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  • GR - Christine Lagarde exhorte l’Europe à accueillir davantage d’immigrés...

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    12/11/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    La directrice du FMI a appelé les pays les plus riches de l’Union européenne à accueillir davantage de “migrants”. Selon elle, l’invasion migratoire pourrait tout simplement être bénéfique pour la croissance du Vieux Continent…

    Christine Lagarde a ainsi écrit :

    Certains pays ont accepté d’accueillir un large flot de réfugiés et ont fait tout leur possible pour leur fournir de la nourriture et un abri. D’autres, spécialement parmi les pays avancés, doivent voir comment ils peuvent élargir leur approche pour accueillir plus de réfugiés.

  • Il a osé ! Valls: « Face à la menace terroriste, notre main ne tremblera jamais ! »

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    12/11/2015 – POLITIQUE (NOVOpress)
    À l’occasion des commémorations du 11 novembre, Manuel Valls a déclaré que « Face à la menace terroriste, notre main ne tremblera jamais ! » Venant de lui, le propos ne manque pas de saveur.

    « Les comémos, c’est bath » comme disait Coluche… tellement bath que certains s’y croient, comme Manuel Valls qui prend sa posture virile N° 4, sa préférée, avec le menton en avant et tout, pour déclarer lors de celles du 11 novembre que « Face à la menace terroriste, notre main ne tremblera jamais ! » ». Venant de lui, atteint de convulsions incontrôlables de la mimine gauche, face à Marion Maréchal Le Pen à l’Assemblée nationale, le propos ne manque pas de sel. Il y a des communicants qui devraient se faire taper sur les doigts pour laisser passer des « éléments de langage » aussi malheureux pour l’image du Premier « ministre ».

    Accessoirement, comment croire encore à ces postures quand le gouvernement plie devant deux douzaines de malfrats tziganes qui bloquent en toute impunité une autoroute ? Comment prendre au sérieux un type qui place comme seule priorité la lutte contre le FN alors que les mosquées salafistes prolifèrent en France ? Comment donner crédit à un gouvernement qui ne fait rien contre les zones de non-droit où l’islamo-délinquance finance et abrite les Kouachi, les Coulibaly et les Merah ? Face à eux, à grands coups de PADAMALGAM, de « déséquilibrés » et de « loups solitaires », la main du maintien de l’ordre et de la justice a singulièrement tremblé…

  • Premières rencontres du Carrefour de l’horloge : entretien avec Henry de Lesquen

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    12/11/2015 – PARIS – (NOVOpress) À l’occasion des premières rencontres du Carrefour de l’horloge qui se tiendront à la maison de la chimie samedi 14 novembre (cliquez ici pour vous inscrire) et dont le thème est “Patrie et libertés : penser autrement pour redresser la France”, NOVOpress a souhaité s’entretenir avec son président, Henry de Lesquen.


    NOVOpress - Le Club de l’Horloge devient le Carrefour de l’Horloge, simple changement de nom ?

    Henry de Lesquen - C’est un changement dans la continuité. Le Club de l’Horloge, cercle de pensée politique créé en 1974, continue sous un nouveau nom pour manifester sa volonté de renouveau. Nous avons pris comme devise une belle formule de la tradition indo-européenne mise au jour par le professeur Jean Haudry : “Pensée, parole, action”. La pensée doit commander la parole, qui doit guider l’action. Cela signifie que nous n’entendons nullement nous départir de ce qui fait depuis toujours notre vocation essentielle, le développement d’un corps doctrinal pour la droite. Mais nous allons améliorer la diffusion de nos idées, la rapidité avec laquelle elles pénètrent la société. Nous nous adaptons à l’univers du numérique, qui est pour nous une grande chance. Avec Internet et les réseaux sociaux, nous pouvons atteindre directement un large public diversifié, dont beaucoup de jeunes enthousiastes, sans être occultés par les media du système.

    Nous n’entendons nullement nous départir de ce qui fait depuis toujours notre vocation essentielle, le développement d’un corps doctrinal pour la droite.

    NOVOpress - Le Carrefour de l’Horloge s’est fixé pour objectif de rassembler la droite. Sur quelles valeurs ? De où à où sur l’échiquier politique actuel ?

    Henry de Lesquen - Non seulement nous pensons que le clivage droite-gauche n’est pas dépassé, mais nous l’avons démontré… Depuis ce que Paul Hazard a appelé la crise de la conscience européenne et qu’il a daté de la période 1680-1715, la gauche, expression idéologique de l’utopie égalitaire, s’est imposée dans le champ métapolitique. La droite réunit tout ce qui s’oppose à la gauche. Nous n’avons pas d’ennemi à droite. On ne peut cependant concevoir d’action politique commune qu’avec ceux qui acceptent la démocratie et qui veulent, comme nous, rendre au peuple le pouvoir dont l’oligarchie cosmopolite l’a dépouillé.

    La gauche a profondément évolué depuis trente ans. Elle s’est éloignée de son pôle collectiviste, avec la chute du communisme, pour devenir radicalement cosmopolite. Le cosmopolitisme, voilà l’ennemi ! Il veut détruire à la fois les frontières matérielles entre les peuples, grâce à l’immigrationnisme et au libre-échangisme, et aussi les frontières morales que constituent valeurs et traditions, d’où le mariage homosexuel, la théorie du genre, le non-art dégénéré, l’abolition de la peine de mort… Les valeurs et principes susceptibles de rassembler la droite, nous les avons mises en exergue des premières rencontres du Carrefour de l’Horloge, qui auront lieu samedi prochain 14 novembre à Paris : ce sont la patrie et les libertés. Formulation incontestable et rassembleuse. Pour nous, au cœur de la nébuleuse idéologique qu’il faut regrouper, il y a un noyau doctrinal : le national-libéralisme. J’ai pu en tracer les linéaments sur Internet grâce à un groupe de militants dévoués, compétents et dynamiques, qui ont créé le site lesquen2017.com.

    La gauche a profondément évolué depuis trente ans. Elle s’est éloignée de son pôle collectiviste, avec la chute du communisme, pour devenir radicalement cosmopolite.

    NOVOpress - Patrie et libéralisme semblent parfois antinomiques à de nombreux observateurs politiques. Les échanges débridés et massifs ne se font-ils pas au détriment de la souveraineté du pays ? Faut-il commencer par recouvrer sa souveraineté pour retrouver la liberté d’expression gravement mis en cause en France ou plutôt « forcer » la chape de plomb liberticide pour permettre aux forces politiques qui ont la France au cœur d’agir ?

    Henry de Lesquen - Nous croyons au contraire que la liberté des individus est une richesse pour la nation. La France ne sera économiquement forte que si elle garantit le droit de propriété et restaure la liberté d’entreprise. Cependant, il faut appliquer la préférence nationale dans tous les domaines, non seulement aux hommes, mais aussi aux marchandises. On sait depuis Frédéric List qu’un certain protectionnisme favorise la création et l’innovation. C’est ce que l’on peut appeler le syndrome des Galapagos : lors de son voyage autour du monde, Darwin a découvert que les espèces de pinson s’était multipliées sur cet archipel parce qu’il était isolé du continent… Il y a en économie des effets de groupe et de voisinage, fondés sur une identité partagée. C’est pourquoi le cosmopolitisme, fourrier d’une mondialisation débridée, appauvrit l’humanité en étouffant sa créativité.

    S’agissant de la souveraineté, la première des mesures à prendre est de rétablir la primauté de la loi française sur le droit international. Mais le rétablissement de la liberté d’expression par l’abrogation des lois liberticides (loi Pleven de 1972, loi Gayssot de 1990 et autres lois antiracistes) ne doit pas tarder. Du reste, il faut également affirmer la liberté de discrimination, tout aussi fondamentale.

    NOVOpress - Quelle place pour notre identité dans tout cela ?

    Henry de Lesquen - La souveraineté est une idée creuse si elle n’est pas fondée sur une identité préservée. Il ne suffit pas à cet égard de défendre et de promouvoir la langue française, bien que ce soit très nécessaire, il faut aussi et surtout rétablir l’unité de la nation en combattant l’islamisation de la société et sa mélanisation, c’est-à-dire l’explosion des populations de race congoïde (noire), car la France est un peuple de race blanche, comme l’a dit excellemment le général  de Gaulle dans ce passage qu’a cité Nadine Morano. D’où l’importance d’engager le plus tôt possible une grande politique de réémigration.

    La souveraineté est une idée creuse si elle n’est pas fondée sur une identité préservée.

    NOVOpress - Vous avez réuni un plateau original de personnalités de droite. Quels seront les thèmes de leurs interventions ? Pouvez-vous nous donner quelques détails pratiques pour nos lecteurs qui souhaiteraient participer à cette rencontre ?

    Henry de Lesquen - Nous nous retrouverons samedi prochain 14 novembre à la Maison de la Chimie (28 rue Saint-Dominique, Paris 8e) autour du thème général “Patrie et libertés, penser autrement pour redresser la France”). Il y aura huit intervenants : Charles Beigbeder (“Liberté d’entreprise et enracinement”), François Billot de Lochner (“La liberté d’expression”), Eric Branca (“La comédie du pouvoir autour de la question de la souveraineté”), Ivan Blot (“La démocratie directe”), Christian Harbulot (“La France est-elle encore une puissance ?”), Henry de Lesquen (“Rassembler la droite”), Julien Rochedy (“L’Etat contre le peuple”), Christian Vanneste (“Comment défendre l’identité nationale ?”). Christian Vanneste ouvrira les débats à 10 heures. Je les conclurai.

    Les premières rencontres du Carrefour de l’Horloge sont ouvertes à tous. Entrée libre. Inscription en ligne ou sur place. Accueil-café à 9 h 30, début des rencontres à 10 heures, fin à 18 heures. Trois tables rondes, pour que les interventions soient suivies d’un large débat avec les participants. Venez nombreux !

  • L’immigration bactérienne

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    12/11/2015 – FRANCE (Présent 8481)

    Discours « immonde et puant » aux yeux de Sandrine Rousseau (EELV), « honteux, scandaleux et condamnable » pour Natacha Bouchart (LR), « xénophobie » qui « vire à la folie » selon François Lamy (PS)… Pour avoir osé énoncer une évidence, la présidente du FN fait aujourd’hui l’objet d’un lynchage politico-médiatique aussi scandaleux qu’hypocrite.
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    À l’origine de cette nouvelle polémique, une mesure qui figurerait dans le programme de Marine Le Pen, publié mardi dans un supplément de La Voix du Nord sur « Les propositions des candidats aux régionales pour la santé et l’environnement ». Selon ce texte le FN, constatant que « les centres hospitaliers régionaux font face à la présence alarmante de maladies contagieuses non européennes liées à l’afflux migratoire », affirmerait vouloir « éradiquer toute immigration bactérienne ».
    Gale, tuberculose…

    Il n’en fallait pas plus pour que les chiens de garde de l’antiracisme sortent illico l’artillerie lourde et fustigent en chœur le lien sacrilège établi entre immigration et maladies. Un concert pitoyable, au sein duquel la palme du crétinisme revient au maire LR de Calais, Natacha Bouchart, celle-là même qui pleurait en octobre pour qu’on lui envoie l’armée, et qui est allée jusqu’à déclarer : « Moi, ça me rappelle très clairement les camps d’extermination, la condamnation des juifs, les chambres à gaz » !

    Face à ce déchaînement, Marine Le Pen a expliqué mardi qu’il s’agissait en fait « d’une erreur de copié-collé » de la part du FN et qu’« immigration bactérienne » avait été écrit à la place d’« épidémie bactérienne ». Cependant, comme le soulignait très justement Sébastien Chenu, tête de liste FN dans la Somme, « il n’en est pas moins vrai qu’il existe une problématique sanitaire dans les camps de migrants à Calais ». Chacun, en effet, a encore en mémoire l’épidémie de gale qui a ravagé l’un de ces camps l’an dernier, au point de contraindre les autorités d’en détruire les baraques insalubres.

    Recrudescence des cas de gale, mais aussi de tuberculose, dont le Haut Conseil de la santé publique a enregistré une hausse de 10 % depuis 2002. Selon l’Institut national de veille sanitaire, près de 5 000 cas auraient ainsi été comptabilisés en 2013. En tête des départements les plus touchés ? La Seine-Saint-Denis, selon l’Agence régionale de santé. L’ARS, qui soulignait par ailleurs que « les personnes d’origine étrangère sont aussi surreprésentées (56 %) », et « parmi elles une majorité sont nées en Afrique (62 %) ».

    Interrogée par RFI en août dernier, le Dr Véronique Vasseur, chef de service du centre d’accès aux soins de santé de l’hôpital Saint-Antoine, a même expliqué : « On a eu une résurgence, effectivement, des maladies de la pauvreté. » Et, s’alarmant de la situation des migrants arrivés d’Erythrée ou du Soudan, elle ajoutait : « Nous avons énormément de réfugiés depuis un ou deux ans. »

    Franck Delétraz

    NOVOpress

  • Cent mille Polonais, principalement des jeunes, ont manifesté leur patriotisme le 11 novembre à Varsovie

    http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/12-11-2015/cent-mille-polonais-principalement-des-jeunes-ont-manifeste-leur-patriotisme-le-11-novembre-a-varsovie#.VkUDDZWFOM8

    + VIDEO

    NDF

  • Migrants : l'UE débloque 1,8 milliard pour l'Afrique

    http://www.leparisien.fr/international/migrants-l-union-europeenne-debloque-1-8-milliard-pour-l-afrique-12-11-2015-5270177.php

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  • La Question du jour

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    Le Parisien

  • Pays-Bas: Wilders veut fermer les frontières pour arrêter l'invasion islamique

    http://www.fdesouche.com/667391-pays-bas-wilders-veut-fermer-les-frontieres-pour-arreter-linvasion-islamique

    VIDEO

  • VIDEOS - Calais: troisième nuit d'affrontements

    http://www.fdesouche.com/666773-calais-62-violences-entre-migrants-et-forces-de-lordre-16-policiers-blesses

  • Régionales : Valls favorable à la fusion des listes « républicaines » en Nord-Picardie. «Il faut assumer l’UMPS» (MàJ)

     

    20h37

    Manuel Valls prépare le terrain et les esprits depuis plusieurs jours. [...] Avec la proposition d’une fusion, il garde sous le boisseau l’hypothèse du retrait des listes de gauche, que redoutent tous les élus locaux. La manœuvre a pour but de reporter sur la droite la responsabilité morale de faire barrage à l’extrême droite.

    « Compte tenu du danger Le Pen, il faut assumer l’UMPS, l’UMPS c’est l’équivalent chez les autres pays européens des grandes coalitions », explique-t-on dans l’entourage du premier ministre.

    Celui-ci cite souvent le cas de l’Allemagne, où Angela Merkel résiste à la montée de l’extrême droite en s’appuyant habilement sur une alliance de circonstance avec les sociaux-démocrates du SPD. Ce faisant, il commence à construire sa posture de l’entre-deux tours : celle du responsable politique qui aura tout tenté pour empêcher le FN d’arriver au pouvoir, face à une droite présentée comme irresponsable. [...]

    source


    Décidé à tout faire pour empêcher Marine Le Pen de prendre la région Picardie-Nord-Pas-de-Calais – celle où le Front national est selon lui le plus dangereux – le Premier ministre Manuel Valls affirme à qui veut l’entendre qu’il ne faut « rien exclure ».

    Certes, il reste pour l’instant prudent : il dit attendre (avec impatience) les futurs sondages pour voir si la tête de liste PS Pierre de Saintignon décolle ou non et considère de toute façon que seuls les résultats du premier tour des régionales permettront de fixer définitivement une stratégie. Mais en attendant, Manuel Valls préfère anticiper et lancer le débat plutôt que de devoir improviser au soir du 6 décembre.

    Valls doute par ailleurs que le retrait de l’une au l’autre des listes, de droite ou de gauche, serait la bonne parade pour éviter une victoire de la patronne du FN. D’autant que le PS ou LR pourraient en se retirant s’exposer à une « double peine » : n’avoir aucun élu pendant six ans dans une région qui serait néanmoins dirigée par le FN. Il penche donc pour la fusion des deux listes républicaines entre les deux tours.

    « C’est extrêmement difficile mais la question de la fusion, il faudra la poser », confie le Premier ministre à ses visiteurs.

    source

  • La Chanson de Craonne

    E&R

  • Clandestins: la Suède rétablit ses frontières

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/11/97001-20151111FILWWW00218-migrants-la-suede-retablit-ses-frontieres.php

  • Terrorisme. Valls: "Notre main ne tremblera jamais"

    Manuel Valls a affirmé ce mercredi que les autorités assurent "avec beaucoup de force et d'autorité" la sécurité des Français contre la menace terroriste, après l'arrestation d'un homme soupçonné d'avoir voulu attaquer des militaires à Toulon.

    "Tous les jours, nos services de renseignement, les policiers, les gendarmes, sont mobilisés, interpellent, arrêtent, font en sorte qu'on incarcère ceux qui menacent par des actions, des projets terroristes, notre pays et les Français", a déclaré le premier ministre sur France 2.

    "Nous assurons avec beaucoup de force et d'autorité la sécurité des Français et nous en faisons aujourd'hui la démonstration", a poursuivi Manuel Valls, qui s'exprimait avant les cérémonie du 11 novembre sur les Champs-Elysées. "Il n'y a pas de risque zéro. Il y a toujours une menace terroriste particulièrement importante, mais nous combattons ce terrorisme à l'extérieur, en Syrie, en Irak (...) mais aussi bien sûr en France", a-t-il poursuivi.

    "Face à cette menace nous serons toujours particulièrement engagés et notre main ne tremblera jamais", a conclu le premier ministre.

    De son côté le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a redit que le "niveau de vigilance était absolu". Il a précisé que le suspect interpellé l'avait été au terme d'une enquête méticuleuse. Et de souligner que ce "suivi" attentif des risques terroristes a abouti au fil de ces derniers mois à près de 300 interpellations et 150 incarcérations.

    LE FIGARO

     

  • Attentat déjoué à Toulon: le profil du commanditaire se précise

    Les enquêteurs tentent d'identifier le djihadiste de Daech qui aurait poussé Hakim Marnissi à passer à l'acte. Il s'agirait d'un Français, Mustapha Mojeddem.

     
     

    Un attentat visant une fois encore des soldats français a été déjoué à Toulon. Le 29 octobre, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a interpellé Hakim Marnissi, un Français de 25 ans, alors qu'il venait de tenter de se procurer des armes pour attaquer la base navale de la ville afin d'assassiner des militaires de la marine nationale. «Des morts ont été évités grâce à l'intervention des services spécialisés», considère un membre de l'entourage de Bernard Cazeneuve, qui insiste sur le «profil particulièrement déterminé et les connexions à l'étranger» du djihadiste présumé. Selon l'enquête, Hakim, natif de Toulon, était dans les radars de la DGSI depuis l'été 2014, lorsqu'il a commencé à poster sur Facebook de véhéments messages de soutien aux combattants volontaires engagés dans les zones de combat syro-irakiennes sous la bannière de Daech. «Il s'est radicalisé de manière fulgurante, confie au Figaro une source informée. Après avoir rompu de manière progressive avec sa famille et son entourage proche, il s'est muré dans une attitude silencieuse, puis de repli identitaire.» Au gré des surveillances, les policiers ont intercepté des messages électroniques qu'il échangeait avec des djihadistes français actuellement en Syrie.

    Désireux de passer lui aussi à l'action, Hakim Marnissi, sans antécédents judiciaires, a songé dans un premier temps à acheter une arme à feu, peut-être de type kalachnikov, avant de renoncer à ce projet faute de disposer de relais dans le milieu délinquant local.

    Obstiné, il a donc entrepris de passer commande, via Internet, pour se procurer depuis la Chine un couteau de combat avec poing américain intégré ainsi que deux cagoules qui devaient être livrés à son domicile. «Mais l'un des deux colis, légèrement éventré lors de l'acheminement, a attiré l'attention», assure un fonctionnaire de haut rang. Appréhendé dans le foyer où il vivait, Hakim a indiqué après son interpellation que son souhait premier était de partir faire le djihad en Syrie, ce dont il a été empêché à deux reprises au cours de l'année écoulée. De fait, il faisait l'objet d'une interdiction de sortie du territoire ayant été prononcée en avril et renouvelée cet été

    Il aurait donc décidé «par défaut» d'agir sur le sol français, reconnaissant avoir voulu frapper «un ou plusieurs marins de la base de Toulon». Le port militaire abrite la majeure partie de la force d'action navale, y compris le porte-avions Charles-de-Gaulle ainsi que les sous-marins nucléaires d'attaque. Près de 12.000 personnes travaillent pour l'arsenal. Toujours selon cette même source, le jeune radicalisé «attendait de recevoir son armement pour mettre sur pied un plan d'attaque plus précis». Au terme de sa garde à vue, il a été mis en examen le 2 novembre dernier pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et écroué.

    Au moins un correspondant en Syrie

    Au dernier stade des investigations de la DGSI, aucun élément ne permet de caractériser un voyage en Syrie, ni a priori une quelconque complicité sur le sol français. En revanche, les policiers multiplient les recoupements techniques pour tenter d'identifier l'un de ses correspondants en Syrie, membre de l'EI et qui l'aurait «incité à passer à l'acte». Il s'agirait d'un djihadiste français, Mustapha Mojeddem, qui se trouve en Syrie depuis environ un an, mis en examen et écroué quelques mois auparavant pour avoir proféré de violentes menaces contre Charlie Hebdo dès 2012. Lui aussi originaire de Toulon, il aurait par ailleurs été en lien avec la cellule islamiste démantelée de Cannes-Torcy dont certains membres auraient eu, déjà, des projets d'attentat visant des militaires.

    Cette affaire ciblant des marins français intervient alors que la France a décidé de déployer le Charles-de-Gaulle pour participer aux opérations contre le groupe État islamique (EI). Elle intervient cinq mois après un autre attentat déjoué visant l'armée française sur notre territoire. À la veille de la fête nationale, la DGSI avait neutralisé un commando de trois hommes qui voulait mener une sanglante équipée contre le Centre national d'entraînement commando de l'armée de terre implanté dans l'enceinte du fort Béar, près de Collioure (Pyrénées-Orientales). Le groupe, dans lequel figurait un matelot révoqué, voulait décapiter un officier. Et il était lui aussi en lien avec un combattant de Daech en Syrie.

    Après avoir félicité la DGSI pour son travail, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a rappelé mercredi que «Chaque jour nous procédons à des arrestations», «chaque jour nous démantelons des filières», «chaque jour nous mettons hors d'état de nuire des individus qui veulent nous frapper». Selon un dernier bilan établi par le ministère de l'Intérieur, la DGSI a déjà procédé à 370 interpellations depuis 2013.

    LE FIGARO

  • Florian Philippot sur Stra&sTV Strasbourg: débat des Régionales Grand - Est 2015


    Débat Régionale Grand-Est 2015 ALCA par StrasTv

    Florian Philippot, Candidat-tête de liste dans la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, était l’invité de StrasTV Strasbourg pour le débat des Régionales Grand-Est 2015.
    Avec les têtes de liste Grand Est : Sandrine Bélier (EELV), Jean-Pierre Masseret (PS, PR), Philippe Richert (LR, UDI Modem), et Jean-Georges Trouillet (Unser Land)
    Débat animé par Caroline Kellner, France 3 Alsace, avec des étudiants de SciencesPo Forum et de l’ ADEJ.

  • " Rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois ! "

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    Exclusif : Boulevard Voltaire a pu se procurer l'intégralité de l'intervention d'Eric Zemmour à la barre.

    Journaliste et écrivain
     
    On est en guerre civile larvée !
     

    En 2014, alors qu’il faisait la promotion de son livre Le Suicide français, Éric Zemmour avait donné une interview au journal italien Corriere della Sera, dans laquelle il affirmait notamment que les musulmans « ont leur Code civil, c’est le Coran », qu’ils « vivent entre eux, dans les périphéries », si bien que « les Français ont été obligés de s’en aller ». Bien entendu, le polémiste a immédiatement été poursuivi pour provocation à la haine raciale. Son procès s’est déroulé vendredi dernier. Boulevard Voltaire était présent à l’audience et a pu se procurer l’intégralité de son intervention à la barre, que nous reproduisons ci-dessous. Délibéré attendu le 17 décembre 2015.

    C’était il y a près de cent ans. La Première Guerre mondiale venait de s’achever. Le traité de Versailles avait été signé. Un grand économiste, le plus grand de son temps, l’Anglais John Maynard Keynes, publiait un ouvrage, Les Conséquences économiques de la paix, pour expliquer que la France et les vainqueurs avaient été trop durs envers l’Allemagne vaincue, et qu’en particulier celle-ci ne pourrait jamais payer les énormes réparations pécuniaires réclamées. Un grand historien français, journaliste de profession, Jacques Bainville, lui répondit dans un livre intitulé Les Conséquences politiques de la paix. Il expliqua au contraire que le traité de Versailles avait été, selon sa célèbre formule qu’on apprenait naguère dans les cours d’histoire, « trop mou pour ce qu’il avait de dur et trop dur pour ce qu’il avait de mou ». Mais cet affrontement de points de vue sur le traité de Versailles n’intéresserait plus aujourd’hui que les historiens si, dans son livre, Jacques Bainville n’avait, avec une prescience extraordinaire, annoncé tous les événements qui conduiraient à la guerre, la remilitarisation de la Rhénanie, l’Anschluss avec l’Autriche, le dépeçage de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique et l’attaque de la Pologne, avant celle de la France et de l’Angleterre.

    Jacques Bainville prophétisait ces événements en 1920 alors même qu’Hitler n’était encore qu’un peintre raté. À l’époque, Bainville fut violemment attaqué par les Anglais et Keynes bien sûr, mais aussi et surtout par la gauche. Sa proximité avec l’Action française en faisait une cible facile. Il fut moqué, insulté, accusé d’être germanophobe, xénophobe, belliciste. Toute la gauche l’accusait de monter les Français contre les Allemands, de pousser à une nouvelle guerre, d’être un criminel, alors qu’il voulait seulement mettre en garde ses compatriotes contre les illusions et la naïveté. Il en tira une leçon que je vous livre : « Les démocraties ont coutume de reprocher à ceux qui ont prévu les événements de les avoir causés. »

    Et encore, le grand Bainville ne savait pas qu’on pouvait être attaqué pour des mots qu’on n’avait pas prononcés, qu’on n’avait même pas entendus. Il ne savait pas qu’on pouvait être renvoyé par un de ses employeurs, en l’occurrence i>Télé, parce que des propos prononcés dans un journal italien n’avaient pas l’heur de plaire ni à la directrice de l’antenne ni à la rédaction. Il ne savait pas que l’expression liberté d’opinion ne valait que pour les dessinateurs de Charlie Hebdo. Il ne connaissait pas les beautés cachées de la loi Pleven, des délices et poisons de l’incitation à la discrimination et à la haine raciale. Il ne savait pas, l’heureux homme qui vivait dans une République qui respectait encore les libertés fondamentales, qu’on pouvait être traité comme un délinquant parce que ses idées ne plaisaient pas au pouvoir.

    Il ne savait pas que la gauche, la gauche bien-pensante, la gauche humaniste, si bienveillante et pacifique, si laïcarde et anticléricale, avait rétabli subrepticement le délit de blasphème, qui avait été aboli à la Révolution. Oui, le délit de blasphème ! Bien sûr, il ne s’agit plus de condamner le chevalier de La Barre parce qu’il n’a pas ôté son chapeau devant une procession catholique. Mais il s’agit de condamner quiconque n’ôterait pas respectueusement son chapeau devant la nouvelle religion, la nouvelle doxa antiraciste, celle de l’identité heureuse, comme dit un ancien Premier ministre, celle du pas d’amalgame, celle de l’islam modéré, religion d’amour et de paix, celle de l’intégration harmonieuse dans le respect des différences.

    Oui, tous ceux qui ne croient pas en cette nouvelle religion, tous ceux qui n’ont pas la foi doivent se taire ou être condamnés.

    Ou plutôt, pour que la masse continue à se taire, il faut que certains soient condamnés. J’ai l’honneur, je dis bien l’honneur, d’être devenu une cible privilégiée. La cible privilégiée parce que mes livres ont beaucoup de succès, parce que mes interventions sont regardées, écoutées. Mes adversaires croient que je suis un danger parce que je convaincrais les Français alors que ce sont les Français qui reconnaissent en moi ce qu’ils pensent tout bas. Illusions du nominalisme !

    Quand l’historien Georges Bensoussan dit dans Le Figaro : « Nous sommes en train d’assister en France à l’émergence de deux peuples, au point que certains évoquent des germes de guerre civile », que dit-il de différent de moi ? Quand il évoque le témoignage de policiers, d’élus, de médecins aux urgences, « le sentiment que deux peuples sont en train de se former, côte à côte, et qui se regardent souvent avec hostilité, ce sentiment-là est aujourd’hui partagé par beaucoup », pourquoi lui et tous ces témoins ne sont pas traînés comme moi devant ce tribunal ?

    Il y a quelques mois, lors d’un autre procès – puisque je passe, désormais, une partie de ma vie au palais de justice -, la représentante du parquet me demandait si ma première condamnation, il y a quatre ans, m’avait conduit à changer mes méthodes de travail. Je lui renverrai aujourd’hui sa question : est-ce que la relaxe dont j’ai bénéficié dans une récente affaire a conduit le parquet à changer ses méthodes de travail ? Est-ce que le parquet s’est remis en cause ? Est-ce qu’il a décidé de ne plus se mêler de la vie des idées en France ? Est-ce qu’il a enfin décidé de ne plus instrumentaliser une loi pleine de belles intentions pour en faire une arme politique ? Est-ce qu’il a enfin compris que son rôle était non pas de criminaliser les opinions dissidentes mais de protéger les citoyens contre les voyous, et accessoirement de respecter la liberté de pensée et d’opinion en France, un de nos acquis les plus précieux hérités des générations précédentes ? Est-ce que ces messieurs-dames du parquet ont admis, enfin, qu’ils n’étaient pas là pour imposer l’idéologie politique de leur ministre, aussi charismatique soit-elle, de leur syndicat, aussi impérieux soit-il, ou plus prosaïquement leurs propres convictions politiques, aussi légitimes soient-elles ?

    Quand le ministre de la Justice – madame Taubira, pour ne pas la nommer -, avertit dans une interview qu’il faudra compter de plus en plus avec les « gens comme nous, car ils seront de plus en plus nombreux », que fait-elle d’autre sinon opposer une partie des Français à une autre, séparés par l’origine, la race, la religion ? Est-ce que le parquet a dit quelque chose ? Quand le Premier ministre parle d’apartheid, ne fait-il pas référence à la séparation géographique de deux peuples, selon le modèle des Blancs et des Noirs en Afrique du Sud ? Séparation géographique, raciale, culturelle, avec chacun ses règles, ses lois. Je n’ai pourtant pas entendu une plainte du parquet.

    Quand le parquet cessera-t-il de servir de relais à des lobbys antiracistes qui vivent du racisme, ou du prétendu racisme (et encore : de manière hémiplégique), comme d’autres vivent de la défense des baleines ou des ours ? Jusqu’à quand le parquet alimentera-t-il une logique liberticide qui rappelle les régimes totalitaires communistes, qui permet à n’importe quelle association de signaler à la police des opinions dissidentes, afin que le parquet, au nom de la défense de l’État et de la société, ne poursuive les affreux dissidents ?

    À toutes ces questions, je connais déjà la réponse. Le parquet s’est empressé de faire appel de la décision de relaxe dont j’ai bénéficié il y a quelques semaines. Et m’a poursuivi pour mes propos dans le Corriere della Sera. Je préfère prévenir respectueusement le parquet et la cour : rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois, même si j’ai bien compris que rien n’arrêtera le ministère public dans sa volonté de me faire taire. J’ai bien conscience aussi d’être le pot de terre contre le pot de fer. Mais un jour, j’en suis convaincu, l’Histoire donnera raison au pot de terre, comme elle l’a donné au grand Bainville, et le pot de fer aura honte. Mais il sera trop tard.

    BdV

    (merci à Dirk)