http://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_du_USS_Liberty
(merci à Nelly)
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ALTERMEDIA FRANCE BELGIQUE - 10 06 14
Les mots ne sont pas neutres, jamais en politique. Ils peuvent être de surcroît interprétés, livrés aux exégèses subtiles, révéler aussi ce que ceux qui les prononcent entendent dissimuler avec plus ou moins de succès et/ou d’hypocrisie. Un cas d’école nous a été offert lundi 2 juin lors du passage du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve sur Europe 1 où il était interrogé par Jean-Pierre Elkabbach.
Évoquant le terrorisme, la tuerie de Bruxelles commise par le « français » Mehdi Nemmouche, M. Cazeneuve a prononcé la phrase suivante: «Oui, une pensée radicale se diffuse en prison et les détenus radicaux s’emploient à évangéliser d’autres détenus.» Le ministre de l’Intérieur a tellement la frousse de subir le reproche de stigmatisation, qu’il a refusé de prononcer les termes justes, à savoir un endoctrinement mené par des prosélytes de l’islamisme radical.
Bernard Cazeneuve préfère, par son choix sémantique, entretenir la confusion, voire laisser penser que le christianisme pourrait aussi être responsable d’ assassinats du type de ceux perpétrés par Nemmouche…Utiliser ici le terme évangéliser (selon la définition du Larousse «prêcher l’évangile à des populations non chrétiennes dans le but de les convertir au christianisme») dans le sens d’endoctrinement djihadiste est un tour de passe-passe bien affligeant, pour ne pas dire plus.
Parfois, il n’est nul besoin de surinterpréter le vocabulaire utilisé dans le champ politique. Quand, dans les manifestations les « antifa» beuglent « Le Pen une balle, le FN une rafale », chacun comprend à quoi nous avons affaire.
Quand un ex grand maître du Grand Orient assurait de la même façon que son officine sectaire menait « une guerre à mort contre le FN » nous savons aussi de quoi il retourne.
Quand le député socialiste Malek Boutih, en octobre de l’année dernière, expliquait sur France 2, dans un débat l’opposant à Florian Philippot, que « Même si vous (le FN, NDLR) gagnez (l’élection présidentielle), vous aurez un problème de légitimité à notre égard. On ne se laissera pas faire», l’incitation de ce cadre socialiste au trouble à l’ordre public, à l’insurrection contestant le verdict des urnes et la souveraineté populaire, est limpide.
Quand en 1989 le politicien radical et futur ministre du gouvernement Rocard, Michel Durafour, appelait à « exterminer le Front National», (exterminer : « faire périr entièrement ou en grand nombre ; massacrer», Larousse), le propos dans sa violence même était aussi sans ambiguïtés.
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Jean-Marie Le Pen a utilisé vendredi le mot «fournée» pour qualifier la clique d’ «artistes » (Bedos, Bruel, Noah) ayant promis de quitter la France en cas de victoire du FN. Pourquoi là aussi ne pas s’attacher à la définition du terme employé ? «Fournée : ensemble de personnes soumises à un même traitement ou exécutant le même programme ». « Ensemble de personnes appelées aux mêmes fonctions, aux mêmes dignités » (Larousse).
Patrick Bruel, SOS racisme, l’UEJF, des personnalités de l’UMP ou du PS, les médias orientés jouant leur rôle de caisse de résonance pour faire oublier un instant les turpitudes du Système, ont vu dans ce terme de « fournée » une connotation antisémite !!! Nous sommes de notre côté totalement persuadés que Jean-Marie Le Pen a utilisé ce mot sans aucune malice et qu’il aurait pu utiliser aussi bien celui de « charrette ».
Dans un communiqué, le président d’honneur du FN ne dit pas autre chose quand il écrit que « la dénonciation médiatique des prétendus dérapages de Jean-Marie Le Pen fait partie de l’arsenal de combat des ennemis du Front National. Le mot fournée que j’ai employé dans mon journal de bord hebdomadaire n’a évidemment aucune connotation antisémite, sauf pour des ennemis politiques ou des imbéciles».
Le vice-président du FN Florian Philippot assure aussi qu’il lui apparaît qu’avec le mot que l’on reproche à Jean-Marie Le Pen, nous sommes « bien loin de cette connotation» antisémite, puisqu’il utilise l’expression pour désigner un groupe de personnes qui ne compte, comme juif, que Patrick Bruel. Trésorier et avocat du FN, Wallerand de Saint-Just souligne avec la même justesse qu’il s’agit là d’« une polémique artificielle ».
Comme l’a expliqué Marine Le Pen , «Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d’une interprétation malveillante. Il n’en demeure pas moins a-t-elle ajouté que, avec la très longue expérience qui est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l’interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front National subit les conséquences. Si cette polémique peut avoir une retombée positive, c’est celle de me permettre de rappeler que le Front National condamne de la manière la plus ferme toute forme d’antisémitisme, de quelque nature que ce soit.»
Il est apparemment nécessaire de le rappeler tant il est vrai que la montée en puissance du FN ne va cesser d’alimenter jusqu’en 2017 un tir de barrage de plus en plus puissant d’un Système qui a tout à perdre d’une victoire du peuple français.
Certes les mensonges sur le Front, du type de ceux véhiculés dans le passé par des campagnes médiatiques infâmes, n’ont plus la même efficacité sur l’opinion. Mais ils peuvent encore ébranler les plus faibles, les plus indécis, les plus influençables, les moins armés de nos compatriotes devant la grosse propagande de nos adversaires. Et priver ainsi le FN de voix précieuses pouvant faire la différence.
Pour le grand poète Lucrèce, c’est le fantôme de la peur qui engendra les dieux. Paniqués par les succès de l’opposition nationale, les adversaires du FN créent eux de toute pièce des monstres chimériques, enfantent des dérapages qui n’existent que dans leur imagination maladive. Il faut alimenter la boite à fantasme, les peurs, et cerise sur le gâteau, si c’est possible, créer des tensions au sein du FN…Que nos amis soient rassurés, nous ne tomberons pas dans ce piège grossier !
Effectuant cette fin de semaine le pèlerinage de Chartres, il s’est trouvé un journaliste de l’Echo républicain pour retrouver Bruno Gollnisch au milieu des milliers de pèlerins et recueillir sa réaction ! « C’est une tempête dans un verre d’eau a-t-il déclaré. Le propos de Jean-Marie Le Pen ne visait pas spécifiquement Patrick Bruel. Il visait toutes les personnes médiatiques qui voudraient quitter la France (en cas de victoire du FN, NDLR). Dans un pays décomposé, qui connaît des difficultés, on s’occupe plus de vocabulaire que d’autres choses ». Bruno a encore précisé qu’il avait envoyé le SMS suivant à Jean-Marie Le Pen: « solidarité contre les censeurs et les pisse-froid »!
Questionné par l’Afp aujourd’hui, Bruno Gollnisch a réitéré ses propos: «C’est une tempête dans un verre d’eau médiatique. C’est effarant, la glose. C’est l’école des glossateurs et des post-glossateurs. C’est effarant. Il (Jean-Marie Le Pen, NDLR) ne parle pas de Patrick Bruel, mais il traite d’une série de personnes. Ça sera pour la prochaine fournée des gens que je vais mettre en cause. J’ai été voir le Robert... Il faut faire la liste des 500 mots qu’on n’a pas le droit de prononcer ! Que n’aurait-on pas dit s’il avait dit brochette ? Qu’il veut les embrocher ?».
Interrogé sur les personnalités qui en interne ont regretté cette formule du président d’honneur, Bruno a estimé qu’elles «ont été sensibles à l’interprétation malveillante que donnaient certains médias. On ne peut pas leur en vouloir, c’est assez naturel qu’ils s’en émeuvent. Pour Marine Le Pen, c’est inhérent à sa fonction de présidente. Elle est forcément plus sensible à l’impact médiatique que l’on prête aux propos de son père».
«Ils vont se rencontrer, se parler, il y a des réunions régulières. On s’est vus à Bruxelles récemment, on va se revoir», a-t-il ajouté avant d’expliquer au journaliste de l’Afp l’une des finalités de cette offensive médiatique : «C’est sûr que les négociations pour obtenir un groupe au Parlement européen vont être plus ardues. Un certain nombre de vos confrères vont s’emparer de la déclaration et la mettre à leur sauce pour interroger ceux avec qui on veut s’allier: Quelle est votre réaction à de tels propos infâmes ?». C’est bien la manœuvre qui se dessine en arrière plan, encore faut-il en être conscient.
Contre-info.com
Pour l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), il s'agit d'un "rappel supplémentaire de la nature raciste et antisémite" du FN.
Sans surprise, les transports en commun sont de plus en plus dangereux, surtout pour les Français.
« Déséquilibrés » qui vous agressent, « déséquilibrés » qui vous poussent sur les rails, et maintenant « déséquilibrés » qui essaient soudainement de vous égorger comme des moutons lors de l’Aïd !
On peut lire ainsi dans les médias qu’une « déséquilibrée a été hospitalisée d’office lundi, après avoir blessé légèrement quatre personnes avec une lame de rasoir dans une station de métro de banlieue parisienne dimanche. »
Vers 16 heures au terminus de la ligne 5 station « Bobigny-Pablo Picasso », cette femme âgée de 28 ans et enceinte de six mois a « tapoté sur l’épaule d’une passagère qui attendait sur le quai » et lui « a subitement porté un coup au niveau de la gorge avec une lame de rasoir« . Elle s’en est pris également à trois autres personnes, toutes des femmes venues en aide à la première, les blessant de façon superficielle respectivement au sternum, à l’avant-bras et à la lèvre.
La jeune femme, de nationalité algérienne, a été interpellée rapidement après les faits dimanche et placée en garde à vue au commissariat de Bobigny, d’après une source proche du dossier. Elle souffrirait de « problèmes psychologiques » et a été hospitalisée d’office lundi en fin de journée, ce qui a entraîné la levée de sa garde à vue, a indiqué la source judiciaire. L’enquête poursuit son cours.
Les médias aiment beaucoup parler de « déséquilibrés » (voir ici, là ou là). Le fait que la grande majorité d’entre eux ne soit pas français ni chrétiens (notamment quand ils passent à l’acte en criant « Allah Akbar ») est bien sûr du pur hasard.
Contre-info.com
Pas de clients... mais des policiers, des douaniers, des vétérinaires et des agents de la cellule anti-trafic de la SPA. Ce mardi matin à Paris, cinq animaleries du quai de la Mégisserie, dans le Ier arrondissement, ont reçu cette visite inattendue à l’ouverture. Les enquêteurs ont longuement perquisitionné les établissements - qui appartiendraient à un seul et même gérant -, avant de saisir une centaine de chiens et de chats et plusieurs produits vétérinaires. <btn_noimpr>
L’opération qui a mobilisé une centaine d’homme intervient dans le cadre d’une instruction judiciaire ouverte depuis un an pour trafic d’animaux. Les enquêteurs soupçonnent les animaleries qui s’approvisionnent dans des élevages d’Europe de l’Est (et principalement de Hongrie) de ne pas avoir respecté les complexes procédures d’importation d’animaux. Les circuits de commercialisation pourraient également cacher des opérations d’évasion fiscale... le tout sur fond de maltraitance sur les bêtes qui n’auraient pas toutes bénéficié d’un suivi vétérinaire règlementaire.
Selon nos informations, sept personnes dont le gérant ont été interpellées. Son domicile (un château en Seine-et-Marne) a également été perquisitionné. Les animaleries qu’il gère sur le quai de la Mégisserie sont dans le collimateur de la SPA et d’autres associations de protection animale depuis plusieurs années. En 2006, ce gérant avait déjà fait l’objet d’une condamnation pour «mauvais traitements» sur animaux.
Lors de la perquisition ce mardi, certains des employés ont évoqué sous couvert d’anonymat de fréquentes plaintes de clients sur le mauvais état de santé des animaux de compagnie achetés dans les établissements en cause. Les chiens et les chats saisis ont été placés dans des refuges de la SPA en attendant la poursuite de l’enquête.
LeParisien.fr
Pour punir "la faute politique" de Jean-Marie Le Pen après ses propos sur la "fournée", le site web du FN n'hébergera plus son "Journal de bord" vidéo.
+ VIDEO de Gilbert Collard
NdB: Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen va manquer à tous ceux qui aiment le "vieux chef", lequel aura 86 ans le 20 juin. Voilà son cadeau d'anniversaire... Nous en sommes profondément peinés, car le cœur a ses raisons que la raison ignore.
Comment comprendre cette éviction brutale? Le mot "fournée" n'a absolument aucune connotation antisémite ni au propre ni au figuré.
10 juin 2014
Trois supporters algériens, debout sur le capot d’une voiture de la police municipale de Sion, pendant que des agents sont occupés à gérer la circulation. La scène, digne des banlieues de Marseille, s’est déroulée samedi soir aux abords du stade valaisan de Tourbillon, après la victoire de l’Algérie contre l’Arménie 3 buts à 1 (match de gala).
« Ce n’est pas le comportement le plus intelligent, mais il ne constitue pas une infraction pénale, dès lors qu’il n’y a pas eu de dégât au véhicule » explique le commissaire Bernard Sermier, qui a renoncé à déposer plainte. « De plus, les supporters étant de nationalité étrangère, leur identification serait compliquée. Nous n’allons pas perdre davantage de temps sur cette affaire. »
Le commentaire joint à la photo, massivement échangée sur les réseaux sociaux depuis deux jours, est pourtant sans équivoque : « La Suisse nous appartient. »
Contre-info.com
N’allez pas lui dire que, sans lui, elle ne serait rien, qu’en tout cas elle ne serait pas où elle en est. Nul n’en est plus conscient qu’elle – si ce n’est lui-même. A cet homme, elle ne doit pas seulement la vie, ses traits physiques, son caractère, son tempérament, pas seulement son éducation, ses idées, sa vision du monde, mais aussi son ascension fulgurante au sein de l’entreprise familiale. Quels que puissent être les mérites de la fille, c’est bel et bien le père, de son vivant, qui lui a remis les clés du magasin qu’il avait fondé, qu’il avait dirigé d’une main de fer pendant quarante ans et dont il avait assuré la pérennité et la relative prospérité, à travers les orages et les vicissitudes, en dépit de la concurrence des grandes surfaces, des complots intérieurs et de l’hostilité de la plus grande partie du public.
Quand Marine Le Pen, en février 2011, a pris la direction de la vieille maison, elle héritait d’une enseigne dont le nom était certes connu de tous sur la place, qui obtenait parfois de beaux résultats électoraux, qui pouvait à l’occasion troubler, voire fausser le jeu des partis de gouvernement, mais que son histoire, sa position extrême sur l’échiquier politique et son image également négatives semblaient définitivement exclure de l’espérance du pouvoir. En l’espace de trois ans, la présidente du Front national, qu’elle préfère voir désigner comme le Rassemblement bleu Marine et que, de notoriété publique, elle aurait déjà débaptisé si elle n’avait été précisément retenue par le souci de ménager son père, a porté son mouvement à un niveau inégalé, devancé l’UMP, bousculé le P.S, fait mieux que les pronostics les plus favorables lors des dernières élections européennes. L’hypothèse de sa présence au second tour de la prochaine élection présidentielle est la plus généralement admise, et les observateurs les moins bien disposés à son égard n’excluent plus de la voir un jour aller encore plus loin, encore plus haut, là où elle se voit dans des rêves qui ne semblent plus totalement insensés.
Pour ce faire, la fille ne s’est pas contentée de repeindre la devanture et de ravaler la façade de la boutique que lui avait léguée son père. Elle a mis de nouveaux modèles en vitrine, elle a recruté et formé un personnel rajeuni et dynamique, elle a changé sa politique commerciale, elle a enfin tenté, non sans succès, de gommer la mauvaise réputation qui restait attachée à son parti. Pour ce faire, elle n’a pas hésité à sanctionner, à rétrograder, à éliminer peu à peu la vieille garde qui entourait son père et, on l’a vu lors de la dernière campagne, à chasser tous ceux dont le passé, le comportement, les propos, les affinités pouvaient nuire à sa grande entreprise de dédiabolisation et faire douter de la métamorphose dont elle a fait le thème de sa propagande et la base des élargissements et des compromis à venir.
Tous, sauf jusqu’à présent celui à qui elle ressemble tant, celui à qui elle doit tout, à qui elle voue reconnaissance et amour, mais dont les boutades qui ne font plus rire que lui, dont les plaisanteries provocatrices, dont les dérapages plus ou moins prémédités, représentent désormais la pire menace et le plus lourd handicap qui pèsent sur son entreprise de crédibilité et de respectabilité. A plusieurs reprises, les écarts et les frasques de ce père devenu gênant, de ce fondateur et président d’honneur qui est plutôt désormais un poids, voire un boulet au pied de sa fille ont été relevés et utilisés par les adversaires de la fille comme la preuve que le changement qu’elle affirmait n’était qu’une apparence et que l’A.D.N. du Front était bien resté le même. La dernière incartade du patriarche, qui n’était pas forcément la pire de son long parcours, a été celle de trop. C’est la mort dans l’âme, n’en doutons pas, mais sans ambiguïté et sans ambages, que l’élève a fait la leçon au maître, que l’enfant désormais émancipée a rejeté la tutelle de son géniteur. Il faut parfois tuer le père. Avant qu’il vous tue.
Dominique JAMET
BOULEVARD VOLTAIRE
Le golfe de Saint-Cyr-Les Lecques (Var)
(Photos EB - 09 juin 2014)
09/06/2014 – Paris (via Métamag)
Le tollé provoqué au FN par la « fournée » de Le Pen père, incluant la condamnation de sa fille et sa riposte, est sans doute la dernière étape de la mue du Fn. La mise à mort du « père » est un classique dynastique.
Pour certains, il est temps que Jean-Marie Le Pen se taise et prenne sa retraite – c’est le très fantasque Collard qui l’affirme – sous entendu, il a fait son temps, il ne sait plus ce qu’il dit, il est gâteux. Ce jugement est le plus facile et permet au « FN canal respectable » de se laver les mains de la crucifiction médiatique de son ancien messie.
Il y a cependant une autre explication, comme le disait un militant de la droite plus radicale : « Au FN les collabos font de la résistance ». Derrière cette boutade il y a une réalité, c’est une ligne de rupture entre le Front de Jean-Marie et le mouvement bleu marine. Pour les marinistes, il faut s’adapter à l’époque mais ils admettent aussi certaines valeurs et une lecture de l’histoire. Pour les frontistes purs et durs, il faut lutter contre l’idéologie dominante et ses vérités auto-proclamées. Seul un langage libre peut changer au fond les choses.
En gros, d’un côté on veut prendre le pouvoir ou y participer, de l’autre il ne sert à rien de se normaliser en se reniant. Il y a deux logiques et deux sensibilités. Il y a certes un fossé de génération mais également un fossé idéologique. Si le Front de marine ne peut plus supporter les paroles du Front de Jean-Marie, cela prouve à quel point, en 30 ans, le politiquement correct a su s’imposer même chez ceux qui affirment le combattre. La preuve par la condamnation de Marine.
NOVOPRESS
Jean-Marie Le Pen : "Je vous mets au défi de... par rmc
E&R
Il a basé une grande partie de sa politique économique et idéologique sur les causes humaines du réchauffement climatique. Forcément, il l'a mauvaise en ce moment et veut redonner un coup d'élan et s'en prend très durement à ceux qui ne pensent pas comme lui...
Loin des luxueux bureaux de la Maison blanche, un guide de haute montagne travaille depuis 3 ans sur les causes de ce réchauffement qu'il constate aussi. Et pour lui, la situation est claire :
"Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi?
Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.
Quelles sont ces raisons?
La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.
Votre second argument?
La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).
Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles!
Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes!" (suite).
Le Figaro
"Je ne savais pas que Patrick Bruel était juif". "S'il s'était appelé Moshe... Je ne savais pas que c'était une qualité artistique", a confié à RMC Jean-Marie Le Pen, qui était l'invité lundi matin de Jean-Jacques Bourdin.
Le président d'honneur du Front national s'expliquait à propos d'une vidéo diffusée sur le site internet du FN et depuis retirée, dans laquelle il proposait, goguenard, de faire "une fournée la prochaine fois" en parlant d'artistes publiquement hostiles au FN, dont le chanteur et acteur Patrick Bruel.
Pour le président d'honneur du Front national, l'accusation d'antisémitisme constitue "le crime parfait". "Trouvez une place dans ma carrière qui soit antisémite", lance-t-il. Jean-Marie Le Pen se demande "sous quelle influence" sont ceux, notamment Louis Alliot ou Florian Philippot, qui "ont déclenché une agression" à son égard. La figure historique n'en démord pas, "95% des gens sur Internet" et les réseaux sociaux donc, le soutienne.
S'il y a faute politique, c'est avant tout celle "commise par quelques dirigeants du FN qui ont donné de la consistance à une fantasmagorie de mes adversaires", fustigeait encore Jean-Marie Le Pen interrogé par Jean-Jacques Bourdin lundi matin.
Gilbert Collard qui a réagi, lundi sur RMC, tient à distinguer la forme et le fond. Sur le fond, l'avocat "ne le croit pas antisémite". En revanche, il trouve la forme du propos "insupportable". Il s'agit selon lui "dans le meilleur des cas d'une maladresse inouïe pour un homme politique de cette expérience". "Que cherche-t-il? Que veut-il? Nous nuire?", s'interroge Gilbert Collard.
L'avocat a aussi demandé à ce que soit sifflée la fin de "la récréation".
Photo de Willy RONIS - Paris 1952
Concerto for strings and basso continuo in C major (RV 109)
I. Allegro - 0:05
II. Adagio - 1:37
III. Allegro molto - 2:50
Budapest Strings / Béla Bánfalvi (conductor)
http://www.budapeststrings.com