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LA JEUNE FILLE AU GILET JAUNE
TÔT CE MATIN 8 DECEMBRE 2018
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SOIR 3 8 décembre 2018
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/soir-3/jt-soir-3-samedi-8-decembre-2018_3038969.html
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"SORTIR DE LA CRISE "
Soirée spéciale: écoutez !
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ZEMMOUR/ RUFFIN
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Macron annule son déplacement à Marrakech mais délègue quelqu’un pour l’y représenter
11h12Plus de cent pays se retrouvent lundi et mardi à Marrakech pour approuver formellement le Pacte mondial sur les Migrations piloté par l’ONU, malgré les défections et les crispations suscitées par ce texte sans précédent.
[…] Côté européen, la chancelière allemande Angela Merkel a annoncé sa venue à Marrakech après le feu vert houleux du Bundestag. Les chefs de gouvernements espagnol, grec et portugais feront aussi le déplacement, selon des informations obtenues par l’AFP.
Le président français Emmanuel Macron va déléguer le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères. Cette décision a suscité une « grande déception » du Maroc qui voit cette conférence comme un « moment historique », selon une source diplomatique locale.
« Il y a une question d’opportunité politique: aller à Marrakech aujourd’hui, c’est offrir un boulevard à tous ceux qui critiquent le Pacte, avec un risque de mauvais signal à la population », analyse un observateur européen. […]
En lien :
Pacte de Marrakech : l’expert de BFMTV est un ancien sénateur socialiste
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Gilets Jaunes : Des CRS en colère sur la prime de Macron : «Il nous a pris pour des putes ou quoi ?»
18h23Largement mobilisés avant les manifestations de samedi, de nombreux policiers, inquiets de la tournure que pourrait prendre cette journée, peinent à contenir leur colère vis-à-vis d’un pouvoir politique qui rechigne encore à donner des ordres clairs. Le malaise est palpable : certains rêveraient même de mettre leur gilet jaune sur le dos.
“ Nous sommes tous rappelés samedi, en quinze ans de police, je n’ai jamais vu ça ”. Dans son commissariat parisien, cet officier de police judiciaire craint le pire, comme nombre de ses collègues CRS ou policiers qui peinent à calmer leur colère depuis samedi dernier. En cause, “ l’absence d’ordres clairs et lisibles en dépit de la violence exprimée ”, résume l’un des membres de la compagnie d’intervention mobilisée sous l’Arc de Triomphe lors de la dernière manifestation parisienne des gilets jaunes. Tous se demandent s’il y a un pilote dans l’avion, et digèrent mal la gestion politique de leurs actions de terrain. Ils répètent avoir attendu des ordres alors que la situation pourrissait, et ne comprennent pas pourquoi “ tant de collègues étaient retenus pour fouiller des sacs à l’entrée des Champs Elysées alors qu’il était si facile de rester en dehors dans l’espoir de tout casser ”.
L’un d’entre eux, âgé de 25 ans, se souvient d’une journée pendant laquelle il s’est “ vu mourir plusieurs fois ”. Il se souvient aussi de cette fin de journée où il a fallu partir une demi-heure plus tôt pour accueillir le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le premier ministre Edouard Philippe à la caserne. “ Ils sont restés dix minutes pour venir nous dire merci, il y avait un silence de mort et personne n’a ouvert la bouche. Il valait mieux pour eux ”, résume froidement ce jeune policier. La colère est plus grande encore lorsque l’on évoque le nom du Président de la République, et sa déambulation du lendemain dans les rues encore fumantes du XVIe arrondissement parisien. “ Au lieu de parader, il aurait pu commencer par être en France le jour où son peuple exprime sa colère”, tranche un CRS furieux du comportement présidentiel.
Cerise sur le gâteau, l’idée d’une prime de 300 euros pour récompenser les policiers de terrain. “ Il nous a pris pour des putes ou quoi ”, lancent sans pudeur certains d’entre eux, qui ont déjà fait savoir qu’ils refusaient la somme. “ Ça fait des années que le malaise grandit dans la police, que nos heures supplémentaires ne sont pas payées, qu’on demande des ordres clairs, un changement de méthode dans le maintien de l’ordre, une réponse pénale adéquate et tout à coup il essaie de nous acheter parce qu’on a fait notre boulot, c’est juste indécent ”, s’emporte l’un d’eux.
Ils sont nombreux à reconnaître que ce mouvement provoque chez les policiers une sorte de “ schizophrénie très désagréable ”. Quelques jours après les affrontements du week-end, un jeune engagé résume : “ on a passé quatorze heures à se prendre des pavés, des jets d’acides, des barres de fer et des insultes dans la figure. Et en rentrant le soir, on a retiré notre uniforme avec l’envie d’enfiler nous aussi ce gilet jaune. L’institution policière est une chose, mais les policiers sont des Français, et comme la majorité de leurs compatriotes, ils sont à bout ”
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JT TVL VENDREDI 07 DECEMBRE 2018
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SAINT NICOLAS 6 DECEMBRE
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En pleine crise des gilets jaunes, Emmanuel et Brigitte Macron reçoivent « Le Monde »… pour parler déco
18h30Entre les deux premiers samedi de manifestation des gilets jaunes, Emmanuel et Brigitte Macron ont reçu, le 22 novembre, le journal « Le Monde » pour vanter les travaux de rénovation de la salle des Fêtes du palais de l’Elysée, censée devenir « un espace de dialogue ». Avec les gilets jaunes, justement ?
La vie, les Français le savent bien, ce ne sont pas que les taxes sur l’essence ou l’état de notre démocratie. Parfois, ce sont aussi des papiers peints à refaire. Ainsi, pendant que les médias et l’opinion avaient les yeux rivés sur les gilets jaunes dans l’attente de savoir comment allaient tourner les choses, Emmanuel et Brigitte Macron recevaient, le jeudi 22 novembre, le journal Le Monde pour parler… déco. Car figurez-vous que derrière les grilles de l’Elysée, une autre révolution se jouait : le couple présidentiel a officiellement lancé des travaux de rénovation de la salle des Fêtes du palais.
600.000 euros de rénovation
Le chef de l’Etat en personne, écrivent nos confrères, « a tenu à superviser lui-même, jeudi 22 novembre« , le lancement du chantier. Lequel doit se terminer avant le 15 janvier et coûter quelque 600.000 euros, dont 300.000 rien que pour… la moquette. Il faut dire que celle-ci ne vient pas de chez Saint-Maclou : « Constituée de deux tonnes de laine, elle a été teinte en Belgique et tissée à la Manufacture royale du Parc d’Aubusson », nous apprend-on.
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JT TVL 06/12/18
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Aquarius : MSF et SOS Méditerranée annoncent "mettre un terme" aux activités du navire humanitaire
Les deux associations ont fait cette annonce jeudi soir, expliquant dans le même temps réfléchir à de nouvelles options pour venir en aide aux réfugiés qui risquent leur vie en Méditerranée.
Médecins sans frontières et SOS Méditerranée ont annoncé "mettre un terme" aux opérations de sauvetage de leur navire humanitaire Aquarius, jeudi 6 décembre dans des communiqués. L'Aquarius, devenu le symbole de la crise politique autour de l'accueil des migrants, était privé de pavillon depuis deux mois.
"Renoncer à l'Aquarius a été une décision extrêmement difficile à prendre", a déclaré dans un communiqué Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée, en déplorant "les attaques incessantes dont le navire et ses équipes ont fait l'objet".Toutefois, l'ONG basée à Marseille "explore déjà activement les options pour un nouveau navire et un nouveau pavillon", et "étudie sérieusement toutes les propositions d'armateurs qui lui permettraient de poursuivre sa mission de sauvetage". "Nous refusons de rester les bras croisés sur le rivage alors que des gens continuent de mourir en mer", a assuré Frédéric Penard.
C'est un jour sombre
Nelke Mander, directrice générale de MSF"C'est un jour sombre", a pour sa part déploré dans un communiqué distinct Nelke Mander, directrice générale de MSF, pour qui "la fin de nos opérations à bord de l'Aquarius signifie davantage de morts en mer".
L'Aquarius, qui mène des opérations de sauvetage au large de la Libye depuis 2016, est amarré à Marseille depuis début octobre dans l'attente d'un pavillon lui permettant de naviguer après le retrait de ceux de Gibraltar puis du Panama. Fin novembre, la justice italienne avait demandé le placement sous séquestre du navire pour une affaire de traitement illégal de déchets.
Des accusations "disproportionnées et infondées" pour SOS Méditerranée qui a déploré "dix-huit mois de criminalisation, de décrédibilisation et de diffamation contre les ONG de recherche et de sauvetage" ayant pour résultat d'encore "davantage fragiliser les capacités de sauvetage en mer".30.000 personnes secourues
Depuis le début de ses opérations, l'Aquarius a porté assistance à près de 30.000 personnes. Mais le navire a vu les obstacles se multiplier depuis que l'Italie, sous l'impulsion du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, a fermé ses ports cet été aux navires humanitaires.
"Malgré les efforts récents des organisations non gouvernementales en mer, il n'y a plus aucun bateau dédié au secours en mer Méditerranée" où "2.133 personnes décédées", a ajouté MSF.
L'Aquarius était devenu un symbole de la crise diplomatique autour de l'accueil des migrants en juin, après avoir dû errer pendant une semaine en Méditerranée avec à son bord 630 migrants que l'Italie avait refusé d'accueillir. Après avoir frôlé la Corse, le navire à la coque orange avait pu débarquer à Valence, en Espagne, convaincue d'ouvrir ses ports par la promesse de plusieurs pays européens de se répartir les réfugiés.Valeurs Actuelles
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Italie : -96% d’arrivées de migrants sur deux ans. Les débarquements ont quasiment disparu.
23h41Il y a de moins en moins de migrants débarqués en Italie. Le ministère de l’Intérieur annonce une baisse spectaculaire du nombre de personnes qui ont rejoint les côtes de la péninsule. Avec parfois même des semaines entières sans aucune arrivée. Il y a des années que cela n’était pas arrivé.
Depuis le mois de janvier, 23 000 personnes seulement sont arrivées par la mer en Italie. C’est 96% de moins qu’il y a deux ans. Ils sont partis de Libye et de Turquie. Ce sont surtout des Tunisiens, mais aussi des Erythréens, des Soudanais et des Pakistanais pour citer les plus nombreux.
Depuis le mois d’août, quand le ministre de l’Intérieur Salvini a bloqué dans un port pendant 10 jours les rescapés secourus par le bateau Diciotti, les débarquements ont même quasiment disparu. Ceux qui sont arrivés l’ont fait par leurs propres moyens, sans être secourus, le plus souvent des bateaux d’une dizaine de Tunisiens arrivés sur l’île de Lampedusa.
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L’entrée aux Etats-Unis leur étant interdite, les migrants honduriens tentent de s’installer à Tijuana ou bien retournent chez eux.
Mexique : la caravane de migrants du Honduras s’est dispersée à la frontière
Ils étaient partis à la mi-octobre de leur pays, le Honduras, dans l’espoir d’entrer aux Etats-Unis et d’y être admis comme réfugiés. Les quelque 6000 migrants qui ont traversé le Mexique ont atteint la ville frontière de Tijuana, où ils ont finalement commencé à se disperser.
LIRE AUSSI >Caravane de migrants : Trump dénonce « une grosse arnaque »
Pendant plus de deux semaines, ces familles honduriennes ont été hébergées dans un centre sportif par les autorités de Tijuana, dans un quartier excentré, à quelques mètres du mur frontalier.
Mais les fortes pluies et les basses températures qui ont frappé la ville cette semaine ont aggravé les infections respiratoires. Et les autorités ont dû transférer les migrants vers un nouvel abri, dans un centre de spectacles éloigné et à moitié couvert, traversé par des courants d’air glacials.
Quelque 2.000 migrants s’y trouvaient, selon Mario Osuna, chargé des Affaires sociales à la mairie de Tijuana. Mais environ 500 autres sont restés à proximité du premier camp, désormais fermé, et dorment à même la rue, de même source. Ils craignent que les autorités les privent de liberté dans le nouveau refuge ou les expulsent.
Plus de 2000 sont inscrits à un programme pour résider au Mexique
Quant aux 3.500 autres migrants, « nous ignorons où ils se trouvent, s’ils sont en train de rebrousser chemin ou s’ils cherchent de l’aide pour leur retour », déplore Mario Osuna. « Beaucoup ne sont pas venus à ce refuge. Ils ont préféré chercher leur chemin, à Tijuana, ou passer de l’autre côté (NDLR. aux Etats-Unis, grâce à des passeurs) », explique Darwin Martinez, un Hondurien de 28 ans réfugié dans le nouvel abri.
Fin novembre, les forces de l’ordre des Etats-Unis ont repoussé à coups de gaz lacrymogène les quelque 500 migrants qui tentaient de traverser le mur frontalier. Cet épisode a traumatisé de nombreux migrants, qui se sont résignés à retourner chez eux ou à s’installer au Mexique.
Quelque 2.250 d’entre eux se sont inscrits à un programme spécifique qui délivre des visas humanitaires pour résider au Mexique, ainsi que l’accès à la sécurité sociale et à des emplois légaux. L’examen d’un dossier peut cependant durer plusieurs semaines et jusqu’à présent, seule une poignée occupent un emploi, selon les chiffres officiels.
Par ailleurs, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), un organisme des Nations unies, est venue en aide jusqu’à présent à 453 migrants, dont des enfants, qui avaient fait part de leur intention de repartir vers leur pays d’origine. D’autres attendent leur tour.
Le Parisien
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Israël et la Pologne refusent de signer le Pacte mondial de l’ONU sur les migrations (MàJ)
20/11Nouveau coup dur pour le Pacte de l’ONU sur les migrations. Les gouvernement d’Israël et de Pologne viennent de faire savoir qu’ils ne signeront pas le document controversé.
(Traduction Fdesouche)
Mardi, Benyamin Netanyahou a annoncé qu’Israël ne va pas signer le Pacte mondial de l’ONU sur les migrations.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé mardi que son pays ne signerait pas le Pacte mondial de l’ONU sur les migrations qui doit être entériné en décembre au Maroc.
« J’ai donné comme instructions au ministère des Affaires étrangères de ne pas signer le Pacte mondial pour les migrations. Nous nous sommes engagés à surveiller nos frontières contre l’arrivée de migrants illégaux. C’est ce que nous avons fait et que nous continuerons à faire », a indiqué le Premier ministre dans selon un communiqué de son bureau.
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Pacte de l’ONU sur les migrations : les nationalistes flamands refusent de signer, le gouvernement belge au bord de l’implosion
22h33La crise au sein du gouvernement belge autour du Pacte de l’ONU sur les migrations s’est aggravée mardi, le Premier ministre décidant d’en appeler au Parlement pour contourner le « blocage » des nationalistes flamands de la N-VA, seuls partenaires de sa coalition opposés à ce texte.
« En ce moment il y a un blocage au gouvernement (…) puisqu’il y a un parti sur les quatre qui composent la majorité qui s’est opposé, cela m’a encore été confirmé cet après-midi », a déclaré Charles Michel au cours d’une conférence de presse en fin de journée.
Ce libéral francophone a expliqué que les ministres de la N-VA, dont le bouillant secrétaire d’Etat à la Migration Theo Francken, refusaient d’adjoindre au texte de l’ONU -qui ne peut plus être modifié- « une déclaration interprétative » exprimant certaines réticences des Etats. « J’ai donc pris la décision de demander au Parlement de s’exprimer sur ce sujet, je souhaite qu'(il) puisse donner son point de vue », a ajouté Charles Michel.
Le Premier ministre a annoncé qu’il se rendrait au sommet de Marrakech (Maroc) la semaine prochaine pour défendre la position qui aura été exprimée par les députés, quitte à faire chuter la coalition au pouvoir depuis octobre 2014.
Lundi, Bart De Wever, président de l’Alliance néo-flamande (Nieuw-Vlaamse Alliantie, N-VA), avait menacé de retirer son soutien au gouvernement Michel en cas de déplacement au sommet de l’ONU prévu les 10 et 11 décembre. « Nous ne soutenons pas un gouvernement qui irait à Marrakech« , avait-il averti. A l’approche des élections législatives de mai, qui coïncideront avec les européennes en Belgique, la N-VA entend faire de l’immigration son principal sujet de campagne.
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JT TVL 04/12/18
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JT TVL lundi 03 décembre 2018
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Aurélien Taché (LREM) : « C’est quoi le peuple français ? »
21h55 -
Espagne : Le parti anti-immigration VOX entre en force au parlement régional d’Andalousie, une première dans ce pays (MàJ)
22h1002/12/2018
Un petit parti d’extrême droite, Vox, a fait dimanche une entrée en force au parlement d’Andalousie, remportant 12 sièges aux élections régionales et donnant la majorité aux partis de droite dans cette région du sud de l’Espagne gouvernée depuis 36 ans par le Parti socialiste, après dépouillement de 93% des bulletins de vote.