de police de Paris, dans la seule capitale, « environ 16.000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d'ici à la fin de l'année, soit une augmentation de 52% par rapport à l'année dernière ».

    Substitution de population, substitution d'électorat

    Cinquante-deux pour cent d'augmentation, voilà qui va changer toute la donne raciale, sociologique et politique dans la ville dont on chantait naguère « Paris, c’est une blonde » ! Et la cadence n’a pas fléchi depuis, la France ayant délivré en 2010 près de 200.000 autorisations de long séjour — une croissance de 9,7% par rapport à 2009 bien que l'immigration de travail n’ait quant à elle progressé que de 1,8% — dont les heureux bénéficiaires ont vocation à être naturalisés au plus vite.

    Ainsi s’opère en douce, sans que le citoyen ordinaire s’en doute puisque chaque préfecture fait sa petite cuisine sur son petit réchaud et qu’on ne dispose plus de chiffres globaux mais uniquement de données départementales, beaucoup plus difficiles à obtenir et à additionner, ce qu’il faut bien appeler une substitution de population, et donc d’électorat. Ainsi donc il n'est plus besoin pour ce faire de modifier la Constitution par voie de référendum, avec tous les aléas qu’une telle opération comporte. Qu’on se souvienne du « non » de mai 2005 au projet de nouvelle Constitution qu’avaient pourtant plébiscité sondés et partis politiques !

    Claude Lorne
    02/12/2011

    Correspondance Polémia – 03/12/2011

    Image : Vote des étrangers

     

    Claude Lorne

  • Russie unie frôle les 50% des voix (dernier résltat connu)

    Le parti de Vladimir Poutine Russie unie a remporté les législatives russes de dimanche avec 49,7% des voix, selon des résultats portant sur 51,3% des bureaux de vote, a annoncé la commission électorale centrale.

    Le Parti communiste, principal mouvement d'opposition à la chambre basse du Parlement (Douma), obtient 19,7% des voix, le parti Russie juste (centre-gauche) 12,9% et le parti libéral-démocrate (nationaliste) 12,2%, a-t-il ajouté.

     Le résultat de Russie unie marque toutefois une surprenante baisse de popularité de la formation de Vladimir Poutine qui avait obtenu 64,3% des suffrages au précédent scrutin en 2007.

    04/12/11

  • Toujours plus d'immigrés clandestins en Europe

    02/12/2011

    PARIS (NOVOpress) - Les chiffres donnés par Gil Arias Fernandez, directeur adjoint de l’agence européenne de contrôle des frontières, Frontex, font froid dans le dos. Entre le 1er janvier et le 30 septembre, le nombre d’immigrés clandestins a augmenté de 50 % par rapport à la même période de l’année précédente ! Alors que l’Union Européenne subit l’une des pires crises économiques de son histoire, 112 844 immigrés clandestins sont ainsi entrés dans l’Union Européenne depuis le début de l’année, contre 76 697 l’année dernière. « Cette explosion est due à l’afflux massif d’immigrés originaires des pays d’Afrique du Nord directement vers l’Italie et Malte, au premier semestre de cette année », a expliqué M. Fernandez.

    Au mois de mars dernier, environ 20 000 clandestins en provenance du Maghreb avaient tenté de pénétrer dans l’Union Européenne. Beaucoup d’ailleurs avaient réussi à s’installer en France. En outre, la frontière entre la Grèce et la Turquie est toujours aussi poreuse : environ 300 clandestins passent quotidiennement par cette nouvelle porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Au Caire, on veut déjudaïser Jérusalem. Au Quai d'Orsay, on fait des hiérosolymitains des apatrides - Par Gil Taïeb

    Avec des échéances politiques importantes en 2012, notamment des élections législatives pour les Français de l’Étranger, JSSNews a décidé de laisser la parole libre à tous les candidats de la 8ème circonscription. Chaque candidat a le droit de faire publier un article par semaine sur un sujet libre. Les opinions exprimées dans ces articles n’engagent que leurs auteurs.

    Cette semaine, parmi les nombreux sujets qui occupent l’actualité internationale, j’aimerais mettre l’accent sur certains d’entre eux.

    Le premier est ma déception et le goût amer que va laisser le voyage prometteur de Bertrand Delanoë en Israël. Tout était prêt pour faire de ce déplacement un moment d’amitié sincère. L’ inauguration de la place de Paris à Haïfa , sa visite à la famille Shalit et ses déclarations d’ amitié sincère auguraient une rencontre qui devait faire date.

    Mais malheureusement, cherchant un équilibre impossible, le maire de Paris a dû céder à la traditionnelle contorsion des hommes politiques français et s’ est senti obligé, après les cadeaux faits à Israël, d’aller rendre visite à la famille Hamouri, d’aller dans les territoires palestiniens, de les assurer de son soutien dans leur démarche unilatérale de déclaration d’indépendance et d’ aller s’ incliner sur la tombe du terroristes Arafat.
    Quel dommage !

    Israël ne mérite t-il donc pas une visite exclusive ? Israël n’aurait il pas le droit à un bonheur entier et non partagé ? Les Israéliens se doivent-ils toujours d’être aimés en silence ?

    Monsieur Bertrand Delanoë, l’amitié a besoin parfois d’exclusivité et de courage, ne l’oubliez pas et revenez visiter Israël et sa capitale Jérusalem .

    Le second est un communiqué du Ministère des affaires étrangères daté du 30 novembre 2012, qui déclarait :

    La France condamne la décision des autorités israéliennes confirmée par le porte-parole du ministère de la Défense, le 28 novembre 2011, de légaliser a posteriori la construction de plus de 100 unités de logements dans la colonie de Shilo, en plein centre de la Cisjordanie, très à l’est de la ligne verte. La colonisation est un acte illégal au regard du droit international, menace la solution des deux États et constitue un obstacle sur la voie d’une paix juste et durable au Proche Orient “. Voilà ce que déclarait, il y a quelques jours le Ministère de Mr Alain Juppé !

    Alain Juppé – Gil Taïeb

    Après l’ignominie du vote de l’UNESCO, la phrase assassine sur Mr Natanyaou prononcée par le président Sarkozy, c’est l’éternelle rengaine de la colonisation obstacle à la paix qui nous est resservie, faisant fi d’une réalité démographique, qui nie à Israël son droit à exister, à assurer le bien être et la protection de sa population.

    Cent malheureux logements, désignés comme les obstacles à la paix alors que tout autour d’Israël, le printemps arabe se transforme en cauchemar de la démocratie, en danger pour la sécurité de la région et voit s’installer les partis islamistes intégristes dont le premier acte fondateur se fait autour de la détestation d’Israël et des juifs. Ainsi, par exemple, la déclaration de vendredi 25 novembre, dans la mosquée Al Azhar du Caire où cinq milles Frères musulmans se sont réunis pour la journée intitulée « Tuer tous les Juifs ».

    La réunion a eu pour objectif d’alerter les musulmans à la « judaïsation de Jérusalem ».

    « Tel-Aviv, Tel Aviv, le jour du jugement est arrivé » a été scandé à plusieurs reprises tout au long de la journée, ainsi que « l’islam doit retrouver sa fierté, ou nous devons mourir en martyrs ».
    Ahmed al-Tayeb, l’imam de la mosquée, a également accusé les Juifs du monde entier d’empêcher l’unité islamique et égyptienne.

    L’un des importants quotidiens égyptiens, Egyptian Daily News, a publié la chronique d’Abdel Rahman al-Mor, un membre de la confrérie des Frères musulmans, expliquant que « le plus important pour libérer toute la Palestine (de la présence des Juifs), c’est de préparer les jeunes générations pour la bataille qui se prépare ».

    Le ” complot juif international” renaît de ses cendres, retrouve une nouvelle vie et recrée à nouveau le ciment entre tous les antisémites et anti-sionistes du monde. Israël et le juif, à nouveau désigné comme la cause de tous les malheurs de l’humanité. Dans ces déclarations, Jérusalem est à nouveau contestée comme capitale d’Israël et son âme et ses racines juives lui sont niées. Le négationnisme reprend son chemin et trouve même des complices auprès des nations frileuses et hypocrites qui dénient jusqu’à ce jour à Israël le droit de choisir sa capitale.

    J’en veux pour preuve les informations données sur le site du triste et partial ministère des affaires étrangères français: France Diplomatie . Celui ci, dans sa rubrique concernant les Français de l’étranger et au chapitre concernant Israël, donne comme information sur les représentations consulaires, deux adresses:
    - celle du consulat de Haïfa pour les Français habitant le nord du pays
    Et celle du consulat de Tel Aviv pour les autres.

    Pas un mot sur celui de Jérusalem !
    Pas une référence à la capitale israélienne tant le consulat de France sert aujourd’hui de véritable base mise au service de l’autorité palestinienne.
    Ceci est insupportable et intolérable et constitue une véritable atteinte à la souveraineté d’Israël et un déni de nationalité.
    Sur les passeports émis à Jérusalem, un citoyen français voit figurer comme ville de résidence ou de naissance le nom de Jérusalem mais dans la partie réservée au pays, rien n’est inscrit !
    Voilà comment à l’écho de ceux qui crient ” mort aux juifs” au Caire , répond la non- reconnaissance de fait et dans les actes de Jérusalem comme capitale d’Israel, voire même comme ville d’Israël .

    Au Caire, on crie sa haine du Juif et on veut déjudaïser Jérusalem. Au Quai d’Orsay, on fait de Jérusalem et de ses habitants juifs des apatrides et des citoyens sans terre.

    Voilà comment, le monde libre pensant servir la paix, se met au service des intégristes et des ennemis de la démocratie qui surfant sur la révolte des peuples, ont décidé de créer le chaos et de relancer le Jihad.
    La bataille pour Jérusalem est à nouveau relancée, tous les démocrates honnêtes et les croyants de toutes religions, qui ont retrouvé la liberté de prier dans leurs lieux saints depuis la réunification de Jerusalem sous souveraineté israélienne, doivent se mobiliser aux côtés d’Israël car il y a danger.

    Gil Taïeb – JSSNews

    04/12/11

  • Jean-Marie Le Pen, l'homme qui a -vraiment- dit non

    Jean-Marie Le Pen, l'homme qui a - vraiment - dit non

    "Si tu veux que ton sillon soit droit, accroche ta charrue aux étoiles."

    Jean-Marie Le Pen

    La "démocratie représentative" contraint le discours politique à s'insérer dans un paradigme dominant au sein duquel est réputée s'exercer la "liberté d'expression".

    Drame insoluble de quiconque porte en lui le désir de servir au milieu du champ de bataille contemporain où, de tous côtés, des morts ne cessent d'agoniser en croyant vivre : sortir du paradigme, c'est risquer de devenir inaudible ; y demeurer, c'est composer.

    Par conséquent, dans un contexte "démocratique", l'homme d’État ne se distingue pas du politicien de seconde zone selon qu'il pratique ou non le mensonge. Seuls comptent le degré de conscience et l'objectif qui sont les siens quand il s'y trouve, inévitablement, contraint.

    Intérêt propre ou bien commun ? Cursus honorum ou Res publica ?

    A l’aune de ce critère, Jean-Marie Le Pen incarne le prototype - encore non reproduit - de l'homme d’État.

    Il a découvert la clé qui a permis d'entrouvrir le piège.

    Il a assumé la diabolisation comme un espace de liberté qui lui a permis de transmettre, à la manière d'un passager clandestin, les conditions de survie d'un cadre politique hérité de la Tradition immémoriale de l'humanité.

    Ce cadre politique est sous-jacent à toute la geste lepéniste, telle une trinité anthropologique :

    - La terre des morts du sein de laquelle, en dépit de toute Raison, germe la Vie.

    - L'océan des étoiles qui situe le sens hors de nous-mêmes, dans la relation à l'au-delà d'un infini immobile.

    - Au centre : l'homme et sa charrue. Des amours immenses découvertes au tréfonds de grotesques mesquineries...

    Comme Le Pen, beaucoup ont cru "jouer au plus fin" avec le système. On sait ce qu'il est advenu du long cortège de ces finauds-là - Fini, Bossi, Mégret, Haider, Juan-Carlos d'Espagne... : le naufrage dans le grotesque et la trahison.

    Le Pen a joué au plus fin, c'est vrai. Mais il a joué sa personne.

    Par amour pour la France, au delà de ses limites et de ses contradictions personnelles, il a pris sur lui les contradictions du système.

    Il y a une dimension christique chez Le Pen, un refus constant de valider la logique victimaire et pseudo-religieuse qu'on a voulu nous imposer comme principe social de substitution. Au nom de ce refus, Le Pen a accepté de se constituer en bouc émissaire de nos peurs et de nos angoisses.

    A ce titre, le "point de détail" n'en est pas un. Propos calculé ou élan d'exaspération ? Erreur stratégique ou habileté suprême ? Qu'importe ! En cet instant critique qui récapitule tout et qui fixe un cap, Jean-Marie Le Pen a écrit sa légende. Il s'est révélé pour jamais comme le menhir inébranlable de la politique française.

    Je relis à cette lumière le "Dieu nous en garde" qu'il aurait confié, en évoquant la prise du pouvoir, à ses plus proches lieutenants. On a souvent compris cette phrase comme la reculade du boutiquier prospérant dans l'entresol d'un magasin en faillite.

    C'est ne pas rendre justice au sens de toute une vie.

    Jean-Marie Le Pen n'a cessé de sacrifier son succès immédiat - que son talent personnel laissait espérer à beaucoup - pour conserver jalousement une semence d'espoir dont le destin l'avait mystérieusement rendu détenteur. Cette semence se devait d'être enfouie très profondément en terre pour donner du fruit, plus tard. Elle est celle d'une action politique comprise comme l'auxiliaire de la Vie et non comme le barbare ressassement de ressentiments communautaires produits et entretenus par la confrontation institutionnalisée de tous contre tous.

    Au-delà de ses mots et de nos mots : Le Pen comme refus conjoint d'un universalisme totalitaire et d'un identitarisme desséchant.

    Au delà de ses partisans et de ses détracteurs, qui, les uns comme les autres, ne l'ont pas toujours compris : Le Pen comme irrécupérable passeur d'une conception française de la Liberté, au service de l'humanité.

    Jean-Marie Le Pen, ou le NON au service du OUI.
     
     
     
    Benoît Girard
     
    VOXNR - 04/12/11

  • Election Miss France: un complot judéo-sioniste ?

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    Samedi 3 décembre, à Brest, a été annoncé le nom de la gagnante du prestigieux titre Miss France 2012. La nouvelle reine de beauté est une étudiante de 19 ans, répondant au doux nom de Delphine Wespiser. Delphine, une magnifique rousse de 19 ans, aux yeux verts, mesurant 1,75 m et qui vient d’Alsace. Laura Madelain, Miss Midi-Pyrénées, Jenna Sylvestre, Miss Languedoc, Julie Vialo, Miss Roussillon et Claire Zengerlin, Miss Aquitaine, ont donné le meilleur d’elles-mêmes pendant un marathon de 4 heures, entre strass, paillettes et glamour.

    Alors que Delphine savoure sa victoire, la blogosphère est déjà en ébullition : c’est un nouveau complot judéo sioniste. Les commentateurs affirment déjà que “Miss France 2011, Laurie Thilleman, est juive”, alors imaginez un peu une “Wespiser”, patronyme juif alsacien, très populaire également au sein de la communauté ashkénaze américaine.

    Et ce n’est pas fini : Miss France 2006 était aussi accusée d’être juive. Alexandra Rosenfeld a même eu le toupet de gagner Miss Europe la même année. En 2008, le titre a été donné à Valérie Bègue, dont les médias diront qu’elle a une beauté “importée d’Israël.”

    Imaginez la colère des complotistes antisémites et anti-sionistes quand, en plus de voir défiler des filles en maillots de bain, elles portaient toutes une couronne avec une magnifique étoile de David au milieu. Sur les forums islamiques, on n’y va pas de main morte : “complot sioniste!”

    Et c’est sans parler du présentateur de l’émission, Jean-Pierre Foucault, né de mère juive et de père Juste Parmi les Nations… Encore heureux que le comité Miss France ne soit plus patronné par Geneviève Mullmann-Tanenbaum (Fontenay) !

    Elinor Cohen-Aouat – JSSNews

    04/12/11

  • Enigmatique !

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    (Cliquez sur la photo)

    Photo de René Degiovani

  • Allez Poutine! - Par Jean Fouché (Tribune libre)

    Je suis heureux de reprendre la plume sur mon blog après 9 mois d’absence, pour saluer la candidature de VVP [Vladimir Vladimirovitch Poutine] à la prochaine élection présidentielle. Et je ne serai pas hypocrite, je suis donc heureux de saluer sa très prochaine ré-élection comme Président de la Fédération !

    Etant moi-même depuis quatre ans certain de sa candidature, j’ai observé avec amusement les réactions du monde occidental. Bien qu’empêtré dans des scandales politico-financiers (les frégates de Taiwan), sexuels (les frasques de DSK) ou simplement en pleine débâcle financière, les Européens ne se sont en fait pas sentis gênés pour condamner avec une quasi-unanimité, la ré-élection annoncée de VVP. On a vu l’amour de la Démocratie de ces grands donneurs de leçons, encore dernièrement avec leur réaction à l’annonce du referendum en Grèce concernant la situation financière : Consulter le Peuple ? Quelle horreur ! Alors bien sûr, que la majorité des citoyens russes renouvelle sa confiance à VVP ne doit avoir aucune importance : pour eux, VVP ne DOIT PAS être président de la Russie, on ne sait d’ailleurs pas exactement pourquoi mais ce n’est pas grave : VVP ne DOIT pas être président!

    Eh bien si ! VVP doit reprendre la conduite du pays, et ceci pour plusieurs raisons :

    Tout d’abord une raison historique : VVP est l’homme qui a remis la Russie sur les rails et a permis un développement extraordinaire du pays, de Moscou à Vladivostok. On entend souvent dire que Moscou s’est développé mais que le reste du pays est resté figé, c’est bien sûr entièrement faux. Bien sûr Moscou s’est plus développé que les autres villes et régions, tout comme Paris est plus développé que la Lozère ou le Cantal, New-York plus que le Kansas, etc. Mais globalement le progrès a touché l’ensemble de la Russie, et tous les Russes.

    VVP est aussi, et c’est important, celui qui a rendu aux Russes la fierté d’être Russe ! Il y a 15 ans, beaucoup de Russes rêvaient de partir à l’étranger. Le rêve de toute ou presque jeune fille russe était de rencontrer un Européen ou Américain qui l’emmènerait hors de Russie. Les choses ont bien changé aujourd’hui, les Russes sont fiers de leur pays et ne rêvent plus majoritairement de le quitter.

    Dmitri Medvedev a hérité de cette situation, et a avec brio certes, poursuivi l’œuvre mise en route par VVP. Il semble normal que puisque la Constitution le permet, VVP reprenne la place aux commandes et propose à Medvedev de continuer à travailler ensemble.

    Une autre raison est que les années à venir, et en particulier l’année 2012 me semble-t-il, s’annonce très délicate. La faillite de plusieurs pays européens (après la Grèce, la France devrait voir le résultat concret de ses 20 dernières années de politique ; un effondrement complet, entraînant dans son sillage la chute de la monnaie européenne), des événements sociaux en Europe de l’Ouest qui pourraient être sanglants, un effondrement relatif des Etats-Unis, un conflit armé entre Israël et l’Iran et une unification des pays arabes sous la bannière de l’islam radical. Tout ceci rendra la situation en Russie plus que délicate tant sur le plan international avec les menaces intégristes dans le Caucase, que sur le plan intérieur: un effondrement des pays européens provoquera une diminution des commandes de pétrole et de gaz à la Russie et donc une baisse notable des ses revenus.

    Cette situation devrait être utilisée par certains milieux, voire certains pays, pour tenter de déstabiliser la Russie. Il n’est pas un secret que certains verraient d’un bon œil une “révolution orange” en Russie, et c’est pour cela également qu’un Président fort est nécessaire.

    Les médias occidentaux ont déjà pris fait et cause contre VVP, ce n’est pas nouveau ! Il n’est que voir comment est présenté tout ce qui pourrait être un signe du ras le bol des Russes contre VVP. Par exemple il y a quelques jours, VVP se serait fait siffler durant un événement sportif auquel il assistait! Quelle affaire ! Tout d’abord il semblerait que les sifflets aient fusé contre le perdant du match et non contre VVP, mais même si VVP avait été sifflé, je ne vois pas très bien où est le problème: dans un pays démocratique, certains ont le droit d’être contre le pouvoir en place et d’exprimer leur mécontentement, tant bien sûr qu’ils restent dans la légalité.

    On lit également dans la presse européenne que les élections russes à la Douma et au Kremlin ne sont pas démocratiques, car certains partis n’ont pas le droit de s’y présenter.

    Il est clair que certaines règles ont été mises en place pour éviter des candidatures fantaisistes, et c’est excellent. C’est d’ailleurs le cas dans de très nombreux pays, en France par exemple il faut être parrainé pour être candidat à la présidence du pays. Parrainé par 500 notables, ce qui est d’ailleurs une bonne manière d’éviter les candidats encombrants…
    Le cas de la France est d’ailleurs bien pire car le système de comptage fait qu’avec 8% des voix, les communistes ont 20 députés, tandis qu’avec 15% les nationalistes n’en ont aucun ! Notons que jamais la Russie ne se permet de critiquer le système électoral français malgré son manque évident de démocratie !

    Pour revenir à la Russie, il est un point qui me semble important : les jeunes de 18-25 ans qui sont peut-être les plus contestataires n’ont pas connu la Russie d’avant Poutine, ils avaient alors entre 7 et 15 ans ! Nous avons connu la Russie soviétique, nous avons connu la Russie d’Eltsine, et SAVONS combien la Russie d’aujourd’hui s’est améliorée! Il m’arrive souvent de me remémorer Moscou en 1995 par exemple, et je me dis avec émotion que OUI, les choses se sont vraiment améliorées !

    Dans le même temps, beaucoup ont une vision totalement faussée du monde occidental. Je discutais dernièrement avec des Russes d’une petite trentaine d’années qui revenaient d’un voyage de 2 semaines en France. Ils me disaient être partis avec en tête les images vues à la télévision; ils en sont revenus avec les images de la réalité et m’ont dit “quel choc, cela n’avait rien à voir avec ce que nous pensions, nous étions vraiment heureux de revenir à la maison”!

    Il est donc nécessaire que les jeunes Russes comprennent que le monde d’aujourd’hui n’est pas ce que l’on voit sur les écrans, que leur pays s’est fait lentement, et s’est très largement développé depuis une dizaine d’années, justement sous la direction de VVP. Et que pour éviter à la Russie une chute comme celle actuelle de l’Europe, il faut aller de l’avant, avec prudence et détermination. Je suis persuadé que VVP saura garder la Russie dans cette direction !

    Jean Fouché

    Sur son blog, Jean Fouché indique qu’il a sur la Russie un regard depuis l’intérieur, loin des clichés et préjugés.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Alain Soral interviewé par Robert Ménard sur Sud Radio: " la France est-elle sexiste "


    Alain Soral sur Sud Radio - 25 novembre 2011 par 54fiorentino54

  • La mondialisation à la source de l'endettement: l'heure de vérité !

    « Crise de l’euro », « crise de la dette » : les débats politiques et médiatiques passent à côté de l’essentiel. Il n’y a pas de crise de l’euro, il y a une crise de la dette. Et cette crise de la dette est due à la mondialisation sauvage. L’enjeu est simple : baisser massivement le niveau de vie des Européens ou bien réindustrialiser le continent européen en rétablissant des frontières.

     Un point de vue de François Thuillier pour Polémia.

    Crise de l’euro, crise de la dette, crise économique, tout le monde y va de son analyse, de ses pronostics, de ses solutions. Et chacun, qu’il soit politique, journaliste ou économiste, de nous faire part de ses inquiétudes, de ses commentaires ou de ses recommandations, quand il ne s’agit pas d’ouvrir une polémique sur les responsabilités des uns ou des autres. Pourtant, dans cette abondance de débats rien de clair n’émerge, ni sur la nature réelle du problème ni sur les remèdes à y apporter.

    L’euro est en crise mais son cours reste élevé

    Première incohérence : on nous parle d’une crise de l’euro. Or il n’y a pas de crise de l’euro. Certes, la monnaie européenne gêne aujourd’hui des pays comme la Grèce qui ne peuvent plus dévaluer pour redresser leur économie. Mais l’euro en tant que tel reste une monnaie forte. Si l’euro n’inspirait plus confiance, personne n’en voudrait plus et son cours s’effondrerait. Ce qui est loin d’être le cas.

    En revanche, il y a bien une crise de la dette due à des niveaux d’endettement auxquels beaucoup d’Etats européens ne peuvent plus faire face. Mais rares sont les observateurs qui avancent des explications convaincantes sur l’origine de cet endettement généralisé. On laisse entendre que cette dérive serait due au laxisme de nos dirigeants. Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais peut-on réellement expliquer un phénomène aussi généralisé et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques ?

    L’endettement des pays européens, conséquence de la mondialisation sauvage

    En réalité, l’endettement massif des pays européens est principalement la conséquence de la mondialisation sauvage et du soutien idéologique indéfectible qu’elle reçoit des dirigeants du système. La mondialisation a en effet provoqué, avec la désindustrialisation, un transfert de richesse des pays européens vers les pays émergents, qui se traduit par un appauvrissement relatif de l’Europe. Or, nos gouvernants, qui n’ont cessé de vanter les mérites de cette mondialisation, n’ont jamais voulu admettre cette terrible vérité. Et pour supprimer les effets désastreux qui en résultent, ils ont cherché, malgré l’appauvrissement de notre nation, à maintenir le niveau de vie et de protection des citoyens en recourant massivement à l’emprunt. Pour ne pas avoir à réduire les prestations sociales, le service public et le pouvoir d’achat, ils ont fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens.

    Il faut donc le dire haut et fort : la crise de l’endettement est la conséquence directe de la mondialisation sauvage. Comment expliquer autrement que l’endettement débute dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? Comment expliquer autrement que les pays européens soient tous largement endettés alors que les pays émergents disposent tous de larges excédents ?

    Il n’est plus possible de camoufler les effets néfastes de la mondialisation

    C’est donc clair : la crise que nous connaissons aujourd’hui vient du fait que la politique de camouflage des effets néfastes de la mondialisation est devenue impossible dès lors que le niveau d’endettement a atteint son seuil maximum.

    Si l’on comprend cela, on comprend pourquoi aucun gouvernement n’a jamais pu apporter une solution véritable à ce problème et pourquoi aucun des partis en présence ne peut résoudre cette crise. Attachés aveuglément à l’idéologie de la mondialisation, liés par les propos idylliques qu’ils tenaient il y a peu de temps encore sur ses supposés bienfaits, ils ne voudront jamais se déjuger et, en refusant de s’attaquer aux causes profondes de la crise, ils ne pourront qu’en développer les conséquences funestes.

    Mondialisation sauvage ou régulation aux frontières ?

    Nous sommes donc à la croisée des chemins, car quel que soit le discours de nos dirigeants il nous faut maintenant revenir à la réalité. Dès lors, deux voies et deux voies seulement nous sont ouvertes. Ou bien on remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation réelle aux frontières de l’Europe qui permettrait de réindustrialiser notre continent et de retrouver une prospérité suffisante pour résorber nos dettes. Ou bien on laisse les frontières grandes ouvertes et il faudra alors se résoudre, contraint et forcé, à réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et à organiser l’appauvrissement et donc la régression inexorable des nations européennes.

    Tel est le véritable enjeu. Un enjeu que personne hélas ne présente clairement aux Français.

    François Thuillier
    24/11/2011

    Correspondance Polémia – 28/11/2011

    Image : Commerce et mondialisation

     François Thuillier

  • Le foie gras et cèpes rôtis en cocotte

     

     

     
    03/12/11
  • Laurent Gbagbo conteste la légalité de son transfert à La Haye

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    L'ex-homme fort d'Abidjan, qui comparaît devant la CPI pour crimes contre l'humanité, dénonce un «enlèvement». 

    La défense de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, manifestement prise de cours par l'annonce subite de son transfèrement, mardi dernier, vers le siège néerlandais de la Cour pénale internationale (CPI), entend maintenant reprendre l'initiative. Me Emmanuel Altit, qui doit l'assister ce lundi lors de sa première comparution, s'est rendu vendredi à La Haye pour définir une stratégie de défense avec l'ancien chef d'État. Il dit y avoir rencontré un détenu «sous le choc» mais «résolu à dénoncer un enlèvement qui viole toutes les règles du droit international» .

    S'il semble délicat pour Laurent Gbagbo de contester la compétence de la CPI - il l'a formellement reconnue en signant, le 18 avril 2003, un courrier réclamant une enquête sur la tentative de coup d'État dont il avait été la cible six mois plus tôt -, ses conseils entendent démontrer que les droits de la défense n'ont pas été respectés dans la procédure de transfèrement. À entendre Me Altit, les avocats ivoiriens de l'ex-président auraient été convoqués mardi à Korhogo, localité du Nord où il était détenu depuis son arrestation, le 11 avril, par les combattants pro-Ouattara, sous le prétexte «fallacieux» d'une audience portant sur de présumés «crimes économiques». «Sur place, ses conseils ont découvert l'existence du mandat d'arrêt international émis le 23 novembre par le procureur Ocampo. Malgré leur insistance, les magistrats de la chambre d'accusation ont refusé de recevoir leur mémoire et d'entendre leur plaidoirie. L'après-midi même, Laurent Gbagbo s'envolait pour Rotterdam avec pour tout vêtement une chemisette et un pantalon qu'il porte aujourd'hui encore», s'étonne Me Altit, qui entend demander la remise en liberté de son client.

    «Justice de vainqueur» 

    L'argument, dont la pertinence juridique reste à débattre devant la CPI, promet de trouver écho sur la scène politique ivoirienne, où une partie des partisans de Laurent Gbagbo boycottent le processus de réconciliation engagé par le président Ouattara. Dénonçant un «hold-up politico-juridique», ils accusent le nouveau pouvoir d'appliquer une «justice de vainqueur» visant à travers l'ancien chef d'État un adversaire politique qui, même détenu à l'autre bout de la Côte d'Ivoire, menaçait d'empoisonner les législatives convoquées le 11 décembre prochain.

    Dans le camp Ouattara, on soutient au contraire que «la détention et le transfert de Laurent Gbagbo se sont effectués dans le strict respect de son intégrité physique et de ses droits». En septembre, le président ivoirien avait justifié dans un entretien au Figaro son choix de saisir la CPI, affirmant : «[Il] a plongé la Côte d'Ivoire dans une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts. Nous n'avons pas la capacité de juger de tels crimes.» Entre l'élection présidentielle du 16 décembre 2010 et sa chute, Laurent Gbagbo est soupçonné d'avoir planifié et coordonné des exactions qui ont fait plusieurs milliers de morts. De graves exactions imputées aux partisans d'Alassane Ouattara, notamment dans l'ouest du pays, sont aussi visées par l'enquête de la CPI. À ce jour, le nouveau pouvoir ivoirien n'a pas clairement indiqué s'il accepterait de livrer d'éventuels suspects issus de son camp.

    Le Figaro - 03/12/11

  • En 2012, les ouvriers votent pour Marine Le Pen

    *

    Dans le reportage ci-dessus diffusé dans le journal télévisé sur France 2 ce mercredi, on apprend que les ouvriers voteront en masse pour la candidate qui prend la défense de la France et des Français. Les ouvriers et employés ne mâchent pas leurs mots concernant Marine Le Pen.

    Une jeune femme déclare : « Le fait qu’elle soit franche et qu’elle dit les choses clairement ! » Une autre, c’est « la France aux français ! ». Un ouvrier qui a voté par le passé Mitterrand dit avoir été déçu par la gauche et la droite et être très attentif au programme de Marine Le Pen. Sans sourciller, il avoue qu’« elle s’approche du peuple ». Même les syndicats sont obligés d’en arriver à la même conclusion politique dans le domaine industriel : gauche-droite c’est le bilan d’une même politique mondialiste qui n’a pas protégée les ouvriers français.

    03/12/11

  • Bachelot toujours pleine d'esprit !

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    Bachelot est vaccinée contre la crise: jugez de  son élégance à la sortie d'un conseil des ministres, en novembre 2011

    Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, et Valérie Trierweiler, compagne de , ont échangé quelques mots aigres mardi dernier lors d’un grand dîner destiné à lever des fonds pour lutter contre la famine dans la Corne de l’Afrique.

    « Comment vont se comporter vos amis durant la campagne présidentielle? » interroge la journaliste. Réponse sans fard de Bachelot : « Ils seront très méchants! »
     
    Le Parisien - 03/12/11

     

     

  • Crise: Sarkozy va-t-il devoir "investir massivement dans des forces anti-émeutes ?" !

    Hier soir au Zénith de Toulon, Nicolas Sarkozy a prononcé son soixante-quinzième discours sur la crise depuis 2007. Dans cette même salle, il y a trois ans, alors que la crise des subprimes, l’effondrement de la banque new yorkaise Lehman Brothers déclenchait le krach mondial, le chef de l’Etat avait multiplié les promesses non tenues. Rappelez-vous, il avait fait état de sa volonté de réaffirmer le rôle de l’Etat protecteur intervenant quand il le faut dans la sphère économique ; argué de son souhait de mettre au pas « les spéculateurs » en donnant la primauté à « l’entrepreneur », d’encadrer la pratique des « bonus », de « refonder le capitalisme à la lumière de la crise actuelle ». Dans cette optique déclarait-il, « il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation, » voire même «  remettre à plat tout le système financier et monétaire mondial, comme on le fit à Bretton Woods après la Seconde Guerre Mondiale ». Rien de moins !

     Pareillement, Nicolas Sarkozy avait clamé qu’il garantirait la sécurité des épargnants, qu’il « (n’accepterait) pas qu’un seul déposant perde un seul euro parce qu’un établissement financier se révèlerait dans l’incapacité de faire face à ses engagements», son refus de « (conduire une) politique d’austérité parce que l’austérité aggraverait la récession », son refus d’augmenter les impôts et les charges.

    Quelques heures avant son entrée hier  au Zénith sous les applaudissements des adhérents et sympathisants de l’UMP, les élus de la majorité présidentielle votaient en faveur d’une trente-cinquième nouvelle  taxe depuis 2008, en l’espèce l’augmentation de la TVA pour les logements sociaux, la consommation d’eau, la collecte des ordures ménagères, les tickets de bus, les billets de train…

     Jeudi soir  sur Europe 1, Marine Le Pen, qui progresse dans le dernier sondage LH2 (19,5% des intentions de vote, contre 26% pour Nicolas Sarkozy et 29,5% pour François Hollande en repli de trois points) a jugé avec la sévérité qu’il mérite le show toulonnais du président de la République.

     La candidate nationale a relevé que « ce discours qui devait être l’un des plus marquants de son quinquennat, a été le vide sidéral, une succession de poncifs dont en réalité les seules mesures concrètes ont été l’annonce d’une Europe à la schlague, c’est-à-dire l’Europe qui entraîne la perte de notre souveraineté». « Les choses sont claires aujourd’hui: M. Sarkozy prend la tête de l’intégration fédéraliste et de l’abandon de toute souveraineté française ».

     Le commissaire européen affaires économiques et monétaires, Ollie Rehn, l’a déclaré ces derniers jours de manière plus directe que le champion de l’UMP hier soir : « L’union économique et monétaire devra être complétée par une intégration (politique et économique) plus profonde ou nous aurons à accepter une désintégration progressive de plus d’un demi-siècle d’intégration européenne ». Pour faire passer la pilule de cet effacement programmé de notre indépendance nationale, Alain Juppé a manié, à l’instar du ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, que nous citions sur ce blog le 29 novembre, le spectre de la guerre. La fin de la monnaie unique conduirait à « l’explosion de l’Union européenne elle-même ». « Dans cette éventualité, tout devient possible, même le pire » a déclaré M. Juppé. Une intervention de l’Otan se profile pour faire taire les récalcitrants?

     Le site du journal britannique Mirror évoquait hier les efforts des principales banques centrales le 30 novembre (Banque d’Angleterre,  Réserve fédérale américaine –Fed-,  Banque centrale européenne et les banques centrales du Canada, du Japon et de la Suisse) qui souhaitent accroître leur capacité à fournir de la liquidité pour soutenir le système financier mondial. Il s’agit d’éviter un un effondrement du crédit (le fameux « credit crunch ») , comme l’avait connu l’économie mondiale en 2008, période où les établissements financiers limitaient quantitativement leurs prêts, même aux emprunteurs les plus solvables.

    Le Mirror citait encore « un responsable du G20 » qui a déclaré sous le sceau de l’anonymat: « Ceux qui cherchent (une aide financière) doivent être prêts à renoncer à certaines de leurs compétences en matière de politique fiscale et subir une réforme douloureuse. Les promesses et les discours ne suffiront pas. les ménages font devoir face à une décennie perdue des revenus en baisse et des coupes sauvages. »

    Et cet article de conclure, avec une « causticité » toute britannique : « Quel beau cadeau de Noël Nicolas Sarkozy va faire aux Français : perte d’indépendance budgétaire et fiscale ; et coupes sévères et douloureuses dans le système social français. Il va falloir investir massivement dans des forces anti-émeutes ! »

     Vous l’aurez compris, Bruno Gollnisch est au nombre des 86% des sondés estimant selon le baromètre TNS-Sofres-Le Figaro Magazine de décembre que « les choses ont tendance à aller plus mal ». Mais contrairement à un certain nombre d’entre eux, il sait que ce déclin n’est pas  une fatalité,  que l’Europe bruxelloise supranationale et mondialiste n’est pas  un horizon indépassable.  Le chemin pour reprouver notre prospérité passe en effet par une refondation de l’Europe conforme à son génie, celle des patries et des souverainetés nationales  retrouvées.


    Blog de Bruno Gollnisch - 02/12/11 

  • Les actes de violence antisémite ont augmenté de plus d'un tiers cette année en Australie

     

    Selon une étude présentée lundi 28 novembre 2011 à Melbourne aux médias, les actes de violence antisémite ont augmenté de plus d'un tiers cette année. Ainsi, "la violence antisémite a augmenté de 31% en Australie au cours de la dernière année" selon Jeremy Jones, directeur des affaires communautaires locales, qui a également conduit l'étude.
     
    "En 2011, il ne s'est pas passé une seule semaine sans que des Australiens de confession juive ne soient agressés ou menacés, du seul fait de leur identité". L'étude recense un total de cinq cent dix sept cas, allant de l'agression physique à des formes diverses de harcèlement ("courriers haineux, graffitis, tracts, appels téléphoniques"). 
     
    Jones a également souligné la démultiplication des sites Internet australiens, et des nombreux forums, où des appels à la haine antijuive ont libre cours. "Le temps est venu de comprendre", a estimé Jones au cours d'un entretien accordé au quotidien israélien Haaretz, "qu'Internet ne doit plus être considéré comme une sorte de réalité alternative".
     
    Photo (Jeremy Jones, directeur des affaires communautaires locales australiennes) : D.R.
     
    Source : Haaretz
     
     
     02/12/11
  • L'UMP bientôt dans son siège à 40 millions d'euros !

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    (Cliquer sur la photo)

    Un déménagement sans tambours ni trompettes. D’ici deux semaines, l’UMP va discrètement quitter son siège de la rue La Boétie (VIIIe) pour s’installer dans des locaux flambant neufs achetés rue de Vaugirard (XVe). Une page de l’histoire du parti se tourne, après dix ans passés dans les beaux quartiers, à seulement deux pas de l’Elysée.

     

    De l’autre côté de la Seine, dans un arrondissement plus populaire, l’UMP va prendre possession d’un ancien garage de 5500 m2 entièrement réhabilité après un an et demi de travaux, avec salle de conférences de 800 places et cinq étages de bureaux baignés de lumière naturelle.

    Hier encore, en passant devant les barrières qui masquent en partie la façade en verre, difficile de croire que le parti allait y déposer ses cartons d’ici peu. « On en est pourtant au stade des finitions, essentiellement la peinture, explique un cadre. Le 15 décembre, tout le monde va commencer à faire ses cartons.

    Le lundi 19, l’ensemble du personnel (NDLR : une centaine de personnes) aura émigré rue de Vaugirard. » En revanche, pas de champagne ni de cotillons en perspective. « Vu le contexte de la , on ne va pas faire d’inauguration en grande pompe… ça serait mal vu. L’heure est à la sobriété », souligne-t-on.

    Confiée à l’architecte Jean-Jacques Ory, spécialiste de la restructuration des grands bâtiments, la réhabilitation du nouveau siège aura tout de même coûté 21 M€, auxquels s’ajoutent 19 millions pour l’acquisition de l’immeuble. Soit un de 40 M€, financés à hauteur de 5 millions sur les fonds propres de l’UMP et 35 millions répartis sur un crédit immobilier de quatorze ans. Une somme colossale que le parti présidentiel, jusqu’à présent locataire de son siège, considère malgré tout comme une affaire. « Actuellement, nous déboursons 4 M€ de loyer par an. Rue de Vaugirard, nous serons propriétaires, ça change tout, justifie un autre permanent. Et puis, le remboursement mensuel du prêt correspondra à la somme que nous dépensons actuellement pour louer l’immeuble de la rue La Boétie. »

    Selon nos informations, le nouveau siège pourrait même servir de base arrière, pendant la campagne, au candidat Sarkozy. Ce dernier, a priori, ne prendra pas de grand QG comme il l’avait fait en 2007, rue d’Enghien. « Il aura tout de même des locaux pour lui, une sorte d’antenne présidentielle, en dehors de l’Elysée. Mais pas plus, car l’essentiel de sa campagne s’organisera au parti », assure-t-on à l’UMP.

    Le Parisien - 03/12/11

  • Jeannette Bougrab: "Je ne connais pas d'islamisme modéré"

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    Dans une interview au «Parisien» - «Aujourd'hui en France» à paraître ce samedi, Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, s’inquiète du succès des partis islamistes au Maroc, en Tunisie et en Egypte. Fille de harki, elle pousse un coup de gueule contre la montée de l’islamisme après le arabe.

    Une voix isolée au sein du .

    En Tunisie, au Maroc et en Egypte, on assiste à une poussée des islamistes. Cela vous inquiète-t-il ?
    JEANNETTE BOUGRAB.
    Oui. C’est très inquiétant. Je ne connais pas d’islamisme modéré.

    Il ne faut pas croire ceux qui se présentent - ou que l’on qualifie - de « modérés » ?
    Non. L’égalité ne peut pas être à géométrie variable. L’Etat de droit se mesure notamment en fonction du degré ou du respect des droits des femmes et je n’accepte pas l’idée qu’on puisse fonder une Constitution sur la charia, système religieux fondamentalement inégalitaire. La n’est pas un supermarché où l’on pourrait prendre uniquement ce qui nous fait plaisir.

    Ces « modérés » disent que la charia peut n’être qu’une source d’inspiration...
    Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentalistes que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et libertés, notamment de la liberté de conscience, car l’apostasie est interdite. Il n’est pas possible de se convertir. Les mariages mixtes ne sont pas reconnus. Une femme musulmane ne peut pas se marier avec un non-musulman. Aux yeux de certains, ce n’est peut-être pas grave si des femmes doivent désormais être voilées ou si demain elles n’ont plus les mêmes droits. Pas pour moi. Je ne transige pas sur cette question de l’égalité juridique. Et il faut être attentif au double langage.

    Le discours de la diplomatie française, plutôt mesuré envers ces régimes, devrait être plus ferme ?
    Je ne suis pas ministre des Affaires étrangères. Je réagis en tant que citoyenne, en tant que femme française d’origine arabe. Je sais le prix qui a été payé par les gens qui sont restés de l’autre côté de la Méditerranée, notamment au moment du terrorisme islamiste qui a fait plus de 200 000 morts en Algérie. Je suis d’ailleurs contente de voir qu’à Alger une loi est adoptée pour interdire la constitution de partis politiques par les anciens du FIS.

    Alain Juppé a félicité les dirigeants d’Ennahda en Tunisie et du Parti de la justice et du développement au Maroc…
    Il ne s’agit pas de rompre les liens diplomatiques avec le Maroc. En 2003-2004, dès les premières années de son règne, Mohammed VI a modifié la Moudawana (Code de la famille) pour réduire la polygamie, la répudiation et interdire les mariages précoces. Va-t-on revenir sur ces textes ? En Egypte, on a vu les violences dont sont victimes les chrétiens coptes. Aujourd’hui, sur la place Tahrir, des femmes sont agressées parce que ce sont des femmes. Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux. Mais il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées parce qu’elles ne portaient pas le voile.

    La France aurait-elle dû être plus exigeante au moment où les nouvelles autorités libyennes ont parlé de charia ?
    Le président de la République a assuré que la France serait très vigilante sur la question du droit des femmes et de la liberté religieuse. Les manifestations d’ouvriers, de femmes, de jeunes qui se déroulent en ce moment à Tunis ou au Caire, pour réclamer le respect des principes d’égalité et de laïcité, montrent que les choses ne sont pas jouées. Je me refuse à croire qu’il y aurait une sorte de malédiction sur ces pays arabes, que le choix devrait se résumer entre les dictateurs et l’islamisme, entre la peste et le choléra.

    Mais il y a eu des élections…
    Parfois la dictature est venue des urnes. Je fais partie de celles qui estiment qu’on peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution. C’est ce qui se passe en Allemagne avec l’article 21 de la loi fondamentale. L’histoire a montré aux Allemands que la démocratie peut être fragile.

    Plus de 30 % des Tunisiens de France ont voté pour Ennahda aux législatives…
    Oui et cela montre un vrai échec. Alors que les jeunes en Tunisie ont risqué leur vie pour la liberté, les forces conservatrices sont aussi venues de France. Je trouve choquant que ceux qui ont les droits et libertés ici aient donné leur voix à un parti religieux. Je pense à ceux qui, dans leur pays, ont été arrêtés, torturés pour défendre leurs convictions. On leur a en quelque sorte volé la révolution.

    Le Parisien - 02/12/11