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  • COMMENTAIRES

    Dysfonctionnement dans l'envoi des commentaires sur ma messagerie

    Depuis avant-hier soir 27/01, je ne reçois plus comme d'habitude les commentaires sur ma messagerie, d'où je les publiais sur le blog. Je pouvais alors y répondre rapidement.

    En ce moment, je suis obligée d'envoyer les commentaires depuis la page "intérieure" du blog (page admin) sans pouvoir y répondre dans la foulée.

    J'ai signalé cet incident à Hautetfort. J'espère que tout va rentrer dans l'ordre rapidement. Car je reçois par ailleurs mon courrier hors blog normalement.

    J'ai préféré vous faire part de ce dysfonctionnement.

    Bien cordialement à tous,

    Gaëlle MANN

     

     

  • Moscou demande à Washington la fermeture de Guantanamo, pour violations des droits de l’homme

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      28/01/2014 – 17h45
    MOSCOU (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - Le ministre des Affaires étrangères russes a, hier, par la voix de son délégué demandé instamment au gouvernement américain de fermer la prison de Guantanamo. Il a fait état de constatations de nombreuses violations des droits de l’homme, faites lors d’une visite du camp.

    En effet, depuis plus de dix ans, la prison de Guantanamo regroupe de nombreux ressortissants de divers pays du monde dont des Français et un Russe enfermés par les Américains sans procès ni inculpation.

    Cette prison a été mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York et a depuis été critiquée à de nombreuses reprises que ce soit pour son caractère arbitraire ou pour des faits de maltraitances voire de tortures.

     

    Comment les Russes ont-ils pu constater les conditions de détention dans cette prison ?

    Une visite russe a été autorisée par l’administration américaine dans les locaux de la prison. Des observateurs s’y sont donc rendus le 17 janvier dernier.

    Ils ont pu notamment rencontrer le prisonnier russe Ravil Mingazov présent dans la prison depuis dix ans !

    Une telle visite est assez étonnante ? Les relations entre les deux grands Etats sont pourtant dites difficiles ?

    La première chose que nous apprend cette visite est la réalité du réchauffement entre les Etats-Unis et la Russie.

    Ensuite, nous constatons que le rapport de force est en train de s’équilibrer à tout le moins diplomatiquement, ce qui aura nécessairement des incidences sur la crise syrienne, alors que les négociations de Genève 2 bloquent actuellement mais devraient se poursuivre.

    Enfin, la Russie commence à utiliser une rhétorique de défense des droits de l’homme articulée avec la défense de la souveraineté des Etats extrêmement cohérente et que les Etats-Unis ne peuvent plus totalement mépriser.

    Crédit photo : Kathleen T. Rhem, domaine public.

  • Un tag nazi dans un ancien camp d'internement : "C'est très douloureux"

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    Revue de presse
    Publié le 28 Janvier 2014

     

    Article de Philippe Font publié dans Métro le 27 janvier 2014

     

    Une façade du musée de la mémoire de Portet-sur-Garonne a été taguée d'une inscription nazie. Pour la collectivité et l'association en charge du lieu, ce geste est inacceptable.

     

    Un geste bête et écœurant. Lundi 27 janvier 2014, les avis étaient unanimes dans le quartier du Récébédou à Portet-sur-Garonne après la découverte de l'inscription "A. Hitler" sur le bâtiment d'un ancien camp d'internement reconverti depuis quelques années en musée de la mémoire.

     

    "Un tel acte est insupportable", s'est indigné Thierry Suaud le maire de la commune qui a décidé de déposer une plainte au nom de la collectivité. D'autant plus que la découverte de l'inscription intervient le 27 janvier, journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah… Lire la suite.

    CRIF
  • Il y a 1200 ans : mort du bienheureux Charlemagne, roi de France, empereur d’Occident

     

    Charlemagne du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis, né en 742 et mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, est le membre le plus éminent de la dynastie franque à laquelle il a donné son nom alors qu’il n’en est pas le fondateur : les Carolingiens.

    Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis l’an 476 en Occident

    Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d’Espagne.

    Souverain réformateur, soucieux d’orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l’origine de la « renaissance carolingienne ».

    Son œuvre politique immédiate, l’empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l’Empire entre ses trois fils. Après de nombreuses péripéties, l’empire ne sera finalement partagé qu’en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun).

    Contre-info.com

  • La loi banalisant l'avortement adoptée à l'Assemblée, 24 résistants

    28 janvier 2014

      Le projet de loi sur l'égalité homme-femme a été adopté à l'Assemblée en première lecture, par 359 voix pour, 24 voix contre et 174 abstentions. Rappelons qu'il prévoit entre autres, la banalisation de l'avortement, l'extension du délit d'entrave à l'avortement et la réduction du congé parental pour les femmes si elles ne peuvent ou veulent le partager avec leur conjoint.

    Les députés qui ont voté pour :

    • Les socialistes
    • Les écologistes
    • Les radicaux de gauche
    • Le Front de gauche et apparentés
    • 14 UDI sur 30
    • Le Modem Jean Lasalle
    • 11 UMP sur 199 : Damien Abad, Nicole Ameline, Guy Geoffroy, Daniel Gibbes, Françoise Guégot, Nathalie Kosciusko-Morizet, Philippe Le Ray, Valérie Pécresse, Bérengère Poletti, Philippe Vitel, Marie-Jo Zimmermann

    Les députés qui se sont abstenus :

    • 161 UMP sur 199
    • 12 UDI sur 30
    • Le non inscrit Gilles Bourdouleix

    Les 24 députés que l'on peut remercier d'avoir voté contre :

    • 21 UMP : Nicolas Dhuicq, Marianne Dubois, Georges Ginesta, Jean-Pierre Giran, Philippe Gosselin, Henri Guaino, Christophe Guilloteau, Marc Laffineur, Jacques Lamblin, Guillaume Larrivé, Geneviève Levy, Alain Marleix, Olivier Marleix, Franck Marlin, François de Mazières, Philippe Meunier, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson, Josette Pons, Dominique Tian, Patrice Verchère
    • Les FN Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard
    • La villiériste Véronique Besse

    Louise Tudy

    Le Salon Beige

  • Corée du Nord: exécution de la famille de l'oncle de Kim (agence)

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    International

     

    14:08 26/01/2014
     
    SEOUL, 26 janvier - RIA Novosti
     

    Tous les membres de la famille de Jang Song-thaek, oncle et mentor du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un exécuté le 12 décembre dernier, ont été mis à mort, écrit dimanche l'agence sud-coréenne Yonhap, se référant à plusieurs sources. 

    "Sur ordre du chef suprême de la Corée du Nord, Kim Jong-un, tous les membres de la famille de Jang Song-thaek, y compris des bébés, ont été exécutés en masse", informe une source renseignée, citée par l'agence. 

    Selon la source, Jang Kye-sun, la sœur aînée de Jang Song-thaek, son époux Jon Yong-jin, le neveu de Jang Son-thaek, Jang Yong-chol, et les deux fils de ce dernier âgés de vingt ans ont été tous convoqués au début de décembre 2013 à Pyongyang, puis exécutés.  

    D'après une autre source, certains d'entre eux ont été fusillés devant leurs voisins. Les proches par alliance de l'ancien numéro deux nord-coréen, dont l'épouse de Jang Yong-chol, ont été épargnés de ce sort et envoyés dans des camps situés dans des régions reculées du pays.

    Le 13 décembre, l'Agence télégraphique centrale de Corée (KCNA) a annoncé que le chef du "conseil de régence" auprès du jeune Kim Jong-un, le général Jang Song-thaek, considéré comme le numéro deux du régime communiste, avait été exécuté pour "avoir fomenté un coup d'Etat militaire".

    Le journal sud-coréen Chosun Ilbo a alors rapporté que sept autres hauts responsables nord-coréens avaient été exécutés le jour même de la mise à mort de Jang Song-thaek. 

  • En attendant les langues africaines, l’arabe entre au CP

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    Le 25 janvier 2014
    Depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 sous François Ier, le français est la seule langue admise en France...
     
          
             

    Le ministère de l’Éducation nationale propose à l’école élémentaire des cours de langue arabe et de culture algérienne. Il diffuse un questionnaire « à retourner obligatoirement à l’école ». Celui que je détiens provient de l’école élémentaire Gérard-Philipe à Grigny dans l’Essonne, et est rédigé en français et en arabe. En voilà le texte :

    Madame, Monsieur,
    Votre enfant peut recevoir à l’école l’enseignement de la langue arabe et de la culture algérienne. Tout en valorisant les origines de sa famille, cet enseignement peut être un atout pour sa réussite personnelle.
    Par accord entre l’Algérie et la France, ces cours sont assurés par des enseignants algériens qualifiés. Ils font partie du travail de classe. Ils peuvent être intégrés à l’horaire scolaire ou donnés après la classe en étant cependant considérés comme de véritables activités scolaires.
    Si vous souhaitez que votre enfant commence un tel enseignement l’année prochaine, ou qu’il le continue s’il l’a déjà commencé, remplissez le formulaire joint et remettez-le au directeur de l’école de votre enfant. Merci de répondre rapidement, c’est nécessaire pour organiser le cours pour la rentrée prochaine. »

    Suit la traduction en arabe.

    C’est hallucinant : il ne s’agit pas de l’enseignement d’une langue étrangère mais de maintenir l’enfant dans sa culture d’origine et d’empêcher ainsi son intégration.
    Je laisse à penser ce que dira l’« enseignant algérien qualifié » des « méfaits » de la France en Algérie.
    Par la suite on peut s’attendre à voir les langues africaines, peul, bambara, swahili… bénéficier du même privilège.

    Pourtant, depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 sous François Ier, le français est la seule langue admise en France et l’article 2 de la Constitution précise : « La langue de la République est le français. »
    On peut se demander si ce texte a été diffusé dans toutes les écoles de France et de Navarre ou réservé à celles des « quartiers sensibles », officialisant ainsi des ghettos d’où les Français de souche vont se sentir encore un peu plus exclus.

    François Jourdier

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • La phrase du jour

    "Ce qui rapproche, ce n'est pas la communauté des opinions, c'est la consanguinité des esprits"

    Marcel Proust

  • Journaliste, cette profession qui a trahi la France

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    Le 27 janvier 2014
             
           
             

    Figurez-vous, ma bonne dame, que 77 % des Français ne croient plus les médias. De source sûre, puisque c’est l’organe principal de diffusion de la pensée unique qui le dit : Le Monde. Comment expliquer pareil désamour, quand nos journalistes font le job avec une conscience toute professionnelle ? Regardez i>Télé et ses 300 manifestants à la Marche pour la vie. Elle, qui vient de mettre en une La passion française qu’est soudain devenue Julie Gayet, et fait poser ses journalistes sur Internet avec des affichettes pro-IVG d’une indigence intellectuelle rare. Jean-Luc Hees qui confesse que, pour stopper l’hémorragie d’auditeurs, France Inter devrait donner la parole à ceux qui pensent autrement. Et aurait sans doute dû traiter la question de la filiation lors de la loi Taubira…

    Bref, on le voit, ils font des efforts. Alors pourquoi tant de haine ? Ben, je sais pas, au hasard, peut-être parce qu’une bonne partie des journalistes ne connaît pas ses sujets, ne recherche plus la vérité, copie-colle des dépêches AFP, enferme les gens dans des stéréotypes autrement plus pernicieux que ceux du genre, ne les représente plus, n’accepte pas la pluralité des opinions et pratique l’excommunication médiatique ? Ou encore, qui sait, parce que 80 % à 90 % de la profession est formatée par une idéologie gauchisante, inculquée notamment à Sciences Po et dans les écoles de journalisme, et perpétuée par l’endogamie, la reproduction sociale et le comportement panurgien des dernières têtes pensantes ?

    À ce sujet, la dernière conférence de presse du chef de l’État fut éloquente : un parterre de 600 courtisans qu’il n’est même plus besoin de censurer, tant ils craignent d’être marqués au fer rouge par une question dérangeante… Orwell n’aurait pas rêvé mieux ! Seuls deux journalistes ont eu l’audace, l’outrecuidance d’aborder l’affaire Gayet. Et seuls deux, les mêmes, ont regretté cette mauvaise pièce de théâtre. Alain Barluet (Le Figaro), président de l’Association de la presse présidentielle ― stalinienne ? a-t-on envie de demander ―, par un tweet dédié à celui qui n’hésitait pas à porter la plume dans la plaie : « Albert Londres, pardonne-moi ! » Et Nicolas Domenach (Marianne), par ces mots : « En assistant à la conférence de presse, au verrouillage, à la déférence des questions posées, je me suis dit : ce n’est pas possible qu’on se ridiculise à ce point-là devant la presse étrangère. »

    Et si ! N’y a-t-il donc plus que Closer pour relever le gant ? Quand l’hebdo people a divulgué la double vie du Président, les médias dominants ont attendu le communiqué de l’Élysée pour réagir, des heures après les médias étrangers, alors même que tous savaient depuis 18 mois. Oui, ce tapis de 600 invertébrés aurait mieux fait de laisser sa place au paparazzi de la rue du Cirque. Il en aurait eu, lui, des questions à poser. Et des bonnes : ces trous dans votre agenda, vu le contexte, est-ce bien normal ? Un président en scooter, la sangle du casque ouverte, est-ce bien sérieux ? Tromper sa compagne, pour la jeunesse du pays, est-ce bien exemplaire ? Valérie Trierweiler vivant aux crochets de l’État, est-ce bien moral ?

    Pas un n’a osé. Mais comment peut-il en être autrement, tant nos politiciens et nos journalistes sont de la même caste ? Ils se fréquentent, se tutoient, forment des couples consanguins au possible (Hollande-Trierweiler, Montebourg-Pulvar, Baroin-Drucker, Kouchner-Ockrent, DSK-Sinclair, Peillon-Bensahel, etc.). Parfois même, ils font dans l’échangisme : Roselyne Bachelot participe à un talk-show dérisoire, Caroline Fourest se fait militante politique, et Frédéric Mitterrand fait la navette entre le ministère de la Culture et France Inter. Tout se mélange dans un magma informe, comme le montre l’essor du chroniqueur, petit juge sans responsabilité, hybride d’humoriste et de polémiste, tandis que les derniers qui font leur boulot sont muselés l’un après l’autre (Zemmour, Ménard, Taddeï…).

    Le pauvre invité dérangeant se retrouve ainsi seul face à une meute de contradicteurs enragés. Ainsi de Tugdual Derville (Alliance Vita) venu parler sur Arte de la détresse des femmes qui avortent. Certains vont jusqu’à insulter leurs invités : Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune et militant pro-vie, s’est fait traiter de connard à la sortie du studio d’Europe 1, par une journaliste assise sur sa charte de déontologie. Parfois même, on n’invite plus le moindre opposant : on reste entre soi, tous du même avis, c’est plus confortable, et on met la poussière sous le tapis. Qui, dans les médias installés, a annoncé la plus grande manifestation depuis 30 ans en France, le 24 mars dernier ? Qui a parlé des 730.000 pétitions adressées au Conseil économique, social et environnemental, et aussitôt jetées à la poubelle ? Qui parle des Sentinelles, qui veillent debout devant des lieux de pouvoir depuis l’été dernier ? Qui a annoncé le Jour de colère ?

    La réinformation est ainsi devenue un travail vital. Depuis un an, les sites alternatifs explosent, et Valeurs actuelles est devenu l’hebdo de la résistance (+72 % en 2013 !). Et on est désormais mieux informé des questions françaises par le site La Voix de la Russie, que par la Pravda des chaînes publiques, cheval de Troie de la bien-pensance au cœur des foyers. En attendant le lancement de TV Libertés, le 30 janvier prochain. Je vais peut-être remonter mon poste de la cave…

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Jeûne de Béatrice Bourges: «On proteste depuis un an et on ne nous écoute pas»

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    INTERVIEW - Porte-parole du Printemps français, un mouvement engagé dans l'opposition au mariage homosexuel, Béatrice Bourges a annoncé, à l'issue de la manifestation «Jour de colère» de dimanche, qu'elle commençait un «jeûne spirituel» jusqu'à la destitution de François Hollande. Elle a l'intention de rester jour et nuit devant l'Assemblée nationale.

     

    LE FIGARO - Une grève de la faim pour demander la destitution du président de la République, n'est-ce pas un peu excessif?

    Béatrice Bourges. - Je pense que la France le vaut bien. Moi je me bats vraiment pour mon pays, car je pense qu'on est en train de tuer l'âme de nos enfants. Cela fait un an que l'on proteste et qu'on ne nous écoute pas. Que puis-je faire de plus que donner ma personne? Ce sera dur mais cela prouvera qui je suis et qui sont les gens qui m'entourent.

    Je m'appuie sur quelque chose d'ultra non-violent et d'ultra-légitime. Deux mois et demi avant les élections, j'aimerais savoir si les députés, comme certains le disent souvent, souhaitent vraiment le départ de François Hollande. Je leur offre sur un plateau d'argent la possibilité de montrer leur loyauté: l'article 68 de la Constitution autorise les élus des deux assemblés à engager une procédure de destitution du président de la République pour «manquement grave» à l'exercice de ses fonctions. Si je n'avais pas fait ce geste, les députés n'auraient rien tenté. Là une vie non-violente est en jeu.

    Vous vous dites non-violente, comme votre mouvement, mais le «Jour de colère» d'hier s'est terminé dans la violence…

    La manifestation s'est passée admirablement bien, avec des gens qui avaient des colères différentes. Si les gens de la manifestation avaient voulu en découdre, ils l'auraient fait pendant la manifestation… Moi, les violences, je ne les ai pas vues, je n'y étais pas. Ce que je sais de différents témoignages crédibles, c'est qu'il y a encore eu des infiltrations de forces de l'ordre. Huit minutes après la demande de dispersion, ils commençaient déjà à gazer les gens… Mais là, c'est le problème de Manuel Valls, pas le mien. Il faut préciser que même ceux qui se sont mis en colère n'ont rien détruit: il n'y a eu aucune vitrine brisée, aucune voiture brûlée.

    Avec mon jeûne, je voudrais prouver que la colère, ce n'est pas la violence. On nous a traités d'extrémistes, on a trouvé que j'étais radicale. Aujourd'hui je pars avec mes armes à moi, des armes spirituelles. Le jeûne spirituel, c'est une arme extrêmement puissante.

    Dans le défilé de dimanche, on a entendu des slogans antisémites…

    J'étais devant. Je n'ai rien entendu. Mais il y a tellement de désinformation… Évidemment, je ne peux que condamner de tels slogans. Mais je suis comme saint Thomas, je n'y croirai pas tant que je n'aurais pas entendu un enregistrement. Quant à Dieudonné, il n'était pas là. Et il n'était pas non plus parmi les cinquante partenaires de «Jour de colère». Parmi ces partenaires, d'ailleurs, il y a des pro-mariage homo, et moi qui suis contre, j'ai défilé avec eux! Cela montre que «Jour de colère» est très particulier: c'est une coagulation de différentes colères, et non une plate-forme politique.

  • Manuel Valls déclare la guerre aux catholiques

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    27/01/2014 – 12h35
    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Manuel Valls, ministre de l’Intérieur – et des cultes – a déclaré dans Le Monde du 23 janvier que « les intégristes de l’ultradroite catholique, rejoints par une partie de la droite » sur le discours de l’avortement représentent une des premières menaces pour la République. Dans son discours, les catholiques sont à mettre au même plan que les intégristes islamistes, évoqués par le doux mot de banlieue.

    Être opposé à l’avortement et à sa banalisation suffit désormais pour recevoir l’infamante qualification et être mis dans le même sac que ceux qui veulent imposer la charia en France.

    Les socialistes appliquent le processus qui consiste à pousser hors du débat tout ce qui s’oppose à leur projet sociétal. Ce qui était modéré hier sera donc mécaniquement extrémiste demain. Une pétition a été lancée par l’Observatoire de la christianophobie et demande au président de la République de désavouer les propos de Manuel Valls. Elle a réuni déjà plus de 2.500 signatures.

    Crédit photo : guerric via Flickr (cc)

  • La République irréprochable : le cas du fils de Le Drian

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    Lu ici :

    "C’est par un communiqué diffusé sur l’intranet que les salariés ont appris début janvier que Thomas Le Drian, le fils du ministre de la Défense, est «nommé chargé de mission auprès du président du directoire» de la SNI et «directeur du contrôle de gestion d’Efidis», l’une des principales sociétés du groupe. Cerise sur le gâteau : ce jeune homme âgé d’à peine 29 ans, diplômé d’une école de commerce de réputation moyenne il y a un peu plus de cinq ans, sans grande expérience dans le domaine du logement social et au CV encore peu garni, se retrouve bombardé au «Comex» (comité exécutif) de la SNI, qui compte seulement 13 membres. Des hauts cadres de la société, autrement plus expérimentés, n’en font pas partie."

    Michel Janva

    Le Salon Beige 27 01 14

  • L’Union européenne exhorte à punir la "négation des crimes contre l’humanité"

     

    Les États membres de l’Union européenne doivent sans tarder légiférer pour que la négation des crimes contre l’humanité soit punissable dans chacun de ces pays, en accord avec une décision-cadre européenne adoptée en 2008, a rappelé lundi la Commission européenne à l’occasion de la journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste.

    La Belgique fait partie des mauvais élèves n’ayant pas encore de dispositions pénales régissant l’apologie publique, la négation et la banalisation des crimes de génocide, contre l’humanité et de guerre.

    « Je fais appel à tous les États membres de l’UE pour qu’ils prennent des mesures pour transposer intégralement (dans leur droit national) la décision-cadre de l’UE » visant à lutter contre le racisme et la xénophobie au moyen du droit pénal, a indiqué la commissaire chargée de la Justice, Viviane Reding. Cette décision-cadre a été adoptée à l’unanimité des États membres de l’UE en novembre 2008. Or plusieurs États n’ont toujours pas transposé cette législation européenne dans leur droit national. La Commission a prévenu qu’elle pourrait lancer des procédures d’infractions à l’encontre des États qui ne se conforment toujours pas à la décision-cadre à partir du 1er décembre prochain.

    Outre la négation des crimes contre l’humanité, la décision-cadre entend rendre punissable l’incitation publique à la violence ou à la haine visant un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe, défini par référence à la race, la couleur, la religion, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique. Sont également punissables « l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre ».

    Selon la Commission, 13 États membres (Belgique, République tchèque, Danemark, Allemagne, Estonie, Grèce, Irlande, Hongrie, Pays-Bas, Autriche, Finlande, Suède et Royaume-Uni) n’ont pas de dispositions pénales régissant l’apologie publique, la négation et la banalisation des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

    E&R

  • Le "Jour de colère" vu par Pierre Jovanovic

     

    Dans ce dimanche gris et triste, composé d’un ciel bas et pluvieux, il ne manquait que les corbeaux et les chauve-souris pour achever le tableau de la météo la plus lugubre qu’il m’ait été donnée de voir pour un jour de manifestation.

    Nul doute que la pluie glacée a découragé beaucoup de Parisiens et de banlieusards qui, autrement, seraient venus encore plus nombreux rejoindre les divers cortèges de ce rassemblement, unique en son genre, dont le but est de pousser à la démission le Président de la République... Et cela, comme à Quimper, sans l’appel d’aucun parti politique, ni syndicat, et encore moins de médias TV.

    Du jamais vu de mémoire de journaliste, et ça fait 30 ans que j’exerce, sachant que ces personnes (145 000 selon les organisateurs, 17 000 selon la police, entre 50 000 et 80 000 selon moi) n’ont été fédérées que par l’appel de leur association sur les réseaux sociaux. À souligner : les manifestants venus par eux-mêmes de tout le reste de la France constituaient au moins 40 % de l’ensemble !

    À nouveau, je le répète, pour une manifestation non-soutenue ni par les politiques, ni par les relais télé, elle est unique en son genre et constitue clairement le début d’un grand mouvement d’exaspération radicale, envoyant un signal plus qu’inquiétant pour le gouvernement et les députés. Manifestation notable ensuite parce que je n’ai jamais vu un spectre aussi large de Français rassemblés (des gamins de 17 ans aux retraités, des riches aux pauvres) par une seule cause commune, le départ de François Hollande !

    Il aurait été difficile autrement d’imaginer les catholiques (très dignes) côtoyant les identitaires (très énervés), suivis par les royalistes (très fiers), puis par les commerçants (très inquiets) dont les chants « Hollande démission » étaient repris (entre bien d’autres) par un cortège complet des fans « quenneliers » de Dieudonné (très drôles et vraiment bon enfants) ainsi que tous les Bonnets rouges (très calmes). Les entendre hurler tous ensemble La Marseillaise, outre le caractère touchant et là aussi unique, montre bien que la France est dans un état « pré-révolutionnaire » global, de caractère « sursaut nationaliste », puisque des citoyens ordinaires de tous âges et toutes classes ont fait fi de leurs divergences pour crier ensemble leur ras-le-bol.

    Ce 26 janvier 2014 a été à Paris ce que le 3 novembre 2013 a été à Quimper, un mouvement de révolte populaire qui échappe totalement aux corps protestataires organisés.

    La manifestation a été prise très au sérieux, puisque une équipe des Femen, seins à l’air, à débarqué par surprise quand le cortège a démarré, et a tenté de se faire de la pub sur son dos, sauf qu’elles n’ont pas compris comment les CRS les ont attrapées immédiatement et dégagées de la scène. Et fort heureusement car là, en l’absence de la police, je crois qu’elle se seraient fait physiquement massacrer, tant la haine des Femen était palpable. Que l’état-major de cette organisation criminelle ait été envoyé « au contact » montre que « ailleurs », Jour de Colère a été suivi et disséqué, et qu’il leur importe de le discréditer par tous les moyens...

    À ce sujet, j’ai été étonné par la dépêche des journalistes de l’agence Reuters (Marion Douet, Sunaina Karkarey et Clotaire Achi) car elle ne correspond en rien à ce que j’ai vu. Pire, leur article est très orienté. Exemple : « (ils) ont manifesté (...) pour s’opposer pêle-mêle au mariage homosexuel, à l’écotaxe ou encore pour soutenir l’humoriste Dieudonné ». Faux, d’abord ces derniers étaient peu, et ensuite ils n’étaient pas là pour soutenir Dieudonné mais bien pour protester contre la censure et le parti-pris de Manuel Valls. Ce qui a rassemblé tout ce monde sous la bannière « Jour de colère » qui aurait tout aussi bien pu s’appeler « Cause commune », est le ras le bol de ce gouvernement autiste, sectaire, et, via les taxes folles, voleur. Les fans de Dieudonné scandaient ce que les cathos et royalistes, trop bien élevés, n’osaient même pas entendre, « François on t’en**** ! », etc., ce qui a été le moment le plus drôle (à vrai dire le seul) de cette grande manifestation, principalement marquée par le sérieux et l’inquiétude, amplifiés par la pluie glaçante et le ciel gris.

    Manuel Valls a, quand même, pris le soin de leur donner un parcours particulièrement curieux, avec comme point de chute final, la place Vauban, juste devant l’entrée du tombeau de Napoléon aux Invalides... Surtout pas sur l’esplanade des Invalides, qui aurait pu montrer aux médias tous les manifestants dans leur globalité. Très malin. Et permet de monter une très belle souricière.

    Le sérieux de l’organisation, en particulier les moyens de sonorisation et d’écrans géants, a permis d’établir une cohésion entre tous les groupes, qui d’habitude ne se seraient même pas adressé la parole, et d’entendre les griefs de chacun contre Hollande, dont les oreilles ont vraiment dû siffler tout ce dimanche après-midi.

    Cette première manifestation a donc été une réussite, un message d’une dignité rare, envoyé par les organisateurs dont la nouveauté a été de demander, à la fin, l’application de l’article 68 de la Constitution française, qui permet de transformer l’Assemblée Nationale en haute cour de justice (et de destituer Hollande). Euh, là, vu les députés qu’on a, ce n’est hélas pas pour tout de suite... Le chômage devra encore faire beaucoup de dégâts.

    Dans tous les cas, tout porte à croire que le prochain Jour de colère rassemblera deux fois plus de monde, puisque la crise détruit encore plus de monde à chaque jour qui passe. Et là, les médias ne pourront pas ne pas en parler sérieusement (si tant est que cela puisse être encore possible aujourd’hui...).

    Pierre Jovanovic

    PS : lire ici la conclusion par Jour de colère sur leur site.

    PS : Espérons que Mme Bourges (porte-parole du Printemps français), qui vient de commencer une grève de la faim, sera encore de ce monde. Ou qu’elle arrêtera son jeûne d’ici là.

    E&R