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  • Une nouvelle de Jacques Aboucaya

    La Consultation

     

       A mon arrivée chez le docteur Bonnemaison, j'eus l'heureuse surprise de trouver la salle d'attente déserte. Je coupais ainsi à ces interminables stations assises, occupées par la lecture de revues dénuées d'intérêt, le Mensuel du collectionneur de cravates, Les mille et une recettes de tante Rosalie ou Modes et travaux forcés. Tous périodiques dont l'unique vocation semble être de meubler les antichambres de praticiens où on les trouve en exclusivité. Défraîchis, le plus souvent. Déposés là depuis des mois, voire des années. Gorgés sans doute - et c'est le côté le plus déplaisant de l'affaire - de colonies de microbes plus extravagants les uns que les autres. De quoi exciter l'imagination d'un hypocondriaque.

       Dieu merci, ce n'est pas mon cas. Ma visite chez Bonnemaison n'était pas motivée par une vive inquiétude. Je m'installai donc en attendant que la porte du cabinet s'ouvrît pour libérer le patient précédent. L'affaire, sans doute, de quelques minutes.

       En réalité, l'attente se prolongea une bonne demi-heure au bout de laquelle le médecin parut enfin. Il était seul et s'avança d'un pas lourd vers la pièce où j'attendais sa venue. Il me tendit la main.

       " Comment allez-vous ?"

       La question avait de quoi surprendre. Sauf au cas, bien improbable, d'une simple visite de courtoisie, il paraissait évident que ma présence était motivée par le fait que, précisément, ma santé n'était pas florissante. Qu'à tout le moins, quelque chose clochait. Il est rare, pour ne pas dire tout à fait exceptionnel, qu'on se rende chez le médecin pour l'informer que tout va bien. Que nulle indisposition n'affecte notre sérénité. Qu'aucune maladie ne pointe son vilain mufle. Sauf en Chine, paraît-il. Mais c'est un pays plutôt lointain.

       Je m'abstins donc de répondre précisément à son interrogation, me contentant d'un vague murmure auquel il ne prêta aucune attention, et lui emboîtai le pas pour pénétrer dans son bureau.

       "Et vous-même, docteur ?"

       Un réflexe. L'habitude de ces jeux de ping-pong auxquels l'urbanité nous a accoutumés dès l'enfance, "après vous", "je n'en ferai rien" et autres formules stéréotypées dont l'une entraîne mécaniquement l'autre sans que notre conscience en soit pour autant alertée.

       Il s'immobilisa sur le seuil, s'effaça pour me laisser entrer.

       "Pas très bien. A vrai dire, je suis un peu inquiet."

       Il me désigna le fauteuil en face de la grande table derrière laquelle il prit place. Un ordinateur, des livres parmi lesquels je reconnus le Vidal, cette bible des thérapeutes.

       "Asseyez-vous, mettez-vous torse nu, je  vais mesurer votre tension artérielle".

       Tandis que je m'exécutais, il se saisit d'un stéthoscope, vint s'installer à côté de moi. Il avait l'air soucieux, tournait et retournait l'instrument entre ses doigts.

       "C'est surtout la nuit, dit-il. Vers deux heures du matin. Parfois trois heures. Une douleur là, indéfinissable."

       Il désignait sur mon propre abdomen une zone plutôt imprécise.

       "Le foie ?, hasardai-je.

       - Vous croyez ?

       - Pourquoi pas...

       - Pourtant, à la palpation, je ne sens rien. Et je n'ai pas le teint d'un hépatique. Qu'en pensez-vous ?"

       Il s'était écarté pour se placer en pleine lumière.

       "En effet, pour autant que j'en puisse juger. Vous avez le teint frais et la mine vermeille.

       - Ce ne serait donc pas le foie, conclut-il, l'air pensif. Du reste, ma douleur s'accompagne souvent d'une sorte de crispation du diaphragme. Et même, quand j'y songe, d'un essoufflement qui survient de façon quasi simultanée."

       Comme il se taisait, je me sentis tenu de relancer.

       "Il y a longtemps que cette douleur est apparue ?

       - Un mois, un mois et demi, peut-être un peu plus. A vrai dire, je n'y ai pas pris garde, au début.

       - Vous auriez sans doute dû consulter.

       - Vous savez ce que c'est... On est pris par le quotidien, on oublie... On se néglige..."

       Il avait l'air vraiment désemparé. Au point que je crus bon de le rassurer.

       "Ma grand'mère, dis-je, présentait à peu près les mêmes symptômes. Je m'en souviens. Elle était bien plus âgée que vous ne l'êtes."

       Il sursauta.

       "Et elle en est morte ?

       - Pas du tout. Elle s'en est très bien remise. Je la revois encore absorbant son médicament avec une moue de dégoût, car la potion était, disait-elle, d'une amertume insoutenable. Une poudre verdâtre qu'elle diluait dans un verre d'eau. Une préparation pharmaceutique. Efficace, en tout cas.

       - Vous souvenez-vous du nom de la potion ?

       - Oui. Quelque chose comme trianophénol, ou trianophérol. "

       Il détacha une feuille d'ordonnance de la liasse posée sur son sous-main, me la tendit avec un crayon à bille attaché par une chaînette à son support.

       " Auriez-vous l'obligeance de noter le nom du médicament ?"

       Je m'exécutai, prenant soin de rendre mon écriture aussi lisible que possible. Une écriture de médecin, aux dires de mes proches qui avaient peine à élucider mes gribouillis.

       Il saisit l'ordonnance, la déchiffra sans peine.

       "Parfait. Mais vous n'avez pas précisé la posologie", ajouta-t-il en me tendant à nouveau le papier.

       "Vingt grammes par jour en deux prises, à distance des repas. Voilà qui devrait faire l'affaire".

       Je m'empressai d'ajouter ces détails au bas de la feuille.

       "C'est ainsi que procédait votre grand'mère ?

       - Oui, lui dis-je. C'était devenu une sorte de rituel auquel toute la famille participait. "Grand'mère, ta potion !" Une espèce de mot de passe. De pense-bête.

       - Combien de temps dura le traitement ? Vous le rappelez-vous ?

       - Quelques semaines, huit, dix, je ne saurais préciser avec certitude. Ce qui est certain, c'est que ses douleurs s'estompèrent, puis finirent par disparaître définitivement."

       Bonnemaison avait l'air satisfait. Avant même la potion, il buvait mes paroles, tout en jouant avec son stéthoscope. Cependant, comme j'étais toujours torse nu, attendant l'intervention qu'il m'avait annoncée, je crus bon de le rappeler à sa fonction.

       " Vous m'avez demandé d'ôter ma chemise, docteur...

       - Mais oui, bien sûr ! Où avais-je la tête ? Vous pouvez vous rhabiller. D'autant qu'un chaud et froid est vite arrivé. Nous sommes au seuil de l'automne. Autant dire qu'on ne sait plus comment se vêtir, entre les habits d'été, trop légers, et les pelisses d'hiver, trop épaisses...

       - Et ma tension artérielle ? Vous ne la vérifiez pas ? Pas d'auscultation ? Pas d'examen ?"

       Mes questions furent balayées d'un revers de main.

       - Inutile. Ce type de douleur ne requiert pas de telles investigations. Mais je voulais vous demander : la potion, chez quel pharmacien ?

       - Grande Pharmacie des Arcades. Sur la place Arago. Maison de confiance.

       - C'est aussi mon avis."

       Il se leva, me signifiant par là que la consultation était terminée. Il arborait désormais un sourire éclatant qui contrastait avec la mine défaite affichée quelques moments plus tôt.

       "Vingt-trois euros, dit-il sobrement. En espèces, de préférence. Si vous voulez bien me confier votre carte Vitale...".

    Jacques Aboucaya

     

  • Prières de rue comparées à l'Occupation: la Justice réclame la levée de l'immunité de l'eurodéputée Marine Le Pen

    Le ministère de la a transmis au européen une demande de levée de l'immunité parlementaire de . Cette demande est liée aux propos de Marine Le Pen, le 10 décembre 2010 à Lyon, faisant un parallèle entre les prières de rue et l'Occupation. «Je confirme que le ministère de la Justice a transmis le 26 novembre au président du Parlement européen, Martin Schultz, une requête pour une main levée parlementaire concernant Mme Le Pen», indique Pierre Rancé, porte-parole de la Chancellerie.

     



    Devant des adhérents du Front national, le 10 décembre 2010 à Lyon, Marine Le Pen, alors candidate à la présidence du FN, avait dénoncé les prières de rue des musulmans. «Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire», avait-elle déclaré. «C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants», avait-elle ajouté.

    Le parquet de Lyon avait ouvert en janvier 2011 une enquête préliminaire pour «incitation à la haine raciale», suite au dépôt d'une plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). Selon la source proche du dossier, une information judiciaire a été confiée à un juge d'instruction, à l'origine de cette demande de levée d'immunité parlementaire.

    LeParisien.fr - 11/12/12

  • Italie : 22 passeurs nigérians font entrer 10.000 clandestins criminels

     

    10 décembre 2012

    Italie : 22 passeurs nigérians font entrer 10.000 clandestins criminels
     
     

    10/12/2012 — 11h00
    ROME (NOVOpress) —
    « Opération Charon », d’après le passeur des Enfers : c’est le nom que la Guardia di finanza (la police des frontières) de La Spezia, en Ligurie, a donné à une vaste enquête terminée vendredi, sous la direction du pôle anti-mafia de Gênes. 22 individus, tous Nigérians, ont été arrêtés dans toute l’Italie, du Piémont à la Calabre, en passant par la Lombardie, l’Emilie, la Ligurie et la Campanie. Ils sont accusés d’association criminelle aux fins d’aide à l’immigration clandestine et de réduction en esclavage.

     

    L’enquête a établi que, au cours des trois dernières années, la bande avait fait entrer en Europe au moins 10.000 clandestins. Après un voyage par les déserts du Niger et de la Libye, les immigrés étaient mis dans des bateaux en direction de Lampedusa. Le temps d’être pris en remorque par les gentils garde-côtes italiens, convoqués par téléphone satellitaire selon une procédure éprouvée, les voilà en Europe, « prêts à être employés dans des activités illicites ».

    « Les passeurs établissaient depuis le Nigéria un quota de leurs compatriotes à envoyer en Europe, via les flux migratoires qui traversent régulièrement l’Italie en passant par Lampedusa ; une fois les clandestins arrivés, ils les employaient dans les activités criminelles les plus diverses pour se faire rembourser les frais du voyage et de l’immigration clandestine », qui atteignaient 60 à 70.000 euros.

    Les femmes étaient mises sur le trottoir, certaines d’entre elles montant ensuite d’un grade dans l’organisation criminelle pour devenir « protectrices des nouvelles arrivées ». Les hommes étaient intégrés dans le réseau du trafic de stupéfiants.

    Les enquêteurs travaillent à présent sur les flux financiers qui permettaient le retour au Nigéria « des sommes immenses obtenues par ces trafics ».

    Problème d’arithmétique élémentaire, façon robinets, pour les écoliers italiens : si 22 Nigérians en font rentrer 10.000 en trois ans, combien de temps faut-il pour que toute la population nigériane soit installée sur notre continent ? Le Nigéria compte 170 millions d’habitants (estimation de 2012).

    Crédit photo : DR.

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Taubira fait tout pour que les violeurs se promènent en liberté

     

    Il est évident qu’un violeur c’est quelqu’un qui obéit, de gré ou de force, à des pulsions qu’il ne contrôle pas.

    Il est évident qu’un violeur a plus de mal que d’autres délinquants à s’empêcher de récidiver.

    Il est donc évident qu’un violeur peut être un danger permanent pour autrui, quelles que soient ses qualités et ses envies de s’amender.

    On n’évoquera pas ici le cas de certains violeurs qui, ayant agi, une seule fois, dans le cadre d’une bande, sous l’emprise de l’alcool et/ou de substances illicites peuvent ne pas être animés de pulsions les conduisant à recommencer sans cesse les mêmes crimes. S’ils sont impardonnables on peut néanmoins imaginer que leur séjour en prison leur aura permis de réfléchir à leurs actes, d’en mesurer la portée et qu’ils seront capables de ne pas récidiver.

    Mais ce ne sont pas eux qui sont concernés par la dernière de Taubira, qui, si elle ne nous étonne pas, nous révolte. Cette irresponsable à qui Hollande a confié un ministère des plus importants, la Justice, a décidé de supprimer la rétention de sûreté, votée en 2008 par la droite, qui prévoit de maintenir enfermés des criminels condamnés à au moins 15 ans (pour viols aggravés notamment) s’ils sont jugés dangereux une fois leur peine purgée.

    Condamnés à au moins 15 ans pour viols aggravés…

    Savez-vous quelle est la peine moyenne prononcée contre les violeurs ?

    Qualification
    Pénale

    Art. 222-23 :

    Tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit , commis sur la personne d’autrui par violence , contrainte , menace ou surprise est un viol .

    Peines
    encourues

    Art. 222-23 :

    Le Viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.

    Art. 222-24 :

    Le Violest puni de vingt ans de réclusion criminelle

     

    1. lorsqu’il est commis sur mineur de quinze ans
    2. lorsqu’il est commis par un ascendant légitime , naturel ou adoptif , ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime .

    Art. 222-25 :

    Le Viol est puni de trente ans de réclusion criminelle lorsqu’il a entrainé la mort de la victime .

    Art. 222-26 :

    Le Viol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’il est précédé , accompagné ou suivi de tortures ou actes de barbarie .

    Mais la réalité ?

    Condamné à 8 ans de prison pour le viol de 2 mineures.

    Condamné à 12 ans pour le viol d’une femme

    Condamné à 6 ans pour le viol de deux enfants

    Condamné à 12 ans pour le viol de deux enfants

    Pas une seule condamnation à plus de 15 ans… autant dire qu’il faut vraiment être un monstre qui tue et/ou torture pour écoper de cette peine qui était concernée par la rétention de sûreté.

    Et les récidives ? Elles sont nombreuses… Et elles en disent long sur la difficulté pour certains violeurs de demeurer dans le droit chemin. En voici deux exemples.

    D’abord condamné à 14 ans, libéré avec obligation de soins psychiatriques, après expertise stipulant que le risque de récidive ne pouvait être exclu … récidive.

    Déjà condamné deux fois pour viol, une fois à 10 ans en 1991 puis à 15 ans en 1999 il était sorti en 2008 (mais bénéficiait d’un suivi judiciaire, ouf !) et… récidive, bien entendu, osera-t-on dire !

    Et ce sont des dangers permanents pour nos filles tels que ces ceux-là que Taubira refuse de laisser enfermés, au nom d’une pseudo-humanité qui, une fois de plus, ne touche que les délinquants et méprise les victimes.

    Christine Tasin

    Résistance républicaine

  • Dresde: un gâteau de 3 tonnes pour fêter Noël !

    Permalien vidéo: http://videos.tf1.fr/infos/2012/allemagne-un-gateau-de-3-tonnes-pour-feter-noel-7720490.html

    TF1 News - 10/12/12

  • Une dissertation magnifique: "La Patrie" selon un élève de Stanislas en 1976

     

    Le bulletin du Collège Stanislas publiait en 1976 la copie d’un de ses élèves de 3ème, classé lauréat national dans un concours écrit sur le thème de la « Patrie » : le sujet exact était : « Que signifie pour vous le mot Patrie ? » Voici sa copie.

    Etranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ». Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.

    Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Gémissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.

     

    Mais si la France , ma patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.

    Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !

    Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vue naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d’entre elles, s’est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !

    Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soir aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère…C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.

    La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France , ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre…

    Vu ici

    Contre-info.com

  • Discours de Jean-Marie Le Pen pour les 40 ans du Front National

     

    Discours de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National, pour les 40 ans du Front National, le samedi 8 décembre 2012.

    __________

    Le Front National a 40 ans.

    Sa naissance officielle est datée du 5 octobre 1972.

    Elle était le fruit d’un accord intervenu entre leaders patriotes : Le mouvement de Georges Bidault, les jeunes d’Ordre nouveau et avec moi, de nombreux responsables des combats de l’Algérie française.

    Cette union allait être éphémère et rapidement ne restèrent au Front National avec moi, que mes compagnons et quelques dissidents d’Ordre nouveau.

     

     

     

     
  • Les consommateurs ignorent que 80% des génériques sont importés d'Asie

    Les Français ont moins confiance dans les médicaments génériques, selon une d’opinion qui paraît aujourd’hui. C’est probablement dû à une nouvelle loi qui les contraint à avancer l’argent s’ils tiennent absolument à acheter un médicament de marque.

     

    Mais les éléments recueillis au de cette enquête auprès de différents professionnels de montrent que le problème est plus profond.

     

    Du fait de la mondialisation, la production de matières premières, essentielle à la fabrication des médicaments, s’est complètement recentrée sur l’Asie. Et les génériques, ces copies des médicaments de marque, sont tout particulièrement concernés.

    « On estime que 80% des principes actifs des génériques sont maintenant faits en Chine et en Inde, contre 50% pour les princeps. Il s’agit d’un changement majeur survenu au cours des vingt dernières années », nous explique David Simonnet, directeur général du groupe français Axyntis, un industriel fabriquant des principes actifs en France, qui s’appuie sur des données de la Direction européenne de la qualité du médicament.

    Le problème, détaillent les sources contactées, c’est que les milliers de sites de production chinois et indiens sont très peu contrôlés. La Direction européenne de la qualité du médicament, selon ses propres données, n’a mené en 2011 que 18 inspections en Asie, qui ont abouti à la suspension d’autorisation de 29 sites. Or, des médecins en France sont confrontés en ce moment à une moindre efficacité des traitements de leurs patients, notamment de l’antibiotique vancomycine, produit dont la matière première est partiellement fabriquée en Chine, sur des sites non inspectés. CQFD.

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, à ce jour, le grand public n’a pas les moyens de savoir d’où viennent les matières premières qui ont servi à fabriquer son médicament. Seul le nom du « titulaire et exploitant » figure sur l’emballage. C’est pour cela que la présidente d’une grande association de malades demande que la règle change et qu’une étiquette mentionne dorénavant d’où viennent les principales matières premières entrant dans la composition des médicaments. Une vraie révolution.

    Notre question du jour : Faut-il indiquer le lieu de fabrication des médicaments sur les boîtes ?

    Le Parisien - 10/12/12

  • Dissertation sur le suicide: le professeur suspendu "à titre conservatoire"

    Des élèves de troisième du collègue de Montmoreau-Saint-Cybard (Charente) auraient travaillé le 22 octobre sur un sujet de rédaction ayant trait au . Un sujet étonnant qui a fait bondir plusieurs parents. Et causé lundi la suspension du professeur. L'enseignant a été «suspendu à titre conservatoire, le temps que l' administrative soit diligentée», a précisé le rectorat.

     
     

    «Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie»

    L'enseignant de lettres, âgé d'une trentaine d'années, devait être entendu lundi après-midi par le directeur académique, à Angoulême, saisi par des parents d'élèves surpris par son initiative.

    Voici l'intitulé du devoir, dévoilé par la Charente Libre : «Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment».

    Pas de discussion en classe

    Ce sont des parents interloqués qui ont contacté anonymement le journal local. «Nous sommes révoltés que l'on puisse proposer ce genre de sujet à des enfants qui ont entre 13 et 14 ans. De par notre , nous n'avons pas l'habitude de remettre en question ce qui se passe à l'école, mais il y a des limites. Quel va être le prochain sujet ? Que ressentez-vous lorsque vous vous piquez ? On aimerait comprendre», écrivent-ils dans un courrier adressé à la presse.

    Un élève témoigne dans la «Charente Libre» : «Quand le prof nous a donné le sujet , ça nous a étonnés. On lui a posé des questions. Il n'a pas voulu répondre, et nous a dit : C'est comme ça.» D'après plusieurs jeunes concernés, aucune discussion autour du suicide n' a été menée en classe, à l'occasion de cette rédaction.

    Le rectorat a été saisi de l'affaire

    L'enseignant devait être entendu afin qu'il explique son «intention pédagogique ou éducative derrière la façon de poser la question», avait indiqué Jean-Marie Renault, directeur académique de la Charente, saisi «il y a 48 heures» de ce courrier «anonyme». En fonction de ses explications, «nous verrons s'il y a matière à donner une suite disciplinaire ou pas». Dans l'hypothèse où le sujet a été posé dans les termes rapportés par les parents, «on ne peut qu'être très surpris, le mot est faible, par la façon dont la question (du suicide) est posée», a ajouté M. Renault.

    Un syndicaliste assistant l'enseignant, Alain Héraud, secrétaire départemental du Snes-FSU en Charente, a de son côté assuré à une correspondante de l'AFP qu'«il y a un décalage entre l'interprétation faite par quelques parents» et la réalité.

    Un autoportrait, pas un récit de suicide selon un autre professeur

    «Le sujet était un autoportrait fictif», assure Alain Héraud. «Quand les élèves ont demandé des précisions, le professeur les a effectivement aiguillés sur le fait de s'imaginer en fin de vie, pour mieux se décrire dans leur autoportrait», a-t-il précisé. «A aucun moment il n'a été question de suicide...» a-t-il encore déclaré, affirmant que l'énoncé paru dans la presse locale ne correspondait pas à la réalité.

    Une réunion aurait été organisée il y a quelques jours entre des parents et l'enseignant concerné, qui a répondu à leurs questions. Le collège «a estimé que les réponses étaient satisfaisantes». Pas suffisant pour le rectorat qui a décidé, devant l'émoi médiatique et parental, de suspendre le professeur.

    LeParisien.fr - 10/12/12

  • L’hôtelier Campanile supprime les références aux fêtes chrétiennes de sa publicité

    Mardi 20 novembre 2012

     

    En 2012, Campanile ne souhaite plus à ses clients français Joyeuses Fêtes ou Joyeux Noël, termes probablement trop chrétiens, remplacés dorénavant par Joyeux Hiver.
    Le phénomène d’effacement progressif de nos traditions et des références à nos fêtes chrétiennes semble se confirmer à travers l’Europe puisque le sapin de la grande place de Bruxelles est également supprimé cette année remplacé par une structure lumineuse.
    Rien n’arrive au hasard puisque Campanile est l’une des marques du Groupe LouvreHotels dont le développement actuel au Maghreb est financé à hauteur de 1,5 milliards d’euros entre autre par… le Qatar.
    Le Qatar aurait-il exigé de Louvre Hotels l’islamisation des Campaniles de France (en effaçant progressivement les références chrétiennes pour commencer...) en échange d’un développement du groupe en terre d’islam ?
    Vu l'offensive agressive en France dans le sport et les banlieues islamisées de ce pays ultra-musulman, rien ne serait moins étonnant.
    Mosquées, voiles et halal ne seraient finalement que la partie visible de l'islamisation à outrance de notre pays... Jusqu'à quand laissera t-on proliférer cette destruction sans limite de notre France ?
  • VIDEO - Miss France 2013 du meilleur cru

    sans-titre.png Miss france.png

    Miss Bourgogne, Marine Lorphelin, 19 ans, a été élue Miss France 2013

    Permalien VIDEO: http://lci.tf1.fr/people/video-qui-est-marine-lorphelin-miss-france-2013-7719691.html 

  • Marine Le Pen : « Avec Najat Vallaud Belkacem, nous sommes au-delà de la stupidité »

     

    Entretien réalisé par Robert Ménard

    Boulevard Voltaire a rencontré Marine Le Pen. Tour d’horizon des questions économiques, politiques et « sociétales », comme on dit. La Présidente du Front national ne mâche pas ses mots. Troisième volet.

    BV. Qu’avez-vous pensé de la déclaration de Cécile Duflot sur le patrimoine de l’Église ?

    MLP. Je lui ai proposé de s’intéresser au patrimoine immobilier de la CGT, qui possède, semble-t-il, quelques châteaux assez vides… Cécile Duflot a besoin d’exister. Et de faire oublier Notre-Dame-des-Landes en créant une polémique assez injuste à l’égard de l’Église. Je ne suis ni l’avocat ni le défenseur de l’Église mais, dans ce domaine, on ne peut pas lui reprocher de ne pas faire le nécessaire à l’égard des personnes pauvres ou en difficulté. C’est un mauvais procès qu’on lui intente.

    Les écologistes ont raison de dire que l’EPR coûte de plus en plus cher et qu’il faut tout arrêter ?

    Ils ont tort et il faut continuer. Il existe des tas de grands projets qui coûtent une fortune sans contribuer à l’indépendance de la nation. Prenez le TGV Lyon-Turin, par exemple. Vous croyez que ce projet à un intérêt stratégique pour la France ? Je ne le pense pas. Mais puisque l’on parle de coûts importants, j’aimerais comparer avec ce que l’on verse aux créanciers de la Grèce, tout en laissant crever le peuple grec. Les sommes consacrées à l’EPR à côté sont dérisoires ! Or l’EPR représente un progrès dans l’exploitation du nucléaire. On se dirige vers quelque chose de plus en plus propre. Il faut aller vers le progrès. De la même manière, pour le gaz de schiste, il faut rester prudent sur son exploitation, mais je trouve ahurissant d’en interdire l’exploration. Et encore plus au moment où la fracturation hydraulique va probablement être remplacée par la fracturation pneumatique. On peut tirer les leçons des erreurs commises en matière d’écologie par les Américains pour ne pas commettre les mêmes. À l’âge de pierre, les Verts auraient voulu empêcher de casser et de tailler des cailloux pour faire des flèches de peur qu’un jour, il n’y ait plus de cailloux ! Sauf qu’entre temps, on a découvert le fer… Tout est dit.

     

    On ne vous a pas beaucoup entendue contre le mariage gay…

    Nous avons toujours été opposés au mariage homosexuel et de manière très claire. Mais ce n’est qu’un sujet de diversion. Le gouvernement cherche à faire croire aux Français qu’il peut changer les choses. En réalité, sa marge de manœuvre est très faible puisque, sur tous les grands sujets, nous avons affaire à un gouvernement technique qui ne fait qu’appliquer la feuille de route de l’Union européenne. Et puis, je conteste formellement la manière dont ce « débat » a été initié par François Hollande : c’est un lancement idéologique. S’il y a de vraies préoccupations chez les couples homosexuels, et que l’on veuille bien réfléchir à certaines améliorations, il suffit d’améliorer le PACS. On peut réfléchir à une amélioration des droits de succession chez les couples homosexuels pacsés, à la question du maintien du conjoint dans un appartement chez un couple homosexuel lorsqu’un d’entre eux vient à décéder. Ce qui me gène aujourd’hui, c’est que le gouvernement crée un nouveau ghetto pour les homosexuels. C’est lui qui en sera responsable. C’est le gouvernement socialiste, par la manière dont il a procédé, qui, en réalité, entraîne une mise à l’index de l’ensemble des homosexuels alors même que cette revendication du mariage est ultra minoritaire en leur sein.

    Vous irez manifester le 13 janvier prochain ?

    Nous allons en discuter.

    Pourquoi n’avez-vous pas manifesté le 17 novembre dernier ?

    Ce débat a pris un tour dérangeant. Je ne voudrais pas que la manifestation contre le mariage homosexuel, à laquelle, par définition, je pourrais participer puisque je suis opposée à cette loi, contribue à alimenter, à cause du gouvernement socialiste, une sorte de stigmatisation des homosexuels.

    Frigide Barjot, qui est à l’initiative de ces manifestations, n’a rien d’une homophobe !

    C’est très bien. Et si la manifestation du 13 janvier se déroule sous ces auspices, je pense que nous prendrons la décision d’y participer.

    Si le FN est frileux sur la question, est-ce à cause de votre entourage, qui comprend de nombreux homosexuels ?

    Mais les homosexuels qui sont autour de moi sont tous contre le mariage gay !

    Personnellement vous êtes favorable au mariage ?

    Je suis contre le mariage gay.

    Mais pour le mariage tout court ? Vous n’êtes pas mariée…

    Mais j’ai été mariée deux fois !

    Et vous allez vous remarier ?

    [Rires…] Ça ne vous regarde pas.

    Revenons à Najat Vallaud Belkacem : que pensez-vous de son idée de lutter contre le sexisme dès la petite enfance ou bien celle de mentionner l’orientation sexuelle de nos grands hommes et de nos grands auteurs dans les manuels scolaires ?

    Je suis atterrée. Nous sommes au-delà de la stupidité. La France compte actuellement cinq millions de chômeurs et bientôt dix millions de pauvres. Près de la moitié des Français ne se soignent plus correctement car ils n’en ont plus les moyens. Nos anciens vivent, pour une grande majorité d’entre eux, dans des conditions indignes. Et la seule question qui préoccupe le gouvernement, c’est d’introduire dans les livres d’école l’orientation sexuelle de nos grands hommes. C’est de la dinguerie ! Même chose pour Peillon : quand il propose de donner des cours de sexualité à des enfants du primaire, je me retiens de dire ce que je pense car je serais vulgaire ! Qu’il s’occupe de son c… ! Et qu’ils arrêtent de toucher à nos gosses !

    Vous avez lu le livre de Péan et Cohen sur votre père ?

    Leur démarche est minable et très peu courageuse. Pour se justifier et pour se dédouaner d’avoir cassé le mythe d’un Le Pen antisémite et tortionnaire, ils multiplient les diffamations sur l’homme. C’est une démarche assez piteuse…

    Ce qu’ils disent de votre père vous a blessée ?

    Il n’y a pas que mon père. Ma mère est également mise en cause.

    C’est vrai ce qu’ils disent de lui et l’argent ?

    Mon père n’est pas radin. On peut dire qu’il est économe comme tous ceux de sa génération qui ont mal mangé et qui ont vécu la guerre. Évidemment, personne ne se souvient plus de cela. Mais le présenter sous les traits d’un détrousseur de vieille dame, ou comme quelqu’un qui a mélangé la caisse du Front national et la sienne alors que c’est plutôt l’inverse qui s’est produit ! Je l’ai vu 100 fois ! Jean-Marie Le Pen est un homme d’honneur. Salir sa personne pour se dédouaner de la réhabilitation du personnage politique, je trouve ça, encore une fois, assez piteux.

    Il joue vraiment Marion contre Marine ?

    Ce genre d’analyses, c’est pour faire plaisir aux gogos des bonnes pages du Point. Jean-Marie Le Pen a dit que Marion était plus douée que moi au même âge. Et il a eu raison de le dire parce que c’est vrai. Elle est plus douée que moi au même âge.

    Vous ne vous sentez pas en concurrence avec elle ?

    Impossible. Marion est comme ma fille. C’est ma troisième fille.

    En parlant de fille, vous avez vu que Rachida Dati a obtenu satisfaction ?

    Ces incursions de la vie privée dans la vie publique — dont elle est d’ailleurs entièrement coupable — sont déplorables.

    Les élections n’ont finalement pas été cassées à Hénin-Beaumont…

    C’est la conséquence de l’éclatement de l’UMP. Le Conseil constitutionnel a jugé en politique et non en droit. Compte tenu de la situation extrêmement fragilisée de l’UMP aujourd’hui, on n’avait probablement pas très envie de donner une tribune supplémentaire à Marine Le Pen à l’Assemblée…

  • Un artiste suédois utilise des cendres de victimes de la Shoah

     

    Un artiste suédois utilise des cendres de victimes de la Shoah
     
    © Ola Torkelsson/Scanpix

    La nouvelle œuvre du plasticien Carl Michael von Hausswolff suscite de nombreuses critiques en Suède. L'artiste a utilisé des cendres, qu'il aurait subtilisées dans un camp de concentration nazi en Pologne, pour réaliser une toile.

     
    Par FRANCE 24          
     

    La dernière création de l’artiste Carl Michael von Hausswolff provoque l'indignation en Suède. Ce plasticien, connu pour ses productions de musique expérimentale, affirme qu'il a utilisé des cendres de victimes de la Shoah pour réaliser une peinture.

    L’artiste aurait volé ces cendres lors d’une visite, en 1989, du camp de concentration et d'extermination de Majdanek situé près de Lubin en Pologne. Pendant plusieurs années, il ne les a pas utilisées car elles étaient "lourdement chargées par les atrocités qui avaient été commises dans ce lieu". Ce n’est qu’en 2010 qu’il décide de les mélanger avec de l’eau pour peindre une toile.

    "Comme si les cendres contenaient l’énergie ou les souvenirs des âmes des personnes qui avaient été torturées, tourmentées et tuées par d’autres personnes au cours de l’une des guerres les plus impitoyables du XXe siècle", explique l’artiste sur le site de la galerie de Lund où l’œuvre sera exposée à partir du 15 décembre.

     

     
    L'oeuvre de l'artiste Carl Michael von Hausswolff publiée sur le site de Sydsvenskan
     

     

    Comme le rapporte le site de la BBC, de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer cette démarche artistique. Les responsables du camp de Majdanek, où 80 000 déportés, dont une majorité de juifs, ont trouvé la mort durant la Seconde Guerre mondiale, ont qualifié cet acte de "barbare".

    "Nous sommes vraiment choqués et outragés par l’information selon laquelle cette peinture a été faite à partir de cendres de victimes de Majdanek. C’est une provocation artistique qui mérite juste d’être condamnée", a dénoncé le directeur du musée du camp dans un communiqué.

    La communauté juive suédoise s’est aussi montrée indigné par cette exposition. Salomon Schulman, un professeur de yiddish, a déclaré que cette toile était "dégoûtante" et "répulsive". "Qui sait, ce sont peut-être des cendres de mes proches", a-t-il déclaré au journal "Sydsvenskan".

    Face à ces critiques, la galerie s’est défendue en expliquant qu’elle n’avait pas l’intention de heurter qui que ce soit. "Nous n’avions pas pour objectif de rouvrir de vieilles blessures, mais au contraire de les guérir", s’est justifié Martin Bryder, le directeur du lieu.

    Alertée sur cette affaire, la police polonaise de Lublin n’a pas encore ouvert d’enquête au sujet du vol présumé de ces cendres, car aucune plainte n’a pour l’instant été déposée.

    07/12/12

  • Le Pape invite les chrétiens à mieux accueillir les immigrés

    S'exprimant du balcon de son appartement au troisième étage du Palais pontifical, Benoît XVI a lancé, à l’occasion de l’Avent, la période qui prépare la naissance de Jésus selon la tradition chrétienne, et devant plusieurs milliers de fidèles, un appel à la solidarité avec ceux qui viennent se réfugier pour des raisons économiques et politiques dans les pays riches et jouissant de la paix civile.

    « L’Avent nous invite à aller à la rencontre du Seigneur, et donc à nous mettre en route. Cette réalité est bien familière aux personnes obligées de quitter leur région, pour différentes raisons, dont les guerres ou la pauvreté. Les migrants connaissent la précarité et rencontrent souvent peu de compréhension. Puissent-ils être accueillis et avoir une existence digne ! », a-t-il plaidé.

    « En ce temps préparatoire à Noël, qu’une solidarité fraternelle et joyeuse vienne en aide à leurs besoins et soutienne leur espérance ! », a insisté Benoît XVI, qui appelle régulièrement les catholiques, en cette « Année de la foi » qu’il a proclamé, à témoigner de la « bonne nouvelle » de l’Evangile à des populations qui ont souvent perdu leurs repères et sont à la recherche de communautés d’accueil chaleureuses.

    Le Soir Belga - 09/12/12

    La France accueille les immigrés avec une grande générosité et le Grand Remplacement est pour bientôt!

     

     

  • Profanation de la chapelle de la base navale de Toulon

    sans-titre.png c hapelle base navale toulon.png

     

    De Monseigneur Poinard, vicaire général du diocèse aux Armées françaises :

    "J'apprends ce samedi soir que la chapelle militaire de la base navale de Toulon a été profanée. On s'en est pris aux trois grands symboles de notre foi : le St Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l'ambon (la Parole de Dieu jetée à terre et piétinée).

    L'intolérance pénètre maintenant à l'intérieur des enceintes militaires : il y a de quoi être vraiment très inquiets.

    FAITES CONNAITRE CET EVENEMENT ODIEUX..."
     
    Le Salon Beige - 09/12/12
  • Raids sur Gaza: ce que les médias ne vous montrent jamais à la télévision

     

    Les images de l'assaut sur ​​Gaza ont été enregistré par une équipe de tournage indonésienne présente à Gaza lors du début de l'opération terroriste israelienne le 14 novembre 2012.  

    ALTERINFO.NET - 08/12/12   

  • Sécurité: un nouveau code de déontologie pour les forces de l'ordre !

    Le nouveau code de déontologie des forces de l'ordre, proscrivant le tutoiement et encadrant les contrôles d'identité, a été envoyé récemment aux partenaires sociaux. Ce projet a été reçu notamment par les syndicats de police «pour être discuté».

     

     

    Les représentants des instances de représentation des gendarmes étaient également destinataires du document .

    En 32 articles, ce texte rappelle les principes de «probité», d'«obéissance» ou de «droit de réserve» et va plus avant sur des points souvent sujets à controverse.

    Pas de contrôle au faciès. Dans son article 13, il évoque le «contrôle d'identité» qui «ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis». Il doit être pratiqué «dans le respect de la dignité de la personne» et la «palpation de sécurité» est réservée aux cas que policiers et gendarmes «jugent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou de celle d'autrui». S'il est nécessaire, le contrôle doit l'être «à l'abri du regard du public».
    Pas de tutoiement. L'artice 12 est consacré à la «relation avec la population», qui «exclut l'usage du tutoiement». «Les policiers et les militaires de la gendarmerie nationale sont placés (à son) service» et «leur relation avec celle-ci doit être empreinte de courtoisie».
    Protection des . L'artice 5 vise la «protection fonctionnelle» des forces de l'ordre: «l'Etat (les) défend contre les attaques, menaces, violences, voies de fait ou injures». Il assure leur «protection en cas de poursuites pénales», sauf s'il y a «faute personnelle».

    Un comportement «exemplaire»

    Depuis son arrivée place Beauvau, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a martelé que policiers et gendarmes devaient avoir un «comportement exemplaire» et qu'il fallait veiller à «préserver un lien de confiance avec la population». Il avait promis un nouveau code de déontologie à la suite de passes d' sur les contrôles d'identité, par exemple, qui devraient faire l'objet prochainement d'autres textes.

    Le matricule sur les uniformes devrait ainsi voir le jour, envisage l'Intérieur, mais il n'y aura pas de récépissé actant le contrôle et remis à la personne contrôlée comme le demandaient des associations.

    LeParisien.fr - 09/12/12

  • Marine Le Pen : « Je préfère encore Bachar el-Assad »

     

    Entretien réalisé par Robert Ménard

    Boulevard Voltaire a rencontré Marine Le Pen. Tour d’horizon des questions économiques, politiques et « sociétales », comme on dit. La Présidente du Front national ne mâche pas ses mots. Quatrième et dernier volet.

    BV. Les Occidentaux s’apprêtent à intervenir en Syrie. Vous remplacez Obama par Bush, Syrie par Irak, et armes chimiques par armes de destruction massive : ça vous rappelle quelque chose ?

    MLP. C’est la première idée qui m’a traversé l’esprit. C’est étonnant car les Américains sont plutôt bons en story stelling. Finalement, il ont assez peu d’imagination en politique internationale : ils nous ressortent le même scénario…

    On nous rejoue l’Irak ?

    Absolument. Ça me rappelle les bébés koweitiens sortis des couveuses et dont on éclatait la tête contre les murs. Ou encore les armes de destruction massive. Tout cela n’était qu’une opération de communication américaine, une technique utilisée dans laquelle nous tombons systématiquement pieds et poings liés : la défense du bien contre le mal.

    Les Français doivent comprendre — mais personne ne le leur explique — qu’avec les Américains, et en matière internationale, la bonne réponse est toujours le pétrole. Or, quelle est la réalité de la situation géostratégique et géopolitique en Syrie ? Bachar el-Assad a refusé au Qatar et à l’Arabie Saoudite de voir son pays traversé par des pipelines. L’objectif était, notamment, de faire concurrence au gaz russe. Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris de ce qui se joue actuellement en Syrie. Ce n’est pas du tout le combat de la démocratie contre la dictature. Tout cela n’est qu’habillage de bons sentiments pour, en réalité, défendre les intérêts stratégiques américains.

     

    Par ailleurs, et au-delà de la violation massive du droit international qu’a constituée la reconnaissance de l’opposition syrienne comme seul interlocuteur du gouvernement français, je trouve délirant qu’on n’ait même pas posé de conditions à cette reconnaissance. La moindre des choses aurait été d’exiger un engagement sur la protection absolue des minorités syriennes ! Car je vous l’annonce, le jour où le régime de Bachar el-Assad tombera, on assistera à un véritable génocide des minorités. Et en premier lieu des Alaouites, avec la bénédiction de l’Occident. Alors, que l’on ne me parle pas de la défense de la démocratie contre le totalitarisme ! C’est la quinzième fois que les États-Unis nous font le coup, et moi je n’hésite pas à dire qu’entre le Shah d’Iran et l’Ayatollah Khomeiny, je préférais le Shah d’Iran. Voilà.

    Et entre Saddam Hussein et l’Irak d’aujourd’hui ?

    Je préférais Saddam Hussein.

    Et entre Bachar el-Assad et la situation qui se profile ?

    Eh bien, je préfère probablement Bachar el-Assad. Et je vous le dis avec d’autant plus de facilité que notre mouvement politique n’a jamais eu la moindre compromission avec aucun de ces dirigeants. Ni avec Bachar el-Assad, ni avec Hosni Moubarak en Egypte, ni…

    Je me souviens pourtant d’un voyage de votre père en Irak qui avait posé problème…

    Qu’était-il parti y faire ? Tenter de libérer des otages retenus en Irak par Saddam Hussein. Je vous rappelle d’ailleurs, pour que vous puissiez constater le niveau de bassesse de nos dirigeants politiques, qu’il avait ramené des otages et que les autorités ont refusé que l’avion se pose en France : elles l’ont fait atterrir en Allemagne !

    Comment se fait-il que la France, hier la droite et aujourd’hui la gauche, choisisse chaque fois le Qatar et l’Arabie Saoudite et leurs intérêts ?

    Parce que notre classe politique est vendue, au sens propre. Il ne se passe pas une semaine sans un responsable socialiste ou un responsable UMP à Doha. Contrairement à ce qu’ils disent, ils se moquent totalement de la défense de nos valeurs, de nos principes. Ils sont — Madame Najat Vallaud Belkacem l’a dit — dans le « business ». C’est aussi simple que cela. Il est étonnant de voir — et je regarde là le Parti socialiste dans les yeux — que tous ces régimes autoritaires, Egypte comme Tunisie, étaient plutôt des régimes socialisants. D’ailleurs, ils appartenaient à l’Internationale socialiste. Aujourd’hui, on fait le choix de manière délibérée de régimes religieux très durs en interne mais ultra-capitalistes à l’extérieur.

    Vous regrettez le soutien que nous avons apporté aux révolutions du printemps arabe ?

    Ce que je regrette, c’est que l’on s’y soit lancé à corps perdu sans en mesurer les conséquences ni les enjeux. Et donc sans poser la moindre exigence.

    François Hollande doit se rendre dans quelques jours en Algérie. Quels rapports la France doit-elle entretenir avec l’Algérie ?

    Un rapport de force. Or, depuis quelques années, tout déplacement en Algérie se résume à une augmentation des visas accordés aux Algériens — on est passé en quelques années de 130.000 à 200.000 visas par an — et à une inflation de la repentance pour la simple raison que nous sommes dépendants économiquement du gaz algérien. Voilà une véritable erreur stratégique ! Je plaide depuis plusieurs années pour que l’on mette en place une réflexion et des accords stratégiques avec la Russie, justement pour éviter de dépendre intégralement de pays comme l’Algérie.

    La France a eu raison de soutenir le statut d’État observateur de la Palestine ?

    Oui. J’ai toujours plaidé pour la reconnaissance de l’État palestinien : on ne peut pas avoir des exigences à l’égard d’un État s’il n’est pas souverain. Introduire la Palestine dans le jeu des institutions internationales entraîne pour cet État des droits mais aussi des devoirs. Cela me semble assez sain et aller dans le sens d’une avancée du règlement du conflit entre Israël et la Palestine.

    Et que pensez-vous de la réponse israélienne : la construction de 3 000 logements et l’arrêt du versement des taxes douanières ?

    C’est le choix du conflit.

  • Une église bientôt détruite à Paris pour construire des logements sociaux

     

    Seul espoir : Sainte Rita est la sainte des causes désespérées. Dans le XVe arrondissement de Paris, l’église Sainte Rita pourrait bientôt disparaître ! Elle organise pourtant plusieurs messes par semaine, ne désemplit pas. Pourtant, les paroissiens ont découvert, avec stupeur, qu’un permis de démolir avait été apposé sur l’édifice.

    Sauf miracle, l’église Sainte-Rita, rue François-Bonvin dans le XVe, devrait être démolie. Il n’y a guère d’espoir pour la patronne des causes désespérées. L’église Sainte-Rita devrait bientôt disparaître. A sa place, des logements sociaux verront le jour. Elle a été vendue à un promoteur, faute de moyens pour l’entretenir.

    L’église Sainte-Rita de rite gallican, bien connue pour sa bénédiction annuelle d’animaux, devrait être démolie. Faute de moyens pour l’entretenir, l’association cultuelle suisse, l’Eglise apostolique de Suisse, propriétaire des murs, l’a vendue. Elle laissera place à une trentaine de logements sociaux.

    L’Eglise gallicane de Paris souhaitait racheter l’édifice mais il lui aurait fallu récolter plus de 3 millions d’euros. Et le miracle ne s’est pas produit, pas de généreux donateurs en vue… Pourtant l’activité cultuelle de Sainte-Rita est notable : trois messes dominicales, une messe quotidienne et près de 250 mariages ou baptêmes par an.

    A Paris, deux autres églises sont menacées : l’église Saint-Joseph-des-Artisans ( Xe arr.) et la chapelle de l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul. (XIV arr.).

    Source et ici