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  • Entretien du 24 août avec Bruno Gollnisch

     

    Publiée le 25 août 2013

    Cette semaine Bruno Gollnisch revient sur :
    - la Syrie et les "armes chimiques",
    - les chrétiens d'Egypte victimes du Printemps arabe,
    - Jacques Blondel, assassiné à Marignane: respects pour un rare courage,
    - Valls, Taubira et "combattre l'extrême droite" aux universités d'été du PS à La Rochelle,
    - rendez-vous les 14 et 15 septembre prochains à l'UdT du Front à Marseille.

     

  • Syrie: Hollande met la pression sur Assad

    http://www.leparisien.fr/international/syrie-pour-hollande-assad-est-responsable-de-l-attaque-chimique-25-08-2013-3078423.php

     

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  • 25 août 1270 : mort de Saint Louis.

     

    800px-Seventh_crusade.jpg  Saint louis.jpg

    Saint Louis en route vers l’Egypte

    Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.

    C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.

    Sacre de Saint Louis

    Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.

    Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
    La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…
    Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).

    Saint Louis est généralement vu comme le modèle du prince chrétien.

    Quelques livres à son propos ici.

     

    Contre-info.com

  • Le maire de Bollène refuse de célébrer un mariage homo

    Amandine Gilles et Angélique Leroux auraient souhaité un mariage intime à Bollène, sans extravagance. "Faire la Une des journaux, franchement ça ne nous amuse pas. Ce n'est pas ce que nous espérions pour ce qui doit naturellement être un des plus beaux jours de notre vie. Mais les événements nous poussent à changer nos plans. Marie-Claude Bompard refuse de nous marier ! Nous n'allons pas nous laisser faire !", colère le couple.

    Vendredi, convoquées par le maire de Bollène, une semaine après avoir déposé leur dossier de mariage, elles imaginaient bien se voir mettre quelques bâtons dans les roues. "Nous connaissons ses opinions politiques mais nous ne pensions pas qu'elle

    20130825_1_6_1_1_0_obj4558523_1.jpg Bollène.jpg

    refuserait d'appliquer la loi. Lorsque nous avons retiré notre dossier fin juin, nous sommes parties confiantes. Personne ne nous a dit que la situation pourrait dégénérer".

    Le 10 septembre est la date que les deux femmes ont choisie pour s'unir. "C'est l'anniversaire de mon père décédé. C'est très important pour moi", explique Amandine. "Les histoires de politiciens, ça ne me concerne pas. Moi j'espère juste bénéficier des mêmes droits que les autres. Les gens qui s'aiment et qui ont envie de se marier, se marient. Pourquoi pas nous ?, questionnent-elles. Nous voulons nous unir pour les mêmes raisons que les couples hétéros et de la même manière qu'eux".

    "Quotidiennement, chacun d'entre nous se plie à des lois. Madame le maire, en tant qu'exemple, doit faire de même, sans se cacher derrière des convictions religieuses ou personnelles. C'est alors la porte ouverte à toutes les dérives, interprètent les deux femmes. Ce genre de chose fait faire à la cause homo un pas en arrière. On n'a pas choisi notre homosexualité, il faut déjà affronter des parents, ses proches, et là, il faut encore se battre. Je trouve cela inacceptable de la part d'un élu de la République. Cela creuse encore plus l'écart entre les homos et les autres".

    Hier, en Vaucluse, alors qu'elles venaient de poster un courrier au préfet pour l'informer de la situation, un élan de solidarité s'est animé en faveur des Bollénoises. "Nous avons reçu énormément de messages de soutien d'amis et d'inconnus. Le maire de Saint-Saturnin-lès-Avignon nous a même proposé de nous marier". Une proposition qu'elles ont refusée : "Nous vivons à Bollène et c'est ici que nous célébrerons notre union !"

    Qu'elles se rassurent, Michel Lebailly, conseiller municipal d'opposition, se dit prêt à les marier.Selon l'élu socialiste, "cette situation est intolérable. Dans quelques jours, nous entrons dans la campagne active des prochaines municipales et Marie-Claude Bompard applique une stratégie pour faire parler d'elle et semer la zizanie. Nous reconnaissons bien là les manoeuvres de l'extrême droite qui consistent à favoriser les craintes et l'exclusion".

    Caroline Denime

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    Que prévoit la loi ?

    En refusant d'appliquer la loi sur le mariage pour tous, Marie-Claude Bompard risque la suspension voire la révocation de sa fonction de maire en Conseil des ministres. Elle encourt également des sanctions pénales si le couple décide de porter plainte : jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende pour "discrimination".


    À noter que la ville d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques), où le maire Jean-Michel Colo et ses adjoints avaient refusé de marier un couple gay en juin, s'était vue infliger une astreinte de 1 000 € par jour, ce qui avait amené un des adjoints à "se dévouer" selon le maire. Le sous-préfet avait d'abord convoqué l'élu pour rappel à la loi.

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    Marie-Claude Bompard, maire de Bollène : "Nous obliger à les marier, c'est un viol des consciences"

    Pourquoi refuser d'unir ces femmes ? Mes convictions m'interdisent de le faire, comme elles m'interdisent de déléguer mon pouvoir à un élu pour qu'il le fasse. L'obligation qui nous est faite de célébrer ce type de mariage est pour moi un viol des consciences. J'ai été élu pour gérer cette ville, pas pour faire des choses que ma conscience réprouve.

    D'autres maires opposés au mariage pour tous se plient à la loi républicaine. Vous, vous l'enfreignez délibérément... J'invoque une clause de conscience que M. Hollande nous avait promise lors de la convention des maires. On laisse bien certaines associations ou des profs aller à l'encontre des lois pour protéger des sans-papiers, alors pourquoi ne pas nous permettre d'en faire autant ?

    Comprenez-vous le désarroi de ces jeunes filles qui souhaitent se marier dans leur commune ? Mais elles peuvent le faire ! Si un élu d'opposition est d'accord pour célébrer ce mariage, alors il suffit que le préfet le désigne et la mairie lui sera ouverte. Je ne souhaite pas que la loi ne s'applique pas dans la commune. Les homosexuels sont des individus avec lesquels je discute. Je suis d'ailleurs amenée à en côtoyer dans ma famille. Je respecte ces individus, mais il faut qu'ils respectent le fait que je n'applique pas cette loi que j'ai combattue.

    Propos recueillis par R.F.

    La Provence - 25/08/13

     

  • Taubira annonce que les peines inférieures à 5 ans pourraient être purgées hors des prisons

    Le Journal du Siècle - 24/08/13

    NdB: Un projet monstrueux !

  • INGRES (1780-1867)

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    La Baigneuse - 1808

  • Les colonisés, aujourd’hui, c’est nous !

    racailles    

     

     

    Le 24 août 2013

    Renaud
    Camus
    Ecrivain.
     

    Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a proposé de revenir sur le regroupement familial. Aussitôt retoqué par François Hollande… C’était pourtant une proposition courageuse, non ?

    Manuel Valls donne parfois l’impression qu’il soupçonne vaguement quelque chose, qu’il n’a reçu qu’une demi-dose d’hébétude politicienne, qu’il est turlupiné par un souvenir confus de la réalité. Mais quel courage il lui faudrait pour sortir du lit du mensonge, pour s’extraire de ce que j’appelle le faussel, le réel à l’envers, le règne du faux ! Je crains pour lui un destin de Sarkozy de gauche, ce qui pourrait être encore pire qu’un Sarkozy de droite.

    La vidéo sur une arrestation musclée à Joué-lès-Tours a été vue près de deux millions de fois sur YouTube. Le CRAN parle d’agissements d’une police « coloniale ». Que cela vous inspire-t-il ?

    Je crois qu’il est urgent pour nous de récupérer la référence coloniale, de même qu’il est urgent de récupérer la morale. La morale est de notre côté, pas du leur, serait-ce seulement parce qu’ils sont obligés de mentir en permanence pour faire passer pour désirable leur monde de violence, d’hébétude, d’effondrement culturel et spirituel. Et pareillement les colonisés, aujourd’hui, c’est nous, ce n’est pas eux. Les indigènes aussi, bien sûr. Je ne sais pas exactement ce qu’il en est de Joué-lès-Tours et je n’approuve pas les violences policières, quand elles peuvent être évitées. Nous devons garder notre in-nocence, sauf quand il s’agit de préserver l’in-nocence. Mais s’il y a une police coloniale aujourd’hui, c’est bien plutôt les milices racaille qui font régner l’ordre sensible, ce chaos, dans les quartiers sensibles et qui imposent leur économie parallèle dans les territoires occupés. Je suis poursuivi par le Mouvement pour le Remplacement Accéléré du Peuple pour avoir désigné la nocence comme l’instrument du Grand Remplacement. Pour tourner les choses autrement, disons que la racaille est l’infanterie coloniale de la conquête en cours.

    Moubarak libéré – mais assigné à résidence. Mohamed Morsi toujours détenu. Un retour à l’Égypte d’avant la « révolution » ?

    Oh, je ne sais pas. J’avoue que j’ai tendance à m’en désintéresser. Soyons amis des amis de la liberté et de l’État de droit mais, pour le reste, laissons les faire ce qu’ils veulent. Je suis de plus en plus partisan du divorce : on met fin à la colonisation ici et, chez eux, on les laisse se débrouiller entre eux. Seul obstacle, si j’ose dire, à ce beau plan, les chrétiens d’Orient, qu’on ne peut pas abandonner à leur sort atroce. Peut-être faudrait-il créer pour eux un deuxième Israël, un Israël chrétien, au Liban par exemple, un grand Liban, ce qui serait renouer avec de très anciennes traditions ?

    Le week-end prochain, vous organisez une réunion de travail qui devrait voir naître la  »Confédération du non » (au changement de peuple et de civilisation). Qu’en espérez-vous concrètement ?

    Quelque chose d’énorme : que tous ceux qui sont convaincus comme moi que le problème capital de notre pays et de notre continent, c’est le changement de peuple et de civilisation, le Grand Remplacement, que tous ceux-là acceptent de mettre de côté leurs querelles pour s’unir ou plutôt se confédérer en un vaste front du Non, que pourraient rejoindre directement les hommes et les femmes qui pour une raison ou une autre ne se reconnaissent dans aucun des mouvements à confédérer mais qui, face à l’urgence mortelle, sont résolus à lutter pour empêcher la disparition en cours de nos cultures, de nos modes de vie, du visage de nos rues, de la configuration de nos territoires, bref des diverses identités nationales de l’Europe, à commencer bien sûr par l’identité française. Dans les grands moments de l’histoire des individus et des peuples, je le répète, ce n’est pas le oui qui est affirmatif et qui représente une adhésion à la volonté et à la vie, c’est le non. Jeanne d’Arc a dit non, de Gaulle a dit non, il s’agit pour nous tous de dire non comme eux, à leur exemple.

     

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

    NdB: A quoi et à qui De Gaulle a-t-il dit "non" ?  Il a fui à Londres en 40... et a dit "oui" aux terroristes algériens ! Un traître ne dit jamais "non".

     

  • Syrie : armes chimiques comme un moyen de ternir l’image?

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    Par La Voix de la Russie | La situation autour de la Syrie continuer à s’aggraver après les informations sur l’utilisation d’armes chimiques dans des banlieues de Damas.

     Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a annoncé le 23 août qu’il allait envoyer en Syrie sa Haute représentante pour le désarmement, Angela Kane. Il a par ailleurs appelé le gouvernement syrien de coopérer avec un groupe d’experts onusien se trouvant au pays afin que celui-ci pourrait enquêter de façon efficace sur le dernier incident dans les banlieues est de la capitale syrienne.

     La Russie appelle elle aussi d’enquêter le plus rapidement possible sur cet incident, a indiqué aux journalistes le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch. Les enquêtes pourraient cependant rencontrer des obstacles.

     « La région en question est contrôlée par les rebelles. On part de ce que la mission onusiennes devra coordonner sa démarche (son enquête) avec les autorités syriennes qui sont la partie d’accueil. Ce n’est pas pour rien que le vice-secrétaire général des Nations unies Monsieur Jan Eliasson a clairement indiqué que pour entreprendre ce genre de démarches il faut au minimum arrêter les combats au moins le temps de l’enquête. »

     La majorité d’experts occidentaux ont des doutes quant à ce que les forces gouvernementales soient à l’origine de cet acte de folie. C’est notamment l’opinion du rédacteur en chef de la revue Défense auprès de l’Institut des hautes études de défense nationale Richard Labévière. L’utilisation d’armes chimiques pourrait être le seul moyen des rebelles syriens d’attirer l’attention de l’opinion publique, estime M. Labévière.

     Dans sa dernière interview à la chaîne de télévision BMFTV le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que le temps d’une « réaction de force » était venu.

     Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a qualifié d’étranges les propos de Laurent Fabius relatifs à la possibilité d’une « réponse de force » en contournant le Conseil de sécurité des Nations unies. D’autant plus que pour l’instant il n’y a aucune preuve de l’utilisation d’arme chimique.

     « Ce n’est pas la peine d’analyser des scénarios probables. On part de ce qui est écrit dans la Charte des Nations unies : le recours à la force n’est autorisé que par le Conseil de sécurité de l’ONU. »

     Même les Etats-Unis ne soufflent pas mot de scénario de force qui serait inévitable. Le président Barack Obama a chargé les services de renseignements américains de récolter et d’analyser toutes les informations sur l’utilisation alléguée d’arme chimique dans des banlieues de Damas.

  • Djamila Rezgui, la mère d'un des braqueurs présumés de Marignane, parle de son fils et ne croit pas à sa culpabilité

     

    La mère du jeune braqueur présumé, cloitrée dans son appartement à Marignane, a reçu les journalistes de France 2. Elle n'arrive toujours pas à croire aux faits dont on accuse son fils

            (France 2 – Isabelle Staes et Alexandre Lepinay)

    Par Francetv info

    Mis à jour le 24/08/2013 | 16:57 , publié le 24/08/2013 | 16:57

    Le jeune homme de 18 ans, un des deux braqueurs présumés du tabac à Marignane (Bouches-du-Rhône), est toujours en garde à vue ce samedi 24 août, dans les locaux de la police de Marseille, après la mort d'un retraité de 61 ans qui tentait de dissuader les deux malfaiteurs et de les empêcher de fuir. Le jeune homme a déjà été condamné pour des délits, mais sa famille reste abasourdie après le drame qui a fait un mort jeudi 22 août.

    La mère du jeune braqueur présumé, cloitrée dans son appartement à Marignane, a reçu les journalistes de France 2. Elle n'arrive toujours pas à croire aux faits dont on accuse son fils : "même si mon fils me dit que j'ai tué quelqu'un, je n'y croirais pas" confie-t-elle. Le garçon, qui conduisait le scooter, avait fêté ses 18 ans avant de quitter le domicile familial, le jour du braquage. Le frère aîné qualifie l'auteur présumé des faits d'un "petit jeune qui se cherchait un peu, sous l'influence de ses connaissances".

  • Réforme pénale : Taubira veut une «peine de probation» hors prison

     

     

    Publié le 24.08.2013, 17h44 | Mise à jour : 20h56

    Christiane Taubira a profité de l'Université d'été du PS, à La Rochelle (Charente-Maritime), pour annoncer la création de peines de probation hors prison prévue dans son projet de réforme pénale.

    Christiane Taubira a profité de l'Université d'été du PS, à La Rochelle (Charente-Maritime), pour annoncer la création de peines de probation hors prison prévue dans son projet de réforme pénale.
    | LP / Alain Jocard

                    

                 

                                                  

    «Avec , main dans la main, nous voulons la même chose : réformer la loi pénale» a déclaré ce vendredi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, sur le ton de l'apaisement. Mais c'est seule que la garde des Sceaux a dévoilé un des points forts du futur projet de loi, qui a été à l'origine d'un sérieux accrochage entre les deux ministres il y a une dizaine de jours.
     
     
    Christiane Taubira a annoncé samedi, lors de l'Université d'été du à La Rochelle (Charente-Maritime), la création d'une «peine de probation» hors prison.

    Cette mesure s'inscrirait dans le cadre de la prochaine réforme pénale, dont «les derniers arbitrages seront rendus le 30 août», et qui doit être présentée en septembre au Conseil des ministres.

    En creux, il s'agit de remplacer la mise sous écrou d'un condamné par «une peine en milieu ouvert, restrictive de liberté que nous appelons la contrainte pénale», a déclaré la ministre. La garde des Sceaux a précisé que cette sanction ne concernerait que les délits punis de cinq ans de prison ou moins, et que les pourraient «bien entendu» prononcer à la place des peines de prison.

    Contre les «sorties sèches» et la surpopulation carcérale

    Cette probation pourra alors se traduire concrètement par «une libération conditionnelle, un placement sous bracelet électronique, un placement extérieur» ou une autre des dispositions existantes. Le but est de réduire les «sorties sèches», sans encadrement, qui selon la ministre sont des facteurs aggravants pour la récidive et donc un danger pour la société». Pour l'heure, les sorties sèches représentent 81% des libérations, chiffre qui s'élève à 98% pour les maisons d'arrêt, réservées aux courtes peines.

    Une telle mesure est également un premier pas pour désengorger les prisons, qui dépassent largement leur capacité d'accueil. Alors qu'il n'existe que 57 320 places au sein du parc pénitentiaire français, le nombre de personnes incarcérées a battu un nouveau record en juin avec 67.977 détenus – soit un taux d'occupation supérieur à 120%.
     
     
    Le Parisien 
  • Marseille: à l'aube, trois hommes braquent un bar-tabacs à l'arme de guerre - 24/08/13


    Marseille : les images du braquage rue de Lyon par LaProvence

     

     

    "C'est bien simple, on vient travailler la peur au ventre en se demandant à quelle heure ils vont venir, cette fois-ci". Cet employé du bar-tabac Le Lion, rue de Lyon, victime hier matin d'un vol à main armée, n'était pas présent, sur le coup de six heures, lorsqu'"ils sont venus". Mais la vidéo qui défile sur l'écran de l'ordinateur dans la réserve lui fait revivre celui qu'il a connu deux mois plus tôt.

    L'enregistrement montre un bar où une dizaine de clients boivent leur café, les uns au bar, les autres assis à une table.

    Et puis, au fond de l'image, un mouvement, des cantonniers avec leurs vestes fluo poussés par trois hommes tout en noir, cagoulés, tenant à la main des armes longues. Spontanément, les clients se jettent par terre. Le serveur, en t-shirt rose, est lui propulsé plusieurs fois au sol.

    Il doit se relever pour ouvrir la porte de la réserve à deux des braqueurs tandis qu'au centre de l'image, une masse noire menaçante braque tout le monde, une arme dans chaque main. Soudain, un braqueur revient dans le champ de la caméra, donne un coup de crosse à un client assis au bout du bar et à deux serveurs.

    "Recrutés" ainsi pour transporter les cartons de cigarettes jusqu'à la voiture stationnée devant l'établissement entre des barrières cantonnant un chantier. Pas un son, mais la violence transparaît tout au long de ces cinq minutes qui n'en finissent pas. Les braqueurs sortent, rentrent à nouveau, poussent le serveur derrière le comptoir où on délivre les cigarettes.

    "C'est la routine," peste l'employé persuadé que les trois agresseurs sont les mêmes que ceux venus deux mois plus tôt. C'était alors le soir, vers 22 heures. L'assurance n'a même pas réglé le premier sinistre que cela recommence. Hier, "ils" n'ont pas oublié de voler la sacoche du serveur. La fois d'avant, ils avaient même fouillé les poches des clients.

    "Deux braquages plus des travaux de voirie devant l'établissement qui n'en finissent jamais, il y a de quoi mettre en péril une grosse affaire qui marche bien." L'employé en a aussi gros sur le coeur parce qu'au-delà des visites ministérielles qui mettent l'insécurité marseillaise à la une, pas un élu du quartier ne s'est présenté dans la journée au bar. Pas même un coup de fil. La voiture des agresseurs a été retrouvée, dans la matinée, incendiée sur un parking de la Savine.

    Cible des braqueurs, les tabacs offrent "l'avantage" de détenir des fonds de caisse importants - à 6,80 € le paquet de Marlboro, ça monte vite - et les cigarettes se revendent facilement dans des filières de recel. En moyenne, il se commettrait un braquage de tabac par semaine à Marseille. "Le souci, maugrée l'employé du Lion, c'est le manque de sécurité. Imaginez, il y a un camion de CRS pour sécuriser vingt tabacs sur trois arrondissements."

     

    La Provence - 24/08/13

  • Jeune couple tabassé sur le quai du RER D : des précisions sur cette agression d'une extrême violence

    3075099_3f277aa0-0c42-11e3-9465-00151780182c_545x341.jpg Cesson gare RER  D 17 août.jpg

    Les images, d’une extrême violence, parlent d’elles-mêmes. Les caméras de la gare de Cesson ont tout filmé de l’agression gratuite dont a été victime un couple de 23 ans, le 17 août, sur le quai de la station du RER D. Les deux auteurs ont été identifiés, arrêtés jeudi, déférés hier et présentés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Melun.

    Tout est parti d’une histoire de cigarette. Ce samedi-là, Joseph, 19 ans, un habitant de Savigny-le-Temple, et son ami Sébastien, un autre Savignien de 20 ans, demandent une cigarette à Léa et à David, 23 ans, un couple de Cesson, sur le quai du RER. Ils les avaient déjà croisés dans l’après-midi au centre commercial Boissénart et s’étaient fait remettre une cigarette. Cette fois, le couple refuse.

    Les deux agresseurs sont partis en rigolant

    Mais les deux amis de Savigny sont ivres et le ton grimpe vite. Une bagarre éclate. David reçoit des coups de poing, de pied, se fait plaquer au sol par Joseph qui l’étrangle avec ses jambes. Pendant ce temps, Léa est violemment giflée par Sébastien qui lui passe un bras autour du cou, la fait tomber au sol et s’assied sur elle en l’étranglant. « Oui, j’ai mis mon bras sur elle et l’ai étranglée », reconnaît le garçon.

    Mais l’agression va tourner à l’acharnement. Alors que les quatre jeunes se sont séparés et que le couple reprend ses esprits à plusieurs mètres de leurs assaillants, Joseph reste hors de contrôle. Un voyageur tente de s’interposer. En vain. L’homme de 19 ans fonce sur David, le moleste puis lui assène un coup de poing au visage d’une violence extrême. David s’effondre au sol, sonné, la bouche en sang. Léa accourt, paniquée. Les deux agresseurs partent en rigolant.

    Ce dernier coup de poing vient de fracturer les deux mâchoires de David, qui sera opéré en urgence, se faisant délivrer 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Dès le dépôt de plainte, les policiers de Moissy-Cramayel récupèrent la vidéo et identifient les auteurs, déjà connus pour de nombreux vols aggravés. Joseph et Sébastien avouent les faits durant leur garde à vue. « Nous regrettons et présentons nos excuses aux victimes », lâchent-ils à l’audience. Mais ils réclament tout de même un délai au tribunal pour préparer leur défense. Le procureur demande de les placer en détention provisoire jusqu’à leur procès pour éviter « le renouvellement des faits » et « toute pression sur les victimes ». En attendant l’audience du 2 octobre, le tribunal décide d’envoyer Joseph en prison hier soir mais de placer Sébastien sous contrôle judiciaire avec obligation de soins — il souffre de troubles psychiatriques —, interdiction de contacter les victimes et de se rendre à Cesson.

    Le Parisien - 24/08/13

  • Marche blanche pour Jacques Blondel: la famille ne veut pas de "récupération" politique

    Dernière info, 14h15 : concernant la marche blanche, si tout le monde peut se joindre au cortège, la famille ne souhaite en aucun cas que cette marche blanche "soit récupérée politiquement par qui que ce soit". Et ce, en réponse à certains politiques locaux, hommes et femmes, qui avaient déjà annoncé leur venue.

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    Elle est descendue quelques instants sur les lieux du drame. À quelques mètres à peine de là où, la nuit précédente, deux balles ont transpercé le corps de son beau-père. Hier matin, Mélanie n'a pu s'empêcher de retenir ses larmes. "Vous vous rendez compte, ils l'ont abattu de sang-froid. Je le revois encore hier, content de venir chercher ma fille. Ils sont allés à la plage ensemble. Elle était dans la voiture au moment où ça s'est passé."

    Au moment où Jacques Blondel a croisé la route de ces deux individus, qui venaient de commettre un braquage en centre-ville de Marignane. Et qu'il a aperçu les sacs et le fusil sur le dos de l'un d'entre eux. Il avait alors compris ce qui venait de se passer. "Il ne supportait pas l'injustice", clamait sa belle-fille.

    "La ville est endolorie"

    Sans doute ce qui a poussé ce sexagénaire à bifurquer à l'intérieur du parc Perrussons, pour tenter d'intercepter les deux malfaiteurs. "Il y a eu une bagarre, assurait un riverain hier matin encore. Il ne s'est pas laissé faire, il a utilisé sa bombe lacrymogène sur les jeunes. Et lorsqu'ils ont tiré une première fois en l'air, il n'a pas reculé." Les deux coups suivants, tirés à bout portant, lui seront fatals.

    Des faits qui ont mis toute la commune en émoi. À commencer par son premier magistrat, Éric Le Dissès, présent sur les lieux quelques minutes après le drame. "Nous avons décidé de mettre le drapeau de la mairie en berne, et une marche blanche en son honneur sera organisée lundi à 18 h, déclarait-il hier, encore quelque peu sous le choc. La ville est encore endolorie."

    Une douleur qui se ressentait dans les commentaires des passants. "C'est vraiment horrible. Comment peut-on abattre de sang-froid un homme pour quelques paquets de cigarettes et quelques euros, sous les yeux de sa femme et de sa petite-fille ?" se questionnait Nicole, une voisine.

    "Personne ne sait comment l'on peut réagir dans ce type de situation, a dit Nicolas, un habitant du quartier. Il n'a écouté que son coeur et son courage, et a décidé de s'interposer. Peu de gens l'aurait fait à sa place."

    "Quel est le bilan de ce braquage ? Un mort, un butin abandonné, une course-poursuite avec la police, et toute une population traumatisée", disait encore Jean-Marc, témoin de la scène, dans un sanglot.

    L'émotion. La peine. Mais aussi la colère. Alors qu'hier soir, certains se pressaient pour venir déposer une fleur, en témoignage de l'acte "héroïque", comme beaucoup l'ont qualifié, de Jacques Blondel, les esprits s'échauffaient aussi contre l'injustice de sa mort. "L'enquête suit son cours", assurait-on hier du côté du Parquet d'Aix, qui "attend par ailleurs de nouveaux éléments." Le suspect interpellé est toujours en garde à vue. Pas de quoi, cependant, apaiser les proches de Jacques. Et en particulier sa belle-fille. "Car la prison contre la mort, ce n'est vraiment pas équitable..."

    C'est l'âge de l'individu interpellé jeudi soir à la suite de la fusillade. Dix-huit ans tout juste, puisque le jeune homme - pas encore formellement identifié comme l'auteur du coup de feu - fêtait son anniversaire le jour du braquage. Certainement a-t-il voulu, comme pour marquer l'événement, commettre le premier "gros coup" de sa toute récente majorité...

    Jeudi soir, vers 18 heures, deux individus braquent un tabac du centre-ville de Marignane. Ils s'enfuient sur un scooter, avec sur le dos des sacs contenant leur butin et un fusil à pompe. Quelques centaines de mètres plus loin, Jacques Blondel, un sexagénaire, croise la route des deux malfaiteurs et aperçoit l'arme sur l'un d'eux. Il décide de les intercepter et renverse le deux-roues avec son véhicule.

    Il tente de neutraliser les jeunes à l'aide d'une bombe lacrymogène mais ces derniers se débattent, tirent un premier coup en l'air, avant de viser l'homme à bout portant. Touché à l'abdomen et à la cuisse, il est transporté à la clinique de Marignane puis à l'hôpital Nord de Marseille, où il succombe à ses blessures. L'un des deux malfaiteurs est interpellé un peu plus tard à Vitrolles. L'autre est toujours en fuite, et activement recherché par les forces de police.

    "Je rends hommage au courage de cet homme. Ce qu'il a fait, c'est un acte de très grande bravoure, qui doit imposer le respect. Un acte qu'il a malheureusement payé de sa vie."

     

    La Provence - 24/08/13

  • Jacques, le retraité "héroïque", en passe de devenir un héros national

                                            

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    Jacques Blondel, en 2003, sur le stand de l'association Burkin'Avenir qu'il soutenait. Crédits photo : DR

     

    Une information judiciaire pour meurtre va être ouverte samedi soir. L'un des deux braqueurs, en garde à vue, nie avoir tiré sur le témoin, qui a tenté de les arrêter au prix de sa vie.

     
     

    Une information judiciaire va être ouverte samedi soir pour le meurtre de Jacques Blondel, qui a pris en chasse deux braqueurs vendredi à Marignage, avant d'être mortellement blessé par un fusil à pompe. Il était 18h30, jeudi, quand Carmen a entendu «un grand boum, comme un accident». Et pour cause: devant sa maison de Marignane, boulevard Albéric-Bernard - à quelques centaines de mètres au sud des pistes de l'aéroport Marseille-Provence et de l'étang de Berre -, une voiture vient d'emboutir un scooter. Sauf que le choc n'a rien d'un accident: Jacques Blondel, au volant du véhicule, a volontairement percuté le deux-roues, sûr d'avoir devant lui deux braqueurs en fuite après un vol. «Il est sorti de la voiture. Il a tenté de les raisonner, raconte Carmen, aux premières loges depuis son perron, et s'est empoigné avec les deux jeunes tombés du scooter, l'un d'eux avait un fusil à la main, l'autre disait: “charge-le, charge-le”. Jacques agrippait le canon pour le dévier. Et puis il y a eu trois coups de feu. Ensuite, les deux garçons ont récupéré des cabas qui étaient tombés pendant le choc et sont repartis.» Dans ces cabas, des paquets de cigarettes, de la monnaie. Le fruit d'un vol à main armée: quelques minutes avant cette rencontre avec Jacques, les deux jeunes hommes avaient braqué, encagoulés, un tabac à quelques centaines de mètres de là.

    La femme de Jacques, Isabelle, ancienne infirmière, tente alors de compresser la blessure de son mari, touché à l'artère fémorale. Leur petite-fille de 15 mois qui était assise à l'arrière de la voiture, est prise en charge par les voisins. Jacques, Isabelle et la petite revenaient de la plage, et rentraient chez eux, dans un petit lotissement quelques dizaines de mètres plus loin. Jacques Blondel n'y reviendra plus: immédiatement transporté à l'hôpital Nord, il y est décédé quelques heures plus tard. Les deux braqueurs, eux, ont disparu, jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit interpellé dans la ville voisine de Vitrolles. Le jour de ses 18 ans. Considéré comme l'auteur des coups de feu, le jeune homme, déjà connu pour une série de délits, est depuis son arrestation en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression du banditisme (BRB) de Marseille. Il a reconnu sa participation au braquage mais assure ne pas avoir tiré sur le retraité. Il sera présenté au parquet samedi soir et auditionné par un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. «Une information judiciaire sera ouverte. Les chefs envisagés sont vol avec arme et meurtre ayant pour objet l'impunité de son auteur», a annoncé le procureur adjoint au parquet d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch. Son complice, en cours d'identification, est lui toujours en fuite.

    «D'une honnêteté et d'une rigueur inébranlables»

    Un ancien collègue d'Air France

    Jeune retraité depuis moins de six mois, Jacques Blondel, 61 ans, avait longtemps travaillé pour Air France à l'aéroport voisin. Frédéric, salarié d'une société du même site, se souvient d'un membre remarqué de cette «grande famille» de l'aéroport, chargé du «plan de chargement des avions». Mais aussi et surtout une figure du comité d'entreprise de la compagnie aérienne à Marignane, qui «par amitié» pour le retraité, a laissé ses bureaux fermés ce vendredi. C'est à lui que l'on s'adressait pour réserver une location de vacances au tarif d'entreprise, ou pour les différents partenariats du comité d'établissement, tel l'association Burkin'Avenir, fondée par un pilote de ligne et soutenue par le CE depuis sa création en 1999 et par Jacques. Un homme décrit par un de ses anciens collègues d'Air France comme «l'illustration exacte de ce qui est arrivé, d'une honnêteté et d'une rigueur inébranlables. C'était une personne de confiance, tout à fait fiable dans son travail.» Ni une «tête brûlée», ni un «chevalier blanc». Mais, à en croire ses proches, un homme excédé par de tels faits: il s'était fait voler son scooter sous la menace il y a quelques années, à Marseille.

     

    Dans Marignane, les réactions sont unanimes après ce drame. Le maire DVD de la ville, Éric Le Dissès, a salué cet «acte de courage, qu'il a payé de sa vie» et mis en berne le drapeau de la mairie. Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a quant à lui évoqué «un acte de bravoure qui doit imposer le respect», et estimé que la mort du sexagénaire devait être l'occasion d'un «réveil des esprits et des consciences» face à la violence qui gangrène certaines villes de France, au premier rang desquelles figure Marseille. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a, quant à elle, fait part de sa «tristesse» et de sa «profonde estime» à l'épouse du disparu, rappelant la sévérité des peines encourues pour ce type de crimes. Une marche a d'ores et déjà été programmée lundi à 18 heures pour rendre hommage à celui que, dans le quartier, on appelle «un héros».

     

    Le Figaro - 24/08/13

  • Un jeune couple blanc tabassé sauvagement sur le quai du RER D à Cesson: une agression gratuite

      

    MARINE LEGRAND | Publié le 24 août 2013, 07h00

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    Cesson, gare RER D, samedi 17 août. Les images de vidéosurveillance montrent clairement Sébastien et Joseph (en tee-shirt blanc) s’en prendre violemment à Léa (en short) et à David en le frappant à coups de pied et de poing, l’étranglant et lui fracturant les deux mâchoires. Sur le quai, presque aucun voyageur ne s’est interposé.
                                    
    Les images, d’une extrême violence, parlent d’elles-mêmes. Les caméras de la gare de Cesson ont tout filmé de l’agression gratuite dont a été victime un couple de 23 ans, le 17 août, sur le quai de la station du RER D.
     
     
     
     
    Le Parisien 
  • Vaucluse: Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, refuse de marier deux homosexuelles

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    « Marie-Claude Bompard nous a dit qu’elle respectait les couples homosexuels mais que par rapport à ses convictions religieuses, il lui était impossible de nous unir». Amandine Gilles, 33 ans, raconte ce samedi dans le Dauphiné Libéré sa déception après le refus de la maire de Bollène (Vaucluse) de la marier avec sa conjointe.

     

     



    Pis, lors d'une entrevue vendredi, l'édile, épouse de Jacques Bompard et membre de la Ligue du sud, a également refusé de déléguer ce pouvoir à un adjoint, expliquent les deux jeunes femmes.

    Bompard «pas opposée aux personnes mais à une loi»

    Contactée par le Dauphiné, Marie-Claude Bompard a indiqué qu’il était évident qu’elle n’était pas opposée « aux personnes mais à une loi » ajoutant que « dans cette affaire, les maires sont sous la contrainte et la menace de sanctions disproportionnées et illégitimes.» La maire demeurait injoignable samedi mais la mairie a bien voulu répondre à nos questions. Soulignant que Marie-Claude Bompard avait reçu à sa demande les deux jeunes femmes «parce qu'elles sont Bollénoises et parce qu'il fallait un échange direct, pour éviter de leur opposer un mur administratif», Jean Vallier, responsable de la communication du maire, évoque une «affaire de conscience». «Depuis le début, Mme le maire fait partie de ceux qui demandent au de la république une clause de conscience» afin d'éviter que les maires réfractaires soient sous la menace de sanction.

    Pourquoi refuse t-elle de déléguer son pouvoir à l'un de ses adjoints? «Parce que déléguer, c'est comme faire», explique Jean Vallier, qui révèle qu'un conseiller d'opposition s'est d'ores-et-déjà proposé pour faire ce mariage. «Le préfet a l'autorité pour lui déléguer ce pouvoir, explique le communicant, mais ce n'est pas la maire qui le fera». Amandine et sa conjointe Angélique ont d'ailleurs décidé de saisir le préfet.

    Marie-Claude Bompard n'est pas la première maire à refuser de marier des couples homosexuels, malgré l'adoption de la loi étendant le mariage aux couples de même sexe.En juin dernier, un couple d'homosexuels avait ainsi porté plainte contre le maire d'Arcangues (Pyrénées-atlantiques) et ses adjoints, qui refusaient de les marier. Un adjoint avait fini par les unir, après un rappel à la loi du préfet.

    Que risque la maire de Bollène ?
    La loi ne prévoit en réalité aucune sanction. Mais les élus de la ville pourraient tout de même être poursuivis et écoper d'une suspension ou d'une amende. En 2004, Noël Mamère avait marié deux hommes et avait été suspendu un mois de ses fonctions. Plus récemment, un maire de Polynésie a refusé un mariage parce que la promise était une transsexuelle : il a été condamné à 4000 euros d'amende.

     

     

    LeParisien.fr  - 24/08/13

  • Syrie : un djihadiste (vrai) français meurt

     

    Jean-Daniel, à gauche, et son frère

    Il s’appelait Jean-Daniel, et il est mort en Syrie à l’âge de 22 ans, où il était parti combattre après sa conversion à l’islam.

    Originaire de Toulouse, il « a été tué début août en Syrie en combattant les troupes du régime de Bachar el-Assad dans les rangs des islamistes, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.
    Cette source, qui n’a pas donné plus de détails sur les circonstances et le lieu du décès, confirmait une information de la BBC à qui la mort de Jean-Daniel, 22 ans, avait été annoncée par le père à l’issue d’une interview. Le jeune homme – dont l’identité n’a pas été donnée – était apparu début juillet dans une vidéo de propagande aux côtés de son frère aîné Nicolas, 30 ans, qui, kalachnikov et Coran en main, léger sourire aux lèvres, se réjouissait d’avoir réussi à convertir son cadet – qui ne montrait aucune expression et ne disait pas un mot.
    « El Hamdullillah, Allah, il a guidé mon frère » et « un an après moi, mon frère, il a accepté l’islam », expliquait Nicolas, présenté sur la vidéo comme Abu Abd al-Rahman, et qui disait s’être lui-même converti « il y a bientôt trois ans ». »

    Cette vidéo, destinée à encourager « les frères » à venir « le rejoindre dans la terre qu’Allah a bénie », comprenait un appel à François Hollande à se convertir à l’islam, à se retirer du Mali et à désavouer ses « alliés juifs et américains ».
    Cette dernière remarque ne manque pas de sel, quand on sait que c’est surtout les Etats-Unis et Israël qui ont fomenté et soutiennent à bout de bras la rébellion islamiste en Syrie ! Faut-il être idiot ou profondément aveuglé pour soutenir de tels propos ?

    Nicolas, l’aîné, a le profil d’un jeune homme issu de la classe moyenne, titulaire d’un BEP avant de tomber dans la petite délinquance, puis d’apprendre en 2009 à ses parents sa conversion et de se lancer dans un prosélytisme soutenu auprès de ses proches.

    Un cas qui est loin d’être seul et se multipliera logiquement, du fait de l’immigration et de l’islamisation que subit la France.

    Jean-Daniel, lui, avait annoncé cette conversion à sa famille fin 2012.
    Les deux frères ont rejoint la Syrie en mars, via l’Espagne et la Turquie, faisant croire alors à leurs proches qu’ils s’envolaient pour la Thaïlande. Courant avril, ils avaient révélé dans un courrier à leur famille leur véritable destination.

    Selon des spécialistes du renseignement, environ 200 « Français » ou prétendus tels auraient choisi depuis un an et demi d’aller combattre en Syrie, devenue l’une des principales sources de préoccupation des services antiterroristes français.

    Contre-info.com