RT. Nigel Farage -Intervention en Syrie: la... par rehearsais
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RT. Nigel Farage -Intervention en Syrie: la... par rehearsais
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© Сapture d'écran: YouTube
Tous ont été accusés de violation de la loi contre la pornographie et exécutés trois jours après l'arrestation.
Parmi les exécutés il y avait l'ancienne maîtresse du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. D'après les informations des médias, leur liaison a duré pendant 10 ans. La femme de Kim Jong-un, Ri Sol-ju, faisait également partie de la troupe du Unhasu Orchestra.
http://french.ruvr.ru/news/2013_08_29/Coree-du-Nord-lexecution-de-lancienne-petite-amie-de-Kim-Jong-un-1840/
Photо: EPA
« Une attaque américaine contre la Syrie entraînera la destruction totale d'Israël », a-t-il dit. Il a ajouté que « la guerre en Syrie sera pour les Etats-Unis le deuxième Vietnam ».
Le président d'Iran, Hassan Rohani, a promis, dans une interview à la télévision nationale, de faire tout pour prévenir une opération militaire de l'Occident contre la Syrie ayant souligné qu'une telle opération « coûterait cher à la région à tous les égards ».
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_08_29/Iran-lintervention-contre-la-Syrie-entrainera-la-destruction-dIsrael-4685/
© Collage : La Voix de la Russie
Une réunion extraordinaire de la Chambres des communes se déroule jeudi à Londres. Les députés examinent les propositions du gouvernement britannique portant sur une opération militaire contre la Syrie suite à l'utilisation présumée des armes chimiques par les autorités de ce pays.
http://french.ruvr.ru/news/2013_08_29/La-Grande-Bretagne-declare-quelle-a-le-droit-de-frapper-la-Syrie-sans-lapprobation-du-Conseil-de-securite-5790/
Communiqué de Presse du Front National
Alors que la France est déjà depuis des années en proie à un trop-plein d’immigration, le gouvernement annonce une nouvelle facilitation des démarches de naturalisation.
L’objectif avoué de Manuel Valls est désastreux : revenir aux pires chiffres des années Sarkozy, c’est à dire près de 100 000 naturalisations par an comme entre 2007 et 2011, après la baisse conjoncturelle de 2012.
C’est donc un nouveau quinquennat d’immigration massive qu’on annonce aux Français, ce qui est parfaitement irresponsable vu les dégâts que provoque l’immigration de masse sur notre économie, le niveau des salaires en France, notre identité et notre sécurité collective.
Le Front National demande au gouvernement d’écouter enfin les Français et d’annuler en conséquence ses projets en matière de naturalisation.
Il réclame en outre sur ce sujet et sur les autres volets de la politique migratoire la mise en place d’un véritable arsenal anti-immigration pour rompre avec 30 ans de folles dérives :
- En matière de naturalisations, l’exigence et non le laxisme du PS et de l’UMP : suppression de l’acquisition automatique de la nationalité, impossibilité d’obtenir la nationalité pour les étrangers ayant un casier judiciaire, durcissement général des critères. La carte d’identité française est un honneur, pas une simple formalité administrative
- La réduction massive de l’immigration légale de 200 000 par an à 10 000 par an, la fin du regroupement familial et la suppression de toutes les pompes aspirantes de l’immigration clandestine, notamment l’AME réservée aux clandestins, mise en place par Lionel Jospin et poursuivie par Nicolas Sarkozy
- Le rétablissement de frontières nationales et la dissolution en conséquence de l’espace Schengen
- La souveraineté migratoire et non la dictature des juges laxistes de l’Union européenne et de la CEDH
- L’interdiction de verser des subventions publiques aux associations qui incitent à l’immigration clandestine
- La mise en place de la priorité nationale pour l’accès à l’emploi et au logement social
28/08/13
En refusant toute action militaire sans aval de l'ONU, l'Italie, soucieuse d'éviter toute escalade alors qu'elle traverse une passe politique délicate, se démarque de façon inhabituelle de ses alliés occidentaux."Il n'y a pas de solution militaire au conflit syrien. La seule solution est une solution politique négociée", a déclaré la ministre des Affaires européennes Emma Bonino devant le Parlement, jugeant que même "une option d'intervention limitée risque de devenir illimitée".
Une attitude très en retrait pour Rome, alors que plusieurs de ses alliés, Etats-Unis, Grande-Bretagne et France en tête, se préparent à une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre sa population.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/en-direct-syrie-intervention-militaire-imminente_1276594.html#3lhkiQoCWxe4dEuE.99
La présence de 16 bâtiments de guerre russes dans les eaux de la Méditerranée constitue, selon des experts, un facteur de dissuasion pour les forces américaines.
Les États Unis ont déployé trois navires de guerre en Méditerranée, et un quatrième navire de guerre qui devait retourner dans sa base, a reçu l’ordre de se maintenir en Méditerrané en attendant les ordres.
Les Britanniques ont quant à eux envoyé le navire de guerre HMS , un porte hélicoptère.
Le porte-avions français Charles de Gaulle devrait rejoindre le théâtre est-méditerranéen, quelque part entre Chypre et les côtes syriennes.
La Russie dispose dans la région de 16 bâtiments de guerre et de trois sous-marins.
Bien que la Syrie ne possède pas d’une marine puissante, elle jouit d’une puissance balistique qui pourrait constituer une menace non négligeable pour les navires de guerre américains. L’arsenal balistique syrien compte notamment des missiles Eskandar qui sont des armes de haute précision capables de détruire des cibles maritimes.
La guerre que les États-Unis déclencheront contre la Syrie donnera donc lieu à une véritable bataille navale dans les eaux de la Méditerranée entre les forces russes d’une part et américaines de l’autre.
© Collage : La Voix de la Russie
« Nous ne voyons aucune issue possible sur ce vote étant donnée l'opposition continue des Russes », déclare Marie Harf, une porte-parole de la diplomatie américaine.
Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité se sont réunis mercredi à New York pour discuter de la résolution britannique justifiant une éventuelle frappe en Syrie, mais ils se sont séparés sans conclure, Moscou et Pékin continuant de rejeter l'option militaire.
http://french.ruvr.ru/news/2013_08_28/Syrie-Washington-ne-voit-pas-dissue-positive-a-la-resolution-de-lONU-6137/
Son objectif, transmis aux préfets, est de revenir à au moins 100.000 acceptations de dossiers par an, contre 46.000 en 2012.
Un coup à droite, un coup à gauche. Après avoir dénoncé les périls du projet de loi Taubira, Manuel Valls, qui clamait à La Rochelle sa fierté d'être socialiste, le prouve sur les naturalisations. Ce mercredi, en Conseil des ministres, il a présenté un décret visant à accentuer la reprise en main de préfets. Afin qu'ils soient encore plus souples dans l'instruction des demandes des étrangers.
Les préfets de région devront ainsi veiller à la bonne application des consignes dans les départements, à travers des plateformes régionales d'instruction des dossiers. Les premières seront installées à Nancy, Besançon et Beauvais. Déjà, l'Intérieur dévoile les chiffres qui attestent d'un changement de cap: + 14 % de naturalisations sur un an, entre juillet 2012 et juillet 2013.
Sous l'effet de la loi Guéant, celles-ci s'étaient effondrées, passant de 95.000 en 2010 à 46.000 en 2012. Mais dès sa nomination, Manuel Valls est revenu à des critères moins contraignants dans une circulaire en octobre 2012. Plus besoin d'être forcément détenteur d'un CDI pour espérer obtenir la nationalité française. Un CDD ou contrat d'intérimaire suffisent. Le fait d'avoir été un clandestin n'est plus un obstacle. Les étudiants étrangers et les moins de 25 ans qui résident depuis au moins dix ans France ont également droit à plus de compréhension.
L'objectif de Manuel Valls est limpide: revenir à un rythme annuel de 100.000 naturalisations par voie réglementaire. Il faudra y ajouter les naturalisations par mariage, qui bénéficient annuellement à 20.000 personnes.
Le bilan de toute l'année 2013 dépassera les 14% de hausse de juillet. Déjà, la Place Beauvau se félicite que là où les demandes obtenaient 40 % d'avis favorables des préfets en 2011, le taux est remonté à 61 % aujourd'hui.
Né en Espagne et naturalisé français à 20 ans en 1981, le ministre de l'Intérieur défend ces «nouvelles orientations»: «Il faut combiner droits et devoirs, mais être Français, devenir Français, c'est une fierté», assure-t-il.
Pour le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé, qui œuvra longtemps au cabinet de Brice Hortefeux, «Manuel Valls souhaite augmenter le nombre de naturalisations afin, dit-il, de faciliter l'intégration des immigrés, alors que devenir Français doit être le résultat d'un parcours d'assimilation à la communauté nationale».
Et l'élu de citer un exemple qui illustre, à ses yeux, les errements de la politique actuelle: «Le 17 juin dernier, j'ai assisté, confie-t-il, en préfecture d'Auxerre, à la cérémonie de naturalisation d'une dame portant un voile islamique.» Était-elle vraiment «assimilée à la communauté française» au sens du Code civil? Le député en doute. L'administration Valls n'y a vu, pour sa part, aucun obstacle.
Le Figaro - 28/08/13
Dans un article publié hier sur le site de l’AEMN, l’Alliance européenne des mouvements nationaux (consultable depuis la rubrique Autres actualités sur ce blog) comme dans le tweet qu’il a posté, Bruno Gollnisch a dénoncé l’hypocrisie mensongère des bellicistes occidentaux et de leurs alliés islamistes bien décidés à briser le régime laïc en place en Syrie, les risques engendrés par une internationalisation du conflit.
La Coalition nationale syrienne (CNS), largement cornaquée par les Frères Musulmans, se réjouit de ce que l’intervention militaire de l’Oncle Sam ne serait plus qu’ une question de jours. La Russie a mis en garde contre celle-ci sans aval du Conseil de sécurité de l’ONU, estimant qu’elle serait «dangereuse». Un avis partagé par Marine Le Pen et l’ensemble du Front National ; notons encore les fortes réactions de bon sens dans cette affaire d’un Jacques Myard (UMP) ou d’un Jean-Luc Mélenchon (FG).
Face tu perds, pile je gagne: c’est fort de cet axiome que Washington a pourtant annoncé qu’il se moquait des résultats de l’enquête de l’ONU sur les responsables de l’utilisation de gaz toxique à Al Ghouta dans la périphérie de Damas le 21 août, accusant sans autres preuves les troupes fidèles à Bachar el- Assad.
Avec le même culot et instrumentalisant avec un cynisme particulièrement écœurant l’émotion suscitée par la mise en scène des images des cadavres d’ enfants d’Al Ghouta, les Etats-Unis expliquent qu’il ne s’agit pas de renverser le régime mais de le «dissuader» de recourir de nouveau aux armes chimiques. Fort de l’appui du fidèle allié britannique et du pusillanime François Hollande, plusieurs responsables américains affirment que l’intervention en Syrie serait limitée à une campagne de frappes aériennes pendant quelques jours qui pourraient débuter «dès jeudi».
Dans les faits, la presse française l’a rapportée, des commandos de l«’ Armée syrienne Libre » (ASL) entraînés et encadrés par les Américains et bénéficiant de l’aide logistique d’Israël et de la Jordanie, sont déjà à l’oeuvre dan le sud de la Syrie. Il est évident que toute attaque contre les infrastructures militaires syriennes bénéficie aux djihadistes soutenus aussi par le Qatar et l’Arabie Saoudite.
Bref, au nom du lien de vassalité qui enchaîne notre pays aux Etats-Unis via notre réintégration dans le commandement intégré de l’Otan, voulu par Nicolas Sarkozy et confirmé par François Hollande, ce dernier a donc choisi dans ce conflit, comme l’a rappelé Marine Le Pen hier dans un communiqué, d’aider ici les islamistes… que nos troupes combattent au Mali. Et d’apporter de facto, son soutien aux vœux états-uniens de remodelage géopolitique de cette région du monde qui irait à l’encontre de nos intérêts.
Toute cette propagande grossière déversée sur nos têtes ces derniers mois constate de nouveau Bruno Gollnisch, est dans le droit fil des bobards déversés au moment de la guerre d’agression contre la Serbie, au Kosovo, lors de la première et de la seconde guerre contre l’Irak. Cette dernière, comme d’ailleurs l’intervention en Afghanistan, faut-il le rappeler, rencontra l’opposition de toutes les opinions publiques des pays européens. Cela n’empêcha pas leur gouvernement d’y apporter leur soutien voire d’y envoyer des troupes pour honorer leurs engagements atlantistes.
Voilà la réalité de la « démocratie » que défendent les euromondialistes qui nous dirigent. Ils feignent en outre d’ignorer aussi que si le régime syrien n’est pas exempt, très loin s’en faut, de reproches et de critiques fondées, il est soutenu et plébiscité par la grande majorité de sa population comme défenseur du droit des minorités et rempart contrer la barbarie fondamentaliste. Comment ne pas croire que faute de ce soutien populaire il serait déjà tombé, comme sont tombés les gouvernements balayés par le printemps (hiver) arabe.
Blog de Bruno Gollnisch
"Emue" et "révulsée". En viste à Cabourg lors d'une initiative du Secours populaire, et alors qu’une intervention militaire se prépare en Syrie après une supposée attaque chimique de Damas contre des civils, Valérie Trierweiler est revenue sur les photos montrant des cadavres d'enfants. Ces photos ont été récoltées par les rebelles, ceux-là mêmes qui accusent Bachar al-Assad de l'attaque qui aurait occasionné plus de 1.700 morts.
"Qui ne serait pas bouleversé par ces images?" s'est interrogé la compagne de François Hollande. "Qui ne serait pas touché par ces corps d’enfants alignés les uns derrière les autres? J’ai fait part de mon émotion, comme n’importe quelle citoyenne. J’ai été révulsée".
La première dame avait fait part de son émotion le 21 août mardi via un tweet où elle demandait de "mettre fin à ce massacre".
Interrogée sur son rôle de "première dame de France", la compagne de François Hollande a confié : "J'ai compris la différence entre la générosité seule et la générosité alliée à la solidarité. Je crois qu'aujourd'hui je me sens bien dans mon rôle".
Ahmad Al-Assi Al-Jarba, président de la Coalition nationale syrienne
Le téléphone de l’Elysée chauffe. Depuis quelques jours, François Hollande consulte, échange. Avec les chefs d’Etat de la zone [proche et Moyen-Orient] mais aussi et surtout avec Barack Obama et David Cameron, confie un proche à l’Elysée qui parle de contacts «intenses». «Nous devons désormais trouver la riposte appropriée», a expliqué le président de la République lors d'un Conseil de Défense qui s’est tenu à l'Elysée et a réuni quatorze hauts responsables, dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et trois ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense).
>> Lire l’interview d’Yves Boyer sur les spécificités de ce conflit à venir
Depuis les récentes attaques au gaz toxique contre la résistance syrienne, l’Elysée, sur la même ligne que Washington et Londres, considère que «la ligne rouge a été franchie». Alors que les enquêteurs de l’ONU rentrent dans quatre jours, l’intervention est donc imminente. La France devrait avoir un rôle central. «Sur un plan politique, nous sommes à la manœuvre et engagé à un point où il semble impossible de faire marche arrière», explique Alain Rodier du Centre français de recherche sur le renseignement.
Avoir les capacités de frapper
Jeudi, Hollande recevra ainsi Ahmad Al-Assi Al-Jarba, président de la Coalition nationale syrienne. Mais la France joue également un rôle au niveau du renseignement, un domaine essentiel alors que l’intervention pourrait consister en frappes de missiles sur des objectifs très précis, notamment contre les réserves et les vecteurs d’armes chimiques. «Les premières infos viennent de la résistance et sans doute d’Israël dont une délégation est arrivée, mardi, aux Etats-Unis. Mais, dans ce genre de situation, il y a un pot commun d’infos qui se crée entre pays capables d’avoir des données par exemples satellites dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi la France et et l’Allemagne», poursuit Alain Rodier.
En voie de désengagement au Mali, l’armée française s’apprête donc à repartir au combat dans une intervention où seuls les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France pourraient intervenir. «Déjà, il faut avoir les moyens technologiques de lancer des missiles à l’extérieur de la limite de portée de la défense anti-aérienne syrienne; peu de pays peuvent le faire», décrypte Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique. Alors que les Américains devraient déployer entre 300 et 400 missiles de ce type sur la zone (une cinquantaine sur chacun des quatre cuirassés, sans oublier ceux des sous-marins et les missiles aéroportés), la France pourrait donc frapper à partir des avions Rafale ou Mirage 2000. «Comparé aux Américains, cela pourrait être anecdotique», conclut Alain Rodier.
© Collage : La Voix de la Russie
Mercredi, le premier ministre syrien a déclaré qu’en cas d’agression, la Syrie deviendra un cimetière pour ses envahisseurs. Selon le premier ministre, l’Occident, les Etats-Unis en tête, invente des faux prétextes pour justifier l’intervention militaire en Syrie.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_08_28/Les-representants-de-la-Russie-et-de-la-Chine-ont-quitte-la-seance-du-Conseil-de-la-securite-de-l-ONU-concernant-la-Syrie-3730/
Photo : EPA
Le gouvernement américain doit rendre publique cette semaine une partie d’un rapport des services de renseignement étayant la responsabilité syrienne dans l’attaque chimique survenue à Damas la semaine dernière. Selon le magazine américain Foreign Policy, la conviction américaine se base notamment sur l’interception de conversations téléphoniques.
« Lundi dernier, dans les heures qui ont suivi la terrifiante attaque chimique à l’est de Damas, un responsable du ministère syrien de la Défense a eu des conversations téléphoniques paniquées avec le chef de l’unité des armes chimiques, demandant des réponses sur la frappe à l’agent neurotoxique qui a tué plus de 1.000 personnes. Ces conversations ont été écoutées par les services de renseignement américains », selon le magazine. « C’est la principale raison pour laquelle les responsables américains disent maintenant qu’ils sont certains que ces attaques sont l’œuvre du régime de Bachar al-Assad et pourquoi l’armée américaine s’apprête à attaquer ce régime dans les jours à venir », analyse Foreign Policy.
Les écoutes téléphoniques soulèvent d’autres questions. L’attaque du 21 août était-elle l’œuvre d’un officier syrien qui a outrepassé ses ordres ou a-t-elle été décidée par de hauts responsables du régime de Bachar Al-Assad, s’interroge Foreign Policy. « Le processus de décision n’est pas clair », indique un responsable du renseignement américain, qui se demande : « Y a-t-il une sorte d’autorisation générale ou un ordre spécifique est-il donné pour chaque attaque ? ». « On ne sait pas exactement pourquoi cela s’est passé », poursuit-il. « On sait juste que c’est sacrément stupide. »
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne notamment se sont déclarés prêts à agir, non pas pour renverser le régime de Bachar al-Assad, mais pour le « dissuader » d’avoir de nouveau recours à des gaz toxiques. La Belgique, qui n’a pas été sollicitée pour participer à une intervention, estime que l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU est nécessaire. Le ministre des Affaires étrangères demande par ailleurs que les preuves soient partagées. « Si on intervient militairement, avec quels objectifs et quelles conséquences ? Si l’objectif est d’intervenir de manière limitée et ciblée dans le temps, j’essaie de voir ce que cela va donner dans le cours des événements en Syrie », déclare Didier Reynders sur La Première.
Selon des responsables de l’administration Obama, qui a exclu l’envoi de « troupes au sol », l’intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie.
Sur le terrain, les experts de l’ONU enquêtant sur un éventuel usage d’armes chimiques ont repris leur travail mercredi matin, après une suspension de leur mission la veille pour des raisons de sécurité.
Le Soir.be - 28/08/13
Contre-info.com - 26/08/13
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Syrie : Les «rebelles» mercenaires tirant des... par Super_Resistence
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a prévenu mardi que son pays se défendrait en cas de frappe militaire occidentale, et disposait de moyens de défense qui surprendraient le monde.
"Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde est la meilleure : nous nous défendrons", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Damas.
"S’en prendre à la Syrie n’est pas une mince affaire. Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre les autres", a-t-il ajouté sans plus de précisions, en allusion aux États-Unis et à ses alliés.
Alors que se précise une frappe occidentale contre le régime en réaction à des attaques chimiques présumées, le chef de la diplomatie syrienne a fustigé ceux qui veulent attaquer son pays sans apporter, selon lui, la moindre preuve sur le recours de telles armes.
"Nous entendons les tambours de la guerre autour de nous. S’ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu’utiliser l’alibi des armes chimiques n’est pas exact du tout. Je les mets au défi de montrer ce qu’ils ont comme preuves", a-t-il souligné.
Selon lui, les informations relayées par l’administration américaine sur l’utilisation d’armes chimiques sont mensongères.
"S’ils pensent que la frappe militaire qu’ils planifient va influencer l’effort de guerre de l’armée syrienne, je peux vous assurer que ce ne sera pas le cas. Ils fabulent et font croire cela à l’opinion publique. S’ils ont une preuve contre la Syrie, qu’ils la montrent à leur peuple", a jouté M. Mouallem.
"Les forces armées syriennes ne peuvent pas détruire les traces d’armes chimiques car celles-ci se trouvent dans des régions sous contrôle des groupes armés", a ajouté le ministre en référence aux rebelles.
L’armée syrienne qui mène une vaste offensive dans la région de Damas pour en déloger les rebelles, avait mené de violents bombardements le 21 août sur les régions de la Ghouta orientale (est de Damas) et Mouadamiyat al-Cham (sud-ouest). L’opposition puis les pays occidentaux l’ont accusée d’avoir eu recours à des armes chimiques qui ont tué des centaines de personnes.
Il s’est dit par ailleurs sûr que la Russie, le plus puissant allié de Damas depuis le début du conflit, ne lâchera pas le régime.
"Je peux vous assurer que la Russie n’a pas abandonné la Syrie. Nos relations continueront dans tous les domaines et nous remercions la Russie pour son soutien, qui sert à la fois la défense de la Syrie et sa propre défense", a-t-il dit, ajoutant que la Russie fait partie de notre résistance.
Le ministre a prévenu qu’une telle attaque n’affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les rebelles, depuis deux ans, notamment dans la Ghouta orientale.
"S’ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent", a-t-il souligné. "La bataille de la Ghouta est préventive. Ils (les rebelles) planifiaient d’entrer à Damas et nous faisons face à un grand nombre d’entre eux. Elle permet de rassurer les habitants de Damas que notre effort militaire vise à les protéger".
Pour lui, "une intervention militaire internationale ne servirait que les intérêts d’Israël et d’al-Qaïda. L’effort de guerre mené par les États-Unis et leurs alliés servira les intérêts d’Israël et en deuxième lieu, le Front al-Nosra, groupe armé combattant avec les rebelles syriens et qui a prêté allégeance à Al-Qaïda", a-t-il estimé.
E&R