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Blog - Page 1308

  • Florence: un forcené tire en pleine rue sur des vendeurs ambulants sénégalais

    C'est une véritable "chasse aux Noirs" qui s'est déroulée en fin de matinée à Florence. Il était environ midi lorsqu'un Italien d'une cinquantaine d'années, Gianluca Casseri, a ouvert le feu sur un groupe de vendeurs ambulants sénégalais sur le marché de la place Dalmazia, à la périphérie nord de la capitale toscane. Armé d'un revolver 357 Magnum, Casseri a abattu deux vendeurs ambulants et grièvement blessé un troisième. "Il est arrivé tranquillement et, sans rien dire, il a tiré froidement trois coups de feu, ont indiqué des témoins. Puis il a récupéré les douilles de ses balles. Une exécution." Un marchand de journaux a tenté de l'immobiliser. "Si tu bouges, je t'abats toi aussi", lui a dit le tueur, avant de remonter dans sa voiture.

    C'était pour réapparaître quelques minutes plus tard au marché San Lorenzo, en plein centre de Florence. De nouveau, il a ouvert le feu contre des immigrés sénégalais, faisant deux blessés. Pris en chasse par la police, Casseri s'est réfugié dans un parking souterrain. Après un échange de coups de feu avec les policiers, le tueur a retourné son arme contre lui et s'est suicidé.

     

    Gianluca Casseri n'était pas inconnu des services de police. Il était un militant de l'organisation d'extrême droite Casa Pound de Pistoia.

    Revendiquant sa fidélité au fascisme, le mouvement Casa Pound s'inspire du poète américain Ezra Pound. Il est né en 1982 à Rome et occupe, depuis sa formation, un immeuble dans le quartier de l'Esquilino, dans lequel vit une communauté de 23 familles. Ce squat d'extrême droite dispose d'une librairie, d'une troupe de théâtre, d'un groupe de musique, d'une télévision sur le Web et d'une revue mensuelle. Révisionniste, aussi critique envers le marxisme que le capitalisme, il lui est arrivé de contribuer à certaines initiatives sociales, comme l'aide aux victimes du tremblement de terre de L'Aquila. Casa Pound bénéficie d'une relative complaisance de la part de la classe politique italienne, qui a participé à certains de ses débats.

    Le Figaro - 13/12/11

  • Parlement européen/Intervention de Jean-Marie Le Pen: crise financière et secteur de la Défense

     

    Intervention de Jean-Marie Le Pen, député français au Parlement européen de Strasbourg à propos de la crise financière et du secteur de la Défense.

    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    Au risque de choquer les plus fédéralistes d’entre vous, je pense qu’une politique de défense est une politique éminemment nationale : elle répond aux besoins stratégique, diplomatique et de sécurité spécifiques à chaque nation. Le partage de capacités n’est rien d’autre qu’une amputation de souveraineté. Le marché unique des matériels militaires une vaste blague quand certains Etats membres, estimant que leur défense se garantit à Washington, s’équipent prioritairement de matériels américains, l’Europe étant incapable, dans ce domaine comme dans tant d’autres, d’imposer la préférence communautaire.

    Concernant les défis sécuritaires communs des Etats membres de l’UE, il n’y a rien qui ne puisse être résolu par la coopération intergouvernementale, en dehors de toute intervention de Bruxelles. Et, j’en suis désolé, mais confier ces domaines à Mme Ashton reviendrait à reconnaître que Moody’s et Standard and Poors ont une légitimité à juger de nos politiques économiques, ou à accepter que le couple Merkozy puisse imposer à 27 peuples une Europe allemande. Une pure aberration mentale.

    Depuis 30 ans, et encore plus depuis la disparition de la menace soviétique, les budgets de la défense sont les premiers sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire au point de rendre la plupart de nos outils militaires déficients ou vétustes. Et ce au nom de considérations purement financières, chacun attendant du voisin, ou du supposé grand frère américain, les efforts qu’il n’est plus prêt à consentir lui-même. Mais vous vous trompez de voie : ce n’est qu’en revenant à des politiques nationales indépendantes et résolues, que nous pourrons nous doter individuellement des moyens nécessaires non seulement à nos sécurités et intérêts nationaux, mais également à la coopération de ces moyens pour relever des défis communs. Une addition de faiblesses et de lacunes n’a jamais fait une force.

    NPI

  • Attaque à Liège: une cinquième victime

    Lire l'article: http://www.leparisien.fr/faits-divers/videos-attaque-a-liege-une-cinquieme-victime-13-12-2011-1766607.php

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    Le Parisien - 13/12/11

  • Fusillade à Liège: 4 morts et 75 blessés

    Un tireur isolé a ouvert le feu mardi midi et lancé des engins explosifs sur la foule, sur la place principale de la ville belge.

    Un forcené a semé la terreur mardi à la mi-journée en plein centre de Liège, en Belgique. Selon le récit de la procureur du Roi de Liège, Danièle Reynders, l'homme vêtu d'un treillis s'est installé sur le toit d'une boulangerie sur la place principale de la ville et a commencé à tirer au hasard sur les passants avec un fusil d'assaut Kalachnikov. Il a ensuite lancé trois grenades sur la foule faisant trois morts et 75 blessés. «Il était seul et semblait très maître de ses actes. Il voulait toucher le plus de gens possible», a relaté un journaliste, témoin de la scène.

    Le tireur aurait ensuite trouvé la mort dans des circonstances assez floues. Certains évoquent un suicide, d'autres une mort accidentelle provoquée par l'une de ses grenades. «L'enquête déterminera si c'est un geste volontaire ou si c'est le matériel qu'il avait avec lui qui a provoqué sa mort», a simplement souligné la magistrate.

     

    Outre le tireur, les victimes sont un garçon de 15 ans, décédé sur les lieux, un adolescent de 17 ans, mort à l'hôpital, et une femme de 75 ans, également décédée à l'hôpital. Parmi les 75 blessés, sept sont dans un état grave, d'après le procureur du Roi. Cinq personnes seraient ainsi passées au bloc opératoire, précise le quotidien Le Soir, qui note que «la grosse majorité des blessés a entre 17 et 20 ans». Un bébé de 15 mois serait entre la vie et la mort, affirment enfin plusieurs médias belges.

    La place Saint-Lambert est l'un des lieux les plus animés de Liège, qui compte près de 200.000 habitants. «Heureusement, le bourgmestre (maire) avait décidé aujourd'hui de repousser l'heure d'ouverture du marché de Noël en raison du mauvais temps et du vent très fort qui souffle. Il y aurait eu beaucoup plus de monde sinon», a indiqué un fonctionnaire de la ville.

    Le tueur connu des services de police

    Le tireur isolé a été identifié dans l'après-midi. Âgé de 33 ans, il s'appelait Nordine Amrani. D'après le Centre fédéral de crise fédéral belge, l'homme est connu des services judiciaires et serait expert en armes, capable de démonter, de réparer et de remonter différents modèles. Il avait été condamné en septembre 2008 à 58 mois de prison ferme pour possession d'armes, faits de recel, de stupéfiants et de moeurs. On lui reprochait entre autres la détention d'un arsenal - 9500 pièces et une dizaine d'armes complètes - ainsi que la culture de 2800 plants de cannabis. En revanche, il n'avait jamais été suspecté pour des faits de terrorisme.

    Par ailleurs, l'homme était convoqué ce mardi matin «pour une audition dans un service de police», a souligné la procureur sans autres précisions. Au lieu de cela, il a quitté son domicile avec son sac à dos et des armes: un fusil automatique léger, un revolver et plusieurs grenades. Sa camionnette a été retrouvée sur la place Saint-Lambert après la tuerie.

    Le Roi et la Reine devaient se rendre au palais provincial de Liège vers 17 heures. Le premier ministre Elio di Rupo, fraîchement nommé, était également attendu sur place. «Ses premières pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches ainsi qu'à tous les Liégeois», a-t-il fait savoir par voie de communiqué. La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, qui doit l'accompagner, a pour sa part évoqué «un acte isolé aux conséquences dramatiques» et s'est déclarée «profondément choquée par la brutalité des faits».

    Le Figaro - 13/12/11

     

  • Les origines de Louis Aliot

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    Louis Aliot à Perpignan

    Louis Aliot est né le 4 septembre 1969 à Toulouse d’un père originaire d'Ax-les-Thermes en Ariège et d’une mère rapatriée d’Algérie du quartier de Bab El-Oued à Alger, issue d’une famille ayant basculé de la gauche vers la droite nationaliste dans une période difficile marquée par la tragédie algérienne et le rapatriement. Son père et son grand-père paternel étaient tous deux plâtriers.

    Le père de sa mère était un Juif d'Algérie, originaire de Médéa, qui fut naturalisé français par le décret Crémieux de 1870.  Lors de l'élection présidentielle de 1965, ses parents participent à la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour, et en 1974 ils votent pour Jean-Marie Le Pen qui recueille alors 0,75 % des voix.

    Wikipédia

  • Louis Aliot en visite en Israël pour "contourner le CRIF"

    Louis Aliot, vice-président du FN et codirecteur de campagne de Marine Le Pen, est en Israël depuis dimanche 11 décembre. Contacté lundi matin, M. Aliot a confirmé se trouver dans l'Etat hébreu. Il a précisé au "Monde" qu'il "enchaînait les rendez-vous" avec des "personnes de tous bords politiques". Marine Le Pen, quant à elle, n'a pas souhaité réagir, évoquant un "voyage à titre privé". C'est le site "d'opinion israélien" en langue française JSSNews qui a révélé ce déplacement, dimanche soir.

    "J'ai rencontré des Français qui vivent à Jérusalem pour parler de la campagne de Marine Le Pen, nous a expliqué M. Aliot. Le voyage aux Etats-Unis [de Marine Le Pen] a débloqué la situation. Le but, c'est de nouer un dialogue, c'est la première fois qu'un dirigeant du FN va en Israël". M. Aliot compte rencontrer un ou plusieurs députés de la Knesset durant son séjour. Interrogée à ce sujet, lundi en marge d'une conférence de presse au siège du mouvement à Nanterre, Marine Le Pen a répondu "qu'à [sa] connaissance" M. Aliot n'avait pas de "contacts politique" au programme de son voyage.

    Louis Aliot est accompagné en Israël de Michel Thooris, le "M.Sécurité" de Mme Le Pen. "Nous resterons très peu de temps compte tenu des contraintes politiques de Louis. Pour lui c'est la première fois qu'il se rend en Israël, c'est un moment très agréable", nous a déclaré lundi matin M. Thooris.

    Marine Le Pen en Israël? De plus en plus probable

    Ce voyage fait donc suite aux contacts noués aux Etats-Unis avec la communauté juive américaine. Le déplacement début novembre à Washington, New York et en Floride de la candidate du FN avait d'abord semblé être un fiasco. Mais comme nous l'écrivions, le vrai but de ce séjour était d'établir des contacts avec la communauté juive américaine - très liée à Israël - pour contourner le CRIF. En effet son président Richard Prasquier a une ligne très ferme vis-à-vis du FN. Par ailleurs, Marine Le Pen avait très mal vécu d'être décommandée par Radio J, radio communautaire juive française, en raison du tollé provoqué par cette invitation que nous avions révélée.

    Du coup, il s'agit pour le parti lepéniste  de passer directement par les réseaux de la droite et de l'extrême droite israélienne. Une stratégie qui semble payante.

    De plus, entre la rencontre avec l'ambassadeur israélien à l'ONU et ce déplacement de M. Aliot, un voyage de Mme Le Pen en Israël  paraît de plus en plus probable, même si "cela ne se fera pas avant la présidentielle" , selon M. Aliot.

    La présence de Michel Thooris n'est d'ailleurs pas un hasard. Cet ancien proche de Philippe de Villiers entretiendrait des relations avec le parti d'extrême droite israélien Israel Beitenou. Michel Thooris sera candidat FN pour les Français de l'étranger en Israël. Il a aussi été au centre de la rumeur au mois de mars concernant un éventuel voyage de Marine Le Pen en Israël. Selon le site Atlantico, il  aurait fait jouer ses contacts pour ce déplacement qui n'a finalement jamais eu lieu.

    Droite(s) Extrême(s) - 12/12/11

  • Succès de la manifestation contre "Golgota Picnic"

    12 décembre 2011 - 9:27

    Ce sont environ 4 000 catholiques qui se sont retrouvés hier à Paris pour protester contre la pièce Golgota Picnic. Il y avait aussi bien des catholiques de paroisses traditionalistes diverses (FSSPX, FSSP) que des catholiques diocésains, les militants du Renouveau Français ou encore les musulmans chiites du centre Zahra. Après un discours d’Alain Escada qui a notamment rappelé l’ampleur de la mobilisation depuis 2 mois, les manifestants ont défilé aux sons des slogans et des cantiques du Pont de l’Alma jusqu’au Théâtre du Rond-Point. Après un chapelet, un exorcisme et un discours, les manifestants se sont dispersés en bon ordre en dépit de rumeurs faisant état de « gauchistes » qui rôdaient aux alentours de Saint Nicolas du Chardonnet.

     A noter que le dispositif policier était extrêmement important.

    Quelques photos trouvées sur le forum Fecit :

    Lire la suite de cette entrée »

    Contre-info.com

  • Obsèques du policier aixois Eric Lalès, 37 ans

    12/12/11

    Nous adressons à sa famille et à ses proches si durement éprouvés l'expression de notre profonde tristesse et de notre soutien.

    Qu'Eric repose en paix

  • Le Qatar fait un don de 50 millions d'euros pour promouvoir la "diversité" en France

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    12/12/2011 – 18h30
    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Dix élus membres de l’Association nationale des élus locaux de la diversité (ANELD) viennent d’obtenir une somme de 50 millions d’euros auprès du Qatar pour le financement d’entreprises créées dans les banlieues de l’immigration ! Mi-novembre, une délégation française avait été invitée par le cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani (photo ci-dessus). Selon l’ambassadeur du Qatar à Paris, “les Français d’origine arabe peuvent nous aider”. Cet investissement témoigne d’un intérêt grandissant du Qatar pour la France. Les fonds souverains qataris détiennent déjà des parts dans plusieurs multinationales françaises comme Lagardère ou Suez Environnement. Ils possèdent encore des immeubles et palaces luxueux, ainsi qu’une part de plusieurs milliards d’euros dans la dette française.

    Les représentants de l’ANELD se défendent de tout communautarisme. Même si, dans ses statuts, cette association souhaite “soutenir et d’accompagner les élu(e)s locaux issu(e)s de la diversité dans le cadre de l’exercice de leur mandat en leur apportant assistance et soutien par le conseil, le partage d’expériences, l’information, la formation et par tout autre service” ; “d’apporter une aide constructive pour répondre aux différentes problématiques liées à la diversité telles que l’emploi, les discriminations, le devoir de mémoire et l’égalité des chances” et “promouvoir la diversité et une plus grande représentativité dans le paysage politique français”

    Crédit photo : Kremlin/Wikipedia sous licence Creative Common

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Brest - A peine arrêtés, les présumés braqueurs sont libérés par un juge !

    11/12/2011 

    BREST (NOVOpress Breizh) – « Un vrai scandale ! » Les policiers de Brest n’en sont pas revenus. Les cinq « jeunes » qui venaient d’être arrêtés, mercredi dernier, pour trois braquages et seize attaques à main armée de livreurs de pizzas ont été aussitôt remis en liberté par un juge des libertés et de la détention.

    Mercredi dernier à l’aube, une soixantaine de policiers de la Sûreté départementale, de la PJ et du GIPN sont intervenus dans le quartier « sensible » de Kérourien, à Brest, pour procéder à l’interpellation d’individus soupçonnés d’être les auteurs de seize attaques à main armée de livreurs de pizzas et de trois braquages. Lors de cette opération quatre « jeunes », âgés de 19 à 25 ans, ont été arrêtés à Kérourien et un cinquième à Guilers.

    Ces individus étaient recherchés pour des faits commis entre septembre et novembre dernier. Cela avait commencé par le braquage de la pizzeria « Pizza Sprint » le 9 septembre par trois personnes masquées et armées de pistolets ; celle-ci sera attaquée de nouveau une semaine plus tard mais cette fois les agresseurs sont armés de fusils et de couteaux. Le 15 octobre c’est le bar-tabac Le Brigantin, à Kerhallet, qui recevait la visite des malfrats. Des braquages éclairs qui ont rapporté aux délinquants quelques centaines d’euros.

    Brest : à peine arrêtés, les présumés braqueurs aussitôt libérés par un juge

    Palais de justice de Brest

    Placés en garde à vue, au cours de laquelle certains auraient avoué leur participation à ces braquages, les cinq « jeunes » ont ensuite été présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen pour « vols à main armée en bande organisée et association de malfaiteurs ». Conformément à la procédure pénale, ils ont ensuite comparu devant un juge des libertés et de la détention qui, à la surprise générale, a pris la décision de les remettre purement et simplement en liberté !

    Cette décision, qui intervient dans un contexte où les policiers sont de plus en plus souvent pris pour cibles à l’arme de guerre, a particulièrement choqué les policiers brestois. Dans un communiqué les syndicats Snop, Synergie Officier, Alliance et Unité SGP-FO ont fait part de leur « émoi, notamment pour les victimes qui ont accepté de témoigner lors de l’enquête. Nous tenons à dire notre incompréhension totale de la décision lorsque l’on prend en compte la gravité et la multiplicité des faits reprochés. Les enquêteurs sont ce soir effondrés, d’autant plus que les délégués syndicaux y ont pris part. Savoir que ces "jeunes gens" sont retournés chez eux ne manque pas d’inquiéter ».

    Après cette décision, on sait désormais qu’à Brest le fait d’être poursuivi pour vols à main armée en bande organisée et association de malfaiteurs n’empêchera pas les auteurs présumés d’être libres comme l’air dans l’attente de leur procès. Car tel est bien le message délivré par le magistrat en charge des libertés et de la détention. Les « jeunes gens » concernés ont dû apprécier à sa juste valeur cette décision qui ne manquera pas de renforcer leur réputation de caïds dans leur quartier. Les policiers, eux, auront vu leur travail ridiculisé. Quant aux victimes – mais comptent elles vraiment ? – elles pourront se sentir, à bon droit, méprisées.

    Crédit photo : adeupa via Flickr, licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Le n° 2 du Front national en visite en Israël

    IRIB- Louis Aliot, vice-président du FN et co-directeur de campagne de Marine Le Pen, est en Israël depuis le dimanche 11 décembre. Contacté lundi matin, M. Aliot a confirmé se trouver dans l'Etat hébreu. Il a précisé au "Monde" qu'il "enchaînait les rendez-vous" avec des "personnes de tous bords politiques".

    Marine Le Pen, quant à elle, n'a pas souhaité réagir, évoquant un "voyage à titre privé". "J'ai rencontré des Français, pour parler de la campagne de Marine Le Pen", nous a expliqué M. Aliot. "Le voyage aux Etats-Unis [de Marine Le Pen] a débloqué la situation. Le but est de nouer un dialogue, c'est la première fois qu'un dirigeant du FN va en Israël".

    M. Aliot compte rencontrer un ou plusieurs députés de la Knesset durant son séjour. Louis Aliot est accompagné de Michel Thooris, le "M.Sécurité" de Mme Le Pen.

    http://french.irib.ir/info/international/item/158227-louis-aliot-nd2-du-fn-est-en-visite-en-israel

    ALTER INFO - 12/12/11

     

  • Marseille: l'islam cherche des mosquées

    Partout, les salles saturent. D'où le débat : faut-il une grande mosquée ou de plus petites dans les arrondissements ?

    Lors de la grande prière du vendredi, la mosquée des Cèdres est trop petite pour accueillir tous les fidèles.

    Lors de la grande prière du vendredi, la mosquée des Cèdres est trop petite pour accueillir tous les fidèles.

    Photo Guillaume Ruoppolo

    Le débat refait régulièrement surface. Et quand on pointe du doigt les pratiques interdites, c'est-à-dire la prière dans la rue, on montre aussitôt le centre-ville. Et pourtant, ce n'est pas dans ce secteur que l'islam est le plus à l'étroit. Non, c'est dans les cités, notamment celle du nord.

    L'état des lieux

    Marseille possède une demi-douzaine de mosquées dignes de ce nom, qui peuvent accueillir chacune un petit millier de fidèles (Porte d'Aix, Malaval etc.). Et, à côté, il y a les salles de prières. Une soixantaine, sans compter celles qui ne sont pas identifiées. Et ces salles ont des configurations diverses. A Marseille (l'image n'est pas fausse), on prie dans des anciennes caves, comme aux Cèdres (13e). On prie aussi dans des garages à 400 , du Parc Corot à Saint-Just, où la communauté maghrébine en possède trois et les Comoriens deux. Des garages qui ont été soit rachetés, soit offerts.

    A Consolat, on s'agenouille dans l'ancien... club house du club de foot. Au Plan d'Aou, en pleine rénovation, la prière se déroule dans un immeuble vide, qui doit être détruit. Et qui n'abrite plus que trois mosquées : une comorienne, une maghrébine, une turque. Et dans la plupart des cas, ces salles sont trop petites.

    Des tapis en plein air

    Aux Cèdres, à l'heure de la grande prière (le vendredi à 13 h), on doit installer des tapis en plein air, sur une esplanade qui jouxte l'immeuble HLM abritant la salle. Un immeuble qui, comme à Plan d'Aou, doit être détruit. Moins d'un kilomètre plus haut, aux Oliviers, même scénario derrière le centre commercial, avec des fidèles agenouillés dans et à l'extérieur d'un local. Et à la Busserine, près de la halte ferroviaire, on étouffe tous les vendredis. Conséquence : même esplanade et mêmes tapis qu'aux Cèdres. Contrairement à ce qu'on voit au centre-ville, les imams veillent à ce que la prière ne déborde pas sur la route. Mais l'islam est bel et bien dans la rue.

    De 7 à 77 ans

    Combien sont-ils à prier à Marseille ? On considère qu'il y a environ 200 000 musulmans. Mais combien de vrais pratiquants ? Pour certains, autour de 70 000. D'autres mettent la barre beaucoup plus bas. En considérant que, le vendredi, les six "grandes" mosquées attirent environ 6 000 personnes et les petites salles... autant (100 pratiquants environ pour chacune des 60 salles), on arrive à 12 000 fidèles. Mais peut-être n'y en a-t-il pas plus parce que toutes les places sont prises. Quel que soit le chiffre, une chose est sûre : la pratique de l'islam se développe, les lieux de culte aussi alors qu'il n'en existait presque pas il y a 30 ans.

    Les travailleurs immigrés, une bonne partie des 150 000 venus "construire la France" à la fin des années 50, priaient dans des foyers. La deuxième génération est apparue, puis la troisième. La tradition s'est transmise et, l'accès à la culture aidant, ils sont de plus en plus nombreux à pratiquer, surtout les jeunes. Et contrairement à une idée répandue, l'islam n'est pas forcément un refuge pour démunis. Ces derniers vont prier mais les classes moyenne et aisée également. Il y a quelques jours, un musulman en costume-cravate a déployé un tapis sur le parking de Grand Littoral et s'est lancé dans la prière. Tourné vers la Mecque évidemment.

    La stratégie pour créer des places

    Avec la construction de la grande mosquée de St-Louis (si elle voit le jour), le nombre de places devrait augmenter de près de... 50 %. C'est qu'on en prévoit 5 000 pour les hommes et un petit millier pour les femmes.

    Reste que tout le monde ne voudra pas aller prier à Saint-Louis (sauf pour les grandes fêtes, les deux Aïd). Il faudra développer les lieux de cultes dans les cités, ce à quoi s'attelle la Ville, en marge du Grand Projet de Ville (GPV). Un exemple : dans le 13e, Omar Messikh et son association "La mosquée des Cèdres" vont hériter d'un terrain, à deux pas de leur salle, où ils comptent bâtir une mosquée pour environ 600 personnes.

    L'association signera un bail emphytéotique et financera son édifice par des dons. "Le gros oeuvre devrait coûter autour de 750 000 , explique Omar. Et l'intérieur sera aménagé par les propres fidèles." Un fidèle électricien, un fidèle plombier, un fidèle maçon etc. "Et ce sera une mosquée pour toutes les communautés. Tous les fidèles seront les bienvenus." L'idée de la Ville est de permettre l'agrandissement des lieux de culte, comme aux Cèdres et à Saint-Mauront, mais aussi de les regrouper. Et les sortir des HLM.

    Au Plan d'Aou, les trois salles ne devraient faire qu'une. Busserine-Picon doit également opérer un regroupement de trois mosquées sur un terrain de 800 m² (1 500 fidèles) sur les anciens courts de tennis. Dans le "bastion de l'islam" que sont les 13e et 14e, on semble décidé à pousser les murs. Reste à connaître le calendrier.

    Fin 2013, les musulmans devraient avoir "pendu la crémaillère". Ce chantier terminé, il faudra songer à libérer les bailleurs sociaux de quelques salles illégales. Et à se pencher sur le cas de ceux qui ne sont pas vraiment à l'aise dans leurs locaux. Au Parc Corot, on aurait certainement préféré éviter les garages.

    La Provence- 12/12/11

  • "Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ?" par Guy Rachet

    Les papes Jean Paul II et Benoît XVI ayant donné l’exemple, le premier en sollicitant humblement le pardon des mahométans pour les atrocités commises pendant les Croisades, le second en priant tourné vers La Mecque dans l’ancienne basilique Sainte-Sophie d’Istanbul transformée en mosquée puis en musée, les chrétiens seraient-ils tétanisés devant l’islam, comme ils le sont devant le judaïsme depuis la Shoah ?

    Al-Andalous, paradis ou enfer ?

    On se souvient de la phrase définitive du président Jacques Chirac refusant en mai 2003 toute référence au christianisme dans la constitution européenne au prétexte que « les racines de la France sont tout autant musulmanes que chrétiennes », en raison de l’inestimable apport culturel prétendument dû aux docteurs et philosophes de l’islam. L’antienne est reprise les 17 et 18 juin 2011 à la Sorbonne à l’occasion d’un très officiel colloque sur « L’Europe et l’Islam, d’Al Andalous aux négociations d’adhésion de la Turquie ». Et comme rien ne doit être négligé pour imposer ce nouveau credo à nos peuples, le magazine Histoire le si mal nommé avait consacré un mois plus tôt un dossier extatique à Al-Andalous, ce « paradis perdu », émergeant d’un océan de barbarie, où toutes les religions et toutes les communautés auraient vécu en paix dans le meilleur des mondes évolués, irradiant ses lumières de l’Irlande à la Chine. Dommage pour le mensuel : au même moment sortait un livre de Guy Rachet, Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ?, dénonçant entre autres cette sornette devenue vérité d’évidence à force de rabâchage. Or, de même que Sylvain Gouguenheim, auteur d’un autre ouvrage radicalement démythifiant, Aristote au Mont Saint-Michel (éd. du Seuil 2008), l’historien Guy Rachet, auquel on doit de multiples études et romans sur la Grèce et l’Egypte notamment, n’a rien d’un indéfectible paladin du Vatican. Bien au contraire : tout comme son ami l’écrivain Pierre Gripari en guerre contre « Le Méchant Dieu » de la Bible, l’historien revendique bien haut son agnosticisme et son hostilité à tous les monothéismes venus d’Orient, « stérilisateurs », selon lui, des grandes époques, des grandes civilisations et de la haute pensée qui les ont précédés.

    Mais tous n’ont pas à ses yeux la même capacité de nuisance. Ainsi écrit-il :

    « Si l’on me demande : Le christianisme a-t-il exercé une influence capitale sur le développement de ce qu’on put appeler la civilisation européenne ? Je répondrai oui, à l’évidence [avec] le déploiement prodigieux d’une vaste architecture laquelle, sur les données romaines et plus encore gréco-byzantines, nous a donné ces merveilles de l’art que sont les cathédrales romanes, gothiques et baroques (…). Par ailleurs, la mythologie issue de la légende chrétienne et la théologie sont à l’origine de toute une peinture et une sculpture dites sacrées qui apparaissent comme des manifestations uniques et sublimes d’un art religieux. »

    « Si l’on me demande : Les racines de l’Europe sont-elles d’une certaine manière musulmanes ? Je répondrai : en aucune manière. Et je préciserai que l’islam en tant que religion se trouve à l’opposé de la mentalité européenne telle qu’elle s’est forgée pendant des millénaires au cours desquels se sont accumulées des nappes de populations et de cultures diverses qui ont constitué l’Europe dans sa diversité et dans son unité. »

    Cette conclusion couronne une étude aussi érudite que parfaitement étayée (impressionnante bibliographie), qui commence par le survol des « substrats ethniques de l’Europe », où romanité et germanité parfois s’opposèrent et souvent composèrent pour s’harmoniser (en matière de droit notamment, comme l’a souvent souligné l’avocat Eric Delcroix), et où les constantes références n’excluent jamais un ton polémique assez réjouissant : par exemple, quand l’auteur étrille les intellectuels et chercheurs triturant désespérément les textes pour légitimer leur zèle islamomaniaque, ou quand il évoque le Kossovo, foyer national serbe follement abandonné par les Occidentaux aux mafias islamistes pressées – comme, du reste, les envahisseurs turcs avant elles – de détruire les plus purs chefs-d’œuvre de l’art orthodoxe… parfois d’ailleurs, ajouterons-nous, sublimés par un apport catholique, comme l’admirable monastère de Detchani, qui inclut la plus vaste cathédrale médiévale des Balkans et dont, au XIVe siècle, le roi serbe Stefan Ourosh avait confié la construction à des franciscains italiens, bel exemple d’unité européenne.

    Byzance, la grande oubliée

    « Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ? » de Guy Rachet

    On retiendra, parce que les faits sont mal connus sous nos climats, le chapitre sur le rôle déterminant – sans commune mesure avec celui que l’on prête indûment aux musulmans ! – joué par l’empire byzantin dans la transmission de l’héritage grec classique. Loin de l’obscurantisme des Iconoclastes, les basiléus et les lettrés de Constantinople s’attachèrent à la préservation du patrimoine pictural antique (voir les admirables mosaïques de l’ancienne église Saint-Sauveur stin Chôra, aujourd’hui simple musée) comme des écrits des philosophes, des poètes et des dramaturges qui avaient fait de l’Hellas le phare intellectuel du monde alors connu. Car ce n’est pas à quelque ouléma du Caire ou de Grenade qu’on doit la redécouverte d’Homère, d’Hésiode, de Diogène Laërce ou même du sceptique Pyrrhon mais à « Byzance, la grande oubliée » qui, avant que ne s’abatte sur elle, en 1453 – jour de deuil pour notre continent – la nuit ottomane, transmit ces richesses à Rome, avec le « souffle vivifiant de la Grèce antique ».

    Car le mécréant qu’est Guy Rachet ne mésestime pas l’action de la Papauté, ou du moins de certains pontifes, passionnés par l’Antiquité – même venue la Contre-Réforme – dans la prise de conscience de l’héritage ainsi transmis. Notre historien cite les édits pris par Eugène IV, Nicolas V (qui possédait une bibliothèque de « huit cents volumes, dans lesquels on trouvait des auteurs grecs en grand nombre »), Alexandre VI, etc., pour faire relever les ruines de Rome et restaurer les monuments anciens, tels le Capitole ou « le château Saint-Ange, qui est le mausolée de l’empereur Hadrien », créant ainsi une science toute nouvelle et dont l’Europe garda l’exclusivité des siècles durant : l’archéologie. Bien sûr, les sculpteurs de nos cathédrales n’avaient pas attendu la Renaissance pour représenter la nudité, comme en témoigne l’étonnant « Adam » conçu pour Notre-Dame en 1260, aujourd’hui exposé au Musée de Cluny, certes éloigné de l’ «Hermès» d’Olympie mais qu’un critique a pu définir en 2006 comme un « trait d’union, chaînon manquant entre Praxitèle et Donatello ou Michel-Ange ». Mais, en encourageant les artistes à s’inspirer, même dans les monuments religieux, de la statuaire antique, la papauté donna à tous les arts un prodigieux essor. Les mieux disposés envers l’Islam ne sauraient créditer celui-ci d’un rôle quelconque dans cet essor puisqu’il interdit toute représentation des êtres vivants !

    Ainsi, n’en déplaise au prédécesseur de Nicolas Sarkozy, les racines de notre Europe sont-elles essentiellement grecques et latines (sans oublier les apports slaves, celtes et germano-scandinaves, avec les sagas), le « génie du christianisme » ayant été au fil des millénaires d’assimiler le passé européen et de s’en enrichir. Elles ne sont en aucune façon musulmanes.

    En réaction contre le propos de Jacques Chirac, Guy Rachet avait écrit son livre magistral en 2004, pour Jean-Paul Bertrand, patron des éditions du Rocher. Cette maison d’éditions ayant été rachetée, la commande fut annulée mais Les Racines de notre Europe firent l’objet d’une conférence prononcée en 2005 devant les membres du Cercle Ernest Renan (www.cercleernestrenan.org, contact : infos@cercleernestrenan.org) dont l’historien est aujourd’hui le président. Le livre paraît enfin, hélas trois ans après celui de Sylvain Gouguenheim, étude excellente mais plus ciblée et moins exhaustive que celle de Guy Rachet. Dommage. Mais ceux qui s’intéressent à la question seront comblés. Voilà tout un arsenal d’arguments décisifs pour les Européens en général et nos compatriotes en particulier qui refusent l’envahissement de notre continent par l’islam et l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

    Camille Galic

    - Guy Rachet, Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ? Ed. Jean Picollec, 2011, 565 pages.

    Source : Correspondance Polémia, Réfléchir & Agir n° 39 (automne 2011).

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    12/12/11

  • Discours de clôture de Marine Le Pen à Metz (intégral)


    Meeting Marine Le Pen a Metz par MarineLePen

    Intervention de Thierry Gourlot, Conseiller au dialogue social et discours de clôture de Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2012, lors d’un meeting à Metz en Lorraine.

    Mes chers compatriotes, de métropole et d’Outre-mer, mes chers amis,

    Quel immense bonheur de vous voir aussi nombreux réunis malgré les voyous qui bloquent la circulation et qui, dans la France de Nicolas Sarkozy, ont tous les droits, nous voici réunis pour une cause qui nous arrache à l’individualisme ambiant, une belle cause, une cause supérieure, une cause qui nous rassemble dans nos cœurs et nos histoires : la France.

    Car je suis venue ici pour vous parler de la France, et de son avenir.

    Quand les journalistes et les commentateurs me demandent quel sera le thème principal de ma campagne, quand ils me demandent de quoi je compte parler : je ne peux que leur répondre: la France.

    Oui, je vais parler aux Français de la France ! En 2011, quand toutes les élites ont les yeux rivés sur l’Union européenne et les cours du CAC 40, voilà qui, étrangement, étonne ; voilà qui, indubitablement, dans le petit monde politicien, détonne.

    Je vais donc parler aux Français de leur pays, de notre pays, parce qu’il est le grand oublié de cette campagne présidentielle. C’est pourtant, je l’ai toujours su, en parlant de la France que l’on accède à la vérité du peuple français.

    Et sur cette terre de Lorraine, cette vieille terre française de Lorraine, tout le monde me comprend. Parce qu’ici, peut-être plus encore qu’ailleurs, on a la France au cœur. Ici, le patriotisme, l’amour de la patrie, est une valeur vivante, une réalité toujours ardente, une vérité insubmersible que le mépris des élites pour la nation et la France ne parviendront jamais à éteindre.

    « Il n’y a que deux choses à faire avec un drapeau : ou le brandir à bout de bras ou le serrer avec passion contre son cœur ». Voici ce que disait Paul Claudel.

    À l’époque où l’on ose se torcher avec le drapeau français, à l’époque où l’on tolère qu’il soit ici brûlé, et là remplacé par un drapeau étranger, relisons cette phrase, et saisissons-en le vibrant message.

    Bleu Blanc Rouge, voilà trois couleurs qui nous parlent.

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    NPI

     

  • Marine Le Pen invitée des "Grandes Gueules" sur RMC

    Marine Le Pen, Présidente du Front National et candidate à l’élection présidentielle de 2012, est l’invitée de l’émission « Les grandes gueules » sur RMC.

     Marine Le Pen est interpellée sur le fait que le vice-président du Front National, Louis Aliot, se trouve actuellement en Israël.

    Elle précise qu’il est « allé en Israël car un certain nombre de Français qui habitent en Israël voulait le rencontrer, ils avaient des gens à lui présenter, et voulaient connaitre mieux le programme de la candidate Marine Le Pen et, par conséquent, il a répondu à cette invitation. »


      

    NPI - 12/12/11

  • Scoop JSSNews: Louis Aliot en visite secrète en Israël

     

    Exclusivité JSSNews : Certains l’appellent Louis Aliot. D’autres préfèrent dire "Monsieur Marine Le Pen" ou «Loulou la Purge » en raison de sa tendance à écarter ou limoger tous ceux qui ne sont pas de son avis.

    Louis Aliot à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv - Crédit Rémy Marceau - JSSNews

    Dans les faits, cela ne change rien, puisque le directeur de campagne de la Présidente du Front National est aussi son compagnon dans le privé. Ceci expliquant peut-être cela, on aimerait quand même bien savoir ce qu’il vient faire aujourd’hui en Israël, lors d’une visite qui n’a pas du tout été médiatisée, entourée du plus grand secret.

     

    Selon des informations obtenues par JSSNews, Louis Aliot a décollé ce matin de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour Tel-Aviv. Plusieurs sources concordantes ont confirmé avoir vu le numéro deux du FN s’envoler pour l’Etat Juif à bord d’un vol de la compagnie nationale israélienne d’aviation El Al.  Afin d’éviter toute fuite, il aurait acheté son billet ce matin quelques instants avant le départ. Louis Aliot a atterri à Tel-Aviv peu après 17 heures, dans l’anonymat le plus complet. Il était accompagné d’au moins une personne (un garde du corps ?). Une autre personne l’attendait à sa sortie dans le hall des arrivées. Un journaliste de JSSNews envoyé à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv confirme l’avoir vu sortir du terminal 3 à 18 heures précises.

    Que vient-il faire en Israël ? Au nom de qui ? Qui doit-il rencontrer ?

    Car si Marine Le Pen n’est pas la bienvenue pour le Ministère israélien des Affaires Etrangères, il n’en est pas de même pour son compagnon.

    Louis Aliot (et son accompagnateur) à leur arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Crédit Rémy Marceau - JSSNews

    Le FN, qui, après avoir tenté de séduire l’électorat « beur », essaie depuis plusieurs mois de récupérer l’électorat juif, pourrait réussir aujourd’hui un coup monumental si le “plan Alliot” fonctionnait. Dans la mesure où l’on peut imaginer qu’il ne vient pas pour reluquer les Israéliennes sur la plage de Tel-Aviv mais pour rencontrer des décideurs politiques, il serait bon de se demander qui a le courage de rencontrer ce représentant frontiste et la teneur de leur réunion.

    Louis Aliot n’est pas un saint. C’est d’ailleurs un fin stratège politique. L. Aliot, c’est “l’homme à la beurette”. Organisateur de la campagne en 2007 qui s’affichait dans toute la France à grand coup de panneaux publicitaires. Mais Alliot, c’est aussi l’auteur du discours de Jean-Marie Le Pen à Valmy. Celui-là même où il drague les Arabes de France et où, entre les lignes, surgissent tous les poncifs du complot judéo-mondialiste :

    « Et vous aussi, Français d’origine étrangère, je vous invite à nous rejoindre
    [...]
    De quel droit ces internationalistes de droite et de gauche nous contestent-ils l’usage de ce symbole, eux qui ont, par leur politique d’intérêt égoïste, ou par une naïveté conduisant à la même soumission, livré la France aux pouvoirs étrangers de l’immigration sauvage et de la mondialisation.
    [...]
    De quel droit ces gens-là, souvent issus des élites les plus illégitimes et les plus corrompues, nous contesteraient-ils l’accès à ce lieu ?
    [...]
    Eux qui ont trahi la Nation, son peuple et la République à Maastricht et ailleurs…
    [...]
    Oui, tous unis, gaulois, céfrans, ouvriers et entrepreneurs, paysans, pêcheurs et poètes, qui veulent apporter à la France leur courage et leur énergie »

    Louis Aliot et sa compagne, Marine Le Pen, ont bien changé la décoration de la vitrine de leur boutique, mais ils y vendent toujours la même came ; le Front National d’antan et sa haine de tout ce qui n’est pas « français de souche ». D’ailleurs, Marine Le Pen n’a-t-elle pas déclaré lors d’une récente interview qu’elle ne reniait en rien l’héritage de son père ?

    A ce jour, elle n’a jamais condamné ses dérapages verbaux.

    Par Rémy Marceau et Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

    TOUTE MENTION DE CETTE INFORMATION DOIT PORTER LA MENTION JSSNEWS – ANY MENTION OF THIS INFORMATION SHALL BE MARKED JSSNEWS -

    11/12/11

    (Cliquez sur les photos)

     
  • Manipulations américaines en Russie

    La révolution des rubans blancs n’a pas eu lieu

    L’Histoire ne retiendra pas le 10 décembre 2011. Malgré un battage internet intense et la promesse par les médias occidentaux d’une révolution orange, les manifestations organisées dans différentes villes de Russie par l’opposition pro-occidentale n’ont évité le ridicule qu’à Moscou et Saint-Pétersbourg. Dans le reste de la Russie, elles n’ont pas atteint la taille critique qui en auraient fait des événements politiques significatifs.

    À Moscou, la manifestation devait commencer à 14h00, mais dès 13h30, le flux massifs et continu des manifestants commença à envahir la place Bolotnaïa. Il en fut ainsi jusque vers 16h00. Cependant dès 14h40, un flux inverse de gens quittant la manifestation commença à s’écouler et vers 15h30, il devint plus important que le flux rentrant. Beaucoup de Moscovites sont sans doute venus plus curieux que militants. Ces allées et venues font que si 25 à 30000 manifestants participèrent au meeting, la place fut occupée en permanence par environ 15 à 20000 personnes. L’atmosphère fut dans l’ensemble assez bon enfant, la majorité des gens n’étaient pas venus pour faire la révolution. Les forces de l’ordre se sont montrées bienveillantes et sont intervenues vers 16h30 pour permettre au flux grossissant des partants de ne pas se faire écraser par les voitures.

    À l’intérieur de la manifestation se trouvaient un ensemble de groupuscules et de partis politiques hétéroclites, ce qui en dit long sur le « programme commun » de nos démocrates américanophiles. Le « levy front » antifasciste (front de gauche) de Sergeï Udaltsov, côtoya ainsi les monarchistes et les anarchistes, qui eux-mêmes, défilaient au côté des communistes du KPRF, fraichement ralliés à la manifestation, comme les quelques représentants de Russie Juste. Vers 15h00, un à deux milliers de  fascistes visiblement issus de la galaxie qui tournait autour du groupe récemment dissous, le DPNI, arrivèrent dans la manifestation, encagoulés, prêts à en découdre avec les «Tchétchènes de Poutine ». Sur la scène les intervenants se succédaient avec un message politique qui réclamait de nouvelles élections et affirmait le rejet de  Vladimir Poutine, revendiquant ouvertement le soutien d’Hillary Clinton, devenu l’égérie des quelques centaines de libéraux regroupés autour du podium.

    Beaucoup, y compris l’auteur de ces lignes, avaient redouté le pire, mais dès 17h00 il devint clair que la manifestation se disperserait sans problème sous l’œil bienveillant des OMON.

    Même si nous sommes donc bien loin d’un début de révolution colorée, cette manifestation est cependant riche en enseignements.

    - 25 à 30000 manifestants pour 18 millions d’habitants, cela peut paraître insignifiant, mais pour Moscou, on peut estimer que c’est une manifestation importante. Si le noyau dur était composé de plusieurs groupuscules fascistes, antifascistes, libéraux, monarchistes ou anarchistes, la majorité des participants étaient sincères dans sa démarche. Il y a donc bien une inquiétude d’une partie de la population russe, qui doit être prise en compte par le Kremlin.

    - Le gouvernement russe a bien joué cette partie, en autorisant la manifestation et en évitant les provocations avec les forces de l’ordre. L’absence de répression est un mauvais point pour les libéraux, qui préfèrent se rassembler sans autorisation pour provoquer les arrestations sous les yeux des caméras occidentales.

    - Le mouvement libéralo-fascisto-gauchiste a montré ses limites :

    • Pas de programme commun possible entre ces factions que tout oppose.
    • Pas de résultats immédiats tangibles suite à la manifestation.
    • Pas de leader valable pour mener ce conglomérat hétéroclite. Boris Nemtsov, réduit à distribuer ses livres gratuitement pendant la manifestation, est surtout connu pour son incompétence en tant que ministre, qui mena la Russie à la crise d’août 1998. Mikhaïl Kassianov, l’homme du clan Eltsine et de la spéculation sur les GKO (bons du trésor), est surnommé de temps à autre, Misha 2%, en souvenir de ce temps où il était si facile de s’enrichir rapidement.

    - Bien que pris au dépourvu, les partisans du Kremlin commencent à réagir. La collusion entre le célèbre opposant Navalny, l’ONG Golos et l’ambassade américaine est désormais étalée sur la place publique. Le fait que le domaine www.belayalenta.com (rubans blancs) a été enregistré en octobre 2011 démontre bien que ce mouvement n’a rien de spontané. La collaboration de Navalny aux mouvements racistes démontre de son côté que la démocratie en Russie n’est sans doute pas le but recherché par le département d’État américain. Plusieurs bloggeurs russes ont en outre souligné la double nationalité russo-israélienne des agitateurs pro-américains, certains comme Anton Nosik ayant même servi dans Tsahal. Le ministère des Affaires Étrangères israélien ayant soutenu clairement le Kremlin quant au déroulement des élections russes, il semble cependant que les ficelles soient davantage tirées de Londres ou de New York, plutôt que Tel-Aviv.

    La médiocrité de l’opposition russe pro-américaine ne doit cependant pas atténuer le fait que la Russie de Vladimir Poutine doit faire face à une usure réelle du pouvoir, qui s’ajoute à une inquiétude globale, tandis que le monde entier s’enfonce dans une crise sans précédent. Il est impératif que le futur gouvernement russe reprenne les réformes au même rythme qu’entre 2000 et 2004. Selon son propre aveu, seules 39% de celles qui étaient prévues ont été accomplies. Le meilleur moyen de contrer les opérations de déstabilisation du département d’État américain est de ne laisser aucune prise aux agitateurs.

    Xavier Moreau

    Saint-Cyrien et officier parachutiste, titulaire d’un DEA de relations internationales à Paris IV Sorbonne, spécialisé sur les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Fondateur d’une société de conseil en sûreté des affaires, installé en Russie depuis 10 ans, travaillant également sur l’Ukraine, le Kazakhstan et la Serbie.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine - 12/12/11

  • Intense émotion aux obsèques du policier aixois Eric Lalès

    Les obsèques du policier Eric Lalès, 37 ans, se sont déroulées cet après-midi dans la cour de l’Hôtel de police de Marseille, en présence de plusieurs centaines de policiers, d'élus et d'autorités. La cérémonie a été marqué par un moment d'intense recueillement et de lourde émotion.

    "Le meurtre d'un policier n'est pas un meurtre comme les autres. Tuer un policier n'est pas seulement tuer un homme, c'est frapper la Nation", a déclaré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, lors de son allocution. Il a fait Eric Lalès Chevalier de la légion d'Honneur à titre posthume.

    La Provence - 12/12/11

  • Quel est le nom de cette ville ?

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