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  • Hollande, Ayrault: plus dure sera la chute ! L'effondrement continue dans les sondages

    PARIS (Reuters) - La cote de popularité de François Hollande est en baisse d'un point en décembre à 40% d'opinions positives, tandis que celle du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, baisse de trois points à 37%, selon le baromètre LH2 pour Le Nouvel Observateur.

    L'institut remarque que la popularité du chef de l'Etat s'érode auprès des populations les plus fragiles sur le marché de l'emploi, avec une baisse de neuf points chez les personnes âgées de 50 à 64 ans et cinq points chez les 18-24 ans.

    Le président de la République perd aussi cinq points chez les femmes, trois chez les sympathisants de la gauche et cinq chez les sympathisants du Front de Gauche.

    La baisse de la cote de Jean-Marc Ayrault coïncide avec l'accord signé avec le groupe ArcelorMittal sur le site sidérurgique de Florange, en Lorraine, et dénoncé par les syndicats. Il perd six points chez les ouvriers et employés.

    Le sondage a été réalisé les 14 et 15 décembre par téléphone sur un échantillon de 956 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans.

    Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo Actu! - 17/12/12

  • Idéologie du "Genre" à l'école: le FN réagit

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    17 décembre 2012

    « Halte à ceux qui veulent déconstruire les enfants ! » s’insurge Françoise Grolet, conseiller régional de Lorraine, dans un communiqué.

    La Ligue de l’Enseignement, association gauchiste, met effectivement en place un projet national « Ecole et cinéma », qui mobilise 645 000 enfants par an pour un cycle de trois films. Voici comment le présente la fiche pédagogique : « Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret ».

    Le conseiller FN condamne ce film qui « propage clairement l’idéologie du Genre, qui essaie de substituer, à une humanité composée d’hommes et de femmes, des individus dotés d’une « orientation sexuelle » interchangeable« . Françoise Grolet souligne que l’ »auteur, Céline Sciamma se revendique comme militante de la cause lesbienne, et a reçu à la Biennale de Berlin 2011 le « Teddy Awards » dédié aux films évoquant l’homosexualité« .

    « Cette séance de cinéma à l’école heurte gravement le droit des parents, premiers éducateurs« , dénonce le FN à travers l’ancien soutien de Bruno Gollnisch. « A force de vouloir détruire tout repère, toute identité, on crée une société qui déstabilise totalement un enfant » poursuit-elle.

    « Revendiquons pour nos enfants le droit à grandir paisiblement, pour autant que le monde actuel le leur permette. En tout état de cause, il appartient aux adultes de refuser la « subversion délicate » (bel oxymore du critique d’Arte…) de ces apprentis-sorciers saccageurs d’enfance » termine le communiqué.

    Contre-info.com

  • L'esprit de Noël

    !cid_ii_13b9abc7680b6cb9.jpg Noël, société de consommation  dessin.jpg

  • Marseille : Jean-Marie Le Pen rejoue ses classiques

     

     
     
     
     

    Publié le dimanche 16 décembre 2012 à 13H54

     

    Le président d'honneur du FN était hier en tournée provençale dans une salle du boulevard Ganay (9e)

    En visite à Marseille, Jean-Marie Le Pen était accompagné, hier, du futur candidat FN aux municipales, Stéphane Ravier.

    En visite à Marseille, Jean-Marie Le Pen était accompagné, hier, du futur candidat FN aux municipales, Stéphane Ravier.

    Photo G.R

    Une demi-heure de retard sur l'horaire, la démarche empruntée et la voix prise. Mais une vigueur retrouvée au moment de tirer à l'arme lourde sur le "système UMPS" qui conduit le pays "à la décadence".

    En tournée provinciale dans une salle du boulevard Ganay (9e), hier midi, devant 300 fans qui avaient payé le couvert 20 euros pour déjeuner en compagnie du "vieux chef", Jean-Marie Le Pen a revisité ses classiques. Au menu, un coup de trique contre les partis de gouvernement : "La droite et la gauche, c'est blanc bonnet et bonnet rose ! Mais la droite a plus de responsabilités. Elle est censée avoir des principes, qu'elle ne met jamais en application. Pourquoi ferait-il demain ce qu'ils n'ont pas fait hier ?"

    Un retour aux fondamentaux

    Une rafale contre les éternels boucs émissaires du mouvement frontiste : "Dans 20 ou 30 ans, les Français seront minoritaires dans leur propre pays... Ceci dit, à Marseille, c'est difficile de ne pas s'en apercevoir. Hier, mon chauffeur s'est perdu au Panier, ça m'a rappelé la casbah d'Alger". Le tout, agrémenté d'une revue de presse façon Guy Bedos, qui aurait radicalement viré de bord : "Je lisais ce matin dans La Provence un papier sur l'assassinat de l'avocate. Il est plein de précaution. C'est toujours le cas quand l'assassin n'est pas un Gaulois".

    Ou encore : "Après l'incident gravissime qui s'est produit aux USA, on met en cause la législation sur les armes. C'est comme si on disait qu'il faut boucher les ravins pour éviter les accidents de bus..." Timidement intronisé candidat aux prochaines municipales marseillaises à cette occasion, Stéphane Ravier, au côté du président d'honneur du FN, s'est lui aussi laissé aller son petit jeu de mot. "Que pensez-vous des ambitions de Bernard Tapie pour Marseille ?", interroge un journaliste. "Le seul Tapie qui a de l'avenir ici", rétorque Ravier, "c'est le tapis de prière". Bref, un FN de retour aux fondamentaux.

    La Provence

  • Avocate tuée à Marseille : le film de l’enquête

     

     
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    Publié le samedi 15 décembre 2012 à 11H55

     

    Le tueur présumé de Me Talbot a été mis en examen et écroué hier soir. Retour sur 15 jours d’investigations éclairs

    Chronique d’un drame qui a chahuté les Marseillais : l’enquête démarre au cabinet de Me Talbot rue St-Ferréol, rassemblement devant la Maison de l’Avocat dès le lendemain, obsèques à Gardanne, interpellation à la cité La Maurelette (15e).

    Photo DR

    Comme un couvercle de douleur qui se serait refermé sur Marseille. Et derrière, comme un sursaut unanime. Comme si cette affaire-là, il fallait absolument la "sortir", parce que le vendredi 30 novembre au soir, elle a semé la consternation sur la ville. Affaire symbole.

    Après un papetier poignardé, après un chauffeur de car exécuté de sang-froid pour sa sacoche, c’était l’affaire de trop. Une avocate de 66 ans, Me Raymonde Talbot, versée dans le droit de la famille, attaquée dans son cabinet du centre-ville, rue Saint-Ferréol, réputé sanctuaire, lieu privilégié de défense des petites gens et des autres, poignardée une dizaine de fois. Mais pourquoi ?

    Les pistes explorées

    D’emblée, les enquêteurs n’ont négligé aucune piste. Ils ont découpé le carton qui se trouvait sur le bureau de Me Talbot et y ont cherché de l’ADN. Ils ont aussi tenté de reconstituer le film du drame. Ils ont passé au crible son agenda, sur lequel figurait le nom de Sahki. Ils ont retrouvé son image sur les caméras de vidéosurveillance, découvert que Me Talbot avait défendu il y a dix ans le père Sahki, un des trois hommes placés en garde à vue mercredi, "dans une affaire grave, un crime de sang", a indiqué hier le procureur Jacques Dallest.

    Mais, selon nos informations, c’est un renseignement anonyme qui aurait définitivement mis la brigade criminelle de la police judiciaire sur la piste des Sahki. L’associé de Me Talbot, interrogé, indiquera qu’il a ouvert la porte, le 30 novembre, en milieu de matinée. "Laisse, c’est pour moi !" aurait alors lancé Me Talbot à Me Jean Wilkin. Les deux avocats avaient en effet deux rendez-vous à la même heure. L’associé a donc vu le tueur présumé, mais il se trompe. Fragilité des reconnaissances humaines. Il reconnaît le frère cadet.

    Les éléments qui désignent le suspect

    "On retrouve un certain nombre d’éléments lourds et convergents dans sa chambre qui donnent à penser qu’on a l’auteur présumé", a indiqué hier Jacques Dallest. Or l’auteur présumé, c’est le frère aîné, Laidi Sahki, 28 ans. Sous son lit, en perquisition, les enquêteurs découvrent un sac en plastique. A l’intérieur, la carte d’identité de la victime, son passeport, sa carte d’avocat, son permis de conduire, un relevé d’identité bancaire, mais aussi son sac et les bijoux de la victime (montre, collier, bagues...)

    Sur un pantalon de survêtement du suspect, qui porte des traces de sang, on va mettre au jour l’ADN de Me Talbot. On trouve aussi le couteau du crime dans un tiroir de sa chambre. On découvre enfin l’ADN de la victime et celui du suspect sur le couteau. Le bout de la lame est cassé. Or l’autopsie a révélé qu’un morceau métallique avait été découvert planté dans son oreille. Troublante coïncidence...

    Ce qu’il dit

    Il conteste les faits pour l’essentiel. Il affirme avoir ramassé le sac de la victime dans une poubelle.

    Son profil

    Grand amateur de couteaux, sans emploi, "en errance intellectuelle" selon le procureur, le suspect a aussi un profil psychologique inquiétant. Interrogé, il a parfois donné des réponses précises, mais il a fait beaucoup de réponses incohérentes, précise-t-on de source proche de l’enquête. Simule-t-il ou bien a-t-il de réels problèmes ? Il ne faisait en tout cas l’objet d’aucun suivi ou traitement psychiatrique régulier.

    Sa mise en examen

    Laidi Sahki, dit "Hadou", a été mis en examen hier soir par les juges Patricia Krummenacker et Caroline Charpentier pour "homicide volontaire commis en concomitance avec le crime de vol à main armée". Il a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention, qui l’a placé en détention conformément aux réquisitions du parquet. Dans l’intervalle, dans les geôles du palais, oubliant la gravité des faits qui lui étaient reprochés, le suspect a pointé un policier, mimant une étrange scène, comme s’il lui tirait dessus... Son père et son frère avaient été remis en liberté jeudi soir.

    L’introuvable mobile

    "On n’a pas d’explications sur sa présence au cabinet de Me Talbot, notera le procureur. Elle avait déjà rencontré le père pour les aider à trouver un logement, mais pas spécialement le fils." On peut penser qu’il n’a pas pris rendez-vous pour la voler. Voulait-il absolument un logement ? Un échange de mots aura-t-il dégénéré ?

    La Provence

  • Jésus devrait peut-être changer d’attachée de presse

     

    [Tribune libre de Christine Dol pour Contre-info]

    On ne la présente plus, car la meneuse de revue catholique qui se définit comme « attachée de presse de Jésus » ne cesse de faire parler d’elle. « Frigide Barjot » a dernièrement pris sous son aile la majorité des opposants aux « mariage pour tous » avec succès grâce à son aura médiatique. Même si beaucoup de citoyens de bon sens ne peuvent soutenir cette nouvelle conception de la famille, il est vrai que les catholiques se montrent davantage fermes.

    Mais après le succès de « la manif pour tous » du 17 novembre, Frigide semble avoir pris la grosse tête et vouloir mettre Jésus au second plan… Que dis-je ? Au dernier rang, voire aux oubliettes. Car si la Barjot utilisera la foule du 13 janvier prochain, majoritairement catholique, ce n’est pas pour exprimer la simple volonté de retrait du projet de loi mais pour servir ses lubies.

    Première lubie apparente : la fête, « la vraie », celle que l’on peut voir à la « gay pride », à laquelle elle se vante d’avoir participé ; raison pour laquelle elle veut de la musique, des chars, du rose et surtout pas de chapelets ni de prêtres visibles, il est vrai que ça casse un peu l’ambiance « boite de nuit géante».
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    Contre-info.com

  • Gérard Depardieu cherche à obtenir la nationalité belge

    Lire: http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/12/16/03002-20121216ARTFIG00028-gerard-depardieu-dit-renoncer-a-la-nationalite-francaise.php

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    Un non-événement, parmi d'autres dans les médiats...

  • Avant la « fin du monde » les pèlerins vont à la bibliothèque de Dresde

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    16.12.2012, 18:57, heure de Moscou
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    © Photo : en.wikipedia.org/Madman2001/cc-by-sa 3.0

    La bibliothèque nationale et universitaire de Saxe à Dresde connaît un afflux record de visiteurs ces derniers mois. A l'approche du 21 décembre, le jour qui serait le dernier dans l'histoire de l'humanité selon une prophétie Maya, des foules de touristes font la queue pour voir un livre manuscrit de cet ancien peuple conservé dans la bibliothèque.

    Le Codex de Dresde, daté de 1200-1250, est l'un des trois codex Mayas ayant survécus —les manuscrits idéographiques créés par cette civilisation antique. Deux autres codex se trouvent à Madrid et à Paris, mais ils ne sont pas disponibles pour le grand public. Il y a aussi un quatrième livre— le Codex Grolier, mais il est représenté avec quelques fragments, dont l'authenticité n'a pas été prouvée.

    La Voix de la Russie

  • Exclusif : des milliers d'Algériens demandent à la France leur retraite du combattant... d'Algérie

      

    Ils ont servi dans l'armée française contre le FLN et résident toujours en Algérie.

     


    Exclusif : des milliers d'Algériens demandent à la France leur retraite du combattant... d'Algérie
    A quelques jours de la visite de François Hollande en Algérie, les 19 et 20 décembre, c'est un dossier bien embarrassant que les autorités algériennes éviteront d'aborder avec les Français. En effet, près de 30.000 citoyens et résidents algériens ont déjà demandé à la France leur "carte du combattant" qui ouvre droit à la "retraite du combattant". Pour cela, il faut qu'lls aient servi dans l'armée française et pris part à des opérations de guerre... en l'occurence d'Algérie ! Car la génération de la Seconde guerre mondiale , voire de l'Indochine a aujourd'hui presque disparue. Et les milliers d'Algériens qui demandent aujourd'hui leur retraite ont été du côté français, c'est-à-dire contre le FLN... Les plus jeunes ont 68 ans.

    Pendant longtemps, cette question était taboue en Algérie. Il y avait d'un côté les Moudjahidines, couverts d'honneurs et d'avantages sociaux, et de l'autre les harkis, c'est-à-dire les traîtres aux yeux du pouvoir algérien. Et l'on découvre (sic) que le réalité était beaucoup plus compliquée que cela, que des milliers d'anciens soldats de l'armée française qui ont combattu le FLN en Algérie y vivaient toujours... Ils réclament aujourd'hui leur droit à la France, dont l'administration est un peu dépassée par l'ampleur de l'affaire.

    Une certaine libéralisation du régime algérien a permis à ces vétérans de sortir de la clandestinité. D'autant que le jeu en vaut la chandelle. Deux mesures administratives ont rendu cette démarche plus attractive : en 2004, les critères d'attribution de la carte du combattant ont été assouplis puisqu'il suffit de 120 jours de présence dans l'armée sur le territoire algérien pour en bénéicier. Surtout, en 2007, l'alignement des retraites versées à l'étranger sur celles versées en France (la "décristallisation") en a fait sérieusement augmenter leur montant. Elle est aujourd'hui de 665 euros par an, soit 68000 dinars algériens. C'est-à dire l'équivalent de trois et demi de salaire minimum local ! En France, cela correspondrait à plus de 5000 euros.

    Entre 2007 et 2010, 16.564 cartes du combattants ont ainsi été attribuées par la France à des Algériens, puis 6821 en 2011 et sans doute autant cette année. Soit environ 30.000. Une fois ce document obtenu, le vétéran peut demander à toucher sa retraite du combattant. On estime actuellement à 10.000 le nombre de dossiers traités ou en cours de traitement. A terme tous les titulaires de la carte y auront droit, de manière rétroactive depuis la date de délivrance de la crte;

    Au final, combien de personnes seront-elles concernées ? Diffiicile de le savoir, mais certains avancent des chiffres supérieurs à 100.000. En tout cas, plusieurs dizaines de milliers.

    A Alger, les bureaux de l'ONAC français (Office national des anciens combattants) sont débordés et Bercy sort sa calculette... 30.000 retraites du combattants, c'est 20 millions d'euros par an.

    De l'argent bienvenu de l'autre côté de la Méditerranée, même si, aux yeux des autorités, il n'est vraiment pas politiquement correct...
     

     

    Jeudi 13 Décembre 2012
    Jean-Dominique Merchet
     
    Secret Défense - Marianne
  • Frigide Barjot veut-elle faire “capoter” la manifestation “unitaire” du 13 janvier ?

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    Sûrement grisée parce qu’elle semble être l’interlocuteur privilégié des médias pour représenter la lutte contre le mariage homo, Frigide Barjot ne sait plus quoi déclarer pour justifier sa position tout en restant le plus politiquement correct possible, quitte à donner dans la surenchère en matière d’homofolie !

    Déjà, en novembre, avant la manifestation du 17, elle avait demandé aux participants d’applaudir les homosexuels qui feraient de la provocation sur le parcours de la « Manif Pour Tous »en s’embrassant sous les yeux des manifestants. Elle a même suggéré, au cas où des activistes de Femen feraient irruption que « les manifestantes se déshabillent aussi pour être en situation d’entamer un dialogue équitable ».

    Pour la manifestation dite « unitaire » du 13 janvier, voici les déclarations, digne des consignes pour une manif nord-coréenne, de la grande organisatrice en chef dont la tête semble avoir doublé de volume :

    « Toutes les banderoles et les pancartes autres que celles autorisées (…) seront retirées du cortège, ainsi que leurs éventuels porteurs récalcitrants. »

    « Civitas, c’est clair et net, ils viendront et ils seront obligés de défiler contre l’homophobie et d’enlever leurs bannières… S’ils arrivent avec leurs trucs Civitas et leurs chapelets, ce sera gentiment : dehors ! »
    « Si des participants sont sollicités par des journalistes, ils sont invités à reprendre les messages du tract d’appel à manifester , les slogans annoncés au micro, sur les banderoles et panneaux, et l’objectif de La Manif Pour Tous : Nous sommes attachés au mariage républicain et souhaitons le retrait du projet de loi Mariage pour tous. »

    « Les participants sont invités à suivre les consignes données par les Volontaires (en jaune) ou les services de sécurité et à reprendre les slogans de la manifestation annoncés au podium. Tout slogan de nature politique ou mettant en cause des personnes est proscrit. »

    « Les participants sont encouragés à venir habillés en bleu, blanc, rose. »

    Et le meilleur pour la fin : « Le 13 janvier il y aura un char des homos… et j’appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay. »

    Face à ce totalitarisme délirant, voici ce que propose avec bon sens le site Riposte Catholique :

    « Opposants au projet de loi gouvernemental sur la dénaturation du mariage, nous nous sommes réjouis du succès des premières manifestations et nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour que la grande manifestation du 13 janvier soit un succès tel que le gouvernement soit obligé de retirer son texte.

    Cependant, nous nous inquiétons de certaines dérives discriminatoires survenues lors des manifestations des dernières semaines. Nous avons ainsi appris que, le 8 décembre, un prêtre avait été prié par le service d’ordre, sans doute animé d’un zèle juvénile autant qu’indiscret, de la manifestation de Lille de cacher au milieu du cortège son habit ecclésiastique trop voyant, alors qu’un imam était invité à y prendre la parole ès qualité. Lors des “happenings” d’octobre, certains cols romains avaient de la même façon été priés de se cacher derrière un foulard. Alors que des militants socialistes ou des penseurs homosexuels sont invités régulièrement à s’exprimer en tête de manifestation. Les catholiques seraient-ils les seuls à n’avoir aucun droit de s’opposer à ce texte ?

    De toute évidence, ce sont là des erreurs dues à l’extrême jeunesse des services d’ordre – qui ont pris au pied de la lettre des indications forcément humoristiques des organisateurs sur le “dress code”. Car on voit mal comment il pourrait avoir été sérieusement envisagé de dissimuler les chrétiens qui constituent évidemment le gros des cortèges. On pourrait aussi manifester cachés. Ce serait original… et aussi cohérent qu’un cercle carré! Si on manifeste, c’est naturellement pour être vus et entendus, pas pour disparaître derrière l’ombre de notre petit doigt !

    C’est pourquoi, afin que la manifestation du 13 janvier soit une manifestation vraiment pour tous, nous demandons instamment que les organisateurs accueillent tous et chacun – sans discrimination, positive ou négative, d’aucune sorte.

    Malgré l’admiration que nous avons tous pour l’éblouissante beauté des défilés de Pyongyang, aucune consigne, aucun “dress code” ne parviendra à donner à ce cortège bigarré la solennelle unité de l’armée nord-coréenne. N’allons surtout pas demander aux rabbins de cacher leur kippa, aux imams de raser leur barbe, aux prêtres de cacher leur col romain, aux marcheurs de la gay pride hostiles au projet de ranger leur cuir et leurs chaînes, ou aux Femen repenties (qui sont les bienvenues aussi !) de revêtir la burqa…

    Comme disait voici peu la publicité d’une chaîne de restauration bien de chez nous, on vient comme on est. Vous pouvez venir en bombers ou en blouson de cuir clouté, en soutane ou en djellabah, en carré hermès ou en jean troué, en kippa ou en casque de moto, en mocassin ou en santiag, avec un crâne de skin ou avec une barbe de salafiste, avec un pins de SOS Racisme ou avec un “Espoir et salut de la France”, avec vos huit enfants cyrillus ou avec votre compagnon, avec votre équerre et votre compas ou avec votre cornette… Venez comme vous êtes.

    Inutile d’essayer d’uniformiser. C’est de toute façon peine perdue. Et c’est, en outre, contre-productif. Il est beaucoup plus simple de montrer que, malgré nos différences, nous sommes tous unis derrière un seul mot d’ordre : le retrait du texte gouvernemental. Même si nous le voulions, nous aurions quelques difficultés à faire croire qu’une mère de famille nombreuse de Versailles est une drag-queen, ou qu’un imam de Villeurbanne est une bonne sœur. Certes, le niveau intellectuel et culturel de la caste médiatique n’est pas franchement en progression, mais il est douteux que nous parvenions à “enfumer” à ce point les observateurs.

    Alors, de grâce, un seul mot d’ordre : retrait du texte. Et, pour le reste : unité dans la diversité. »

    source: Thomas Joly

    ALTERMEDIA FRANCE

  • Profanation de Toulon: un communiqué de l'évêque aux Armées

    http://www.christianophobie.fr/communique/profanation-de-toulon-un-communique-de-leveque-aux-armees?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%29

  • Noël 2012 aux côtés des enfants du Kosovo

    L’hiver approche et, pour la huitième année consécutive, Solidarité Kosovo organise un voyage de Noël au profit des enfants serbes du Kosovo-Métochie.

    Comme à chaque fin d’année depuis 2004, toutes les petites mains de l’association s’affèrent à organiser le traditionnel convoi de Noël qui n’a pas perdu l’actualité de sa mission. Parce que la souffrance des familles chrétiennes reste une indignation, Solidarité Kosovo poursuit passionnément son engagement de fin d’année: apporter des vêtements chauds aux aînés, des jouets récréatifs aux enfants et un soutien moral à tous les foyers de ces enclaves atrophiées par la pauvreté et l’abandon.

    Cette année, grâce à la générosité conjuguée des donateurs particuliers et industriels, ce sont plus de 50m3 de vêtements, de matériel scolaire et de jouets qui ont été récoltés. L’heure est à présent au tri et à la confection des colis. Dans quelques jours, ce ne seront plus quatre camionnettes conduites par des bénévoles qui prendront la route du Kosovo mais un véritable poids-lourd affrété spécialement par Solidarité Kosovo pour ce convoi d’une ampleur exceptionnelle ! Sur place, le matériel sera réceptionné par les bénévoles de l’association qui prendront le relais afin d’effectuer les distributions jusqu’aux enclaves.

    C’est ce message de fraternité envoyé depuis la France qui scellera l’année 2012. Une année qui marque une étape importante dans le développement de Solidarité Kosovo en termes de projets d’envergure réalisés et du partenariat consolidé avec l’Église serbe du Kosovo-Métochie.

    Pour réaliser cette mission à bien et couvrir les frais d’une telle expédition, Solidarité Kosovo a besoin de vous, de vous tous. A la veille de ce convoi de Noël particulièrement symbolique, Solidarité Kosovo en appelle donc à votre générosité pour satisfaire aux derniers frais qu’un tel projet nécessite.

    Merci par avance, au nom des Serbes du Kosovo et de la Métochie.

    - Envoyez vos dons à Solidarité Kosovo - BP 1777 - 38 220 Vizille (chèques à l’ordre de Solidarité Kosovo).

    L'équipe de "Solidarité Kosovo"

     

  • Georges BIZET/Herbert von KARAJAN - Farandole

     

    La Farandole tirée de l'Arlesienne, partition de Georges BIZET, dirigé par Herbert Von KARAJAN avec l'orchestre philarmonique de Berlin en 1978

  • Après la tuerie de Newton, l'interdiction des armes à l'école remise en cause

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    Il faut plus d'armes dans écoles pour qu'on y déplore moins de victimes. S'il a tout pour surprendre, cet argument est d'une logique imparable aux yeux de certains defenseurs de la libre circulation des armes a feu. En dépit du silence du principal lobby des armes américains, la NRA (National Rifle Association), des voix se sont élevées en ce sens au lendemain de la tuerie de Newtown.

    Comme celle de Larry Pratt, qui dirige l'association pro-armes Gun Owners of America, forte de 300 000 membres : "Les lois fédérales et nationales ont permis qu'aucun adulte n'ait le droit d'avoir une arme dans l'école de Newtown, où des enfants ont été tués. Cette tragédie souligne l'urgence qu'il y a à se débarasser de ces interdictions dans les zones scolaires", a -t-il estimé.

    Lire : Après la tuerie, Obama mis 'au défi d'agir' contre les armes

    Quelque 1 800 personnes ont d'ores et déjà signé une pétition allant dans ce sens, publiée vendredi sur le site de la Maison blanche "We The People" – ces pétitions, envoyées par les citoyens américains, doivent dépasser le seuil de 25 000 signatures en un mois pour recevoir une réponse du gouvernement. Le texte, qui requiert "des armes dans toutes les classes d'école", affirme que "si les professeurs et directeurs sont armés et entraînés à se défendre en cas d'attaque d'une école, il y aurait moins de victimes et moins de tentatives d'attaques d'école. C'est un fait : le taux de crimes diminue quand les gens sont mieux armés."

    Un point de vue démenti par une enquête du magazine américain Mother Jones, qui montre qu'au cours des 61 tueries de ces trente dernières années, aucun civil n'a jamais réussi à arrêter le massacre avec son arme.

    UN PROJET DE LOI POUR AUTORISER LES ARMES À L'ÉCOLE

    Armer plus pour tuer moins dans les écoles, c'est encore le point de vue de législateurs du Michigan qui, selon le quotidien USA Today, ont présenté un projet de loi pour autoriser le port d'arme en milieu scolaire moins de 24 heures avant la tuerie de Newtown. Le texte vise également d'autres lieux où les armes ne sont, jusqu'ici, pas les bienvenues : centres de soin, hôpitaux, bars, églises, stades. En échange, les propriétaires d'arme devront se plier à huit heures d'entraînement supplémentaires.

    Dans le Michigan, les partisans d'une telle loi brandissent le même argument, renforcé selon eux par la tuerie de vendredi : "Si quelqu'un – un personnel de l'école ou un parent d'élève – avait pu légalement porter une arme, il aurait au moins pu limiter, en partie, cette pagaille, explique ainsi Rob Harris, du Michigan Open Carry Inc. Cette législation doit passer pour, au moins, avoir une chance de lutter contre le démon qui habite ce monde." La Michigan Education Association n'est pas du même avis : "L'idée que les enseignants devraient porter des armes et faire feu quand il y a une menace est une bonne méthode pour qu'il y ait plus de morts encore – pas plus de sécurité", a estimé son président.

    LA CONSTITUTION AMÉRICAINE ET LES ZONES "SANS ARMES"

    Jusqu'ici, les écoles sont protégées par la loi sur les zones scolaires sans armes – une législation ajoutée au code du commerce en 1990. Elle a été jugée inconstitutionnelle en 1995 par la Cour suprême américaine, qui a estimé qu'elle n'avait pas de rapport avec le commerce, avant d'être réintroduite sous la présidence de Bill Clinton. Elle interdit le port des armes à feu dans un périmètre d'environ 300 mètres autour des écoles.

    Cette loi introduit ainsi une exception au fameux second amendement de la constitution américaine, qui garantit, "une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé". Il fait partie des dix amendements originaires de la Déclaration des droits (Bill of rights), adoptés en 1791. Par ailleurs, la Cour suprême américaine "protège le droit des individus à posséder une arme à feu, sans connexion avec une milice, et à utiliser cette arme pour des motifs licites, comme la légitime défense dans sa maison".

    Lire le décryptage : Contrôle des armes : que peut faire Washington ?

    Après la tuerie de Newtown, Barack Obama s'est, une fois encore, gardé d'appeler clairement à un durcissement de la législation sur la circulation et la possession des armes à feu. La dernière loi votée par le Congrès dans ce domaine remonte à 1994 : elle a suspendu la vente libre des fusils d'assaut – jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau autorisée en 2004. En 2010, la Cour suprême américaine a limité les possibilités, pour les pouvoirs locaux, de restreindre la possession des armes à feu. Selon Mother Jones, depuis quatre ans, pas moins de 99 lois ont permis de libéraliser le port d'armes aux Etats-Unis. Ces dernières sont passées de 200 millions en 1995 à 300 millions aujourd'hui.

    Angela Bolis

    LE MONDE - 15/12/12