Selon des témoins, la voiture aurait «foncé sur les gens» qui se trouvaient au pied du Musée d'histoire naturelle, en plein centre-ville. Le conducteur a été interpellé.
Une voiture a heurté et blessé onze personnes ce samedi dans le centre-ville de Londres, au Royaume-Uni, laissant présager d'une attaque volontaire, trois semaines à peine après l'explosion d'un sac de voyage dans le métro londonien. L'acte d'un déséquilibré ? Seule certitude, l'incident n'est pas traité comme un acte terroriste par les enquêteurs.
«Nous avons traité 11 patients, la plupart pour des blessures à la tête et aux jambes, et hospitalisé neuf d'entre eux», a précisé le London Ambulance Service sur Twitter.
Un homme a été interpellé immédiatement après les faits. Ceux-ci se sont déroulés à proximité du Musée d'histoire naturelle. Contactés par des médias anglais ou témoignant spontanément sur les réseaux sociaux, des passants indiquent que la voiture serait «montée sur le trottoir» et aurait «foncé dans les gens».
Des images diffusées sur Twitter montrent un homme vêtu d'une chemise bleue, plaqué à terre, de petites flaques de sang sous le visage, par deux autres personnes, peut-être des passants. Sur d'autres photos, il est possible de voir une voiture noire dont l'avant est encastré perpendiculairement entre deux autres véhicules garés le long du trottoir.
«Il y avait un petit garçon de huit ou neuf ans...»
Plusieurs témoins racontent avoir vu des scènes de panique dans ce quartier très fréquenté le samedi après-midi, notamment par les touristes et les familles. J'étais près de la station de métro South Kensington, il y avait beaucoup de policiers. Et puis soudain une policière a crié à la foule de courir, et tout le monde est parti dans un mouvement de panique, beaucoup de gens criaient», relate Leonard, la trentaine.
Katy indique elle sur la radio LBC avoir vu «au moins deux personnes blessées. Il y avait un petit garçon blessé à la jambe, qui ne devait pas avoir plus de huit ou neuf ans. Il y avait aussi une femme allongée, qui elle ne bougeait pas». A Downing Street, la Première ministre Theresa May était tenue informée de l'évolution de la situation, selon ses services.
leparisien.fr