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  • Il y a dix ans, premiers bombardements criminels des Etats-Unis sur Bagdad

    Lire: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Il-y-a-dix-ans-premiers-bombardements-criminels-des-Etats-Unis-sur-Bagdad-17168.html

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  • L'ANNONCIATION

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    Fra Angelico  (1433-1434)

    Fête de l'Annonciation le 8 avril

  • Le monde va finir

     

    Par Charles Baudelaire (9 avril 1821 - 31 août 1867)

    Pour l’anniversaire de Charles Baudelaire, nous publions aujourd’hui un extrait de Fusées, recueil de notes issu de son journal intime.

     

    « Le monde va finir.

    La seule raison, pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’il existe. Que cette raison est faible, comparée à toutes celles qui annoncent le contraire, particulièrement à celle-ci : Qu’est-ce que le monde a désormais à faire sous le ciel ? — Car, en supposant qu’il continuât à exister matériellement, serait-ce une existence digne de ce nom et du Dictionnaire historique ? Je ne dis pas que le monde sera réduit aux expédients et au désordre bouffon des républiques du Sud-Amérique, que peut-être même nous retournerons à l’état sauvage, et que nous irons, à travers les ruines herbues de notre civilisation, chercher notre pâture, un fusil à la main. Non ; car ces aventures supposeraient encore une certaine énergie vitale, écho des premiers âges.

    Nouvel exemple et nouvelles victimes des inexorables lois morales, nous périrons par où nous avons cru vivre. La mécanique nous aura tellement américanisés, le progrès aura si bien atrophié en nous toute la partie spirituelle, que rien, parmi les rêveries sanguinaires, sacrilèges ou antinaturelles des utopistes, ne pourra être comparé à ses résultats positifs. Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie.

    De la religion, je crois inutile d’en parler et d’en chercher les restes, puisque se donner la peine de nier Dieu est le seul scandale, en pareilles matières. La propriété avait disparu virtuellement avec la suppression du droit d’aînesse ; mais le temps viendra où l’humanité, comme un ogre vengeur, arrachera leur dernier morceau à ceux qui croient avoir hérité légitimement des révolutions. Encore, là ne serait pas le mal suprême.

    L’imagination humaine peut concevoir, sans trop de peine, des républiques ou autres États communautaires, dignes de quelque gloire, s’ils sont dirigés par des hommes sacrés, par de certains aristocrates. Mais ce n’est pas particulièrement par des institutions politiques que se manifestera la ruine universelle, ou le progrès universel ; car peu m’importe le nom. Ce sera par l’avilissement des cœurs.

    Ai-je besoin de dire que le peu qui restera de politique se débattra péniblement dans les étreintes de l’animalité générale, et que les gouvernants seront forcés, pour se maintenir et pour créer un fantôme d’ordre, de recourir à des moyens qui feraient frissonner notre humanité actuelle, pourtant si endurcie ? — Alors, le fils fuira la famille, non pas à dix-huit ans, mais à douze, émancipé par sa précocité gloutonne ; il la fuira, non pas pour chercher des aventures héroïques, non pas pour délivrer une beauté prisonnière dans une tour, non pas pour immortaliser un galetas par de sublimes pensées, mais pour fonder un commerce, pour s’enrichir, et pour faire concurrence à son infâme papa, fondateur et actionnaire d’un journal qui répandra les lumières et qui ferait considérer le Siècle d’alors comme un suppôt de la superstition. — Alors, les errantes, les déclassées, celles qui ont eu quelques amants et qu’on appelle parfois des Anges, en raison et en remerciement de l’étourderie qui brille, lumière de hasard, dans leur existence logique comme le mal, — alors celles-là, dis-je, ne seront plus qu’impitoyable sagesse, sagesse qui condamnera tout, fors l’argent, tout, même les erreurs des sens ! Alors, ce qui ressemblera à la vertu, que dis-je, tout ce qui ne sera pas l’ardeur vers Plutus sera réputé un immense ridicule. La justice, si, à cette époque fortunée, il peut encore exister une justice, fera interdire les citoyens qui ne sauront pas faire fortune. Ton épouse, ô Bourgeois ! ta chaste moitié, dont la légitimité fait pour toi la poésie, introduisant désormais dans la légalité une infamie irréprochable, gardienne vigilante et amoureuse de ton coffre-fort, ne sera plus que l’idéal parfait de la femme entretenue. Ta fille, avec une nubilité enfantine, rêvera, dans son berceau, qu’elle se vend un million, et toi-même, ô Bourgeois, — moins poète encore que tu n’es aujourd’hui, — tu n’y trouveras rien à redire ; tu ne regretteras rien. Car il y a des choses, dans l’homme, qui se fortifient et prospèrent à mesure que d’autres se délicatisent et s’amoindrissent ; et, grâce au progrès de ces temps, il ne te restera de tes entrailles que des viscères ! — Ces temps sont peut-être bien proches ; qui sait même s’ils ne sont pas venus, et si l’épaississement de notre nature n’est pas le seul obstacle qui nous empêche d’apprécier le milieu dans lequel nous respirons ?

    Quant à moi, qui sens quelquefois en moi le ridicule d’un prophète, je sais que je n’y trouverai jamais la charité d’un médecin. Perdu dans ce vilain monde, coudoyé par les foules, je suis comme un homme lassé dont l’œil ne voit en arrière, dans les années profondes, que désabusement et amertume, et, devant lui, qu’un orage où rien de neuf n’est contenu, ni enseignement ni douleur. Le soir où cet homme a volé à la destinée quelques heures de plaisir, bercé dans sa digestion, oublieux — autant que possible — du passé, content du présent et résigné à l’avenir, enivré de son sang-froid et de son dandysme, fier de n’être pas aussi bas que ceux qui passent, il se dit, en contemplant la fumée de son cigare : « Que m’importe où vont ces consciences ? »

    Je crois que j’ai dérivé dans ce que les gens du métier appellent un hors-d’œuvre. Cependant, je laisserai ces pages, — parce que je veux dater ma colère. »

    Charles Baudelaire, Fusées, XXII, 1851

     

    E&R

  • Ignoble ! Ivry-sur-Seine: il vole le portable d'un homme en train de se suicider

    Une tentative de suivie d’un ! Au milieu de la nuit de lundi à mardi, un homme, âgé de 58 ans, tente de se suicider, rue Barbès à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Pour ce faire, il a branché un tuyau à la sortie du pot d’échappement de sa voiture et l’a coincé dans l’habitacle. Installé à l’intérieur, il a mis son moteur en , attendant que les émanations de gaz l'asphyxient.

     

    Mais la scène a eu un témoin qui, loin de porter secours au suicidaire, n’y voit que l’opportunité de le voler. Il s'empare du portable du désespéré qu'il abandonne à son triste sort. Heureusement, d’autres témoins ont aperçu le suicidaire et prévenu les secours. En arrivant, les pompiers et le SAMU 94 le prennent en charge et parviennent à le sauver tandis que les policiers partent sur les traces du voleur. Ils le retrouveront quelques instants plus tard et l'amèneront au commissariat pour le placer en garde à vue.

     

    LeParisien.fr -  09/04/13 

     

     

  • Irlande du Nord: Margaret Thatcher reste haïe par les Républicains

    Lire: http://fr.euronews.com/2013/04/09/irlande-du-nord-margaret-thatcher-reste-haie-par-les-republicains/

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  • "Jogging Pour Tous" au Luxembourg: on ne lâche rien !


    Le Jogging Pour Tous au Luxembourg par ktvideo1

    Hier, un jogging sous tension a eu lieu au jardin du Luxembourg, à proximité du Sénat, au moment où la loi sur la mariage homosexuel était examinée… Un « jogging pour tous » sous étroite surveillance policière.


    Durant le « Jogging Pour Tous », cette jeune fille a été interdite hier d’entrée au jardin du Luxembourg… parce qu’elle portait un sweat rose et des baskets !

    Contre-info.com - 09/04/13

  • Marine Le Pen invitée de Ruth Elkrief

  • Tyrannie médiatique : le point de vue de Robert Ménard

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    Conférence à Troyes de Robert Ménard : la mauvaise foi sidérante des journalistes

    Pour Benjamin Dormann (Ils ont acheté la presse) ou pour Claude Lorne (Les médias en servitude), les médias sont contrôlés par des puissances politico-financières, le mélange des genres étant la règle chez les habitués des dîners du Siècle. Pour Jean-Yves Le Gallou (La Tyrannie médiatique), le fonctionnement des médias – et leurs dogmes idéologiques – repose sur la sainte alliance du capitalisme financier et du gauchisme de salles de rédaction.

    Journaliste, écrivain, fondateur de l’association Reporters sans frontières, Robert Ménard, animateur du site Boulevard Voltaire décrit comme « le cercle des empêcheurs de penser en rond », a une vision plus sommaire (ou encore plus radicale) des choses : pour lui, la responsabilité des journalistes est pleine et entière. C’est eux la source unique du totalitarisme médiatique.

     

    Robert Ménard a entrepris une tournée en France à travers des cercles dissidents. Voici le compte rendu d’une conférence qu’il a tenue à Troyes le 19 mars à l’invitation de Jean-Louis Chaton, président du Comité d’action pour le respect du droit (CARED) : une occasion pour Polémia d’enrichir le débat en donnant le point de vue de Robert Ménard.
    Polémia

    ——————————————

    Soulignant qu’il s’agit de sa première visite à Troyes, Robert Ménard introduit son exposé en expliquant qu’il est atterré par l’attitude de ses confrères journalistes. Il juge leur mauvaise foi sidérante, d’autant plus pour lui qui a passé sa vie à défendre la liberté d’expression. Et de citer le sondage suivant : 74% des Français ne se reconnaissent pas dans la presse (écrite comme audiovisuelle). Il souligne donc le différentiel important entre ce que vivent les gens au quotidien et ce qui en est transcrit dans les médias. Les journalistes ont de longue date une très mauvaise image auprès des Français, qui en parlent très négativement. Robert Ménard s’interroge alors sur les causes de cette image. Lorsqu’on interroge les journalistes sur les raisons de ce désamour, ils brandissent, d’après lui, toujours les mêmes excuses :

    Propriétaires, hommes politiques, annonceurs : les fausses excuses
    Tyrannie médiatique : le point de vue de Robert Ménard

    Ils ont acheté la presse de Benjamin Dormann

    - Les propriétaires de médias : ces derniers influeraient sur les rédactions… EXCUSE, dit Robert Ménard en prenant l’exemple de TF1 et France Télévisions : propriétaires très différents et pourtant journaux interchangeables, avec même hiérarchie des titres, même développement de ceux-ci, même protocole…

    - Les hommes politiques : ceux-ci pèseraient sur les relations avec les journalistes… EXCUSE, dit Robert Ménard en expliquant que le rapport de forces est compliqué ; pour lui, le couple François Hollande / Valérie Trierweiler est l’illustration symptomatique de la direction du pays par la caste journalistico-politique. Il déplore que le journaliste n’est plus aujourd’hui un contre-pouvoir, c’est même l’inverse : il qualifie les rapports entre journalistes et politiques d’incestueux.

    - Les annonceurs : ces derniers, de par les revenus publicitaires importants, ne pourraient plus être critiqués… EXCUSE, dit Robert Ménard en citant l’exemple de critiques violentes qu’il a adressées, à l’époque où il travaillait à RTL, à l’encontre de certains de ses annonceurs. Or la cause de son départ n’est autre que… ses propres confrères journalistes !

    Les journalistes pensent tous de la même manière

    Pour conclure sur les causes de cette mauvaise image des journalistes, Robert Ménard avance ses propres explications. Pour lui, le problème de la presse n’est autre que les journalistes eux-mêmes qui « chassent en meute ». La mauvaise qualité de l’information, c’est LEUR faute. Ils sont tous issus des mêmes milieux. Et de prendre l’exemple d’une des plus grandes écoles de presse en France, dans laquelle on a organisé un vote secret avant la présidentielle de 2012 avec les candidats en lice. Résultat : aucune voix pour Nicolas Dupont-Aignan, aucune voix pour Marine Le Pen et aucune voix non plus pour Nicolas Sarkozy ! « Il existe bien quelques journalistes de droite, mais ils n’osent pas le dire », lui expliquera le directeur de cette grande école. Voilà la vraie raison : les journalistes pensent tous de la même manière.

    Tyrannie médiatique : le point de vue de Robert Ménard

    Les Médias en servitude de Claude Lorne

    Robert Ménard explique que l’idéologie dominante est ce dont on ne parle jamais (par exemple, pour 95% de ses confrères, l’immigration est une bonne chose). Et si vous ne pensez pas comme le « camp du bien », vous êtes affecté d’office dans le camp du mal ! Robert Ménard illustre son propos en citant une anecdote survenue avec sa confrère Géraldine Muhlmann à une émission télé traitant de l’homosexualité : « Je n’ai pas envie que ma fille soit homosexuelle, cela me pèserait car elle en baverait toute sa vie », et d’ajouter : « mais si c’était le cas, je la défendrais deux fois plus et de toutes mes forces pour qu’elle vive librement et sans discrimination son homosexualité ». Rejoint par le comédien Gilles Lellouche, il enfonce le clou en ajoutant qu’il « aimerait même l’emmener à son bras à l’église le jour de son mariage ». Tollé dans les coulisses : Robert Ménard et Gilles Lellouche sont priés par Géraldine Muhlmann de faire des excuses lors de l’émission suivante. Robert Ménard refusera catégoriquement, quand son allié d’un jour obtempérera… « sinon ma carrière est foutue », dira Gilles Lellouche en off à Robert Ménard… Ce dernier sera alors l’objet de menaces en règle et d’insultes incessantes.

    Mieux vaut « Vive Mao ! » que « Vive Le Pen ! »

    D’autres exemples sont lancés par le conférencier :

    - Un « Vive Mao ! » vous affuble d’une nostalgie sympathique dans les salles de rédaction, quand un « Vive Le Pen ! » vous exclut de celles-ci…
    - Lors d’une émission de On refait le monde sur RTL, animée par Christophe Hondelatte, Robert Ménard lance lors d’un débat sur le Front national « J’approuve certaines propositions de Marine Le Pen », donnant alors l’exemple du mode de scrutin des législatives qui ne permet pas de représenter la voix exprimée par 15 à 20% du peuple lors de la présidentielle. La Société des journalistes obtient sa tête et son éviction de RTL. Lui et Mme Duverger, co-auteur de Vive Le Pen !, ont été « assassinés » suite à cette parution… par nombre de personnes n’ayant jamais lu le livre ! Le poids de la bien-pensance !

    Robert Ménard enchaîne : la presse pense pareil, vote pareil et traite l’info pareil. Or, celui-ci expose une conviction forte : le fait de ne pas parler des choses, ne pas écouter et donner davantage la parole à ceux qui pensent différemment produit l’effet inverse de l’objectif initial. Et de prendre de nouveaux exemples :

    - On ne doit plus dire Noirs et Arabes, mais Blacks et Magrébins ;
    - On ne donne plus les noms des délinquants à la télévision lorsqu’ils sont à consonance non européenne, pour « ne pas stigmatiser ». Or, pour Robert Ménard, cela aboutit à jeter la suspicion d’office sur la population qu’on souhaitait « préserver ».
    - Nos lois sont les plus dures qui existent dans les domaines du racisme, de l’antisémitisme et des lois mémorielles. Les problèmes qu’elles sont censées régler ont-ils régressé depuis toutes ces lois ou se sont-ils aggravés ? Ne pas parler des problèmes exacerbe ces problèmes.

    Le cercle de la bien-pensance
    Tyrannie médiatique : le point de vue de Robert Ménard

     

    La tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou

    - Lorsqu’il animait une émission sur I-Télé, Robert Ménard invita Bernard Lugan, historien ayant souvent un éclairage de l’histoire différent de celui de certains confrères. Le directeur de la rédaction incendia Robert Ménard sans avoir lu Bernard Lugan ni même vu l’émission en question… car Bernard Lugan était qualifié de « raciste » par le cercle des bien-pensants, donc on ne devait pas l’inviter. Robert Ménard fut viré. Dans les salles de rédaction, le seul expert-historien fréquentable est Benjamin Stora : ils ne reçoivent que lui, l’auditeur ne peut avoir d’autre son de cloche. Pourtant, il y a matière à lui donner la contradiction, comme par exemple sur les massacres de Harkis survenus après le 19 mars 1962, fin de la Guerre d’Algérie, et dont il ne parle jamais.

    Au cours des questions diverses, le conférencier parle successivement :

    - du traitement de la vie privée des politiques par les médias : elle est systématiquement cachée ; il compare avec le Royaume-Uni, où on distille tout mais les informations erronées sont lourdement amendées. Robert Ménard est d’avis que la vie privée d’un chef d’Etat ne peut être considérée comme celle de n’importe qui ;
    - des relations entre presse, politique et justice : pour Robert Ménard, le problème n’est pas entre la droite et la gauche mais entre les puissants et le peuple. Il précise qu’il n’est pas complotiste : il pense que personne ne tire les ficelles mais observe que dans des clubs sélects comme Le Cercle ou l’Automobile Club se côtoient les grands magistrats, les grands politiques, les grands hommes d’affaires… c’est une image terrible pour notre société, et il soutient que les Français ne sont pas paranos. Sans « tomber dans le tous pourris », dit-il, « mais quand même… ».

    Enfin, Robert Ménard termine son brillant exposé en répondant à une question de la salle :

    « Les lecteurs/auditeurs ne sont-ils pas eux-mêmes fautifs de ne pas écrire aux rédactions ? »

    Il explique alors que :

    - d’une part, les réactions sont désormais libres grâce à l’Internet et cela le rend très optimiste ;
    - d’autre part, les journalistes ont en effet très peu de retour : le droit de réponse est vu comme une humiliation par les salles de rédaction, et il faut se battre « comme un chien » pour en obtenir…

    Robert Ménard conclut en arguant que la balle est dans notre camp : il suffit de soutenir les médias qui traitent différemment l’information… par nos audiences réelles.

    Compte rendu rédigé par le CARED

    Voir aussi :
    - La tyrannie médiatique
    -
    Les médias en servitude

    - Ils ont acheté la presse
    - Les patrons de la presse nationale / Tous mauvais

    Source : Polémia – 5/04/2013.

    Image en Une : Robert Ménard. Crédit photo : philippe leroyer via Flickr (cc).

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • La démographie française, déjà en berne, est fragilisée par la remise en cause de la politique familiale

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     07/04/2013 – 18h30
    PARIS (NOVOpress/Kiosque Courtois)
    – Les chiffres de la démographie française 2012 sont tombés il y a quelques jours. Depuis les médias se félicitent de la supposée « belle santé » démographique de notre pays.

     

    Quels sont ces chiffres ?

    Avec 792.000 naissances en 2012, le nombre des naissances en France métropolitaine est resté stable. Le taux de fécondité féminin des résidents en France se maintiendrait à deux enfants par femme.

    Il semble que les médias aient oublié de rappeler que ces chiffres sont essentiellement dus à l’immigration !

    C’est la réalité écrasante que les médias et les experts ne révèlent pas ! Contrairement aux photos de bébés blancs que l’on nous présente dans les journaux, sans la démographie importée d’Afrique noire et du Maghreb, le taux de fécondité tomberait à 1,6 enfant par femme.

    C’est dans cette situation que le gouvernement cherche à saborder la politique familiale…

    François Hollande a annoncé jeudi dernier la modulation des aides familiales selon les revenus, pour réaliser des économies. Une fois de plus ce sont les classes moyennes blanches et européennes qui sont visées.

    C’est un contresens social et démographique : les allocations familiales ont pour vocation de maintenir le revenu par tête des familles avec enfants relativement à celles qui n’en ont pas.

    Rappelons que le démographe Philippe Bourcier de Carbon a scientifiquement démontré l’importance dans le taux de fécondité, du maintien du revenu relatif au sein d’une même catégorie socio-économique, entre personnes sans enfants ou très peu d’enfants et personnes avec suffisamment d’enfants pour renouveler les générations d’un peuple. Sans compter l’impact symbolique, supprimer les allocations familiales à certaines catégories cela veut dire, pour l’Etat vos enfants ne comptent pas.

    Crédit photo : a4gpa, via Flickr (cc).

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  • Alain Soral agressé dans un restaurant à Paris

     

    Vendredi 5 avril aux alentours de 21 h, Alain Soral a été attaqué par un groupe d’une dizaine d’hommes masqués alors qu’il dînait dans un restaurant du 6ème arrondissement de Paris.

    En faisant face à ses adversaires avec beaucoup de sang-froid, Alain Soral a réussi, avec l’aide du personnel du restaurant, à les mettre en fuite.

    La police est ensuite intervenue sur place et a enregistré la plainte du président d’Égalité & Réconciliation.

    Alain Soral n’a pas été blessé et fera une déclaration officielle très prochainement.

    Vous pouvez envoyer vos messages de soutien à contact@egaliteetreconciliation.fr .

  • Tournée Foxtrot : Dieudonné fait le plein de spectateurs à Bordeaux

     

    Le très controversé humoriste Dieudonné a fait salle comble ce jeudi 4 avril à Bordeaux avec son nouveau spectacle Foxtrot. Un spectacle que la Licra a tenté de faire interdire.

     

    Un temps on a cru que le spectacle serait annulé. C’est en tout cas ce qu’avait réclamé la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en réponse aux provocations répétées de Dieudonné. Le préfet de Gironde, qui a estimé que le risque de trouble à l’ordre public n’était pas avéré, en a décidé autrement. L’humoriste était au rendez-vous ce jeudi 4 avril à la patinoire de Bordeaux Mériadek. Le public aussi. Entre 3500 et 4000 spectateurs ont assisté à Foxtrot, son nouveau spectacle.

    Un artiste toujours « sur le fil »

    Une victoire pour Dieudonné condamné à deux reprises pour avoir tenu des propos antisémites. Des condamnations qui n’ont en rien modifié ses opinions pour le moins tranchées.

    Les militants antiracistes ? « Des pleurnichards de la misère », « des commerçants de la mémoire » (sic). La censure ? Il s’en amuse dans son nouveau spectacle. Morceau choisi : « Quand t’es flashé dans un de mes spectacles en train de te marrer, trop tard 35 euros ! »

    Un humour grinçant qui a toujours ses adeptes : à Bordeaux, le spectacle s’est joué à guichets fermés.

    Les dates de la tournée sur le site de Dieudonné.

    Sophie Granel

    E&R

  • Meurtre d'Alexandre Junca: un effroyable calvaire sur lequel il faut faire toute la lumière

    Les aveux du principal suspect ne permettent pas d'éclaircir les circonstances exactes de cette mort.

    Quatre mises en examen pour assassinat avec de multiples circonstances aggravantes, un suspect principal et des aveux partiels. Voilà ce qu'ont obtenu les enquêteurs de la police judiciaire depuis mercredi dernier et le placement de cinq personnes en garde à vue dans l'affaire de la mort du jeune Alexandre Junca. Dimanche, le procureur de Pau, Jean-Christophe Muller, a confirmé que l'un des mis en examen, le principal suspect, Mickaël Baehrel, 27 ans, a "reconnu avoir frappé" la victime avec un marteau. Pourtant, des zones d'ombres demeurent, notamment sur les circonstances exactes de la mort du jeune garçon. L'enquête "est loin d'être terminée", a assuré dimanche le magistrat.

     Ce que l'on sait:

    • La disparition. Alexandre Junca, jeune collégien de 13 ans, a disparu le 4 juin 2011 à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Sa dernière trace est attestée par une caméra de surveillance à 22h51, alors qu'il se rendait chez son père dans le centre-ville. Treize jours plus tard, le 26 juin, un fémur a été retrouvé dans le gave de Pau. Le reste du corps démembré a finalement été découvert à la mi-octobre 2011, sous des gravats jetés dans la rivière.

    Mort d'Alexandre : l'enquête avance

    © MAX PPP

    • Les aveux partiels du suspect numéro 1. Parmi les mis en examen, figure Mickaël Baehrel, un marginal de 27 ans originaire de Normandie. C'est lui qui apparaît aujourd'hui comme le principal suspect dans cette affaire. A l'époque des faits, l'homme vivait non loin du lieu de la disparition. Selon le procureur, il reconnaît qu'il a croisé le chemin d'Alexandre ce soir-là et a avoué l'avoir "d'emblée frappé (…) à la tête, de façon violente", "parce qu'il avait la rage, était énervé, alcoolisé". Son arme ? Un marteau avec lequel il avait déjà agressé un SDF le mois suivant la disparition du jeune garçon. Une agression pour laquelle il a été condamné et est incarcéré depuis avril 2012.

    # Les questions

    • Que s'est-il passé entre les 4 et 26 juin ? Alexandre est-il mort sur le coup ou a-t-il été retenu et violenté pendant des jours ? Cette question reste encore en suspens. Selon le procureur, si des "éléments parfaitement compatibles avec des coups portés à l'aide du marteau" ont été constatés sur le crane d'Alexandre, il est impossible de déterminer s'ils ont causé la mort immédiate du jeune garçon. Il semble cependant désormais établi que son corps démembré a été immergé dans le gave autour du 17 juin. Les chefs de mise en examen identiques et gravissimes pour les quatre suspects décrivent cependant le pire des scénarios :celui d'une bande s'acharnant pendant des jours sur un blessé grave avant de le tuer.

    Mort d'Alexandre : les doutes persistent

    © MaxPPP

    • Quel mobile ? Là-aussi, les enquêteurs l'ignorent encore. "Pourquoi ce jeune garçon de 13 ans et demi a été frappé à coups de marteau par une personne qu'il n'avait jamais croisée auparavant, dans cette rue du centre ville de Pau, et quelles sont les raisons de ce passage à l'acte d'une violence majeure?", a demandé le magistrat dimanche.

    • Quel est le rôle des complices ? Claude, 74 ans, Mike, 25 ans, et Fatima, 47 ans, ont-ils "simplement" aidé Mickaël Baehrel à se débarrasser du corps ou bien ont-ils participé à une atroce séquestration d'Alexandre en forme d'agonie ? Un autre point que l'enquête doit éclaircir en adaptant, le cas échéants, les chefs d'accusation retenus.

    Le procureur a insisté sur la personnalité de Claude, présenté comme un chasseur au profil tout à fait différent de celui de Baehrel, qui entretenait selon le magistrat "des relations de nature homosexuelle" avec ce dernier. Selon une source proche du dossier, il aurait notamment pu prendre part au démembrement d'Alexandre. De leur côté, Fatima, compagne de Mickaël Baerhel au moment des faits, et Mike, un ami de ce dernier, "reviennent de façon insistante" dans l'enquête. Cependant, leur rôle entre l'agression et l'immersion du corps découpé fait encore "l'objet d'importantes contradictions", selon le magistrat. Pour l'heure, tous sont mis en examen pour assassinat avec actes de torture et de barbarie et séquestration de plus d'une semaine, en bande organisée, d'un mineur de moins de quinze ans. Ils risquent ainsi la prison à perpétuité.

    Europe1 - 08/04/13

  • Couple homosexuel agressé à Paris XIXe: tristesse et colère de Delanoë

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    Deux plaintes ont été déposées lundi au commissariat du XIXe arrondissement de Paris par un couple homosexuel victime d'une agression. Bertrand Delanoë a condamné cet acte et regretté "le contexte d'homophobie latente qui s'exprime (...) en marge des débats sur le mariage pour tous".

    "Voici le visage de l'homophobie". Ces mots et la photo qui les accompagnent ont été postés sur Facebook dimanche soir et ils ont, depuis, suscité une vague d'émotion et d'indignation sur les réseaux sociaux. Wilfred, qui a choisi de montrer son visage ensanglanté, et son compagnon Olivier ont été agressés samedi soir alors qu'ils rentraient d'un dîner chez des amis. Une agression dont le caractère homophobe ne fait, selon eux, aucun doute. Deux plaintes contre X ont été déposées lundi après-midi au commissariat du XIXe arrondissement de Paris. L'agression aurait eu lieu vers 3h30 du matin, non loin du métro Ourcq, d'après une source policière contactée par MYTF1News.

    Dans leur récit, les deux hommes, militants de longue date contre l'homophobie, racontent qu'ils "ont été roués de coups juste pour marcher bras dessus bras dessous". Wilfred dit s'être "réveillé dans une ambulance, couvert de sang, une dent manquante et une fracture près de l'œil", ajoutant qu'il est en arrêt de travail "pour au moins dix jours". Pour Elisabeth Ronzier, le caractère homophobe ne fait pas de doute : "Il y a eu des insultes proférées et en plus ils se tenaient pas la main", explique la présidente de SOS Homophobie, association qui soutient les deux hommes et s'est engagée à les accompagner dans leurs démarches juridiques.

    "Tristesse et colère" de Delanoë

    "J'apprends avec colère et tristesse la brutale agression à caractère homophobe dont ont été victimes deux Parisiens dans la nuit de dimanche à lundi", a réagi lundi soir Bertrand Delanoë dans un communiqué. "Le déchaînement de violence qu'a subi ce couple au seul motif qu'il se tenait par la main est profondément inquiétant et parfaitement inqualifiable", a déclaré le maire de Paris. ""Après les dégradations perpétrées à l'espace des Blancs Manteaux à l'occasion de la quatorzième édition du Printemps des associations LGBT, cette agression signe une montée inquiétante de la violence contre les homosexuels. "

    "Une parole homophobe beaucoup plus décomplexée"

    Selon les témoignages recensés par SOS Homophobie, les actes homophobes ont progressés de 30% en 2012, passant de 1554 en 2011 à plus de 2000 pour 2012. Et le début de l'année 2013 est marqué par une progression plus forte encore : "Entre le 1er janvier et début mars, il y a eu autant d'actes homophobes que ceux recensés en six mois l'an dernier", explique Elisabeth Ronzier, qui précise que la tendance est à une radicalisation des actes. "Il y a plus d'agressions physiques et les injures sont plus violentes", rapporte-t-elle.

    Faut-il voir-là une conséquence du débat autour du mariage pour tous ? Pour le porte-parole de l'inter-LGBT, cela ne fait pas de doute : "Avec le débat, la parole homophobe est beaucoup plus décomplexée, estime Nicolas Gougain. Depuis des mois, on entend des discours qui se disent non-homophobes mais qui pointent l'autre comme différent, qui renvoient les homosexuels à un statut particulier. Ceux qui sont homophobes se sentent plus libres de parler. Ils disent les choses de manière plus crue et beaucoup plus forts."

    Un climat de tension qui touche même les politiques. Samedi, la sénatrice d'Europe Ecologie-Les Verts, Esther Benbassa, a reçu des menaces et sa voiture a été vandalisée, des actes qu'elle met en rapport avec son engagement en faveur du mariage homosexuel. De son côté, le rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale, Erwann Binet, a décidé d'annuler ses prochain débats pour des raison de sécurité, après avoir été malmené vendredi par des militants d'extrême-droite anti-mariage gay.

  • Décès de Margaret Thatcher

     

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    Communiqué du Front National

    Le Front National adresse ses condoléances au parti conservateur après le décès de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique de 1979 à 1990.

    Il salue la mémoire d’une dirigeante de convictions profondément attachée à la souveraineté de son pays et adversaire résolue de l’Europe fédérale.

  • Un écureuil...

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    ... surpris dans la neige en Allemagne

     

  • Alsace: contre les "élites", le peuple affirme son attachement à la France !

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    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Contre l’ensemble des barons médiatiques et politiques, déjouant tous les sondages, les Français d’Alsace ont signifié par leur abstention et leur vote massif pour le NON leur attachement indestructible à la nation française et à la République une et indivisible.

    En Alsace, le peuple s’est levé face à la caste qui voulait lui vendre à la-va-vite un projet conçu dans les couloirs de Bruxelles au bénéfice de l’Europe anti-nationale des régions.

    A l’heure où la France traverse une terrible crise économique, politique et morale, les tripatouillages institutionnels doivent cesser, en métropole comme outre-mer. Les coûteuses baronnies partout doivent être brisées par un Etat unitaire garant de la prospérité des Français et de leur rassemblement fraternel.

    Front National - 07/04/13