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  • Marine Le Pen interdite de séjour à l'université Paris-Dauphine !

     

    A l’université Paris-Dauphine (Fac d’économie et de gestion de l’ouest de Paris), d’habitude, rien ne bouge. Il n’y a jamais de manifestation, même dans les moments les plus chauds (lutte contre le CPE). Compte-rendu de Nolwenn Le Blevennec pour Rue89.

    Et puis là, Marine Le Pen a été invitée à débattre par l’association Dauphine discussions débat (« DDD »), apolitique, et ça a dérapé. Elle devait venir à 17h15. Grégoire de Rugy, le président de l’association, a téléphoné à Marie-Christine Arnautu, proche de Marine Le Pen, à 16h55 pour leur dire de ne pas venir.

    Des militants extérieurs à Dauphine

    A 16h45, environ 200 personnes étaient réunies devant l’amphi numéro quatre de Dauphine, pour crier « Marine Le Pen à Dauphine, pas question » ou « Nous sommes tous des enfants d’immigrés ».

    Quelques étudiants de Dauphine étaient mobilisés. Mais ce sont surtout des militants venus de l’extérieur qui ont mené le mouvement, dont des membres de plusieurs associations et partis politiques (Unef, UEJF, SOS-Racisme, NPA). Parmi eux :

    Jonathan Hayoun, président de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) : « Elle est en recherche de légitimité dans le monde universitaire et dans la communauté juive. Nous sommes là pour éviter cette instrumentalisation » ;

     


    Amel Djerdoubi, présidente de l’Assemblée générale des étudiants de l’Unef à Paris-III : « Ce n’est pas normal qu’une université, même semi-publique, accueille un leader d’extrême droite » ;

    Marouane Zaki, responsable national des étudiants de SOS-Racisme.

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    06/12/11

  • L'art (?) idéologique contemporain: inhumain, abstrait et désincarné

    Les partisans de « Golgota picnic » ou « Piss Christ », œuvres (?) subventionnées et médiatisées prétendent défendre la liberté d’expression. Mais la liberté d’expression, c’est aussi de pouvoir dire que le roi est nu. C’est aussi pouvoir dénoncer de fausses provocations subventionnées. C’est enfin pouvoir critiquer le non–art contemporain –un art (?) idéologique inhumain, désincarné et abstrait–  et penser que l’avenir est à la reprise vivifiante du fil interrompu de la tradition.


    Le point de vue d’Yvan Blot pour Polémia.

     

    L’art traditionnel, dans la plupart des pays et des époques, représente généralement les quatre thèmes qui constituent, selon, Heidegger, le « monde » des hommes.

    La divinité, les hommes, la nature, l’idéal

    L’art représente la Divinité : c’est le cas de l’art grec classique qui a tant marqué le nôtre. C’est le cas de l’art du Moyen Age, principalement religieux. L’art religieux constitue la plus grande part des chefs-d’œuvre présentés dans nos musées d’art anciens. L’art qui représente le bouddha appartient aussi à cette catégorie. L’islam se refuse à représenter Dieu mais les versets du Coran sont représentés de façon décorative.

    L’art représente les hommes. C’est notamment le cas de l’art du portrait. Le visage humain est représenté non seulement dans les tableaux, mais aussi sur les monuments et sous forme de sculptures. Dans le Christianisme, représentation de Dieu et représentation des hommes convergent souvent car le Dieu s’incarne dans un homme, le Christ. Mais le portrait peut aussi représenter un roi, un guerrier, ou un simple paysan, des femmes ou des enfants.

    L’art peut aussi représenter la nature, la terre qui porte les hommes. C’est l’art paysagiste. Au 19ème siècle, l’art paysagiste a pris une connotation patriotique. Mais l’art patriotique est plus ancien que cela.

    L’art représente enfin l’idéal, les idéaux de la société. On représente sur nos monuments nationaux une femme qui symbolise la justice, la bravoure ou la charité (*). Des scènes peuvent représenter des batailles, l’aumône faite au pauvre, scènes réalistes mais où un idéal s’incarne dans l’action.

    Ces arts ne sont pas « idéologiques » au sens des idéologies modernes. Dire que l’art chrétien est « idéologique » serait abusif.

    Idéologies modernes et destruction des formes d’art issues de la tradition

    Mais les idéologies modernes ont détruit peu à peu les formes d’art issues de la tradition et qui représentent le monde des hommes, sur terre, sous le ciel et face à la Divinité. L’art du Gestell (système utilitariste qui arraisonne les hommes à son service), pour utiliser ce concept de Heidegger, détruit ce qui n’est pas dans sa logique utilitaire.

    Dieu n’est plus représenté car il est assimilé à la superstition. L’art idéologique officiel élimine toute forme d’héritage religieux et de transcendance. Il sera à l’occasion blasphématoire (voir le « piss christ » par exemple) afin de choquer, car le scandale médiatise et fait vendre.

    L’idéal est considéré comme un outil de la répression conformément aux idées des faux prophètes Marx ou Freud. Il est donc évacué sans ménagement. L’homme n’est plus représenté car la masse est honorée et les particularités de l’individu, de sa classe, de sa profession, de sa race sont des choses gênantes qu’il faudrait oublier pour que les hommes soient parfaitement interchangeables dans le processus économique et social. Le paysage, la nature disparaissent car ils sont des éléments d’enracinement de l’homme sur la terre.

    L’art contemporain : inhumain, abstrait et désincarné

    L’art contemporain, qui devient l’art officiel obligatoire (voir les murs des ministères et des préfectures et bâtiments officiels), obéit à ces impératifs idéologiques. Il ne doit plus représenter le « monde » traditionnel.

    Il rompt délibérément avec l’héritage religieux et humaniste de notre civilisation. C’est un art de rupture révolutionnaire.

    Il est abstrait et désincarné car il rejette toute forme d’enracinement. Il n’incarne aucun idéal au nom d’un subjectivisme total. Sa tendance dominante est de représenter, s’il représente encore quelque chose, le monde quotidien dans ce qu’il a de plus insignifiant, utilitaire ou prosaïque. Souvent, il se veut choquant car en choquant, on attire l’attention des medias et des financements oligarchiques.

    Cet art est inhumain au sens propre du terme car il ne représente jamais la figure humaine, et s’il la représente, c’est pour la défigurer le plus possible : comme l’a écrit Salvador Dali, « un homme normal n’a pas envie de sortir avec les demoiselles d’Avignon de Picasso ». (voir son livre : Les Cocus du vieil art moderne).

    L’art contemporain : un art autoritaire qui interdit toute forme de critique

    Enfin cet art inhumain ou ahumain est de nature profondément autoritaire comme est toute idéologie par essence. Cet art s’étend partout. Il interdit toute forme de critique laquelle est méprisée sinon diabolisée avec violence. Le bon conformiste n’osera jamais avouer qu’il n’aime pas une œuvre dite contemporaine. Cet art autoritaire est irresponsable car il ne répond pas à la commande d’un roi, d’un bourgeois ou d’un prince de l’église comme autrefois. Il peut répondre à la demande d’une bureaucratie anonyme : faites donc une fresque pour l’entrée de nos bureaux ! De plus, cet art officiel est soutenu par les pouvoirs publics autant que par des personnes privées. Il est financé bien souvent par l’impôt, c’est-à-dire par la force, ce qui accentue encore son caractère autoritaire.

    Art déraciné, idéologique, inhumain et autoritaire, il fait l’objet d’une propagande médiatique permanente. Il reflète la boursouflure de l’ego de l’artiste, lequel pense se substituer au Dieu créateur, il favorise les spéculations financières et l’argent est souvent son seul impératif catégorique, il est déraciné, comme l’idéologie, car il veut avoir une vocation universelle. Cet art idéologique n’a guère les préférences du peuple censé être « inculte » mais il est révéré par l’oligarchie dominante.

    L’art contemporain versus l’art traditionnel humaniste et enraciné

    L’idéologie de l’art officiel déploie son dynamisme autour de ces quatre pôles :

    L’argent

    L’ego ← art idéologique → les medias

    Abstraction (négation des racines)

    L’art traditionnel, qui survit notamment en Russie (Saint Pétersbourg a aujourd’hui la plus grande école d’art figuratif) et sur certaines marges artistiques dissidentes en Occident, pourrait être représenté par le schéma suivant :
     

    Idéal (le Bien, le Beau)

    Divinité ← Art traditionnel→ les hommes

    Nature

    L’art traditionnel est humaniste et enraciné, il a la plupart du temps une dimension spirituelle ou idéaliste afin de tirer l’homme vers le haut. L’art idéologique, dit contemporain, et qui semble avoir son centre à New York méprise Dieu et les hommes pour établir l’ego et l’argent, ses fétiches, comme les moteurs de son dispositif autoritaire. Cet art idéologique, souvent financé par la force (l’impôt) n’est ni humaniste ni démocratique, contrairement au discours de ses promoteurs : on a donc bien à faire à un art idéologique officiel.

    Yvan Blot
    28/11/2011

    (*) Voir ci-après l’image, illustrant le texte.

    Voir aussi :

    Le marché financier de l'art est à la FIAC - Et les autres marchés ?
    Les reliques barbares vont-elles terrasser les arts conceptuels ?
    L'art contemporain et la titrisation du néant
    «L'art caché - Les dissidents de l'art contemporain» de Aude de Kerros
    Le krach de l'art officiel mondial
    L'art est nu et l'argent roi

    Correspondance Polémia - 01/12/2011

    Image : La Vérité, une femme nue portant un miroir à bout de bras, aujourd'hui au musée d'Orsay, (1870), par Jules Lefebvre

     Yvan Blot

  • 80% des Norvégiens sont contre l'adhésion à l'UE

    Près de quatre Norvégiens sur cinq (79,8%), soit un nouveau record, sont hostiles à une hypothétique adhésion de leur pays à l’Union européenne (UE) actuellement empêtrée dans la crise de l’euro, révèle un sondage publié mardi par le journal Nationen.

    Selon cette enquête réalisée auprès de 1.000 personnes la semaine dernière par l’institut Sentio, seules 12,6% des personnes interrogées se déclarent en faveur d’une adhésion, les 10% restants se disant indécis. Jamais Sentio n’avait enregistré une telle opposition à l’UE dans le riche pays scandinave.
    « Il est difficile de penser autre chose sinon que c’est lié à la crise », a réagi un haut responsable du patronat (NHO), Peter Haas Brubakk, cité par Nationen.

    Source : Europe 1

    DéFrancisation - 06/12/11

  • Franck Riester (maire UMP) fait son coming out...

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    Le 28 novembre, les élus de Coulommiers (Seine-et-Marne) sont réunis en conseil municipal et évoquent la couverture mixte d'un nouveau terrain de sport. « Si la couverture est mixte, il ne faudrait pas être gay... », plaisante alors le conseiller Pascal Thierry. Les mots du socialiste ne provoquent alors aucune réaction.

    Ce n'était, selon une source locale, qu'une « blague potache » à l'adresse du maire UMP, Franck Riester. Rien de surprenant tant les deux hommes ne s'apprécient guère. Selon la même source, les deux élus ont pris l'habitude de s'invectiver en public, l'un lançant des piques, l'autre répondant.

    Mardi, plus d'une semaine après les faits, Franck Riester est pourtant revenu sur les mots de son opposant, officialisant ainsi son homosexualité. « Il semblerait que ces allusions m'étaient destinées et cherchaient à m'atteindre, a-t-il dit dans une interview au Pays Briard. Si c'est le cas, c'est raté car mon homosexualité n'est pas un secret. Je partage ma vie avec mon ami depuis longtemps. Pour autant, je n'ai jamais fait étalage de ma vie privée et continuerai à agir de la même manière. » Sur Twitter, Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Île de France et grand défenseur de la cause gay, a félicité Franck Riester pour sa démarche, lui assurant qu'elle « lui vaudra le respect de ses électeurs ».

    Depuis quelques années, de plus en plus d'hommes ou femme politiques, à l'image de Roger Karoutchi, Bertrand Delanoë, ou Bruno Julliard, se déclarent ouvertement homosexuel, signe sans doute d'une évolution des mentalités.

     

    France-Soir Actu - 06/12/11

     

  • Argenteuil: poignardé à mort en plein centre ville

    untitled.bmp Argenteuil.jpg

    Un jeune homme de 20 ans a été poignardé à cet après-midi devant le Monoprix d'Argenteuil (Val d'Oise).
    Vers 13h15, une altercation entre deux hommes a débuté pour une raison encore inconnue sur le parking. Elle s'est poursuivie devant l'entrée du magasin, c'est là que la victime a été frappée avec un couteau.

    Elle s'est écroulée au milieu de la rue, sur un passage protégé, en plein centre-ville.
    A leur arrivée, les secours n'ont pu que constater son décès. L'agresseur, lui, a pris la fuite à pied.

    Le Parisien - 06.12.11

  • Standard & Poor's menace le triple AAA français et allemand

    La dégradation du sacro-saint triple A français est-elle inéluctable? A croire le Financial Times, quotidien économique anglo-saxon qui fait autorité, l'agence de notation Standard & Poor's est sur le point de «mettre sous surveillance avec une implication négative» toute une série de pays européens encore auréolés de cette note qui leur permet d'emprunter sur les marchés pour financer leurs dettes de l'argent au taux les plus bas.



    Sont concernés par cet avis négatif les six pays suivants : la , l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas. Les Etats auraient été prévenus par l'agence de notations qu'ils risquaient de perdre leur AAA dans les quatre-vingt dix jours et basculer dans la catégorie AA+. Pour la , S&P envisage même une dégradation plus sévère de deux crans d'un coup.... 

    Lire la suite:
     http://www.leparisien.fr/crise-europe/standard-poor-s-menace-le-triple-aaa-francais-et-allemand-05-12-2011-1754120.php

    Le Parisien - 05/12/11

  • Le Virgin Megastore du Qatar "recommande" Mein Kampf

    Information confirmée par le très sérieux Huffington Post édition du 5 décembre.

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    On savait déjà que Mein Kempf est un best-seller en Turquie. Charles Gendelman de passage au Qatar a diffusé sur son twitter une photo d'une tête de gondole au Virgin Megastore, confirmant l'attrait des islamistes pour le nazisme, sentiment décomplexé déjà confirmé par Youssef Al-Qaradawi, chef du Conseil mondial des Oulémas et directeur du Centre européen de la fatwa et de la recherche, organe juridique de référence pour l'UOIF (association contrôlant les mosquées de Poitiers, Nantes, Bordeaux, Mulhouse, Lille, Caen...)

    Qaradawi le 28 janvier 2009 sur Al-Jazeera TV: 

    "Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans."suite

    Tariq Ramadan dans Faut-il faire taire Tariq Ramadan ?, Aziz Zemouri, l’Archipel, 2005, page 135, étale tout son respect pour le "savant" pro-nazi, sans qu'aucun journaliste français ne lui reproche :

    « Toute personne, musulmane ou non, qui a étudié les sciences et le droit islamiques contemporains, sait quelle est la contribution de Yussuf Al-Qaradawi au débat et combien certaines de ses propositions juridiques sont novatrices. J’éprouve un profond respect pour l’homme et le savant et serait le dernier à m’en cacher »

    Ce qui n'empêche pas Claude Guéant et ses proches prédecesseurs de délivrer des visas courts séjours pour tous les conférenciers étrangers invités par l'UOIF, dont Qaradawi et Ramadan et des dizaines d'autres appellant à conquérir Rome ou a exterminer les Juifs. Il faut dire que nombreux sont les députés et maires UMP à financer sur fonds public les mosquées islamistes, ou a leur mettre à disposition des terrains public, comme je l'ai prouvé dans mon enquête Ces maires qui courtisent l'islamisme (éditions Tatamis, 2010).

    Lorsque des Juifs seront tués lors de l'inévitable guerre civile qui éclatera avant 10 ans en France, on connaitra les noms de ceux qui ont collaboré. Et avec l'UMP, la liste s'allonge de jours en jours. Alain Juppé est assurément le meilleur d'entre eux.

    Joachim Véliocas.

    Observatoire de l'islamisation - 05/12/11

     
  • Allemagne - L'Etat va financer...

    ALLEMAGNE - L'État va financer le développement de la communauté juive à hauteur de dix millions d'euros par an
    par Gerard Fredj
    En 2003, la communauté juive allemande se voyait octroyer le meme statut légal que les Églises catholique romaine protestante.

    Aujourd'hui, la communauté juive vient de conclure un accord avec le gouvernement allemand qui verra l'Etat contribuer à hauteur de dix millions d'euros à son développement, chaque année, à compter de 2012.

    Pour le Président du conseil central des juifs d'Allemagne, il s'agit de la reconnaissance du travail que "la communauté mène en matière d'intégration et d'accueil de nouveaux immigrants, de formation des leaders religieux et du travail accompli auprès des jeunes".

    La communauté juive allemande qui a compté jusqu'à 500 000 personnes avant la Shoah, a multiplié par 5 ses effectifs depuis la réunification allemande.

    On estime à 250 000 le nombre de juifs allemands aujourd'hui.
    Il y a quinze jours, la synagogue de Spyer (édifiée en 1104) a été ré ouverte, 73 ans après sa destruction par les nazis durant la Nuit de Cristal, en présence du Président de l'Etat fédéral.

    israel-infos.net - 05/12/11

  • Egypte: succès des islamistes, danger pour les Coptes ?

    Les listes des partis islamistes ont officiellement recueilli 65% des voix au premier tour des législatives égyptiennes, avec notamment 36,62%  des voix pour les Frères musulmans et 24,36% aux salafistes, deux groupes politiques qui souhaitent que la nouvelle Constitution égyptienne soit basée sur la charia. 

    Ce bon score des salafistes qui ont démontré leurs violences vis-à-vis des coptes depuis le début de l’année ne prédit rien de bon pour ces derniers ni pour tous ceux qui se sont battus pour la démocratie. On peut augurer que le nombre de Coptes souhaitant quitter leur pays auquel ils sont très attachés va encore malheureusement augmenter. Rappelons que les Coptes d’Egypte constituent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient (environ 7 à 8 millions, 10% des Egyptiens). Qui sont-ils ?

    Coptes, ces chrétiens d'Egypte...

    Les Coptes sont des chrétiens et des Égyptiens de souche. Le mot copte signifie d’ailleurs « Égyptiens ». Leur ancienne langue, le copte, est directement liée au démotique, le dernier stade de la langue pharaonique, ce qui témoigne de leurs liens avec l'Égypte pharaonique. Les coptes sont donc de très anciens Égyptiens, présents dans le pays bien avant l’arrivée des musulmans au VIIe siècle.

    Depuis des siècles, les relations entre musulmans et coptes connaissent des hauts et des bas, par exemple lors de persécutions contre les chrétiens. Dès le début du XIXe siècle, le dirigeant Mohamed Ali se lance dans des réformes de modernisation de l'Égypte. En 1855, les Coptes sortent de leur statut de « soumis » ou « protégés » (selon les règles de la loi islamique pour les non-musulmans) et obtiennent des droits égaux à ceux des musulmans.
     
    Dès 1882, les Britanniques envahissent l'Égypte. Musulmans et Coptes s'unissent alors pour combattre l'ennemi britannique. Il faut attendre 1922 pour que l'indépendance de l'Egypte soit reconnue.
    Dès 1924, le principal parti politique, laïc, le Wafd, inclut des personnalités politiques coptes. Au niveau gouvernemental, plusieurs chrétiens sont nommés ministres. Au XIX siècle et dans la première moitié du XXe siècle, les coptes sont reconnus pour leurs qualités aux niveaux administratif et autres.
     
    En 1970, le président Sadate fait instituer l’article 2 de la Constitution égyptienne : la loi islamique (charia) devient l'une des sources principales de cette Constitution. Dix ans plus tard, cet article est à nouveau modifié et la loi islamique devient LA source principale de la Constitution. Les chrétiens craignent alors de ne plus être reconnus comme des citoyens à part entière dans le pays de leurs ancêtres.

     
    Plus tard, c'est le président Moubarak (1970-2011) qui octroie certaines libertés aux Frères musulmans. Ils ne seront néanmoins jamais reconnus officiellement comme parti politique jusqu’en 2011. Par contre, les activités des Frères musulmans s’intensifient, par exemple en matière de syndicats ou d'aides philanthropiques. Ils obtiennent par conséquent la reconnaissance du peuple et des plus déshérités. Ils annoncent d’ailleurs que « L’islam est la solution ». Leur puissance est incontournable.


    ... persécutés depuis de nombreuses années

    Les attaques contre les Coptes débutent dans les années 1970. Elles s’intensifient dans les années 1990 avec des actions directes de groupes islamiques violents, tel al-Jihad et al-Gama al-Islamiya, en particulier dans les régions d’Assiout et de Minya où les Coptes sont nombreux. Ces groupes souhaitaient imposer la loi islamique aux chrétiens égyptiens.
    C’est ainsi que se développe une forte islamisation du pays, soutenue par des mouvements islamiques parallèles dans la région et même au niveau mondial. Ainsi la plupart des femmes sont aujourd’hui voilées en Égypte, ce qui n’était pas le cas il y a encore vingt ans (et encore moins avant au XXe siècle).
    Cette mentalité islamique croissante est la cause principale du développement des tensions inter-religieuses entre musulmans et coptes.
     
    De manière paradoxale, c’est à la suite de la révolution de janvier-février 2011 que surgissent sur la scène égyptienne les musulmans salafistes dont l'objectif est de revenir et d’établir un islam pur, qui ne tolère aucune autre religion.
    Avec ce programme, ils attaquent à de nombreuses reprises les églises et biens coptes, ainsi que les coptes eux-même. Les chrétiens étant des « infidèles », il faut s’en débarrasser. Certains médias et sites internet égyptiens ainsi que les prêches de certains imams alimentent cette diabolisation des chrétiens.
     

    Citoyens modèles 

    Pourtant les Coptes sont des citoyens « modèles », non violents. Ils participent au développement et à la croissance du pays, qu’ils soient paysans, ingénieurs, médecins ou hommes d’affaire.
     
    Les Coptes aiment leur pays, l’Egypte. Pourtant, certains choisissent de le quitter n’y voyant pas d’avenir pour leurs enfants. Ceux qui restent, comme beaucoup de musulmans modérés, souhaitent la démocratie, la liberté pour l’Egypte à venir. Ils souhaitent surtout que leur citoyenneté soit reconnue et respectée, ainsi que tous leurs autres droits, y compris religieux.
    Il n’y a donc pas de raisons objectives de s’en prendre aux Coptes sinon pour des islamistes radicaux qui souhaitent établir un État musulman et y établir de manière stricte la loi islamique, voire un émirat. Il faut souhaiter que les Egyptiens musulmans modérés s’expriment davantage pour soutenir la minorité copte
     
    Atlantico - 05/12/11
  • Greenpeace s'introduit dans une centrale nucléaire de l'Aube

    PARIS (Reuters) - En plein débat sur la place de l'atome en France, neuf militants de Greenpeace sont parvenus lundi à s'introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) pour alerter l'opinion sur les conditions de sécurité de la filière.

    L'organisation écologiste affirme que ses militants ont réussi à se hisser sur le dôme d'un réacteur de cette installation proche de Paris et à déployer une banderole où l'on peut lire : "Le nucléaire sûr n'existe pas". Greenpeace a aussi mené des actions moins spectaculaires sur d'autres sites.

    EDF a confirmé l'existence de l'intrusion à Nogent-sur-Seine mais en a minimisé la portée.

    "Les personnes ont été immédiatement détectées par le dispositif de sécurité et leur cheminement a été suivi en permanence sur le site, sans qu'il soit décidé de faire usage de la force", dit la société.

    Neuf personnes ont été arrêtées, précise-t-elle. Cette intrusion n'aurait eu aucune conséquence sur la sécurité des installations ou des personnes présentes sur le site.

    Sur les sites de deux autres centrales EDF, à Chinon (Indre-et-Loire) et au Blayais (Gironde), des banderoles ont été déployées et immédiatement retirées, précise EDF. Greenpeace assure de son côté que ses militants ont aussi réussi à pénétrer dans les locaux d'autres centrales, ce qu'EDF conteste.

    Une tentative d'intrusion a en outre été déjouée à Cadarache (Bouches-du-Rhône) sur un site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), annonce ce dernier, qui précise que ses agents ont mis en fuite deux personnes ayant déclenché des alarmes.

    Greenpeace dit voir dans le succès de son opération à Nogent une démonstration de ses thèses.

    "Cette action montre à quel point les centrales nucléaires françaises sont vulnérables : de simples militants, aux intentions pacifistes, ont réussi, avec peu de moyens, à atteindre le coeur d'une centrale nucléaire ! Pourquoi ? Comment ? Car les dispositifs de sécurité existants sont insuffisants", dit-elle.

    DÉBAT POLITIQUE

    Greenpeace demande au gouvernement d'élargir le périmètre de l'audit. Cécile Duflot, secrétaire générale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a estimé sur BFM TV que les activistes "avaient fait la démonstration que le risque zéro en matière nucléaire n'existait pas".

    Le ministre de l'Industrie Eric Besson, interrogé sur France Info dans la matinée, a déclaré ne pas avoir d'information dans l'immédiat sur cette intrusion.

    "S'ils sont entrés et que l'enquête confirme que ça a été bien été le cas, ça veut dire qu'il y a eu dysfonctionnement et qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas", a-t-il ajouté.

    La question du nucléaire, qui fournit 75% de l'énergie électrique française, est au coeur du débat de la prochaine élection présidentielle depuis un accord controversé entre le Parti socialiste et les écologistes.

    Le PS y a fait prévaloir son point de vue de proposer une réduction de 75% à 50% de la part du nucléaire dans l'électricité d'ici 2025, les écologistes restant avec leur candidate Eva Joly sur l'idée d'une sortie totale.

    Cet accord a été vivement critiqué par le président Nicolas Sarkozy, qui a accusé son opposition de vouloir ramener la France à "la bougie".

    Les 58 réacteurs du pays et la filière du retraitement, du combustible et de la production pèsent très lourd avec deux des plus grandes entreprises du pays, EDF et Areva.

    L'accident de Fukushima, au Japon, le 11 mars dernier, a amené l'Allemagne, la Belgique et la Suisse à décider l'abandon à terme de cette énergie. En France, la majorité a exclu cette option et se limite pour l'instant à des audits de sécurité.

    Dans ce cadre, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a remis le 17 novembre à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un rapport de 500 pages portant sur le risque technologique et présentant ses recommandations pour éviter un accident.

    Aucune centrale ne doit être fermée pour l'heure, dit ce rapport, mais il faut mener des travaux partout pour protéger les fonctions vitales des réacteurs, par exemple en plaçant pour chacun d'entre eux au moins un générateur diesel en hauteur et en le protégeant d'un séisme très violent.

    Thierry Lévêque, avec Muriel Boselli, édité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actu - 05/12/11

  • Le parti de Poutine recule mais garde la majorité

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    (Cliquez sur la photo)

    Alors que les premiers sondages de sortie des urnes annonçaient la déroute de Russie unie, le parti du pouvoir conserve, à l'issue d'un revirement nocturne, la majorité absolue à la Douma.

    Le parti de Vladimir Poutine aura finalement subi un revers électoral moins dur qu'annoncé dans un premier temps. Donné en tête mais minoritaire par les premiers sondages de sortie des urnes, Russie unie obtient finalement la majorité absolue à l'issue des élections législatives de dimanche.

    En récoltant 49,54% des voix et par le jeu de la répartition des sièges à la proportionnelle, le parti du pouvoir sauve donc sa majorité simple et obtient 238 députés sur 450 à la chambre basse du Parlement. Il enregistre néanmoins une baisse d'environ 15 points comparé au scrutin de 2007 (315 sièges). Ce net recul lui fait perdre la majorité des deux tiers qui lui permettait de modifier à sa guise la Constitution. Désormais, analyse le quotidien Kommersant, les députés poutiniens vont «devoir chercher des partenaires» à la Douma.

    Soupçons de fraudes

    Le revirement de situation dans la nuit en faveur de Russie unie alimentera certainement les soupçons autour du scrutin. La presse russe accuse la machine administrative de s'être mise au service du régime de Vladimir Poutine, organisant des fraudes et des pressions contre les ONG et médias indépendants. Le quotidien Vedomosti relève en particulier les cyberattaques qui ont paralysé les sites de l'ONG d'observation électorale Golos - par ailleurs dans le collimateur de la justice - et de médias indépendants comme le journal Kommersant ou la radio Echo de Moscou. Selon le Parti communiste, le nombre de falsifications a été supérieur à celui constaté lors du précédent scrutin il y a quatre ans. À Moscou et Saint-Petersbourg, pas moins de 170 activistes qui contestaient la légitimité du scrutin ont déjà été arrêtés.

    Derrière Russie unie, le Parti communiste, principal mouvement d'opposition à la Douma, arrive deuxième avec 92 députés. Le parti de centre-gauche Russie juste en aura 64 et le parti libéral-démocrate (nationaliste) 56. Le tout calculé sur la base du dépouillement dans 96% des bureaux de vote.

    Le Figaro - 05/12/11

     

  • Italie: la ministre Elsa Fornero ne peut pas retenir ses larmes en annonçant les sacrifices imposés aux retraités

    Le gouvernement de Mario Monti a adopté dimanche une cure anti-crise d'une rigueur draconienne pour tenter de mettre l'Italie à l'abri de la crise de la dette, ont rapporté les médias italiens, cités par Le Monde.

    Ce plan chiffré à 24 milliards prévoit des coupes dans les dépenses publiques, une augmentation de la fiscalité notamment sur l'immobilier ainsi qu'une réforme des retraites vivement dénoncée par les syndicats.

    Chargée de présenter la rigueur imposé aux retraités italiens aux côtés de Mario Monti, la ministre des affaires sociales, Elsa Fornero, a fondu en larmes.

     Elle a annoncé une augmentation de l'âge de départ (42 ans pour les hommes, 41 pour les femmes, contre 40 ans actuellement) et du nombre d'années de cotisations. Évoquant des "contraintes financières très sévères" et des "sacrifices", elle n'a pas pu finir sa phrase.


    Les nouvelles mesures d'ajustement budgétaire qui ont été examinées lors d'un conseil des ministres extraordinaire doivent permettre à l'Italie de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013.

    Les deux plans d'austérité adoptés en juillet et septembre pour un total de 60 milliards d'euros ne suffiront en effet pas pour atteindre cet objectif alors que l'Italie risque d'entrer en récession.

    Le Post - 05/12/11

  • Euro: Merkel et Sarkozy pour une règle d'or "renforcée" et des "sanctions"

    Après un «déjeuner de travail» qui a duré près de deux heures, et ont affiché leur unité sur le perron de l'Elysée, lundi après-midi. Il s'agissait du premier rendez-vous d'une folle semaine de négociations pour éteindre l' dans la zone euro. Le président français et la chancelière allemande sont apparus à l'unisson pour mettre en place une «règle d'or renforcée» et des «sanctions automatiques» en cas de déficit supérieur à 3% du PIB.

     
    «Ce qui s’est produit ne doit plus se reproduire», a martelé le président français en référence à la crise de zone euro et à la Grèce en particulier. «Pour cela, nous avons besoin d’un nouveau traité». Mercredi, à la veille d'un nouveau sommet européen sur la crise à Bruxelles, Paris et Berlin remettront le détail de l'accord franco-allemand au président Van Rompuy.

    Un accord espéré d'ici au mois de mars

    Interrogés sur le calendrier, Sarkozy et Merkel tablent sur un accord conclu «au mois de mars» si possible à 27, soit l'ensemble des Etats membres de l'UE, sinon à 17, les membres de la zone euro auxquels pourraient se joindre d'autres Etats volontaires. Avec ratification du nouveau traité au lendemain des élections présidentielle et législatives françaises du printemps 2012. «Il nous faut avancer à marche forcée pour rétablir la confiance dans l'euro et la zone euro», a répété le chef de l'Etat français.

    Cet accord franco-allemand, «le plus complet» selon le président français, prévoit :

    - Des «sanctions automatiques» envers les pays membres de l'Union européenne dont le déficit dépasserait les 3% du PIB.

    - Une «règle d'or renforcée et harmonisée au niveau européen» afin que les cours constitutionnelles de chacun des 17 pays membres de la zone euro puissent vérifier que les budgets vont «vers le retour à l'équilibre». En revanche, comme le souhaitait la France, «la Cour européenne de justice (CEJ) ne pourra pas annuler les budgets nationaux». Dans ce qui apparaît comme une position de compromis, la CEJ devra alors dire si «les règles d'or nationales correspondent à un vrai engagement de retour à l'équilibre budgétaire», a expliqué Angela Merkel.

    - Un sommet mensuel de la zone euro.
    La France et l'Allemagne souhaitent une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement constituant le gouvernement économique de la zone euro «tous les mois, tant que la crise durera».

    - Le fonds de secours permanent avancé à 2012.
     La France et l'Allemagne souhaitent que le fonds de secours permanent de la zone euro entre en vigueur en 2012 plutôt qu'en 2013 comme prévu jusqu'ici, et que ses décisions soient prises à la majorité plutôt qu'à l'unanimité. Les décisions au sein du futur Mécanisme européen de stabilité (MES) devraient être prises à la majorité qualifiée représentant 85% des contributions des Etats à ce fonds, a affirmé le président français.

    Les deux dirigeants ont écarté le recours à des euro-obligations dont l'Allemagne ne voulait pas. Elles ne seraient «en aucun cas une solution à la crise», a déclaré le président français, assurant que Paris et Berlin étaient «tout à fait d'accord» sur ce point. Le président français avait plaidé vainement pour ces euro-obligations en juillet puis avait abandonné cette idée.

     

    LeParisien.fr - 05/12/11