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Blog - Page 232

  • Libération d’Alep : la formidable désinformation occidentale

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    Alors que la libération d’Alep occupée par les rebelles s’achève, les États-Unis et leurs alliés lancent un combat d’arrière-garde à l’ONU et manipulent l’opinion occidentale par une formidable campagne de désinformation dont « l’humanitaire » est le moyen. Objectif : cacher la nature des rebelles et la responsabilité de la guerre.

    Il ne s’agit pas d’oublier que les Assad ne sont ni des saints ni des démocrates. Il ne s’agit pas de nier non plus que Poutine a ses propres intérêts en Syrie, et qu’il tient par ailleurs sa partie dans le formidable jeu de rôle de la course au mondialisme – ou de faire du Turc Erdogan, qui a passé avec Moscou un accord bien improbable sur une évacuation partielle d’Alep, un aimable philanthrope. Il s’agit de constater deux choses : c’est la coalition occidentale menée par les Anglo-saxons qui a lancé la guerre en 2011 en parrainant les rebelles, et c’est parce qu’elle est en train de perdre une gigantesque bataille à Alep qu’elle joue depuis des mois sur la corde sensible de l’humanitaire.

    La libération d’Alep, une défaite de l’Occident travestie en catastrophe humanitaire

    Les chiffres cent fois répétés et jamais vérifiés (non vérifiables) d’exactions contre les civils, la « plus forte catastrophe humanitaire depuis la seconde guerre mondiale » (l’expression commence à s’user), ont pour but de masquer une question simple : pourquoi y a-t-il des combats à Alep et en Syrie ? La réponse est simple : parce que des groupes formés, armés, financés par l’Amérique, la Grande Bretagne et la France ont entrepris depuis 2011 de renverser Bachar El Assad. Que ces groupes soient constitués dans leur immense majorité d’islamistes sanguinaires ne gênait pas naguère les gouvernements de la coalition occidentale. Laurent Fabius parlait alors du « bon boulot » d’Al Nosra. La déstabilisation de la Syrie, lancée dans la foulée des printemps arabes, était un objectif politique qui justifiait l’emploi massif de propagande et de désinformation.

    La désinformation occidentale prend modèle sur la propagande communiste

    Le piquant de l’affaire est qu’elle a repris quarante ans après, en l’inversant, les méthodes et la terminologie du Nord Vietnam communiste lors de la « libération » de Phnom Penh et Saigon. J’utilise à dessein le mot libération puisqu’il fut repris par la grande presse française à l’occasion de la chute de Phnom Penh et qu’il demeure utilisé aujourd’hui pour parler de Saigon. Or, dans les deux cas, il s’agissait d’une conquête par l’armée nord-vietnamienne. Mais, dans les deux cas, les officines de désinformation viet-minh et leurs relais dans la presse occidentale avaient imposé leur phraséologie. On parlait du « régime » de Thieu comme on parle aujourd’hui du « régime » d’Assad pour les délégitimer et légitimer leurs ennemis, on monte en épingle les « crimes » que les fantoches (ou leurs alliés : à l’époque, américains) peuvent commettre, etc. Or, il s’agit dans les deux cas d’une désinformation totale, et même d’une inversion simple.

    Autant que les massacres et les rééducations qu’imposèrent les Nord-vietnamiens hier, la fuite des boat people prouva que le Sud, loin de se libérer, refusait la conquête du Nord. Et aujourd’hui, tous ceux qui sont allés sur place constatent que les populations craignent et haïssent les rebelles. La coalition occidentale a provoqué une guerre qui a fait des centaines de milliers de morts et sert à justifier l’afflux d’immigrés prétendument réfugiés sur le sol européen, c’est un crime horrible et une erreur formidable : elle se justifie en reprochant à un dirigeant local pas pire qu’un autre des « crimes » nécessairement liés à la guerre.

    Pauline Mille

    Texte repris du site de la Fondation Polémia

  • Berlin : un expert israélien du terrorisme était sur place quelques minutes avant l’attentat

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    Dans une interview donnée à une chaîne de télévision, un certain Shlomo Shpiro, « expert » israélien du terrorisme, affirme s’être trouvé sur les lieux quelques minutes seulement avant l’attentat.

    Breitscheidplatz : c’est le nom de la place du marché de Noël sur laquelle un camion a foncé dans la foule le 19 décembre 2019 à Berlin, faisant 12 morts morts et 48 blessés selon un bilan provisoire.

    Shlomo Shpiro, expert en terrorisme à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, a déclaré a la chaîne de télévision allemande N-TV qu’il se trouvait à Breitscheidplatz « quelques minutes » seulement avant l’attentat.

    Shpiro n’est pas n’importe qui : cet Israélien, expert dans le domaine du renseignement, a déjà collaboré avec l’OTAN et a notamment réalisé des travaux sur l’histoire de la coopération entre les services secrets israéliens et allemands.

    Shpiro a été décoré en 2010 par Shimon Peres.

    Pour rappel, plusieurs « coïncidences israéliennes » ont pu être observées autour de l’attentat au camion à Nice le 14 juillet dernier :

    - quelques mois avant l’attentat, un colonel de Tsahal et son équipe avaient « évalué » la sécurité de Nice ;

    - l’homme qui a filmé l’assaut des policiers, Sylvain Benouaich, a travaillé pendant 12 ans pour une agence gouvernementale israélienne et dirigée par un agent du Mossad ;

    - le journaliste qui a filmé l’arrivé du camion sur la promenade des Anglais, Richard Gutjahr, est l’époux d’une ex-député israélienne liée au renseignement militaire.

  • JOURNAL TVL DU 22/12/16

  • Pendant la tuerie, Angela se félicitait de sa politique migratoire!

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    Ce lundi 19 décembre 2016 dans la soirée, Angela Merkel, habillée en rouge, assiste à la Chancellerie, en compagnie du ministre (SPD) de l’Intégration madame Aydan Özoğuz, à… une soirée d’intégration et déclare : « Il y a toujours des gens qui mettent plus de temps à être convaincus. Il y a même des gens qui n’écoutent presque pas. Alors on doit poursuivre sa voie [afin de les convaincre]. Cela fait partie de la diversité des opinions. »
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    Les invités applaudissent alors frénétiquement. Ils ne tiennent plus sur leurs sièges et montent par dizaines les marches vers la scène afin de pouvoir, chacun, réaliser un autoportrait à l’aide de leurs téléphones portables avec, à leurs côtés, Angela Merkel et Aydan Özoğuz.

    Pendant ce temps, un camion détourné fonce sur un village de Noël situé en plein cœur de Berlin-Ouest, à côté de l’église du Souvenir, rappel de la Seconde Guerre mondiale, près de la gare du Zoo, la principale gare de la ville enclavée de Berlin-Ouest pendant la guerre froide. Douze personnes sont décédées et au moins quarante-huit sont blessées.

    Ce mardi 20 décembre 2016, Angela Merkel est apparue, à 15 h précises, vêtue de noir et portant en main une rose blanche, en cet endroit hautement symbolique.

    En 2015, la politique d’ouverture des frontières aux « réfugiés » – surtout des migrants économiques et des hommes jeunes venus de pays qui ne sont pas en guerre – a conduit à une augmentation massive de la délinquance, des agressions sexuelles et des viols. Une partie de la population rejette cette politique migratoire qui a amené, au total, un million deux cent mille migrants supplémentaires au sein d’un pays de 80 millions d’habitants.

    La CSU et l’AfD conduisent depuis des mois la résistance.

    La CDU d’Angela Merkel se présente aux élections dans l’ensemble du pays, à l’exception de la Bavière qui est le fief de la CSU, un parti conservateur allié. Si la CDU et la CSU ont dévié vers le centre, la CSU, toute-puissante en Bavière, garde encore malgré tout au sein de son logiciel politique les traces de l’époque à laquelle elle était dirigée par le très conservateur Franz Josef Strauß (1915-1988), surnommé le taureau de Bavière, puis par son successeur Edmund Stoiber. La CSU a fait de la Bavière, qui était en 1945 une zone rurale et pauvre, la région la plus riche, la plus prospère et celle qui connaît la pénurie de main-d’œuvre avec un taux de chômage extrêmement bas. Depuis l’ouverture des frontières durant l’été 2015, la CSU, qui gouverne seule en Bavière avec une majorité absolue, critique systématiquement la politique migratoire du gouvernement national.

    Suite au drame de Berlin, les dirigeants de la CSU ont sorti l’artillerie lourde. Le dirigeant du parti et ministre-président de Bavière Horst Seehofer déclare que la coalition gouvernementale allemande est redevable envers les victimes, leurs proches et l’ensemble du peuple de revoir la politique d’immigration et de sécurité. Le ministre de l’Intérieur CSU de Bavière Joachim Herrmann prévient: « S’il était confirmé que cette attaque a été perpétrée par quelqu’un qui est arrivé dans le pays en tant que demandeur d’asile, cela devrait conduire à ce qu’à Berlin soit reconsidérée fondamentalement la manière dont cette politique d’accueil de réfugiés a été déterminée. »
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    L’expert Stephan Mayer (CSU) demande que la sécurité de l’ensemble des marchés de Noël d’Allemagne soit examinée.

    La dirigeante du parti patriotique d’opposition Alternative pour l’Allemagne (AfD) Frauke Petry estime que l’Allemagne n’est plus un pays sûr face au terrorisme islamique et dénonce l’absence de frontières. Elle tient Angela Merkel pour coresponsable des faits. Son conjoint et député européen Marcus Pretzell écrit sur Twitter que les victimes sont « les morts d’Angela Merkel ».

    Ce mercredi 21 décembre 2016 à 18 h, Alexander Gauland et Björn Höcke, qui comptent parmi les dirigeants de l’AfD, prendront part au rassemblement prévu à Berlin devant la Chancellerie dans le cadre des mercredis « Merkel doit partir ».

    Bien entendu, les complices de l’invasion migratoire ont dénoncé les propos des patriotes comme étant la récupération macabre d’un événement tragique.

    Lionel Baland – Boulevard Voltaire

  • L'armée syrienne annonce avoir repris le contrôle total d'Alep

    Le dernier convoi de rebelles et de civils a quitté la deuxième ville syrienne, désormais aux mains du régime de Bachar el-Assad. Il s'agit de la plus grande victoire de l'armée face aux insurgés depuis le début de la guerre en 2011.

    L'armée syrienne, fidèle au régime de Bachar el-Assad, a repris Alep. Ce jeudi soir, les derniers convois d'insurgés et de civils ont quitté la deuxième ville syrienne après un siège de plusieurs mois, a annoncé la télévision d'État. Il s'agit de la plus grande victoire de l'armée régulière face aux rebelles depuis le début de la guerre en 2011. «Grâce au sang de nos martyrs et aux sacrifices de nos valeureuses forces armées ainsi qu'aux forces supplétives et alliées (...) le commandement général des forces armées annonce le retour de la sécurité à Alep après sa libération du terrorisme et des terroristes et la sortie de ceux qui y restaient», a annoncé un communiqué de l'armée.

    » LIRE AUSSI: En silence, les rebelles quittent Alep entre des soldats russes

    Le nombre total de rebelles et de civils qui ont quitté la deuxième ville de Syrie depuis le début le 15 décembre des évacuations s'élève désormais à près de 34.000 personnes, a indiqué la porte-parole du CICR en Syrie, Ingy Sedky. En pleine tempête de neige, les opérations s'étaient ralenties mercredi dans la journée, avant de reprendre dans la nuit. Munis d'armes légères, des rebelles à bord d'une vingtaine de pick-ups, taxis et voitures traversaient jeudi matin le point de transit de Ramoussa, dans le sud d'Alep, pour se rendre en zone rebelle, selon un correspondant de l'AFP sur place. En début d'après-midi, ce journaliste a constaté qu'une dizaine de bus avaient également quitté la poche rebelle d'Alep. À leur passage, un loyaliste a brandi un grand drapeau syrien. Les autorités syriennes n'ont fourni aucun chiffre officiel du nombre de personnes évacuées d'Alep et transférées en territoire rebelle.

    » LIRE AUSSI: Bana, la fillette syrienne aux 300.000 abonnés Twitter, a été évacuée d'Alep

     

    Sous une neige qui tombait en abondance, plusieurs bus ont traversé mercredi le quartier de Ramoussa, contrôlé par le gouvernement. «Les bus ne sont pas chauffés. Les passagers, femmes, enfants et personnes âgées souffrent du froid. Ils n'ont ni nourriture ni eau», a mis en garde Ahmad al-Dbis. Selon le directeur pour le Moyen-Orient du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, «les conditions climatiques sont difficiles et les gens sont épuisés». «Tous les blessés et les malades dans un état critique ont été évacués d'Alep ces derniers jours», a précisé une porte-parole du CICR, Ingy Sedky.

     

     

    Une source militaire a par ailleurs expliqué que le retard dans les évacuations était une nouvelle fois dû à la nécessité de «synchroniser» les sorties d'Alep avec celles des villages chiites de Foua et Kafraya, assiégés par les rebelles dans la province d'Idleb, voisine de celle d'Alep.

  • Allemagne: "La fin de la puissance douce" (éditorial)

    Par Arnaud de La Grange
    Publié le 22/12/2016 à 20h05

    Par Arnaud de La Grange

    Le deuil n'est pas encore fait que les critiques fusent comme des orgues de Staline. Après la tragédie berlinoise, le gouvernement d'Angela Merkel est sous le feu. L'offensive s'est déclenchée sur deux fronts. Le premier, c'est celui de la politique d'accueil des migrants, jugée incontrôlable et incontrôlée. Il était déjà ouvert depuis quelques mois, mais il vient de se réchauffer. Le deuxième, plus nouveau, c'est celui des dysfonctionnements du système. Un choc au pays de l'efficacité reine.

    Côté police et justice, des ratés à répétition ont laissé dans la nature un assassin en puissance. L'auteur présumé de l'attentat ne sortait pas de nulle part. Depuis des mois, ce Tunisien était fiché comme l'un des islamistes les plus dangereux du pays. Dans un pays censé l'accueillir, ses agissements auguraient mal d'intentions bienveillantes. Et sa demande d'asile avait été rejetée en juin. Il était pourtant toujours sur le sol allemand. Hier, un journal - de gauche - allemand notait que 168 000 migrants devant être refoulés ne l'avaient pas été.

    Plus grave pour Angela Merkel, les tirs viennent de toute part. Des populistes de l'AfD, cela va de soi. De ses turbulents alliés de la CSU, cela ne surprend pas non plus. Mais aussi des rangs de son propre parti. «Ce n'est pas comme cela que nous allons garantir la sécurité de l'Allemagne», a martelé hier un responsable de la CDU. Des mots terribles quand la chancelière cultivait l'image de la protectrice de son peuple.

    L'Allemagne a son histoire. Tout ce qui touche aux libertés individuelles y est particulièrement sensible. Mais sans sacrifier les principes, un aggiornamento en matière de sécurité semble inévitable, à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières. Berlin croyait que sa grande réserve sur les affaires du monde la mettait à l'abri de ses convulsions. Mais pour les islamistes, cette «puissance douce» est une réussite occidentale de trop. Ils n'ont pas besoin qu'on les attaque pour déclarer la guerre. Voilà les Allemands tragiquement poussés dans l'arène.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 23/12/2016.

  • Cuba post-Castro: des dizaines d'opposants arrêtés par la police

    Des opérations de police dans deux villes de l'est du pays ont empêché des marches qui avaient été convoquées pour demander la libération d'opposants.

    La disparition de Fidel Castro, le père de la révolution cubaine, le 25 novembre dernier, n'aura pas signifié la fin de la répression policière à Cuba. La police cubaine a bloqué dimanche l'organisation de manifestations, les premières depuis la mort du Lider Maximo, et arrêté des dizaines d'opposants, ont affirmé des responsables de l'opposition à l'AFP.

     

    «Il y a eu des opérations concomitantes à six heures du matin à Santiago de Cuba et Palma Soriano. Ils sont entrés dans quatre logements et pour l'heure, nous avons comptabilisé 42 arrestations, 20 à Santiago, 12 à Palma et 10 à La Havane», a déclaré José Daniel Ferrer, le chef de l'Union patriotique de Cuba (Unpacu), l'une des organisations d'opposition qui avait appelé à manifester. L'opposant a été retenu plusieurs heures dans un poste de police à Santiago de Cuba.

     

    «Ils m'ont menacé, m'ont dit que cet appel était susceptible de provoquer des crimes et délits tels que troubles à l'ordre public, attentats, outrage et espionnage», a-t-il déclaré après sa remise en liberté.

       

    Des maisons d'opposants «assiégées» par la police

     

    À La Havane, le groupe d'opposition des Dames en Blanc a par ailleurs affirmé qu'au moins 20 maisons de membres de ce mouvement avaient été «assiégées» dimanche par la police. «Nous avons des informations selon lesquelles au moins 20 maisons ont été assiégées pour empêcher toute sortie aujourd'hui, et parmi lesquelles le siège» du mouvement, a déclaré sa responsable, Berta Soler.

     

    L'avocate américaine Kimberley Motley avait été interpellée vendredi avec les militants Gorki Ávila et Luis Alberto Mariño, alors qu'ils préparaient une visite en prison du graffiteur Danilo Maldonado, connu sous le nom de «El Sexto» (Le Sixième). Ce dernier avait été arrêté le 26 novembre, un jour après la mort du chef historique de la révolution cubaine Fidel Castro, après, selon ses proches, avoir peint sur un mur de la Havane la phrase «Se fue» («Il est parti»).

     

    Le silence du gouvernement

     

    Le gouvernement socialiste de Raúl Castro nie toute existence de prisonniers politiques à Cuba et affirme que les personnes de l'opposition en détention ont violé la loi. Le pouvoir cubain, qui repose sur un parti unique, n'a fait aucun commentaire dimanche sur ces déclarations.

     

    Les arrestations sont en général temporaires et ont parfois pour but, comme celles de dimanche, d'empêcher les opposants de manifester dans la rue.

      Le Parisien

  • La police allemande traque le terroriste islamiste de Berlin

    International | Par Nicolas Barotte
    Mis à jour le 21/12/2016 à 21h05 | Publié le 21/12/2016 à 21h04

    INFOGRAPHIE - Les autorités ont identifié le principal suspect, Anis Amri, un jeune Tunisien âgé de 24 ans, classé comme un islamiste dangereux par les services allemands.

    Le visage d'Anis Amri s'affiche partout en Allemagne. Le jeune Tunisien de 24 ans mesurant 1,78 m et pesant 75 kg est le suspect numéro un dans l'enquête sur l'attentat de lundi à Berlin.

    Le parquet terroriste allemand a émis un avis de recherche européen contre le tunisien Anis Amri.
    Le parquet terroriste allemand a émis un avis de recherche européen contre le tunisien Anis Amri. - Crédits photo : Police/AP

    La police a décidé de faire appel à tous les moyens pour l'interpeller. Une récompense a été fixée à 100 000 euros pour celui qui permettra son arrestation. Les autorités préviennent cependant: «Il pourrait être dangereux et armé.» L'arme avec laquelle il a assassiné le chauffeur du camion polonais qu'il a volé n'a pas été retrouvée. L'attaque, qui a causé 12 morts et blessés 48 personnes, a été revendiquée mardi soir par l'organisation État islamique.

    Après les ratés de mardi, et l'arrestation du mauvais suspect, les enquêteurs avaient promis d'agir vite. Ils avaient en effet l'indice pour identifier le conducteur du poids lourd qui a foncé sur le marché de Noël de Breitscheidplatz sous la main dès les premières heures. Un titre de séjour provisoire d'Anis Amri a été retrouvé dans la cabine du camion sous le siège du conducteur. Après avoir enquêté discrètement, la police n'a pas su retrouver sa trace. Une perquisition menée à Emmerich, où Anis Amri a notamment séjourné, n'a donné aucun indice.

    Anis Amri était pourtant connu et classé comme un «islamiste dangereux» par les services de police. Après avoir quitté la Tunisie en 2011 et être passé en Italie, où il a fait de la prison, Anis Amri est arrivé en Allemagne en juillet 2015 comme demandeur d'asile. Son dossier a été rejeté en juin et il se trouvait sous le coup d'une procédure d'expulsion qui n'a pas été mise en exécution. La Tunisie, qui avait contesté la nationalité du jeune homme, n'avait pas fourni les documents nécessaires. Ils sont parvenus mercredi à l'administration en charge du dossier du suspect, qui était enregistré en Westphalie-Rhénanie-du-Nord. Anis Amri a aussi été arrêté cet été à Friedrichshafen en possession de faux documents d'identité. Il a été relâché ensuite.

    Défaillances des services de renseignement

    Depuis janvier 2016, Anis Amri était sous surveillance des services de renseignement. Ses communications étaient écoutées. En mars, il aurait cherché à recruter des complices pour commettre un attentat. En Allemagne, le jeune homme s'est aussi rapproché «d'Abu Walaa», de son vrai nom Ahmad Abdulaziz Abdullah A., un salafiste influent qui diffusait des appels à la haine sur Internet, dos tourné à la caméra. Surnommé «le prêcheur sans visage», Abu Walaa a été arrêté en novembre à Hildesheim. Il est accusé d'être l'un des principaux agents recruteurs de Daech voire «le numéro un de l'organisation» en Allemagne. Anis Amri a aussi été en contact avec Boban S., un complice d'Abu Walaa, chez qui il a séjourné et qui a été arrêté lui aussi en novembre.

    Les services de renseignement allemands ont ensuite perdu sa trace fin novembre. Anis Amri a plusieurs fois changé de domicile entre la Westphalie-Rhénanie-du-Nord et Berlin, il a utilisé des fausses identités. Bien qu'une enquête ait été ouverte en raison de la menace qu'il représentait, les différents services de police impliqués dans l'enquête n'ont pas semblé se coordonner efficacement, selon des sources citées par les médias allemands.

    Le parcours d'Anis Amri et les défaillances des services de renseignement allemands vont inévitablement susciter la polémique en Allemagne. En attendant, l'enquête a été élargie à toute l'Europe et des avis de recherche ont été diffusés en plusieurs langues, dont le français. La traque doit empêcher le terroriste de commettre d'autres attaques.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 22/12/

  • Avignon: Mgr Jean-Pierre Cattenoz atterré par les festivités organisées pour Noël par la municipalité

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    Lors de la présentation de son message de Noël devant la presse, lundi 19 décembre, l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, s’est élevé contre le « Noël autrement » de la municipalité, dont le fil conducteur cette année se trouve être… la girafe. Cet animal africain est le trait d’union entre les différents événements organisés pour Noël dans la cité des papes. « Atterré » par ce choix, Mgr Cattenoz s’est interrogé sur la « logique » de la mairie. La municipalité « réduit la fête de Noël à une histoire de grande girafe ».

    « D’abord, on a retiré la crèche du hall de la mairie, on a retiré les santonniers du marché de Noël, l’année suivante c’est la suppression du marché de Noël… On a l’impression qu’on veut supprimer tout ce qui rappelle les fêtes de Noël ». « Je pense qu’il y a une volonté explicite, une sorte de rouleau compresseur, de supprimer tout ce qui touchait à la famille d’une manière ou d’une autre ».

    L’archevêque a également critiqué le festival de rue des « Noëls insolites » de Carpentras (Vaucluse), en raison notamment de la présence d’un dragon chinois dans la parade.

    Source

    Riposte Catholique

  • De la part de Geert Wilders

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    (merci à Dirk)

     

     

     

  • Une ambition pour notre Défense, par Marine Le Pen

    C’est avec grand intérêt que j’ai lu ce matin dans la presse la tribune du chef d’état-major des Armées, le général Pierre de VILLIERS, appelant à une augmentation de l’effort en matière de défense. A plus d’un titre, cette tribune a retenu mon attention, tant il est vrai que je me suis toujours battue pour défendre nos militaires et promouvoir un modèle d’armée à la hauteur des ambitions que je nourris pour la France.

    S’il est rare en effet qu’un aussi haut gradé prenne publiquement la plume pour défendre nos armées, ce n’est toutefois pas la première fois, et derrière l’habilité de formules empreintes de respect pour l’autorité politique en place, chacun doit bien comprendre que ces mots du chef d’état-major des armées sont l’expression d’une inquiétude forte et parfaitement légitime, et font écho aux accusations que nous portons régulièrement, contre tous les gouvernements, de droite comme de gauche, qui se sont succédé à la tête du pays et qui ont affaibli, de manière constante, par leurs politiques, la France et ses armées.

    Cependant, si tous les gouvernements sont responsables de ce cette triste réalité, certains le sont quand même plus que d’autres. Il en est ainsi du gouvernement de Monsieur Fillon qui de 2007 à 2012 a fait subir aux armées françaises la plus sévère cure d’amaigrissement de leur histoire, votant la suppression de 54 000 postes ! Aujourd’hui, les armées françaises comptent environ 203 000 militaires et 60 000 civils. En 2002, le compteur de nos armées affichait respectivement 355 000 militaires et 81 000 civils…

    Il faut bien mesurer que cet effondrement des effectifs, qui a accompagné un effondrement des budgets et une réduction drastique du format de nos armées (toujours moins d’avions, de véhicules blindés, de navires, etc.), ne s’explique évidemment pas par le seul progrès technologique ou par une évolution des doctrines d’emplois de nos forces, par ailleurs toujours plus sollicitées et à l’avant-poste de toutes les crises, qu’elles soient militaires, civiles ou climatiques. 

    Non, cette déflation généralisée n’est rien d’autre que le reflet d’une absence d’ambition nationale de nos gouvernants, doublée d’une inconscience sécuritaire très grave. 

    Quand le général Pierre de VILLIERS demande que le budget de la défense soit progressivement amené à 2% du PIB (contre 1,77% aujourd’hui), il ne fait que réitérer un objectif que je formulais déjà en 2012. De fait, comment ne pas être consterné, en mesurant tout ce temps perdu par le gouvernement ? Malgré les attentats à répétition, malgré les guerres et la multiplication des points de tension aux quatre coins du monde, le sursaut « stratégique » du gouvernement n’a donc été pour l’instant que de « mettre un terme à la tendance baissière » du budget de la défense pour 2017, pour reprendre les mots très pudiques du chef d’état-major des Armées.

    Hélas, arrêter une baisse continue, cela ne signifie rien d’autre que maintenir l’effort à son niveau le plus bas, ce qui, bien entendu, est parfaitement insuffisant.

    L’effort de défense doit donc être immédiatement porté à 2 % du PIB, puis sanctuarisé à ce niveau qui est un minimum acceptable. De toutes les personnalités politiques, je suis la seule à proposer cette sanctuarisation du budget de la Défense, par une inscription inédite dans la Constitution, afin que les armées ne soient plus la variable d’ajustement budgétaire de gouvernements faibles et sans vision. L’objectif doit être ensuite de porter cet effort à 3% du PIB en fin de quinquennat.

    Le général Pierre de VILLIERS explique par ailleurs très bien en quoi cet effort financier n’en est pas réellement un, tant les investissements en matière de défense profitent à tous et rapportent au final à la France le double de ce que l’État a mis par des effets de levier considérables (recherche, progrès technologique, industrie, emplois, etc.).

    A la différence de mes principaux concurrents, je ne suis pas soumise à Bruxelles. Je n’accepte pas de suivre une austérité qui ne s’attaque pas seulement à nos droits sociaux mais porte également atteinte à notre sécurité collective et à notre puissance nationale.

    Au-delà de cet effort budgétaire immédiat, c’est tout un modèle de défense qu’il faut revoir et repenser, y compris au niveau industriel. Il est ainsi parfaitement scandaleux que sous la contrainte de règles européennes fondamentalement contraires à nos intérêts, nos armées aient dû sélectionner, il y a quelques mois seulement, un armurier étranger pour la fourniture de leurs fusils d’assaut, armement de base du soldat ! De même, la commande d’un second porte-avions (nécessité stratégique de premier ordre) sera l’un des premiers grands chantiers que je lancerai. Ces exemples, qui ne sont pas les seuls (la France ne produisant déjà plus suffisamment de munitions et de corps de bombes), démontrent là encore le manque de vision stratégique de nos gouvernants.

    C’est pourquoi je porterai pour la France une ambition en matière de défense digne de ce nom, à même de garantir notre sécurité et de soutenir nos intérêts partout dans le monde.

    MARINE LE PEN

    Carnets d'espérances

     

  • Le chef d’état-major des armées plaide pour davantage de moyens. Marine Le Pen augmentera le budget et commandera un 2e porte-avions si elle est élue (MàJ)

     

    16h52

    Marine Le Pen a annoncé aujourd’hui qu’elle commanderait un deuxième porte-avions si elle était élue présidente, et plaidé pour une augmentation du budget de la Défense supérieure à celle demandée par le chef d’état-major des Armées (CERMA) Pierre de Villiers.

    « La commande d’un second porte-avions (nécessité stratégique de premier ordre) sera l’un des premiers grands chantiers que je lancerai« , explique sur son blog la présidente du Front national, candidate à l’élection présidentielle. Plus généralement, Mme Le Pen propose une revalorisation immédiate du budget de la Défense, avec l’objectif de le porter à 3% du PIB en 2022.

    [...]

    Au surlendemain de l’attentat au camion-bélier qui a fait 12 morts lundi soir à Berlin, Mme Le Pen fait aussi valoir que, « au-delà de cet effort budgétaire immédiat, c’est tout un modèle de défense qu’il faut revoir et repenser, y compris au niveau industriel« .
    Le Figaro


    Interrogé par des journalistes sur une demande exprimée par le chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, d’ »une hausse progressive du budget de la défense » pour atteindre les 2% du PIB, contre 1,77% actuellement, le président de la République a souligné que « le budget de la défense a déjà été augmenté (…), tout au long du quinquennat« .

    « La loi de programmation militaire a été révisée à la hausse, aucune loi de programmation militaire sous la Ve République n’avait été révisée à la hausse« , a ajouté M. Hollande dans la cour de l’Elysée à la suite du Conseil des ministres.

    « C’est une responsabilité que j’ai prise avec les premiers ministres successifs, de faire que nos armées puissent être dotées des moyens indispensables pour assurer nos missions à l’extérieur, celles que j’ai moi même décidées pour assurer la protection des Français à l’intérieur, dans l’opération Sentinelle, et faire en sorte que nous puissions avoir une force de dissuasion qui soit crédible« , a précisé M. Hollande.*

    Le Figaro


    Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, sort de son silence et plaide mercredi dans Les Echos pour davantage de moyens. Le CEMA demande « une hausse progressive du budget de la défense » pour atteindre les 2% du PIB, contre 1,77% actuellement.

     

    « Le prix de la paix c’est l’effort de guerre ».

     

    Il s’agit de « rester capable d’assurer, dans la durée, la protection de la France et des Français face au spectre complet des menaces« , écrit-il. « Il faut comprendre que le moindre décalage de cohérence entre les menaces, les missions et les moyens s’apparente au grain de sable qui grippe le système et conduit à la défaite« , ajoute le général de Villiers.

    Le projet de budget de la Défense pour 2017 s’élève à 32,7 milliards d’euros, à 1,77% du produit intérieur brut (PIB), ce qui marque une stabilité par rapport à 2016. La France s’est engagée à le porter à 2% du PIB d’ici 2025 dans le cadre de l’Otan.

    Le JDD

  • Crèche de Noël : Julien Sanchez (FN) gagne son procès contre la Ligue des Droits de l’Homme

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    16h57

    Le juge des référés du tribunal administratif de Nîmes, statuant en urgence après l’audience de mardi après-midi a tranché : il a rejeté ce mercredi la requête de la Ligue française de défense des droits de l’Homme (LDH) qui demandait le démontage de la crèche de Noël, dans la mairie de Beaucaire, dans le Gard.

     

    À l’audience, Julien Sanchez, le maire (FN) de Beaucaire a invoqué la tradition de la nativité. La crèche de Beaucaire, installée dans la mairie fin novembre, était jusqu’à aujourd’hui complètement passée inaperçue, excepté évidemment auprès des habitants de la commune. Au nom du sacro-saint principe de laïcité, la LDH souhaitait que la crèche soit enlevée.

    Mardi après-midi, un incident a opposé l’avocate de la LDH, Sophie Mazas du barreau de Montpellier au juge qui présidait l’audience. L’avocate a évoqué « un parti pris », se disant « scandalisée de constater que le président du tribunal n’écoutait pas sa plaidoirie », avant d’estimer que cette crèche constituait un trouble à l’ordre public.

    Me Sylvie Josserand du barreau de Nîmes, pour la commune de Beaucaire lui a répondu : « S’il y a trouble, il vient du fait que la mairie est traînée devant la justice et non à cause de la crèche ». Elle a relevé que les critères du Conseil d’Etat étaient réunis : « Nous sommes dans l’exception. Certes la crèche représente la nativité, mais aussi les métiers, les paysages, toute cette vie d’autrefois ».

    Le juge a tranché. Les Beaucairois et les autres pourront venir admirer le Petit Jésus, dimanche matin.

    E-Metropolitain

    BRAVO au courageux maire de Beaucaire!

     

  • Berlin: un suspect tunisien recherché

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    Après avoir relâché un premier suspect, la police allemande recherche désormais cet homme dont les papiers d'identité ont été retrouvés dans le camion-bélier. 

    La chasse à l'homme continue en Allemagne après l'attentat du marché de Noël de Berlin. Après avoir libéré un premier suspect, la police allemande est désormais à la recherche d'Anis Amri, un Tunisien de 24 ans, dont un document d'identité a été retrouvé dans le camion, selon plusieurs médias allemands

     

    Le suspect pourrait être blessé après avoir percuté le marché avec le camion, dont la cabine était très abîmée. Des traces de sang y ont été retrouvées et la police a effectué des vérifications dans des hôpitaux berlinois, selon ces médias.


    Le parquet anti-terroriste allemand a publié ce mercredi après-midi un avis de recherche assorti d'une recherche d'une récompense de 100 000 euros pour cet homme mesurant 1m78 et pesant 75 kilos. «Il pourrait être dangereux et armé», ajoute le parquet dans un communiqué.

     La famille interrogée en Tunisie

     

    En Tunisie, la police a interrogé des membres de la famille du suspect, selon une source sécuritaire. «Quand j'ai vu la photo de mon frère dans les médias, je n'en ai pas cru mes yeux. Je suis sous le choc et je ne peux croire que c'est lui qui a commis ce crime», a réagi auprès de l'AFP Abdelkader Amri, frère du suspect. Mais «s'il s'avère qu'il est coupable, il mérite alors toutes les condamnations. Nous rejetons le terrorisme et les terroristes et nous n'avons aucune relation avec les terroristes».

      
    Un islamiste déjà suspecté de préparer une attaque


    Anis Amri est connu des services de police pour des coups et blessures mais il a disparu avant d'être jugé. Le ministre de l'Intérieur de Rhénanie-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, a déclaré que l'homme était déjà suspecté de préparer une attaque avant l'attentat de Berlin. Il avait été signalé au centre allemand de lutte contre le terrorisme le mois dernier.

     

    Il était soupçonné de vouloir commettre un braquage pour acheter des «armes automatiques et probablement ensuite, avec l'aide de complices qu'il voulait trouver, de commettre un attentat», a révélé la justice berlinoise dans la soirée. L'homme était «classé dangereux», connu des services de sécurité, et appartenait «au milieu islamiste-salafiste», a confirmé un député, Stephan Mayer.

     

    Le suspect aurait été aussi en contact avec plusieurs recruteurs présumés de l'EI en Allemagne, selon la presse.

     

    Amri est arrivé en Allemagne en juillet 2015

     

    Selon une source sécuritaire tunisienne, Anis Amri a émigré vers l'Italie clandestinement après la révolution de janvier 2011 avant de rejoindre l'Allemagne en juillet 2015. Il a vécu dans les régions de Bade-Wurtemberg (sud-ouest), de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest) puis à Berlin. C'est dans ces deux dernières régions que ses projets d'attentat et ses liens avec la mouvance islamiste faisaient l'objet d'une enquête.
     

    Selon la Süddeutsche Zeitung, Amri aurait entretenu des contacts avec un ressortissant irakien de 32 ans, identifié comme Ahmad Abdulaziz Abdullah A., alias «Abou Walaa». Ce dernier a été arrêté en novembre avec quatre complices pour avoir monté un réseau de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique.

     

    La justice allemande se défend

     

    Le parquet de Berlin, qui a récupéré l'enquête à son sujet en mars, s'est défendu face à la controverse naissante sur l'inefficacité de la justice en expliquant avoir surveillé de près le Tunisien. Mais en dehors d'une activité de «petit trafiquant de drogue» et une bagarre dans un bar, aucun élément justifiant son arrestation n'a été trouvé. Le dossier a été classé sans suite en septembre.

     

    Toutefois, les autorités allemandes restent critiquées pour leur attitude dans la gestion du cas d'Amir. En effet, son expulsion n'a pu aboutir en raison d'un conflit administratif entre Tunis et Berlin. Les autorités d'outre-Rhin assurent que la Tunisie a refusé depuis juin de le reprendre en contestant qu'il soit l'un de ses ressortissants. La Tunisie n'a fini par le reconnaître, hasard de calendrier, que ce mercredi.

     

    >>A LIRE. Attentat de Berlin : la Tunisie accusée d'avoir retardé l'expulsion du suspect

    .

    Un document remis à un migrant retrouvé dans le camion


    La police a indiqué examiner plus de 500 indices, parmi lesquels des traces ADN retrouvées dans le camion, des images de vidéo-surveillance et des témoignages divers. Les enquêteurs ont retrouvé un document d'identité sous le siège du conducteur dans la cabine du poids-lourd qui a délibérément foncé sur des chalets en bois du marché de Noël.

     

    Le papier d'identité retrouvé dans le camion est un document remis à un migrant dont la demande d'asile a été rejetée sans pour autant qu'il puisse être expulsé. Il a été émis par les autorités locales de Kleve, une ville de Rhénanie du Nord-Westphalie, située à la frontière avec les Pays-Bas, selon le quotidien régional de Mayence.
     

    La Tunisie est l'un des plus gros fournisseurs de combattants étrangers aux mouvements djihadistes. Quelque 5500 Tunisiens sont partis combattre en Syrie, en Irak ou en Libye. C'était aussi un ressortissant tunisien qui avait précipité un camion dans la foule à Nice le 14 juillet dernier, faisant 86 morts. Là aussi, l'attentat avait été revendiqué par le groupe EI.

    Le Parisien

    NdB: Pourquoi ce Tunisien aurait-il laissé ce document d'identité sous le siège du conducteur?

  • Alliance de la rose et du croissant : des responsables musulmans à l’origine d’un fichage

     

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    Un responsable d’une association de la ville, Youness Jaddaoui, 36 ans, et trois autres figures de la communauté musulmane locale, âgées entre 36 et 66 ans, comparaîtront le 10 janvier 2017 devant le tribunal correctionnel de Versailles pour « détournement et collecte de données à caractère personnel », rapporte Le Parisien. Les suspects auraient tenté de constituer un fichier qui recense les personnes de confession musulmane résidant à Mantes-la-Ville afin d’aider Monique Brochot, maire socialiste sortante, dans sa réélection, sans succès. La collecte de données ethniques étant illégale, les faits reprochés sont graves.

    Lire la suite

  • Le FPÖ autrichien signe un accord de coopération avec Russie Unie

     

     

    21/12/2016 – MOSCOU (NOVOpress avec le blog de Lionel Baland: Le FPÖ autrichien a signé avant-hier à Moscou une convention avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine actuellement présidé par Dmitri Medvedev. La signature a eu lieu en présence, côté russe, du vice-président de la Douma Petr Tolstoy, du secrétaire général adjoint du Conseil de direction de Russie Unie Sergey Zheleznyak et d’autres députés et représentants politiques. Le FPÖ était représenté par le président du parti Heinz-Christian Strache, sa femme Philippa, le candidat malheureux à l’élection présidentielle Norbert Hofer, Harald Vilimsky, vice-président du groupe Europe des Nations et des Libertés au Parlement européen, Johannes Hübner, David Lasar, Johann Gudenus, Detlev Wimmer.

    Heinz-Christian Strache a estimé qu’un rapprochement entre les États-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine serait particulièrement important afin de trouver une solution diplomatique aux conflits en Syrie et en Crimée, et de mettre fin aux sanctions dommageables et inutiles prises contre la Russie.

    Sergey Zheleznyak s’est réjoui en ces termes :

    « Quand les politiciens français font une politique pour les Français et quand les politiciens autrichiens font une politique pour les Autrichiens, c’est une bonne politique. »

  • JOURNAL TVL DU 21/12/16

  • Hommage à Michèle Morgan

    Simone Roussel de son vrai nom a débuté au cinéma à l’âge de 15 ans dans « Mademoiselle Mozart ». Deux ans plus tard, elle donne déjà la réplique à Raimu dans « Gribouille » (1937). Après avoir choisi le pseudonyme de Michèle Morgan, elle enchaîne les prestations prestigieuses et joue notamment dans « Quai des brumes » avec Jean Gabin. Elle passe du statut de jeune actrice très prometteuse à celui de star internationale. Son regard est loué par la critique, son élégance trouble le public. La Seconde Guerre mondiale lui fait quitter la France pour les Etats-Unis. Elle y apprend à chanter et à danser pour se retrouver à l’affiche de « Amour et swing » avec Frank Sinatra. A son retour en France, elle signe « La symphonie pastorale » en 1946. Elle obtient ainsi le prix d’interprétation à Cannes. Après avoir divorcé de son premier mari, William Marshall, elle épouse Henri Vidal avec qui elle joue dans « Fabiola » en 1949. Elle tourne toujours régulièrement et s’affirme encore plus dans « Napoléon » de Sacha Guitry. Après le décès de Vidal, elle partage la vie de Gérard Oury. Ce dernier la fait tourner dans « Le crime ne paie pas » en 1962. Elle tourne alors moins et décide finalement de mettre sa carrière entre parenthèses en 1968 après « Benjamin ou les mémoires d’un puceau ». Elle n’apparaît ensuite que rarement, comme en 1986 pour Lelouch dans « Un Homme et une femme : vingt ans déjà ». Michèle Morgan est décédée le 20 décembre 2016 à l'âge de 97 ans.  

     

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    Filmographie de Michèle Morgan

    2002 : Mon autre frère
    1990 : Ils vont tous bien
    1986 : Le Tiroir secret
    1975 : Le Chat et la souris
    1967 : Benjamin, ou les Mémoires d’un puceau
    1966 : Les Centurions
    1964 : Les Pas perdus
    Les Yeux cernés
    1963 : Landru
    Le Procès des Doges
    1961 : Le crime ne paie pas
    Les lions sont lâchés
    Le Puits aux trois vérités
    1960 : Fortunat
    Les Scélérats
    1958 : Le Miroir à deux faces
    Maxime
    Pourquoi viens-tu si tard ?
    1957 : Retour de manivelle
    1955 : Marguerite de la nuit
    Si Paris nous était conté
    Les Grandes Manoeuvres
    Marie-Antoinette reine de France
    1954 : Napoléon
    1953 : Mademoiselle Mozart
    Les Orgueilleux
    1952 : La Minute de vérité
    1951 : L’Etrange Madame X
    1950 : Maria Chapdelaine
    Le Château de verre
    La Belle que voilà
    1949 : Fabiola
    1948 : Aux yeux du souvenir
    Première Désillusion
    1946 : La Symphonie pastorale
    L’Evadée
    1944 : Passage pour Marseille
    1943 : Amour et swing
    1942 : Joan of Paris
    1939 : Remorques
    La Loi du Nord
    1938 : Quai des brumes
    Le Récif de corail
    L’Entraîneuse
    Le Récif de corail
    Récompenses de Michèle Morgan

    Festival de Cannes 1946 : Prix d’interprétation féminine pour La Symphonie pastorale de Jean Delannoy

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    Source

    DélitD'images 

  • ZOOM - Anne-Sophie Martin: L'incroyable mystère Dupont de Ligonnès

    Journaliste de France Télévisions , Anne-Sophie Martin s’est spécialisée dans des enquêtes pointues et abouties. Elle s’est intéressée à l’affaire criminelle la plus incroyable et mystérieuse de ces 10 dernières années : l’affaire Dupont de Ligonnès.
    En avril 2011, un homme de 50 ans décime toute sa famille dans le silence d’un pavillon nantais. Anne-Sophie Martin nous fait revivre les jours précédents le drame et nous fait découvrir la personnalité complexe d’un meurtrier qui, peut-être, court encore.

    TVL