Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • JOURNAL TVL DU 29/12/16

  • Macron : « L’arrivée de réfugiés est une opportunité économique »

     

    Voilà une déclaration d’Emmanuel Macron qui pourra enfin être saluée par la gauche de la majorité. Interrogé sur la capacité de la France à accueillir des milliers de migrants, le ministre de l’Economie s’est montré confiant. « Je crois que si cela est fait dans le bon ordre, de manière intelligente, c’est une opportunité pour nous », a lancé Emmanuel Macron, dimanche sur la chaîne israélienne i24 news. « C’est d’abord notre dignité et c’est aussi une opportunité économique car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables », a-t-il salué.

    « Je veux faire ici la distinction », a-t-il précisé : « il s’agit principalement de réfugiés, c’est-à-dire de femmes et d’hommes qui, pour des raisons politiques, fuient leur pays. Pas de migrants économiques ». Un distinguo déjà fait par d’autres responsables politiques, à l’image de Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) qui veut réduire le regroupement familial pour accueillir des migrants, qu’elle juge mieux qualifiés.

    « On ne doit pas gouverner aux sondages »

    Et tant pis si la mesure n’est pas populaire chez les Français qui doutent de la capacité d’intégrer ces nouveaux arrivants. « Ce n’est un sujet sur lequel on doit gouverner aux sondages. L’histoire a montré que quand on suit parfois la volonté des peuples, surtout dans des moments difficiles, on se trompe », rétorque le jeune ministre. « Je crois que c’est la dignité de l’ensemble de nos pays, notamment de la France, d’être à la hauteur des évènements », insiste Emmanuel Macron, en visite en Israël.

    Lire la suite sur Le Figaro

    TVL

  • Russophobie et haine de Poutine; les chiens aboient... Par Guillaume Faye

    http://www.gfaye.com/russophobie-et-haine-de-poutine-les-chiens-aboient/

    Lire!

  • Affaire Luc Fournié vs affaire Jacqueline Sauvage : Un même problème, deux compassions différentes ?

     

    23h47

    Deux affaires mettant en cause la notion d’autodéfense : Luc Fournié et Jacqueline Sauvage en figurent les protagonistes. Luc Fournié vient d’être condamné à 10 ans de prison ferme pour avoir tué un cambrioleur, sans aucune compassion publique, quand, par contraste, Jacqueline Sauvage ne lasse pas d’être l’objet de toute l’attention compréhensive des médias et vient d’être graciée par François Hollande. L’analyse de ce paradoxe apporte un éclairage révélateur sur les incohérences d’une société, la nôtre, qui n’aborde la question de l’autodéfense que par la voie des fantasmes.

    1612290415080104.jpg Luc Fournié.jpg

    Personne ne le niera : l’autodéfense est le premier des droits naturels. Elle est tellement adhérente à l’idée de vie qu’aucun système juridique ne la remet formellement en cause. Ce droit ne peut jamais être entièrement délégué à la société, du fait de l’urgence qui s’impose dans les agressions. Définissons-là ainsi: l’autodéfense est une situation de violence qui fabrique deux victimes, la personne qui se défend, d’abord, qui à juste titre protège ses biens et sa vie, et l’agresseur ensuite, qui en réponse à son méfait subit des dommages pouvant aller jusqu’à la mort.

    En un clin d’œil, l’agresseur devient victime de sa victime. En fait, l’autodéfense inverse les rôles: la victime se change en agresseur, victime-agresseur, quand l’agresseur est changé en victime, agresseur-victime. A cause de ces paradoxes, aux yeux des juges et d’une opinion publique influencée par les médias, toute affaire d’auto-défense mute séance tenante en un conflit de légitimités. Quelle est la victime légitime, celle dont le dol doit être réparé, et, parallèlement, quel est l’agresseur attitré, celui qui doit être puni? Toute l’occupation de l’opinion publique est de choisir cette victime et de choisir cet agresseur. Elle le fait rarement dans la clarté, la passion l’emportant généralement sur la raison. Devenue victime, l’agresseur peut gagner l’oubli de son statut de coupable ; c’est ainsi que le cambrioleur de Lavaur n’est plus un coupable, mais, en dépit de toute réalité et de tout bon sens, une sorte de victime absolue, de victime exemplaire, sur laquelle les belles âmes larmoient.

    Une grande partie de ceux et celles qui se dressent pour soutenir Madame Sauvage, meurtrière de son mari, condamnent en se pinçant le nez Monsieur Fournié, meurtrier de son cambrioleur.

    Les affaires Fournié et Sauvage s’offrent à l’observateur en tête-bêche, l’une se reflétant dans l’autre comme en des miroirs inversés : dans la première affaire, l’idéologie dominante semble prendre parti pour la meurtrière par auto-défense, insistant sur sa qualité de victime, alors que dans la seconde, elle prend clairement parti pour le cambrioleur, renvoyant le buraliste qui s’est défendu au statut de criminel sans excuses. Suivant leur distance par rapport aux discours en vogue concernant les problèmes sociétaux, il existerait de bons crimes par autodéfense, celui de Madame Sauvage par exemple, et de mauvais, dont celui de Monsieur Fournié fournit un échantillon. En matière d’autodéfense les indignations s’avèrent à géométrie variable.

    (…) Le Figaro

    NdB: Avant la fin de son mandat, Hollande va-t-il gracier aussi les deux ignobles individus, mère et concubin, qui ont assassiné la petite Fiona, 5 ans, à Clermont-Ferrand ?

  • Trump et Poutine

    Lettre de Vladimir Poutine à Donald Trump :

    Cher M. Trump,

    Veuillez recevoir mes vœux les plus chaleureux pour Noël et la nouvelle année.

    Les graves défis mondiaux et régionaux que nos pays ont eu à affronter ces dernières années, montrent que les relations entre la Russie et les USA demeurent un important facteur pour assurer la stabilité et la sécurité du monde moderne.

    J’espère qu’après votre entrée en fonction en tant que président des Etats-Unis d’Amérique, nous serons en mesure – en agissant de manière constructive et pragmatique – de rétablir un cadre propice à une coopération bilatérale dans différents domaines et d’amener notre niveau de collaboration sur la scène internationale à un nouveau niveau de qualité.

    Veuillez recevoir mes vœux sincères pour vous et votre famille de bonne santé, bonheur, bien-être, succès et tout le meilleur.

    Publiant cette lettre, Donald Trump a commenté :

    Une très belle lettre de Vladimir Poutine ; ses pensées sont si pertinentes. J’espère que des deux côtés nous serons capables d’être à la hauteur de ces pensées, et nous ne devons pas prendre un autre chemin.

     

    Le blog d'Yves Daoudal - 24.12. 2016

  • Crash en Russie: deux boîtes noires retrouvées, la recherche des corps se poursuit

    https://francais.rt.com/international/31223-avion-militaire-russe-tu-154

    + Plusieurs vidéos

     

     

  • Donald Trump 45e président des Etats-Unis : La libération des peuples de l’occident chrétien en marche

    trump4-600x400.jpg Trump.jpg

     

      

     

     

    Il fallait être prudent. Surtout dans cette tempête mondiale déclenchée par une gauche exaspérée, sûre de son bon droit, presque assurée de l’établissement définitif (au sens de la fin de l’histoire d’un certain Fukuyama) d’un gouvernement mondial destiné à régir ad vitam aeternam le monde terrestre.

    Cette utopie, fondée sur la recherche de la paix perpétuelle, cherchant à défaire l’homme pour le reconstruire façon bionique, n’a plus besoin d’un être prônant l’honneur et indépendant au pouvoir, mais de n’importe quelle marionnette avide et obéissante puisqu’en effet son pouvoir ne sera plus qu’apparent. Celle-ci était incarnée par Hillary Clinton, et le peuple américain s’est enfin réveillé d’un long cauchemar en élisant Donald J Trump.

    Cependant, la moitié des habitants des Etats-Unis, pas tous citoyens et souvent de fraîche date, ont tant sombré dans le nihilisme et la perte du sens, en bons socialistes irresponsables et un peu pervers, qu’ils ne songent plus qu’à s’appuyer sur l’état fédéral pour jouir sans entrave. A ce titre d’ailleurs ils ont depuis longtemps oublié la maxime de John Kennedy : « Au lieu de vous demander ce que l’Amérique peut faire pour vous, demandez-vous ce vous pouvez faire pour l’Amérique » ce qui prouve la dérive d’un parti démocrate qui ne sait plus d’où il vient ni ce qu’il est devenu.

    Cette frange importante est concentrée, il faut le dire, sur la côte ouest et particulièrement en Californie. C’est là,  et là seulement, qu’Hillary Clinton trouva une majorité qui lui donna l’illusion d’être la lauréate du « vote populaire ». Mais ce n’est pas un « peuple » qui vit là, c’est même l’opposé d’un peuple et d’une nation. Il s’agit d’un ensemble d’habitants sans grand lien les uns avec les autres, pas  même une langue commune,  et avec un seul hymne, ce tube de Michaël Jackson « We are the world ». Cette antienne que l’on vient d’entendre chantée à Berlin, après l’attentat islamique, par ceux  des Allemands qui ne veulent plus être  pour ne plus avoir à lutter pour cela.

    Donc, Donald Trump, l’homme de l’action, du penser pour faire, et de l’honneur d’être américain, a finalement remporté tous les comtés qui valent la peine qu’on se soucie d’eux, dans un raz de marée qui rougit la carte des Etats-Unis ne laissant qu’un archipel bleu à Clinton, raflant 306 électeurs contre 232.

    Mais pour la gauche, la démocratie cesse d’être légitime dés lors qu’elle perd. Elle essaya donc de délégitimer le président-élu. D’abord par des violences insensées, ensuite par des recomptages indus qui augmentèrent les voix de Trump, ensuite par le harcèlement mêlé de menaces de mort des électeurs chargés de confirmer, aux capitoles de leurs états respectifs, la volonté de leurs concitoyens.

    Il ne reste que deux armes entre les mains d’Obama :

    Tout d’abord, mener jusqu’au 20 janvier sa politique de destruction du peuple et de la constitution des Etats-Unis. Et c’est ainsi qu’en Ukraine et en Pologne, il amasse des troupes et des chars, cautionne les bombardements des zones civiles du Dombass, qu’il a fait avancer une résolution contre l’état d’Israël au Conseil de Sécurité des Nations Unis à laquelle il n’opposera pas son veto, et qu’il a levé toutes les protections des gardes-frontières postés au Mexique, permettant à des milliers d’envahisseurs d’entrer aux Etats-Unis avant l’inauguration de la présidence Trump.

    Enfin, appuyer la conspiration de cénacles de la CIA pour travestir une nouvelle politique mondiale de Donald Trump en intelligence avec l’ennemi russe et préparer, comme l’a annoncé Michaël Moore, une gigantesque perturbation de la cérémonie d’investiture du nouveau président.

    Barack Hussein Obama frise par là la forfaiture puisqu’il agit contre la volonté du peuple américain, et met la nation en danger alors qu’il n’a plus de légitimité et qu’il devrait se contenter d’expédier les affaires courantes.

    Nous sommes au bord d’un précipice. Partout dans le monde qui nous est cher, celui de l’ère de romanité qu’est le monde occidental, l’année 2017 sera celle du réveil des peuples. Mais cela ne se fera que « Durch eisen und blut »  (Par le fer et par le sang) comme l’avait prédit Bismarck à propos de l’unité allemande.

    Que chacun le sache et œuvre à la grande solidarité de nos peuples d’Amérique, d’Europe, de Russie et d’ailleurs dans le monde.

    Le Comité Trump France continuera dans cette voie en assurant une ligne défendant l’alliance et la souveraineté de nos pays contre la barbarie et la trahison. Celle de ceux qui veulent leur voir cesser de jouer leur rôle dans le monde en sortant de l’Histoire.

    Nous maintiendrons.

    Que chacun considère ce Noël comme celui de la résistance et de la renaissance.

    NDF

    NdB: Un très bel article. Que son auteur soit félicité!

     

     

  • Les Lilas : Laforêt suspend la franchise de l’agence à l’annonce raciste

    6503307_4c6c4778-cd2c-11e6-a02d-f727a9a6a463-1_1000x625.jpg Laforêt.jpg

     

    >Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Levallois-Perret|Elsa Marnette|28 décembre 2016, 20h03|20
    Les Lilas, mardi. Une annonce émanant de l’agence immobilière Laforêt mentionne « pas de noirs ». Le groupe annonce qu’il suspend la franchise, le temps d’une enquête administrative. (LP/E.M.)
     
     
    Elsa Marnette
     
    Levallois-PerretLes LilasLaforetAnnonce RacisteTwitter
     

    L’agence des Lilas avait proposé à la location un appartement de Levallois dont la fiche technique mentionnait «nationalité française obligatoire, pas de noirs ». Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) prévoit de son côté d'intenter une action en justice collective. 

    Conséquence de l’annonce raciste diffusée en masse sur les réseaux sociaux mardi, le groupe Laforêt a annoncé ce mercredi après-midi qu’il suspendait la franchise de l’agence des Lilas (Seine-Saint-Denis) d’où émanait une fiche technique mentionnant «nationalité française obligatoire, pas de noirs ». Cette annonce avait été repérée par un jeune homme qui visitait un appartement à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) fin novembre.

     

     

    « La gravité des faits nous conduit à suspendre à partir d’aujourd’hui ce contrat de franchise en attendant le résultat d’une enquête disciplinaire en cours », précise le groupe Laforêt, écrivant que « tous ses mandats de location et de gérance comportent des clauses rappelant l’interdiction faite au propriétaire de refuser une location pour un motif discriminatoire ». « Au cours de ces prochaines semaines, nous mènerons une réflexion, en concertation avec l’ensemble des franchisés du réseau Laforêt, sur les mesures à prendre pour que cela ne se reproduise plus », précise encore l’enseigne.

     

       

    Ce mercredi toujours, le Conseil représentatif des associations noires (Cran) a annoncé intenter une action en justice collective contre l’agence des Lilas. Une première d’après l’association. « Il faut qu’un maximum de personnes se manifestent. Souvent, ce n’est pas que les gens ne veulent pas se défendre, c’est qu’ils ne peuvent pas. Cela coûte cher alors ils laissent passer. Il ne faut pas », encourage le chargé des relations police, justice et société civile du Cran. Ghyslain Vedeux explique que l’action collective permet ainsi de partager les frais de justice.

     

     

    Le maire (PS) des Lilas s’est également fendu d’un communiqué déplorant que l’image de la commune « soit ternie par cette affaire » : « Au regard du préjudice qu’elle subit, elle souhaite que toute la lumière soit faite, avec célérité, et que les manquements éventuels soient punis comme il se doit », réagit Daniel Guiraud.

     

    Contacté, le responsable de l’agence n’était pas en mesure de nous répondre ce mercredi soir.

      leparisien.fr
  • Demandeurs d'asile: la France sous pression

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2016/12/27/01016-20161227ARTFIG00180-demandeurs-d-asile-la-france-sous-pression.php

    + Infographie détaillée

    XVM326520ca-cc5a-11e6-b990-105344b97ab7.jpg retour à Calais.jpg

     

  • A Beaucaire, le maire FN crée une rue "du Brexit"

    Par Guillaume Descours
    Mis à jour le 27/12/2016 à 16h43 | Publié le 27/12/2016 à 12h56

    LE SCAN POLITIQUE - L'élu a voulu rendre hommage au choix des Britanniques de sortir de l'Union européenne. L'artère ainsi nommée côtoie la rue Robert-Schumann et l'avenue Jean-Monnet, deux des pères fondateurs de l'UE.

    La ville de Beaucaire, dans le Gard, a choisi de nommer une artère de la commune «rue du Brexit». Cette décision a été prise le 21 décembre dernier lors d'un conseil municipal, par 23 voix contre 9. Un nom de rue qui rend «hommage au choix du peuple britannique qui a voté en faveur d'une sortie de l'Union européenne l'été dernier» explique le maire Front national de la ville, Julien Sanchez, contacté par Le Figaro.

     

    La rue en question était sans nom depuis plusieurs années. Elle est «située dans une zone industrielle. Nous avons voulu rester dans la thématique du quartier qui est celle de l'Europe», reprend le maire. Paradoxalement, cette rue du Brexit sera adjacente à la rue Robert-Schumann et à l'avenue Jean-Monnet. Deux hommes considérés comme des fondateurs de l'Union européenne. Pour autant, Julien Sanchez n'y voit aucune provocation et ne craint pas un recours devant le tribunal administratif qui pourrait être soulevé dans un délai de deux mois. «Même s'il y a un recours il n'a aucune chance de l'emporter. On n'a pas créé une rue Pol Pot ou Klaus Barbie. On a simplement choisi de rendre hommage à un peuple souverain et à des dirigeants qui ont assumé leurs responsabilités», déclare le maire frontiste.

    Consternation de l'opposition

    À l'opposé, les élus d'opposition ont fait part de leur consternation. «C'est une provocation de plus. Le maire avait pour but de faire parler et de distiller son idéologie. C'est réussi. À ma connaissance il n'y aura pas de recours car le nom de cette rue ne remet pas en cause la tranquillité publique», a indiqué Stéphane Linossier, président de l'association Réagir pour Beaucaire.

    La rue qui devrait être inaugurée d'ici «trois semaines à un mois», a été bien accueillie outre-Manche. Selon le maire, la municipalité a reçu de nombreux messages de remerciement. Du côté de la population beaucairoise, le nom de la rue n'a pas soulevé de débat, expliquent aussi bien l'édile que le président de l'association. «Beaucaire est une terre d'eurosceptiques», explique Julien Sanchez. Lors du référendum du 29 mai 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, le non avait obtenu 72,3% des voix dans la ville du Gard.


    À VOIR AUSSI - Nicolas Bay se félicite du vote favorable des Britanniques au Brexit:

  • Paris: Une crèche contemporaine à l'église de la Madeleine

    http://www.leparisien.fr/paris-75008/paris-la-creche-contemporaine-de-l-eglise-de-la-madeleine-fait-sensation-28-12-2016-6502986.php

    NdB: une nouvelle oeuvre "contemporaine" qui fait horreur! Aussi laide qu'anti-chrétienne!

  • JOURNAL TVL DU 27/12/16

  • Gilles-William Goldnadel revient sur l'attentat contre le marché de Noël de Berlin. Pour lui, cette tragédie révèle une nouvelle fois «la candeur occidentale» face à l'islamisme.

    FIGAROVOX/CHRONIQUE - Gilles-William Goldnadel revient sur l'attentat contre le marché de Noël de Berlin. Pour lui, cette tragédie révèle une nouvelle fois «la candeur ocidentale» face à l'islamisme.


    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain. Il est président de l'association France-Israël. Toutes les semaines, il décrypte l'actualité pour FigaroVox.


    À longueur d'articles, je professe l'idée , assez ingrate, que notre environnement politico-médiatique relève, littéralement, de la psychopathologie collective. Autrement dit souffre d'une folie post-traumatique héritée du choc de la deuxième guerre mondiale.

    La consternante tragédie autour du massacre du marché de Noël de Berlin apporte, une fois de plus, la triste démonstration comportementale d'une candeur occidentale maladive , en quatre actes dignes d'une mauvaise farce .

    Acte 1. Assassin et réfugié. Il s'appelle Anis Arsi. Il quitte sa Tunisie au moment où son dictateur Ben Ali en est chassé par une révolution du jasmin dont le parfum printanier arabique exhale de ses odeurs enivrantes les narines progressistes extatiques. Comme réfugié migrant ayant droit au bénéfice d'un droit d'asile obligatoire, on pouvait trouver mieux.

    Connaissant la triste mélopée à seriner à l'oreille des benêts, il se prétend mensongèrement mineur non accompagné. Pour témoigner de sa gratitude aux siciliens dont chacun loue la chrétienne hospitalité, il poursuit ce qu'il n'a jamais cessé: le vol. Il n'est pas pour si peu renvoyé dans son pays.

    Acte 2. L'Allemagne nouvelle et généreuse. Il y poursuit ses activités volantes sans désemparer. Les autorités fédérales, un peu lasses de ses pratiques, demande à la Tunisie de leur confirmer qu'il est bien un de leurs compatriotes.

    Les autorités de Tunis, conformément semble-t-il à un comportement fréquent, le nient effrontément . Elles le reconnaitront comme compatriote immédiatement après le massacre… Au reste, l'expulsion du délinquant d'habitude se serait révélée aléatoire. Bien que les fonctionnaires germaniques s'efforcent de faire admettre que les pays du Maghreb sont des contrées de retour «sûres» pour les expulsés, au sens juridique du droit d'asile, les députés Verts allemands le contestent au regard de la situation des homosexuels en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Arrêt sur cette image de la névrose islamo-gauchiste: les mêmes qui minimisent ordinairement l'islamohomophobie pour ne pas être islamophobes, la surestiment extraordinairement pour empêcher l'expulsion des islamistes et des délinquants. Folie douce.

    Mais Anis Arsi, le futur assassin en série, n'est pas seulement un délinquant récidiviste, il est constamment dans le viseur de l'antiterrorisme allemand, au regard de ses fréquentations djihadistes. En raison d'un juridisme étroit et culpabilisé, il ne sera pas inquiété pour autant et pourra commettre le massacre des innocents en toute tranquillité. Folie dangereuse.

    Acte 3. La fuite. Un ministre Vert de Hambourg du nom de Till Steffen décide de retarder l'avis de recherche du bourreau de Berlin, pour ne pas «stigmatiser» les musulmans. On aurait tort de se moquer du Vert d'outre-Rhin. Nos rouges bien de chez nous ne valent pas mieux. De M. Hamon qui explique doctement que les femmes de Trappes sont interdites de café en raison «d'une tradition ouvrière» à mademoiselle Autain qui va boire un coup dans un bar strictement garanti sans femme pour prouver qu'il y en a au moins une.

    Suite et fin de la cavale de notre Anis. Il est mis, enfin, hors d'état de nuire dans une rue de Milan. Notre ministre de l'intérieur diplômé, mais certainement pas de géographie, appelle à la plus grande prudence ceux qui prétendent, pour illustrer la porosité des frontières nationales en période d'alerte maximale, qu'il serait passé sans encombre par notre pays. C'est donc que Chambéry, où il a été repéré, n'est plus en France, par décret ministériel.

    Acte 4. La morale médiatique pavlovienne en fond sonore. Il est grandement à craindre que ce sur quoi je suis en train d'ironiser, sans doute pour exorciser ma tristesse et ma colère, sera dénué de toute portée curative.

    À chaque tuerie, une analyse clinique des causes évidentes et indiscutées, devenu rituelle, est rapidement oubliée. C'est tellement loin, le Bataclan, l'hyper kasher, Nice, Saint-Pierre du rouvrais… demain Berlin sera lointain.

    Les commentaires médiatiques pendant que l'assassin de Berlin courait encore et qu'on ignorait son identité, comme à chaque fois, étaient davantage dirigés contre ceux qui mettaient en cause la dangerosité du phénomène migratoire, que vers l'assassin ou ses victimes. Sauf lorsqu'il s'agissait d'admirer la lueur vacillante d'une bougie.

    Malheur à ceux qui avaient, un peu vite, tirer argument de l'arrestation d'un afghan innocent. Après tout, on pouvait encore espérer peut-être quelque chose de l'extrême droite allemande...

    L' Obs restait toujours aux aguets. Le pauvre ne s'était toujours pas remis de cet article du 5 août 2015 intitulé doctement: «huit idées reçues sur les migrants» parmi lesquelles, à combattre sans répit, la sotte selon laquelle ils seraient «peu éduqués» et surtout celle, encore plus monstrueusement fausse, qu'il y aurait «des terroristes parmi eux».

    Un argument ,subsidiaire, était distillé sans grande modération. Les migrants n'étaient pas toujours responsables des derniers attentats.

    La preuve indiscutable: à côté de ceux responsables, il est vrai, de certains attentats en France comme en Allemagne, il y avait aussi les Merah, les Nemmouche, les Coulibaly, les Kouachi…

    Admirez , je vous prie, l'argument. Presque patriotique. Défense de craindre la migration islamique ou de s'en plaindre, puisque l'immigration islamique, mais de facture française, est également responsable des autres attentats. On peut donc encourager la première sans appréhension pour renforcer la seconde sans prévention.

    Malheur encore à ceux qui avaient le goût abject de vouloir, tels des vautours au-dessus d'un cadavre, «récupérer» l'attentat de Berlin pour en tirer, une nouvelle fois, une leçon politique.

    On peut, on doit conclure à la montée du racisme lorsqu'un comorien est jeté dans la Seine. On peut, on doit conclure à la montée dangereuse de l'extrême droite lorsque Clément Meric meurt dans une rixe entre fascistes bruns et fascistes rouges. On peut, on doit conclure à la brutalité étatique lorsque le manifestant Rémi Fraisse est tué involontairement par une grenade. On peut, on doit exiger immédiatement, on obtient, la fermeture des centrales nucléaires au lendemain de la catastrophe de Fukushima, au nom du principe de précaution. Mais interdiction de conclure à la dangerosité de migrants manipulés par l'État islamique, à la suite d'un énième attentat, sous peine d'une immonde récupération .

    Voilà pourquoi, les corps des innocents de Berlin, à peine ensevelis dedans la terre froide, on peut d'ores et déjà le prophétiser, ne seront pas les derniers. Le comportement largement inconscient et désormais automatique d'un personnel politique et médiatique d'une candeur maladive revient à abandonner les populations à une insécurité physique et sociétale confondante.

    Il en faudra encore du temps, des morts et des combats pour que l'islamo-gauchisme névrotique soit clairement diagnostiqué pour ce qu'il est: Une perversion masochiste occidentale alimentant une hystérie sadique et paranoïaque orientale.

  • La folle cavale meurtrière de Fissenou S. entre la Drôme et le Vaucluse.

    2f6a1b541120e8da3299daff9cfd09fa47d2042b.jpg

    http://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/4257963/la-folle-cavale-meurtriere-de-fissenou-s-entre-la-drome-et-le-vaucluse.html

    fissenou.jpg

    fissenous.jpg