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Commentaires: dysfonctionnement informatique dans la réception/publication le 3 mars
Chers amis,
Problème hier 3 mars dans la réception des commentaires sur ma messagerie et donc leur envoi sur le blog: j'en ignore la cause et ne peux y remédier.
Certains commentaires passaient, mais d'autres pas.
Je suis navrée de ces retards. Ils ne sont pas de mon fait, bien évidemment, mais d'un dysfonctionnement dans le système informatique du serveur. Cela s'est déjà produit. Il peut y avoir saturation des réseaux à cause des "spams".
Je viens d'envoyer tous les commentaires en attente sur la page "intérieure" d'administration du blog.
Tout ceci est aussi désagréable pour vous que pour moi. Et me fait perdre un temps pécieux pour les notes.
En vous remerciant pour votre compréhension,
Gaëlle MANN
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Quand Jérôme Cahuzac démentait catégoriquement l'existence d'un compte en Suisse devant l'Assemblée..
6 décembre 2012
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Reportages exceptionnels sur la manif du 24 mars
Voilà des reportages qui devraient provoquer la démission immédiate de Manuel Valls, si le régime était honnête :
- Une vidéo montre que l'agression en haut de l'avenue Foch est venue d'un policier face à une foule qui manifestait encore sur l'espace autorisé
- Un reportage photo montre le rôle étrange joué par des policiers en civil, non reconnaissables, armés, au sein de la manifestation
- Un autre reportage montre que les policiers ont gazé familles et enfants. Pas de gudard à l'horizon ni de nervis d'extrême-droâte... Il s'agissait d'une véritable embuscade.
Le Salon Beige - 03/04/13
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"Catholic is Hitler!" sur les murs de Rouen
Un lecteur (merci L. C. !) m’a fait parvenir hier des photos prises par lui sur des murs de Rouen montrant, en deux endroits différents, des slogans l’un, semble-t-il, peint et l’autre écrit à la craie –« Catholic is Hitler ! » – et dont ce lecteur me précise qu’ils sont visibles depuis au moins quinze jours… Ce qui est le plus incroyable dans cette histoire, ce n’est pas la stupidité de l’inscription et de celui qui les a faites, c’est que personne n’ait encore songé à les effacer !
Observatoire de la christianophobie
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L'agression du cinéaste israélien Yariv Horowitz à Aubagne: une fausse nouvelle
Dans une revue de presse publiée le vendredi 29 mars 2013, la Newsletter du CRIF signalait que le cinéaste israélien Yariv Horowitz, en lice au Festival international du film d’Aubagne, pour son long métrage « Rock the Casbah » avait été « agressé et battu pas un groupe d’individus » qui l’avaient « projeté à terre et lui avaient donné des coups de pieds ».
L’information, qui avait été reprise de plusieurs autres journaux israéliens, avait été publiée d’abord le 28 mars 2013 par la journaliste Nirit Anderman dans le journal Haaretz. L’interview du cinéaste a donc eu lieu une semaine après les faits, après le retour de Yariv Horowitz en Israël : elle était motivée par le fait que son film avait gagné un prix au festival.
Le titre de l’article du Haaretz était sans équivoque : « un cinéaste israélien frappé par des jeunes Arabes en France ». Dans son interview, Horowitz indiquait qu’en se promenant le soir avec l’auteur de la musique de son film, ils avaient été insultés par un groupe de jeunes, auxquels il avait répondu, puis qu’il avait reçu un coup à la tête et qu’il avait brièvement perdu connaissance. Dans l’article, la journaliste écrit que Horowitz a indiqué que les agresseurs étaient à l’évidence arabes et qu’ils étaient ivres. À noter que les insultes que rapportait le cinéaste n’avaient pas de connotation antisémite ou anti-israélienne.
Le CRIF a rapporté l’information sur la foi des articles de la presse israélienne, sans écrire qu’il s’agissait d’une agression antisémite, ni mentionner le fait que les agresseurs étaient « arabes ». Nous n’aurions certainement pas dû employer le terme de « lynché », même s’il avait été utilisé ailleurs auparavant.
Mais, surtout, nous n’aurions rien dû écrire du tout, car l’information était fausse…
Il s’est agi, d’après des témoignages concordants, d’une altercation entre jeunes se promenant le soir dans la rue: œillades, insultes, colère, suivie d’un coup violent, mais heureusement sans gravité. Il n’y a pas eu de dépôt de plainte ; Horowitz, en pleine forme, n’a fait le surlendemain aucune allusion à l’incident lorsqu’il a reçu son prix, et ce n’est qu’après son retour en Israël qu’une polémique fut lancée.
Elle pose quelques questions qui ne sont pas insignifiantes : est-ce que le cinéaste a vraiment dit ce qu’on a écrit qu’il avait dit ? Est-ce que les journaux (Haaretz en particulier) n’auraient pas dû vérifier un témoignage fondé sur de simples impressions personnelles avant de le publier ? Enfin est-ce que ce témoignage n’a pas reçu cette publicité justement parce qu’il conforte ce sentiment diffus en Israël que l’antisémitisme sévit partout en France et qu’un Juif court des risques dès qu’il marche dans la rue ?
Si oui, c’est un cas typique de ce que les Américains appellent « self-fulfilling prophecy » (anticipation auto-réalisatrice) car ces fausses nouvelles ne peuvent que générer de l’antisémitisme en retour.
M. Horowitz aura peut-être l’occasion de présenter ses excuses, ou au moins ses explications, en venant à Paris au Festival du film israélien. Nous le lui conseillons. En ce qui nous concerne, nous présentons ici les nôtres aux lecteurs de la Newsletter du CRIF.
Richard Prasquier
Président du CRIF
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Le gratte-ciel avec l'appartement de Depardieu à Grozny est en feu
3.04.2013, 23:33, heure de MoscouPhoto: RIA NovostiL'incendie s'est déclaré à tous les étages, sauf le rez-de-chaussée, dans un immeuble résidentiel de 40 étages Olympus, le plus haut des bâtiments en Tchétchénie.
« Selon les données préliminaires, c'est l'isolation thermique qui brûle dans la paroi extérieure de 2 à 40 étage », a déclaré une source au sein des organes de la loi de la république, en précisant que l'immeuble n'est pas occupé. La 3ème catégorie du danger des 5 a été attribuée à cet incendie.
Selon les médias, l'acteur français Gérard Depardieu a reçu un appartement dans ce complexe résidentiel comme un cadeau après avoir obtenu le titre de citoyen d'honneur de la Tchétchénie.
La Voix de la Russie
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La mobilisation contre le prétendu "mariage pour tous" ne faiblit pas
03/04/2013 – 19h15
PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Plusieurs ministres ont déjà fait l’amère expérience d’un accueil mouvementé lors de déplacements en province. Hier c’était au tour d’Arnaud Montebourg. Arrivé à Marseille en gare Saint-Charles pour visiter le train de l’industrie, le responsable socialiste a été reçu par plusieurs centaines de jeunes gens et de familles, venus manifester leur opposition à la dénaturation du mariage.Débordée, la police a reçu le secours de militants de la CGT et de la SNCM. Ceux-là étaient pourtant venus clamer leur mécontentement. Ils ont préféré se faire complices de la répression.
A Paris, le fameux collectif des Hommen, pendant masculin des Femen, a organisé une action près de la gare Saint-Lazare (vidéo). Torses nus mais vêtus de pantalons aux couleurs vives, le visage bâillonné et couvert par un masque blanc, les Hommen ont profité de leur coup d’éclat pour réclamer la liberté d’expression et un référendum sur le prétendu mariage pour tous. Rappelons que ce collectif avait dénoncé quelques jours auparavant le « gazage pour tous » devant la préfecture de police de Paris.
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Le séisme Cahuzac fait trembler l'Assemblée
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La faute lourde du frère Cahuzac
En commettant un mensonge d’État, le frère Jérôme Cahuzac a manifestement aussi trahi les idéaux de la franc-maçonnerie, surtout ceux de son obédience, le Grand Orient de France (GODF), où il est passé sous le bandeau en 1996, dans l’atelier parisien « Locarno 28 » et non pas à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), commune dont il fut maire.
En mentant devant les députés (et les caméras de télévision), qui plus est un mensonge aussi grave, Jérôme Cahuzac a volontairement traîné dans la boue ce que les frères de son obédience ont de plus cher au cœur : la République et sa représentation parlementaire.
C’est le sentiment manifeste de Gérard Contremoulin (ancien membre du Conseil de l’Ordre), dans son post percutant « La « faute », dérive personnelle d’un fraudeur devenu ministre ! » En général, les frères ont tendance à considérer que celui des leurs qui commet un délit (ou une faute) ne l’a pas commis en tant que maçon. Ils ont souvent raison. Là, le mensonge « les yeux dans les yeux » face à la République est celui d’un frère. Celui d’un homme qui a trompé tout son entourage. Y compris ses frères de conviction.
Trahir ses amis les plus dévoués, de manière continue et depuis si longtemps, quoi de moins fraternel ?
PS : Il va sans dire, mais mieux en le disant, que Jérôme Cahuzac devrait être suspendu du GODF.
LA LUMIERE. Le blog franc et maçon de L'Express
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Réaction de Marine Le Pen à l'affaire Cahuzac
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Un ami de Marine Le Pen avait aidé Cahuzac à ouvrir un compte chez UBS en 1992
Selon le quotidien Le Monde, c'est un proche de Marine Le Pen, Philippe Péninque, qui a aidé Jérôme Cahuzac à ouvrir son compte chez UBS en 1992. Marine Le Pen affirme qu'elle a été mise au courant mardi.
Marine Le Pen est-elle au courant de l'existence du compte suisse de Jérôme Cahuzac ? Oui, et au moins depuis hier. Car l'homme qui a aidé l'ancien ministre du Budget à ouvrir ce compte en 1992 n'est autre que Philippe Péninque, un proche de la présidente de FN, selon des révélations du Monde.
Contacté par le quotidien du soir, cet ex-avocat spécialisé dans les montages fiscaux reconnaît : "Jérôme Cahuzac avait besoin d'un compte, je l'ai aidé à l'ouvrir", écrit Le Monde. Avant d'ajouter : "Ce qui est illégal c'est de ne pas déclarer un compte, pas d'aider à l'ouvrir." Il poursuit : "J'ai dit (à Marine Le Pen) que j'étais ami avec Cahuzac et peut-être que dans le cadre de mon activité professionnelle, j'avais ouvert ce compte".
En marge d'un déplacement dans les Ardennes ce mercredi, Marine Le Pen a immédiatement réagi aux révélations du Monde. "Il y a 25 ans, à l'époque où j'étais en licence de droit, quelqu'un qui est devenu mon ami a eu comme client M. Cahuzac et lui a ouvert un compte à l'étranger. Quelle est ma responsabilité?", a demandé la patronne du Front National.
"Philippe Péninque était avocat et ouvrir un compte dans une banque étrangère, ce n'est pas un délit. Le délit c'est de ne pas déclarer les fonds, l'avocat n'en est pas responsable. Que cet avocat soit par ailleurs l'un de mes amis c'est parfaitement banal", a-t-elle insisté. Avant d'ajouter que c'était un acte "complètement anodin" et que M.Péninque l'en avait informé "hier".
Un peu plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait lancé : "Nous allons apprendre que le président et le Premier ministre étaient en réalité au courant depuis plusieurs semaines de la véracité de ce qui était reproché à M. Cahuzac". Mais François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne semblent pas les seuls à devoir justifier leur silence.
TF1 - 03/04/12
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VIDEO - Marine le Pen veut la démission du gouvernement
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Affaire Cahuzac / UBS / Péninque : Marine Le Pen contre-attaque après l’article du Monde
Marine Le Pen a vivement réagi ce soir sur RTL au sujet d’un article du quotidien Le Monde qui a publié « Affaire Cahuzac : un proche de Marine Le Pen a ouvert le compte chez UBS en 1992 », histoire de surenchérir après le séisme politique qui touche la classe politique au pouvoir depuis 30 ans.
Aussi, afin de rétablir la circonstance des faits, Marine Le Pen a tout de suite précisé qu’en 1992, elle était en « licence de droit ! » et d’ajouter que « ce proche » était Philippe Péninque qui aurait ouvert le compte bancaire de Jérôme Cahuzac en Suisse lorsqu’il exerçait la fonction d’avocat spécialiste en « relations financières avec l’étranger ».
Bref, pour un scoop « exclusif » qui n’en n’est pas un, Marine Le Pen a conclu sur le fait que cet article est « une attaque contre elle » et que « le système se défend mal ! »
NPI
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Le Grand Rabbin de France avoue un plagiat... commis par son "nègre"
Dans son ouvrage, "Quarante méditations juives", Gilles Bernheim avoue avoir eu recours à un "nègre" par manque de temps. Cet étudiant aurait repris des passages entiers d'un livre d'entretiens entre Jean-François Lyotard et Elisabeth Weber.
Gilles Bernheim (ici avec Mgr André Vingt-Trois) a avoué avoir couvert un plagiat © Maxppp
Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a reconnu ce mercredi un plagiat. Il a avoué avoir confié une partie de la rédaction de ses "Quarante méditations juives" à un étudiant qui lui aurait menti.
Le Grand Rabbin avait d'abord nié
Dans un premier temps, le grand rabbin avait pourtant nié. Aujourd'hui, il admet avoir menti "de manière précipitée et maladroite" pour masquer ce plagiat, dans un communiqué qu'il a envoyé depuis Jérusalem.
"Les plagiats démasqués sur Internet sont avérés", écrit-il. Il avoue aussi avoir délégué une partie "des travaux de recherches et de rédaction" de son livre à cet étudiant "par manque de temps". Il affirme : "c'est la seule et unique fois que je me suis livré à un tel arrangement."
Ce fut une terrible erreur (...). J'ai été trompé. Pour autant, je suis responsable".
Strass de la philosophie, un site internet, avait repéré au mois de mars des ressemblances évidentes entre l'ouvrage de Gilles Bernheim, édité en 2011 chez Stock, et un livre d'entretien entre le philosophe mort Jean-François Lyotard et Elisabeth Weber, publiées en 1996 et intitulé "Devant la loi" aux éditions Desclée de Brouwer. Gilles Bernheim avait alors nié.
Retrait du livre
Assurant que son éditeur, Stock "n'était pas informé de l'existence d'un tiers", le Grand Rabbin lui demande de retirer "Quarante méditations juives" des librairies et de sa bibliographie.
Gilles Bernheim a assuré qu'il s'apprête à écrire à Dolorès Lyotard, la veuve du philosophe, et à Elisabeth Weber pour leur présenter ses excuses et leur dire le respect et l'admiration qu'il porte à Jean-François Lyotard.
Gilles Bernheim, 60 ans, a succédé à Joseph Sitruk au grand rabbinat de France en 2008.
FRANCE INFO - 03/04/13
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Assassinat d'Alexandre Junca à Pau en 2011: cinq personnes en garde à vue
Cinq personnes sont en garde à vue depuis mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Alexandre Junca, un collégien de 14 ans retrouvé démembré en 2011.
Cinq personnes sont en garde à vue depuis mercredi matin dans quatre villes du Sud-Ouest dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Alexandre Junca, un collégien de 14 ans disparu en juin 2011, rapporte Sud-Ouest. Le fémur de l'adolescent avait été retrouvé le 26 juin dans la rivière qui traverse la ville de Pau. Le reste du corps démembré avait ensuite été découvert les 19 et 20 octobre 2011.
"A ce stade d'avancement de l'enquête sur cette piste, il était nécessaire d'entendre ces cinq personnes sous le régime de la garde à vue", a précisé au quotidien régional le vice-procureur Sébastien Ellul. Autre élément : l'information judiciaire ouverte fin juin 2011 pour "des faits d'assassinat de mineur précédé ou accompagné d'acte de torture ou de barbarie" a été étendue il y a quelques jours. S'y ajoute désormais la qualification "arrestation, enlèvement, séquestrations ou détention de mineur en bande organisée". Cela permet de prolonger les garde à vue jusqu'à 96 heures.
Gardes à vue dans quatre villes
Deux des gardes à vue se déroulent à Pau, une à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, une à Tarbes et une à Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. Par ailleurs, d'autres personnes sont entendues dans le cadre d'auditions libres, notamment dans l'Allier.
Le crime macabre avait suscité d'importantes manifestations de solidarité dans la ville. En juillet 2011, quelque 4.300 personnes avaient participé à une marche en hommage à l'adolescent disparu et en soutien à sa famille. Malgré d'importants moyens d'enquête, plus de 2.000 procès-verbaux rédigés, des centaines de personnes interrogées ainsi que quelques gardes à vue sans suite, les enquêteurs de la direction de la police judiciaire de Pau, de Bayonne, de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux et de l'Office central pour la répression des violences aux personnes restent à ce jour sans clef face à ce crime.
TF1 - 03/04/13
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Un flic de haut niveau retrouvé mort. La République est agitée en ce moment !
3 avril 2013Alors que l’affaire Cahuzac bat son plein dans les médias hypocrites (et que Pierre Moscovici, ministre de l’économie, est à son tour pris dans la tourmente), une nouvelle vient de tomber.
Noël Robin, le sous-directeur des affaires économiques et financières (AEF) à la police judiciaire (PJ) parisienne, a été retrouvé mort, d’une balle dans la tête, ce mardi 2 avril. (source)
Ce policier haut placé avait supervisé plusieurs grands dossiers politico-financiers, dont l’enquête portant sur l’affaire Bettencourt dans laquelle Nicolas Sarkozy est aujourd’hui grandement mis en difficulté.
Evidemment la police a très rapidement indiqué qu’il s’agissait d’un suicide.
La bonne blague !PS : rappelons qu’il y a quelques jours se « suicidait » Maître Metzner, avocat de la fille Bettencourt.
Contre-info.com
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Espagne - Scandale de corruption: l'infante Cristina inculpée avec son mari
La fille cadette du roi d'Espagne, l'infante Cristina, est soupçonnée par le juge d'instruction qui mène une enquête pour corruption visant son époux, Iñaki Urdangarin, d'avoir "coopéré" avec lui en le laissant utiliser son titre royal pour la bonne marche de ses affaires privées.
Malaise en Espagne. L'infante Cristina, fille du roi d'Espagne Juan Carlos, a été inculpée mercredi dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds visant son mari, a indiqué une source judiciaire. Le juge d'instruction Jose Castro, chargé du dossier, a convoqué Cristina de Borbon y Grecia, 47 ans, pour une audition le 27 avril, ajoute-t-on, confirmant des informations de presse. Elle sera interrogée sur des détournements d'argent public et des fraudes fiscales d'un montant de six millions d'euros commis par son mari, Inaki Urdangarin, lorsqu'il dirigeait l'organisation caritative Noos.
On ignore quelles charges ont été retenues à l'encontre de la princesse qui faisait partie de l'organisation. Le palais royal n'a fait aucun commentaire. Le juge Castro, qui a pu consulter des courriers électroniques dans lesquels Inaki Urdangarin demandait à sa femme des conseils dans la gestion d'affaires, a dit disposer d'éléments démontrant la complicité de la princesse. Des experts judiciaires ont expliqué que le magistrat construisait un dossier qui pourrait déboucher sur un procès impliquant le couple.
Des charges "dévastatrices" pour la couronne
"La loi est la même pour tous", a affirmé le juge dans un bref communiqué à l'appui de son ordonnance, reprenant les propos du roi Juan Carlos dans son allocution de Noël en 2011. Le magistrat a précisé avoir décidé d'inculper Cristina afin de s'assurer qu'elle témoignera en personne et ne s'abritera pas derrière la loi espagnole pour échapper à une comparution.
Pour Manuel Villoria, spécialiste des questions de corruption et professeur de sciences politiques à l'université Juan Carlos, ces charges sont "dévastatrices" pour la famille royale espagnole. "Il (le juge) affirme considérer Cristina comme complice et que (Urdangarin) n'aurait pas pu agir sans son aide. Elle était au courant et elle ne l'a pas empêché", a expliqué Villoria.
Le roi et la reine ont tenté de prendre leurs distances
Inaki Urdangarin a comparu fin février devant un tribunal de Majorque pour répondre des accusations de fraude fiscale et de détournement d'argent qui pèsent contre lui, un scandale qui a fortement écorné l'image de la monarchie espagnole. Cet ancien joueur de handball professionnel est accusé d'avoir utilisé ses relations afin de remporter des contrats publics pour organiser des événements sur l'île de Majorque et ailleurs en Espagne.
Le roi Juan Carlos, 75 ans, qui a longtemps bénéficié de l'admiration des Espagnols pour le rôle qu'il joua dans le rétablissement de la démocratie, est aujourd'hui la cible de critiques de ses compatriotes mécontents de son style de vie dispendieux, des rumeurs d'adultère et des accusations de corruption. Le souverain et sa femme Sofia ont tenté de prendre leurs distances avec leur gendre qui n'est plus invité aux festivités de la famille et dont les photos ont été retirées du site officiel.
TF1 - 03/04/13
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Cahuzac : Hollande et Ayrault dans le viseur
- Publié le : mardi 2 avril 2013
- Source : info.sfr.fr
Après les aveux de Cahuzac, la droite et l’extrême-gauche mettent en cause l’exécutif.
Le président de la République était-il au courant ? Après les aveux de l’ex-ministre Jérôme Cahuzac mardi, des voix s’élèvent, à droite comme à l’extrême-gauche, pour mettre en cause à leur tour François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Éric Ciotti, le député UMP des Alpes-Maritimes, se demande ainsi s’ils ont "voulu protéger Cahuzac avec cette pseudo-attestation bancaire suisse". Au Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, lui, s’interroge : "Qui savait et n’a rien dit ?".
"Depuis quand François Hollande savait" ? Jean-François Copé, le président de l’UMP, s’est empressé de réagir après les aveux de l’ancien ministre du Budget, mis en examen, taclant au passage l’ensemble du gouvernement : "la question qui se pose désormais est de savoir si le président de la République, le Premier ministre et les membres du gouvernement étaient au courant et s’ils ont couvert ces faits".
Et d’appeler le chef de l’État à "s’expliquer lui-même devant les Français". Même son de cloche chez les autres élus UMP, comme Geoffroy Didier, animateur du courant de la Droite forte, qui se demande sur Twitter "quand Hollande avouera-t-il avoir menti aux Français sur la République irréprochable ?".
Source : Lire la suite de l’article sur info.sfr.fr
E&R
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Bébés congelés dans l'Ain: l'autopsie confirme qu'ils ont été noyés - la mère déjà condamnée pour infanticide
Dimanche 24 mars, à Ambérieu-en-Bugey (Ain), Audrey C. avait été placée en garde à vue après la découverte par son compagnon, dans son congélateur, de nourrissons congelés. Cette femme de 32 ans avait alors avoué avoir noyé à leur naissance ses deux garçons, à l’automne 2011 et l’automne 2012.
Le résultat des autopsies des corps des deux bébés, effectuées à l’Institut médico-légal de Lyon, vient confirmer les aveux d’Audrey C, selon Le Progrès. D'après le quotidien régional, un compte-rendu verbal de l'autopsie confirme les aveux de la mère : les enfants sont bien nés vivants et ils auraient été noyés.
Dotée d'un emploi stable comme serveuse dans une brasserie et déjà mère d'un enfant d'une douzaine d'années, la mère infanticide avait assuré aux enquêteurs qu'«elle aimait ses deux enfants», sans pour autant expliquer son geste. C'est son concubin qui avait prévenu les gendarmes après avoir découvert les deux petits corps.
Déjà condamnée en 2005 pour des faits similaires
Audrey C. avait déjà été condamnée en 2005 à quinze ans de prison pour l’infanticide de son nourrisson. Le 28 mars 2002, la jeune femme, qui avait dissimulé sa grossesse, avait accouché dans les toilettes. Elle avait ensuite demandé à sa mère de placer le corps dans un sac, abandonné dans une maison en ruine. La grand-mère avait été condamnée à 18 ans de prison. Selon le procureur Denis Mondon, la jeune femme, alors placée en détention provisoire, avait comparu détenue en 2005. Elle était restée derrières les barreaux de juillet 2002 à décembre 2010. Le procureur a expliqué que, justifiant d'un emploi et d'une obligation de soins, elle avait bénéficié d'une libération anticipée. «Madame C. a purgé toute sa peine. Elle est restée détenue huit ans, quatre mois et neuf jours. Et la cour d'assises disait dans son jugement qu'elle pouvait avoir un aménagement de peine après sept ans et six mois», a-t-il ajouté.Plusieurs précédents dont l'affaire Courjault
Ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se noue. A Vienne (Isère) en novembre 2012, un bébé de trois mois et sa soeur de cinq ans avaient été retrouvés dans un réfrigérateur et un congélateur, alors que le père de famille, tunisien, était en fuite. Le corps d'un bébé de moins de trois semaines avait été retrouvé à Vichy (Allier) en janvier 2012. La mère avait été mise en examen.
L'affaire de ce genre la plus médiatisée avait eu lieu en 2006, quand Jean-Louis Courjault découvrait les corps de deux nouveau-nés dans son congélateur à Séoul. Sa femme, Véronique, écrouée le 12 octobre suivant à Tours, avouait un autre infanticide, en 1999 en Charente-Maritime. Elle a été condamnée à 8 ans d'emprisonnement en juin 2009 et libérée en mai 2010.LeParisien.fr - 02/04/13