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Blog - Page 1356

  • Une souris dans la boîte de haricots verts - Pauvre souris !

     

     

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    Un jeune couple de Bihorel, près de Rouen, a eu un choc en préparant le dîner familial samedi dernier. La boîte de conserve de haricots qu’ils venaient d’ouvrir contenait un rongeur.

    Séverine et David ont découvert une petite souris en versant une boite de haricots verts dans la poêle

    PN/ Christophe Préteux

    Après la dent dans la saucisse et la lame de rasoir dans le pain, une souris dans la boîte... Samedi soir, dans la cuisine de l’appartement familial à Bihorel, Séverine ouvre une boîte de haricots verts et les verse dans la poêle pour les réchauffer. « Mon regard a été attiré par une petite masse blanchâtre au milieu des légumes. On aurait dit du saumon.Intriguée, j’ai appelé David ». Son mari est tout à côté et se penche sur la cuisinière. « Quand il m’a dit que c’était une petite souris, j’ai haussé les épaules. A la maison, on est tous habitués à ses blagues ». Contre toute attente, David Leloup ne plaisantait pas. « Une dizaine de centimètres tout au plus…elle devait être collée au fond de la boîte » témoigne le père de famille en montrant la conserve et la petite souris… qu’il a remise au fond. Ce jeudi dans sa cuisine, Séverine ne peut réprimer une grimace de dégoût. « J’avais rattrapé un morceau de haricot que j’avais machinalement mangé après avoir ouvert la conserve ».

    « J’ai appelé le centre anti-poison »

    Sous le choc, la jeune femme file à la salle de bains. « Quelques minutes plus tard, quand j’ai repris mes esprits, j’ai décidé d’appeler le centre anti- poison. Ils m’ont rassurée en me disant que l’animal était stérilisé ». Employée administrative à la clinique du Cèdre à Bois-Guillaume, Séverine passe un coup de fil à un médecin urgentiste qu’elle y connaît. « Il m’a lui aussi assuré qu’il n’y avait aucun risque ». Samedi soir, les deux enfants de Séverine et David ont mangé les escalopes à la crème avec des champignons pour toute garniture.

     Et lundi matin, le couple a appelé la grande surface de Darnétal d’où venait la conserve de marque Saint-Eloi. Le directeur du magasin l’oriente vers le fournisseur, Kerlys, une conserverie du groupe Intermarché installée dans le Morbihan. « Je les ai joints. Ils m’ont aussitôt demandé le numéro de série de la boîte. Mercredi, j’ai reçu une lettre dans laquelle ils me confirmaient l’ouverture d’une enquête ». « Nous vous remercions de nous faire parvenir le corps étranger à l’origine de votre demande » peut-on y lire. C’est ce qu’ont fait les Leloup hier après-midi, expédiant en Bretagne la souris dans un petit colis. « Il n’y a plus qu’à attendre » explique David. « S’ils m’adressent un colis de conserves pour me dédommager, je le renvoie aussi sec » prévient le père de famille. « Il va falloir me payer cher pour que je rachète des conserves. Je suis vraiment dégoûtée » ajoute son épouse. Passé le choc de samedi soir, Laurine et Maxime, leurs enfants de huit et cinq ans pourraient bien être les heureux bénéficiaires de cette écœurante mésaventure. A la place des haricots, ils auront beau jeu de réclamer l’assiette de pâtes que tous les petits préfèrent aux légumes verts.

    Paris-Normandie - 23/09/11

     
     
  • Mahmoud Abbas a prononcé un discours historique à l'ONU : "Notre pays est le dernier à vivre sous occupation dans le monde"

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    L'arrivée de Mahmoud Abbbas à la tribune a provoqué un tonnerre d'applaudissements

    Les 193 Etats membres de la 66ème Assemblée générale des Nations Unies ont écouté Mahmoud Abbas. Le président de l’Autorité palestinienne a déclaré vendredi avoir transmis “la demande d’adhésion de la Palestine sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale” au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

    Mahmoud Abbas a tendu la main aux Israéliens. Il a demandé l’arrêt de la colonisation. Il a expliqué que l’heure du printemps palestinien était arrivée.

    Le président palestinien a aussi accusé le gouvernement israélien d’avoir “sapé tous les efforts de paix” depuis un an et affirmé que la colonisation israélienne était “en train de détruire une solution à deux Etats”.

    Ce discours a été longuement et fortement applaudi, excepté par la délégation israélienne qui n’a pas fait un geste. Il était suivi par des milliers de Palestiniens à Ramallah, Hébron, Naplouse, Jénine.

    Voici des extraits de son discours, un discours offensif qui devrait marquer les mémoires comme celui de Yasser Arafat en 1974:

    “Il y a un an, à la même époque, dans cette même salle, les éminents dirigeants de cette assemblée, ont évoqué la reprise des négociations de paix. Ces négociations avait repris sous la houlette des Etats-Unis avec la participation du Quartet pour le Moyen-Orient.”

    “Nous avons participé à ces négociations avec l’esprit ouvert. Nous étions prêts, mais ces négociations ont été interrompues quelque semaines après. Ensuite, nous, Palestiniens, nous nous sommes engagés sur toutes les voies possibles, et jamais nous n’avons ignoré une seule initiative, la proposition de telle ou telle partie ou pays.

    Mais tous ces efforts sincères ont toujours échoué. Ces intiatives ont toujours été tuées dans l’oeuf par le gouvernement israélien.

    Au coeur du problème, il y a le refus du gouvernement israélien d’appliquer les résolutions de l’ONU. Le gouvernement israélien continue de coloniser, (…), c’est une discrimination raciale contre le peuple palestinien, une violation contre les droits humanitaire. Il y a eu des dizaines d’occasions manquées.”

    Mahmoud Abbas a aussi évoqué les accords d’Oslo, les rapports rendus par les Nations Unies qui “montrent les horreurs de la colonisation dont le gouvernement israélien continue de se targuer en confiscant les terres palestiniennes, un gouvernement qui construit des blocs de colonies dans les territoires et notamment dans la partie est de Jérusalem. Il continue de construire le mur, un mur qui détruit les familles, les communautés et qui met à mal les moyens d’existence de milliers de personnes. “

    C’est une politique d‘épuration ethnique que mène le gouvernement israélien. La puissance occupante s’est lancée dans une course pour redessiner les frontières, notamment autour de Jérusalem. La puissance occupante continue d’imposer un blocus de Gaza et continue de tuer des civils palestiniens. Elle poursuit une guerre d’agression contre la bande de Gaza et cela a entraîné des destructions d‘écoles, d’hôpitaux (…)

    Elle continue de mener des arrestations, des assassinats, surtout ces dernières années.

    Les crimes commis par les milices et les colons, sous la protection des forces de sécurité israélienne, se sont intensifiés et cela vise nos peuples, nos maisons, nos cultures. La puissance d’occupation n’a rien fait pour empêcher ces attaques. Voilà quelques exemples de de leur politique de colonisation.

    C’est ce qui est à l’origine de l‘échec des initiatives de paix menées ces dernières années.”

    “Toutes les mesures prises par Israël contre notre pays sont des mesures unliatérales.”

    “Nous avons décidé de créer notre Etat palestinien, sur seulement 22% de notre territoire historique. En prenant cette décision historique, nous avons fait un compromis historique, et cela pour parvenir à la paix.”

    “L’OLP et le peuple palestinien veulent renoncer à la violence, ils rejettent le terrorisme sous toutes ses formes et plus particulièrement le terrorisme d’Etat.”

    “Je déclare que l’OLP est prêt à revenir à la table des négociations s’il y a arrêt des colonisations.”

    “Nous opposerons une résistance pacifique à l’occupation israélienne. C’est une politique d’apartheid que mène Israël avec ce Mur.”

    “Notre initiative ne vise pas à isoler ou à délégitimer Israël mais à le protéger.”

    “Je suis ici pour vous dire qu’au nom du peuple de la Palestine, nous tendons la main au peuple israélien”.

    “Je leur dis, ensemble bâtissons un avenir où nos enfants pourront jouir de la sécurité, de la prospérité, de la liberté. Jetons les ponts du dialogue plutôt que de construire des murs. Nouons de liens, renonçons à la politique d‘élimination et de guerre.”

    “C’est l’heure de vérité, mon peuple attend la réponse du monde: est ce qu’il permettra à Israël de continuer cette occupation? Notre pays est le dernier à vivre sous occupation dans le monde.”

    “L’origine de la crise dans notre région est simple et elle est évidente.”

    “Certains pensent que nous sommes un peuple non désiré au Proche 0rient, d’autres estiment qu’il y a un Etat manquant, qui doit être créé. “

    Je suis venu ici depuis la terre sainte, la terre de Palestine, une terre qui est sacrée pour les juifs, les musulmans, les chrétiens, et je viens donc pour dire, après 63 ans de souffrance, d’une tragédie incessante, cela suffit, cela ne peut pas durer.”

    “L’heure est venue de mettre un terme à la souffrance des réfugiés palestiniens, l’heure est venue pour les prisonniers politiques d‘être libérés.”

    Les Palestiniens ont le droit de mener une vie comme tous les peuples de la terre.”

    “Le message que je voulais transmettre est celui d’un peuple courageux qui renaît, qui avance vers la liberté et l’indépendance, et j’espère que nous n’aurons à attendre trop longtemps pour cela. “

    Source euronews - 23/09/11

  • Abbas a remis officiellement la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine à l'ONU

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    Le 23 septembre 2011

    Par RFI

    Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déposé sa demande officielle de reconnaissance d’un Etat palestinien au secrétaire général de l'ONU vers 11h35 heure locale, soit 15h35 TU. Les Etats-Unis ont déjà menacé d'opposer leur veto.

     

    16h25 TU : Mahmoud Abbas évoque la mort d'un Palestinien ce vendredi 23 septembre. Il fait référence à Yasser Arafat : « En 1974, Arafat s'est prononcé ici même. Il a demandé aux membres de l'Assemblée Générale de ne pas laisser tomber le rameau d'olivier de sa main ». La salle applaudit.

    16h18 TU : « Ces politiques de colonisation sont contraires au droit international et aux résolutions des Nations Unies. Elles sont la raison principale de l'échec des négociations ».

    16h12 TU : « Tous les efforts de paix sapés par le gouvernement israélien », explique Mahmoud Abbas. « Les activités de colonisation sont une politique de brutalité et de discrimination contre le peuple palestinien. Elle est la cause première de l'échec des accords d'Oslo, pour une paix juste »,poursuit-il.

     

    16h08 TU : Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas arrive à la tribune de l'ONU sous les applaudissements. « Notre peuple poursuivra une résistance pacifique et populaire », affirme Abbas.

    15h48 TU : La demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU est officiellement faite.

    23/09/11

  • Karachi, une affaire d'Etat - Le nom de Sarkozy cité dans une écoute téléphonique

    Lire l'article: http://www.leparisien.fr/affaire-karachi/en-direct-karachi-le-nom-de-sarkozy-cite-dans-une-ecoute-telephonique-23-09-2011-1621848.php

    + vidéos

    23/09/11

  • Anne Sinclair et DSK sont partis se reposer dans leur merveilleux riad de Marrakech

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/d-ou-vient-le-riad-du-couple-dsk-sinclair_991377.html

    22/09/11

     

  • Le discours d'Ahmadinejad à l'ONU provoque l'indignation des Occidentaux

    NATIONS UNIES (Reuters) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué jeudi l'indignation des Occidentaux lors de son discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qui a fait l'impasse sur le programme nucléaire controversé de Téhéran et le dossier explosif d'une candidature de la Palestine à l'Onu.

    Dans son intervention, qui a duré une demi-heure, l'orateur a également passé sous silence les révoltes arabes du printemps 2011, y compris celle en cours en Syrie, pays majoritairement sunnite gouverné par une minorité chiite allié de Téhéran.

    Les délégations des Etats-Unis, de la France et d'autres pays occidentaux ont boycotté le discours de Mahmoud Ahmadinejad en signe de protestation.

    Les diplomates américains ont les premiers quitté ostensiblement la salle lorsque l'orateur a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été un "prétexte" pour les Etats-Unis pour intervenir militairement en Irak et en Afghanistan.

    Leurs homologues occidentaux leur ont emboîté le pas peu après, comme ils le font depuis plusieurs années à l'Onu.

    Dans son intervention, le chef de l'Etat iranien a aussi affirmé que des "puissances arrogantes" menaçaient de sanctions et de représailles militaires quiconque émettait des doutes sur la Shoah et les attentats du 11-Septembre.

    Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés".

    "En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit en qualifiant ces derniers de "mystérieux".

    Dans son intervention, le Premier ministre britannique, David Cameron, a pris à partie les propos tenus par le chef de l'Etat iranien.

    "Il ne nous a pas rappelé qu'il est à la tête d'un pays où s'il y a des élections, enfin des élections un peu particulières, la liberté d'expression est réprimée. Le régime fait tout son possible pour éviter de devoir rendre des comptes devant des médias libres.

    "Le régime (iranien) empêche par la violence toute manifestation et, oui, il arrête et torture ceux qui réclament un avenir meilleur", a ajouté le chef du gouvernement de Londres.

    Mark Kornblau, porte-parole de la mission diplomatique américaine à l'Onu, a déclaré que Mahmoud Ahmadinejad avait usé à nouveau de "calomnies antisémites détestables et de théories conspirationnistes méprisables".

    22/09/11

  • Le discours peaufiné de Nicolas Sarkozy à l'ONU

    Pas un mot sur les affaires. Pas un mot sur les mises en examen de ses proches dans le dossier Karachi. Hier, le chef de l’Etat était officiellement concentré sur un autre sujet : la demande à l’ONU par Mahmoud Abbas de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Dans son discours à la tribune des Nations unies le président français, qui veut surfer sur son succès en Libye, a proposé une solution médiane, celle d’un statut d’Etat observateur pour la Palestine assorti d’un accord définitif de paix en un an. (...)

     

        Cela fait plusieurs jours que le président français peaufine son discours. Avant de s’envoler pour New York, il a reçu dans la plus grande discrétion Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), pour connaître son point de vue. Le patron de la cellule diplomatique de l’Elysée, Jean-David Lévitte, a été mis à contribution, tout comme la plume du président, , qui a rédigé la première mouture du texte. Mais désormais l’homme fort de la diplomatie française, c’est .

    , qui a pris un long petit déjeuner avec lui hier matin, le consulte et l’associe à toutes les décisions. Ce qui était loin d’être le cas lorsque Bernard Kouchner était au Quai d’Orsay… « Ils s’appellent sans arrêt, confirme un conseiller du chef de l’Etat. Le président a totalement confiance en lui. » Au point de songer à en faire un pilier de sa campagne pour 2012.

    Source Le Parisien - 22/09/11

     

  • La "tête du serpent" et le désespoir du peuple palestinien

    Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-Israël" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non-recevoir à un État de Palestine à l'ONU. Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer Barack Obama, accusé d'avoir trahi leur cause à l'ONU. Rassemblés près de la Mouqata'a, le siège de la présidence de l'Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L'Amérique est la tête du serpent". Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse (nord de la Cisjordanie) et, à Gaza, environ 300 femmes ont scandé des slogans anti-Obama devant le QG de l'ONU.

    Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. "Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l'espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l'Amérique sera toujours aux côtés d'Israël et qu'il n'est pas différent de ses prédécesseurs", a estimé Mohammed Zidane, directeur d'école à Ramallah. La centrale syndicale palestinienne a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des États-Unis.

    De "sinistres paroles" (quotidien palestinien)

    Un responsable du ministère palestinien de l'Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire "comme un colon israélien". "Quarante-deux veto américains à l'ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l'apartheid dans la région. Le discours d'Obama a démasqué l'Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il commenté. Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion, notant que le président américain n'avait fait aucune référence à la colonisation ou aux frontières de juin 1967. "Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s'assurer du vote juif et du soutien de l'AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida.

    Au Liban, le débat à l'ONU ne suscite que peu d'espoir chez les réfugiés palestiniens, confinés dans des îlots de misère. "Un État palestinien, ça changera quoi pour nous ?" lance Mahmoud Nadwé, réfugié de 17 ans dans les camps de Sabra et Chatila à Beyrouth. "Une reconnaissance de l'État de Palestine, c'est très positif, mais, pour nous, le plus important, c'est le droit au retour", affirme Abou Maher, un des responsables de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) qui chapeaute le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas.

    4,3 millions de réfugiés

    Dossier le plus sensible du conflit israélo-palestinien, le droit au retour est revendiqué par les Palestiniens qui ont été poussés à l'exode après la création de l'État d'Israël en 1948. Il est garanti par la résolution 194 des Nations unies, et non par le Conseil de sécurité, sans aucune valeur coercitive pour l'État hébreu. Les réfugiés palestiniens seraient aujourd'hui au nombre de 4,3 millions, répartis entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la bande de Gaza et la Cisjordanie, selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

    Dans les douze camps palestiniens du Liban, le quotidien des habitants se vit dans des dédales de ruelles poussiéreuses où s'élèvent des logements anarchiques collés les uns aux autres, du chômage, et un sentiment d'être réfugié à jamais. "Je sais au fond de moi-même que je ne vivrai jamais en Palestine", lance Mahmoud Hachem, 44 ans. Pourtant, dans chacun des camps, la mobilisation en faveur de l'initiative de Mahmoud Abbas reste de mise. Sur de grandes affiches apparaissent l'immeuble de l'ONU à New York, la photo du président Abbas et celui du leader historique des Palestiniens Yasser Arafat : "Septembre : un droit, une échéance" ou encore "l'État palestinien est un droit auquel nous ne renoncerons pas", lit-on.

    Le rapporteur de l'ONU s'insurge

    Jeudi, près de 200 Palestiniens ont manifesté devant le siège de la délégation européenne à Beyrouth pour appeler l'UE à soutenir le projet d'adhésion. "Je veux retourner en Palestine, même pour vivre sous une tente. 60 ans, ça suffit !" lance Hoda al-Asmar, mère de quatre enfants. À 17 ans, Mahmoud, né à Sabra et Chatila, n'a déjà plus d'illusions. Sauf peut-être une seule. "J'aimerais quand même avoir un passeport palestinien. On ne me taxera plus d'être un réfugié." À New York, le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk, a appelé, jeudi, les États membres des Nations unies à reconnaître la Palestine et a exhorté Israël à "écouter la volonté du peuple palestinien".

    "Le prochain débat sur l'initiative de la Palestine auprès des Nations unies fournit une occasion importante pour la communauté internationale de répondre à une profonde injustice", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Depuis plus de 44 ans, les Palestiniens de Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et de la bande de Gaza souffrent de l'oppression d'Israël", a-t-il dit, avant de conclure : "Près de 20 ans de négociations directes ont effectivement donné le temps à Israël de saper la solution de deux États."

    Le Point - 22/09/11

     

  • Veto d'Obama à l'ONU : les Palestiniens écoeurés mais pas surpris...

    Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-israélien" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non recevoir à un Etat de Palestine à l’ONU.

    Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer M. Obama accusé d’avoir trahi leur cause à l’ONU.

    Rassemblés près de la Mouqataa, le siège de la présidence de l’Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L’Amérique est la tête du serpent".

    Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où les fonctionnaires ont observé une heure de grève.

    Dans son discours mercredi à la tribune de l’ONU, unanimement jugé "pro-israélien" dans les Territoires palestiniens comme en Israël, M. Obama a rejeté la demande d’adhésion pleine et entière d’un Etat de Palestine à l’ONU.

    "Ce n’est pas une surprise, franchement, Israël et l’Amérique ne font qu’un, et il n’y a aucun doute qu’Obama soutiendra Israël contre les Palestiniens s’il est réélu en 2012", a déclaré Shadi Elias, un jeune habitant de Jérusalem-Est.

    Le principal syndicat palestinien a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des Etats-Unis.

    Un responsable du ministère palestinien de l’Information, Moutawakil Taha, a accusé M. Obama de se conduire "comme un colon israélien".

    "Quarante-deux veto américains à l’ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l’apartheid dans la région. Le discours d’Obama a démasqué l’Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il déclaré.

    Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion.

    "Le discours d’Obama fut une déception pour ceux qui attendaient quelque chose de nouveau de lui. Il suscite l’écoeurement et la colère", écrit dans un éditorial Al-Ayyam. Obama, selon le journal, "a accentué les préjugés en faveur des arguments, des positions et de la politique d’Israël".

    Une caricature montre une étoile de David sortant de la bouche de M. Obama à la tribune onusienne.

    Ce dernier, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a affirmé qu’il n’existait pas de "raccourci" pour parvenir à la paix au Proche-Orient, rejetant devant l’Assemblée générale de l’ONU la démarche des Palestiniens pour y obtenir la reconnaissance de leur Etat.

    A Gaza, le groupe islamiste Hamas, qui désapprouve la démarche du président Mahmoud Abbas prévue vendredi à l’ONU, a jugé que "le discours d’Obama reflète le parti pris américain en faveur de l’occupation israélienne et prouve que les Arabes et les Palestiniens ont tort de continuer à parier sur les Américains".

    "Face à cette arrogance américano-israélienne, nous appelons à l’adoption d’une stratégie nationale palestinienne basée sur l’indépendance et le monde arabo-musulman", a déclaré le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.

    En Israël aussi, les commentateurs soulignaient la teneur "pro-Israël" du discours de Barack Obama, et "la grande joie" de la délégation israélienne à l’ONU.

    "Obama a fait siens tous les arguments israéliens contre l’adhésion d’un Etat palestinien à l’ONU, et a aussi adopté le ’récit narratif’ d’Israël, un petit peuple menacé dans son existence par ses voisins, qui porte les souffrances de milliers d’années d’exil et de la Shoah", écrit le journal Yediot Aharonot.

    Al-Oufok22/09/11

  • Sondage présidentielle: au premier tour, Marine bondit à 20% !

     

    Dans tous les cas de figure (Hollande, Aubry ou Royal), Marine Le Pen augmente, en effet, son capital d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle.

    Placée à 15 % il y a un mois, la présidente du FN se situe, aujourd’hui, dans une fourchette allant de 18 % à 20 %.

    Source

    NPI - 22/09/11

  • Marine Le Pen à propos de Karachi

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    L’affaire Karachi est en passe de devenir l’un des plus gros scandales de la Cinquième République. Elle s’ajoute à d’innombrables autres affaires qui montrent que le quinquennat de Nicolas Sarkozy aura profondément affaibli la morale publique. On est aujourd’hui de toute évidence à mille lieues de la République irréprochable promise en 2007. C’est une nouvelle trahison des promesses de campagne, et pas des moindres.

    Cette affaire pose des questions très graves. Y a-t-il eu un financement illégal de la campagne d’Édouard Balladur ? Y a-t-il un lien avec l’attentat qui a coûté la vie à 11 de nos compatriotes ? Les Français ont droit à des réponses précises à ces questions. Il ne s’agit pas que d’argent sale, il s’agit peut-être de valises de billets tachés de sang.

    La mise en examen de M. Bazire témoigne de ce que le cœur de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur est désormais touché par les soupçons de la justice. Chacun sait les liens unissant les différents protagonistes de l’époque, et chacun voit aujourd’hui que l’affaire se rapproche de Nicolas Sarkozy, qu’elle s’immisce dans le cercle des plus intimes.

    Les démentis de la présidence de la République quant à l’implication de Nicolas Sarkozy dans ce scandale ne suffisent pas. Les Français ne peuvent se satisfaire de dénégations aussi désinvoltes et imprécises.

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, demande que le chef de l’État s’explique au plus vite au sujet de ses responsabilités exactes dans la campagne d’Édouard Balladur. Le chef de l’État doit accepter d’être entendu par la justice. Cette dernière doit pouvoir faire son travail en toute transparence, dans l’intérêt de la vérité, mais aussi en mémoire de nos compatriotes morts dans l’attentat de Karachi.

     

    22/09/11

  • Accident de Villiers-le-Bel: un policier renvoyé en correctionnelle

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    (Cliquez sur la photo)

    Quatre ans après les faits, le conducteur de la voiture de police qui avait percuté et tué deux adolescents est finalement renvoyé devant la justice pour homicide involontaire.

    À l'époque, le drame avait déclenché trois jours d'émeutes. Un policier a été renvoyé jeudi en correctionnelle pour homicide involontaire après l'accident survenu le 25 novembre 2007 à Villiers-Le-Bel (Val-d'Oise) entre un véhicule de police et une mini-moto, dans lequel deux jeunes avaient trouvé la mort.

    Après quatre ans d'attente pour les familles de Moushin et Lakamy, le procès du policier qui conduisait le véhicule entré en collision avec la moto des deux adolescents se tiendra finalement devant le tribunal correctionnel de Pontoise, à une date qui n'a pas encore été fixée.

    «C'est une décision qui va dans le sens de la paix et de la réconciliation», a réagi l'un des avocats des familles, Me Jean-Pierre Mignard, tout en déplorant «une gestion calamiteuse» de cette affaire par les pouvoirs publics qui ont, selon lui, «embrasé la cité» en tardant à désigner un juge d'instruction.

    «Les violences auraient pu être évitées»

    L'ouverture d'une information judiciaire avait été annoncée par Nicolas Sarkozy fin novembre 2007, quatre jours après l'accident qui avait été suivi d'une flambée de violence, au cours de laquelle une centaine de policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu.

    «Nous sommes convaincus que si un juge avait été désigné tout de suite, les violences auraient pu être évitées, les policiers qui ont été blessés (lors des émeutes) ne l'auraient pas été», a affirmé Me Mignard. Revenant aussi sur le non-lieu accordé en avril aux policiers au terme de l'enquête sur la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois en 2005, Me Mignard a estimé que ces deux affaires posaient «la responsabilité de la gestion de l'ordre public dans les cités sous le règne de Nicolas Sarkozy».

    L'enquête sur la collision mortelle à Villiers-le-Bel menée par le parquet de Pontoise avait dans un premier temps semblé écarter toute responsabilité des policiers. Une ordonnance de non-lieu avait ainsi été rendue par un juge d'instruction de Pontoise le 23 octobre 2009. Les familles avaient alors décidé de faire appel.

    Sans gyrophare ni avertisseur

    En avril 2010, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles avait infirmé ce non-lieu et ordonné un supplément d'information mené par le président de cette même chambre. Une décision qualifiée à l'époque de «rarissime» par Me Mignard. C'est dans le cadre de cette procédure que le policier, conducteur du véhicule en cause, a été mis en examen en octobre 2010.

    S'appuyant sur le rapport d'expertise, l'avocat a souligné qu'au moment de l'accident, le véhicule policier se trouvait au niveau du carrefour en «phase d'accélération et roulait à 64 km/h, sans gyrophare, ni avertisseur», ajoutant que «le gardien de la paix n'a pas demandé de contre-expertise».

    Concernant les tirs par armes à feu lors des émeutes qui ont suivi, quatre jeunes ont été condamnés en juin 2010 à des peines de 3 à 15 ans de prison par la cour d'assises de Pontoise. Pour trois d'entre eux, qui ont fait appel, un nouveau procès se tiendra du 4 au 21 octobre à Nanterre. Deux hommes accusés de complicité dans l'incendie de la bibliothèque du quartier ont par ailleurs été relaxés en octobre 2010.

    Des peines de prison de un à trois ans fermes avaient également été prononcées en première instance pour dix jeunes accusés de jets de projectiles sur la police. Deux d'entre eux ont vu leur peine allégée en appel. Les agresseurs du commissaire, passé à tabac, n'ont quant à eux jamais été interpellés.

    22/09/11