Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • Guerre au Mali: Bravo Hollande!

    Par Bernard-Henri Lévy

     

    L’intervention française au Mali est une bonne chose pour, au moins, cinq raisons.

     

    1. Elle donne un coup d’arrêt à l’instauration d’un État terroriste au cœur de l’Afrique et aux portes de l’Europe : la riposte des intéressés, leur discipline, ce que l’on découvre de la sophistication de leurs armements et de leur capacité, notamment, à frapper des appareils en plein ciel, achèverait, si besoin était, de prouver que l’on avait bien affaire à une armée du crime – organisée, entraînée, redoutable.

    Bernard-Henri Lévy

    Bernard-Henri Lévy est de tous les combats pour la dignité...

    « François Hollande tient là sa première vraie épreuve -politique – et son face-à-face avec l’Histoire »

     

    2. Elle met en échec ce qui, au-delà du Mali, était le vrai but de guerre d’Ansar Dine : renforcer les cellules islamistes opérant, à l’Ouest, en Mauritanie et, à l’Est, au Niger ; faire la jonction, au Sud, avec les combattants de Boko Haram, ce mouvement islamiste fou qui sème la mort au Nigeria ; cisailler, ainsi, la sous-région par un axe du crime qu’il eût été, sans l’opération d’aujourd’hui, presque impossible de briser.

     

    3. Elle confirme, sur le plan des principes, ce devoir de protection qu’avait déjà établi l’intervention en Libye : une fois, c’est un précédent ; deux fois, c’est une jurisprudence ; et, pour les partisans du devoir d’ingérence, pour les adversaires d’un droit des peuples à disposer d’eux-mêmes allègrement confondu avec le droit des nantis à se laver les mains du sort des damnés de la terre, pour tous ceux qui pensent que la démocratie n’a pas plus de frontières que n’en a le terrorisme, c’est une avancée.

     

    4. Elle réaffirme l’antique théorie de la guerre juste déjà ressuscitée, elle aussi, par la guerre de Libye : François Hollande ne s’est résolu à l’emploi de la force qu’en dernière extrémité ; il l’a fait en plein accord avec la légalité internationale telle que formulée par la résolution du 12 décembre du Conseil de sécurité ; il s’est assuré, enfin, que l’opération avait des chances raisonnables de succès et que le mal qu’elle causerait serait moins grand que celui qu’elle empêcherait ; c’est la théorie de Grotius ; c’est celle de saint Thomas ; c’est une belle et bonne leçon de philosophie pratique.

     

    5. Elle redit, enfin, le rôle éminent de la France, en première ligne de la lutte pour la démocratie : Hollande dans les pas de Sarkozy ? Comme si c’était le problème ! comme si ce qui se passe n’était pas mille fois plus important que telle ou telle rivalité mimétique ou politique ! vue, par exemple, des États-Unis, la France est en train d’inventer, tous régimes confondus, une doctrine stratégique et éthique prenant également à revers ces deux fléaux jumeaux que sont, d’une part, le néoconservatisme et, de l’autre, le souverainisme – et de cela encore, sans être exagérément « patriote », on aurait tort de ne pas se réjouir.

     

    Reste qu’à l’heure – lundi soir – où j’écris ces lignes, la partie est loin d’être gagnée et que l’on aurait, également, tort de pavoiser.

     

    1. Il y a la menace terroriste brandie par les talibans des sables quand, par la voix d’Oumar Ould Hamaha, alias Barbe rouge, ils s’en prennent (JDD du 13 janvier) aux Français qui, ayant « ouvert les portes de l’enfer », ne s’en prendront qu’à eux-mêmes d’avoir à y brûler : la propre rhétorique d’Al-Qaeda ; son délire apocalyptique ; mais un risque bien réel pour des populations civiles qui sont, comme d’habitude, la cible de ces gens.

     

    2. Il y a la question de nos otages dont ces maîtres chanteurs se sont avisés, sans doute à leur grande surprise, qu’ils n’étaient pas les boucliers qu’ils avaient cru et qu’ils ne suffisaient donc pas à les sanctuariser : comment réagit-on quand on a perdu son assurance-vie ? s’en débarrasse-t-on comme d’un paquet encombrant ? se venge-t-on ? négocie-t-on ce qui reste à négocier ? Ou devons-nous nous attendre à devoir pleurer, un jour, des Daniel Pearl français ? L’idée fait frémir.

     

    3. Il y a, sur le terrain, les conditions très particulières de la guerre du désert : souvent, on dit que le désert est la terre la plus nue et que l’on y est plus à découvert, plus vulnérable, qu’ailleurs ; c’est une erreur ; c’est le contraire ; quiconque a croisé, en Libye justement, des combattants fondus dans le sable des dunes, quiconque a vu une colonne de pick-up qu’aucun satellite n’avait repérée surgir du néant où elle se camouflait, sait que cette guerre sera longue, qu’elle sera traîtresse – et que défaire les fondamentalistes maliens ne sera pas une promenade de santé.

     

    4. Il y a la solution politique qu’il faut tout faire pour favoriser en même temps que se poursuivent les frappes : que dire aux Touareg ? Que faire de leur volonté d’indépendance ancienne et, d’une certaine façon, légitime ? comment reconstruit-on un pays sans État, une nation sans gouvernement ni armée ? Et, à Bamako même, sur qui peut-on compter pour que s’invente un commencement de démocratie ? Autant de questions pour l’instant sans réponse et qui exigeront autant de doigté politique que de fermeté militaire.

     

    5. Et puis il y aura, très vite, l’inévitable concert des Cassandre, criant à l’enlisement, au nouveau Vietnam, à l’aventurisme d’une guerre qui ne devait durer que quelques jours et à qui l’on reprochera, sous huitaine, de s’éterniser : caprice de la parole en démocratie d’opinion ! munichisme de cette France bien-pensante, sans générosité, cauteleuse, qui ne se résout qu’à regret à l’union nationale d’aujourd’hui ! aura-t-on assez de ténacité pour y résister ? saura-t-on opposer le mépris qui convient à ceux qui crient déjà au retour de la Françafrique et de ses réflexes néocoloniaux ?

     

    François Hollande tient là sa première vraie épreuve -politique – et son face-à-face avec l’Histoire.

     
    Crif - 16/01/13
  • Elisabeth Badinter dit "oui" au mariage homosexuel - Ca vous étonne ?

    Publiée le 15 déc. 2012

    Discours d'Élisabeth Badinter sur le mariage pour tous donné à l'Assemblée Nationale le jeudi 13 décembre 2012.

  • L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?

     

     

    Les soldats français vont-ils risquer leur vie au Mali pour « la France » ? Pour empêcher « l’islamisation » de la région ? Pour défendre la « conditions des femmes et de la liberté d’expression », comme l’indiquait Bernard Kouchner sur BFMTV ce samedi, ou pour qu’Areva puisse obtenir les droits d’exploitation d’une mine d’uranium de 5.000 tonnes dans le sud-ouest du pays qu’elle convoite depuis de nombreuses années ?

    L’intervention française, baptisée « Opération Serval », du nom d’un félin africain, a été décidée après que les islamistes d’Ansar Edine ont pris plusieurs positions dans le sud du pays, notamment la région de Komma, et menacé de prendre la capitale Bamako, et donc d’avoir un contrôle total du pays.

    Une situation qui posait un problème à la France, non pas pour les raisons « humanitaires » si chères à Bernard Kouchner et autres BHL, mais plus vraisemblablement parce que la société Areva, groupe industriel français spécialisé dans les métiers du nucléaire, en particulier l’extraction de minerai d’uranium, bataille depuis plusieurs années pour obtenir l’exploitation de quelques 5.000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17.000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako.

    L’histoire de l’exploration du sous-sol de la région de Faléa ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la Cogema (l’ancien nom d’Areva) et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’État malienne (SONAREM) avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine. Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue au Mali.

    Depuis 2005, la société canadienne Rockgate a été mandatée par le gouvernement malien afin d’effectuer des forages et recherches à Faléa. Rockgate a produit en 2010 un rapport préliminaire, qui a ensuite été complété par Golder Associates, une société internationale de « conseils dans les domaines connexes de l’énergie » qui indique « que le Mali offre un environnement de classe mondiale pour l’exploitation d’uranium ».

    Depuis 2011, Rockgate a mandaté l’entreprise française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, pour l’aider dans l’expansion des explorations et forages à Faléa.

    La France semble donc bien engagée sur le dossier de l’uranium malien. D’ailleurs, son ambassadeur, Christian Rouyer, déclarait il y a quelques mois « qu’Areva sera le futur exploitant de la mine d’uranium à Faléa ».

    De là à penser que l’intervention militaire française au Mali vise principalement à protéger les intérêts d’Areva, il n’y a qu’un pas.

    Spencer Delane, pour Mecanopolis

    E&R

  • Prise d'otages en Algérie: les ravisseurs mettent en garde contre un assaut - 16/01/2013

     

    sans-titre.png site gazier.png




        Les terroristes, qui ont pris des otages et tué des citoyens étrangers sur la base de British Petroleum dans le sud de l'Algérie, ont menacé de faire exploser le site en cas d'assaut par l'armée algérienne.

    Un employé étranger de la base a confié au site d'information Dernières Nouvelles d'Algérie (DNA) que les membres du groupe terroriste étaient toujours à l'intérieur du bâtiment d'habitation abritant quelque 2.000 personnes et que les ravisseurs menaçaient de faire exploser l'édifice si l'armée algérienne décidait de lancer un assaut.

    Selon le ministère algérien de l'Intérieur, l'attaque des terroristes contre la base pétrolière s'est soldée par le décès d'un ressortissant étranger, rapporte DNA. Six personnes (deux techniciens étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) ont été blessées. 
      
    ALTERINFO 
  • Mali : la guerre éclair des intervenants

     

     
    Nikita Sorokine, Rédaction en ligne
    16.01.2013, 19:33, heure de Moscou
     

    франция мали франция армия франция военные франция солдаты

     
    Photo : EPA

    La situation au Mali évolue très rapidement. Les Mirages et Rafales français bombardent les positions et les bases arrières des jihadistes, des blindés français sont entrés dans la capitale Bamako et des rebelles touaregs ont récemment apporté leur soutien au pouvoir malien. Cependant, les experts sont loin d’être optimistes : il y a de fortes chances que le Mali devient l’Afghanistan de la région, et même pire, qu’il entraîne dans un chaos sanglant les pays voisins.

    La décision des touaregs du MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad) de se ranger du côté des autorités maliennes est une des nouvelles les plus récentes du front. Il s’agit, bien évidemment, d’une nouvelle positive, mais cela ajoute encore de la confusion à une situation à l’avenir encore bien incertain. Les touaregs sont prêts à combattre les islamistes avec les militaires français , mais ne souhaitent pas, en cas de victoire, voir une armée du gouvernement ou de la coalition au nord du Mali, qu’ils considèrent comme leur territoire.

    Les forces de maintien de la paix de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) seront déployées cette semaine. De plus, le président François Hollande a récemment déclaré que le corps expéditionnaire français comprenait 750 soldats et officiers et qu’il allait bientôt être renforcé.

    Le Dr Lori-Anne Théroux-Bénoni, expert en opération de paix de l’Université de Montréal au Canada, constate dans un entretien avec La Voix de la Russie, que nous sommes les témoins de la finalisation de l’internationalisation du conflit malien :

    « Il y a de nombreux participants à ce jeu. Pour que l’opération soit un succès, il faut une forte coordination entre les différents intervenants. Il le faut pour comprendre nos objectifs et s’assurer que tous joignent leurs efforts dans cette direction. Lorsque l’opération a commencé, une des questions que se posaient les analystes et les commentateurs concernait les buts de la mission : quels sont les objectifs de l’opération et quelle est leur portée ? »

    Dans un entretien avec La Voix de la Russie, Méhari Maru, chercheuse à l’Institut d’études de sécurité de l’Union africaine, souligne que la durée et l’issue du conflit sont imprévisibles, et ce, depuis le début :

    « De tels conflits ne peuvent se régler seulement par une intervention militaire, comme le pense la France, parce qu’ils impliquent une multitude de problèmes. Il ne s’agit pas que de terrorisme, mais aussi des dirigeants des mouvements nationalistes, qui aspirent à une autonomie et une meilleure gestion du pays. Ils insistent également sur la liberté religieuse en tant que telle. Le mouvement d’insurrection a donc plusieurs aspects et le climat ambiant requiert une solution complexe. Que peuvent faire les Français ? Ils sont arrivés, mais divers groupes, qui « dorment » en ce moment, peuvent de nouveau reprendre le dessus grâce à leurs exigences nationalistes et régionales.

    Les touaregs veulent être autonomes ; les islamistes du groupe Ansar Dine (qui aurait des liens avec Al-Qaïda) et les salafistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) souhaitent installer un califat au Mali ; les autorités de Bamako, faibles et disparates, cherchent à retrouver le statu quo. Pour de nombreux experts, les oppositions au sein du conglomérat, tout aussi bariolé, de différents groupes politiques, ethniques et religieux rappellent la situation en Afghanistan. Au Mali, exactement comme en Afghanistan, les islamistes, très idéologiquement marqués, agissent de façon plus habile et plus organisée. Il est peu probable qu’ils cèdent rapidement à la bienveillance des Français et de leurs alliés locaux du CEDEAO. Les experts pensent plutôt le contraire, à savoir que cette intervention peut provoquer l’intensification des activités islamistes dans les pays voisins, vu que leurs frontières n’ont qu’une signification conventionnelle et géographique et qu’elles ne sont pas défendues. En somme, la guerre éclair des militaires français et ouest-africains, qui rencontre un franc succès pour le moment, risque de devenir une très longue guerre pour un très grand territoire.

    D’ailleurs, certains pensent que tout ce qu’il s’est produit ces dernières années en Afrique du Nord et de l’Ouest, les révolutions arabes, est un processus tout à fait normal, dicté par l’époque. Comme l’a dit Véniamine Popov, ancien ambassadeur de l’URSS et de la Russie à Tripoli, à la fin de la guerre en Libye, il se produit un « déplacement des plaques tectoniques » au niveau mondial. Il se trouve qu’il a commencé dans cette partie du monde.

    La Voix de la Russie

  • Les islamistes et l’extermination des éléphants

     

    [un article inédit du journaliste Laurent Glauzy]

    « Pour financer leurs guerres, les milices islamistes dirigent la contrebande de l’ivoire.

    Cet après-midi du mois de septembre, les huit gardes-chasses de Kenia Wildlife Service se tiennent en embuscade derrière des buissons. D’après un informateur, des braconniers préparent une attaque. A l’issue de la fusillade qui dura quarante minutes, un Somalien, portant un fusil d’assaut automatique fut tué et onze autres contrebandiers furent blessés. Ainsi se déroule une journée de travail pour les gardes-chasses de Tsavo East, un des plus grands parcs du Kenya d’une superficie de 13 000 km².

    L’Afrique recense 500 000 éléphants. Mais chaque année, les islamistes en abattent dix mille, et cette tendance augmente : en 2011, les douaniers ont confisqué plus de 23 tonnes de défenses d’éléphants destinées à la contrebande, un record pour ces vingt dernières années.

    Ce commerce implique d’autres acteurs bien plus dangereux que de simples braconniers.
    Le groupe Al-Shabbaab de Somalie, les milices soudanaises de Janjawid -qui dans le Darfour soudanais ont tué des milliers de civils- et les terroristes de l’Armée de résistance du Seigneur de l’Ouganda ont transformé la savane et le centre de l’Afrique en de grands axes de carnage. « L’ivoire représente leur plus importante source de revenu », explique Michael Wamithi, expert kényan des éléphants et conseiller du gouvernement de Nairobi.

    A l’instar des célèbres « diamants du sang » du Sierra Leone, les défenses des éléphants constituent le « carburant » des terroristes. Lors d’une audition du Sénat américain en mai 2012, Tom Cardamone, expert pour les affaires financières illégales, attestait qu’à cause de l’« ivoire du sang » les terroristes « menacent davantage la présence américaine en Afrique ».

    Julius Kipngetich, commandant des 3 300 gardes-chasses kényans, parle d’une véritable guérilla dans laquelle moururent sept de ses hommes. Kipngetich ordonne à son équipe de ne faire aucune sommation et de « tirer pour tuer ». Récemment dotée d’hélicoptères et de voitures tout terrain, son équipe « opère comme une armée à proximité de la frontière somalienne », car Al-Shabbaab envoient ses troupes d’assaut sur le territoire kenyan. Ce groupe salafiste a même enrôlé des Kényans gagnant l’équivalent de 90 euros pour une paire de défenses. Alors qu’une défense d’éléphant pèse entre 10 et 60 kilogrammes, au marché noir, un kilogramme d’ivoire rapporte 2 000 dollars. Mal payés, les douaniers et les policiers sont aussi des cibles potentielles de cette contrebande.

    Du port somalien de Kismayoo, entièrement contrôlé par Al-Shabbaab et où sont transbordées les armes et la drogue, l’ivoire volée est acheminée sur le marché asiatique. La Chine et la Thaïlande absorbent 90 % des ventes mondiales. Le miracle économique de l’Asie a engendré une explosion de la demande. Au Japon, les hommes d’affaires passent des contrats avec des tampons ciselés dans cet « or blanc ». Pékin utilise d’autres canaux illégaux. Des centaines de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs chinois construisent des routes, des lignes ferroviaires ou des infrastructures pour les gouvernements africains. « Bien que l’ambassade chinoise ne le reconnaisse pas, partout où ses ressortissants sont présents, les éléphants meurent », relate Kipngetich.

    Wamithi expose que « lorsque la convention de Washington interdit le commerce de l’ivoire en 1989, les troupeaux d’éléphants se reconstituèrent ». Mais les dépôts des gardes-chasses, dans lesquels s’entassait une grande quantité de défenses prélevées sur des éléphants morts naturellement, suscita la convoitise : en 2008 le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Namibie et le Botwana obtinrent l’autorisation de leur gouvernement de vendre quelque 108 tonnes d’ivoire. « La demande fut attisée et le carnage s’accentua », souligne Wamithi.

    Début 2012, au parc national de Bouba Ndjida au Cameroun, les braconniers tuèrent 350 des 1 500 éléphants. Les quatre gardes-chasses de la réserve, grande comme le département des Yvelines, assistèrent impuissant à la tuerie. Armés de kalachnikovs, les islamistes de Janjawid avaient parcouru mille kilomètres. Aucun d’eux ne fut arrêté. »

    Laurent Glauzy

    Contre-info.com

    "L'Islam, la religion la plus con" avait écrit Michel Houellebecq dans son roman Plateforme... 

  • Montréjeau (31) : le gaz coupé à une vieille dame aveugle âgée de 86 ans

     

    Une vieille dame de Montréjeau, en Haute-Garonne, s’est vu couper l’accès au gaz mardi 8 janvier, rapporte La Dépêche du Midi. Motif : cette abonnée ne pouvait pas payer une facture de 1.423 euros, due à un réajustement lié au changement de fournisseur de gaz, selon le propriétaire de l’appartement.

    Âgée de 86 ans, cette locataire est « aveugle, diabétique et malentendante », précise le quotidien toulousain. « Sans famille, elle est accompagnée et aidée au quotidien par une aide ménagère ». Le propriétaire, Gérard Cayrol, est venu depuis la coupure de gaz lui apporter un chauffage d’appoint. Ce propriétaire a dans le même temps alerté les services du conseil général sur la situation très délicate de cette personne âgée.

    Le maire de Montréjeau, Eric Miquel, affirme avoir contacté le conseil général et Gaz de France : « Le centre d’action sociale de Montréjeau est saisi du dossier et une solution sera rapidement trouvée », a-t-il assuré à La Dépêche. « Jeanne Fajardeau (ndlr : l’abonnée privée de gaz) n’a jamais fait parler d’elle. Cette personne est âgée et endure divers handicaps. Dans ces conditions une solution d’accompagnement serait peut-être souhaitable. »

    Source : Le Parisien

  • Algérie: prise d'otages par les islamistes sur un site gazier

    http://lci.tf1.fr/monde/afrique/en-direct-algerie-pas-de-certitude-sur-d-eventuels-francais-retenus-7775557.html

    Les islamistes revendiquent la prise d'otages mercredi sur un site gazier de l'est de l'Algérie de 41 Occidentaux, dont 7 Américains et des Français. Le PDG de l'entreprise française CIS Catering a indiqué que 150 employés algériens sont, eux aussi, retenus. (lire la suite)

  • Un film porno diffusé par erreur en maternelle !

    sans-titre.png enfant choqué.png

    Quelques minutes d’un film à caractère pornographique ont été diffusées « par erreur » à des enfants d’une classe de maternelle en Seine Maritime, melty.fr vous en parle.

     

    Décidément les enfants font l’actualité en ce moment ! Après les deux enfants de 9 et 12 ans qui brûlent leur école, ce sont des enfants de l’école maternelle de la commune d’Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen en Seine-Maritime qui ont été contraints de visualiser quelques minutes d’un film à caractère pornographique. Alors que François Hollande projette de scolariser les enfants de moins de 3 ans, un film X a été montré aux enfants à la place du dessin animé téléchargé sur internet au préalable (nous vous rappelons que le téléchargement illégal est puni la loi et passible de sanctions) par que l’enseignante voulait montrer au départ.

     

    Elle s’était absentée un moment de la salle de classe afin de répondre à un appel téléphonique et à son retour les enfants, âgés de 3 à 5 ans, étaient en train de visionner seuls les images du film X. Aussitôt l'enseignante éteignit l'écran mais les élèves avaient déjà vu « cinq minutes tout au plus » du film classé X, d’après le rectorat de l’académie de Rouen. Celui-ci qualifie cet accident comme « extrêmement regrettable ». Des parents d’élèves ont indiqué de leur côté que plusieurs enfants ont été choqués par ces images. L’enquête a été lancée par l’inspection académique, on ne sait pas encore si l'enseignante sera sanctionnée ou non.

    Melty.fr - 16/01/13

  • L'Allemagne va rapatrier tout son or entreposé à Paris

     

    sans-titre.png lingots d'or.png

     

    Les 374 tonnes d’or déposées par la Bundesbank dans les caves de la Banque de France vont être transférées en Allemagne. L’opération prendra cinq ans, pour des raisons de sécurité.

    C’est un dernier vestige de la guerre froide qui disparaît: la Bundesbank va rapatrier une grande partie de ses gigantesques réserves de métal jaune qu’elle entreposait à Paris, à Londres et à New York. L’annonce officielle en a été faite ce mercredi à Francfort au siège de la banque centrale allemande.

    Alors que l’Allemagne est aujourd’hui l’État qui détient le plus d’or, derrière les États-Unis, soit quelque 3396 tonnes pour une valeur estimée de 143 milliards d’euros aux cours actuels, elle en conserve moins du tiers (1036 tonnes) dans son territoire. Le reste est entreposé en majorité à New York (1536 tonnes dans les caves de la Fed), alors que 450 tonnes sont logées à Londres à la Banque d’Angleterre et 374 tonnes à Paris dans les caves de la Banque de France.

    Même si de nombreuses banques centrales ont pris l’habitude de faire garder leur métal précieux à l’étranger, essentiellement aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, la situation de l’Allemagne constitue une anomalie du fait de l’ampleur de ses réserves ainsi délocalisées.

    Crainte d’une invasion soviétique

    L’habitude remonte aux années 1950 et au «miracle économique» de l’après guerre quand la RFA s’est mise à accumuler des excédents commerciaux extérieurs et à convertir une partie de ses surplus financiers en métal précieux. La achats se sont fait au prix extraordinairement avantageux de 35 dollars l’once (cinquante fois moins que les cours actuels). Mais pour des raisons de sécurité, en clair la crainte d’une invasion soviétique, la Bundesbank a entreposé son or dans les banques centrales de pays amis.

    C’est précisément l’explication invoquée ce mercredi par la Bundesbank de faire revenir son trésor sous ses cieux: la fin de la Guerre Froide ne justifie plus sa délocalisation.

    En réalité cette décision répond à un mouvement politique bien ancré dans l’opinion publique allemande que la crise de la zone euro inquiète. Un groupe de pression civique s’est constitué il y a un an, «Rapatriez notre or», rassemblant des députés de la majorité CSU et FDP. La Cour des comptes fédérale a été saisie et elle a recommandé à l’été 2012 d’effectuer un audit sur la qualité des lingots d’or déposés à l’étranger, que ce soit «par la Bundesbank ou un vérificateur agréé». Étrange suspicion!

    Un certain embarras

    En pratique la Bundesbank a donc annoncé, lors d’une conférence de presse, qu’elle allait rapatrier une bonne partie de son or détenu à l’étranger, mais pas la totalité. Ainsi il est prévu de ne faire revenir que 300 tonnes sur les 1536 entreposées à New York. De même les réserves stockées à Londres y resteront. Il est vrai que la Buba avait déjà rapatrié quelque 900 tonnes des caves de la Banque d’Angleterre depuis l’an 2000. En revanche l’intégralité des 374 tonnes déposées dans les caves de la Banque de France seront ramenées en Allemagne, ce qui prendra les cinq prochaines années.

    La Bundesbank justifie ces différences de traitement par le fait qu’elle pourrait éventuellement avoir besoin de changer ses réserves métalliques en devises, d’où le maintien d’une certaine quantité sur les places financières américaines et britanniques. Carl-Ludwig Thiele, le directeur de la Bundesbank, qui a présenté l’ensemble de ces mesures, n’a pu cacher un certain embarras. «La Banque de France reste un important partenaire, que nous remercions d’avoir gardé notre or», avant d’ajouter que cela ne devrait susciter «aucun problème diplomatique».

    À une semaine du cinquantième anniversaire du Traité de coopération et d’amitié franco-allemand signé à l’Élysée en janvier 1963, c’est en tout cas une drôle façon de célébrer ses noces d’or.

    Le Figaro - 16/01/13

  • Rupert Everett : « Les Anglais vont devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique »

    sans-titre.png Acteur anglais.png

     

    15/01/2013 – 08h30
    LONDRES (NOVOpress) - L’acteur Rupert Everett (ci-dessus) a déploré, dans un entretien publié il y a quelques jours par le magasine Time Out et repris notamment par le Daily Telegraph, que « Londres avait complètement changé », à cause de l’afflux d’oligarques et de nababs du monde entier. Tous les prix y sont devenus tellement exorbitants que les Anglais de souche n’auront plus les moyens d’y vivre. « Nous sommes sur le point de devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique, a-t-il averti, une station-service pour une nouvelle classe, les super-riches ».

     

    La plainte est sans doute exacte si l’on parle du centre de Londres. Dans les quartiers périphériques, c’est l’immigration massive des Pakistanais et des Noirs qui fait désormais des Blancs britanniques, pour la première fois de l’histoire, une minorité ethnique dans la capitale de leur pays. Si les Anglais de souche y ressemblent de plus en plus à des Indiens, ce n’est pas aux natifs de l’Inde britannique – qui n’avaient à subir sur leur terre que l’autorité de quelques milliers de fonctionnaires et de militaires britanniques –, mais bien aux Indiens d’Amérique. Non pas simplement colonisés mais génocidés.

    Crédit photo : Georges Biard via Wikipédia (cc).

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • 21 des 23 SEAL qui ont participé à la traque de Ben Laden sont morts

    sans-titre.png SEAL.png

     

     

    Un mystère entoure le sort des hommes impliqués dans la traque d’Oussama Ben Laden.

    21 soldats du SEAL (unité spéciale des opérations de l’US Navy) qui ont participé à l’opération « Trident de Neptune » se sont suicidés ou sont morts dans d’autres missions de combat en Afghanistan.

    Les décès couvrent la quasi-totalité de l’équipe qui a trouvé et tué le terroriste saoudien à Abbottabad, au Pakistan, le 2 mai 2011. Parmi eux, Job Price (en photo), 42 ans, qui était le commandant de la mission. Il se serait suicidé le 22 Décembre 2012.

    Auparavant, le 6 août 2011, un accident d’hélicoptère en Afghanistan a tué 20 soldats qui avaient participé à la mission.

    C’est dans ce contexte où quasiment tous les témoins de cette opération sont désormais morts, que devant trois juges de la cour d’appel de Washington, une organisation – « Judicial Watch » – a fait état de la décision du gouvernement américain de ne pas publier les photos sur la mort de Ben Laden dans l’objectif final d’obtenir leur publication.

    Sources : Reuters / SunTimes / Wikipédia / Le Journal du Siècle

     

  • Niger, la bataille de l'uranium

    Publiée le 14 avril 2012

    Au nord du Niger, dans une région de plaines désertiques où est implantée Areva, le fleuron français de l'industrie nucléaire, les Touareg ont pris les armes. Leurs revendications : un partage équitable des revenus issus de l'extraction d'uranium et des conditions d'exploitation du minerai qui respectent leur mode de vie, leur santé et leur environnement.
    Enlèvements, attaques de garnisons, blocages d'axes routiers névralgiques : ce sont les seuls moyens de pression dont disposent les rebelles touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) pour exiger du gouvernement de Niamey une répartition équitable des revenus uranifères. Exploitées depuis quarante ans par la firme française Areva, numéro un mondial du nucléaire, les mines d'uranium du nord du Niger constituent une manne économique pour le sud du pays. Quant aux Touareg et aux 80 000 âmes de la ville d'Arlit, à proximité des sites d'extraction, ils ont « gagné la poussière, la radioactivité, plus de pollution et plus d'atteintes à l'environnement », selon Moussa Tchangari, un militant associatif.

    Eau, air, sols : un lourd tribut
    De fait, l'eau des puits est polluée par l'acide sulfurique utilisé dans le traitement de la pierre. L'air est chargé de poussières de minerais hautement radiotoxiques. Enfin, des matériaux irradiés récupérés par les mineurs se retrouvent dans les charpentes des maisons, les voitures ou les ustensiles de cuisine. En dépit de preuves tangibles, l'absence de dépistage ne permet pas d'établir l'ampleur de la contamination à l'uranium de la population. Surplombant les activités minières, les vergers de la région agricole de l'Aïr, classée au patrimoine mondial de l'humanité, sont également menacés. Tandis que le gouvernement étend les zones de prospection sans consulter les Touareg qui y vivent, le président du MNJ, Aghali Alambo, appréhende la sédentarisation à laquelle est contrainte sa communauté. « Le nomadisme, c'est notre culture, explique-t-il. Ces gens n'ont pas l'habitude de payer l'eau, le bois, l'électricité. Dans les villes, tout est payant. Et s'ils n'ont pas de travail, il faut qu'ils demandent la charité devant tout le monde. Et ça touche la crédibilité de notre culture. »

  • Mali : la France déploiera progressivement 2 500 soldats

     

    sans-titre.png soldat flou.png

     

     

    L’entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a en effet annoncé que la France déploiera « progressivement » 2 500 soldats au Mali pour affronter les groupes islamistes au nord du pays.

    Des renforts militaires venus de Côté d’Ivoire sont déjà arrivés à Bamako dans la nuit de lundi à mardi. Le dispositif luttant contre les forces islamistes a ainsi été renforcé par une colonne d’une quarantaine de blindés français.

    Le président François Hollande avait annoncé un peu plus tôt ce mardi aux journalistes lors d’une visite à la base navale « Camp de la Paix » à Abou Dhabi que :

    « pour l’instant, nous sommes à 750 hommes et ça va encore augmenter [...] pour qu’ensuite le plus rapidement possible nous puissions laisser la place aux forces africaines« , ajoutant que la France va « continuer à avoir des forces au sol et dans les airs« .

    Une partie des 700 soldats français basés à About Dhabi ainsi que les six avions Rafale stationnés sur cette même base sont par ailleurs mobilisables en cas de besoin pour intervenir au Mali et participer à l’opération Serval comme l’a annoncé l’entourage de François Hollande ce mardi.

    Jean-Louis Borloo, président de l’UDI, a par ailleurs appelé ce mardi sur Europe 1 un sommet européen. Selon l’ancien ministre :

    « si on rentre dans une guerre globale avec le terrorisme, il est indispensable que la communauté internationale se mobilise, plus qu’avec le soutien technique d’un ou deux avions ou de moyens d’information. Il faut aller très, très vite, il faut un sommet européen au niveau des chefs d’Etat et une réunion de l’Otan« , ajoutant que « s’il s’agit d’une guerre sur plusieurs pays avec des groupes terroristes qui sont internationaux, c’est d’une autre nature qu’arrêter des forces qui descendent sur Bamako« .

    Sources : Atlantico / Le Figaro / Le Journal du Siècle

  • Mali : La France aura du mal à réussir sans alliés - 15/01/2013

     

    Mali : La France aura du mal à réussir sans alliés



        Sans le concours de ses alliés au sein de l’Otan et des pays de la région, la France pourrait s’enliser dans une campagne prolongée contre les rebelles au Mali, estime le quotidien britannique The Guardian.

    L’expérience suggère que la France, qui n’a pas reçu le soutien nécessaire de ses amis, s’est lancée dans une entreprise qu’elle aura du mal à achever”, affirme le journal.

    Le quotidien souligne que tout en apportant une aide logistique à Paris, Londres a néanmoins fait comprendre qu’il ne participerait à aucune opération terrestre ou aérienne dans ce pays africain.

    Quant à l’Allemagne, locomotive économique de l’Europe, même si elle a salué la décision de la France d’aider Bamako à chasser les islamistes du nord du Mali, elle n’a aucune intention d’y envoyer ses troupes, indique The Guardian.

    Le journal rappelle la déclaration du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian selon laquelle le Pentagone a promis à la France “un soutien logistique, de renseignement et de ravitaillement en vol”. Néanmoins, estime le quotidien britannique, Paris aurait tort de compter excessivement sur les Etats-Unis, leur politique au Mali et dans d’autres pays de la région manquant de cohérence.

    Selon The Guardian, Washington envisageait d’intervenir lui-même au Mali à l’été 2012, mais a abandonné ce projet après l’avoir jugé trop dangereux.   


    http://www.algerie1.com/flash-dactu/mali-la-france-aura-du-mal-a-reussir-sans-allies/ http://www.algerie1.com/flash-dactu/mali-la-france-aura-du-mal-a-reussir-sans-allies/    

    ALTERINFO


     

  • Somalie : photo du soldat français tué publiée sur Twitter

     

     
    14.01.2013, 20:39, heure de Moscou
           

    Somalie : photo du soldat français tué publiée sur Twitter

     
    Capture d'écran: Twiiter.com

    Les insurgés somaliens du groupe terroriste al-Shabab ont publié sur leur compte Twitter (@ HSMPress) la photo du cadavre d’un homme, présenté comme le chef du commando français ayant échoué à libérer samedi l‘otage Denis Allex.

    L'opération a eu lieu dans la nuit du samedi. Lors de l’opération des services français, 17 rebelles somaliens et un membre du commando français ont été tués. Un autre soldat français blessé a été fait prisonnier et aurait succombé à ses blessures. Les islamistes ont également affirmé que Denis Allex serait vivant et aurait été transporté vers un autre endroit.

    La Voix de la Russie

    L'islam ne respecte pas les morts

  • Sondage: 75% de Français soutiennent l'intervention au Mali - Propagande ?

    Ce n’est pas une adhésion, c’est un plébiscite. Alors que l’intervention militaire au Mali pourrait s’avérer périlleuse à terme, une très large majorité de Français la soutiennent, selon notre exclusive réalisée par l'institut BVA : 75 % sont pour ! Seuls 23 % se déclarent opposés à l'opération Serval, commencée vendredi pour contrer une offensive des groupes islamistes radicaux.



    Consensus politique

    Jamais une opération militaire n’avait entraîné une telle approbation ces dernières années (66 % pour la Libye en 2011, 58 % pour le Kosovo en 1999, 55 % pour l’Afghanistan en 2001). Alors que et l’extrême gauche ont émis quelques critiques, les électeurs de ces partis, eux, n’ont pas état d’âme : 74 % des sympathisants situés à la gauche du soutiennent l’intervention.

    Même à droite cette guerre contre les groupes islamistes est populaire (69 %). Un bémol toutefois : l’histoire a prouvé que l’opinion se lasse si un conflit s’éternise. En août 2011, les Français n’étaient plus que 24 % à dire oui à l’intervention en Afghanistan.

    Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 252 personnes (âgées de de plus de 18 ans) représentatives de la population française, interrogées par Internet les 14 et 15 janvier. Elle sera publiée mercredi matin dans «Le-Parisien-Aujourd'hui en France».

    LeParisien.fr