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  • La phrase du jour

    « On devrait fonder une chaire pour l'enseignement de la lecture entre les lignes.  »

    Léon Bloy                  

  • Jour de colère: les anti-Hollande mobilisés à Paris

    http://www.lepoint.fr/societe/paris-dimanche-jour-de-colere-contre-hollande-26-01-2014-1784497_23.php

  • La Russie et l'Autorité palestinienne intensifient leur partenariat

    Samedi 25 Janvier 2014

     
    La Russie et l’Autorité palestinienne intensifient leur partenariat

     

    Le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre Dmitri Medvedev ont eu le 23 janvier des pourparlers avec le leader de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en visite de travail à Moscou. Les interlocuteurs ont évoqué le règlement au Proche-Orient, en particulier son aspect le plus douloureux : le conflit syrien ainsi que la coopération dans le commerce, la sphère humanitaire et le secteur énergétique. Gazprom envisage la possibilité d’explorer le plateau méditerranéen de la bande de Gaza et se montre prêt investir un milliard de dollars dans ce projet.

    C’est la dixième visite du leader palestinien dans la capitale russe depuis son élection en 2005. L’Autorité palestinienne considère la Russie comme un médiateur clé dans la reprise des pourparlers avec Israël. Moscou a soutenu il y a une année la reprise des consultations palestino-israéliennes qui doivent déboucher sur des ententes arrangeant les deux parties et sur la fondation d’un Etat palestinien vivant en paix avec Israël. Mahmoud Abbas a félicité Vladimir Poutine de ses succès sur l’échiquier international et a exprimé l’espoir que Moscou jouerait un rôle clé dans le règlement au Proche-Orient. Le leader russe a noté le contenu particulier des liens bilatéraux.

    « Les relations russo-palestiniennes reposent des fondements historiques solides. Nous entretenons les contacts au niveau politique : sur le règlement palestinien et sur la situation dans la région en général, nous coopérons activement sur l’échiquier international. Il faut déployer des efforts substantiels en vue de promouvoir les liens économiques. Je suis heureux de la possibilité qui nous est offerte d’examiner le vaste éventail des relations bilatérales et internationales.»

    Le président palestinien a déclaré, quant à lui, que la Russie était une grande puissance, membre du Quartette international pour le règlement au Proche-Orient et un Etat ami pour l’Autorité palestinienne ayant ses intérêts dans la région.

    « Nous sommes heureux des succès politiques de la Russie, de son grand poids politique dans les relations internationales, en premier lieu dans le contexte de Genève 1 et Genève 2, de la destruction des armes chimiques en Syrie et de l’entente sur le problème nucléaire iranien. La Russie se fait valoir en tant qu’acteur actif et influent dans le monde. Nous nous prononçons pour que la Russie joue un rôle central dans le règlement au Proche-Orient.»

    Les parties ont intensifié ces derniers temps la coopération dans divers domaines. Les projets dans le secteur énergétique sont tout particulièrement vastes. Il n’est pas exclu que Gazprom prospecte un gisement sur le plateau méditerranéen de la bande de Gaza.

    Les contacts humanitaires sont non moins intenses. Les parties poursuivent la construction d’un centre culturel, d’affaires et de sports à Bethléem dont il est prévu de faire cadeau aux habitants de la ville. Les spécialistes russes sont prêts à participer à la reconstruction du centre historique et religieux de Bethléem.


     
    ALTERINFO.NET
  • Meuse: une lettre de rappel pour Philippe Pétain

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    Après Napoléon Bonaparte, destinataire d’un courrier adressé par l’Insee en décembre à Ajaccio, c’est au tour de Philippe Pétain de recevoir une curieuse lettre à son nom.

    La missive, glissée dans une enveloppe à fenêtre aux allures de courrier officiel, est arrivée vendredi dans la boîte à lettres de l’ossuaire de Douaumont (Meuse), haut lieu de mémoire de la terrible bataille de Verdun et site historique au cœur des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.

     

    La lettre, postée le 14 janvier depuis Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais), est adressée à « M. Philippe Pétain, 4, Douaumont 55100 Ultime-Vaux ».

    Si le code postal est celui de Douaumont, la commune mentionnée, en revanche, n’existe pas. Vaux est l’un des neuf villages fantômes, rayés de la carte durant la bataille de Verdun en 1916 et dont l’existence administrative est maintenue au nom de la mémoire.

    Quand Olivier Gérard, directeur de l’ossuaire, décachette l’enveloppe, il a du mal à en croire ses yeux : il tient en effet entre les mains une lettre… de rappel pour une facture d’abonnement à un programme de télévision, « TV Grandes Chaînes ». Il est demandé à Philippe Pétain de s’acquitter de l’abonnement de 1,99 € par mois en retournant « le titre de paiement accompagné d’un RIB dans l’enveloppe jointe », selon la formule consacrée.

    L’intéressé — décédé le 23 juillet 1951 à l’île d’Yeu — ne doit pas prendre en compte cette lettre de relance « si le règlement a été réalisé entre-temps », précise la lettre.

    LeParisien.fr  - 26 01 14

  • Jour de colère : malgré la pluie, ils chantent la Marseillaise et scandent "Hollande dégage !"

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    Manuel Valls et les services de police auront tout tenté pour empêcher le Jour de colère. Mensonges dans les médias, tentatives de diabolisation politique, divulgation d’informations personnelles sur les militants… Pour finir, la Préfecture de Police a refusé le tracé de la manifestation déposé par les organisateurs.

    L’oligarchie au pouvoir doit être bien inquiète pour tenter de détourner le cortège du JDC sur plus de 6,5 km, en lui faisant traverser la Seine à Austerlitz pour le faire arriver derrière les Invalides.

    Mais le marathon protestataire qui est imposé, sous peine d’interdiction totale, ne calmera pas la colère des Français. C’est tout le contraire ! La préfecture vient déjà d’annoncer entre 80 000 et 100 000 manifestants.

    Hollande et sa clique sont en train de réussir ce que les politiciens de droite ou de gauche pensaient impossible : engager 87 % du peuple de France dans la bataille politique. Et les réunir tous : contre lui !

    Ce 26 janvier 2014 marque la première étape de ce nouveau combat politique : le Jour de colère. Il ne prendra fin qu’avec le départ de Hollande, par sa démission ou son renvoi.

    Les Français unis qui défilent aujourd’hui, de tous horizons et de toutes conditions, ont en commun trois qualités qui leur obtiendront la victoire. Ils sont patriotes ; le drapeau français et ceux de nos provinces sont les seuls à flotter sur tout le défilé. Ils sont non-violents, résolus à laisser le pouvoir tirer le premier, comme à Kiev. Ils sont déterminés, et leur colère ne baissera pas malgré l’arbitraire, les provocations, les dénis de démocratie et les atteintes à la liberté d’expression.

    Le Jour de colère appelle à l’émergence d’un nouveau contrat social fondé sur le refus des partis de l’oligarchie, de droite comme de gauche. Ces clivages ne signifient plus rien : le JDC en est la preuve et l’illustration. Quand le Président n’a plus la confiance de l’opinion, il doit céder la place, faute de quoi il devra affronter le peuple souverain. Et sa défaite est déjà assurée. Il vaudrait mieux pour lui qu’il se retire tout de suite. Sinon, le Jour de colère ira le poursuivre dans la rue avant de le chasser dans les urnes. Les patriotes du JDC et tous les citoyens qui les soutiennent vont écrire une nouvelle page de l’histoire de la France : celle du réveil politique de la société civile.

     

    Courte interview d’Alain Soral au départ de la manifestation 

    E&R

  • Élections européennes : le Front national en tête des intentions de vote

     

    Les chances du Front national aux élections européennes se confirment.

    [...] Selon ce sondage, les listes du Front national obtiendraient 23 % des voix, celle de l’UMP 21 % et celles du Parti socialiste et du Parti radical de Gauche 18 %.

    Viendraient ensuite, les listes de L’Alternative, le nouveau parti centriste dirigé par Jean-Louis Borloo et François Bayrou, qui récolteraient 11 % des voix, celles de Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (9 %) et les listes d’Europe Ecologie Les Verts (7 %).

    Lire l’intégralité de l’article sur leparisien.fr

     

    E&R

  • Européennes : le FN en pole position

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    SONDAGE - Bien qu’en légère baisse, le parti de Marine Le Pen fait la course en tête (23%), pour les élections européennes qui auront lieu après les municipales. Le FN devance l’UMP de deux points. Le PS est décroché en troisième position. 

    A quatre mois du vote,  les élections européennes s’annoncent triomphales pour le Front national. Pour la première fois de l’Histoire, le parti d’extrême-droite finirait une élection nationale en tête, selon notre sondage exclusif Ifop-JDD. Il recueillerait 23% des suffrages au soir du 25 mai, dépassant le niveau atteint par Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2012. Il y a cinq ans, aux précédentes européennes, le FN avait fait 6,3%.

    L’ordre d’arrivée et les scores demeurent emprunts d’incertitude. Aucun des trois partis n’est assuré de sa place exacte sur le podium. "Il faut conserver une certaine prudence, et garder à l’esprit que la campagne sera la plus courte de l’histoire de la Vème République", souligne Frédéric Dabi, directeur à l’Ifop.

    La bonne base de l’Alternative

    La même enquête réalisée en octobre donnait le FN un point au-dessus à 24%. Notre sondage confirme qu’il fait la course en tête. L’UMP finirait bien plus bas qu’il y a cinq ans, quand il avait récolté 28% en s’associant avec les centristes. Le Parti socialiste, lui, s’enlise. L’Alliance (Modem-UDI), elle, démarrerait sur une base solide. Pour EELV, c’est une descente aux enfers. Quant au Front de gauche, il ne parvient pas à faire prospérer le credo anti-bruxellois de Jean-Luc Mélenchon.

    Le JDD

  • Le bal de l'Académie à Vienne

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    24/01/2014 – 20h45
    VIENNE (NOVOpress) -
    Conspué par l’extrême-gauche autrichienne et française au même titre que tout ce qui peut représenter un certaine tradition, le bal de l’Académie a bien eu lieu cette année. Heinz-Christian Strache, chef du FPÖ, était présent. Environ 6000 manifestants gauchistes ont manifesté aux abords du bal.

    Anecdotique : un compte Twitter au nom de Hilmar Kabas, un des hauts gradés du FPÖ, a été cité par les médias autrichiens comme Der Standard (l’équivalent du Monde) et Österreich. Hilmar Kabas y aurait écrit : « 6000 Untermenschen behindern unsere Tradition und beschädigen nicht nur das Image unserer Stadt. #wkr #nowkr #hofburg #wien #chaoten » (6000 sous-hommes endommagent notre tradition et ainsi risquent détruire non seulement l’image de notre ville). Las, il s’avère que le compte est un faux et a été suspendu. Tous les moyens sont bons pour l’extrême-gauche pour tenter de décrédibiliser leurs adversaires du FPÖ.

     
  • Le pouvoir tente de déstabiliser Jour de colère !

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    Monsieur le Préfet,

    Je suis le conseil d’une déclarante au nom du collectif Jour de Colère de manifestation qui doit se dérouler dimanche 26 janvier à 14 heures pour aller de la place de la Bastille à la place Vauban.

     

    Bien que la déclaration ait été faite le 7 janvier vous avez finalement décidé d’imposer une modification du lieu d’arrivée Place Vauban hier en fin de matinée, ce qui, pour les organisateurs, pose d’évidentes difficultés matérielles.

    Vous avez prétexté la proximité de la place de l’Opéra avec des lieux sensibles, comme si la Place Vauban qui se situe près de l’assemblée nationale n’était pas également un lieu sensible.

    En outre, vous avez imposé un parcours rallongé pour éviter les quais et le boulevard Saint-Germain en invoquant des raisons liées à la circulation mais que l’on peut aussi aisément considérer comme une volonté d’occulter délibérément la visibilité de cette manifestation populaire.

    La manifestation étant déclarée jusqu’à 18 heures, vous avez affirmé que le délai était largement suffisant.

    Cependant, compte tenu de la longueur de ce parcours qui n’est pas du fait des organisateurs qui entendent tout faire pour respecter les délais, il va de soi que tout dépassement de cet horaire, notamment pour tenir des discours qui sont l’un des buts de toute manifestation démocratique, ne pourra leur être imputable et aucune rigueur ne pourra leur être tenue de ce fait.

    Enfin, vos services ont cru bon devoir communiquer par des voies occultes à la presse le nom de jeune fille d’une personne initialement co-déclarante, en communiquant notamment des éléments sur son lieu de travail où de nombreux journalistes l’ont appelée.

    Ce faisant et, alors qu’elle n’a finalement pour des raisons de disponibilité pas pu signer cette déclaration, certains membres de vos services ont donc révélé des informations détenues au titre du secret et ce dans une évidente intention de nuire.

    A cet égard, je m’étonne qu’une journaliste du Journal du Dimanche ait été informée du lieu d’arrivée de la manifestation place Vauban et ce alors qu’aucune information n’avait été faite officiellement par le collectif Jour De Colère, démontrant ainsi qu’un ou plusieurs membres de vos services étaient en lien avec la presse.

    Compte tenu de ces éléments et de la malveillance manifeste de certains de membres de vos services, je vous invite à enquêter sur cette évidente violation de la déontologie policière sans préjudice de plainte pénale au titre de l’article 226-13.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en la marque de mon plus profond respect.

    Source: ndf.fr

    ALTERMEDIA 

  • Le Président de la République à Rome

    Il s'agissait du président René Coty, venu rencontrer le pape Pie XII  en 1957

    Le Salon Beige

  • François Hollande répudie officiellement Valérie Trierweiler

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    Nous attendons la réaction indignée de la féministe Najat Vallaud-Belkacem.

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • "Ne laissons pas pénétrer dans nos vagins une seule goutte de sperme national catholique"

     

    En Espagne comme en France, la question de l’avortement est revenue dans le débat public.

    En France, la loi Veil de 1975 a été renforcée et l’expression « femme enceinte que son état place en situation de détresse » a été remplacé par « le droit des femmes à choisir ou non de poursuivre une grossesse ». Inversement, en Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy revient sur ce « droit » voté sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero en 2010, le limitant aux cas de viol ou de danger pour la santé physique de la mère. Heureusement pour nos libertés, une (un ?) « Intellectuelle » vigilante veille au grain : Beatriz Preciado.

     

     

    Directrice du Programme d’études indépendantes au Musée d’art contemporain de Barcelone, Béatriz sévit aussi en France puisqu’elle « enseigne » à Paris VIII. Mais la compagne de Virginie Despentes est surtout une militante homosexuelle, queer et transgenre. Accessoirement, elle s’injecte de la testostérone et porte une moustache à la Zorro. Dans une tribune parue dans Libération du 17 janvier, Béatriz nous éclaire de ses lumières. Morceaux choisis :

    « Les politiques de l’utérus sont, comme la censure et la restriction de la liberté de manifester, de bons détecteurs des dérives nationalistes et totalitaires. Dans un contexte de crise économique et politique de l’État espagnol, confronté à la réorganisation du territoire et de son “anatomie” nationale (pensons au processus de sécession de la Catalogne, mais aussi au discrédit croissant de la monarchie et à la corruption des élites dirigeantes), le gouvernement cherche à récupérer l’utérus comme lieu biopolitique dans lequel fabriquer à nouveau la souveraineté nationale. Il imagine qu’en le possédant il parviendra à figer les vieilles frontières de l’État-nation en décomposition. »

    « Corps né avec utérus, je ferme les jambes devant le national catholicisme. Je dis à Rajoy et Varela qu’ils ne mettront pas un pied dans mon utérus : je n’ai jamais enfanté, ni n’enfanterai jamais au service de la politique espagnoliste. Depuis cette modeste tribune, j’invite tous les corps à faire la grève de l’utérus. Affirmons-nous en tant que citoyens entiers et non plus comme utérus reproductifs. Par l’abstinence et par l’homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophilie… et l’avortement. Ne laissons pas pénétrer dans nos vagins une seule goutte de sperme national catholique. N’enfantons pas pour le compte du PP, ni pour les paroisses de la Conférence épiscopale. Faisons cette grève comme nous ferions le plus “matriotique” des gestes : une façon de déconstruire la nation et d’agir pour la réinvention d’une communauté de vie post-État nationale où l’expropriation des utérus ne sera plus envisageable. »

    E&R

  • Marseille : l’existence politique des Comoriens, le combat des Indignés

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    Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Lundi 20 Janvier 2014

     

                                  

    Les Comoriens de Marseille exigent une place dans la vie politique locale. Les élections municipales approchant, un millier de personnes, majoritairement issues de cette communauté estimée au nombre de 70 000, se sont réunies, le 12 janvier, au Dock des Suds à l’appel des Indignés de la cité phocéenne pour réclamer une meilleure représentation des minorités visibles dans les listes, droite et gauche confondues. Des élus de tous partis, exception faite du Front national, ont été invités au meeting. Mais quel avenir pour une telle mobilisation ? Nassurdine Haidari, adjoint au maire du 1er secteur et membre de ce nouveau collectif, explique la démarche.

     

     
     
                       
     

    Saphirnews : Pouvez-vous présenter le collectif ?

    Nassurdine Haidari : Le collectif des Indignés de la cité phocéenne naît de la revendication citoyenne des communautés les plus mises en minorité pour qu’elles puissent prendre toute leur place dans l’économie, la politique et la société marseillaises. Or, aujourd’hui, on est dans un temps politique. Donc ce que l’on veut, c’est que les minorités visibles soient représentées dignement sur les listes de droite comme de gauche.

    C’est une démarche assez innovante parce qu’il y a toujours eu à Marseille des communautés qui allaient négocier dans le secret à la mairie centrale de Marseille mais nous, nous décidons de mettre ces négociations dans la place publique car nous estimons que trop longtemps et trop souvent, la politique marseillaise a oublié la communauté comorienne. Il y a zéro conseiller régional, zéro conseiller général, qu’une conseillère municipale et deux adjoints de secteur (dont Nassurdine Haidari, ndlr) alors que la communauté comorienne représente 10 % de la population marseillaise. Ce n’est non pas un oubli, c’est une volonté politique de ne pas insérer cette population dans le jeu politique français.
     

    Peut-on définir votre mouvement comme un groupe d’intérêt pour la communauté comorienne ?

    Nassurdine Haidari : Le groupe est vraiment dans une démarche inclusive. Nous voulons être rejoints par toutes les communautés qui ont comme dénominateur commun la souffrance sociale et qui partagent aussi peut-être avec nous cette dimension raciale qui porte gravement atteinte à la présence des communautés dans le jeu politique. (…) On se revendique très politique, pas apolitique, et on prétend vouloir placer des hommes et des femmes à l’intérieur des partis politiques.
     

    Et ceci quels que soient les programmes. N’y-a-t-il pas divergence ou même contradiction qui apparaît à la lumière du clivage droite/gauche ?

    Nassurdine Haidari : Au-delà des sensibilités politiques des uns et des autres, nous considérons que les communautés maghrébines, arabes ou comoriennes ne sont pas des moutons de panurge. Ce que nous n’acceptons pas, c’est que ces mêmes populations ne soient pas représentés en position d’éligibilité sur les listes politiques marseillaises. Et ceux qui veulent lutter contre les discriminations qui touchent ces populations, s’ils sont incapables de mettre des hommes et des femmes issus de ces populations dans des listes, c’est le début du mensonge. Ce que nous sommes en train de faire avec les partis politiques, c’est d’instaurer un contrat de confiance.
     

    Vous parlez finalement en termes de visibilité et non de contenu des programmes. Vous ne débattez pas du fond de chacun d'eux pour y voir ce qui serait l’intérêt ou pas des populations stigmatisées…

    Nassurdine Haidari : Le fond est abordé. Nous avons quand même des sensibilités politiques qui s’affirment mais nous considérons qu’avant d’avoir des sensibilités qui s’affirment, il faut exister politiquement. Or, la question de l’existence politique est posée clairement. La preuve est que nous sommes obligés d’agir ainsi pour alerter les partis. Nous sommes quand même en 2014. Nous pensons que malgré nos différences, notre dénominateur commun est la lutte contre les discriminations et l’injustice sociale. C’est ce que nous partageons à droite comme à gauche. Nous voulons que Marseille, en ce domaine, se développe, fasse plus et qu’il y ait des politiques volontaristes.
     

    Les candidats se retrouvant dans les Indignés, s'ils arrivent à intégrer une liste, défendront-ils aussi un programme proposé par le mouvement ?

    Nassurdine Haidari : Ils défendront une certaine conception de la justice sociale, de l’égalité des droits et notamment d’égalité dans les quartiers de Marseille, c’est ce qui nous lie. Les chemins qu’on empruntera seront sans doute différentes, à droite ou à gauche, mais nous aurons pour raison commune la lutte contre le racisme et les discriminations.
     

    Marseille : l’existence politique des Comoriens, le combat des Indignés

    Mise à part cette existence politique, quelles sont vos autres revendications ? Ou vous focalisez-vous uniquement sur les municipales ?

    Nassurdine Haidari : Les enjeux municipaux sont importants, Marseille va s’identifier par rapport aux élus qu’elle va donner à ses habitants alors la première étape est la visibilité politique et après chacun ira dans son parti défendre Marseille avec ses idées. Quand les communautés arménienne ou juive négocient avec les partis de manière secrète, nous assumons le fait que nous négocions de manière claire et transparente au vu et au su des Marseillais pour qu’enfin le pacte de confiance puisse commencer sur un rapport de vérité.
    (…) Des hommes ne sont pas reconduits sur les listes alors qu’ils ont une légitimité politique. Ne serait-ce que pour parler de mon cas, j’ai défendu l’idéal socialiste bec et ongles pour aujourd’hui ne rien avoir (quant à sa présence ou non sur les listes PS, ndlr), ne pas être considéré.
     

    Ce mépris que vous et d’autres peuvent ressentir ne devrait-il pas justement vous pousser à créer des listes autonomes plutôt que de vouloir à tout prix intégrer ces partis ?

    Nassurdine Haidari : Nous allons discuter avec les partis politiques parce que nous nous croyons encore qu’il y a toujours un espoir… Si tel n’est pas le cas, nous prendrons nos responsabilités.
     

    Ne sera-t-il pas trop tard par rapport à l’échéance électorale qui approche à grand pas ? Nous sommes à quelques semaines du premier tour (le 23 mars).

    Nassurdine Haidari : Bien sûr. Nous allons très vite entamer les discussions avec les partis. Si nous n’obtenons pas satisfaction, nous irons jusqu’au bout, c’est-à-dire la création de listes autonomes. Mais nous ne fermons pas la porte et l’existence politique ne se résume pas aux élections municipales. Nous avons les cantonales, les régionales, les européennes et ce groupe des Indignés ne se résume pas qu’à la politique. Nous souhaitons réaliser des actions économiques et culturelles parce que nous voulons que la présence des communautés minoritaires puissent vraiment révéler Marseille, l’enrichir et l'amener à se regarder et s’accepter telle quelle est pour pouvoir progresser et changer. C’est notre intime conviction.
     
  • Pérou : la stérilisation des pauvres reconnue comme légitime

    Aujourd'hui, 21:55

         

    Pérou : la stérilisation des pauvres reconnue comme légitime
     

    Par La Voix de la Russie | Le bureau du Procureur de Pérou a retiré les accusations contre des membres du gouvernement de l'ancien président Alberto Fujimori sur l’organisation d’une campagne de stérilisation forcée.

     Les militants des droits de l'Homme estiment que des centaines de milliers de personnes pauvres ont été stérilisées contre leur gré dans les années 1990. Cependant, les procureurs ont estimé que toutes les opérations ont été effectuées avec le consentement des patients.

     Ainsi, le gouvernement Fujimori tentait de contrôler le taux de natalité trop élevé dans le pays, et plus de 300 000 femmes et 24 000 hommes ont été stérilisés depuis plusieurs années.

     L’ancien président péruvien Alberto Fujimori continue de purger une peine de 25 ans pour d’autres accusations.
     http://french.ruvr.ru/news/2014_01_25/Perou-la-sterilisation-des-pauvres-reconnue-comme-legitime-0775/