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Blog - Page 236

  • Sébastien Chenu sur LCI

  • Attaque de policiers à Viry-Châtillon: le mineur mis en examen déjà remis en liberté

     

    13h21

    L’adolescent de 17 ans, soupçonné d’avoir participé à la confection des cocktails Molotov utilisés lors de l’agression début octobre de quatre policiers à Viry-Châtillon, a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

    La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné la remise en liberté de l’adolescent de 17 ans soupçonné d’avoir participé à la confection des cocktails Molotov utilisés début octobre contre quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne), ont indiqué ses avocats ce mardi.

    « La famille est extrêmement soulagée », ont commenté Sarah Mauger-Poliak et Damien Brossier, les deux avocats du mineur, qui reste mis en examen pour complicité de tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique et a été placé sous contrôle judiciaire.

    L’Express

  • Marion Maréchal-Le Pen s'affiche de nouveau avec Philippe de Villiers

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    La nièce de Marine Le Pen est venue mardi soir à une conférence de Philippe de Villiers. Plus que jamais, elle est décidée à garder sa propre ligne au sein du FN.

    Ces deux-là s'apprécient et ne le cachent pas. Mercredi soir, Marion Maréchal-Le Pen était à une conférence de Philippe de Villiers au Palais des Congrès de Versailles (Yvelines).

     

    Cette réunion était organisée par Eveilleurs d'espérance, association catholique traditionnaliste. La députée du Vaucluse était au premier rang pour écouter Philippe de Villiers.

      

    Ce n'est pas la première fois que Marion Maréchal-Le Pen s'affiche avec le fondateur du Puy du Fou. En mai dernier, elle était venue le saluer à Lyon lors d'une séance de dédicaces. «Je m'entends bien avec elle, j'ai de la considération pour elle comme pour Robert Ménard», avait alors lâché Philippe de Villiers.

     

    Il y a deux mois, l'ancien président du conseil général de Vendée était allé encore plus loin en faisant son éloge et en critiquant au contraire Marine Le Pen. Alors que sur TF1 la présidente du FN avait estimé que l'islam était compatible avec la République, Phillipe de Villiers s'était agacé. «Quand je l'ai vu dire ça sur TF1, je me suis dit bon ben voilà, les choses ne changeront pas», avait-il alors déclaré avant d'évoquer Marion Maréchal-Le Pen. «Je l'aime bien parce que c'est une fille qui a des convictions, qui est courageuse et talentueuse», avait-il assuré. 

       

    Depuis plusieurs mois, la députée du Vaucluse cherche à tisser des liens avec l'électorat de la droite dure qui hésite à donner sa voix au FN. En mai dernier, elle était ainsi venue aux journées de la droite dure organisées par Robert Ménard à Béziers, avant d'en claquer la porte. Marion Maréchal-Le Pen veut peser et garder sa propre ligne identitaire et catholique, parfois contre celle du parti. Ces derniers jours, elle s'est violemment opposée à Florian Philippot sur la question de l'IVG.  

     

    Il n'est pas sûr que la présence de sa nièce mardi soir auprès de Philippe de Villiers plaise à Marine Le Pen. Mais plus que jamais Marion Maréchal-Le Pen joue sa différence au sein du FN. 

      

      leparisien.frRosalie Lucas

  • iNSOLITE: Quand Bernard Cazeneuve envoie un sexto...

    https://francais.rt.com/france/30555-insolite-quand-bernard-cazeneuve-envoie-sexto-reunion-ministerielle

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    RT

    Vicieux...

  • Grave accusation sur l’afflux de migrants : aide humanitaire ou trafic ?

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    La fondation Gefira, un think-tank néerlandais, a suivi cet automne pendant deux mois sur le site MarineTraffic les mouvements en temps réel des bateaux de dix ONG entre l’Italie et les côtes libyennes, en corroborant ces données avec les informations publiées par le HCR sur les arrivées d’immigrants clandestins en Italie. Les chercheurs de cette fondation se sont aperçus qu’il y avait au moins 15 navires d’ONG assurant une navette régulière entre les eaux libyennes et la péninsule italienne. Les ONG concernées sont Médecins Sans Frontières, MOAS, Jugend RettetStichting BootvluchtingSave the ChildrenProactiva Open ArmsSea-Watch.orgSea-Eyeet Life Boat.

    Le mode opératoire, d’après les observations de Gefira, serait le suivant : les passeurs libyens appellent les gardes-côtes italiens, ceux-là préviennent les ONG qui dirigent leurs navires là où des opérations de « sauvetage » sont à prévoir, puis les passeurs envoient leurs embarcations remplies de clandestins. D’après les observations de la fondation Gefira, les ONG sont prévenues par les gardes-côtes italiens 10-12 heures à l’avance et les zodiacs des passeurs ne quittent leur port libyen qu’après le lancement des opérations de secours !

    La description détaillée d’une journée d’opérations observée par Gefira peut être lue sur le site gefira.org, sous le titre « Caught in the act : NGOs deal in migrant smuggling » (Prises sur le fait : les ONG font du trafic de migrants). La description des deux mois d’observations, c’est-à-dire du transfert en Italie d’environ 39 000 Africains en situation irrégulière, est disponible sur le même site sous le titre « NGOs are smuggling immigrants into Europe on an industrial scale » (Les ONG font passer les immigrants en Europe à une échelle industrielle).

    Summum de l’hypocrisie de ces « humanitaires », leur trafic appuyé par les autorités italiennes et européennes, loin de sauver des vies, fait toujours plus de victimes : 4 223 corps repêchés au 9 décembre, selon les chiffres publiés par l’OIM, contre 3 771 pour toute l’année 2015. Les 174 603 arrivées de clandestins enregistrées en Italie à la même date sont aussi un record.

    Dans le même temps, l’immigration illégale semble repartir en Grèce : vendredi, quelque 200 clandestins débarquaient sur l’île de Lesbos et 66 étaient secourus au large de Chios. Samedi matin, ils étaient plus de 300 à arriver sur les deux îles. Un nombre important d’entre eux, de jeunes hommes venus d’Afrique noire, ont affirmé venir de centres d’accueil fermés abandonnés par les autorités turques, et les autorités grecques ont constaté ces derniers jours que les gardes-côtes turcs avaient cessé de patrouiller la zone, permettant aux passeurs de reprendre leur activité.

    L’assaut migratoire semble reprendre aussi dans les enclaves espagnoles en Afrique du Nord, frontalières avec le Maroc. Vendredi, quelque 800 jeunes Noirs ont forcé les portes de la double clôture à Ceuta, et 438 sont parvenus à passer. Le 31 octobre dernier, c’était un groupe de 400 immigrants clandestins qui avait lancé le même type d’assaut, permettant à 232 de passer.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 13 décembre 2016
    sous le titre « Humanitaires ou trafiquants de migrants ? »

    NOVOpress

  • Jean-Lin Lacapelle dans C à vous

  • Arbitrage Tapie: Christine Lagarde bousculée par les juges

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    « Ma réaction, c’est la consternation. J’ai été surprise, choquée, stupéfaite en voyant le résultat. » Au 2e jour de son procès pour « négligences » devant la Cour de justice de la République (CJR), Christine Lagarde décrit ainsi ce qu’elle a éprouvé en découvrant l’issue de la sentence arbitrale dans l’affaire Tapie, le 7 juillet 2008.

     

    Par celle-ci, Bernard Tapie se voyait accorder 403M€ - dont 45M€ de « préjudice moral »- pour solder le litige l’opposant au Crédit Lyonnais. L’alors ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy avait elle-même donné son feu vert à cette voie, l’arbitrage pouvant « mettre un terme à quinze ans de procédures et cesser l’hémorragie des honoraires d’avocats (jusqu’à 32M€ par an à la charge de l’Etat) », défend-elle.

    «Pourquoi n'avoir pas réagi ? »

    Certes, relève la présidente de la CJR, mais pourquoi n’a-t-elle pas demandé d’explications ? « Vous auriez pu comprendre que le compromis n’était pas conforme », assène Martine Ract-Madoux. Pourquoi, ensuite, n‘a-t-elle pas choisi de favoriser un recours en annulation ? « Ces 45M€ sont au coeur du dossier, insiste la magistrate. La mort d’un enfant, c’est 30 ou 50 000€ (d’indemnités), 45M€, c’est colossal ! Un coup de poing à l’estomac. Pourquoi n’avoir pas réagi ? »

     

     

    «C'était trop tard, la sentence était rendue»

    La salve de questions déstabilise la patronne du FMI. « Une fois de plus, ce n’est pas un dossier auquel je consacre tout mon temps », tente-t-elle. « C’est trop tard, la sentence est rendue. Qu’est-ce que je peux faire sinon étudier les solutions », poursuit-elle. « Les consultations (sur un potentiel recours) m’indiquent qu’il y a très peu de chances de succès », assure-t-elle.

    Sur sa décision, Christine Lagarde défend une méthode : « J’ai fait la balance entre les avantages et les inconvénients. Combien on risque, combien ça coûte ». Vous n’avez rencontré personne, relève la présidente. « J’ai lu tout le monde », rétorque-t-elle, expliquant avoir décortiqué « un paquet de notes » lors d’un déplacement en Russie.

     

    «Cela valait mieux pour l'intérêt général»

     

    « Un recours rouvrait toutes les procédures, j’avais les plafonds, la décision des liquidateurs de renoncer à 70M€, j’ai pris la décision de dire : On ne va pas en annulation. » Elle souligne : « Même s’il y avait l’émoi de l’opinion publique, j’ai considéré que cela valait mieux pour l’intérêt général ».

     

    Lundi, Christine Lagarde a dépeint le partage des tâches qui s’était instauré au ministère avec son directeur de cabinet, Stéphane Richard, qui semble avoir piloté quasi seul l’arbitrage. Le même lui a suggéré un déjeuner avec Tapie, qu’elle avait d’ailleurs accepté (avant l’arbitrage) malgré ses réticences... «Stéphane me dit qu’il a des idées géniales sur la façon d’augmenter le pouvoir d’achat des plus pauvres... Et j’étais, je l’avoue, un peu curieuse de rencontrer le personnage. »

     

    «Aucune raison de soupçonner une fraude»

     

    L’un des juges l’interroge sur sa relation à ce puissant directeur de cabinet - aujourd’hui PDG d’Orange et mis en examen dans cette affaire : « Ne vous demandez-vous pas si vous n’avez pas été manipulée par cet alter ego ? Pouviez-vous vraiment continuer à faire confiance à votre cabinet ? », demande-t-il. « Cinq ans plus tard, c’est trop facile, répond l’ex-ministre. A l’époque, je n’avais aucune raison de remettre en cause cette confiance. Ni de douter de la qualité des arbitres, de soupçonner de quelconque connivences ou cette « fraude » dont la cour d’appel (ndlr : qui a annulé l’arbitrage en 2015) parle aujourd’hui ».

     

    «Aucune instruction du ¨Président »

     

    Interrogée sur ses rapports avec Matignon et l’Elysée, Christine Lagarde assure n’avoir jamais reçu d’instructions sur cette affaire, « ni du Président de la République, ni du Premier ministre, ni dans un sens, ni dans l’autre ». D’autres les ont-elles reçues ? Peut-être les membres de son cabinet ?, suggère un juge. « Je ne les ai pas soumis à la question », répond Christine Lagarde. Nul doute que Stéphane Richard, qui doit témoigner ce mercredi matin devant la CJR, le sera.

     

      leparisien.fr

  • Julien Rochedy présente "Syriennes"

    TVL

  • JOURNAL TVLibertés DU 13/12/16

  • L’inquiétant M. Fillon

    François Fillon, par une tribune publiée ce jour dans Le Figaro, tente d’éteindre l’incendie que son projet santé a allumé et que ses lieutenants ont nourri de manière continue. Tentant de nuancer ses propos, en enfonçant des portes ouvertes, et sans contredire les déclarations polémiques de ses proches, cette vraie-fausse reculade pose plus de questions qu’elle n’en règle.

    En réalité, M. Fillon suscite encore plus d’inquiétudes qu’il n’en dissipe. Prenons les problèmes que pose sa déclaration un par un.

    De deux choses l’une…

    François Fillon écrit aujourd’hui que, promis juré, cela n’a jamais été dans son projet de changer quoi que ce soit à l’Assurance Maladie, que les Français seraient toujours aussi bien protégés sous sa présidence qu’aujourd’hui, et encore mieux, que les soins coûteux seraient mieux pris en charge. Et par soins coûteux, on entend bien entendu le dentaire, l’optique et l’auditif… Relevons pour l’anecdote que le même jour, sur l’antenne de RMC, Mme Stoppa-Lyonnet, sa conseillère santé, explique quant à elle que les médicaments aujourd’hui remboursés à 15/30% par l’Assurance Maladie devront passer sur l’assurance privée… Il serait peut-être temps que le camp Fillon accorde ses violons !

    Mais il y a plus grave que cette cacophonie, et cela renforce l’inquiétude que suscite la candidature de M. Fillon.

    Première possibilité. Sur ce dossier de la Sécurité sociale le candidat se débine et recule intégralement à peine deux semaines après sa désignation, et cela en dit long sur son absence de droiture, laissant entrevoir cinq ans d’immobilisme absolu dans le cas où il serait élu. Souvenons-nous des déclarations de campagne de M. Fillon pendant la primaire « je suis le candidat de la vérité », « je ne dévierai pas de mon projet », « je ne changerai rien à mon projet une fois la primaire gagnée »… C’est très mal parti ! Quand on constate un tel problème de méthode, pour un simple candidat, on se dit qu’il serait vraiment dangereux de l’installer à l’Elysée. Ce candidat n’est pas sérieux, il n’est pas crédible, il n’a pas l’étoffe d’un président. Un président doit avoir une vision, et s’y tenir.

    Seconde possibilité, plus probable. François Fillon est en train de mentir effrontément aux Français, en dissimulant la réalité terrible de ses intentions. Cela ne serait guère étonnant. Et d’ailleurs, le flou total de sa tribune, notamment sur la question du périmètre des remboursements, et le niveau de privatisation des soins qu’il envisage en témoignent. Tout porte à croire que son ambition reste la même, c’est-à-dire confier à ses amis d’AXA ou d’autres assurances privées la gestion de la Sécurité sociale, avec le cortège ravageur d’inégalités, de déremboursements et de renoncements aux soins que cela implique.

    À quelle sauce Fillon souhaite-t-il nous manger ? Soit il a menti aux électeurs de la primaire, soit il est en train de mentir aux Français.

    Ensuite, François Fillon occulte sa propre responsabilité dans la faillite du système.

    François Fillon fait un constat sur lequel on peut s’accorder : le système de santé, et plus largement le système de protection sociale, est à l’agonie. Toutefois, l’ancien chef du gouvernement élude totalement sa responsabilité dans cette situation. En 2017, Fillon veut « sauver la Sécu », quand en 2010, alors qu’il gouvernait la France, le « trou de la Sécu » atteignait la somme abyssale de 30 milliards d’euros. L’absence de réaction à la crise de 2008 et le laxisme généralisé dans la gestion des comptes sociaux, notamment face à la fraude, ont contribué pendant le quinquennat Sarkozy-Fillon à précariser l’avenir de la Sécurité Sociale, à pousser de nombreux Français à renoncer aux soins et à creuser les inégalités en matière d’accès à la santé.

    Il est cocasse quand il accuse ses adversaires d’être les fossoyeurs de la protection sociale, alors même qu’il a largement contribué à la situation que nous connaissons aujourd’hui. Et bien au contraire, mon projet vise à redresser et consolider le système de protection sociale, quand François Fillon propose de le détruire…

    Enfin, François Fillon oublie un principe essentiel de la Protection sociale.

    Dans sa tribune, il affirme les caractères universel et obligatoire de la Sécurité Sociale… mais, terrible aveu, il oublie totalement le troisième principe fondamental sur lequel le système est fondé : la solidarité ! Solidarité entre riches et pauvres, entre bien-portants et malades, entre petit risque et gros risque. Le fameux gros risque sur lequel François Fillon veut concentrer l’Assurance Maladie…

    Pas plus tard qu’hier matin, Jérôme Chartier affirmait sur les ondes que tous les types de rhumes ne seront plus pris en charge par l’Assurance Maladie, faisant suite aux propos de Dominique Stoppa-Lyonnet dans Les Échos la semaine dernière, assénant que « la grippe, les troubles digestifs temporaires, l’optique, le dentaire, les prothèses auditives n’ont pas à être pris en charge par l’Assurance Maladie obligatoire ». Quid des familles, des classes populaires et moyennes, des retraités ? La Mutualité française chiffre l’application de son projet à 1200 euros de dépenses annuelles supplémentaires pour une famille avec deux enfants. Le renoncement aux soins risque d’exploser, et, partant, les complications éventuellement coûteuses…

    ***
    M. Fillon trébuche donc déjà sur la question de la Sécurité sociale. Sur ce sujet pourtant essentiel, il n’exprime pas clairement ses intentions, il est en train d’essayer de mentir aux Français. Gageons qu’ils ne seront pas dupes. Et de toute évidence, la Protection sociale n’est pas le seul sujet sur lequel cela va se passer. Quand il s’agit de présider au destin de la France, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. Mais nous serons très attentifs à ce qu’on ne mente pas aux Français, et surtout à leur démontrer qu’il existe une autre voie, autrement plus crédible et salutaire, celle que je porte avec tous les patriotes.

    Carnets d'espérances

    Marine Le Pen

     

  • Damien Viguier - L'avortement dans le droit romain

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Damien-Viguier-L-avortement-dans-l-histoire-du-droit-romain-43076.html

  • Comment Marine Le Pen a évolué sur l'avortement

    http://premium.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/12/12/25001-20161212ARTFIG00210-comment-marine-le-pen-a-evolue-sur-l-avortement.php

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  • Résistance des crèches : Strasbourg se soumet

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    Vive émotion en ce mois de décembre à Strasbourg où la mairie a fait retirer le portique illuminé Christkindelsmärik (« marché de l’enfant Jésus ») à l’entrée du Marché de Noël et supprimer la crèche place Kléber.

    Officiellement, le portique aurait été retiré pour « faciliter l’accès des services de secours » dans le cadre du dispositif sécuritaire renforcé cette année. En réalité, protestent les militants régionalistes sur les réseaux sociaux, rien n’empêchait de placer ailleurs cette célèbre arcade en dialecte alsacien, nom donné au traditionnel marché de Noël qui se tient depuis 1570 à Strasbourg où il a longtemps été le seul. Rien, si ce n’est son triomphalisme choquant et nauséabond ! Le maire socialiste Roland Ries y a vu une bonne occasion de tout liquider, y compris la crèche place Kléber. Elle n’entre pourtant pas dans le champ des interdictions du Conseil d’Etat puisque « l’exception culturelle et festive » requise, est ici caractérisée, évidemment, sur le Marché de Noël de Strasbourg.

    « En effet, il semble que Monsieur Ries, le maire de Strasbourg, ne veuille pas choquer une “certaine communauté” », commentent des Strasbourgeois : « Nous, dissidents alsaciens, tenons à dénoncer cet agissement plein de lâcheté, inspiré par la traîtrise et l’abandon de notre identité. Nous ne resterons pas sans rien faire. Nous défendrons notre identité contre tous ceux qui veulent la détruire. »

    Dans le même temps, la mairie lance et finance pour 70 000 euros une « alternative au Noël traditionnel » avec « le marché off » place du Grimmeissen près de la Petite-France, où les chalets en bois et les santons de la crèche ont été remplacés par des containers. Le Marché off se fait fort de proposer « d’autres produits, d’autres valeurs fondamentales » : « L’opportunité de vivre les fêtes de fin d’année sous un autre angle, celui de l’achat responsable, grâce à un marché avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire où vous découvrirez des modes de consommation, des produits variés, éthiques, responsables et originaux qui font sens. » C’est vrai que ça fait envie.

    Alain Fontanel, premier adjoint au maire de Strasbourg, a déclaré lors des discours inauguraux que cet événement peut permettre de « réconcilier les Strasbourgeois avec le Marché de Noël ». De quels Strasbourgeois parle-t-il exactement ?

    Caroline Parmentier

    Article et dessin parus dans Présent daté du 13 décembre 2016