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Blog - Page 1355

  • PS, parti de l'étranger !

     

    Communiqué de Paul-Alexandre Martin, membre de la Direction nationale du FNJ

    Suite à la victoire de la gauche au Sénat, Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, s’est empressée de déclarer qu’elle ferait du droit de vote des étrangers l’une de ses priorités puisque la Haute Assemblée avait jusqu’alors toujours bloqué les propositions de loi allant dans ce sens.

    Le Front National de la Jeunesse s’insurge face à ces propos complètement démagogiques et à visée électoraliste, qui laissent transparaître l’application de la stratégie que prévoyait la fondation Terra nova pour le Parti socialiste : palier la perte du vote des classes populaires par celui des immigrés.

    Les propos de Martine Aubry signifient donc que débute une offensive pour s’accaparer un nouveau réservoir de voix : celui des étrangers.

    Le FNJ dénonce cette OPA teintée d’un humanisme qui n’est que l’expression d’un cynisme inouï et d’un mépris total pour le peuple français. Un peuple français dont les maux sont multiples : hausse du chômage, érosion du pouvoir d’achat, accroissement de l’insécurité, casse des services publics, destruction de l’identité.

    Face aux crises et à ce désordre, le PS se cantonne à satisfaire ses intérêts : verrouiller l’appareil d’État et les baronnies locales, à l’aide de nouveaux électeurs à qui seront promis monts et merveilles.

    Le Front National de la Jeunesse condamne par avance le projet Aubry-SOS Racisme et rappelle qu’il milite pour que le droit de vote reste consubstantiel à l’obtention de la nationalité française. Le FNJ appelle également l’ensemble des classes populaires, lésées une fois de plus par la gauche, à rejoindre le Front National qui défend tous les Français face au(x) parti(s) de l’étranger.

    NPI - 26/09/11

  • Polanski retourne en Suisse pour y recevoir demain un Prix d'honneur

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    On prend le même et on recommence. Les organisateurs du Festival du Film de Zürich ont annoncé qu'ils remettraient à la fin du mois un Tribute-Award à Roman Polanski, pour le récompenser de son oeuvre. C'était déjà en vue de recevoir ce même prix que le cinéaste s'était rendu en Suisse en septembre 2009, et qu'il y avait été arrêté. La cérémonie n'avait pu avoir lieu suite à ce qui allait devenir un scandale mondial.

    «Nous sommes très fiers d'accueillir finalement à Zürich Roman Polanski (...) et sommes heureux de lui remettre le prix d'honneur qu'il mérite tant», ont déclaré les organisateurs du festival. Ils ont ajouté qu'un «film surprise» serait projeté à l'issue de cette cérémonie, qui aura lieu le 27 septembre. Ce film mystère honorera sans doute le réalisateur, qui a reçu la Palme d'Or à Cannes en 2002 pour son film Le Pianiste.

    Le 26 septembre 2009, il avait été arrêté à l'aéroport de Zürich, alors qu'il venait au festival. Rattrapé par des accusations de viol sur une mineure de 13 ans en 1977, Polanski avait alors passé 2 mois en prison. C'est là qu'il avait terminé le montage de Ghost Writer (avec Pierce Brosnan), avant d'être assigné à résidence dans un chalet à Gstaad. Après une période d'incertitudes, la Suisse avait fini par refuser la demande d'extradition des Etats-Unis, et le laissant libre de ses mouvements entre la France et la Suisse.

    Aujourd'hui âgé de 78 ans, Roman Polanski fait toujours l'objet d'un avis de recherche international lancé par Interpol dans 188 pays. Même si le scénario se répète (les deux dates coïncident à 2 ans d'intervalle), cette fois il ne devrait pas être inquiété en foulant le sol suisse.

    M.C.

    Source Gala.fr

  • David Douillet remplace au ministère des Sports Chantal Jouanno, élue sénatrice de Paris

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    Une ascension éclair...

     
     Âgé de 42 ans, marié et père de trois enfants, le seul homme politique dont les Français connaissent les mensurations - 1,80 m et 80 kg à 11 ans, 1,96 m et 117 kg désormais - David Douillet en rêvait presque à voix haute depuis son entrée à l'Assemblée nationale. Ce proche de a été élevé au sirop chiraquien, fréquentant la fine mouche politique Bernadette Chirac de 1997 à 2009 dans le cadre des collectes des «Pièces jaunes» pour la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, que préside l'ancienne première Dame.

    Retraité des tatamis, reconverti un temps dans les affaires et le consulting télé, sans succès, le quadruple champion du monde et d'Europe, également deux fois auréolé de l'or aux Jeux olympiques, ne s'est officiellement investi en politique qu'en 2009. Au côté de Gilbert Montagné, il rejoint l'organigramme de l'UMP. Nommé secrétaire national à la vie sportive, Douillet témoigne alors d'un profil nettement plus politique que son camarade chanteur. Ce dernier en est d'ailleurs parti au bout d'un an, estimant faire autant pour la cause des handicapés par ses propres moyens. Douillet, lui, est resté. En septembre 2009, il brigue l'investiture du parti présidentiel à l'élection législative partielle organisée dans la 12e circonscription des Yvelines après la déchéance de Jacques Masdeu-Arus.
     
    Le 18 octobre, il est élu avec 52,10% des suffrages, face au maire socialiste de Poissy, Frédérik Bernard. Quelques mois plus tard, il est élu conseiller régional d'Ile-de-France pour le département des Yvelines sur la liste d'opposition UMP de .

    Ses apparitions sont dosées. S'il se montre discret dans l'hémicycle, intervenant assez peu en séance, il ne boude pas les demandes d'interviews, où il manie allégrement la langue de bois. Cette retenue n'empêche pas quelques gaffes, notamment quand il reproche à Rama Yade, alors ministre des Sports, sa gestion de la crise du Mondial de football en juin 2010. Péché d'ambition que Yade récompensera d'une mordante «ceinture noire du ridicule».

    Le géant a des fourmis dans les jambes. Conscient de la sympathie qu'il provoque, Nicolas Sarkozy le nomme le 29 juin dernier secrétaire d'État auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Français de l'étranger. Charge pour lui de s'occuper des 2 millions de Français vivant hors de France, qui avaient voté Sarkozy en 2007, et qui peuvent aussi être de généreux donateurs dans une campagne présidentielle...

     
    Source Le Parisien -26/09/11
     
    NdB:  Il est impliqué en 2000 dans une affaire de complicité et recel de banqueroute par détournement d'actifs de la société Travelstore, dont il détenait 21 % du capital. Le Canard enchaîné baptise du nom de David Douillet un amendement à une loi d'amnistie votée en 2002[43] qui permet l'arrêt des poursuites avant le jugement et profite également à d'autres sportifs proches du couple Chirac, notamment Guy Drut ou Jean-François Lamour. (Wikipédia)
  • La confrontation entre DSK et Tristane Banon aura lieu jeudi

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    (Cliquez sur la photo)

    La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et l'écrivain , qui l'accuse d'avoir tenté de la violer en 2003, est programmée jeudi dans les locaux de la police judiciaire parisienne, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

    Le parquet de Paris avait décidé le 23 septembre, plus de dix jours après l'audition de DSK par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, de confronter l'ancien directeur du FMI et son accusatrice.  Les avocats de DSK avaient indiqué que leur client se tenait  «à disposition» des enquêteurs.

    Lundi, les entourages des deux protagonistes n'avaient ni confirmé, ni infirmé cette date. Parti se reposer au Maroc avec son épouse, DSK devra rentrer en France. 

    La jeune romancière de 32 ans, qui a porté plainte en juillet contre DSK pour une tentative de viol perpétrée selon elle dans un appartement parisien en février 2003, avait assuré jeudi sur RTL qu'elle voulait être confrontée pour qu'il lui «dise droit dans les yeux» que les faits qu'elle dénonce sont «imaginaires».

    «Evidemment j'ai peur. Evidemment je ne vais pas dormir la veille», a-t-elle confié à la presse qui l'interrogeait samedi sur la perspective de cette confrontation lors d'un rassemblement de soutien organisé à proximité du palais de justice. Elle s'est déclarée toutefois «convaincue que la justice fera son travail».

    Car Dominique Strauss-Kahn a qualifié les faits évoqués par Tristane Banon de «scène imaginaire» et répliqué à son accusatrice par une plainte en dénonciation calomnieuse, dont l'examen devra attendre l'issue des poursuites engagées par l'écrivain.

    Dans sa confession télévisée sur TF1, DSK avait affirmé qu'«aucune violence» n'avait été portée sur Tristane Banon. «J'ai été entendu comme témoin. J'ai dit la vérité que dans cette rencontre, il n'y avait eu aucun acte d'agression, aucune violence, je n'en dirai pas plus», avait-il dit.

    Lors de son audition le 12 septembre par la BRDP, DSK avait concédé avoir fait «des avances» à la jeune femme, selon une source proche de l'enquête.

  • Carla séduite par les connaissances en botanique de Nicolas Sarkozy: "Il sait tout sur les fleurs. C'est incroyable."

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    (Cliquez sur la photo)

    Dans un entretien, accordé à Christine Okrent, qui sera diffusé mardi midi sur la chaîne BBC World Service, Carla Bruni s'explique sur sa grossesse. Elle confesse même que les connaissances en botanique de Nicolas Sarkozy lui ont donné envie de l'épouser.

    L'accouchement de Carla Bruni approche. La BBC en profite pour revenir sur la grossesse de l'épouse de Nicolas Sarkozy avec un entretien, accordé à la journaliste belge Christine Ockrent, destiné à animer la tranche d'informations de 13heures sur BBC World Service.

    La première dame, qui n'a jamais annoncé officiellement sa grossesse, juge que "ce n'est pas intéressant pour les Français" et explique qu'elle n'avait pas parlé de l'événement car elle était "superstitieuse". "J'ai été très prudente... C'est pourquoi je n'en parlais pas", précise-t-elle dans cet entretien, en anglais, réalisé le 20 septembre à Paris.

    "Il sait tout sur les fleurs. C'est incroyable"

    C'est la première fois dans l'histoire de la République française qu'un président s'apprête à devenir père pendant l'exercice de ses fonctions. Carla Bruni profite de l'entrevue pour raconter que lors de leurs premières rencontres, elle a été séduite par… les connaissances en botanique de son président de mari. Celui-ci connaît "toutes les appellations latines des fleurs". "Impressionnée" par cette culture, l'ex-mannequin confesse même que lorsqu'ils marchaient tous les deux dans les jardins de l'Elysée, elle se disait : "Mon Dieu, mais il faut que j'épouse cet homme. C'est le chef de l'Etat et il sait tout sur les fleurs également. C'est incroyable".

    Interrogée sur un sujet plus politique,  Carla Bruni défend l'action menée par le chef de l'Etat et fait valoir que "comparé par exemple aux conservateurs américains", la formation de Nicolas Sarkozy, l'UMP, était "presque un parti de démocrates de gauche".

    E.C. - leJDD.fr

    lundi 26 septembre 2011

  • Elle se sent "un peu grosse et très heureuse"

    Le bruit court que Carla Bruni attendrait des jumeaux !

    25/09/11

     

  • Sénatoriales: Marine Le Pen est très satisfaite des résultats du FN qui progresse partout

    La présidente du Front National, Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, s’est déclarée très satisfaite des résultats obtenus par les candidats du FN aux élections sénatoriales. En effet, on note une très forte poussée du Mouvement national dans nombre de départements.

    Il apparait, à l’occasion de ce scrutin, peu profitable en général au Front National puisque ce sont les grands électeurs qui votent, que le FN triple ses voix par rapport à 2001, passant de 300 à 1.031. En pourcentage, le parti présidé par Marine Le Pen fait son meilleur résultat en Haute-Marne, avec 4,3 % des suffrages exprimés, soit 34 voix. D’autres résultats encourageants sont à signaler : dans le Pas-de-Calais (101 voix et 2,63 %, contre 21 voix en 2001), en Moselle (87 voix et 3,13 %, 0 en 2001), en Meurthe-et-Moselle (43 voix et 2,2 % contre 15 voix en 2001), dans la Marne (53 voix, 3,57 % contre 9 voix en 2001), dans la Nièvre (29 voix, 3,9 % contre 3 voix en 2001), ou le Loiret (45 voix, 2,95 % contre 5 voix en 2001)…

    Le FN a progressé partout, parfois nettement comme dans le Nord, où il a recueilli 141 voix (2,53 %) contre 79 en 2001, ou dans l’Oise (66 voix, 3 %, contre 22 en 2001).

    Pour Marine Le Pen ces résultats montrent un fort enracinement du FN sur le terrain.

    NPI - 25/09/11

  • La décomposition du Système

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    Le  brûlot anti-FN qui vient d’être pondu par deux apparatchiks du PS ,  Najat Vallaud-Belkacem et Guillaume Bachelay aurait pu inspirer Laurence  Parisot …à moins que cela ne soit l’inverse.  A l’instar  de celui de  NKM, et à défaut de lecteurs, le livre du même métal de la  patronne du Medef  bénéficie  logiquement   d’une assez grosse couverture médiatique. La « société de  connivence » fonctionne à plein.

     En tournée promotionnelle pour présenter Un piège bleu marine–voir  notre article en date du 14 septembre, Laurence Parisot était  ce matin dans les studios de RMC au micro de Jean-Jacques Bourdin. Elle y a tenu des propos extrêmement violents   à l’encontre de la présidente et candidate du FN. Lucide il y a quelques semaines  quand il s’est agi de  dénoncer  les attaques américaines contre les économies  française et européennes, Mme Parisot était  cette fois-ci dans le registre de l’outrance. Ses propos caricaturaux sur le programme   et le positionnement de Marine  ont   choqué de nombreux  auditeurs de cette radio, comme l’a relayé notamment le site fdesouche.  

    Cette montée en puissance des diatribes anti Le Pen est bien  évidemment à la hauteur des craintes d’un Système en voie de décomposition accélérée dans tous les domaines, moral, social,  économique, identitaire…

     C’est bien   l’alternative nationale portée par la candidature de Marine qu’il s’agit de décrédibiliser  par tous les moyens. Il y  va en effet  de la survie  du pacte tacite de partage des rôles et du pouvoir entre les deux principales formations euromondialistes.

     Mais quel crédit nos compatriotes accordent-ils encore  à ce duopole  UMPS à bout de souffle, sur ses capacités à  maintenir à flot notre nation ?  Sur son blog, Philippe Bilger notait à propos de la polémique sur le « serment d’allégeance aux armées » que « c’est à l’Etat de devenir exemplaire (…) ». « L’honneur d’être Français commence d’abord par l’envie de l’être ou de le devenir, non pas artificiellement mais grâce à l’admiration et à la confiance inspirées par un pays modèle. On en est loin. La République irréprochable aurait pu, dû constituer le socle d’une adhésion massive. Inutile de revenir sur ce que le général De Gaulle aurait appelé, certes dans un autre contexte, la chienlit et qui nous submerge, nous dégoûte depuis plusieurs mois. »

     Une « chienlit » dont s’accommode parfaitement les défenseurs autoproclamés d’un pseudo  « arc républicain »,   qui s’appliquent à taper sur le Front National au  lieu de s’interroger sur les raisons de fond du long glissement de la France vers l’abîme.

     En début de semaine, Le Monde a ainsi consacré un article au livre de Mme Parisot,   coécrit avec sa « coach » (sic) Rose Lapresle. Il est rappelé incidemment  que   la présidente du Medef et vice-présidente du directoire de l’Ifop  est forcément dans le camp  de l’axe du bien puisqu’ « elle avait fait parler d’elle, il y a quelques mois en souhaitant que la société française reste ouverte et métissée ».

     Sont résumées dans les colonnes du  « quotidien de référence » les axes d’attaque de cette dernière contre  la candidature de Marine Le Pen. Nous y retrouvons sans surprise   les  arguments  économiques de Mme Parisot, de plus en  plus démonétisés et  aujourd’hui battus en brèche par un  nombre croissant d’analystes et de spécialistes  de tout  premier plan.

     Elle dénonce aussi   le refus de la présidente du FN de mettre sous le boisseau  une des raisons d’être du  Mouvement qu’elle dirige, à savoir sa critique radicale de la politique d’immigration menée  au nom de l’idéologie cosmopolite qui imprègne nos « élites ».  Ce qui serait pour la dirigeante du Medef  la preuve, entre autres,  que la présidente du FN est faussement « moderne » et  n’a pas rompu avec « l’extrême droite ». Défendre l’identité française ne saurait être en effet pour certains résidents de Neuilly ou du XVIème arrondissement que la marque de la  ringardise  et du fascisme. Pathétique…

    Il est encore précisé que pour étayer  sa démonstration,  Mme Parisot cite « à point nommé »  Bruno Gollnisch, interrogé l’année dernière  lors de la campagne interne pour la présidence du FN  sur France 2. « L’ascension médiatique de Marine s’est faite sur le thème de la modernisation, de la dédiabolisation, d’une certaine distanciation par rapport aux prises de position traditionnelles du FN déclarait-il. Or, je dois dire  que plusieurs années après, je ne sais toujours pas en quoi ça consiste ».  Voilà le signe indubitable pour « la patronne des patrons » que Marine reste une personne infréquentable !

    Et Le Monde de conclure que la présidente du  Medef, « qui n’a jamais caché ses sympathies politiques pour Nicolas Sarkozy, se garde bien d’en appeler explicitement à un quelconque front républicain. Ce serait sans doute trop pour son organisation.  »  Si c’est Le Monde qui le dit…

    Blog de Bruno Gollnisch - 23/09/11

     

  • Le Sénat passe à gauche

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    Jean-Pierre Bel s'est exprimé du Sénat à 19 h 15. Très solennellement, le président du groupe PS au Sénat a annoncé une victoire "historique" de la gauche, "ce dimanche 25 septembre". Il fallait à la gauche remporter 23 sièges pour devenir majoritaire au Palais du Luxembourg... Elle pourrait en gagner jusqu'à 26, a annoncé Bel. En début de soirée, la gauche dispose "de façon certaine" d'au moins 175 sièges à la Haute Assemblée, soit "au-delà de la majorité absolue" requise pour l'emporter, a-t-il déclaré au côté de Catherine Tasca, vice-présidente de la Haute Assemblée sous les applaudissements de ses partisans.

    Pour la première fois donc sous la Ve République, "le Sénat va connaître l'alternance", a dit celui qui pourrait devenir président du Palais du Luxembourg : "Pour la première, oui, pour la première fois, le changement est en marche." Il a estimé qu'il s'agissait d'un "camouflet pour la droite", et a déjà dévoilé, alors que les résultats ne sont pas entièrement connus, la feuille de route de cette majorité. Il faudra bâtir "un Sénat plus moderne, plus proche des territoires, davantage en phase avec la France d'aujourd'hui, un Sénat qui prenne toute sa place dans le processus législatif, un Sénat qui cessera d'être aux ordres et injonctions".

    "Divisions de la majorité" (Fillon)

    Alors que l'élection du président du Sénat n'aura lieu que le 1er octobre, Jean-Pierre Bel a d'ores et déjà "tendu la main à toutes celles et tous ceux qui veulent rejoindre la nouvelle majorité qui est en train de se construire". Car aucune voix ne devra lui manquer pour espérer battre Gérard Larcher, actuel président UMP, qui compte bien garder son siège.

    À sept mois de la présidentielle, le Premier ministre François Fillon a pris acte dans un communiqué d'une "forte poussée" de l'opposition aux élections sénatoriales, "accentuée par les divisions de la majorité", et a appelé au "rassemblement de tous les élus qui se reconnaissent dans les valeurs de la majorité présidentielle".

    Source France-Soir - 25/09/11 


     

  • Hélène de Yougoslavie: "Mon mari allait chercher des espèces en Suisse"

     

    Hélène de Yougoslavie, épouse de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, a donné un entretien au Monde. Elle raconte que son mari s’est rendu à de nombreuses reprises au début des années 1990 chercher de l’argent à Genève pour le remettre ensuite à Nicolas Bazire, alors directeur du cabinet et de la campagne présidentielle du premier ministre Edouard Balladur. Extraits de Rue89.

    « Il m’a dit un jour qu’il allait chercher ces espèces en Suisse pour les remettre à Nicolas Bazire. »

    « Il me disait régulièrement : « Je vais en Suisse chercher de l’argent. » Il passait systématiquement, à l’aller comme au retour, par Londres, afin me disait-il d’éviter des contrôles douaniers à la frontière franco-suisse. »

    « Des petites sacoches »

    « Il se rendait en Suisse environ une fois tous les deux mois. […] Il ne me disait pas pourquoi, ne me parlait pas des montants ni ne me montrait les billets. Généralement, il les ramenait dans des petites sacoches. »

    « Bien sûr, je trouvais ça un peu bizarre, mais il me répondait : « C’est comme ça. » Il m’a dit qu’il m’expliquerait plus tard. »

    « Parfois Thierry allait chercher l’argent seul, d’autres fois accompagné de M. Takieddine. »

    Lire la suite

    Nations Presse Info - 24/09/11

  • C'est Marine la meilleure!

    Extrait du discours aux Journées d'été à Nice

  • A deux ans et demi, il escalade le grillage de l'école et rentre chez lui

    Aux dires du maire, Pablo, deux ans et demi, a réussi un "exploit physique". Une performance pas vraiment du goût de ses parents, qui auraient largement préféré que quelqu'un l'en empêche. Lors de son deuxième jour d'école à la maternelle de Bihorel, en Seine-Maritime, le petit garçon escalade le grillage qui sépare la cour de récréation de la rue, sans que la directrice et l'enseignante présentes lors de cette pause du matin ne s'en aperçoivent. L'enfant mesure 90 centimètres, le grillage 1,30 mètre. L'intrépide Pablo se rend alors à pied chez lui, à quelques centaines de mètres de là et traverse des rues. Il est accueilli par son père, heureusement à la maison.  


    "Je n'ai que deux yeux", a réagi pour RTL la directrice de l'établissement pour justifier l'incident. Pas suffisant pour la maman du petit garçon. "Notre enfant est en vie, on l'a retrouvé, il ne s'est pas fait écraser, il ne s'est pas fait kidnapper", a dit Justine au micro de RTL. "Mais il y a d'autres enfants dans cette école. Donc si quelque chose doit être fait, ça doit être fait vite. Ce n'est pas à nous de subir les conséquences" du manque de personnel. Sur proposition de la mairie, l'enfant a été transféré dans une autre école de la commune. Selon Paris-Normandie, cette maman a rencontré l'inspectrice de circonscription et la directrice de l'école. Et regrette de ne pas avoir reçu d'excuses.
     
    Contacté par TF1 News, le maire de la commune, Pascal Houbron, "comprend que les parents aient eu très peur", mais assure que toutes les normes sont respectées pour garantir la sécurité des enfants. "En 30 ans, jamais un enfant n'a réussi à s'enfuir", se justifie le maire. La qualité du travail de l'équipe enseignante n'est donc pas en cause à ses yeux. Le maire précise qu'un réaménagement de la cour est toutefois à l'étude pour que le champ de vision des surveillants soit moins large.

    Par L.G le 22 septembre 2011 à 17:30
    TF1 News
     
  • Le président palestinien accueilli en héros à son retour de l'ONU

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    (Cliquez sur la photo)

    Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est fait ovationner par des milliers de sympathisants dimanche à Ramallah, en Cisjordanie, à son retour de New York, où il a présenté vendredi une demande historique à l'ONU d'adhésion d'un Etat palestinien sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. Arrivé à la Mouqataa, le siège de la présidence de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas s'est aussitôt rendu sur le tombeau de l'ancien chef historique du mouvement national palestinien, Yasser Arafat.

      
    "Nous sommes allés à l'ONU en portant vos espoirs, vos rêves, vos ambitions, vos souffrances, votre vision et votre désir pour un Etat palestinien indépendant", a-t-il dit, interrompu à plusieurs reprises par les acclamations. La foule était rassemblée depuis plusieurs heures dans le centre de Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie, pour accueillir en "héros" le président Abbas après sa requête à l'ONU
     
    Mahmoud Abbas a expliqué qu'il était hors de question de négocier avec l'Etat hébreu avant l'arrêt complet de la colonisation israélienne.

     Réponse du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu : les Palestiniens doivent reprendre les négociations avec Israël sans conditions préalables afin d'aboutir à la paix au Proche-Orient.

     

    TF1 News - le 25 septembre 2011 à 18:03
  • Lendemains de bataille à Lampedusa

    24/09/2011

    LAMPEDUSA (NOVOpress) — Après l’incendie du Centre d’accueil et la guerre urbaine de mardi et mercredi, où en est le front de l’immigration en Italie ? Lampedusa panse ses plaies, le gouvernement continue à recueillir des clandestins qu’il ne sait pas où mettre, les immigrationnistes sont plus virulents que jamais. Bref, plus ça va mal, plus c’est la même chose.

    Lampedusa a été vidée de la plus grande partie de ses clandestins : il n’en restait plus qu’une soixantaine hier soir. Les autres ont été évacués vers la Sicile soit par bateau soit par avion militaire. Le préfet d’Agrigente assure que « nous contrôlons la situation ». L’île célèbre ces jours-ci la fête de Notre-Dame du Bon Port, protectrice des pêcheurs. Symboliquement, c’est l’archevêque de Tunis, Mgr Maroun Lahham, qui est venu célébrer la messe. Dans son homélie, il a rendu hommage aux Lampedusans, demandé aux Tunisiens de « ne pas cracher dans le plat où ils mangent » et souligné que « les hommes sont faits pour vivre ensemble dans l’harmonie ». La conférence des évêques sicilienne a déclaré de son côté que « Lampedusa devait retrouver son calme pour ne pas perdre un précieux patrimoine d’accueil et de compréhension réciproque ». Mais, malgré tous ces bons sentiments, « il y a dans l’île », selon le journaliste du Giornale di Sicilia, « la conscience que, après les affrontements, quelque chose changera fatalement dans les rapports avec les immigrés ». La voiture de Cono Galipò, administrateur de la coopérative « Lampedusa accueil » qui gère le Centre d’accueil a été brûlée dans la nuit de jeudi à vendredi, probablement par des habitants exaspérés.

    Les clandestins continuent pendant ce temps à affluer de Tunisie comme si de rien n’était, et le gouvernement italien à organiser leur sauvetage en mer. Mais le Ministère de l’Intérieur n’ose plus les amener à Lampedusa, officiellement déclarée « port non sûr » pour les opérations de secours aux clandestins. Un bateau de 75 Tunisiens qui avait été repéré au large de l’île a donc été escorté hier par les vedettes des gardes-côtes jusqu’à Porto Empedocle, au sud de la Sicile, que le ministre Roberto Maroni destine à devenir le nouveau Lampedusa. Le maire, Calogero Firetto, s’y est dit favorable en principe tout en réclamant « des garanties adéquates pour la communauté locale afin que cela ne se transforme pas en drame dans le drame ».

    La Tunisie n’acceptant de reprendre que 100 clandestins par jour, les opérations de rapatriement avancent lentement. 700 Tunisiens évacués de Lampedusa ont été installés en attendant sur trois bateaux, « Moby Vincent », « Moby Fantasy » et « Audacia » à l’ancre dans le port de Palerme, dans une zone interdite gardée par environ 500 policiers pour éviter de nouvelles émeutes.

    Tout le lobby immigrationniste s’est répandu en protestations contre « ces centres d’accueil flottants ». Pour Riccardo Noury, porte-parole d’Amnesty International, « nous sommes confrontés à un nouvel exemple du recours à la détention par lequel les autorités italiennes traitent, dans cette période et pas seulement dans cette période, la gestion des arrivées et des flux de migrants et de réfugiés. Et si cela est le prélude à des expulsions de masse, comme c’est déjà arrivé en août, ce sera une violation des droits de l’homme ». Laura Boldrini, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a reconnu que les Tunisiens abrités sur ces bateaux n’étaient pas des demandeurs d’asile mais des réfugiés économiques : elle n’en a pas moins souhaité que des « médiateurs culturels » puissent monter à bord.

    Les responsables de l’immigration à la Confédération générale italienne du travail (équivalent de la CGT) à Palerme et pour la Sicile, Zaher Darwish et Pietro Milazzo, ont déclaré la situation « intolérable » et exigé que « soit donnée à chaque immigré la possibilité de présenter, s’il le veut, une demande d’asile ou de protection humanitaire ». Ils demandent que puisse monter à bord des bateaux « une délégation représentative des organisations humanitaires et sociales ».

    Osera-t-on faire observer à tous ces immigrationnistes que, si ces clandestins tunisiens n’avaient pas mis le feu à leur centre d’accueil, ils n’auraient pas à passer la nuit sur des bateaux ? Et que, s’ils étaient restés chez eux, ils ne subiraient pas les horribles violations des droits de l’homme perpétrées par le gouvernement italien ?

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  • L'histoire de l'Afrique doit-elle être enseignée dans le secondaire aux dépenses des fondamentaux de l'hisoire de France ?

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    Royaume malien au XIVe siècle - (Cliquez sur la photo)

    Par Bernard Lugan

    L’histoire des mondes non européens a toujours figuré dans les programmes scolaires, cependant, elle n’était pas enseignée aux dépens de l’histoire de France. De plus, cette nécessaire ouverture ne se faisait qu’à partir du moment où les fondamentaux de notre histoire étaient acquis par les élèves. Aujourd’hui, il en va tout autrement avec la réforme Darcos qui prépare le délitement de l’imaginaire historique national, ce précieux socle auquel les Français sont encore arrimés.

    Les ravages commencent désormais dès la classe de 5e qui a subi des amputations insensées et même proprement « ubuesques » de son programme d’histoire. Or, ces amputations ont été rendues nécessaires afin de dégager autant de plages horaires destinées à l’étude des civilisations non européennes, qu’elles soient africaines, asiatiques ou autres. Pour ce qui concerne l’Afrique, seront ainsi étudiés plusieurs royaumes avec un point central, celui du Mali. Pour leur « faire de la place », Louis XIV a donc été relégué en toute fin de programme et il ne sera donc « survolé » que si le Monomotapa (!!!) a été vu. De même que les crédits de l’armée constituent la variable d’ajustement des déficits de l’État, l’histoire de France devient quant à elle la variable d’ajustement des apprentis sorciers du ministère de l’Éducation nationale.

    Toute éducation supposant l’acquisition de fondamentaux et de connaissances de base sans lesquelles il est impossible ou vain de vouloir aller plus loin, il est donc insensé de vouloir faire apprendre l’histoire du Mali à des enfants qui ne savent pas si Napoléon a vécu avant ou après Louis XIV…Les « docteurs Folamour » du pédagogisme ne l’ignorent pas. Ils en sont même parfaitement conscients, mais ce sont d’abord des militants dont le but est de casser tous les enracinements européens considérés par eux comme susceptibles de déclencher des réactions identitaires.

    Ne nous cachons pas derrière notre pouce et disons les choses clairement : le premier but de cette aberrante réforme de l’enseignement de l’histoire est de toucher le public de ces établissements mosaïques dans lesquels 30 à 40% d’élèves possédant moins de 350 mots de vocabulaire, ne sachant ni lire, ni écrire, ni même raisonner et encore moins comparer, pourrissent littéralement l’apprentissage de classes entières. Les assassins de notre mémoire espèrent, grâce à cette réforme, capter l’attention de ces auditoires « difficiles » et avant tout peu intéressés par l’histoire de France, en leur proposant une histoire sur mesure, une histoire à la carte, une histoire ethno sectorielle en quelque sorte.

    Les élèves d’origine mandé-malinké de Tremblay en France seront peut-être attentifs à l’histoire de l’empire du Mali qui fut constitué par leurs ancêtres, mais il risque de ne pas en être de même avec les petits soninké de Garges les Gonesse, héritiers, eux, du royaume de Ghana qui fut détruit par les premiers… De plus, comment vont réagir les rejetons des nombreux autres peuples africains ? N’y a-t-il pas une forme de discrimination à leur égard ? En effet, pourquoi privilégier le Mali ou le Ghana et passer sous silence l’empire Luba et le royaume zulu ?

    Un autre but de ce programme qui fait naturellement de continuelles références à la traite des esclaves vue comme une sorte de fil conducteur de la matière, est de tenter de faire croire aux élèves que l’histoire du monde est d’abord celle de la confrontation entre les méchants, lire les Européens, et les bons, lire les autres. L’ethno culpabilité est décidément sans limites !

    De plus, et là est peut-être le plus important, l’histoire de l’Afrique a son propre temps long qui n’est pas celui de l’Europe. Elle s’appréhende avec une méthodologie particulière impliquant une maîtrise de la critique des sources orales, une connaissance approfondie de l’anthropologie, de l’archéologie, de la linguistique, etc., Or, les professeurs qui vont devoir enseigner cette histoire à leurs jeunes élèves n’ont pas été formés pour cela.

    Un exemple : la connaissance que nous avons de Philippe le Bel repose sur des dizaines de milliers d’études, de thèses, de documents d’archives, de mémoires, de correspondances, de traités etc. Son contemporain, Abu Bakr II empereur du Mali (+- 1310-1312), dont l’existence n’est même pas certaine, n’est connu que par des traditions orales tronquées, des sources arabes de seconde ou même de troisième main et par une chronologie totalement erronée établie par Maurice Delafosse en 1912. L’histoire de son bref règne, s’il a véritablement eu lieu, est pourtant largement enseignée en Afrique où ce souverain est présenté comme une sorte d’explorateur conquistador parti à la tête de 2000 ou même 3000 pirogues pour découvrir les Amériques.

    Les professeurs des classes de 5e qui vont devoir parler du Mali, cœur du nouveau programme, devront évidemment étudier cet empereur. Or, sont-ils formés pour expliquer à leurs élèves que l’histoire scientifique ne se construit pas sur des légendes? De plus, le seul fait, dans un cours, de consacrer le même temps d’étude à un personnage historique attesté d’une part, et à un autre, largement légendaire d’autre part, conduira automatiquement les élèves à prendre le virtuel pour la réalité, ce qu’ils sont déjà largement enclins à faire avec les jeux électroniques.

    Mais allons encore au-delà et abordons l’essence même de la question. Face à ces élèves « en difficulté» (traduction en langage politiquement incorrect : enfants dont la langue maternelle n’est pas le français), les enseignants oseront-ils, sans risquer un hourvari, expliquer qu’un tel voyage n’a jamais eu lieu ? En effet, si tout est faux dans cette légende c’est parce que les Africains de l’Ouest -à la différence de ceux de l’Est-, ne pouvaient affronter la haute mer car ils ignoraient l’usage de la voile ainsi que celui de la rame et parce que leurs pirogues étaient sans quille.

    Les mêmes enseignants sont-ils armés pour faire comprendre à leurs classes que pour atteindre l’Amérique, les hommes d’Abu Bakr II auraient été contraints de pagayer durant plus de mille kilomètres à travers l’océan atlantique avant de rencontrer enfin le courant des Canaries, seul susceptible de leur permettre de dériver ensuite vers l’Ouest… et cela sur 6000 km ? Enfin, seront-ils en mesure de mettre en évidence l’incohérence majeure de cette légende que certains considèrent comme une histoire vraie, à travers un exemple clair : comment l’expédition de l’empereur malien aurait-elle pu atteindre l’Amérique alors que les Africains ignoraient l’existence de l’archipel du Cap-Vert situé à 500 km « à peine » de la péninsule du Cap-Vert, point le plus occidental du littoral ouest africain contrôlé par l’Empire du Mali et qui leur barrait la voie du grand large ? En effet, cet archipel était vierge et vide d’habitants en 1450, au moment de sa découverte par le Génois Antonio Noli qui était au service du Portugal… [1]

    L’enseignement de l’histoire africaine ne s’improvise pas !

    Hier la méthode d’apprentissage de la lecture dite « globale » fabriqua des générations d’illettrés et de dyslexiques; la réforme des programmes d’histoire donnera quant à elle naissance à des générations de zombies incapables de rattacher des événements ou des personnages à une chronologie et ayant pour toute culture historique celle du volapük mondialisé.

    Bernard Lugan – 23/09/2011

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [

  • Un Palestinien tué aujourd'hui, trois autres blessés...

    La liesse et un mort en Cisjordanie…

    Pendant ce temps en Cisjordanie, dans une ambiance festive, quelques milliers de Palestiniens se sont rassemblés dans les rues, notamment à Ramallah, Naplouse, Hébron et Jéricho, tandis qu'à Jérusalem Est, la partie palestinienne de la ville, des feux d'artifice ont salué le discours d'Abbas à l'ONU.

    Auparavant dans la journée, tandis que 22.000 militaires et policiers israéliens étaient en état d'alerte sur la "ligne verte" séparant Israël et la Cisjordanie, après des heurts opposant colons israéliens et villageois palestiniens, un Palestinien a été tué et trois autres ont été blessés…

    Rue89 - 23/09/11

  • Affaire Karachi: "Si Sarko passe pas, ils sont tous morts."

    En plaçant sur écoute un portable de Thierry Gaubert, la police capte, le 19 juillet, une conversation entre sa fille, Nastasia, et un ami, David C., portant sur les révélations que la femme de M. Gaubert pourrait faire à la police.

    - Nastasia : "En fait, ils ont trouvé un compte aux Bahamas, et euh... mon père l'avait mis au nom de ma mère."

    - David : "Oui, oui."

    - N. : "Donc voilà. Il a dit à ma mère : si tu craques euh..., toute la famille saute, on saute tous (...) Il lui a dit euh... vraiment, on est dans la merde."

    - D. : "Putain."

    - N. : "Ouais. Et euh... personne pour l'aider parce que euh... Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si euh... Sarko ne... ne passe pas au deuxième tour, euh... lui aussi est (inaudible) dans la merde et personne ne l'aide. Il a dit... Mon père, il a dit à ma mère : personne m'aidera. Parce que tout le monde est dans la merde (...). Sarko, il veut même pas l'aider. Enfin là, ça va encore, mais si... si Sarko il passe pas en 2012 euh..., vraiment, ils sont tous dans la merde."

    - D. : "Ah là je crois que si Sarko il passe pas, ils sont morts."

    - N. : "Ah ouais. Tous."

      Gérard Davet et Fabrice Lhomme

    Le Monde - 23/09/11

  • Les vols de colliers à l'arraché explosent à Paris et en banlieue

    C’est devenu, depuis le printemps dernier, le sport favori des délinquants à la recherche d’argent facile : plus d’un an après le début de l’« épidémie » marseillaise de vols de colliers en or, Paris et les trois départements de petite couronne ont vu fleurir à un rythme inquiétant ces voleurs à l’arraché, rapides et redoutablement efficaces.

    Motivés par la hausse exponentielle du cours de l’or qui s’est envolé de 83% en trois ans. Aujourd’hui, le gramme du précieux métal culmine à 42 €, aiguisant les appétits. Pour preuve, des vols sont commis chaque jour et évalués à une centaine au cours du seul mois de juillet dernier.

     

    Les bandes sous surveillance. Dès le mois de mai, devant l’émergence brutale du phénomène et son ampleur immédiate, le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, et Christian Sonrier, le directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), demandent à l’ensemble des chefs de service une surveillance accrue de certains secteurs par les équipes de la brigade anticriminalité (BAC) et les brigades spécialisées de terrain (BST). Le quartier de Belleville-Ménilmontant, dans les XIXe et XXe arrondissements de la capitale où 21 « arrachages » violents ont été commis entre le 12 mai et le 3 août, est, notamment, placé sous haute surveillance.

    Cinq mois d’agressions. Le 17 mai, un homme d’origine asiatique se fait voler sa chaîne de cou par un homme au visage dissimulé sous un casque de moto, qui grimpe immédiatement à l’arrière d’un scooter noir sur lequel l’attend un complice. Mais il commet une erreur qui lui sera fatale : la perte de son téléphone portable qui mènera les policiers jusqu’à l’appartement du XIe arrondissement où il a été arrêté le 16 septembre dernier. Il a reconnu avoir cédé le collier à un receleur, moyennant 900 € en espèces. Partout, à Paris et en banlieue, les arrachages se multiplient : le seul commissariat de Pantin (Seine-Saint-Denis) a récemment interpellé une équipe de sept personnes, identifiées grâce à l’exploitation des images de vidéosurveillance, pour près d’une trentaine de vols à l’arraché. A Pantin toujours, une passante s’est fait dérober sa chaîne le 27 août, par un adolescent de 15 ans, déjà fiché pour plus de cinquante affaires. Et le 16 septembre dernier, à Paris, les policiers de la brigade des réseaux ferrés parviennent à interpeller un jeune homme, déjà impliqué dans quarante-sept autres affaires, alors qu’il vient de voler le collier d’une voyageuse qui attendait le Noctilien à la gare de l’Est.

    Des jeunes à la recherche d’argent facile. « Ce sont en général de très jeunes gens, souligne une source policière. A peine majeurs, voire mineurs, qui agissent souvent en duo mais ne semblent pas appartenir à des réseaux structurés. Ils sont de Paris ou de banlieue, mais aucun profil particulier ne se dégage réellement. Ils cherchent l’argent facile. » Dans de très nombreux cas, l’or est immédiatement revendu à des bijoutiers peu regardants contre des espèces, et fondu. Une bijoutière du XIXe arrondissement a d’ailleurs été récemment confondue par les enquêteurs de Pantin, pour recels de bijoux volés. Mise en examen, la commerçante s’est vu interdire le rachat d’or et la fonte.

     

    1621140_85d1b490-e564-11e0-a9a1-00151780182c_640x280.jpg vol arraché.jpgLe Parisien - 23/09/11