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Blog - Page 276

  • Orban : « Renvoyons les migrants dans des camps en dehors de l’UE »

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    16h27

     

    Le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban a suggéré que l’Union européenne « expulse » l’ensemble de ses demandeurs d’asile et les parque dans des camps hors de l’UE, plutôt que de chercher à les répartir entre ses membres.

    « Il y a une seule solution et elle est bonne pour tout le monde. Pour nous qui n’avons pas de problèmes car nous nous sommes défendus, comme pour ceux qui comme l’Allemagne ont des soucis: c’est d’expulser (les migrants) du territoire de l’UE », a-t-il déclaré dans un entretien avec le portail internet Origo.hu.

    « De grands camps de réfugiés doivent être créés hors de l’UE, financés par l’UE et gardés par l’UE », où les migrants seraient transportés et « contraints de rester le temps que soient examinées leurs demandes d’asile », selon le dirigeant.

    Référendum

    Vent debout contre l’accueil de migrants, M. Orban organise pour le 2 octobre un référendum controversé destiné à valider son refus des relocalisations de réfugiés voulues par l’UE.

    La Hongrie accuse la chancelière allemande Angela Merkel d’avoir favorisé la vague de migrants il y a un an en proclamant sa « politique de bienvenue » sans consulter ses partenaires européens.

    Merkel regrette

    Aujourd’hui désavouée dans les urnes, Mme Merkel a dit qu’elle « voudrait remonter le temps » pour faire les choses différemment, mais « cela n’est pas possible », a ironisé M. Orban.

    Plus simplement, « quiconque est entré illégalement dans l’UE doit être appréhendé et expulsé », a-t-il martelé. « Cela peut résoudre tous les problèmes à ce stade ».

    Source

    Merci à Stormisbrewing

  • Victor HUGO - Les feuilles d'automne

     

    Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée,
    Quand l'air de la maison, les soucis du foyer,
    Quand le bourdonnement de la ville insensée
    Où toujours on entend quelque chose crier,

    Quand tous ces mille soins de misère ou de fête
    Qui remplissent nos jours, cercle aride et borné,
    Ont tenu trop longtemps, comme un joug sur ma tête,
    Le regard de mon âme à la terre tourné ;

    Elle s'échappe enfin, va, marche, et dans la plaine
    Prend le même sentier qu'elle prendra demain,
    Qui l'égare au hasard et toujours la ramène,
    Comme un coursier prudent qui connaît le chemin.

    Elle court aux forêts où dans l'ombre indécise
    Flottent tant de rayons, de murmures, de voix,
    Trouve la rêverie au premier arbre assise,
    Et toutes deux s'en vont ensemble dans les bois !

     

    Victor Hugo

       
  • L’implosion du politique : de l’impuissance de nos élites à la possible relève populaire du politique

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    Tableau de Nicolas Roerich

     

     
     

    Pierre Le Vigan, urbaniste, auteur, essayiste ♦

    Nous avons dans nos démocraties des consentements de l’instant, des consentements sans espérance et sans promesse. Le consentement non renouvelé, non continué rencontre la promesse non tenue. La versatilité du peuple rencontre l’absence de fiabilité – et de solidité – des élites politiques. La confiance entre élus et électeurs n’existe plus. Voilà l’état de la démocratie qui est la nôtre.

    A force de dire à chacun qu’il faut refuser l’empreinte du passé, le poids de tous les héritages culturels et cultuels, la marque de tous les conditionnements reçus, nos sociétés ont créé des individus qui « ne se donnent pas mais se prêtent » selon le mot de Montaigne. (« Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même » » dit Montaigne -Essais III).

    Être libre peut pourtant vouloir dire être libre de s’engager, voire libre d’aliéner sa liberté apparente pour une liberté intérieure plus profonde. Mais la modernité refuse cette forme de liberté. La modernité voit l’engagé convaincu comme un aliéné. Il ne faut que des engagements de circonstances et surtout, des engagements qui n’engagent à rien.

    Rester libre, pour les modernes, c’est surtout et d’abord, ne pas exercer la liberté de se lier. D’où le caractère antipolitique de la modernité libérale. On pense à ce que dit Carl Schmitt : « Il n’y a pas de politique libérale, il n’y a qu’une critique libérale de la politique » (La notion de politique).

    La liberté est difficile : il faut rappeler cette évidence première. Être libre, c’est choisir. Mais choisir n’est pas « faire ce qu’on veut ». Ce n’est pas cela la vie ; la vie c’est choisir. Ne pas choisir, c’est aussi ce que permet la communication. C’est la nouvelle idole (Jean Laloux, « La communication comme idéologie », Krisis, n°9, 1991). Or la communication, c’est la communauté sans l’appartenance. C’est le partage du moment sans l’engagement du lendemain.

    La technique réalise ainsi le rêve libéral : chacun devient une monade isolée, mais dotée de multiples droits et possibilités d’action. Le citoyen devient en fait un client de l’État (1), et la société devient un hôtel (selon la juste expression de Michel Houellebecq (2) ou encore un « parc multiculturel » (Alain Finkielkraut). « Les hommes suivent leur pente. Le noble a été remplacé par le bourgeois, à qui succédera un homme sans nom, vague émanation du prolétaire et de l’agrégé. Nous serons gouvernés, ou plutôt supprimés par des gens entichés de technique » (Jacques Chardonne, Le ciel de Nieflheim, 1943).

    Nous sommes ainsi confrontés à la question du sens des droits. Affirmer le droit de faire, ce n’est pas résoudre la question : « que faire ? ». Ce n’est pas donner du sens, c’est transférer cette question à chacun. Mais pour savoir « que faire ? » il faut aussi répondre à la question : « d’où je parle ? ». Qui suis-je, moi qui agis ? Quelle est ma légitimité pour agir ? Je ne suis plus légitime parce que je suis ou essaie d’être bon chrétien.

    Alors, d’où vient ma légitimité dans le monde moderne ?

    Il n’y a pas une notion du bien qui puisse m’être commune avec les autres hommes. Mais il y a des savoirs. Il y en a en fait deux. Je dois savoir ce que je puis faire légalement, et c’est la science du Droit. Je dois savoir aussi comment rechercher mon intérêt, comment faire des choses qui me soient utiles, et c’est la science de l’économie. Il reste donc l’Économie – ou le Marché – et le Droit. Voilà la seule réponse que nous offre le monde moderne. Beaucoup s’en contentent. Mais cette réponse n’est pas satisfaisante. Elle ne convient pas à des hommes qui veulent encore être acteur de leur propre histoire.

    Dans les sociétés aristocratiques, on ne se sentait semblable qu’à ses semblables. Dans les sociétés démocratiques, chacun est semblable à tout le monde, mais prêt à se dévouer pour personne. Dans les sociétés aristocratiques règne l’oubli de soi, l’impersonnalité (3), l’oubli de l’humanité mais aussi le sens de l’honneur et du sacrifice.

    Dans les sociétés démocratiques règne l’impossibilité de s’oublier, et donc l’impossibilité de s’oublier pour une grande cause, ou tout simplement pour les autres. La religion de l’humanité d’Auguste Comte est un bon raccourci de ce que poursuit dans la durée le projet libéral. Il s’agit de sortir de la politique et de la remplacer par une religion : celle des droits de l’homme.

    Si on veut dégager le principe spirituel à l’origine de la pensée des droits de l’homme, on rencontre l’amour d’autrui et d’une manière générale l’amour de l’humanité. C’est la pensée d’Auguste Comte. « L’Amour pour principe, l’Ordre pour base, le Progrès pour but » (Système de politique positive, II, 1854). Le principal reproche que lui faisait Nietzsche (qui l’admirait) est que l’homme ne visait rien d’autre que lui-même et son propre bonheur. Sans but qui amène l’homme à se dépasser, la terre devient trop petite. Nietzsche écrivait : « La terre alors devenue exigüe, on y verra sautiller le dernier homme qui rapetisse toute chose » (Ainsi parlait Zarathoustra, prologue, 1885). L’homme est ainsi passé du chant à l’ironie, de la danse au sautillement.

    Nous sommes à l’époque de ce que Jean Baudrillard appelait la « réalité intégrale » qui est avant tout une réalité immédiate, où tout est déjà là, « à disposition », où il n’y a plus aucune distance, aucune transcendance. Il n’y a pas de commune mesure entre ce monde du dernier homme et le monde d’avant.

    « Il ne s’agit donc pas d’un ‘’choc de civilisations’’, mais d’un affrontement, presque anthropologique, entre une culture universelle indifférenciée et tout ce qui, dans quelque domaine que ce soit, garde quelque chose d’une altérité irréductible. Pour la puissance mondiale, tout aussi intégriste que l’orthodoxie religieuse, toutes les formes différentes et singulières sont des hérésies. A ce titre, elles sont vouées soit à rentrer de gré ou de force dans l’ordre mondial, soit à disparaître. La mission de l’Occident (ou plutôt de l’ex-Occident, puisqu’il n’a plus depuis longtemps de valeurs propres) est de soumettre par tous les moyens les multiples cultures à la loi féroce de l’équivalence. Une culture qui a perdu ses valeurs ne peut que se venger sur celles des autres. Même les guerres — ainsi celle d’Afghanistan — visent d’abord, au-delà des stratégies politiques ou économiques, à normaliser la sauvagerie, à frapper d’alignement tous les territoires. L’objectif est de réduire toute zone réfractaire, de coloniser et de domestiquer tous les espaces sauvages, que ce soit dans l’espace géographique ou dans l’univers mental », notait Baudrillard (Jean Baudrillard,  Le Monde diplomatique, Manières de voir, n° 75, juin-juillet 2004).

    La religion de l’amour – la seule qui subsiste – aboutit ainsi à une vie aseptisée. « Ils auront abandonné les contrées où la vie est dure, car on a besoin de la chaleur. On aimera encore son prochain et l’on se frottera contre lui, car il faut de la chaleur. La maladie, la méfiance leur paraîtront autant de péchés ; on n’a qu’à prendre garde où l’on marche ! Insensé qui trébuche encore sur les pierres ou sur les hommes ! Un peu de poison de temps à autre, cela donne des rêves agréables ; beaucoup de poison pour finir, afin d’avoir une mort agréable. On travaillera encore, car le travail distrait. Mais on aura soin à ce que cette distraction ne devienne jamais fatigante »(Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra).

    « Jadis tout le monde était fou, diront les plus malins en clignant de l’œil », écrit encore Nietzsche. Les plus malins sont bien entendu souvent les plus cultivés des Derniers Hommes. Tout le monde était fou. Nietzsche veut dire : tout le monde pensait qu’au-dessus de l’homme, il y avait quelque chose, qu’au-dessus de la vie de l’homme il y avait des biens encore plus précieux : la communauté, la lignée, le destin, l’honneur, la patrie. Tout le monde était fou : cela veut dire que tout le monde croyait encore à quelque chose, que le monde n’avait pas encore rétréci, que le nihilisme n’avait pas encore tout noyé dans les eaux du « à quoi bon » ou du « calcul égoïste ».

    Renaud Camus remarque : « Sans doute pouvons-nous encore dire ’’nous’’, mais c’est à la condition expresse que ce nous soit en permanence ouvert, qu’il n’ait pas d’assise dans l’être, qu’il n’ait pas d’assise tout court, pas de fondation, pas de passé ; et que tous les ’’vous’’ et tous les ’’eux’’ puissent à tout moment s’y agréger à volonté, qu’aussitôt ils soient ’’nous’’. Or, ce ’’nous’’-là, ce ’’nous’’ nouvelle manière, est-ce que je suis le seul à trouver qu’il n’a plus beaucoup l’air d’un ’’nous’’ ? Ou plutôt qu’il n’en a que l’air, que c’est un cadavre de ’’nous’’, une dépouille, une coquille vide, un nom, sans vibration poétique dans l’air, sans épaisseur d’histoire et de culture, bien sûr, mais aussi sans consistance d’humanité. Car, si il n’y a plus de ’’nous’’, ou seulement ce ’’nous’’ de convention pure, il n’y a plus de ’’vous’’, et il n’y a plus d’’’eux’’. Les pronoms personnels ont toujours servi à nous définir et à nous constituer par rapport à l’autre. S’il n’y a plus de ’’nous’’, il n’y a plus d’autre. S’il n’y a plus d’ailleurs, il n’y a plus d’ici. S’il n’y a plus d’autochtone, il n’y a plus d’étranger, et s’il n’y a plus d’étranger, il n’y a plus d’habitant de la terre. L’homme n’a plus de lieu. Étant chassé du ’’nous’’, il est chassé de lui. Il va errant loin de ses morts, armé d’un pauvre petit ’’je’’ chaque jour vidé de son passé, et que tous les matins il faut réinventer »(Renaud Camus, Du sens, POL, 2002).

    Les traces de l’histoire ne sont plus un héritage, c’est du tourisme. Ce que notait Nietzsche, et qui a depuis été relevé par de nombreux observateurs contemporains, tels Jean-Claude Michéa, Alain Finkielkraut, Serge Latouche, Jean-Pierre Le Goff et quelques autres, c’est que le Dernier Homme croit à sa supériorité par rapport aux hommes des générations précédentes qu’il regarde avec condescendance. C’est d’ailleurs pour cela qu’il manifeste aussi une certaine condescendance vis-à-vis des hommes et des peuples du Tiers-monde car il voit en eux, soit « des hommes non encore entrés dans l’histoire » soit des hommes « moins avancés »(4) [que nous, sur la route du Progrès (5) et de la Démocratie occidentale].

    C’est pourquoi les intellectuels de la pensée dominante, les fonctionnaires de la pensée unique, pensent, non seulement que tout le monde peut devenir français, mais que tout le monde doit souhaiter le devenir, devenir citoyen du « pays des droits de l’homme » donc de la seule patrie qui n’est pas une patrie, qui ne se veut plus une patrie. Un pays transgenre, en somme. Ils ont pour le coup raison puisque, être français au sens actuel du terme, cela veut dire : être membre de « la patrie de la sortie de toutes les patries ». C’est le comble de l’hypermodernité (ou archimodernité), et, par là même, c’est le comble de l’humanité. Pourquoi ? Parce que c’est là le stade suprême du dessaisissement de soi, de la rupture avec tous les attachements. C’est la victoire du présentisme intégral.

    Face à cette folie, la double question qui se pose à nous, c’est justement, quel « nous », quelle communauté ? La région, la nation, l’Europe ? Tout cela ensemble avec un lien fédéral ? Et aussi, dans ces communautés, quelle lien entre nous? Il est clair que ce lien ne peut plus être la seule économie. Ce ne peut être d’abord l’économie. Alors, le bien commun ? A nous de le définir ensemble.

    1. Le client ou « usager » de l’État acquiert ainsi un état d’esprit du type  « satisfait ou remboursé ».
    2. « Un pays c’est un hôtel » confirme Jacques Attali (22 avril 2011).
    3. « Je ne suis rien, c’est ce que je représente qui compte »
    4. C’est l’idée de Seymour Martin Lipset, idée comme quoi la démocratie est le couronnement du développement économique.
    5. « La décadence générale est un moyen au service de l’empire de la servitude; et c’est seulement en tant qu’elle est ce moyen qu’il lui est permis de se faire appeler progrès » Guy Debord, Panégyrique, ed. G. Lebovici, 1989.

    METAMAG

    NdB: Un brillant article de Pierre Le Vigan, à lire intégralement!

  • La Pologne vote pour interdire l'IVG

     

    Par Ella Micheletti
    Publié le 22/09/2016 à 07h49

    À l'instigation du comité Stop Avortement, le parlement polonais examine ce jeudi une proposition de loi visant à interdire complètement l'IVG, actuellement autorisée en cas de viol, de danger pour la mère ou de grave malformation du fœtus.

    Une Polonaise qui a été violée sera-t-elle encore autorisée à avorter? Le débat est pour l'heure en suspens, après la déposition d'une nouvelle proposition de loi par le comité Stop Avortement, composé de plusieurs associations pro-vie. Le parlement polonais se réunit ce jeudi pour trancher cette question. Le comité demande l'interdiction totale de l'IVG et une pénalisation des médecins et femmes concernés, par des peines allant jusqu'à 5 ans de prison. Est également prévue l'obligation à l'État et aux collectivités locales de soutenir les femmes et les familles, qui ont en charge des enfants handicapés ou issus d'un viol ou d'un inceste.

    À la suite d'une initiative populaire, les associations pro-vie avaient recueilli plus d'un demi-million de signatures pour l'appuyer. 100.000 auraient cependant suffi pour que le texte puisse passer devant les députés polonais.

    «Nous espérons que le texte sera adopté vite, dans les plus brefs délais et qu'il entrera en vigueur avant la fin de l'année», a déclaré à l'AFP Sylwia Zborowska, du Centre d'initiatives pour la vie et la famille, une des organisations non gouvernementales à l'origine de la proposition.

    La bataille pour l'IVG, chemin de croix du pays

    Les militants du droit à l'avortement craignent de voir la loi du 7 janvier 1993 réduite à peau de chagrin. Déjà considérée comme restrictive, cette loi, fruit d'une longue bataille entre pro-vie et pro-IVG, permet d'avorter en cas d'inceste ou de viol, de grave malformation du fœtus ou de danger pour la vie de la mère. Ainsi, le taux d'avortements légaux reste très faible en Pologne, avec moins de 2000 IVG par an. Le 28 mai 1997, le Tribunal constitutionnel avait aussi rejeté une autorisation de l'IVG en cas de difficultés matérielles ou personnelles de la mère, au nom du droit à la vie (article 38 de la constitution).

    Mais les tentatives pour faire voter une loi d'interdiction totale se multiplient, surtout depuis l'arrivée au pouvoir, en novembre 2015, du parti conservateur PiS (Droit et Justice), fondé par les frères Kaczyński. Droit et Justice encourage ces initiatives, étant lui-même hostile à l'IVG. Par exemple, une proposition déposée en mars 2016 avait fait descendre des milliers de Polonais dans les rues de Varsovie en juin dernier.

    Selon un sondage de l'institut CBOS réalisé du 2 au 9 mars dernier sur 1034 personnes, 80% des Polonais interrogés sont pour l'autorisation de l'IVG en cas de risque pour la vie de la mère. Ils sont 73% à y être favorables quand la grossesse est le résultat d'un viol ou d'un inceste, et 53% si le fœtus a des pathologies graves. Toutefois, les trois-quarts restent hostiles à l'avortement, si la femme ne veut pas devenir mère, ou si elle a des problèmes financiers et personnels. Un sondage qui paraît valider l'état actuel de la loi.

    LE FIGARO

  • Rapport Montaigne sur l’islam : la France compterait 1 million de musulmans partisans de la Charia

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    20/09/2016 – 08H45 France (Breizh-info.com) –  Un rapport de l’Institut Montaigne – basé sur un sondage de l’Ifop – publié dimanche 18 septembre tente d’apporter une meilleure compréhension de la population musulmane et de l’islam en France. Si la presse subventionnée y voit « un rapport qui bouscule les idées reçues » (Le Télégramme), « un rapport qui s’oppose aux idées reçues sur l’islam français » (France 24),une lecture plus approfondie du rapport permet de constater qu’un million de musulmans en France déclarent être partisans de l’application de la Charia, la loi islamique, supérieure selon eux aux lois de la République. Précisions .

    Qui sont les musulmans de France ? Comment vivent-ils ? Quels sont leurs rapports à l’islam, à la société ? Alors que la vague d’attentats djihadistes et l’approche de la présidentielle enflamment les débats sur la place de l’islam, l’Ifop a tenté de répondre à cette question à travers un sondage conduit auprès de 1.029 personnes de confession ou de culture musulmane, extraites d’un échantillon de 15.459 habitants de France métropolitaine  – pas forcément français –  âgés de 15 ans et plus.

    L’Institut Montaigne qui affirme « qu’un islam français est possible », prétend avoir fait un travail en toute neutralité. Le contenu assez partisan de l’analyse permet toutefois d’en douter , d’autant plus qu’il n’a pas été possible, jusqu’à présent de prendre connaissance des résultats du sondage originel, celui de l’IFOP. Nous avons en effet contacté l’Institut Montaigne, qui nous a expliqué que ce sondage ne serait pas dévoilé publiquement, ce qui pose d’emblée le soucis de la transparence et de la neutralité.

    Tout d’abord, sur le nombre de musulmans déclarés en France : selon l’enquête, seuls 5,6% des sondés se déclarent musulmans. Toutefois, cette proportion dépasse les 10% chez les moins de 25 ans, ce qui prouve la part croissante des enfants immigrés ou d’origine immigrées et de confession musulmane au sein de la jeunesse de France.

    Le point clé de l’étude concerne la « typologie des musulmans selon leur religiosité ». L’Institut à défini 6 catégories, parmi les 1029 musulmans enquêtés. Là encore, sans avoir le sondage originel de l’IFOP, difficile de prendre ce que nous explique l’Institut Montaigne pour argent comptant.

    Toutefois, si 18% des musulmans « sont favorables à la laïcité, ne formulent aucune revendication d’expression religieuse dans la vie quotidienne, qu’il s’agisse du monde du travail ou de l’école, ne souhaitent pas de nourriture halal à la cantine et sont très largement d’accord avec l’idée que la laïcité permet de pratiquer librement sa religion.», les autres catégories interpellent :

    28% disent partager les mêmes valeurs mais se distinguent « par un attachement plus fort à la consommation de nourriture halal et une partie de ses membres est favorable à l’expression religieuse au travail. ». Que faut-il entendre par « expression religieuse au travail » ? Nous n’aurons pas la réponse.

    13% explique que la laïcité ne permet pas de pratiquer librement sa religion, et critique le modèle républicain dans ses modalités d’application, tout en souhaitant pouvoir exprimer sa religion au travail – là encore, sans plus de précisions.

    Dans la quatrième catégorie (12%) dont l’Institut explique qu’elle « se distingue par une plus grande acceptation de la laïcité » et qu’elle est composé majoritairement de ressortissants étrangers, on note une critique massive de l’interdiction de la polygamie en France.

    La cinquième catégorie (13 % des effectifs) représente les individus dont 40 % de ses membres sont favorables au port du niqab, à la polygamie, contestent la laïcité et considèrent que la loi religieuse passe avant la loi de la République. « Dans leur immense majorité, les membres de ce groupe ne considèrent pas que la foi appartienne à la sphère privée, ils sont d’ailleurs majoritairement favorables à l’expression de la religion au travail. »

    La sixième catégorie (15 % des effectifs) se distingue de la cinquième en prônant une vision plus « dure » des pratiques religieuses. « Presque tous ses membres valorisent le port du niqab et près de 50 % contestent la laïcité tout en étant favorables à l’expression de la religion sur le lieu de travail.»

    En résumé, selon ce rapport de l’Institut Montaigne – dont il n’est pas possible de prendre connaissance de la base de travail – 28% des musulmans sondés (un million d’individus en France si on l’applique aux chiffres obtenus par l’institut) seraient pour l’application de la Charia, la loi islamique, en France, jugée par eux plus importante que nos lois. Tandis que 25% semblent inclassables, et que 46% (les deux premières catégories) semblent réellement « intégrés » à la civilisation européenne .

    Parmi ces 46%, les jeunes représentent une minorité tandis qu’ils dépasseraient 50% dans les 5ème et 6ème catégories, les plus rigoristes, mais également les plus croissantes démographiquement …

    Dans l’attente d’obtenir le sondage de l’IFOP permettant un décryptage sur l’islam de France et sur les musulmans de France, nous n’irons pas plus loin dans l’analyse – le rapport ne donne pas les chiffres dans leur globalité. On renverra donc le lecteur à prendre connaissance de ce rapport  qui se veut « dépourvu de toute attache partisane ».

    Pourtant, lorsque l’on lit les préconisations , on peut s’interroger :

    Étendre le concordat à l’islam en Alsace-Moselle afin de permettre le financement de la formation des imams par l’État. Coût supplémentaire : 5, 5 millions d’euros.

    2. Perception, par la Fondation des œuvres de l’islam, d’une contribution sur la consommation halal. Gain espéré : 50 millions d’euros.

    3. Création d’une École nationale d’aumônerie pour former et recruter des aumôniers fonctionnaires.

    4. Création du TIF, le test d’islam français pour les imams et les aumôniers.

    5. Implication des collectivités pour favoriser l’émergence d’un islam local.

    6. Enseignement de l’arabe classique à l’école publique pour réduire l’attractivité des cours d’arabe dans les mosquées.

    7. Suivre la situation par des statistiques religieuses.

    8. Rédiger un livre d’histoire équitable commun aux pays des deux rives de la Méditerranée.

    9. Créer un secrétariat d’État à la laïcité et aux cultes actuellement rattachés au ministère de l’Intérieur.

    10. Revoir la politique étrangère de la France pour endiguer l’influence des régimes wahhabites(Qatar, Arabie saoudite…).

    Les «attaches» de l’Institut Montaigne avec le monde économique et financier sont par ailleurs certifiées, puisque à sa tête, on retrouve notamment Claude Bébéar (Président d’honneur d’Axa assurances),Henri de Castries (président d’Axa),Marwan Lahoud (Airbus),Marguerité Bérard (PBCE),Philippe Wahl (La Poste),David Azema (Bank of America) ou encore Jean-Dominique Senard (Michelin).

    Photos : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

  • France - La pratique religieuse s’invite plus fréquemment au travail

     65 % des salariés interrogés ont observé, à plusieurs reprises, "des faits religieux" sur leur lieu de travail.

     

    Parmi les faits perturbateurs, on trouve du prosélytisme, les prières pendant le temps de travail, le refus de travailler avec une femme...

    Publié dans le Monde  le 21 septembre 2016
     
    Le fait religieux est de plus en plus présent dans la vie des entreprises, mais celles-ci commencent à mieux savoir y faire face. Pour leur quatrième étude annuelle sur ce sujet, l’Institut Randstad et l’Observatoire du fait religieux en entreprise ont enregistré ce double mouvement en interrogeant en ligne 1 405 cadres et manageurs entre avril et juin 2016, sur leur expérience personnelle.
     
    Pour la première fois, une nette majorité (65 %) de ces salariés interrogés disent avoir observé à plusieurs reprises « des faits religieux » sur leur lieu de travail. C’est 15 points de plus qu’en 2015. Les faits observés peuvent être regroupés en deux grandes catégories, selon les auteurs de l’étude.
     
    La première, qui est aussi la plus nombreuse, correspond à « des demandes ou des pratiques personnelles ». Ils sont « par eux-mêmes, peu perturbateurs », note l’étude, même si « combinés à d’autres faits, d’autres situations ou d’autres comportements, ils peuvent être problématiques ». Parmi eux, le port visible de signes religieux, comme le voile, est devenu le plus fréquent (21 %). Il a dépassé cette année les demandes d’absence pour une fête religieuse (18 %), qui sont suivies par les demandes d’aménagement des horaires (14 %) et les prières pendant les pauses (8 %).
     
    La seconde catégorie regroupe des « faits qui perturbent et/ou remettent en cause l’organisation du travail et/ou transgressent des règles légales ». Ils sont « stables ou en baisse de quelques points par rapport à 2015 », note l’étude, mais ils représentent quand même plus d’un tiers des faits constatés. Il peut s’agir de la stigmatisation d’une personne pour motif religieux (7 %), de prosélytisme (6 %), de refus de réaliser certaines tâches (6 %), de travailler sous les ordres d’une femme (5 %), de prières pendant le temps de travail (5 %), du refus de travailler avec une femme (4 %) ou avec un collègue (3 %)... Lire l'intégralité.

     

     

  • Pour Jean-Marc Ayrault, la France est « très loin d’être submergée » par l’immigration (Màj)

    http://www.fdesouche.com/769213-pour-jean-marc-ayrault-la-france-tres-loin-detre-submergee-par-limmigration

    NdB: Lui, ce n'est pas comme Giono, c'est un sinistre optimiste!

  • Paris : 35 kg de crème blanchissante saisis à Château-Rouge

     

    0h08

    35 kg de tubes de crème blanchissante et 15 kg de safou, un fruit exotique cultivé au Gabon. C’est le bilan, communiqué ce mercredi, d’une opération de lutte contre la vente à la sauvette menée le 7 septembre dans le quartier Château-Rouge (XVIIIe).

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    Les policiers ont arrêté à l’angle de la rue des Poissonniers et de la rue Panama deux femmes pour délit de vente à la sauvette mais aussi deux autres pour celui d’exercice illégal de la profession de pharmacien.

    La crème blanchissante saisie contenait « du diprosone, un produit à base d’acide et de soufre », indique une source policière. Les quatre femmes, âgées de 40 ans à 68 ans, ont été placées en garde à vue. L’une d’elles était déjà connue pour des faits similaires.

    Le Parisien

  • NVB propose la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Allemagne : le procès d’un ex-infirmier d’Auschwitz s’enlise

     

    "Une procédure humainement préoccupante et politiquement douteuse"

    « Farce », « mascarade », « spectacle indigne » : les invectives fusent depuis des mois autour du procès de Hubert Zafke, ex-infirmier âgé de 95 ans du camp de concentration d’Auschwitz, qui s’est enlisé lundi en Allemagne sans aborder les faits.

     

    L’ancien SS répond depuis le 29 février de « complicité » dans l’extermination d’au moins 3 681 juifs gazés dès leur arrivée dans le camp emblématique de la Shoah, entre le 15 août et le 14 septembre 1944. Mais la procédure tient à un fil et le fond du dossier n’a jamais été évoqué.

    Dans une ambiance glaciale, un feu roulant de requêtes visant le président du tribunal, Klaus Kabisch a monopolisé les débats. À peine annoncé le rejet d’une première demande de récusation, formulée la semaine dernière par l’une des parties civiles, le parquet a à son tour accusé de « partialité » le magistrat, avant que d’autres parties civiles ne lui emboîtent le pas.

    Sans un commentaire et après moins de deux heures de débat, le juge a suspendu l’audience sans fixer de rendez-vous ultérieur, précisant seulement que l’examen des diverses requêtes pourrait prendre « trois semaines ».

    Calé dans une chaise roulante, Hubert Zafke a assisté sans mot dire à la cinquième journée d’audience à Neubrandenbourg (nord-est) aux côtés de l’un de ses fils, pendant que les trois autres prenaient place dans la salle. Seuls une vingtaine de spectateurs se sont déplacés, dix fois moins que lors des précédents procès d’anciens nazis.

    Lire la suite de l’article sur fr.news.yahoo.com

  • Europe: le grand retour des frontières

    Après le vote pour le Brexit, Londres lance un défi aux Européens sur les migrations. Un difficile équilibre entre ouverture et repli sur soi.

    De notre correspondant à Londres

    Aussi floue que soit encore sa partition sur le Brexit, Theresa May fait en revanche une analyse très claire du résultat du référendum. Aucun doute là-dessus: par son vote du 23 juin, le peuple britannique a manifesté une volonté ferme de reprendre le contrôle des frontières du pays. Partant de ce constat, elle tente de trouver une synthèse difficile entre cet isolationnisme et l'aspiration à continuer à jouer un rôle sur la scène internationale, comme l'a illustré mardi son premier discours à la tribune de l'ONU. Malgré le Brexit, promet-elle en effet, Londres restera «un partenaire mondial ouvert sur l'extérieur». Reste à mettre en musique cette double aspiration dans les négociations du Brexit. Mais aussi, au-delà, dans la définition d'une nouvelle place pour le Royaume-Uni dans le monde, face aux défis internationaux comme celui des réfugiés. Concrètement, il s'agit de déterminer les seuils acceptables aux yeux des Britanniques de ressortissants européens venant travailler dans leur pays, et le sort à réserver aux migrants du Moyen-Orient et d'Afrique.

    Sur cette question des réfugiés, au cœur de l'assemblée générale des Nations unies, May poursuit et approfondit la doctrine édictée par David Cameron. Devant la déferlante migratoire il y a un peu plus d'un an, ce dernier avait pris soin de se désolidariser de ses partenaires européens, au nom d'une exemption dont bénéficie le Royaume-Uni. Pas question d'accepter de quota de réfugiés, tandis que la gestion de la jungle de Calais, où croupissent 10.000 migrants rêvant de traverser la Manche, est sous-traitée à la France, moyennant un appui logistique et financier.

    Mettre fin aux «mouvements de masse incontrôlés»

    Seule concession à l'émotion médiatique provoquée par la photo du petit Aylan Kurdi noyé, il avait toutefois accepté d'accueillir 20.000 Syriens sur cinq ans en Grande-Bretagne, sélectionnés uniquement dans les camps de Turquie, du Liban et de Jordanie. À New York, Theresa May a justifié la nécessité de mettre fin aux «mouvements de masse incontrôlés de population». Sur le principe, elle propose comme son prédécesseur de traiter le mal à la racine, en venant en aide aux réfugiés sur les lieux des crises, dans l'espoir de les empêcher de prendre la route vers l'Europe. Le Royaume-Uni consacre déjà une aide importante aux camps à la périphérie de la Syrie. De même, May a annoncé une enveloppe de 100 millions de livres (116 millions d'euros) à la Somalie et l'Érythrée pour tenter d'y faire revenir les populations déplacées, en luttant contre la menace pesant sur elles par les milices Shebab par exemple. Vœux pieux? Certaines organisations internationales comme Human Right Watch se montrent sceptiques sur la notion de retour volontaire.

     

    Pour May, «il est clair que tous les pays ont le droit de contrôler leurs frontières et de protéger leurs citoyens». C'est même «un devoir de gérer ses frontières pour réduire les migrations incontrôlées», a-t-elle martelé. Un défi lancé aux Européens, Angela Merkel en tête. Pour May, la menace migratoire est équivalente à celles posées par le terrorisme et le changement climatique. Elle pense ainsi répondre à la demande exprimée par les électeurs le 23 juin d'«une politique plus en phase avec leurs préoccupations». Celle d'une population qui se sent laissée pour compte de la mondialisation. Même si cet électorat qui réclame la fermeture des frontières voit également d'un mauvais œil les milliards dépensés par le Royaume-Uni dans l'aide internationale. Les électeurs du Brexit, dans les milieux ruraux et les petites villes du sud au nord de l'Angleterre, peuvent s'estimer entendus, même si cette rhétorique peut hérisser dans la métropole londonienne fière de son ouverture sur le monde.

    Échec sur l'immigration

    Ministre de l'Intérieur pendant six ans sous David Cameron, Theresa May a très à cœur les préoccupations liées à la sécurité et à l'immigration. Reste que, sur cette question, elle porte l'échec de l'administration sortante. Les conservateurs avaient promis en 2010 de réduire le solde migratoire à moins de 100.000 personnes par an. Le flux a atteint un record de 330.000 personnes l'an dernier, dont plus de la moitié en provenance de l'UE. Cela démontre la complexité de l'équation du Brexit. Entre l'ouverture commerciale sur l'extérieur revendiqué par Londres et la sélection des personnes qui frappent aux portes du royaume, il va falloir choisir. Le flou artistique entretenu jusqu'à présent sur les modalités par Theresa May lui permet de se préserver une marge de manœuvre sur le niveau où placer le curseur. Aucun accès privilégié au marché unique ne survivra à la fermeture des frontières aux ressortissants européens, l'ont mis en garde les États membres de l'est de l'Europe. C'est pourquoi, comme l'y pressent ses trois ministres en charge du Brexit, David Davis, Boris Johnson et Liam Fox, la chef du gouvernement risque de devoir s'engager dans un bras de fer avec Bruxelles en vue de ce qu'on surnomme à Londres un «hard Brexit», par opposition à une version «light» qui risquerait de frustrer les électeurs sur leur demande de contrôle des frontières.

    Le think-tank anti-immigration britannique Migration Watch propose de limiter les arrivées depuis l'Europe à 30.000 travailleurs qualifiés (banquiers de la City pour l'essentiel) par an, contre 180.000 l'an passé. La mise en place de tels quotas s'accompagnerait, sans nul doute, de lourds sacrifices pour le Royaume-Uni dans ses relations futures avec l'Union, au détriment de son économie.

    LE FIGARO

  • 57% des Français opposés à l'accueil des migrants

    http://premium.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/21/97001-20160921FILWWW00323-57-des-francais-opposes-a-l-accueil-de-migrants.php

  • JOURNAL TVLibertés DU 21 SEPTEMBRE 2016

    NdB: Ecoutez ce Journal jusqu'à la fin

  • Les Français doivent-ils subir l’agression du voile au restaurant ?

     

    Militant associatif et auteur

    Fondateur de Riposte Laïque

     
     
     

    Un malheureux restaurateur du Tremblay (93) a osé refuser à deux musulmanes voilées le droit de manger dans son établissement. Bien évidemment, une des deux « discriminées » a filmé toute la scène, qui se retrouvera en quelques minutes sur les réseaux sociaux.

    Le cauchemar du propriétaire commençait : son site était hacké, la police intervenait chez lui, le ministre Rossignol le signalait à la DILCRA, un nouveau machin antiraciste mis en place par Valls, le maire communiste de la ville l’enfonçait, de jeunes musulmans venaient lui faire la leçon, de manière menaçante, devant ses locaux… Le malheureux avait beau s’aplatir, s’humilier, demander pardon, son compte est bon, son restaurant est mort et il finira probablement devant un tribunal. Belle provocation réussie, les associations musulmanes qui seront reçues par Cazeneuve (qui s’excusera probablement au nom de la France) vont gémir sur « l’islamophobie » et le racisme de nos compatriotes, et sur le grave traumatisme subi par les deux « victimes ».

    Comment ne pas penser à cette propriétaire d’un gîte de montagne, Fanny Truchelut, qui, il y a juste 10 ans, dans les Vosges, avait eu la surprise de voir deux personnes, à qui elle avait réservé une chambre par Internet, se présenter voilées.

     

    La propriétaire, qui avait d’autres clients, avait demandé à ces deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gîte. Devant leur refus, elle leur avait rendu leurs arrhes. Bien organisées, les « discriminées » s’étaient précipitées voir la LDH et le MRAP, qui les avaient encouragées à déposer plainte, ce qui fut fait. Qualifiée de « raciste » par la presse locale, Fanny finira au tribunal. Elle se fera condamner, dans un premier procès inique, à 8.500 euros d’amendes et de dommages et intérêts, et à 4 mois de prison avec sursis. Elle fit appel, en vain, et finit ruinée, devant vendre en catastrophe un gîte dans lequel elle avait tout investi.

     

    Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux histoires : même provocation de militantes voilées, même réprobation unanime de la bien-pensance, et probablement même issue : la mort sociale de deux courageux entrepreneurs qui, naïvement, pensaient qu’ils pouvaient accepter qui ils voulaient dans leur établissement, et donc interdire qui ils ne voulaient pas.

    Mais dans la période où le burkini constitue un accès de fixation, et où nombre de nos compatriotes, dans le contexte des attentats musulmans, ne supportent plus ce qu’ils ressentent comme la provocation de trop, est-on condamné, si on va sur une plage, dans un gîte de montagne ou dans un restaurant, à subir ces accoutrements – burkini ou voile – que le Premier ministre qualifie lui-même de « symbole d’asservissement de la femme comme si la femme dans l’espace public était impudique », ajoutant : « Ce sont des signes de revendication d’un islamisme politique qui vise à faire en sorte que, dans l’espace public, on fasse reculer la République. » A-t-on encore le droit, en France, d’aller au restaurant en famille ou entre amis, sans subir cette agression visuelle qui va gâcher ce moment de plaisir ?

    Imposer le voile ou le burkini, dans tous les espaces de la société – plages, restaurants ou gîtes de montagne -, est une autre façon, pour les soldats d’Allah, de faire la guerre à la France, en interdisant à nos compatriotes de conserver leur mode de vie dans l’entre-soi, et en leur imposant, massivement et partout, l’uniforme d’un islam incompatible avec nos valeurs.

    Bon courage aux restaurateurs…

    BV

  • Ce sentiment chaud de l’été. Sarkozy, Hollande, primaires, immigration : un retour aux réalités

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    Michel Lhomme, philosophe, politologue ♦

    C’est avec grande joie que nous saluons le retour de notre ami Michel Lhomme qui, pour des raisons professionnelles, n’avait pu assurer, durant ces quelques derniers mois, sa collaboration à Métamag et nous faire partager sa vision lucide de la situation géopolitique actuelle. Il a manqué à nos lecteurs et probablement , vu le très long article qu’il nous a fait parvenir, lui avons-nous manqué.

    Chers lecteurs, bonjour…

    Vous aurez remarqué sans doute une absence sur Métamag depuis quelques mois. Ce n’était pas seulement des vacances. Il importe parfois de partir et d’aller vérifier sur le terrain certains dires et prendre du recul. En quatre mois, j’ai quasiment fait deux fois le tour du monde.Les voyages ne forment pas seulement la jeunesse, ils aiguisent le scepticisme qui est d’ailleurs peut-être notre marque de fabrique. Les voyages décillent. Ils nous alertent aussi en nous déconditionnant des préjugés, ces substituts de pensée idéologique qui nous empêchent d’avoir un bon jugement.

    Des rebondissements géopolitiques du monde sont à l’œuvre plus que jamais. La période estivale n’a pas du tout été une période de trêve. Pourtant, nous aurions pourtant souhaité pouvoir fuir littérairement, contre-littérairementd’ailleurs  les affaires du temps. Mais dans l’indifférence et l’insouciance générale de la désinformation  des médias occidentaux, celles-ci nous paraissent graves et ne nous ont pas laissé de répit. Nous ne nous sommes pas  reposés et nous reprenons pourtant l’établi, le chantier comme un vulgaire maçon de la pensée.

    Á l’heure de la rentrée comme au nouvel an, faire le point est un exercice utile

    Albrecht Dürer : Le Chevalier, la Mort et le Diable ; 1513-14. Le chevalier représente l’archétype du chevalier allemand ou du chevalier chrétien médiéval sans peur et sans reproche. La gravure a inspiré à l’écrivain Friedrich de La Motte-Fouqué son Sigurd der Schlangentöter, ein Heldenspiel (1808), première dramatisation allemande moderne des lieds des Nibelungen).

    Albrecht Dürer : Le Chevalier, la Mort et le Diable ; 1513-14.  L’archétype du chevalier allemand. 

    Nous nous y emploierons dans les jours qui viennent pour différentes aires géopolitiques. En fait, l’été 2016 a été très fertile en faits stratégiques d’importance et pour tout dire cet été fut avant-coureur. La France en particulier y a poursuivi ses craquements sociologiques et politiques (attentat de Nice, assassinat du prêtre de St-Etienne du Rouvray, incompétence notoire du Ministre de l’Intérieur pourtant perpétuellement reconduit, burkini et collaborationnisme de toute la classe politique des primaires).

    Quant au monde, il a poursuivi ses ruptures que  Métamag a signalées depuis sa création. Nous l’affirmons péremptoirement : le monde se prépare à un grand tournant à venir. Il passera sans doute par la guerre. Sur tous les fronts ouverts (Europe del’Est, Syrie, Turquie, terrorisme européen, élections américaines, archipels deMer de Chine, Corée du Nord), l’été aura été tendu. Le cadre stratégique du monde évolue vite, au rythme rapide de l’installation des missiles et des bataillons américains en Europe de l’est, sur la frontière russe. Dans quelques mois, rien ne sera plus vraiment comme avant.

    Pour une Europe indépendante : fonder un état européen

    Pour une Europe indépendante : fonder un état européen ( Gérard Dussouy).

    En voyageant, on possède forcément des adresses, des lettres de recommandation, on active ses réseaux, on discute avec des chefs d’État nouvellement élus ou de futurs princes (nous y reviendrons), on rencontre des gens simples et d’autres engagés ou trèsinformés, on participe un peu à notre niveau à la diplomatie secrète, cela nous aide beaucoup à explorer et surtout à tenter de définir ces nouvelles réalités quis’installent, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Nul besoin d’insister pour dire que la France va mal, très mal et se retrouve complètement effondrée moralement. Le désarroi des Français est à son comble. Grèves et attentats à répétition, pseudo état- d’urgence, forces d’élite réduites à faire le planton, afflux de faux
    réfugiés (tous en réalité des illégaux), développement de camps de transit (Calais, Dunkerque mais aussi sur des voies ferrées abandonnées de Paris), Brexit et panne de l’Union Européenne, censure intellectuelle (toutes les clous qui dépassent c’est-à-dire les pensées non conformes sont priées de se taire), laxisme généralisé et misère de l’éducation nationale ne doivent pourtant pas cacher qu’avant toute chose, le pays est ruiné. Regardez : on ne mesure plus sur les plateaux de télévision, le déficit budgétaire au compteur comme lors des dernières élections, tellement il est devenu abyssal. Et face aux problèmes, l’État lâche le fric. Combien de temps la machine peut-elle encore tenir sur la planche à billet européenne ? Un krach financier mondial est tapi là, caché dans les recoins de l’économie mondiale et plus particulièrement européenne. Il risque debousculer tout sur son passage d’où un salut polémologique hautement probable par la guerre. En fait, les économistes, les banquiers, les financiers, tous les dirigeants politiques le savent même si pour l’instant, ils font mine de l’ignorer en fabriquant de toute pièce de la fausse monnaie. Nos politiques ne sont que les chefs d’une bande de faux-monnayeurs. Mais comme le chante un rappeur  »quand tu trahis les bandits, c’est la mafia qui corrige », la mafia corrigera. Il est impossible que l’endettement public mondial insensé dans lequel nous nous retrouvons puisse continuer indéfiniment.

    Une école enracinée

    Une école enracinée : réapprendre et imposer nos valeurs

    En France, les bilans des grandes banques sont fragilisées à l’extrême, les dépenses sociales sont incommensurables et les flux migratoires sont en train de déstabiliser des zones économiques entières. Quoique contesté par les  »collabos », selon Yves-MarieLaulan, l’immigration coûte à la France 70 milliards d’euros . Tous les ingrédients sont en fait réunis pour la banqueroute. Si nous insistons, c’est que tous les débats qui agitent actuellement les écrans (burkini, l’opération ronces) font l’impasse sur cette réalité brute : il n’y a plus d’argent ou que de l’argent de papier. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut qu’on vous vole, qu’on voustaxe et que très prochainement, on vous pillera votre épargne et vos héritages. Plus d’argent pour de nouvelles places de prison, plus d’argent pour les futurs flics, plus d’argent pour l’éducation. Les banques centrales inondent la planète de monnaie nouvelle (la « quantitative easing », la QE ) mais cette monnaie en fait ne correspond à rien et surtout pas à de la création de richesse. Or mécaniquement, le faux-monnayage s’achève par la banqueroute.

    L’opération Ronces en réponse au verdict des urnes ?

    Mais bien sûr, au sortir de cet été, on ne vous demande pas de parler économie mais d’évoquer les élections de 2017. Le panorama y est là pourtant très simpliste : les candidats qui ont le plus de chance de l’emporter aux primaires sont ceux qui offrent le moins de chance de redresser le pays puisqu’ils ne l’ont auparavant jamais fait. Pour la présidentielle, la probabilité d’un duel Hollande-Marine au second tour prend évidemment corps et ce duel sans débat – on l’assure – devrait se conclure par la victoire de François Hollande. Ainsi, une France aux deux-tiers à droite, et qui rejette massivement son président actuel dans des proportions inédites jamais atteintes dans la cinquième république risque de redonner le pouvoir à un tacticien dangereux qui en cinq ans, achèvera une bonne fois pour toutes ce à quoi il a toujours travaillé depuis sa jeunesse às avoir la déconstruction du pays.

    Personne n’ose bien sûr imaginer ici la victoire de Marine Le Pen. Et pourtant ? En l’état actuel des choses, et avec une activation par les stratèges extérieurs du chaos d’attentats sur le territoire, la courte victoire de Marine que tout le monde écarte d’emblée peut être probable.  Les Français en ont tellement ras-le-bol ? N’est-ce pas d’ailleurs parce qu’on y pense qu’on se prépare déjà à activer en soirée électorale l’opération Ronces
    révélée par Éric Zemmour  mais dont il a oublié au passage de mentionner qu’elle fut justement pensé au départ comme un scénario-réponse à une soirée électorale qui, annonçant la victoire du Front National, embraserait les banlieues.

    La trahison de notre classe politique

    europe-empire-penseeLe pessimisme est en tout cas général car on sait déjà intuitivement que ce seront des élections pour rien. Si l’on peut effectivement vouloir que la France soit reprise fermement en main, elle ne pourra pas l’être par une génération veule et une classe politique totalement discréditée. La reprise en main le sera par le peuple. Seul le peuple, comme le savait si bien Rousseau, est capable de régénération. On nous serine, il est vrai partout que la classe politique française est l’une des plus médiocres qui soit et qu’elle a trahi mais qu’a-t-elle trahi ? On trahit toujours pour quelqu’un ou pour quelque chose. Si cette classe politique et toute la drauche ont sacrifié l’intérêt du pays, y compris d’ailleurs celle des populations immigrées musulmanes que par pur intérêt économique (des salaires bas),  c’est que cette classe politique travaille forcément pour d’autres puissances.

    Lesquelles ? Les banques, les États-Unis ? Dans les années 80, autour du Parti Socialiste s’est en fait constitué un groupe de pression activé par un service secret proche-oriental qui a effectivement petit à petit infiltré toute la politique étrangère française pour lui enlever la force et la volonté de conserver sa liberté de choix. A partir du conflit yougoslave puis du second conflit irakien, la France de Fabius et de Kouchner a participé en première ligne aux mensonges internationaux de l’histoire occidentale. Par la suite, sous Sarkozy et Jean-David Levitte, son bras droit , l’abandon de notre souveraineté fut total et en rejoignant l’OTAN, la France solda définitivement sa politique internationale indépendante, marquée par l’équilibre entre l’Orient et l’Occident. La France s’est alors coupée de toute possibilité de développer une politique eurasienne, de coopération amicale avec la Russie.

    Toute la drauche électorale décida alors de se soumettre aux priorités d’une politique américaine hégémonique et d’écouter Tel Aviv, ce qui allait pourtant à l’encontre de nos intérêts géostratégiques à moyen et long terme e tde plus s’opposait à notre sécurité intérieure. En devenant le satellite de Jérusalem au Moyen-Orient et en étant l’artisan zélé du grand Israël, la France ouvrait la voie, pour l’avenir, aux méthodes israéliennes de sécurité intérieure, livrant le pays aujourd’hui à la logique des camps et de l’enclavement des populations rebelles. Je laisse ici à chacun le soin de reconnaitre quelles personnalités politiques et intellectuelles ont participé à ce naufrage. Elles tiennent toujours le haut du pavé et contrôlent tous les médias. Elles ont en tout cas sonné le glas de toute velléité d’indépendance du pays au point que dans les faits, nous n’avons plus de politique étrangère digne de ce nom. Dans cette vraie soumission qui n’est pas la piété musulmane, François Hollande n’a fait que suivre la politique de Sarkozy, celle des vassaux du monde globalisé. C’est ainsi que nous nous retrouvons en guerre sans pouvoir nommer l’ennemi et sans posséder la moindre possibilité d’agir sur l’implication et la direction des conflits. En fait,demain, nous ne participerons même pas aux négociations de paix : on nous fera entrer comme en 45, au dernier moment, par la porte de derrière.Mais pendant cette vassalité, quelque chose de contradictoire s’est aussi déployé qui touche à la substance même de la France, à la grandeur nationale : la structure ethnique du pays a changé. C’est le grand remplacement si parfaitement analysé par nos meilleurs écrivains : Renaud Camus, Michel  Houellebecq, Richard Millet, Jean Raspail .

    Une immigration massive

    Une immigration massive

    Déjà, une immigration massive et surtout quasi mono-ethnique fait que la France compte aujourd’hui  8 millions de musulmans. Officiellement, depuis deux ans, l’État a abandonné le contrôle de l’immigration, puisqu’il ne différencie plus l’immigration légale et illégale (la manipulation médiatique des  »réfugiés ») et qu’il a voté à droite comme à gauche le regroupement familial par fratrie.N’oubliez jamais en effet mars 2016, ce jour où vos députés, même ceux qui aujourd’hui disent vouloir remettre en cause le droit du sol, ont en réalité voté en catimini le regroupement familial par fratries. Les populations immigrées vivent en France de plus en plus séparément et par quartiers. De fait, elles réclament et, à juste titre, des droitsspécifiques à leurs mœurs (repas halal, voile, burqa, burkini, charia, lieux de prière). Certaines zones ne constituent pas des  »zones de non droits » comme le veut l’expression journalistique mais des  »zones d’un autre droit’‘. Ce qui veut dire qu’une organisation parallèle à celle de l’État se met petit à petit en place et qu’ainsi, l’indice de corruption de la France  s’élève de plus en plus. Nous partons pour une année crispée avec la conjonction de la situation sécuritaire et la campagne pour l’élection présidentielle dans laquelle le Front national arrivera probablement en tête au premier tour.

    Un État incapable de réagir

    Avons-nous encore les moyens de notre grandeur ?

    Avons-nous encore les moyens de notre grandeur 

    N’ayant plus aucune autorité, on voit bien que toute mesure politique devient polémique et que toute polémique finit par l’abandon du projet (déchéance de la nationalité, loi Khomry, voile) mais il y a pire : le règne du dernier homme et le nihilisme français. La France fille aînée de l’Église a été ces dernières années en première ligne pour refuser que l’Europe reconnaisse ses racines chrétiennes, pour défendre l’idéologie du genre. De fait, ces valeurs que nous reprochons aux terroristes d’attaquer, nous avons été les premiers à les vider de leur substance.

    La France,ce grand pays de la laïcité comme doctrine d’État se retrouve ainsi comme le pays européen qui a fourni le plus grand nombre de candidats au djihad. Quel succès de l’Education nationale incapable de défendre des idéaux et de transmettre mais qui n’en continue pas moins pour autant des programmes et une organisation obsolètes ! Le problème n’est en effet pas directement religieux mais lié à la pauvreté intellectuelle et spirituelle dans laquelle a sombré notre pays et à laquelle, paresseux, nous nous sommes habitués.

    En quoi consistedonc cette paresse intellectuelle française ? Elle est de ne pas avoir porté l’esprit européen au pinacle. En réalité, il n’y aura pas de France forte sans une Europe de la puissance, une Europe stratégique. Notre débat est du coup simplifié et il n’est plus du tout présidentiel : la France est-elle capable d’etre européenne ? L’Europe est-elle capable, de son côté, de prendre en main son destin dans une planète mondialisée ? Le Royaume-Uni a répondu non et a choisi le grand large et le bon vent. Si l’Europe signifie Union européenne, la réponse est effectivement le »non » britannique parce que l’économisme s’est engagée dans une impasse, parce que l’économisme tue les peuples et que l’euro n’a fait – comparez votre budget ! – que vous appauvrir.

    Pour une Europe Impériale et civilisationnelle

    Une Europe Empire

    Une Europe Empire

    Mais si l’Europe signifie autre chose, si l’Europe signifie quelque chose d’ordre d’impérial et de civilisationnel, quelque chose de métapolitique et de gréco-romain ou normand, quelque chose qui certes reste encore à définir, dès lors toutes les options sont possibles et c’est peut-être alors le destin de la France d’y occuper demain la première place.  Ne soyons donc pas franco-français et chauvins, pensons en 2017 plus à l’Europe qu’à la France.
    Métamag a  vocation d’avertir les opinions publiques et ses  lecteurs, les décideurs de demain que l’immense reconfiguration géopolitique globale impose de manière vitale à l’Europe une mutation profonde. Au cœur de la crise systémique globale, la transformation du rôle et de la place des États-Unis dans le monde, leur déclin économique et sociologique inexorable qui les pousseront à s’en sortir par l’aventure militaire accentue l’impératif d’une pensée européenne nouvelle, une pensée européenne eurasiatique et eurafricaine .

    gd_europeeurope3Nicolas Sarkozy  comme François Hollande, demain Emmanuel Macron, l’homme de Goldman Sachs dont on nous prépare à croire déjà qu’il serait le meilleur candidat pour la gauche , illustrent la symbiose apparente du système qui a réussi par les médias aux ordres à imposer des pro-américains à la tête de ce qui était le plus anti-atlantiste de tous les pays de l’UE. La manipulation et la supercherie sont de taille. Lutter pour l’Europe indépendante, propager l’esprit européen, sera peut-être ne pas voter en 2017 mais qu’importe de voter si c’est pour accepter la soumission et le nouvel esclavage. Nous espérons en tout cas que nous passerons demain encore un bel été avec ce sentiment chaud que nous avons au cœur d’une possible relève européenne.

    Texte en illustration : Taxez-moi de romantisme, qu’importe ! Pour moi, le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de Champagne. C’est le Romancero du Cid, ou le visage hugolien de “l’enfant grec”. C’est un tombeau des Invalides, ou le Grand Aigle de Schönbrunn, l’Alcazar de Tolède, ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres, ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la Porte de Brandebourg devenue le poste frontière de l’Europe mutilée.
    Pour toutes ces pierres, pour tous ces aigles et pour toutes ces croix, pour la mémoire de l’héroïsme et du génie de nos pères, pour notre terre menacée d’esclavage et le souvenir d’un grand passé, la lutte ne sera jamais vaine. Jean De Brem  » Le testament d’un européen ».

    METAMAG

    NdB: Un texte remarquable, à lire jusqu'au bout!

    (merci à Dirk)

  • Enrico Macias s’exilera « en Suisse, en Corse ou en Israël si Marine Le Pen est élue »

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    20h49

    Dans un entretien à la Radio Télévision Suisse, le chanteur français Enrico Macias précise son intention de quitter la France si la candidate du Front national Marine Le Pen est élue présidente en 2017.

     

    Invoquant ses origines pieds-noirs, le chanteur populaire, âgé de 77 ans, dit comprendre les migrants « en tant qu’exilé » et il estime que Marine le Pen représente « le mal ».

    Enrico Macias déclare que son intention de réagir à une élection de Marine Le Pen n’était pas une parole en l’air et qu’il l’exécutera immédiatement: « Je prendrai l’avion le lendemain. » Le chanteur ira « peut-être en Suisse, en Corse ou en Israël », ajoute-t-il.

    Source

    NdB: Il ne sait pas que la Corse est française depuis 1768 ? 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le Maire de Beaucaire s'exprime avant son procès

    A écouter attentivement: voilà ce que deviennent les villes françaises, et quand le maire prend des arrêtés pour faire respecter la loi, il est taxé d'islamophobie et traîné en justice!