En février dernier, en réponse à la « Feuille de route pour la politique d’égalité républicaine et d’intégration » en 26 points du gouvernement socialiste – véritable ode au grand remplacement du peuple français – le Bloc Identitaire avait présenté en 26 points également sa “Feuille de route pour la politique d’identité et de remigration”.
Dans cet article Guillaume Faye propose des solutions d’urgence pour lutter contre la colonisation de peuplement dont l’Europe et en particulier la France sont victimes, 13 seulement mais détaillées.
Inutile de revenir une nouvelle fois sur les chiffres catastrophiques de la colonisation de peuplement par une immigration incontrôlée extra-continentale massive dont l’Europe occidentale – et surtout la France – est victime de sa seule faute (seule invasion auto-organisée de l’Histoire), ou plutôt de celle de ses élites hallucinées, décérébrées. Contre la volonté évidente de la majorité des peuples autochtones.
On notera à cet égard la formidable imposture que constitue le terme revendiqué avec outrecuidance de « démocratie » par la République française, et ses voisins : contre l’avis et l’intérêt évident des populations nationales, une oligarchie leur impose cette colonisation de peuplement qui bouleverse leurs mœurs et métamorphose brutalement le substrat de leur pays. (1)
Cette colonisation par le bas, qui n’a plus rien à voir avec une immigration de main d’œuvre utile, ne pèse pas seulement d’un poids financier énorme qui plombe l’économie et le système social, elle détruit le phylum ethno-culturel et dégrade la sécurité publique comme le cadre de vie. Elle ne présente pas un seul avantage.
On a, de toute évidence, dépassé un certain seuil, dès le début des années 90. Un seuil numérique. Il ne s’agit plus de revenir à la situation antérieure, sauf en cas d’une hypothèse révolutionnaire qui s’apparenterait à un séisme, et qu’on ne peut d’ailleurs pas écarter… Il s’agit tout simplement de sauver les meubles, pendant qu’il en est encore temps.
Les mesures qui suivent sont appliquées dans maints pays qui ont tous signés la Charte de l’ONU et respectent la Déclaration universelle des Droits de l’homme. (2) Elles visent, dans l’urgence, à arrêter l’inondation, à débrancher la pompe aspirante des flux migratoires invasifs. Elles impliquent une rupture de crise avec Bruxelles et les traités européens. Décourager les entrées est beaucoup plus facile que les expulsions, bien qu’il ne faille pas renoncer à ces dernières, on le verra plus bas.
1. Mise entre parenthèse des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes ; rétablissement des contrôles systématiques à toutes les frontières, terrestres, maritimes, aériennes de la France ; avec refoulement de toute personne n’obéissant pas aux critères ci-dessous définis. (3) De plus : limitation de la libre circulation des personnes en provenance de l’UE et interdiction du ”dumping social”, l’emploi de salariés selon le régime de faibles charges sociales de leur pays.
2. Abolition de l’actuel droit d’asile, qui est la porte d’entrée des faux réfugiés, rarement expulsés même s’ils sont déboutés. Suppression de toute aide et prestation (notamment de logement) aux demandeurs d’asile déjà présents en attente de régularisation par recours. Fin de tous les examens de régularisation.
3. Suppression de l’AME (Aide médicale d’État) aux clandestins comme des droits sociaux afférents. Politique d’expulsion progressive des clandestins présents : voir mesure N° 10. Alourdissement considérable des sanctions contre les employeurs de clandestins au noir.
4. Restriction drastique des permis et visas de séjour aux seules personnes munies d’un contrat de travail ; avec obligation de départ immédiat en cas de rupture du contrat. Toute immigration hors travail est proscrite. Contrôle strict des visas touristiques : obligation d’un billet aller-retour et certificat de ressources ou d’emploi dans le pays de provenance. (4)
5. Abolition du regroupement familial pour tous les étrangers extracommunautaires présents sur le territoire, au titre d’un contrat de travail ou d’un permis de séjour.
6. Instauration d’un régime social spécial pour les étrangers extra-communautaires UE. : fin des prestations de la sécurité sociale française, de l’assurance maladie, des allocations familiales, du système de retraite, des allocations de chômage, de la scolarisation gratuite des enfants dans l’enseignement public. Les étrangers, même parfaitement régularisés, organisent et financent leur propre système à leur gré.
7. Verrouillage du système d’obtention de la nationalité et des naturalisations, avec durcissement considérable des conditions : dix ans de séjour avec emploi constant et examen culturel et linguistique. Interdiction constitutionnelle du vote des étrangers non ressortissants de l’UE.
8. Abandon du droit du sol et établissement du droit du sang pour l’obtention automatique de la nationalité, avec règle de la double parentèle nationale. (5) La simple naissance sur le territoire ne donne lieu à aucun droit, ni pour l’enfant ni pour les parents.
9. Abrogation de la double nationalité, sauf pour les ressortissants de l’UE et, au cas par cas, selon des accords binationaux avec conditions strictes. Déchéance automatique de la nationalité française pour les bi-nationaux actuels (non-rétroactivité respectée) condamnés pour un crime ou un délit grave.
10. Simplification et effectivité des mesures d’expulsion des clandestins avec interdiction de toute régularisation. Pour cela : déjudiciarisation des procédures, abolition des recours et monopole des décisions administratives préfectorales, immédiatement exécutoires. Rétablissement des peines pour tout hébergement de clandestins ou aide à leur séjour. Sanctions pénales pour tout expulsé qui reviendrait.
11. Contrôle strict des étudiants étrangers, uniquement admis en fonction d’un examen ou d’un dossier de capacité. Comme les faux réfugiés, les faux étudiants sont légion. Aucune aide sociale ni bourse pour les étudiants étrangers, sauf exception pour les élites après probation. Sélection = efficacité.
12. Rétablissement et durcissement de la “double peine” (abolie par Sarkozy) pour tout étranger condamné pour un crime ou délit même mineur. Peine principale effectuée et expulsion définitive au terme de celle-ci.
Ces mesures de bon sens sont appliquées par 80% des pays membres de l’ONU. Pratiquement seule, l’UE y a renoncé, ainsi qu’au principe de réciprocité. De telles dispositions arrêteraient immédiatement les flux d’entrées et feraient repartir un très grand nombre d’immigrés présents qui ne verraient plus aucun intérêt à rester en France.
Si de telles mesures ne sont pas prises, nous courons tout droit vers des désordres ethniques – de type moyen-oriental – au cours de ce siècle et vers l’explosion de la France et de bien d’autres pays d’Europe.
La solution pour appliquer ces mesures, évidemment contraires à l’opinion de l’oligarchie et aux intérêts liés des lobbies communautaristes islamiques, serait :
13. Un référendum global sur l’immigration. Dès l’élection d’un nouveau pouvoir populaire (populiste ? donc démocratique) en France, à la fois présidentiel et législatif, organisation d’un référendum sur les mesures précitées avec législation immédiate par ordonnances.
Un conflit s’ouvrira nécessairement, peut-être avec le Conseil constitutionnel qui jugera ”anti constitutionnel” un référendum sur ce sujet, certainement avec le pouvoir technocratique et judiciaire de l’UE, néo-totalitaire. La cause du peuple doit l’emporter sur celle de l’oligarchie et des groupes de pression et suppose de créer aujourd’hui une crise pour éviter un cataclysme demain.
NOTES
1) Après l’échec évident de l’ « intégration » de minorités qui le sont de moins en moins, ce sont les autochtones qui sont maintenant sommés de s’adapter aux migrants (la « diversité ») sous le nouveau vocable idéologique de « société inclusive ».
2) Cf. mon essai Mon Programme (Éd. du Lore)
3) Concernant les arrivées par avion, un contrôle à l’embarquement dès le pays de départ est indispensable.
4) Mesure applicable à tout non ressortissant de l’UE mais, par dérogation souveraine, applicable aussi aux ressortissants roumains et bulgares.
5) Un enfant né en France (ou ailleurs) d’un parent français mais de l’autre étranger non ressortissant européen n’a aucun droit à la nationalité française automatique.
Guillaume Faye