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  • JOURNAL TVL DU 23/12/16

  • JOYEUX NOËL A TOUS LES AMIS DU BLOG!

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    Nativité - Francesco Botticini  XVème siècle

  • Des chances pour l'Europe

     

    Sur 1,2 million de clandestins migrants réfugiés arrivés en Allemagne au cours des 12 derniers mois, 34.000 ont trouvé un emploi. Moins de 3%.

    Dont 22% sont des emplois temporaires.

    Chiffres officiels du gouvernement fédéral.

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Rama Yade: " Je suis confiante et je peux même gagner cette élection présidentielle"


    Rama Yade : «Je suis confiante et je peux même... par Lopinionfr

  • Paray-le-Monial (71) jumelée avec Bethléem : la justice ordonne le retrait d’une crèche fabriquée par des handicapés, à la demande de la LDH

    http://www.fdesouche.com/802965-paray-le-monial-71-jumelee-avec-bethleem-la-justice-ordonne-le-retrait-dune-creche-fabriquee-par-des-handicapes-la-demande-de-la-ldh

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  • Terrorisme : un ministre vert de Hambourg a bloqué plus de 12 heures l’avis de recherche d’Anis Amri par crainte de commentaires haineux (MàJ)

     

    22h45

    Till Steffen, 43 ans, ministre de la Justice de Hambourg [ville-État] et membre des Verts, a empêché pendant plus de 12 heures que la police affiche sur sa page Facebook l’avis de recherche concernant Anis Amri, 24 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’attentat terroriste de Berlin.

    Ce n’est qu’après un appel téléphonique de notre journal qu’a été donnée une « autorisation unique et exceptionnelle ».

  • Anis Amri serait passé par la France: la droite demande des comptes au gouvernement

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    Le fait qu'Anis Amri, le suspect de l'attentat de Berlin, soit passé par la France pousse l'opposition à demander des explications au ministre de l'Intérieur. 

    Le parcours d'Anis Amri, suspect de l'attentat de Berlin, fait polémique en Allemagne où les renseignements sont accusés de négligence, mais il fait également réagir en France. Abattu à Milan, l'homme serait en effet passé par la France avant de rejoindre l'Italie.

    Très rapidement, l'opposition a visé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, demandant comment le terroriste avait pu «traverser» le pays «en plein état d'urgence». 

    Le député de l'Yonne du parti les Républicains, Guillaume Larrivé, a été un des premiers à interpeller le ministre, tout comme le porte-parole de François Fillon, Thierry Solère. 

        

    Thierry Solère dénonce une «défaillance majeure de notre chaîne de sécurité» jugeant «incroyable qu'un terroriste recherché par toutes les polices d'Europe ait pu entrer sur le territoire national, manifestement armé, puis en ressortir, sans être inquiété».

     

    Le FN tape sur Schengen

     

    Sans viser particulièrement le gouvernement, le FN, lui, s'en est pris à l'Europe. «Cette escapade dans deux ou trois pays a minima est symptomatique de la catastrophe sécuritaire totale que représente l'espace Schengen», a réagi par communiqué Marine Le Pen. «Privée de frontières nationales pérennes et d'infrastructures douanières au niveau, la France, comme la plupart de ses voisins, en est réduite à apprendre après coup qu'un djihadiste armé et dangereux se baladait probablement sur son sol», a encore réagi la présidente du FN appelant à mettre fin aux accords de Schengen. 

     

    Sur twitter, le vice-président du FN Florian Philippot est évidemment sur la même tonalité, dénonçant l'«Europe passoire». 

     

     

     

    Pour l'instant , le ministère de l'Intérieur n'a pas réagi après la mort d'Amir Nasri. Mais sur le plan de la sécurité, dans la matinée, Bruno Le Roux a annoncé que plus de 91.000 policiers, gendarmes et militaires seraient mobilisés à l'occasion du week-end de Noël. «La menace est forte, notre réponse n'a jamais été aussi forte», a-t-il expliqué lors d'un déplacement gare de Lyon.  

     

    EN IMAGES. Attentat de Berlin : fin de cavale dans le sang pour Anis Amri

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      leparisien.frR.L.

  • Condamnées au silence par la justice, les cloches de l'église de Boissettes vont enfin sonner

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    Par Delphine de Mallevoüe
    Mis à jour le 23/12/2016 à 19h50 | Publié le 23/12/2016 à 18h11

    Le Conseil d'État vient de contredire l'interdiction prononcée en 2014 par le tribunal administratif d'appel de Paris.

    Condamnées au silence par la justice depuis près de trois ans, les cloches de l'église de Boissettes, une bourgade de Seine-et-Marne de 450 habitants, vont à nouveau pouvoir sonner les heures civiles. La justice vient de rendre aux sonneries litigieuses leur légalité, après dix ans de procédure.

    L'affaire remonte à 2006, date où un couple de citadins, installé depuis 2004 dans le village, face à l'église, porte plainte. Les néoruraux découvrent que leur rêve de campagne sur papier glacé a, en s'incarnant dans la réalité du terroir, plus de relief que prévu, qu'aimer la vie des champs sans ses parfums, le bruit de ses coqs ou de ses ragots, c'est compliqué.

    Le couple dénonce cette «nuisance sonore» qui «porte atteinte à la tranquilité publique»

    L'objet de leur gêne: l'outrecuidant clocher du village qui se permet de sonner chaque heure à leurs tympans. Le couple dénonce cette «nuisance sonore» qui «porte atteinte à la tranquillité publique», même si aucun autre habitant ne s'est jamais manifesté pour s'en plaindre, révèle la procédure, et qu'une large part de la population a au contraire signé une pétition pour maintenir les sonneries, avère-t-elle encore.

    Le couple poursuit alors la mairie de Boissettes qui, en vertu de l'article 27 de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 et de l'article 50 du décret du 16 mars 1906, a compétence à régler - par arrêté municipal - l'usage des cloches dans l'intérêt de l'ordre public et de concilier ce pouvoir avec le respect de la liberté des cultes. Les époux obtiennent gain de cause devant le tribunal administratif de Melun, par un jugement de juillet 2010. Le clocher ne devra plus sonner les heures, à l'exception de celles «employées dans les cas de péril imminent exigeant des secours immédiats ou prescrites par les lois et règlements».

    La municipalité fait appel, fondée à démontrer ce qu'exige la loi en l'espèce: l'existence d'«un usage local» antérieur à la loi de 1905 et d'«un intérêt collectif». Mais la cour administrative d'appel de Paris la déboute le 5 novembre 2013 et ordonne l'arrêt des sonneries au 1er janvier 2014 (nos éditions du 26 mars 2014). D'un tribunal l'autre, les débats donnent lieu à des drôleries. Comme lors de cette plaidoirie de l'avocat des plaignants: «Quand je me promène en montagne et que j'entends les cloches des églises sonner, c'est horrible !», s'était-il outragé devant le juge, alors qu'il est l'auteur d'un traité sur les sonneries des cloches d'église.

    Une décision qui fera «jurisprudence»

    La mairie de Boissettes ne veut pas en rester là. Son avocat, Pierre de Montalembert, saisit le Conseil d'État, qui, cette fois, donne raison à la municipalité. Le 14 octobre 2015, la plus haute juridiction administrative annule l'arrêt de la cour administrative d'appel de Paris et renvoie l'affaire à cette dernière qui, le 13 décembre dernier, confirme la décision du Conseil d'État. Celle-ci constitue une première car le Conseil d'État avait jugé que «l'usage de sonnerie des cloches n'avait pas nécessairement à être antérieur à la loi de 1905», alors que les premiers juges faisaient valoir que l'usage à Boissettes n'était pas établi avant 1967.

    Pour le Conseil d'État, l'«usage local s'entend de la pratique régulière et suffisamment durable dans la commune, à la condition que cette pratique n'ait pas été interrompue dans des conditions telles qu'il y ait lieu de la regarder comme abandonnée». Or, juge-t-il, «aucun élément n'a permis de penser à quelque moment que ce soit que cet usage aurait été interrompu». C'est donc «à tort», selon le Conseil d'État, que le tribunal avait jugé qu'«un usage local des sonneries civiles ne pouvait procéder que d'une pratique qui existait lors de l'entrée en vigueur de la loi de 1905».

    «C'est une vraie victoire juridique, mais aussi un joli cadeau de Noël pour les habitants du village de Boisettes»

    Pierre de Montalembert

    Une décision «importante» qui «fera jurisprudence pour les affaires similaires», se réjouit un élu qui a été confronté à cette question dans son village. Désormais, «il ne sera plus nécessaire de prouver un usage antérieur à 1905», dit-il.

    «C'est une vraie victoire juridique, confirme un proche du dossier, mais aussi un joli cadeau de Noël pour les habitants du village de Boissettes». De son côté, Bernard Fabre, l'actuel maire de la commune, avoue sa «grande satisfaction de retrouver ces cloches qui rythment notre quotidien et font notre identité rurale. Elles font partie de notre patrimoine, sentimental aussi».

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 24/12/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

     

     

  • Guérilla judiciaire autour d’une crèche de la Nativité à la mairie de Balma (31)

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    Noël peut se terminer devant les tribunaux. La Fédération de La Libre Pensée en Haute-Garonne saisit la justice administrative au sujet d’une crèche de la Nativité. Une crèche installée dans le hall de la mairie de Balma. L’association, représentée par son président départemental Pierre Gueguen, a demandé un retrait de l’objet du litige. La mairie a apporté des aménagement en supprimant notamment l’archange Gabriel. Mais La Libre Pensée de la Haute-Garonne dénonce « une provocation » et a déposé un recours en excès de pouvoir devant le Tribunal administratif de Toulouse.

    C’est devenu quasiment une tradition. Tous les ans, à l’approche des fêtes de Noël, les crèches déclenchent une guérilla judiciaire. En 2016, l’Occitanie est concernée par une contestation qui frappe l’ensemble de l’Hexagone. Le tribunal administratif de Montpellier a été saisi au sujet de la ville de Béziers. L’affaire s’est d’ailleurs terminée par le rejet d’une requête déposée par la Ligue des Droits de l’Homme. C’est au tour des juges administratifs toulousains d’être saisis.

    Du côté de la mairie de Balma, aucun commentaire. L’entourage du maire, Vincent Terrail-Novès, se contente de préciser :

    Nous sommes dans la ligne de la jurisprudence du Conseil d’Etat. La crèche a un caractère cultuel et festif.

    Dans un arrêt du 9 novembre 2016, la plus haute juridiction administrative française mentionne effectivement « le caractère festif, culturel ou artistique » d’une crèche pour accepter son installation dans un établissement public. Le juge toulousain va devoir vérifier si la crèche de Balma correspond à ces critères. Des critères relativement flous et subjectifs.

    Evidemment, du côté de la plaignante, l’association de La Libre Pensée, la messe est dite. Pour la requérante, le maire de Balma contrevient à la Constitution et à la fameuse loi de 1905, instaurant une séparation entre l’Eglise et l’Etat. L’argumentation de La Libre Pensée n’est pas toujours juridique. L’association (qui reproche, dans ses statuts, aux religions de dégénérer en fanatisme, impérialisme et mercantilisme) utilise un vocabulaire inadapté au prétoire : « le maire de Balma se comporte en autocrate et fait de l’hôtel de ville une annexe de l’église« . Le président de La Libre Pensée établit même un parallèle entre Vincent Terrail-Novès et le maire FN de Hénin-Beaumont.

    Le juge administratif de Toulouse se situera évidemment à un autre niveau et statuera en droit. Ce qui d’ailleurs n’exclut pas des considérations de fait : existence ou non d’un précédent, condition d’installation de la crèche, lieu d’exposition…Mais, en attendant le verdict, un point est avéré. La Libre Pensée de la Haute-Garonne n’a pas saisi le juge des référés. Un juge qui statut en urgence lorsqu’une liberté fondamentale est en cause. L’absence d’une procédure en référé dans l’affaire de Balma s’explique (probablement) par une série de décisions dans lesquelles plusieurs tribunaux administratifs refusent de considération que l’installation d’une crèche constitue une urgence. Bref, c’était perdu d’avance.

    Mais, du coup, la décision du tribunal administratif va prendre du temps et intervenir…après le démontage de la crèche.

    Laurent Dubois (@laurentdub)

  • EN DIRECT - Attentat de Berlin: le tueur (présumé) abattu à Milan par la police

    http://premium.lefigaro.fr/international/2016/12/23/01003-20161223LIVWWW00093-attentat-berlin-milan-suspect-mort.php

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  • Damien Philippot rejoint l'équipe de campagne de Marine Le Pen

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    LE SCAN POLITIQUE - Après avoir quitté l'IFOP pour rejoindre le FN en novembre, Damien Philippot, frère aîné de Florian Philippot, s'est vu attribuer la direction du pôle «rédaction» de l'équipe de campagne de Marine Le Pen.

    C'était un secret de polichinelle. Dès l'annonce de son départ de l'Ifop en novembre dernier pour rejoindre le FN, Damien Philippot, le frère du vice-président du parti, était fortement pressenti pour occuper un rôle majeur pour la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Un mois plus tard, le voilà donc nommé à la tête du pôle «rédaction», qui fait partie des huit pôles thématiques de la campagne de Marine Le Pen, où il sera «chargé de rédiger les documents de campagne» comme le révèlent ce jeudi L'Express et RFI. Une bonne nouvelle pour le parti qui voit arriver dans ses rangs un expert renommé. Un type de profil qui manquait tant jusqu'alors au Front national.

    Un rôle politique au FN longtemps caché

    Pendant longtemps Damien Philippot a été perçu comme un des hommes de l'ombre du FN avec ses visites régulières au siège du parti à Nanterre. Une proximité notamment supposée avec Marine Le Pen qui avait d'ailleurs créé la polémique au sein de son institut de sondage. Certains le suspectant de transférer secrètement au parti des documents confidentiels.

    Pour faire face aux rumeurs, les cadres frontistes ont toujours cherché à cacher le rôle politique de Damien Philippot. Son frère s'en était d'ailleurs violemment pris à des journalistes de France Télévisions l'interrogeant à ce sujet. «Non, il n'a pas de rôle politique. Il a ses convictions, il a sa vie, il fait ce qu'il veut», avait balayé Florian Philippot. Avant de perdre sa contenance, visiblement énervé: «Vous avez sûrement des sources. Mais moi j'ai des sources qui m'ont dit que votre sœur, elle faisait des choses pas terribles.»

    Quelques jours après sa démission de l'IFOP actant son arrivée au FN, Damien Philippot a cette fois-ci été couvert par Wallerand de Saint-Just. Dans Le Parisien du 14 novembre, le trésorier du parti le présentait toujours comme un simple «conseiller» capable de guider par son point de vue d'expert Marine le Pen ou son frère. Un rôle qui n'a certainement en rien politique...


    La politique en famille

    En plus des deux frères désormais réunis dans la tête pensante parti, on compte aussi un troisième Philippot au Front national. Il s'agit du père, Daniel Philippot. Celui-ci, loin de la sphère parisienne et de ses deux fils, est à la tête de l'antenne locale du Collectif Racine Nord , consacré au personnel enseignant. Le Front national, décidemment, une grande histoire de familles.

  • Libération d’Alep : la formidable désinformation occidentale

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    Alors que la libération d’Alep occupée par les rebelles s’achève, les États-Unis et leurs alliés lancent un combat d’arrière-garde à l’ONU et manipulent l’opinion occidentale par une formidable campagne de désinformation dont « l’humanitaire » est le moyen. Objectif : cacher la nature des rebelles et la responsabilité de la guerre.

    Il ne s’agit pas d’oublier que les Assad ne sont ni des saints ni des démocrates. Il ne s’agit pas de nier non plus que Poutine a ses propres intérêts en Syrie, et qu’il tient par ailleurs sa partie dans le formidable jeu de rôle de la course au mondialisme – ou de faire du Turc Erdogan, qui a passé avec Moscou un accord bien improbable sur une évacuation partielle d’Alep, un aimable philanthrope. Il s’agit de constater deux choses : c’est la coalition occidentale menée par les Anglo-saxons qui a lancé la guerre en 2011 en parrainant les rebelles, et c’est parce qu’elle est en train de perdre une gigantesque bataille à Alep qu’elle joue depuis des mois sur la corde sensible de l’humanitaire.

    La libération d’Alep, une défaite de l’Occident travestie en catastrophe humanitaire

    Les chiffres cent fois répétés et jamais vérifiés (non vérifiables) d’exactions contre les civils, la « plus forte catastrophe humanitaire depuis la seconde guerre mondiale » (l’expression commence à s’user), ont pour but de masquer une question simple : pourquoi y a-t-il des combats à Alep et en Syrie ? La réponse est simple : parce que des groupes formés, armés, financés par l’Amérique, la Grande Bretagne et la France ont entrepris depuis 2011 de renverser Bachar El Assad. Que ces groupes soient constitués dans leur immense majorité d’islamistes sanguinaires ne gênait pas naguère les gouvernements de la coalition occidentale. Laurent Fabius parlait alors du « bon boulot » d’Al Nosra. La déstabilisation de la Syrie, lancée dans la foulée des printemps arabes, était un objectif politique qui justifiait l’emploi massif de propagande et de désinformation.

    La désinformation occidentale prend modèle sur la propagande communiste

    Le piquant de l’affaire est qu’elle a repris quarante ans après, en l’inversant, les méthodes et la terminologie du Nord Vietnam communiste lors de la « libération » de Phnom Penh et Saigon. J’utilise à dessein le mot libération puisqu’il fut repris par la grande presse française à l’occasion de la chute de Phnom Penh et qu’il demeure utilisé aujourd’hui pour parler de Saigon. Or, dans les deux cas, il s’agissait d’une conquête par l’armée nord-vietnamienne. Mais, dans les deux cas, les officines de désinformation viet-minh et leurs relais dans la presse occidentale avaient imposé leur phraséologie. On parlait du « régime » de Thieu comme on parle aujourd’hui du « régime » d’Assad pour les délégitimer et légitimer leurs ennemis, on monte en épingle les « crimes » que les fantoches (ou leurs alliés : à l’époque, américains) peuvent commettre, etc. Or, il s’agit dans les deux cas d’une désinformation totale, et même d’une inversion simple.

    Autant que les massacres et les rééducations qu’imposèrent les Nord-vietnamiens hier, la fuite des boat people prouva que le Sud, loin de se libérer, refusait la conquête du Nord. Et aujourd’hui, tous ceux qui sont allés sur place constatent que les populations craignent et haïssent les rebelles. La coalition occidentale a provoqué une guerre qui a fait des centaines de milliers de morts et sert à justifier l’afflux d’immigrés prétendument réfugiés sur le sol européen, c’est un crime horrible et une erreur formidable : elle se justifie en reprochant à un dirigeant local pas pire qu’un autre des « crimes » nécessairement liés à la guerre.

    Pauline Mille

    Texte repris du site de la Fondation Polémia

  • Berlin : un expert israélien du terrorisme était sur place quelques minutes avant l’attentat

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    Dans une interview donnée à une chaîne de télévision, un certain Shlomo Shpiro, « expert » israélien du terrorisme, affirme s’être trouvé sur les lieux quelques minutes seulement avant l’attentat.

    Breitscheidplatz : c’est le nom de la place du marché de Noël sur laquelle un camion a foncé dans la foule le 19 décembre 2019 à Berlin, faisant 12 morts morts et 48 blessés selon un bilan provisoire.

    Shlomo Shpiro, expert en terrorisme à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, a déclaré a la chaîne de télévision allemande N-TV qu’il se trouvait à Breitscheidplatz « quelques minutes » seulement avant l’attentat.

    Shpiro n’est pas n’importe qui : cet Israélien, expert dans le domaine du renseignement, a déjà collaboré avec l’OTAN et a notamment réalisé des travaux sur l’histoire de la coopération entre les services secrets israéliens et allemands.

    Shpiro a été décoré en 2010 par Shimon Peres.

    Pour rappel, plusieurs « coïncidences israéliennes » ont pu être observées autour de l’attentat au camion à Nice le 14 juillet dernier :

    - quelques mois avant l’attentat, un colonel de Tsahal et son équipe avaient « évalué » la sécurité de Nice ;

    - l’homme qui a filmé l’assaut des policiers, Sylvain Benouaich, a travaillé pendant 12 ans pour une agence gouvernementale israélienne et dirigée par un agent du Mossad ;

    - le journaliste qui a filmé l’arrivé du camion sur la promenade des Anglais, Richard Gutjahr, est l’époux d’une ex-député israélienne liée au renseignement militaire.

  • JOURNAL TVL DU 22/12/16

  • Pendant la tuerie, Angela se félicitait de sa politique migratoire!

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    Ce lundi 19 décembre 2016 dans la soirée, Angela Merkel, habillée en rouge, assiste à la Chancellerie, en compagnie du ministre (SPD) de l’Intégration madame Aydan Özoğuz, à… une soirée d’intégration et déclare : « Il y a toujours des gens qui mettent plus de temps à être convaincus. Il y a même des gens qui n’écoutent presque pas. Alors on doit poursuivre sa voie [afin de les convaincre]. Cela fait partie de la diversité des opinions. »
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    Les invités applaudissent alors frénétiquement. Ils ne tiennent plus sur leurs sièges et montent par dizaines les marches vers la scène afin de pouvoir, chacun, réaliser un autoportrait à l’aide de leurs téléphones portables avec, à leurs côtés, Angela Merkel et Aydan Özoğuz.

    Pendant ce temps, un camion détourné fonce sur un village de Noël situé en plein cœur de Berlin-Ouest, à côté de l’église du Souvenir, rappel de la Seconde Guerre mondiale, près de la gare du Zoo, la principale gare de la ville enclavée de Berlin-Ouest pendant la guerre froide. Douze personnes sont décédées et au moins quarante-huit sont blessées.

    Ce mardi 20 décembre 2016, Angela Merkel est apparue, à 15 h précises, vêtue de noir et portant en main une rose blanche, en cet endroit hautement symbolique.

    En 2015, la politique d’ouverture des frontières aux « réfugiés » – surtout des migrants économiques et des hommes jeunes venus de pays qui ne sont pas en guerre – a conduit à une augmentation massive de la délinquance, des agressions sexuelles et des viols. Une partie de la population rejette cette politique migratoire qui a amené, au total, un million deux cent mille migrants supplémentaires au sein d’un pays de 80 millions d’habitants.

    La CSU et l’AfD conduisent depuis des mois la résistance.

    La CDU d’Angela Merkel se présente aux élections dans l’ensemble du pays, à l’exception de la Bavière qui est le fief de la CSU, un parti conservateur allié. Si la CDU et la CSU ont dévié vers le centre, la CSU, toute-puissante en Bavière, garde encore malgré tout au sein de son logiciel politique les traces de l’époque à laquelle elle était dirigée par le très conservateur Franz Josef Strauß (1915-1988), surnommé le taureau de Bavière, puis par son successeur Edmund Stoiber. La CSU a fait de la Bavière, qui était en 1945 une zone rurale et pauvre, la région la plus riche, la plus prospère et celle qui connaît la pénurie de main-d’œuvre avec un taux de chômage extrêmement bas. Depuis l’ouverture des frontières durant l’été 2015, la CSU, qui gouverne seule en Bavière avec une majorité absolue, critique systématiquement la politique migratoire du gouvernement national.

    Suite au drame de Berlin, les dirigeants de la CSU ont sorti l’artillerie lourde. Le dirigeant du parti et ministre-président de Bavière Horst Seehofer déclare que la coalition gouvernementale allemande est redevable envers les victimes, leurs proches et l’ensemble du peuple de revoir la politique d’immigration et de sécurité. Le ministre de l’Intérieur CSU de Bavière Joachim Herrmann prévient: « S’il était confirmé que cette attaque a été perpétrée par quelqu’un qui est arrivé dans le pays en tant que demandeur d’asile, cela devrait conduire à ce qu’à Berlin soit reconsidérée fondamentalement la manière dont cette politique d’accueil de réfugiés a été déterminée. »
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    L’expert Stephan Mayer (CSU) demande que la sécurité de l’ensemble des marchés de Noël d’Allemagne soit examinée.

    La dirigeante du parti patriotique d’opposition Alternative pour l’Allemagne (AfD) Frauke Petry estime que l’Allemagne n’est plus un pays sûr face au terrorisme islamique et dénonce l’absence de frontières. Elle tient Angela Merkel pour coresponsable des faits. Son conjoint et député européen Marcus Pretzell écrit sur Twitter que les victimes sont « les morts d’Angela Merkel ».

    Ce mercredi 21 décembre 2016 à 18 h, Alexander Gauland et Björn Höcke, qui comptent parmi les dirigeants de l’AfD, prendront part au rassemblement prévu à Berlin devant la Chancellerie dans le cadre des mercredis « Merkel doit partir ».

    Bien entendu, les complices de l’invasion migratoire ont dénoncé les propos des patriotes comme étant la récupération macabre d’un événement tragique.

    Lionel Baland – Boulevard Voltaire

  • L'armée syrienne annonce avoir repris le contrôle total d'Alep

    Le dernier convoi de rebelles et de civils a quitté la deuxième ville syrienne, désormais aux mains du régime de Bachar el-Assad. Il s'agit de la plus grande victoire de l'armée face aux insurgés depuis le début de la guerre en 2011.

    L'armée syrienne, fidèle au régime de Bachar el-Assad, a repris Alep. Ce jeudi soir, les derniers convois d'insurgés et de civils ont quitté la deuxième ville syrienne après un siège de plusieurs mois, a annoncé la télévision d'État. Il s'agit de la plus grande victoire de l'armée régulière face aux rebelles depuis le début de la guerre en 2011. «Grâce au sang de nos martyrs et aux sacrifices de nos valeureuses forces armées ainsi qu'aux forces supplétives et alliées (...) le commandement général des forces armées annonce le retour de la sécurité à Alep après sa libération du terrorisme et des terroristes et la sortie de ceux qui y restaient», a annoncé un communiqué de l'armée.

    » LIRE AUSSI: En silence, les rebelles quittent Alep entre des soldats russes

    Le nombre total de rebelles et de civils qui ont quitté la deuxième ville de Syrie depuis le début le 15 décembre des évacuations s'élève désormais à près de 34.000 personnes, a indiqué la porte-parole du CICR en Syrie, Ingy Sedky. En pleine tempête de neige, les opérations s'étaient ralenties mercredi dans la journée, avant de reprendre dans la nuit. Munis d'armes légères, des rebelles à bord d'une vingtaine de pick-ups, taxis et voitures traversaient jeudi matin le point de transit de Ramoussa, dans le sud d'Alep, pour se rendre en zone rebelle, selon un correspondant de l'AFP sur place. En début d'après-midi, ce journaliste a constaté qu'une dizaine de bus avaient également quitté la poche rebelle d'Alep. À leur passage, un loyaliste a brandi un grand drapeau syrien. Les autorités syriennes n'ont fourni aucun chiffre officiel du nombre de personnes évacuées d'Alep et transférées en territoire rebelle.

    » LIRE AUSSI: Bana, la fillette syrienne aux 300.000 abonnés Twitter, a été évacuée d'Alep

     

    Sous une neige qui tombait en abondance, plusieurs bus ont traversé mercredi le quartier de Ramoussa, contrôlé par le gouvernement. «Les bus ne sont pas chauffés. Les passagers, femmes, enfants et personnes âgées souffrent du froid. Ils n'ont ni nourriture ni eau», a mis en garde Ahmad al-Dbis. Selon le directeur pour le Moyen-Orient du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, «les conditions climatiques sont difficiles et les gens sont épuisés». «Tous les blessés et les malades dans un état critique ont été évacués d'Alep ces derniers jours», a précisé une porte-parole du CICR, Ingy Sedky.

     

     

    Une source militaire a par ailleurs expliqué que le retard dans les évacuations était une nouvelle fois dû à la nécessité de «synchroniser» les sorties d'Alep avec celles des villages chiites de Foua et Kafraya, assiégés par les rebelles dans la province d'Idleb, voisine de celle d'Alep.

  • Allemagne: "La fin de la puissance douce" (éditorial)

    Par Arnaud de La Grange
    Publié le 22/12/2016 à 20h05

    Par Arnaud de La Grange

    Le deuil n'est pas encore fait que les critiques fusent comme des orgues de Staline. Après la tragédie berlinoise, le gouvernement d'Angela Merkel est sous le feu. L'offensive s'est déclenchée sur deux fronts. Le premier, c'est celui de la politique d'accueil des migrants, jugée incontrôlable et incontrôlée. Il était déjà ouvert depuis quelques mois, mais il vient de se réchauffer. Le deuxième, plus nouveau, c'est celui des dysfonctionnements du système. Un choc au pays de l'efficacité reine.

    Côté police et justice, des ratés à répétition ont laissé dans la nature un assassin en puissance. L'auteur présumé de l'attentat ne sortait pas de nulle part. Depuis des mois, ce Tunisien était fiché comme l'un des islamistes les plus dangereux du pays. Dans un pays censé l'accueillir, ses agissements auguraient mal d'intentions bienveillantes. Et sa demande d'asile avait été rejetée en juin. Il était pourtant toujours sur le sol allemand. Hier, un journal - de gauche - allemand notait que 168 000 migrants devant être refoulés ne l'avaient pas été.

    Plus grave pour Angela Merkel, les tirs viennent de toute part. Des populistes de l'AfD, cela va de soi. De ses turbulents alliés de la CSU, cela ne surprend pas non plus. Mais aussi des rangs de son propre parti. «Ce n'est pas comme cela que nous allons garantir la sécurité de l'Allemagne», a martelé hier un responsable de la CDU. Des mots terribles quand la chancelière cultivait l'image de la protectrice de son peuple.

    L'Allemagne a son histoire. Tout ce qui touche aux libertés individuelles y est particulièrement sensible. Mais sans sacrifier les principes, un aggiornamento en matière de sécurité semble inévitable, à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières. Berlin croyait que sa grande réserve sur les affaires du monde la mettait à l'abri de ses convulsions. Mais pour les islamistes, cette «puissance douce» est une réussite occidentale de trop. Ils n'ont pas besoin qu'on les attaque pour déclarer la guerre. Voilà les Allemands tragiquement poussés dans l'arène.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 23/12/2016.

  • Cuba post-Castro: des dizaines d'opposants arrêtés par la police

    Des opérations de police dans deux villes de l'est du pays ont empêché des marches qui avaient été convoquées pour demander la libération d'opposants.

    La disparition de Fidel Castro, le père de la révolution cubaine, le 25 novembre dernier, n'aura pas signifié la fin de la répression policière à Cuba. La police cubaine a bloqué dimanche l'organisation de manifestations, les premières depuis la mort du Lider Maximo, et arrêté des dizaines d'opposants, ont affirmé des responsables de l'opposition à l'AFP.

     

    «Il y a eu des opérations concomitantes à six heures du matin à Santiago de Cuba et Palma Soriano. Ils sont entrés dans quatre logements et pour l'heure, nous avons comptabilisé 42 arrestations, 20 à Santiago, 12 à Palma et 10 à La Havane», a déclaré José Daniel Ferrer, le chef de l'Union patriotique de Cuba (Unpacu), l'une des organisations d'opposition qui avait appelé à manifester. L'opposant a été retenu plusieurs heures dans un poste de police à Santiago de Cuba.

     

    «Ils m'ont menacé, m'ont dit que cet appel était susceptible de provoquer des crimes et délits tels que troubles à l'ordre public, attentats, outrage et espionnage», a-t-il déclaré après sa remise en liberté.

       

    Des maisons d'opposants «assiégées» par la police

     

    À La Havane, le groupe d'opposition des Dames en Blanc a par ailleurs affirmé qu'au moins 20 maisons de membres de ce mouvement avaient été «assiégées» dimanche par la police. «Nous avons des informations selon lesquelles au moins 20 maisons ont été assiégées pour empêcher toute sortie aujourd'hui, et parmi lesquelles le siège» du mouvement, a déclaré sa responsable, Berta Soler.

     

    L'avocate américaine Kimberley Motley avait été interpellée vendredi avec les militants Gorki Ávila et Luis Alberto Mariño, alors qu'ils préparaient une visite en prison du graffiteur Danilo Maldonado, connu sous le nom de «El Sexto» (Le Sixième). Ce dernier avait été arrêté le 26 novembre, un jour après la mort du chef historique de la révolution cubaine Fidel Castro, après, selon ses proches, avoir peint sur un mur de la Havane la phrase «Se fue» («Il est parti»).

     

    Le silence du gouvernement

     

    Le gouvernement socialiste de Raúl Castro nie toute existence de prisonniers politiques à Cuba et affirme que les personnes de l'opposition en détention ont violé la loi. Le pouvoir cubain, qui repose sur un parti unique, n'a fait aucun commentaire dimanche sur ces déclarations.

     

    Les arrestations sont en général temporaires et ont parfois pour but, comme celles de dimanche, d'empêcher les opposants de manifester dans la rue.

      Le Parisien

  • La police allemande traque le terroriste islamiste de Berlin

    International | Par Nicolas Barotte
    Mis à jour le 21/12/2016 à 21h05 | Publié le 21/12/2016 à 21h04

    INFOGRAPHIE - Les autorités ont identifié le principal suspect, Anis Amri, un jeune Tunisien âgé de 24 ans, classé comme un islamiste dangereux par les services allemands.

    Le visage d'Anis Amri s'affiche partout en Allemagne. Le jeune Tunisien de 24 ans mesurant 1,78 m et pesant 75 kg est le suspect numéro un dans l'enquête sur l'attentat de lundi à Berlin.

    Le parquet terroriste allemand a émis un avis de recherche européen contre le tunisien Anis Amri.
    Le parquet terroriste allemand a émis un avis de recherche européen contre le tunisien Anis Amri. - Crédits photo : Police/AP

    La police a décidé de faire appel à tous les moyens pour l'interpeller. Une récompense a été fixée à 100 000 euros pour celui qui permettra son arrestation. Les autorités préviennent cependant: «Il pourrait être dangereux et armé.» L'arme avec laquelle il a assassiné le chauffeur du camion polonais qu'il a volé n'a pas été retrouvée. L'attaque, qui a causé 12 morts et blessés 48 personnes, a été revendiquée mardi soir par l'organisation État islamique.

    Après les ratés de mardi, et l'arrestation du mauvais suspect, les enquêteurs avaient promis d'agir vite. Ils avaient en effet l'indice pour identifier le conducteur du poids lourd qui a foncé sur le marché de Noël de Breitscheidplatz sous la main dès les premières heures. Un titre de séjour provisoire d'Anis Amri a été retrouvé dans la cabine du camion sous le siège du conducteur. Après avoir enquêté discrètement, la police n'a pas su retrouver sa trace. Une perquisition menée à Emmerich, où Anis Amri a notamment séjourné, n'a donné aucun indice.

    Anis Amri était pourtant connu et classé comme un «islamiste dangereux» par les services de police. Après avoir quitté la Tunisie en 2011 et être passé en Italie, où il a fait de la prison, Anis Amri est arrivé en Allemagne en juillet 2015 comme demandeur d'asile. Son dossier a été rejeté en juin et il se trouvait sous le coup d'une procédure d'expulsion qui n'a pas été mise en exécution. La Tunisie, qui avait contesté la nationalité du jeune homme, n'avait pas fourni les documents nécessaires. Ils sont parvenus mercredi à l'administration en charge du dossier du suspect, qui était enregistré en Westphalie-Rhénanie-du-Nord. Anis Amri a aussi été arrêté cet été à Friedrichshafen en possession de faux documents d'identité. Il a été relâché ensuite.

    Défaillances des services de renseignement

    Depuis janvier 2016, Anis Amri était sous surveillance des services de renseignement. Ses communications étaient écoutées. En mars, il aurait cherché à recruter des complices pour commettre un attentat. En Allemagne, le jeune homme s'est aussi rapproché «d'Abu Walaa», de son vrai nom Ahmad Abdulaziz Abdullah A., un salafiste influent qui diffusait des appels à la haine sur Internet, dos tourné à la caméra. Surnommé «le prêcheur sans visage», Abu Walaa a été arrêté en novembre à Hildesheim. Il est accusé d'être l'un des principaux agents recruteurs de Daech voire «le numéro un de l'organisation» en Allemagne. Anis Amri a aussi été en contact avec Boban S., un complice d'Abu Walaa, chez qui il a séjourné et qui a été arrêté lui aussi en novembre.

    Les services de renseignement allemands ont ensuite perdu sa trace fin novembre. Anis Amri a plusieurs fois changé de domicile entre la Westphalie-Rhénanie-du-Nord et Berlin, il a utilisé des fausses identités. Bien qu'une enquête ait été ouverte en raison de la menace qu'il représentait, les différents services de police impliqués dans l'enquête n'ont pas semblé se coordonner efficacement, selon des sources citées par les médias allemands.

    Le parcours d'Anis Amri et les défaillances des services de renseignement allemands vont inévitablement susciter la polémique en Allemagne. En attendant, l'enquête a été élargie à toute l'Europe et des avis de recherche ont été diffusés en plusieurs langues, dont le français. La traque doit empêcher le terroriste de commettre d'autres attaques.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 22/12/