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Blog - Page 601

  • VERMEER (1632-1675)

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    La jeune fille au pichet d'eau

     

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    La dentellière

     

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    La ruelle

     

     

  • « L’extrême droite ne mérite pas la France ». Et vous, M. Valls ?

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    Le PS va tenter de convaincre les électeurs par des arguments de bas étage, des arguments qui n'en sont plus tant il ne peut opposer que des résultats catastrophiques.
    Journaliste
    Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma
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    Du Salon de l’agriculture à la moindre de ses interventions, notamment en campagne électorale comme à Palaja, près de Carcasonne, où il s’est déplacé (à nos frais ?), Manuel Valls n’a qu’une obsession : le Front national. « L’extrême  droite, a-t-il martelé, ne mérite pas la France. Je n’ai qu’un adversaire, la France n’a qu’un adversaire. » Ce n’est pas le chômage, ni le salafisme, ni même l’économie désastreuse, c’est l’extrême droite, autant dire Marine Le Pen, qu’il ne nomme jamais, comme d’ailleurs Nicolas Sarkozy qui ne prononce jamais ce nom, à jamais maudit, mais n’en pense pas moins. 

« L’extrême droite n’aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme » et encore « Ce n’est pas seulement l’adversaire principal de la gauche mais du pays ». L’accusation est forte, implacable. Et il le dit avec ses yeux qui savent être féroces, sa gestuelle qui pointe l’index vers l’épouvantable vision que lui engendre le résultat des sondages.

    Plus rien ne compte avant les élections départementales que de combattre ce fléau. La gauche avec à sa tête un président de la République devenu président de la République socialiste va se battre, pendant le mois qui reste, contre cet adversaire unique que représente ce parti. Un parti nationaliste, raciste, xénophobe (et j’en passe) qui aurait dû être interdit mais pour lequel les intentions de vote montent, montent, montent, terrifiant désormais non seulement la gauche, mais une partie de l’UMP, et en tout cas son président.

    Le PS va tenter de convaincre les électeurs par des arguments de bas étage, des arguments qui n’en sont plus tant il ne peut opposer que des résultats catastrophiques. Ou un mensonge effronté, comme cette baisse du chômage alors que celui-ci a augmenté de 16.100 personnes, soit 0,3 %. Inutile de préciser que le programme du FN sera épinglé point par point. Et que le CV des 7.800 candidats et les comptes Twitter et Facebook seront épluchés par des tas de journalistes devenus commissaires politiques trop heureux de recenser les « dérapages ». Comme cette semaine Patrick Cohen ou encore Apolline de Malherbe face à Florian Philippot.

    Mais comment un Premier ministre et, qui plus est, un président peuvent-ils mépriser ainsi un tiers des Français, enfin disons des électeurs, puisque selon la nomenklatura il ne s’agit pas de l’ensemble des Français mais de ceux qui croient encore suffisamment à la démocratie pour aller voter ? Comment peuvent-ils les considérer comme incapables de décider par eux-mêmes quel est le parti le mieux à même de les défendre ?

    Sommes-nous à ce point incapables de lire un programme, d’écouter, de constater ? 

« Je lance un appel solennel à tous les républicains pour battre le Front national dans chaque canton pour faire vivre les valeurs de la République. » M. Valls, rassurez-vous, nous avons reçu 5/5 votre message, et nous vous prierons bientôt de retourner dans votre chère ville d’Évry, là où, un jour, vous aviez trouvé qu’il n’y avait « pas assez de Blancos » ! 

Nous sommes assez grands pour choisir qui il nous plaira, selon notre conscience et notre intelligence sans avoir besoin de vos conseils et encore moins de vos menaces. Car nous aimerions bien, un jour, que vous nous éclairiez sur ces fameuses valeurs auxquelles vous vous référez en permanence sans jamais nous les décrypter.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Semaine noire pour la liberté d’expression en France

      

     

    01/03/2015 – FRANCE (NOVOpress via Kiosque courtois)
    Dimanche, l’Union nationale des étudiants juifs tenait des assises sur « la lutte contre la haine sur Internet ». « La haine sur Internet » est un terme de novlangue pour désigner les propos politiquement incorrects : la critique de l’immigration ou de l’Etat d’Israël est considérée comme telle. Devant un public clairsemé, mais beaucoup de journalistes, l’UEJF a milité en faveur d’une censure privée. C’est-à-dire du retrait automatique des contenus litigieux par les fournisseurs d’accès Internet. Un représentant de Facebook en France était présent. Christiane Taubira a conclu la manifestation en promettant en plus un renforcement de la loi.

    Pendant ce temps-là Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, était aux Etats‑Unis
    Oui. Pour rencontrer les géants de l’Internet, Google, Facebook, Microsoft et tenter de les convaincre de contrôler les contenus. Officiellement, c’est pour lutter contre le terrorisme.

    Et lundi 23 février, Hollande a présidé le dîner du CRIF
    Le dîner le plus cher et le plus chic de l’année. Le plus cher  : 900 € le couvert. Le plus chic aussi : les principaux dirigeants politiques (Front National exclu), les grands journalistes, les forces économiques, les plus hauts magistrats, les grands dirigeants de la police étaient tous là.

    Hollande a annoncé l’aggravation de la répression des délits d’opinion
    Oui, Hollande veut sortir de la loi de 1881 sur la presse les délits « D’antisémitisme, de racisme, d’homophobie ». C’est‑à‑dire le plus souvent la simple expression d’une opinion dissidente. Bref, Hollande veut enfermer ceux qui pensent mal dans la cage aux phobes !

    Quelles seraient les conséquences d’une telle décision ?
    La perte des garanties procédurales qu’accorde la loi de 1881. Des garanties qui protègent les libertés notamment en limitant les pouvoirs de perquisition et en en rendant impossible la prison préventive. Le dîner du CRIF ne coûte pas cher qu’à ses invités, il coûte cher aussi à la liberté.

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  • La Suède redonne aux oiseaux des noms "politiquement corrects" !

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    Sarcelle hottentote

    Lu dans la presse
    09:03 01.03.2015(mis à jour 09:05 01.03.2015)
    Novye Izvestia
    3720434
    L'Union suédoise des ornithologues a fièrement annoncé avoir "mis à jour" une liste des milliers d'oiseaux peuplant notre planète, écrit le quotidien Novye Izvestia.
     

    Dans le cadre de la lutte contre l'héritage du colonialisme et le racisme contemporain, tous les noms d'oiseaux pouvant offenser les représentants d'un groupe ethnique ont été impitoyablement rayés et remplacés par des appellations politiquement correctes.

    Ces changements concernent, entre autres, la Sarcelle hottentote et l'Istiophorus cafre (voilier). Seule la Chouette lapone a échappé aux "inspecteurs linguistiques".

     
     

    Les événements récents ont de lourdes conséquences. Les maisons d'édition qui ont permis l'apparition dans leurs livres des termes "bridé", "jaune", "nègre", "tzigane" ou autres gaffes inacceptables dans la société démocratique moderne, doivent se justifier et supprimer des tirages entiers, tandis que les chaînes de télévision doivent retirer certaines émissions et films populaires.

     

    La Suède va continuer sur la voie du politiquement correct en brisant les vies et les carrières de ceux qui "sortent du rang" bon gré ou mal gré. Très récemment, tout le pays a débattu du sort du célèbre confiseur qui avait perdu son travail après avoir fabriqué un gâteau orné de la figurine d'un petit Noir. Un boycott a été décrété contre cette confiserie qui avait osé relancer la fabrication des "Negerbollar", produits en Suède pendant presque un siècle. L'établissement appartenait à un député du parti conservateur, qui avait apporté à l'histoire une forte connotation politique. La suite est très prévisible: le député a dû se repentir et expliquer qu'il avait été mal compris.

     
     

    En évoquant la marche triomphale des combattants radicaux contre la discrimination à travers le pays, certains médias suédois remarquent qu'ils ne font que nuire à l'idée en question, en poussant du côté des racistes des individus jusque-là neutres. Les démocrates suédois ont obtenu presque 13% aux dernières législatives en automne 2014. Intelligents, ils ont rapidement rayé de leur vocabulaire la Sarcelle hottentote et l'Istiophorus cafre.



    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/presse/20150301/1014948046.html#ixzz3TBEqaGBC

  • Quimperlé : les lycéens préparent un spectacle métissé intitulé « Les différences, une richesse

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    14h35

     

    Le projet s’intitule « Les différences, une richesse ». Le thème est à l’étude depuis quelques mois. L’ouverture et la tolérance sont les fils rouges du spectacle mis au point par professeurs des lycées publics Kerneuzec et Roz-Glas de Quimperlé.

    (…) Des textes sont écrits par les élèves : «Les récits, plutôt courts, porteront les vertus du vivre ensemble et de la démocratie. »

    La création culturelle est le meilleur des vecteurs pour faire tomber les préjugés. « L’épanouissement personnel passe par la production commune. On va trouver de l’or dans le métissage. »

    Ouest-France

    > Commentaire lecteur : « le « vivre ensemble », c’est ceux qui le vivent le moins qui en parlent le plus » !

    FDS

  • Immigration : le parlement européen choisit Cecile Kyenge (+rappels)

      

    19h32

    Le Parlement européen a confié à Cécile Kyenge le rôle de co-rapporteur (avec la Maltaise Roberta Metsola) sur « l’initiative stratégique concernant la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’immigration dans l’UE ».

    Ansa.it

    ——–

    RAPPELS  : Cecile Kyenge est l’emblème et la figure de proue du Grand Remplacement en Italie et en Europe

    • Cécile Kyenge a reconnu avoir pénétré illégalement sur le territoire italien lors de son arrivée (lire).
    • Elle est issue d’une famille de 38 enfants nés des quatre femmes de son père (wikipedia)
    • Elle se définit comme « une femme noire et fière de l’être » (lire)
    • Elle demande la suppression de la notion d’immigrant clandestin (lire)
    • Pour Cécile Kyenge : «L’Italie est un pays métis» (relire) et «multi-ethnique» (relire)
    • Cecile Kyenge veut plus d’Africains en Italie et en Europe (relire)
    • Pour Cecile Kyenge, « l’Europe doit ouvrir davantage ses frontières » (relire)
    • Selon elle, « l’Europe a évité le déclin démographique grâce à l’immigration ». (relire)
    • Elle veut « un président noir en Italie« . Elle en « rêve tous les jours » (relire)
    • Elle demande une loi européenne interdisant les partis qu’elle estime ‘racistes’(relire)
    • En Italie, elle a fait intensément campagne pour que les enfants d’immigrants deviennent citoyens italiens dès la naissance. (relire)
    • Elle veut éradiquer l’idée « qu’il n’y a pas d’Italiens noirs » (relire

    FDS

  • TOXIQUES. Par Bruno Gollnisch

     

    APOCALYPSE

    Les exhortations, admonestations, supplications, menaces et avertissements des Valls, Juppé ou Sarkozy n’y ont rien changé, bien au contraire peut être: Marine a reçu jeudi un accueil très chaleureux, hors norme, lors de son long passage jeudi au Salon de l’agriculture. Certains sondages enregistrent des intentions de vote s’élevant à 40% pour le FN chez les agriculteurs à l’occasion des prochaines élections départementales. Le moins que l’on puisse dire  c’est que cela était très perceptible hier. Tout comme la frousse hargneuse du Premier ministre qui débutait également jeudi sa tournée électorale antinationale par une première réunion publique dans l’Aude. Manuel Valls y a (ré)affirmé que l’opposition patriotique était l’ennemie à abattre. Reprenant les vieux anathèmes il a ainsi  déclaré : « Face à nous, il y a évidemment l’extrême droite, c’est notre adversaire principal. Ce n’est pas seulement l’adversaire principal de la gauche, mais du pays ». « Je lance ici un appel solennel bien sûr à tous les électeurs de gauche, à tous les républicains pour battre le Front national dans chaque canton pour faire vivre les valeurs de la République ». «(Le Front National) donne l’impression d’avoir changé de vitrine »mais « le FN n’aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme. L’extrême droite ne mérite pas la France», a-t-il ajouté, jugeant que son programme menait à « l’affaiblissement » du pays.

     En fait d’affaiblissement souligne Bruno Gollnisch, les Français constatent surtout chaque jour un peu plus les échecs dramatiques de la très toxique politique gouvernementale, les conséquences désastreuses de l’hémiplégie intellectuelle des dirigeants socialistes, les ravages de leur mauvais et obsolète logiciel euromondialiste. Les coups de menton et les airs fats et ténébreux de M. Valls ne peuvent pas dissimuler cette sinistre réalité.

     Arnaud Montebourg l’a résumé à sa façon lundi à l’occasion d’une  conférence donnée l’université de Princeton (New Jersey). L’ex ministre de l’Economie et du Redressement productif y a lancé (dans le vide et en vain) « un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre » pour cesser leurs « erreurs de politique économique ». « Si on continue sur cette politique suicidaire, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus. Donc, c’est le Front National au bout du chemin. Voilà ce qui se prépare ». « Les Français et les Européens doivent savoir qu’ils sont sur la mauvaise pente ».

     Une mauvaise pente que nous avions aussi pronostiqué dés le départ, nous l’évoquions hier, avec la volonté du Nouvel ordre mondial d’éradiquer les régimes laïcs en Irak, en Libye  puis en Syrie, ouvrant ainsi la boîte de Pandore de l’islamisme radical. Une stratégie du chaos contrôlé et circonscrit géographiquement,  que certains stratèges américains ont théorisé  pour  garder la  main sur cette partie du monde en empêchant l’émergence, la réémergence d’Etats souverains et indépendants. Mais il est loisible de s’interroger sur le point de savoir si le monstre qui a été enfanté, engraissé, armé   est toujours sous contrôle au vu du développement et des agissements de l’Etat Islamique (EI).

     Un EI dont les miliciens  pour frapper les esprits ne se contentent  pas de violer, de tuer, d’égorger, de brûler vif, de torturer en Syrie comme en Irak «mauvais musulmans », « apostats » et « chrétiens ». Ils s’attaquent aussi au patrimoine culturel,  à l’art comme l’ont fait notamment avant eux à grande échelle pendant leur règne de terreur en Chine, les gardes rouges lors de la révolution culturelle . Une volonté de destruction qui dans notre civilisation européenne, helléno-chrétienne,  ne peut que jeter un effroi tout particulier.

     Déjà en 2001, des talibans afghans certes  bas de plafond, mais habiles propagandistes au vu du retentissement mondial de leur geste, avaient dynamité les bouddhas géants de Bamiyan (IIè-Vè siècle ap.JC), œuvres d’art impies car antérieures à l’Islam…

     En janvier dernier, les fous d’Allah avaient pénétré dans la Bibliothèque centrale de la ville de Mossoul (Irak) pour « l’assainir » en brûlant 2000 ouvrages  (livres pour enfant, de poésie, de philosophie, de santé, de sport, de sciences, des journaux datant du début du XXe siècle) au motif qu’ils appellent « à la désobéissance à Dieu ».Dimanche,  les djijadistes ont détruit de nouveau à Mossoul 8000 livres rares, notamment des manuscrits du XVIIIe, puis ils ont incendié dans le même élan une église et une école de théâtre.

     Toujours plus loin dans leur frénésie de destruction, dans leur volonté de faire « table rase du passé »,  des vidéos mises en ligne jeudi dévoilent des miliciens de l’EI s’attaquant au musée de Mossoul, lequel renferme des objets des périodes assyrienne et hellénistique d’un caractère unique.

     Nous les voyons en train de défigurer avec un perforateur  un imposant taureau ailé assyrien en granit, dont un semblable est exposé au British Museum de Londres, et détruire à coups de masse des sculptures (forcément) pré-islamiques.

     «Fidèles musulmans, ces sculptures derrière moi sont des idoles pour les peuples d’autrefois qui les adoraient au lieu d’adorer Dieu», déclare un djihadiste dans cette vidéo. Aucune des collections du musée de Mossoul ne semblent avoir été épargnée constate Le Figaro qui précise que  « toutefois, une partie des objets détruits ne seraient que des copies en plâtre ‘(selon)  le journaliste de France 24 Wassim Nasr ».  Il a été aussi dévoilé depuis longtemps que l’EI alimenterait des réseaux d’antiquaires internationaux  en écoulant des œuvres d’art volés en Syrie, en Irak, assurant  ains une partie de leur financement.

     «Cette attaque est bien plus qu’une tragédie culturelle, déplore la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova. «C’est également une question de sécurité parce qu’elle alimente le sectarisme, l’extrémisme violent et le conflit en Irak. Par la voix de sa présidente, l’organisation onusienne a demandé jeudi soir une réunion de crise du conseil de Sécurité des Nations unies après les destructions par les djihadistes de l’Etat islamique de sculptures pré-islamiques au musée de Mossoul. Il s’agit de statuer «sur la protection du patrimoine irakien en tant qu’élément faisant partie intégrante de la sécurité du pays», précise-t-elle.

     Dans son passionnant récit « Les Ruines de Nivine »,  l’archéologue anglais Henry Austen Layard (1817-1894), à qui le British Museum doit le fond principal de son extraordinaire collection assyrienne, narrait notamment les fouilles qu’il entreprit prés de Mossoul,  sur le site de la ville de Nimroud au milieu  du XIX Siècle. Il expliquait, dans un pays alors sous domination (assez théorique) du califat ottoman,  la superstition craintive qui entourait ses vestiges quand ils étaient découverts, mais aussi déjà les pillages, l’hostilité des autorités mahométanes à son endroit, scandalisées par la volonté des Européens de sortir de terre des « djinns » (démons),  «les idoles des infidèles » et leurs « ouvrages ». 

     Mais la violence destructrice des miliciens abrutis de l’EI trouve écho plus largement dans la geste guerrière d’une religion qui s’est répandue à la vitesse du galop de ses combattants prosélytes. Quoi qu’en disent certains, et même si bien évidemment la nuance est de mise, que les situations ont varié selon les époques, les pays, la mentalité des peuples convertis, les exégèses, la manière d’appréhender les écrits du Coran, l’islam, n’est pas à proprement parler « une religion d’amour  et de paix ».

     Dans « Les quatre sens de la vie », le très atypique Alain Daniélou (frère du fameux cardinal) affirmait comme d’autres auteurs avant et après lui,  que « la plus démocratique des sociétés, l’Islam, qui en théorie, ne reconnaît pas de distinction sociale ou raciale, a été la plus destructrice. Partout où l’Islam a passé, nous ne voyons que ruines, déserts, peuples entiers annihilés et, au-dessus du désastre, le démocratique islam qui traite avec un sens relativement considérable de l’égalité et de la justice les quelques survivants de ces civilisations détruites qui se sont soumis corps et âmes à sa conquête physique et spirituelle »

     Dans son « Histoire de l’Inde» ce même Daniélou affirme encore que le « monothéisme de Mahomet» « fut le plus intransigeant et inévitablement le plus impérialiste ». Un islam qui n’est «pas une philosophie» mais «un dogme exigeant une foi simple et sans compromis. La religion qui en résulta fut la plus orgueilleuse, la plus sûre d’elle-même, la plus férocement destructive des religions et cultures que la monde ait connues ». Cet islam là, éminemment toxique, auquel nous ne réduisons pas pour notre part  cette religion puisque nous restons persuadés  de l’existence, de la pérennité d’un islam du juste milieu, est incontestablement celui auquel carburent les combattants des brigades internationales islamistes.

  • Vladimir Fédorovski : « Nous devons faire face au risque d’une guerre totale »

    17h19

    Ecrivain russe d’origine ukrainienne, Vladimir Fédorovski, ancien diplomate,  a joué un rôle actif dans la chute du communisme.

    Vladimir Fédorovski évoque Boris Nemtsov qui selon lui n’était pas un adversaire de Vladimir Poutine, mais un opposant au système russe contraignant à une stabilité à tout prix et à un verrouillage total. Sur la mort de Boris Nemtsov et quoi qu’on entende ou qu’on lise dans les médias, personne ne sait à ce jour à qui « profite » le crime.

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    Le seul point évident étant que Vladimir Poutine n’avait aucun intérêt à voir disparaître B. Nemtsov, dont la mort fait de lui une icône et risque d’exacerber les tensions entre la Russie et l’Occident.

    Enfin, Vladimir Fédorovski cite le renforcement du fascisme en Russie, la radicalisation de V. Poutine et le conflit en Ukraine pour expliquer sa crainte d’une « guerre totale » alors même que les Occidentaux alimentent le conflit en Ukraine, que les Américains ont la Russie pour adversaire tandis que le danger véritable est l’islam radical.

    Paris Match

    FDS

  • Les négateurs de l’identité française

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    Jean-Yves Ménébrez, essayiste

    ♦ En employant le 23 février 2015 l’expression « Français de souche » (pourtant dans un sens péjoratif) François Hollande a déclenché un tollé chez les tenants du politiquement correct et les défenseurs d’une souveraineté hors sol. Guaino a condamné et Marine Le Pen a pris ses distances. Le débat n’est pas nouveau. En janvier 2007 Polémia avait publié une étude critique sur les « négateurs de l’identité française ». Il nous a paru utile de la remettre en ligne.

    En voyage en Algérie, en 2006, Zinedine Zidane a déclaré « Je suis fier d’être algérien ». Pendant ce temps-là, en France, la classe politique se rallie à une conception désincarnée de la nation portée par les négateurs de l’identité française.


    Explications :

    1/ En présentant, le 31 décembre 2006, ses vœux pour 2007, Jacques Chirac a appelé au « rassemblement autour des valeurs qui font la France : la liberté, l’humanisme, le respect, et notamment le respect de la diversité et des différences, la laïcité, le combat contre le racisme, l’antiracisme, le communautarisme ». Par-delà les pieuses intentions, cette définition laisse dubitatif :

    – parce que bien d’autres nations peuvent aussi faire leurs ces valeurs, à l’exception peut-être de la laïcité ;

    – ensuite, parce que la France « qui vient du fond des âges », selon l’expression du général De Gaulle, n’a pas toujours fait siennes ces valeurs-là : ainsi la France de l’Ancien Régime, « fille aînée de l’Eglise », connaissait le gallicanisme mais ignorait la laïcité ; et, plus près de nous, la France jacobine et républicaine a souvent cherché à éradiquer la diversité et les différences de ses provinces.

    2/ Ainsi cette définition purement idéologique de la nation est loin d’être intellectuellement satisfaisante même si elle a été forgée par les philosophes Dominique Schnapper et Alain Finkielkraut, dans le cadre de la commission de la nationalité créée en 1987 par Jacques Chirac.

    Reste qu’étant la quintessence du politiquement correct, elle tend à s’imposer à l’ensemble du champ politique… Front national compris, semble-t-il.

    Ainsi Marine Le Pen, présentant le 11 décembre 2006 la campagne d’affiches de son père mettant en image une jeune femme d’origine maghrébine ou ultramarine, a ainsi justifié ce choix d’image médiatiquement porteur : « La candidature de rassemblement du peuple français débarrassé des spécificités religieuses, ethniques ou même politiques, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen. »

    Qu’un président de la République ou un candidat à cette fonction soit dans une logique de rassemblement et adopte une démarche attrape-tout peut se comprendre. Pour autant, il paraît difficile de définir un peuple ou une nation indépendamment de ses origines ethniques, religieuses, culturelles ou historiques. Car alors que lui reste-t-il de spécifique ?

    C’est pourtant la démarche adoptée par les négateurs de l’identité française, qui procèdent à une déconstruction en cascade de la nation.

    3/ Faisant bien naturellement sien le tabou de l’ethnie, Ségolène Royal a déclaré le 29 septembre 2006 : « Etre français, c’est le drapeau et la Sécurité sociale (…) ; il faut arrêter de parler des Français de souche comme s’il existait des Français de feuillage ou de branchage. » Ce qui revient à nier à la nation (alors même que l’origine étymologique du mot « natio » renvoie à la naissance) toute notion d’origine. Ce qui aujourd’hui encore est une erreur juridique puisque le principal mode d’accès à la nationalité française reste la filiation, principe selon lequel « naît Français l’enfant né de parents français ». Et ce principe reste particulièrement important au moment où, dans le cadre d’une économie mondialisée, des millions de Français s’expatrient sans perdre le droit à la nationalité française ni pour eux-mêmes ni pour leurs enfants, y compris lorsque ceux-ci naissent sur un sol étranger.

    Ce poids des origines a d’ailleurs été paradoxalement rappelé par une personnalité sportive qui a longtemps été présentée comme un modèle de réussite et d’intégration : né à Marseille, marié à une Française, père d’enfants français, Zinedine Zidane s’est déclaré, le 12 décembre 2006 lors de son voyage en Algérie, pays où il n’a jamais vécu mais dont sa famille est originaire, « fier d’être algérien ». En bref, français de nationalité, il se sent algérien de souche. Pourquoi donc cette notion devrait-elle être interdite aux Français d’origine ?

    4/ De la même manière, il n’est guère raisonnable de vouloir « débarrasser » l’identité française de la catholicité. Non qu’il ne soit pas possible d’être français en appartenant à une autre religion ou en ayant cessé d’adhérer au dogme catholique lorsqu’on a été baptisé, mais tout simplement parce que l’identité de la France s’est nourrie du catholicisme. Les cathédrales, les églises, les chapelles et les oratoires marquent les paysages. La littérature, la peinture, la sculpture françaises sont aussi profondément imprégnées de catholicisme. Et celui-ci a repris à son compte bien des traditions antérieures, helléniques ou celtiques, qu’on retrouve dans la théologie (la foi et la raison), le culte marial et celui des saints. Les cathédrales et les églises occupent d’ailleurs de très anciens lieux sacrés, ce qui n’est pas le cas des mosquées, des synagogues ou des pagodes qui ne puisent pas aux mêmes racines géographiques et symboliques.

    5/ Se « débarrasser » des origines ethniques et religieuses de la France conduirait aussi inéluctablement à se « débarrasser » de son histoire car celle-ci y est intimement liée.

    Si la France cessait d’être une « nation européenne et chrétienne », elle ne pourrait plus sans autoculpabilisation évoquer les périodes majeures de son histoire : les croisades qui l’ont opposée au monde musulman ; les grandes découvertes qui l’ont conduite à transformer le monde en le colonisant.

    6/ La culture française est elle-même inséparable des origines européennes et chrétiennes de la France : ce sont les mythologies antiques et les textes chrétiens qui ont fourni leurs sources d’inspiration principales aux artistes et aux écrivains depuis plus de dix siècles. Y renoncer reviendrait à faire table rase d’un prodigieux héritage ! C’est pourtant ce qui commence à se faire dans certains secteurs de l’Education nationale (?) où des textes classiques susceptibles de choquer « les minorités visibles », par leurs libertés de ton ou leurs références, sont progressivement censurés.

    7/ L’organisation de la vie et des jours est aussi structurée par l’héritage européen et chrétien, qu’il s’agisse du calendrier, avec les fêtes chrétiennes rythmant l’année en fonction du cycle des saisons et des traditions ancestrales ; ou des plaisirs de la table, avec le double rôle du cochon, mets traditionnel, et du jeûne du vendredi consacré au poisson. Cet apport se retrouve aussi dans la langue, dont le vocabulaire et les expressions idiomatiques expriment aussi l’héritage multiséculaire de la France. Au nom de quoi faudrait-il y renoncer ?

    8/ En clair, « débarrasser » la nation française de toute référence aux origines et à la religion, c’est la déconstruire complètement, et donc la détruire. Cette démarche est d’ailleurs parfaitement irréaliste. On peut verbalement prétendre nier le rôle des origines ou de la religion. On ne peut empêcher les hommes et les femmes de se regrouper par affinités spirituelles, culturelles ou musicales. Les entreprises et les commerces sont le lieu de la mixité ethnique et religieuse mais les loisirs, les écoles et les quartiers sont, que cela plaise ou non, le lieu de regroupements par affinités et donc bien souvent par origine.

    Une anecdote est à cet égard révélatrice. Le président socialiste de la Région a soumis le schéma régional d’aménagement de l’Ile-de-France à un jury populaire : une cinquantaine de représentants d’associations diverses ont été réunis pendant quarante-huit heures dans un grand hôtel et ont donné, encadrés par des techniciens, leur avis sur les projets d’aménagement de la région qui leur étaient soumis. Beaucoup de bonnes intentions et de conformisme dans leurs réponses sauf sur un point : le refus de toute « mixité (ethnique ou sociale) imposée ».

    9/ Il serait temps que les hommes et les femmes politiques se libèrent du carcan de l’idéologie dominante et des dogmes des négateurs de l’identité. Il y a un peu plus d’un siècle, dans une période de troubles et d’interrogations, Renan avait développé une thèse équilibrée de la nation. Equilibrée, parce qu’elle refusait tout déterminisme absolu en laissant une part au choix, à la volonté individuelle. Pour autant, dans l’esprit de Renan la nation ne se réduisait pas à un « plébiscite de tous les jours ». Celui-ci ne venait que couronner ces données fondamentales qu’étaient à ses yeux l’origine, la religion, la langue, l’histoire, la géographie.

    Il est temps d’en revenir à cette définition de bon sens ! Il faut faire sauter le tabou de l’ethnie et de la religion !

    Jean-Yves Ménébrez
    © Polémia

    05/01/07

    Voir aussi : « L’identité selon de Benoist et Huntington »
    et «
    Les négateurs de l’identité française » (version 2007)

    Voir aussi la vidéo de Polémia « Etre français » : https://www.youtube.com/watch?v=PTqcf8OiJ34

    Correspondance Polémia – 27/02/2015

  • Moscou: des milliers de personnes marchent en mémoire de Boris Nemtsov

    http://www.leparisien.fr/international/moscou-marche-en-memoire-de-l-opposant-assassine-boris-nemtsov-01-03-2015-4566741.php

     

    + 4 VIDEOS et INFOGRAPHIE

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  • Deux tweets de Jean-Matie Le Pen

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  • Tweet de Florian Philippot

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  • Le septième jour

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    Eugène Delacroix

    Si nous étions au XIXe siècle, les Français auraient déjà dressé des barricades et pris les armes...
    Éditorialiste
     
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    Dimanche 23 mars 2015 : le Front national arrive en tête des élections départementales. Le parti qui représente une majorité d’ouvriers, de jeunes et d’habitants de la France périphérique confirme sa place : premier parti de France. Mais aussi première cible de la classe dirigeante de ce pays.

    « Coup de semonce », « avertissement », titre la presse officielle : Dans une « élection sans enjeu national », les Français ont adressé un « signal » au pouvoir. Relativisant, espérant encore et toujours qu’une pirouette leur permettra de se rétablir avant 2017. Même si les sondages confirment au fil des mois la présence du candidat FN au second tour, en position de le remporter à 5 % près. En 1985-86, la mort de Coluche, le chantre du « tous pourris », a eu un curieux écho : la franche montée du FN. À la mort des figures de Charlie Hebdo en 2015 correspond une seconde marche. Eh oui, ceux qui rigolent des grosses blagues lourdes votent aussi Le Pen. Ainsi est le Gaulois.

    Jamais ils ne partageraient le pouvoir avec ce peuple gouailleur. Pendant 40 ans, ils ont exclu, claqué la porte à tour de rôle sur les doigts des Français en hurlant : « Pacte républicain ! » Le bon peuple a pris son mal en patience en regardant ses mains sanguinolentes. Si nous étions au XIXe siècle, les Français auraient déjà dressé des barricades et pris les armes. Depuis déjà deux mois, ils fourbissent les arguments et aiguisent les éléments de langage. Les discours sont en place dans les cabinets ministériels. Ils ont décuplé les efforts, exploitant chaque événement, le moindre chiffre, tous les faits divers, du plus sordide au plus scandaleux. Profanation ici : « Ce sont des Français de souche. » Statistique du jour : « Le chômage baisse. » Attentat là-bas : « Il faut lutter contre l’islamophobie. » Dans un salon professionnel, la consigne de vote claque comme un ordre donné d’un coup de menton : pas de vote FN ! Et à chaque fois, la même menace, le même ignoble chantage : ce sera nous ou le chaos. Ce sera nous ou la ruine. Si vous votez FN, vous aurez le désordre. Si vous votez FN, vous n’aurez plus de sous. La menace ne prend plus.

    La menace ne prend plus, la ruine est déjà consommée. Cette clique tape honteusement dans la caisse depuis 40 ans pour financer sa gabegie. Chaque année, ce sont 3 ou 4 % de découvert qui se cumulent. Ouf ! Bruxelles leur a donné jusqu’en 2017 pour descendre à 3 % ! Tétanisés sur les commandes, ils vont continuer de nous précipiter en vrille, comme drogués à l’adrénaline de la chute vertigineuse. Ils ne lâcheront le manche qu’au dernier moment pour sauter en parachute doré juste avant que l’avion ne percute la planète. Après la catastrophe, ils atterriront comme des fleurs pour constater le désastre et admonester les quelques survivants : « On vous l’avait bien dit ! »

    La menace ne prend plus, car le désordre des mœurs et le chaos urbain sont votés. Doucement, comme une infiltration d’eau, ils ont envahi la France d’en bas, celle des quartiers désertés devenus des ghettos à l’envers, qui excluent les petits Blancs, les Français. Ces zones où s’imposent petit à petit un salmigondis de lois et de règles disparates, celles de l’étranger, celles de l’islam, celles de la jungle. Ces petites villes délaissées, appauvries, désindustrialisées, où l’on ferme les hôpitaux et les gares, où survit un sous-prolétariat exclu, loin de tout, de Paris, de ses mariages homos, et de sa riche banlieue, qui offre des vacances au ski à des dealers et des vice-présidences de parti politique à des sans-papiers.

    Alors, oui, la menace et le chantage ne fonctionnent plus et la France vote Front national massivement.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Les remplaçants ?

  • Amnésiques impénitents

    vendredi 27 février 2015

     

    Qu’ils soient de droite ou de gauche, thuriféraires des « grands ancêtres » ou promoteurs du bonnet phrygien, tous ces politiciens qui condamnent, avec une si belle unanimité, les « barbares » qui détruisent les sculptures du musée de Mossoul (dont beaucoup sont manifestement des reproductions en plâtre*), oublient une fois de plus (ils avaient déjà fait le coup pour les Bouddhas de Bamyan), que les jihadistes qui, conformément à la doctrine islamique, détruisent tout ce qui n’est pas musulman, et de toute façon toute représentation humaine, n’ont jusqu’à présent pas détruit un millième de ce qui fut détruit pendant la Révolution française.

    Ce sont des centaines de statues, de hauts et bas-reliefs, des centaines de fresques, qui furent détruites par les héros de la révolution et de la république. Des centaines et des centaines de chef-d’œuvre de l’art chrétien roman, gothique, de la Renaissance, de l’art classique.

    En l’occurrence, en matière de barbarie, messieurs les politiciens, vos ancêtres et modèles sont de nombreux crans au-dessus des jihadistes. Et la France est hélas la plus mal placée pour faire la leçon.

    * Saddam Hussein ne lésinait pas sur les "reconstitutions" pour montrer la splendeur de la Mésopotamie antique, son chef-d'oeuvre étant celle de Babylone, digne des plus beaux péplums...

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Départementales: Marine Le Pen veut faire du FN "le maître de l'élection"

    Ite, missa est : à trois semaines d’élections départementales où il est certain de faire sensation, le Front National a délivré samedi une dernière exhortation à ses candidats, lors d’une grande convention tenue dans le 15è arrondissement parisien. Après une matinée dédiée à des tables rondes thématiques et à la formation des candidats, environ 2000 personnes étaient présentes dans la salle Equinoxe pour entendre le discours de Marine Le Pen. 

     

    Après avoir fait copieusement siffler la plupart des représentants de la majorité comme de l'opposition, la présidente du FN a consacré une grande partie de son discours à railler l’UMP et le PS. « Ils ont ressuscité le programme commun, en trois points : lutter contre le FN, attaquer le FN, combattre le FN, a-t-elle moqué. Nous sommes plus que jamais le centre de gravité de la vie politique française ». Marine Le Pen a posé son parti en « seul véritable opposant » : « L’UMP a fait le choix de se taire. Sarkozy est inaudible, (…) il se vautre dans le luxe des palais du Moyen-Orient », allusion aux conférences rémunérées de l’ex-chef de l’Etat. 

    Une lecture des résultats avant tout nationale

    Quant aux départementales, la leader frontiste souhaite faire de son parti le « maître de l’élection » : « Si nous arrivons à dépasser la barre des 20%, alors nous atteindrons un seuil fracassant : celui qui permettra la qualification de nombre de nos candidats. Et alors nous pourrons peser dans la balance et influencer la politique des départements ». Marine Le Pen a rappelé les priorités de son parti au niveau local : maintien des départements, assistance aux personnes âgées, « refus du prosélytisme islamique » dans les structures liées à la petite enfance...

    Elle a toutefois suggéré que sa lecture des résultats à venir serait avant tout nationale : « Ce n’est pas de l’élection de Jean-René Lemou, conseiller départemental socialiste, qu’on va se souvenir, mais du score du Front National ». Façon d’anticiper sur la donne probable à l’issue du scrutin : un FN en tête au premier tour en nombre de voix (jusqu’à 30%, prédisent les enquêtes d’opinion), mais sans doute pas gagnant au second en nombre d’élus. De quoi, tout de même, conserver le label « Premier parti de France » revendiqué depuis les européennes de 2014, et dont le parti ne perd pas une occasion de se gargariser. De quoi, aussi, amorcer au mieux la marche vers 2017, échéance que rappelaient les « Marine présidente » projetés sur les murs de la salle et scandés par les militants.

    Dominique ALBERTINI

    LIBERATION

  • VIDEO - Israël reconnaît avoir utilisé du phosphore blanc à Gaza durant "Plomb durci" (2009)

     

    Dans son premier rapport exhaustif sur l’offensive à Gaza, l’Etat hébreu assure avoir employé l’agent chimique de manière légale pour former des écrans de fumée, et non comme arme contre les civils. Ce que contestent les organisations humanitaires.

    Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d’année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage. Mais cette utilisation a été en tout point conforme au droit international en la matière, martèlent les autorités israéliennes dans ce premier document exhaustif sur l’opération « Plomb durci ». L’agent chimique n’a été utilisé que pour former des écrans de fumées pour protéger l’avancée de ses soldats, explique-t-on côté israélien en réponse aux organisations humanitaires et aux Palestiniens. Ceux-ci accusent l’État hébreu d’avoir violé le droit international de la guerre, lors de « Plomb durci » et avoir sciemment détruit des biens et tué des civils.

    Les munitions au phosphore n’ont jamais été tirées contre les civils, à l’intérieur de zones d’habitation, ce qui aurait constitué une violation du droit, affirme le rapport. Le phosphore cause en effet de grave brûlures de la peau, des muscles, voire des os. Sa combustion ne s’arrête que lorsqu’il est privé d’oxygène. Mais, affirme le rapport,« il ne paraît pas y avoir de morts documentées à Gaza résultant de l’exposition au phosphore blanc lui-même ».

    Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

    E&R

  • Parlementaires français à Damas : «Bachar el-Assad n’est pas l’ennemi de la France»

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    29/02/2015 – FRANCE (NOVOpress via FigaroVox)
    La rencontre à Damas de quatre parlementaires français avec Bachar el-Assad a déclenché la colère de François Hollande et Manuel Valls.
    Renaud Girard est grand reporter international au Figaro. Il a couvert les grands conflits des trente dernières années. Il donne son avis sur cette initiative diplomatique.

    C’est une initiative qui répond à une visite de trois députés syriens l’année dernière à l’Assemblée nationale. Cette visite avait été organisée par un Syrien chrétien d’Alep qui pour l’anecdote était le fils du chef du comité gaulliste en Syrie en 1940 à Alep. Ils ont eu raison de faire ce voyage, ne serait-ce que pour se rendre compte de l’état de la route entre la frontière libanaise et Damas, de l’état de la capitale. Il faut bien comprendre que la diplomatie ne se fait pas avec ses amis. C’est l’art de parler à ses adversaires ou à ses rivaux. On peut reprocher beaucoup de choses à Bachar el-Assad, mais ce n’est pas une raison pour ne pas lui parler. Car Bachar el-Assad incarne la Syrie: il n’incarne certainement pas 95% de la population, mais rien ne prouve qu’en cas d’élection réellement libre, il n’emporterait pas la majorité.

    (…)

    Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont fait l’énorme erreur de fermer l’ambassade, qui était pour nous la place où nous pouvions parler au régime et surtout obtenir des renseignements. Le gouvernement français par la voix de Laurent Fabius traite la Syrie comme si elle était l’ennemie de la France. Bachar el-Assad n’est pas l’ennemi de la France. Il n’a jamais pris un Français en otage.