Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1307

  • "Le racisme anti-blanc tue!" - Fabrice Robert à la manifestation lors du procès d'Houria Bouteldja à Toulouse

    14/12/2011 – 16h00
    TOULOUSE (NOVOpress) –
    Cet après-midi 14 décembre a eu lieu le rassemblement organisé par le Bloc Identitaire devant le Palais de Justice de Toulouse à l’occasion du procès d’Houria Bouteldja concernant le jeu de mot raciste anti-blanc souchiens/sous-chiens qu’elle a fait dans l’émission “Ce soir (ou jamais !)”de Frédéric Taddeï en juin 2007. Riposte laïque, Résistance Républicaine et France-Solidarité s’étaient joints à ce rassemblement.

     

    Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire, y a fait l’allocution ci-dessous devant une centaine de personnes. Des extraits vidéo vont suivre sur Novopress.

    Chers amis,

    D’abord, merci d’être là ! Merci de vous être déplacés ! Merci d’être de ceux qui ne sont pas prêt à tout accepter mais de ceux qui, au contraire, sont prêts à se battre pour défendre leur honneur.

    Il y a quatre années Houria Bouteldja était régulièrement sur France 3 dans l’émission Ce Soir ou Jamais. Cette femme dont le grand public ignore jusqu’à l’existence, cette femme dont l’œuvre politique, littéraire, culturelle est inexistante, était invitée sur une chaine publique française, alors même que des écrivains comme Jean Raspail ou des historiens comme Dominique Venner y sont quasiment ignorés.

    Lors de l’émission, elle se permettait de traiter les Français de souche de « sous-chiens », c’est à dire des animaux inférieurs à des chiens. Les Nazis pour désigner les juifs parlaient d’untermensch, de sous-hommes. Pour Houria Bouteldja, nous sommes encore plus bas dans l’échelle de la non-humanité. Nous sommes inférieurs aux chiens.

    Elle ajoutait encore, qu’à son avis, il fallait « éduquer » les Blancs. Les communistes parlaient, eux, de rééducation. Mais, au fond, c’est la même chose : la même volonté de violer les esprits et les consciences.

    On aimerait en sourire. Et il serait même possible d’en rire. Car, au fond, cette haine de la petite Houria envers nous ne découle jamais que d’un bon gros complexe d’infériorité, d’un manque de confiance en ce qu’elle est, en son histoire, en son identité. Faut-il d’ailleurs être mal dans sa peau pour employer les mots qu’elle emploie, pour mener les combats ridicules qu’elle mène.

    Ainsi, prétend-elle vouloir dénoncer les Européens pour l’esclavage dont ont été victimes entre le XVème et le XIXème siècle les Africains. Or, avant cette période et pendant cette période, les plus grands trafiquants d’esclaves au monde habitaient Alger, Constantinople ou Rabat !

    Ainsi, prétend-elle vouloir dénoncer le racisme dont seraient victimes les immigrés en France tout en niant le racisme contre les Blancs, elle qui a déclaré : « « Un Noir ou un Arabe qui dit « sale Blanc » exprime au pire un sentiment d’intolérance ou de haine en réaction aux humiliations qu’il subit, un Blanc qui dit « sale Noir » ou sale Arabe » exprime forcément un sentiment raciste ».

    Pour Houria Bouteldja, le Français a toujours tort ! Le Blanc a toujours tort.

    Elle est une caricature d’intellectuelle. Si elle était de souche européenne et tenait des propos identiques envers les arabes ou les noirs, elle serait sous les verrous depuis longtemps.

    Et c’est là tout le paradoxe. Si Houria Bouteldja, ne représente au fond rien du tout, si le groupuscule dont elle est le porte-parole n’est guère qu’un ramassis d’excités, une brochette de frustrés qui ont besoin de la haine du Blanc pour mieux se sentir quand ils se lèvent le matin et se regardent dans la glace, elle n’en est pas moins un symbole de la haine absolue que vouent à notre pays ces gens-là et, ce faisant, elle porte une responsabilité morale dans la propagation de la haine contre les Français, contre les Européens de souche, contre les Blancs.

    Chaque agression contre un Français de souche en raison de son origine découle de cette haine véhiculée dans les cités par les groupes de rap et par des gens comme Houria Bouteldja.

    Alors, si nous sommes ici rassemblés, ce n’est pas pour demander à un tribunal français la condamnation de cette franco-algérienne. Même si nous félicitons l’AGRIF pour sa procédure. Nous ne nous faisons pas d’illusion. Vous connaissez tous la phrase : « je fais confiance en la justice de notre pays ». Et tout le monde sait qu’il faut la compléter ainsi : « je fais confiance en la justice de mon pays pour juger contre mon pays, contre mon peuple, contre moi » !

    "Le racisme anti-blanc tue !" Fabrice Robert à la manifestation lors du procès d'Houria Bouteldja

    Depuis sa création le mouvement identitaire est en première ligne pour dénoncer le racisme anti-blanc. Car le racisme anti-blanc tue ! Et les militants qui sont aujourd’hui habillés de combinaisons blanches ensanglantées symbolisent ces Français de souche qui sont morts en France parce qu’ils avaient le malheur d’être Blancs (photo: Fabrice Robert est à gauche sur l’estrade en train de prononcer son allocution).

    Grâce à nos actions, nous avons sensibilisé l’opinion. Grâce à nos initiatives, nous disposons aujourd’hui de relais médiatiques et politiques.

    Alors si nous sommes ici c’est pour dire à tous les Houria Bouteldja qui habitent en France : ici, c’est chez nous. Ici, c’est la France, la France éternelle. Celle qui a 1 500 ans d’histoire et qui s’appuie sur 30 000 ans d’histoire européenne. La France des clochers et des villages, mais aussi, puisque nous sommes à Toulouse, la France de la fusée Ariane. La France de la tradition et celle de l’innovation. Et si vous, les Houria, vous ne nous aimez pas, sachez qu’il y a tous les jours en partance de nos aéroports d’excellents avions pour Alger. Ils n’aiment pas notre pays ? Qu’ils le quittent et vite !

    Nous voulons aussi apprendre à tous ces racistes anti-français, à tous ces propagandistes de la haine contre les Européens de souche, qu’ils ne sont pas les premiers à venir chez nous dans l’idée d’y régner en maître. Au VIIIème siècle, leurs ancêtres sont venus devant Toulouse. Ils en sont repartis calmés pour plusieurs siècles. Durant 500 ans, d’autres ancêtres ont raflé des Provençaux pour faire des hommes des esclaves et des femmes des jouets sexuels. Et puis, il y a eu Lépante, Vienne, Alger en 1830, et nous leur avons appris à nous respecter.

    Alors, il faut que toutes les Houria Bouteldja installées en France le sachent et le sachent bien : l’avenir ressemblera au passé. Ici, c’est l’Europe. Ici, ils ne passeront pas ! Jamais !

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Scandale pédophile dans la communauté juive orthodoxe de Brooklyn

    13/12/11 – 12h30
    NEW YORK (NOVOpress)
    – C’est une affaire criminelle de grande ampleur qui secoue actuellement la communauté juive orthodoxe de Brooklyn. En effet, la police new yorkaise enquête sur des abus sexuels subis par au moins 117 enfants. Dans ce dossier, quatre-vingt-cinq personnes ont déjà été arrêtées pour répondre de ces faits graves de pédophilie.

    Quatorze accusés ont déjà reçu des condamnations entre 10 et 20 ans de prison pour des crimes allant de sévices sexuels à tentative d’enlèvement et sodomie. L’enquête, débutée il y a trois ans et baptisée «Kol Tzedek» ( « Voix de la justice » en hébreu) se poursuit toujours, mais dans des conditions très difficiles, les nombreuses victimes ayant les plus grandes difficultés à se faire entendre et connaître, au sein d’une communauté très fermée et soudée qui refuse généralement de collaborer avec l’extérieur.

    On pourra s’étonner de la très grande discrétion des médias, notamment français, sur cette affaire criminelle de grande envergure, surtout si on la compare avec l’orchestration médiatique des actes pédophiles reprochés à l’Eglise catholique.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Entretien avec Heinz-Christian Strache, président du FPOe autrichien (Exclusivité Novopress)

    untitled.bmp HC Strac he.jpg

    14/12/2011 – 18h00
    VIENNE (NOVOpress) – Heinz-Christian Strache, le dynamique président du FPOe autrichien, revient sur sa carrière, les positions de son parti – notamment sur l’immigration –, l’Europe, les mouvements identitaires et populistes et son voyage en Israël.

    Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

    Ma carrière politique est la suivante : Conseiller de district à Vienne (1991-1996), président de district du FPÖ dans le 3ème arrondissement de Vienne depuis 1993, membre du conseil de Vienne et membre du parlement local depuis 1996, membre du comité exécutif du FPÖ de Vienne depuis 1996, président du FPÖ de Vienne depuis mars 2004, chef de parti fédéral du FPÖ depuis le 23 avril 2005, membre du Parlement autrichien et chef du groupe parlementaire du FPÖ depuis 2006. Je suis divorcé et j’ai une fille et un fils.

    Qui était Joerg Haider, le défunt leader et figure charismatique du FPOe ?

    Joerg Haider a réalisé de grandes choses et il a réussi notamment à briser le système du “Proporz” rouge-noir (la représentation proportionnelle dans tous les bureaux et agences du gouvernement par les membres des Sociaux-démocrates et du Parti populaire), au profit d’une alliance gouvernementale FPÔ-OVP, brisant le cordon sanitaire mis en place autour du FPÖ, malgré les condamnations internationales et européennes de l’époque. Il a néanmoins “payer” cette percée en renonçant à la présidence du FPÖ et en s’occupant uniquement de la Carynthie dont il était le gouverneur. Il faut néanmoins souligner qu’il y a eu des abus à l’époque, où de nombreuses personnalités pas forcément actives au sein du FPOe sont arrivées à des postes clés de la politique autrichienne, sous l’influence semble-il de Joerg Haider. Actuellement, ce clientélisme n’est plus de mise au sein du parti de la liberté et de tels abus sont inconcevables.

    Pourquoi n’y a-t-il pas, selon vous, aujourd’hui un parti identitaire européen uni ?

    Il y a déjà des bonnes avancées en la matière, comme l’Alliance européenne pour la liberté (avec le FPÖ, les Démocrates de Suède, le Vlaams Belang et les membres individuels comme Geoffrey Bloom de l’UKIP et Marine Le Pen du Front national). Bien sûr, cela ne signifie pas que les partis doivent abandonner leur identité propre. Il s’agit d’agir ensemble afin de construire cette Europe fédérale nécessaire à notre survie.

    Quelle est la situation en Autriche en matière d’immigration, d’islamisation et de politiquement correct ?

    Le fait que l’islamisme radical soit aujourd’hui présent dans toute l’Europe, et devienne de plus en plus fort, est une conséquence directe de l’immigration massive effrénée des dernières décennies. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés ici sont les mêmes qu’en France. Des immigrants extra-européenns remettent en question des avancées telles que la liberté, la démocratie et l’égalité des sexes, et ils agissent sous des formes de plus en plus effrontées et ostentatoires. En Autriche l’année dernière, l’ambassadeur turc a expliqué aux Autrichiens, par exemple, qu’ils n’avaient pas leur mot à dire sur la question du foulard. Dans le même temps il a déclaré qu’il voulait faire venir des enseignants turcs en Autriche, de sorte que les enfants turcs fassent leur enseignement en turc et non plus en allemand.

    Quelle vision avez-vous de la France aujourd’hui ? Estimez-vous que les régions de France devraient avoir plus d’autonomie, dans un cadre fédéral notamment ?

    La France est un pays avec une grande culture et une histoire que j’admire beaucoup. Quant à l’autonomie et le fédéralisme, je n’ai aucun conseil à donner aux Français. C’est une affaire française, dans laquelle personne ne doit interférer de l’extérieur.

    Quel avenir pour l’Europe et les européens demain ?

    Notre parti dit clairement non à toute nouvelle immigration extra-européenne. Quiconque ne veut pas s’adapter à nos valeurs européennes n’a pas sa place ici. Il n’est pas normal que de nombreux étranger soient depuis longtemps sur notre continent sans en parler la langue locale par exemple. Ces aberrations doivent enfin être sanctionnées. Nous n’avons pas besoin et nous ne voulons pas des contre-sociétés et des sociétés parallèles.
    Nous soutenons la construction d’une Europe puissante pour parer aux menaces comme le terrorisme, l’islamisme agressif, l’impérialisme américain et l’agression économique à partir des pays à bas salaires. Nous voulons l’arrêt immédiat de l’immigration dans tous les pays de l’Union européenne, ainsi que la fin du regroupement familial. Nous plaidons pour une politique familiale nataliste, qui vise à promouvoir la richesse des enfants des nations européennes dans la famille traditionnelle. Nous nous battons pour la solidarité des peuples d’Europe contre les impacts sociaux et économiques de la mondialisation. Et nous exigeons le rétablissement des systèmes sociaux dans les États membres de l’Union européenne et la justice sociale pour les peuples d’Europe.
    Nous voulons survivre en tant que peuple et nous voulons aussi défendre et sécuriser l’Occident chrétien européen, ses valeurs, ses cultures et ses traditions. De plus, nous œuvrons pour la justice sociale et la sécurité.

    Pourquoi les dirigeants des droites identitaires européennes cherchent-ils systématiquement à aller en Israël ? N ‘y a-t-il pas là une recherche de clientélisme ?

    Nous menons des entretiens avec de nombreux pays et des partis au niveau international. La reconnaissance du droit à l’existence d’Israël et le rejet de l’antisémitisme ne signifient pas que tout dans cette région doit être accepté sans réserve. Nous soutenons l’idée d’une coexistence pacifique entre Palestiniens et Israéliens et c’est pourquoi nous souhaitons rencontrer les deux partis afin d’agir en tant qu’interlocuteur au Moyen-Orient. Le respect des droits humaines, du droit à avoir une patrie mais également la mise en œuvre des résolutions de l’ONU est un de nos combats prioritaires.
    Il en va de l’intérêt des peuples plongés dans ce conflit et trop souvent à découvert face à la violence et au terrorisme international qui, dans de nombreux pays, est malheureusement actuellement placé sous la bannière de l’Islamisme radical.

    Crédit photo :  bundespraesident.in, via Flickr (cc)

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • "Intouchables": Omar Sy décline l'invitation de Sarkozy

    untitled.bmp omar sy.jpg

    Toute l'équipe du «Intouchables» est reçue à l'Elysée ce mercredi, pour un déjeuner auquel l' avait conviée .

    Le a beaucoup apprécié, comme 13 millions de Français, cet énorme carton de cette fin d'année, d'ores et déjà 5ème film français le plus vu de tous les temps.

    .. Mais voilà, Omar Sy, qui partage l'affiche du film d'Olivier Nakache et Eric Toledano, avec François Cluzet, a décliné l'invitation.

    Officiellement, le comédien n'a pas pu se libérer et est retenu sur un tournage  «De l'autre côté du périphérique», avec Fred Testot, son compère de «SAV» - la capsule de sketchs sur Canal +-  dirigé par David Charhon. Certains avancent néanmoins qu'il a voulu éviter toute récupération politique. Omar Sy a envoyé une lettre d'excuses au président, selon BFM TV. Un courrier accompagné d'un coffret DVD du «SAV». Nicolas Sarkozy, intervenant régulier de l'émission, à ses dépens, appréciera sûrement.
     
     
    Le Parisien - 14/12/11


     

  • Françoise Tenenbaum, PS, veut des vétérinaires pour soigner les habitants des zones rurales

     

    L’adjointe au maire de Dijon, déléguée à la Santé, propose de faire intervenir les vétérinaires dans les zones rurales qui manquent de médecins.

     

     
    J’ai effectivement eu cette idée étonnante.
    Françoise Tenenbaum

      Dans un article évoquant les initiatives de la région Bourgogne pour inciter les médecins à s’installer en milieu rural, Françoise Tenenbaum (ndlr: PS), a confié « être » sur une idée proprement révolutionnaire : faire appel aux vétérinaires pour soigner, dans certains cas, les patients situés dans les déserts médicaux.

    « J’ai effectivement eu cette idée étonnante », confirme l’adjointe au maire de Dijon, déléguée à la Santé. « Il faudra une dizaine d’années pour que les nouveaux médecins soient formés et puissent pratiquer », argumente l’adjointe, avant d’ajouter que « si tout ça n’est pas suffisant pour venir en aide aux patients ruraux, pourquoi ne pas faire appel aux vétérinaires ? Ce sont de parfaits médecins qui connaissent l’anatomie et l’usage des médicaments. »

    Ceux-cin’interviendraient toutefois, qu’« en cas d’urgence, pour apporter les premiers secours avant d’orienter le patient vers l’hôpital ou le médecin ».

    « Dans l’absolu, nous pourrions en effet soigner, en cas d’urgence, des hommes qui ne sont en réalité qu’une espèce de mammifères », répond une vétérinaire côte-d’orienne, exerçant en zone rurale. (…) Mais moralement, il serait difficile d’expliquer à une patiente qu’on assiste une vache qui vêle avant d’aller l’accoucher en urgence », poursuit la vétérinaire.

    Françoise Tenenbaum assure avoir déjà parlé de son projet au Conseil de l’Ordre des médecins, à l’Agence régionale de santé ainsi qu’à plusieurs vétérinaires ruraux, qui auraient été « surpris mais pas contre l’idée de travailler sur le sujet ».

    Source : Bien Public, Merci au Crocodile

    DéFrancisation - 14/12/11

  • Dossier sur Nordine Amrani, belge d'origine marocaine, multiréciviste bien connu de la police

    untitled.bmp Amrani X.jpg

    Dossier: http://www.rtbf.be/info/dossier/tuerie-a-liege

    RTBF.be info - 14/12/11

  • Communauté oui, communautarisme non

     

    Louis Aliot, numéro deux du parti du Front National (FN), conjoint de Marine le Pen était en visite en Israël. Interviewé par la rédaction de Guysen, il a déclaré qu’il n’y avait pas de communauté juive en France, et que les Juifs de France avaient les mêmes préoccupations que tous les Français, ce qui les pousserait à voter FN lors des législatives. Richard Prasquier, président du CRIF, réagit aux propos du candidat FN et répond aux questions de la rédaction de Guysen.
     
    Quelle est votre sentiment vis-à-vis des propos de M. Aliot selon lesquels les Juifs de France ont les mêmes problèmes que tous les Français et voteront FN ?
     
    M. Aliot a décidé que le CRIF n’était pas représentatif [de la population juive] parce que ça l’arrange de penser qu’il n’est pas représentatif. En ce qui concerne le « petit peuple » je ne sais pas ce que c’est, c’est une façon un peu légère de qualifier les gens. C’est tout ce que je peux vous dire sur la remarque de M. Aliot.  Marine le Pen est en train de faire beaucoup d’efforts pour courtiser la communauté juive, je me suis exprimé à ce sujet à plusieurs reprises, je n’y reviendrai donc pas. Je reste sur mes opinions, je pense qu’une très faible partie de la communauté juive suivra Marine le Pen lors du vote de l’élection présidentielle.
     
    Que pensez-vous de la visite de M. Aliot en Israël ?
     
    M. Aliot essaie une fois de plus de donner une image acceptable du FN, mais le FN reste le parti de Jean-Marie le Pen, il reste un parti qui fonde son discours essentiellement sur un populisme xénophobe, et c’est une vision du monde que je ne partage pas.
     
    Que répondez-vous à la déclaration de M. Aliot selon laquelle il n’y aurait pas de communauté juive en France, seulement des Français de confession juive ?
     
    Il n’y a pas d’autre terme que le terme de communauté pour exprimer un groupe d’individus fortement rapprochés les uns des autres par un certain nombre de convictions. C’est ce qu’il en est des Juifs de France, je ne vois pas d’autre terme que communauté.  Attention, je ne parle pas de communautarisme, mais il existe bien une communauté des juifs de France car la grande majorité des Juifs de France ont un sentiment très fort vis-à-vis de leur religion, qu’ils la pratiquent ou ne la pratiquent pas. Ils ont un sentiment extrêmement fort vis-à-vis de leur histoire, d’où qu’ils viennent, et ils ont un sentiment extrêmement fort d’acception et de soutien vis-à-vis d’Israël. Ce sont des éléments suffisants pour pouvoir parler de communauté, ce qui, je le répète, ne veut pas dire communautarisme.
     
    (Propos recueillis par Julien Bahloul et Noémie Fischbach pour Guysen News)
     
    Le Crif - 14/12/11
     
  • Interview de Louis Aliot lors de sa visite en Israël par Guysen News

     

    Un haut responsable du Front national en Israël : la nouvelle a de quoi intriguer. Si Jean Marie le Pen a toujours été persona non grata sur le territoire de l'Etat juif et que Marine le Pen attend une invitation officielle du gouvernement israélien pour s'y rendre, le compagnon de cette dernière, Louis Aliot, a franchi le pas. Le but : nouer des liens, préparer le terrrain avant une éventuelle visite de la présidente du FN. Le but également : faire croire que le FN a changé et que l'antisémitisme n'est plus l'un de ses traits de caractère.
    Malgré un emploi du temps chargé, M. Aliot a accordé quelques minutes d'interview à Guysen, juste après sa visite de la Vieille ville de Jérusalem.

     


    Guysen : Quel est le sens de votre visite en Israël ? S’agit-il d’une réponse à l’invitation d’officiels israéliens et si oui, qui sont-ils ?

    Louis Aliot : Non évidemment que non. Ce sont plutôt des Français qui résident en Israël qui voulaient connaitre à la fois le dirigeant politique que je suis et le programme de Marine le Pen pour les présidentielles.

    Justement, est-ce que le but de votre présence ici n’est pas de préparer une future visite de Marine le Pen en Israël ?

    Ça participe des contacts à nouer pour l’avenir. Il n’y a aucune raison qu’un parti comme le Front national, qu’une dirigeante comme Marine le Pen, qui demain représentera plus de 20% de l’électorat en France, ne puisse pas discuter avec des démocrates en Israël des problèmes nationaux et internationaux.

    Est-ce que vous-même vous avez rencontré des officiels israéliens ?

    Non, pas de rencontres avec des officiels israéliens. Uniquement des rencontres à caractère privé avec des personnes qui ont des connaissances pointues sur la région et sur l’économie. Mais il s’agit d’une visite exploratoire en attendant des contacts plus réguliers et plus approfondis.

    Donc vous êtes là pour tâter le terrain auprès des Français d’Israël. Or Marine le Pen a été qualifiée par Alain Soral de la candidate la plus « antisioniste ».  Dans le même temps, vous venez d’investir un candidat sur la 8ème circonscription des Français à l’étranger pour les élections législatives de 2012. Qu’est-ce qu’un parti qui a à sa tête une dirigeante « antisioniste » a à proposer aux Français d’Israël ?

    M. Soral n’est ni docteur de la loi, ni membre du FN et encore moins dirigeant du FN. Il s’exprime à titre particulier. Moi je n’écoute pas ce que dit M. Soral et d’ailleurs personne ne l’écoute. La vérité est que Marine le Pen est aujourd’hui une dirigeante politique qui compte dans le paysage politique national et international et que les nationaux français ont à parler avec les nationaux israéliens. Nous ne sommes pas d’accord sur tout, évidemment, mais il n’y a aucune raison qu’il y ait de l’ostracisme et un fossé entre nos deux pays. Ça n’a aucun sens.

    Mais qu’est-ce qu’un candidat du Front national sur la 8ème circonscription aura à proposer aux Français d’Israël ?

    Les Français d’Israël sont sensibles à la thématique de l’immigration, de l’Islam radical qui s’exprime d’ailleurs autour d’Israël mais qui s’exprime aussi, on l’oublie, en France. Je rappelle que 48% des franco-tunisiens qui ont voté aux élections tunisiennes ont voté pour un parti islamiste. Tout cela a un sens, pose des questions. Et ces questions se posent à la fois aux politiques français mais également à tous ses partenaires de la Méditerranée dont fait partie Israël.

    Est-ce que Marine le Pen a totalement tourné la page des idées de Jean Marie le Pen ? Plusieurs cadres de l’époque de Jean Marie le Pen sont encore en fonction, ce que d’ailleurs critiquent les institutions juives qui, du coup, refusent de parler avec le FN.

    Marine le Pen est présidente du Front national. Il y a toujours eu au sein du FN, parmi les élus du FN, des Français de confession israélite. Il n’y a jamais eu d’animosité envers les Français juifs. Mais nous ne considérons pas le Crif comme une organisation représentative de tous les Juifs en France. La meilleure preuve est que demain des milliers de Français juifs voteront Marine le Pen et ne considèrent pas les dirigeants du Crif comme ses représentants. Il y a une fracture au sein de la communauté juive en France entre les organisations et le « petit peuple ». On le voit de plus en plus souvent dans nos banlieues, dans nos quartiers. Et je peux vous dire que M. Richard Prasquier (le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, ndlr) et que les organisations juives feraient bien de regarder la vérité en face. Les Juifs en France vivent les mêmes problèmes que tous les Français. Comme tous les Français les Français juifs souffrent de l’Islamisme radical et de l’insécurité. Et ça le Crif ne veut pas le voir, tant pis pour lui.

    Il y a donc une tentative de rapprochement entre le FN et la communauté juive française

    Il n’y a pas de communauté juive ! Il y a des Français qui sont de confession  juive et qui ne veulent pas être singularisés dans une communauté. Il y a des Français de confession israélite mais ils sont français !

    Mais tout de même. Ce voyage en Israël que vous qualifiez vous-même d’exploratoire, les déclarations de Marine le Pen à l’attention des Juifs de France, tout ceci n’illustre-t-il pas une volonté de se rapprocher des Juifs de France ? Ce qui  d’ailleurs est étrange après toutes ces années de déclarations ambigües et provocatrices sur les Juifs, notamment par Jean Marie le Pen. Pourquoi aujourd’hui ce changement de discours ?

    Parce que nous défendons des valeurs communes. Nous sommes des gréco-romains. Nous défendons le judéo-christianisme qui aujourd’hui est entamé par tout ce qui se passe sur la scène internationale. Il y a donc une communion d’idées. Et sur cette base nous essayons de nouer des liens, de bâtir des ponts. Qu’il y ait eu des ambigüités peu importe. Les intérêts français et israéliens divergent parfois. Il n’y a pas de volonté de « draguer » un électorat juif. D’après ce qu’on dit la communauté juive en France aujourd’hui c’est 600.000 personnes, la communauté musulmane c’est plusieurs millions. Nous on se bat pour défendre des idées, une civilisation. On se bat pour défendre la République et les lois de la République. C’est ce qui nous différencie de beaucoup de nos concurrents.

    Ma dernière question sera une question personnelle pour vous M. Alliot. Depuis ce matin la presse se fait l’écho de vos origines juives. S’agit-il d’un alibi pour rendre votre présence acceptable ici en Israël ?

    Rires. Non pas du tout. Il se trouve que j’ai un grand-père, né en Algérie, qui était Français juif. Il a beaucoup donné pour la patrie. Engagé volontaire en 1940 pour la France. Engagé pour l’Algérie française. Nous sommes totalement engagés pour la France et sa culture.

    D’ailleurs ce n’est pas moi qui ai relevé le fait que mon grand-père était juif, ce sont des sites antisémites ! Ils voulaient dire « Marine le Pen est mariée avec un Juif ».

     ----

    L’homme qui a la réputation de limoger tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses méthodes et ses idées est donc bien en Israël pour tenter ce qui semblait impossible il y a encore peu de temps : inviter la présidente du Front national à se rendre sur le territoire de l’Etat juif. Pour le moment, le gouvernement israélien se refuse à lancer une telle invitation. Elle devra donc venir, si elle en a envie, à titre privé.

    Au cours de l’interview M. Alliot appuie son discours sur deux types d’argument. Dans un premier temps il utilise la peur, fondée et bien réelle en Israël, de l’Islam radical et son écho en France parmi les victimes juives de l’antisémitisme. Puis, il joue d’une prétendue fracture entre les Juifs de France et les responsables communautaires. A l’heure actuelle, le Crif refuse catégoriquement d’inviter Marine le Pen à son diner annuel. Et pour cause : le Front national ne s’est pas du tout débarrassé de ses cadres les plus antisémites et les plus négationnistes. Par ailleurs, il est évident que le Front national se trompe profondémment en affirmant qu'il n'y a pas de communauté juive en France alors même que celle-ci existe depuis des siècles, qu'elle est structurée et qu'un véritable sentiment d'apartenance à une communauté habite les Juifs de France. 

    Si le visage de sa présidente a changé, ses structures, elles, restent inchangées par rapport à l’époque de Jean Marie le Pen. Ceux qui travaillent au FN aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui y travaillaient lorsque Jean Marie le Pen qualifiait les chambres à gaz de « détail de l’histoire ». Les mêmes qui ont organisé le rapprochement Le Pen – Dieudonné.

    Par ailleurs, comme on peut le voir dans l’interview, M. Alliot ne prend, à aucun moment, ses distances avec les déclarations négationnistes et antisémites de Jean Marie le Pen, en se contentant de répondre à côté du sujet et de regretter des « ambigüités ». Dans ces conditions, on comprend pourquoi le Crif estime que le FN n’a pas changé.

    En jouant sur les peurs de Juifs de France et des Israéliens, le FN utilise la partition la plus facile et espère faire oublier qu’il a incarné, à visage découvert, pendant des années, leur pire ennemi. Clairement, le FN espère pouvoir créer une alliance de circonstance avec la communauté juive pour devenir fréquentable et accéder à des postes à responsabilités.

    Propos recueillis par Julien Bahloul

    Guysen News - 12/12/11

     

     

  • Marseille: 6 morts dans l'incendie d'une maison de retraite, 13 blessés

    Un feu s'est déclaré cette nuit à 2h35 dans la maison de retraite les Anémones dans le quartier des Caillols à Marseille (12e). Le bilan est lourd : six femmes, âgées de 51 à 93 ans, ont perdu la vie et treize autres personnes ont été blessées, dont trois - une femme de 91 ans et deux hommes de 77 et 85 ans - sont dans un état très grave à l'hôpital de la Conception. 80 marins-pompiers et 28 véhicules ont été engagés pour maîtriser le feu actuellement éteint et prendre en charge les blessés.

    Le sinistre s'est déclaré au troisième étage de l'établissement construit dans les années 80, qui accueille 180 retraités, selon Christophe Merlin, le directeur de cabinet du préfet de région. Les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il a été entraîné par un briquet. Un pensionnaire cherchait apparemment à ouvrir un emballage en plastique qui lui résistait. Des flammes se seraient alors propagées et le patient aurait ouvert une fenêtre, ce qui a sans doute accéléré le sinistre. L'homme, âgé de plus de 80 ans, aurait alors pris la fuite.

    Cet homme "est en cours d'audition dans la mesure où son état de santé le permet", a déclaré le procureur adjoint de la République de Marseille Christophe Barret, précisant qu'il ne disposait pas de toutes ses facultés mentales. Avisé par le déclenchement de l'alarme, le personnel de garde a immédiatement alerté les secours. "Il y avait 4 personnes sur place, une infirmière, une aide-soignante et deux agents spécialisés, a expliqué Christophe Barret, l'effectif prévu semble-t-il à ce moment-là de la nuit."

    Dans les chambres mitoyennes, six femmes, incapables de sortir seules de leurs lits, ont été prises au piège. Certaines auraient même succombé dans leur sommeil, victimes d'une intoxication due aux fumées. La plupart des retraités de l'établissement se déplacent très difficilement, ce qui a alourdi le bilan. Les troisième et quatrième étages ont été évacués.

    La maison de retraite avait fait l'objet d'une inspection de la commission communale de sécurité au mois de janvier dernier et aucune anomalie n'avait été détectée. Toutes les vérifications sont en cours, le personnel de la maison de retraite est auditionné. Le parquet de Marseille a confié l'enquête à la brigade criminelle des police judiciaire.

    Alain Gardère, préfet délégué pour la défense et la sécurité et Christophe Merlin, directeur de cabinet du préfet de région, préfet des Bouches-du-Rhône se sont rendus sur place. La ministre des Solidarités Roselyne Bachelot est attendue sur place à 15h30. Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a quant à lui annulé son déplacement à Dakar aujourd'hui. Dans un communiqué, il a exprimé son émotion, évoquant "un bilan lourd qui vient endeuiller notre ville et qui aurait pu être plus grave sans l’intervention du Bataillon des Marins Pompiers de Marseille dont l’efficacité a permis d’évacuer rapidement les pensionnaires de l’établissement et de maîtriser le sinistre".

    La Provence - 14/12/11

  • La préfecture de Marseille laisserait filer des clandestins tunisiens dans la nature (exclusivité Novopress)

    untitled.bmp clandos tunisiens.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    13/12/2011 – 19h30
    MARSEILLE (NOVOpress) –
    Hier, 12 décembre 2011, la préfecture de Marseille a procédé à l’évacuation d’un squatt, occupé depuis plus de deux ans et importunant gravement le voisinage. Il s’agit d’un immeuble, sis rue Dellile, entre la gare Saint-Charles et les Réformés. Depuis un certain temps, des plaintes s’accumulaient, notamment auprès du service de l’Hygiène de la ville.

    L’opération a démarré vers 7 h 30 et s’est achevée vers 8 h 30, dans le calme. Des témoins ont noté que sont sortis précipitamment de cet immeuble une cinquantaine d’hommes, ayant un profil “nord-africain” et tous entre 25 et 35 ans. Lesquels se sont rapidement “évaporés”.

    Comme il n’y avait que peu de policiers – quatre à cinq et non la PAF (Police aux frontières) –, cette cinquantaine de personne se sont envolées avec la “bénédiction” des rares policiers de faction, lesquels n’ont relevé aucune identité.

    En effet, pour arrêter des immigrés, la présence de la Police aux frontières est indispensable. Par manque de coopération entre services mais également à cause de la bureaucratie, combien de clandestins circulent actuellement sur le territoire français, à l’abri des grands discours sécuritaires du ministre de l’intérieur ?

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Le drapeau palestinien flotte désormais à l'UNESCO

    C‘était ce matin au siège de l’Unesco à Paris, les couleurs palestiniennes ont été levées et l’hymne national a résonné en présence du président palestinien Mahmoud Abbas.

    Fin octobre, les Palestiniens enregistraient une victoire diplomatique sur la voie de la reconnaissance de leur État, en devenant membre de l’Organisation des Nations unies pour l‘éducation, la science et la culture.

    “C’est un moment historique, de bonne augure et aussi le début d’un accès de l‘État palestinien aux organisations internationales”, a déclaré Mahmoud Abbas.

    Les Palestiniens vont pouvoir déposer des demandes de reconnaissance d’une vingtaine de sites archéologiques et religieux au Patrimoine mondial de l’humanité, à commencer par l‘église de la Nativité à Bethléem.

    13/12/11

  • Annecy: un homme violé sous la menace d'un cutter

    Dimanche soir, vers 23 h, le veilleur d’un hôtel a appelé le commissariat pour signaler qu’un homme, se disant victime d’un viol, venait de se réfugier dans le hall.

    Et c’est une très mauvaise soirée que la victime a contée aux enquêteurs. Âgé de 44 ans, il avait rencontré dans la soirée un homme d’origine africaine, sympathisé avec lui et fait une tournée des bars. Après quelques verres, l’homme lui explique qu’il doit aller chercher une amie à Cran-Gevrier. La victime accepte de l’y conduire en voiture et suit ses indications.

    Arrivé à destination, son compagnon de soirée sort un cutter et, sous la menace de son arme, l’oblige à se déshabiller et à accepter une relation sexuelle, avant de prendre la fuite. Sa victime retourne alors à Annecy pour donner l’alerte. La police a ouvert une enquête et recherche activement l’agresseur présumé.

    Le Dauphiné - 13/12/11

  • "Intouchables": pour la caste dominante, le film à "administrer" aux Français

     

    Dans Le Monde du 13 décembre 2012, Gérard Courtois, directeur éditorial, se félicite du succès du film Intouchables qui a réalisé 12 millions d’entrées. Il s’en félicite et y voit un signe d’espoir : « Le pire n’est pas toujours sûr ». Ce journaliste (?) voit dans Intouchables un « antidote efficace, on l'espère, aux peurs et aux rejets attisés par le Front national et sans cesse relayés par une partie de la majorité, ministre de l'Intérieur en tête » ; bref, un moyen de propagande au service de la pensée unique : « un remède qu’il convient d’administrer (sic) à quelques millions de Français supplémentaires ». Laurence Maugest analyse pour Polémia cette œuvre de propagande.

    Polémia

    Dans cette histoire contemporaine, le faiseur de miracles est un homme issu de la banlieue, élevé par une femme surmenée dans un quartier où les dealers sont plus nombreux que les arbres. Pourtant, ce Jésus des temps modernes sait tout, comprend tout et il est rempli d’une charité virile et à poings fermés, mais de charité tout de même.

    Le thaumaturge à cagoule

    Comme si la nature magnifique de cet homme issu des quartiers ne suffisait pas à nous faire comprendre que la générosité spontanée et l’espoir de la France se trouvent dans ces jeunes à cagoule, on enfonce le clou en ridiculisant les aspirations du petit homme blanc. L’appartement de celui-ci est riche de peintures et de meubles de l’Ancien Régime. Il représente la face splendide de l’histoire de France. On subodore que l’homme qui habite cette belle demeure est le fruit de ce passé par ses goûts et son amour de la grande musique. Le thaumaturge à cagoule, qui ne connaît rien de l’histoire de ce pays qui est le sien depuis l’enfance, ironise sa beauté et profite de son luxe. Par là même, ce film peint avec véracité les raisons d’une certaine assimilation ratée.

    L’homme blanc : un tétraplégique totalement impuissant

    La vision que le réalisateur a de l’homme blanc est pathétique : un tétraplégique, totalement impuissant, porté, lavé, déprimé dès que son sauveur s’éclipse, qui travaille avec une très belle femme qui occulte l’homme par son homosexualité. Dans ce film, l’homme blanc occidental a disparu, étouffé dans les coussins de son passé. Il agonise et sa faiblesse le rend dépendant de la vigueur de la banlieue cosmopolite qui ne sait plus d’où elle vient et ne sait pas où elle va : le héros est chassé de l’appartement de sa mère adoptive et n’a plus de chez lui. Il est redoutable d’imaginer l’homme issu de l’histoire européenne, déglingué et gesticulant comme un pantin dans les bras tentaculaires d’un mondialisme sans âme – mondialisme dont les enfants, mutants déracinés, ne cherchent plus, dans la vie comme dans la danse, la beauté et l’élévation, mais la palpation des trottoirs et de la matière.

    Les représentations idéologiques envahissent tout le film

    Ce film aurait pu être une analyse psychologique de la relation d’un homme blessé avec un homme concret qui ne s’embarrasse pas de sensiblerie, un peu dans le registre de la relation d'Ivan Ilitch avec son valet Guérassim (*) ; nous en sommes, bien sûr, très loin. Il n’y a pas de place pour une telle analyse. En effet, les représentations idéologiques envahissent tout le film, réduisant l’approche psychologique à néant. Ce film continue d’ailleurs son chemin dans le même registre ; son succès fait de lui un « micro » événement de société. Cela est très inquiétant de constater un tel empressement autour d’une caricature faite de clichés et d’entendre tant de discours dithyrambiques à son sujet. C’est bien là le danger de la sensiblerie idéologique, de prendre à rebours les sujets d’inquiétude pour en faire des raisons d’espérer. Une forme « d’opium du peuple », en quelque sorte, où les marchands du Temple sont nombreux.

    Un déplacement du centre de gravité de l’identité d’une nation

    Intouchables cherche à nous démontrer que les populations déracinées des banlieues, souvent rebelles à leur terre d’accueil, sont plus près du sens fondamental de la vie que les Français qui vivent, intra muros, dans le « cœur historique » de la Cité. C’est un déplacement du centre de gravité de l’identité d’une nation que ce film nous signifie derrière son camouflage gentillet et bon enfant et c’est surtout un pied de nez à la richesse de ce qui devrait nous constituer.

    Cet homme rendu bon, sensible et généreux par la confrontation aux dures réalités du quotidien des banlieues, sauve un paralytique. Cela n’est pas sans nous rappeler quelque chose. Le rôle de la souffrance dans la rédemption a été souvent épinglé comme source de névrose, la fameuse « névrose chrétienne » qui ici semble perdurer plus loin que la chrétienté elle-même. Dans la société désacralisée qui est la nôtre, où l’on ridiculise le Christ régulièrement, cette triste névrose ne s’accompagne plus d’une recherche d’élévation mais encourage le divertissement comme simple palliatif à la dépression de l’homme occidental désabusé. Celui-ci est contraint de placer son espoir dans d’éventuels signes de générosité parfaitement individuels, isolés de toute transcendance et de moralité collective.

    Laurence Maugest
    12/12/2011

    (*) La Mort d’Ivan Ilitch - Léon Tolstoï

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/12/les-intouchables-contre-mme-le-pen_1617478_3232.html

    Correspondance Polémia – 13/12/2011 Image : scène du film

  • Une ligne de train directe entre Paris et Moscou

    Voyager en train de Moscou à Paris, c’est à nouveau possible. La ligne fermée depuis le début des années 1990 a été rouverte ce lundi matin.

    A raison de trois fois par semaine en hiver et cinq en été, le train reliera directement les deux capitales en un peu plus de 38 heures, traversant la Biélorussie, la Pologne et l’Allemagne.

    “Je pense que ce voyage est intéressant parce qu’il permet de voir plusieurs villes sur le chemin. On ne voit pas seulement Paris, mais aussi Berlin, Francfort, Varsovie et d’autres villes.” explique cette jeune femme russe.

    L’itinéraire, long de près de 3200 kilomètres, est le plus long en Europe, après la ligne Moscou-Nice, ouverte en 2010. Des lignes directes relient déjà Moscou à d’autres capitales, dont Pékin, Budapest, Prague ou encore Berlin.

    “Il y a des gens par exemple qui aiment voyager en train depuis Londres vers toute l’Europe et jusqu’en Chine.” estime ce Russe. “C’est un réseau très fréquenté, et je ne peux que saluer le fait qu’un nouveau segment soit opérationnel.”

    Le train est notamment composé de voitures de classe luxe. Le prix du ticket est compris entre 330 et 1050 euros, soit un tarif en moyenne deux fois plus élevé que l’avion. Malgré le prix, tous les billets ont été vendus jusqu’au Nouvel An.

    Le premier train est attendu mardi soir à la gare de l’Est à Paris.


    12/12/11

  • Ouverture mercredi à Toulouse du procès d'Houria Bouteldja pour "injure raciale" (souchiens)

    Le procès d’Houria Bouteldja, poursuivie pour « injure raciale », s’ouvrira mercredi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. La porte-parole du Parti des Indigènes de la République, assignée par l’Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), doit comparaître pour avoir employé en 2007 lors d’une émission télévisée le terme « souchiens » pour désigner les Français « de souche ».

    A deux jours de son procès, Houria Bouteldja se disait « sereine ». Selon elle, « si les juges donnaient raison à l’Agrif, ce serait une honte pour la justice ».

    « Le terme de ‘souchiens’ est un néologisme formé sur le mot souche que j’ai utilisé pour me moquer de l’expression ‘Français de souche’ qui laisse entendre qu’il y a deux catégories de Français, ceux de souche et les autres, ce qui revient à créer une citoyenneté à deux vitesses », a déclaré lundi Houria Bouteldja à l’Associated Press, en précisant que l’ancien ministre Jean-Louis Boorlo avait également employé le terme « souchiens » sans que cela ne suscite la moindre critique.

    Source : Nouvel Obs

    DéFrancisation - 13/12/11

  • Pourquoi tant de haine ?

     

    Le Front National et sa présidente crèvent l’écran, pas toujours hélas pour le meilleur : Caroline Fourest, par le biais du documentaire consacré à Marine  qui lui a été  commandé par  le service public– réalisé avec sa bonne amie  Fiametta Venner-,   crachera son venin anti-national jeudi  soir sur France 2 … Les deux complices font actuellement l’objet d’une plainte en diffamation, notamment de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et Louis Aliot eu égard aux propos tenus dans leur dernier livre consacré largement au « nouveau FN ». Dans son excellent ouvrage « Les intellectuels faussaires », dans lequel sont étrillées implacablement les « figures » de notre « société de connivence »,  Pascal Boniface consacre un chapitre croustillant au cas Fourest.

    Mme Fourest, écrit M.  Boniface, est une « sérial-menteuse » « qui attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles…inexistants ».« Au tribunal de Fourest, poursuit-il l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration ». « La grande force de Caroline Fourest note-t-il encore, est d’enfourcher les chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques… »

    « Elites médiatiques » qui sont aussi intriguées par le déplacement de Louis Aliot en Israël qui a été largement commenté sur les sites « communautaires ». Il a été perçu comme s’inscrivant dans la droite ligne du récent voyage aux Etats-Unis de la présidente et du vice-président du FN au cours duquel ils ont pu rencontrer l’ambassadeur d’Israël, M. Ron Prosor, et M. William J. Diamond,  cadre de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le puissant lobby pro-Israël américain.

     C’est le site JSSNews qui a fait état le premier du déplacement dimanche à Tel Aviv du vice-président du FN, accompagné par un conseiller de Marine Le Pen sur les questions de sécurité, l’ex villiériste Michel Thooris, syndicaliste policier qui fut membre du Syndicat National des Policiers en Tenue puis membre d’Action Police CFTC. Lui-même d’origine juive il entretient des liens avec certains membres de l’extrême droite sioniste de la diaspora en France, notamment la Ligue de Défense Juive (LDJ).

     M. Thooris, ce qui explique aussi ce voyage, sera le candidat du FN aux élections législatives de la 8ème circonscription des Français de l’étranger (Israël, Italie, Vatican, Chypre, en Grèce, Turquie, San Marin, Malte) mais dans laquelle l’Etat hébreu représente le plus grand nombre de votants. Selon JSSNews « en 2007, il s’est présenté aux élections législatives à Paris sous l’étiquette étrange du Parti Anarchiste Révolutionnaire » !

     Ce site affirme encore de manière assez grotesque que Louis Aliot et Michel Thooris « avaient plusieurs rendez-vous organisés dont visiblement quelques-uns à la Knesset (le parlement israélien, NDLR) qui ont été annulés suite à nos révélations » (sic).

    JSSNews a joint par téléphone trois autres candidats de  cette circonscription législative pour les inviter à réagir à ce voyage. Si Philippe Karsenty, adjoint au maire à Neuilly-sur-Seine, a été très mesuré dans ses propos, cela n’a pas été le cas de ses deux autres challengers.

     Edward Amiach, candidat « indépendant » mais soutenu par la très droitière Union des patrons juifs de France (UPJF) n’a pas caché sa hargne : « je suis sidéré de voir que le FN se soit engouffré dans la brèche. Sans le maquillage de jeune dame de Marine Le Pen, le FN est le même que sous l’ère Jean-Marie. On y retrouve d’ailleurs toujours les mêmes: Chatillon, Gollnisch et Aliot, des vrais antisémites notoires. Ils ont tous, en leur temps, faits des déclarations très dures. C’est un vrai danger pour les Juifs. »

    Autre candidat « indépendant », Gil Taïeb, très impliqué dans la vie communautaire et Président notamment de l’ASI-ABSI-Keren Or (Association de Soutien à Israël – Association pour le Bien-être du Soldat Israélien) a déclaré de son côté « (espérer) que les électeurs de la 8ème circonscription sauront résister au chant des sirènes de Marine Le Pen. Pas une voix juive ne doit aller aux extrémistes bruns ni aux antisionistes verts ».

    Des propos à rapprocher des déclarations d’une proche amie de Nicolas Sarkozy, la jolie  brune Valérie Hoffenberg, directrice de l’American Jewish Committee (AJC) en France, qui, rapportait dernièrement Le Point, « se fera un devoir, durant la présidentielle, de mettre en garde les Français de confession israélite tentés par le FN. Condamner les camps n’est pas un critère suffisant pour faire du FN un parti républicain », a-t-elle décrété.

    L’ennui, c’est que derrière ses formules visant à diaboliser le Mouvement national, existe un vaste non-dit. ce que Mme Hoffenberg ne formule  pas clairement aux Français, c’est quel est le critère suffisant selon elle et ses amis pour être admis dans le cercle des partis républicains? Bruno Gollnisch est de ceux qui attendent toujours la réponse des personnes concernées , même s’il a lu avec plaisir et intérêt les livres de M. Boniface…

    Blog de Bruno Gollnisch - 13/12/11