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Blog - Page 736

  • François Hollande décore les chasseurs de nazis Serge et Beate Klarsfeld

  • Purification islamique à Mossoul

     

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    Si les derniers chrétiens sont partis hier de Mossoul, c’est parce que ce texte a été lu dans les mosquées, distribué dans la ville, et hurlé par haut-parleurs dans les rues.

    Par ce texte, le « calife de l’Etat islamique » donnait jusqu’à ce samedi midi aux chrétiens le choix de se convertir, de payer la jizya de la dhimmitude, ou de quitter le territoire du califat. « Après cette date, il n'y aura plus entre eux et nous que le glaive. »

    Les derniers chrétiens ont donc quitté Mossoul, qui avant l’invasion américaine avait une des plus importantes communautés chrétiennes du Proche Orient.

    Le communiqué précisait que ceux qui choisissaient de quitter le califat ne devaient rien emporter d’autre que les vêtements qu’ils ont sur le dos, et que tout ce qu’ils laissaient derrière eux devenait propriété de l’Etat islamique. Ceux qui tentaient d’emporter des biens se faisaient dépouiller aux check points. Ceux qui partaient avec une voiture en bon état se sont fait voler leur voiture.

    C’est la première fois dans l’histoire, souligne l’évêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, que les chrétiens de Mossoul doivent abandonner leurs maisons. Et leurs églises. Dont l’église de Saint-Thomas, construite sur la maison où l’apôtre avait résidé, et qui est déserte pour la première fois depuis lors.

    On attend toujours la condamnation des autorités islamiques, chez nous et ailleurs.

    Mais on attend aussi une éventuelle critique de nos médias, qui relatent les faits comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle. En fait, même pas, car, depuis quelque temps, à chaque catastrophe naturelle on cherche des « responsables ». Ici il y a seulement un changement d’autorité. Nos médias sont mûrs pour la dhimmitude. On le savait déjà. Mais là c’est à hurler.

    Comme est à hurler, assurément, le communiqué du Vatican, publié précisément hier, pour la fin du ramadan :

    « Nous percevons l’importance de la promotion d’un fructueux dialogue, fondé sur le respect mutuel et l’amitié. En nous inspirant de nos valeurs partagées et fortifiés par nos sentiments d’authentique fraternité, nous sommes appelés à travailler ensemble pour la justice, la paix et le respect des droits et de la dignité de chaque personne. Nous nous sentons responsables, d’une manière particulière, de ceux qui ont le plus besoin d’aide : les pauvres, les malades, les orphelins, les immigrants, les victimes du trafic des êtres humains et tous ceux qui souffrent de dépendance quelle qu’en soit sa nature. »

    La suite est, dans ce contexte, du pur délire. Il s’agit des « graves défis », des « menaces qui pèsent sur l’environnement, de la crise de l’économie mondiale et des taux de chômage élevés », etc. « Travaillons donc ensemble pour construire des ponts de paix et promouvoir la réconciliation, en particulier dans les régions où musulmans et chrétiens souffrent ensemble des horreurs de la guerre. » Sic. Nul doute que les chrétiens de Mossoul se sentent réconfortés.

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Violences à Barbès et Sarcelles : inquiétude et fermeté au sommet de l'État

     

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    Manuel Valls lors de son discours pour le 72e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv.

    Conformément à la crainte formulée par le président de la République le 14 Juillet, le conflit israélo-palestinien s'est bel et bien «importé» en France.

     
     

    Samedi, un drapeau d'Israël que l'on brûle et un déchaînement de violences dans le quartier de Barbès, à Paris. Dimanche, des jets de cocktail Molotov en direction de la synagogue et des dégradations à Sarcelles, une ville de la région parisienne où réside une importante communauté juive. Une semaine plus tôt, plusieurs synagogues parisiennes avaient déjà été visées tandis que des manifestants extrémistes scandaient: «Mort aux juifs.»

    Conformément à la crainte formulée par le président de la République le 14 Juillet, le conflit israélo-palestinien - «ces querelles trop loin d'ici» - s'est bel et bien «importé» en France. Les manifestations pro-Gaza se multiplient dans l'Hexagone. La grande majorité se déroule dans le calme. D'autres, interdites, dégénèrent dangereusement, donnant à voir l'image d'une France morcelée, fragmentée.

    Au sommet de l'État, c'est l'inquiétude qui prévaut. «Nous sommes vigilants et attentifs. Nous cherchons à apaiser la situation», lâche un conseiller de l'Élysée où les réunions s'enchaînaient dimanche en fin de journée. «Le premier ministre est très préoccupé par l'état de la société et il s'inquiète de ces débordements qui mélangent tout», confie-t-on à Matignon. Manuel Valls, ancien maire de la ville sensible d'Évry, redoute-t-il de voir s'enflammer d'autres banlieues après Sarcelles? «Le contexte national et international est tendu mais, à ce stade, aucun signe ne nous permet de dire qu'il pourrait y avoir une contagion», confie une source policière. Sur ce point précis, Matignon ne souhaite pas répondre. Même silence à l'Élysée.

    «Un antisémitisme d'une forme nouvelle»

    L'inquiétude était perceptible dimanche matin lorsque Manuel Valls a prononcé son discours pour la commémoration du 72e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv. Notamment quand il a évoqué «un antisémitisme d'une forme nouvelle qu'il est hors de question de nier ou de cacher, et qu'il faut regarder en face». Un antisémitisme qui, a souligné le premier ministre, «se répand sur Internet, sur les réseaux sociaux, se répand aussi dans nos quartiers populaires, auprès d'une jeunesse souvent sans repères, sans conscience de l'histoire et qui cache sa haine du juif derrière un antisionisme de façade et derrière la haine de l'État d'Israël».

    Dans l'après-midi, François Hollande affichait la même gravité en décorant à l'Élysée Beate et Serge Klarsfeld. Il faut, a dit le président, «faire en sorte que ne soit toléré aucun acte, aucune parole qui puisse faire ressurgir l'antisémitisme et le racisme».

    «Ce qui s'est passé (samedi) encore à Paris, des débordements inacceptables, justifie d'autant plus le choix qui a été fait avec courage par le ministre de l'Intérieur d'interdire une manifestation»

    Manuel Valls

    Les deux têtes de l'exécutif ont choisi la fermeté en interdisant certains rassemblements. Valls a réaffirmé dimanche cette fermeté. «Ce qui s'est passé (samedi) encore à Paris, des débordements inacceptables, justifie d'autant plus le choix qui a été fait avec courage par le ministre de l'Intérieur d'interdire une manifestation. La France ne laissera pas les esprits provocateurs alimenter je ne sais quel conflit entre les communautés», a-t-il martelé, ajoutant que la lutte contre l'antisémitisme est «le combat de chacun d'entre nous, de toute la nation».

    Le premier ministre répondait là aux critiques concernant l'interdiction de certains rassemblements. Le député UDI Yves Jégo estime qu'elle peut être considérée comme une forme de «provocation». Et le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), unique parti à avoir appelé à manifester, juge les débordements inévitables «au vu du dispositif policier» et «de la volonté du gouvernement de museler toute opposition à son soutien à la guerre menée par l'État d'Israël». Un autre rassemblement pro-Gaza est prévu mercredi à Paris. La décision de son interdiction éventuelle n'était pas prise dimanche soir.

    Le Figaro

  • Vol MH17: les séparatistes seraient en possession des boîtes noires

          

    20/07 19:27 CET

     
     
     

    Les boîtes noires du Boeing malaisien ont apparemment été retrouvées par les séparatistes pro-russes. Et elles se trouveraient dans leur bastion à Donetsk dans l’est de l’Ukraine. C’est du moins ce qu’a déclaré ce dimanche Aleksander Borodai, un des chefs des insurgés. Il s’est d’ailleurs dit prêt à remettre ces boîtes noires aux experts internationaux.

    De leur côté, les autorités ukrainiennes ont rendu public une conversation qu’elle disent avoir intercepté vendredi entre deux rebelles.

    On y entend un des deux hommes, apparemment un officier, dire que “certaines personnes haut placées, sont très intéressées par le sort des boîtes noires. Il s’agit de "personnes à Moscou”.

    S’ensuit un échange sur l’apparence de ces boîtes noires, de couleur orange.

    L’autre individu dit avoir effectivement trouvé quelque chose qui s’y apparente. “Il y a écrit
    +boîte de navigation satellite, dessus”, explique-t-il. – Ne le montre à personne, lui dit alors son interlocuteur. – OK”, répond l’autre.

    Qu’y a-t-il dans ces boîtes noires ? Des informations qui pourraient permettre de savoir précisément ce qui a causé la chute du Boeing de la Malaysia Airlines, faisant 298 morts.

    euronews

  • Crash en Ukraine : les séparatistes garantiront la sécurité des experts si Kiev accepte une trêve

    Le Vif

    Source: Belga
    dimanche 20 juillet 2014 à 09h09

    Les séparatistes prorusses vont garantir la sécurité d'inspecteurs internationaux sur le site du crash de l'avion malaisien sous leur contrôle dans l'est de l'Ukraine si Kiev accepte une trêve, a indiqué l'un des dirigeants dans un communiqué.

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    © Image Globe

    "Nous garantirons la sécurité d'experts internationaux sur le site si Kiev conclut un accord de cessez-le-feu", a déclaré Andreï Pourguine, "Premier ministre adjoint" de la république séparatiste de Donetsk autoproclamée (DNR). "Nous invitons Kiev à conclure immédiatement un tel accord avec la DNR au moins pour la durée de l'enquête sur le site" de la catastrophe, a-t-il souligné.

    Cet appel risque de ne pas être suivi d'effet, le président ukrainien Petro Porochenko ayant demandé la veille à plusieurs dirigeants occidentaux qu'il avait eus au téléphone de reconnaître la DNR ainsi que la République populaire de Lougansk (LNR) comme "organisations terroristes".

    "Nous ne voyons pas de différence entre les événements en Ukraine et le 11 Septembre aux Etats-Unis ou la tragédie de Lockerby" lorsqu'un avion assurant la liaison Londres-New York explosa en vol et causa la mort de 270 personnes en 1988, un attentat dont a été accusée la Libye de Mouammar Kadhafi, a souligné M. Porochenko samedi soir dans un entretien téléphonique avec le président français François Hollande. "Nous attendons une réaction commune du monde civilisé", a-t-il souligné, selon la présidence.

    Plus de deux jours après la chute de l'avion assurant le vol Amsterdam-Kuala Lumpur, très probablement abattu par un missile, avec 298 personnes dont 192 Néerlandais à bord, les séparatistes empêchent l'accès au site aux responsables ukrainiens et aux inspecteurs internationaux.

    Les Etats-Unis se sont alarmés samedi soir du manque de sécurité sur le site alors que le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a déclaré que le président russe Vladimir Poutine devait "prendre ses responsabilités à l'égard des rebelles" soutenus par Moscou.

    Plus aucun corps sur le site principal du crash

    Plus aucun corps n'est visible sur le site principal du crash de l'avion malaisien sous contrôle des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a constaté dimanche matin un journaliste de l'AFP.
    Selon l'agence russe Ria Novosti, citant un employé des chemins de fer, les corps sont partis pour Donetsk à bord d'un train comprenant cinq voitures réfrigérées qui a quitté la gare de Torez, proche du site du crash.

    Les voitures ont été auparavant inspectées par des représentants de l'OSCE qui ont constaté la présence de 198 corps, affirme l'agence russe. L'expédition des corps s'est déroulée sous le contrôle des combattants séparatistes, précise-t-elle.

    Côté ukrainien, un porte-parole militaire a affirmé que les autorités de Kiev savaient où se trouvaient 38 corps, mais ignoraient où étaient les autres. D'après le journaliste de l'AFP sur le site du crash, les rebelles prorusses qui l'avaient gardé semblent l'avoir quitté. Les secouristes locaux sur place se sont refusés à tout commentaire.
    On ne voit plus non plus de bâtons marqueurs des corps plantés dans les champs le long de la route. Des masques en papier et des gants en latex ont été jetés sur le bas-côté de la route.

    Samedi soir, l'OSCE a indiqué avoir compté 55 sacs mortuaires et 55 marquages de corps ou restes humains sur ce site. Sur les côtés de la route, on pouvait voir une dizaine de brancards ayant probablement servi à transporter des corps.

  • Révoltés, les Pays-Bas donnent une «dernière chance à Poutine»

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    «Qu'ils arrêtent de toucher à quoi que ce soit, qu'ils cessent de toucher aux corps», a dit samedi Mark Rutte au président russe Vladimir Poutine.

     Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a brutalement changé de ton. Dans un entretien téléphonique, il a demandé samedi à Vladimir Poutine « d'exercer son influence » sur les séparatistes prorusses.

     
     

    «Inacceptable et révoltant»: c'est ainsi que le premier ministre néerlandais, blanc d'indignation, a lancé une conférence de presse inattendue samedi soir. Il sortait juste d'une conversation téléphonique «intense» (comprendre «tendue») avec Vladimir Poutine. Mark Rutte avait aussi en tête les clichés de la «scène du crime», publiés plus tôt par la presse nationale.

    En tête de ces photos chocs, celle d'un soldat en arme brandissant, tel un trophée, la peluche d'un petit singe noir et blanc, à l'évidence le compagnon chéri d'un des 80 enfants tués dans l'avion, d'après le recensement de l'ONU. La télévision a montré, plus tard, le même homme abandonnant son masque de combattant pour reposer respectueusement l'objet, avec un signe de croix. Mais le mal était fait.

    «Qu'ils arrêtent de toucher à quoi que ce soit, qu'ils cessent de toucher aux corps», a dit Mark Rutte au président russe, lui demandant «d'exercer son influence» sur les séparatistes prorusses. Pour le premier ministre, Vladimir Poutine tient là sa «dernière chance de faire ce que le monde entier attend» de lui.

    La colère des Néerlandais

    À Kiev depuis 48 heures, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Frans Timmermans, n'a pas pu encore se rendre sur les lieux. Un accord aurait été trouvé pour que les corps et les restes des victimes soient correctement collectés, dans des véhicules réfrigérés, et transportés à Donetsk, sous la supervision d'observateurs de l'OSCE.

    « La récupération et le rapatriement des victimes sont notre première priorité »

    Mark Rutte, premier ministre néerlandais

    Des experts médico-légaux néerlandais sont déjà en Ukraine et attendent de pouvoir faire leur travail. «La récupération et le rapatriement des victimes» sont notre «première priorité», affirme le premier ministre. L'Organisation de police internationale, Interpol, et la branche policière de l'Union européenne, Europol, ont aussi mis des experts à disposition. Mais, à ce stade, la conduite effective d'une enquête internationale indépendante reste entravée et tout à fait incertaine.

    Le représentant de la Malaysia Airlines à Amsterdam a annoncé que le «vol du souvenir» sur les lieux de la catastrophe, un temps envisagé pour les familles brutalement dépossédées de leurs proches, n'aurait sans doute jamais lieu. «Trop dangereux», juge-t-il. Une telle visite, aussi macabre soit-elle, faciliterait le travail de deuil, aux yeux de nombreux experts.

    Mark Rutte a brutalement changé de ton. Il s'était jusqu'ici gardé de montrer Moscou du doigt. Durant le week-end, David Cameron, Angela Merkel et François Hollande ont ensuite rédigé un communiqué commun.

    Le premier ministre néerlandais, d'un naturel plutôt calme, doit aussi compter avec la colère montante de ses compatriotes horrifiés. Dès samedi, De Telegraaf, le plus grand quotidien du pays, avait mis à la une la photo de l'homme à la peluche, encadrée des visages des trois dirigeants séparatistes prorusses. Avec un titre sans appel: «Assassins.»

    Le Figaro

  • A Chajaya, dans l'enfer des pilonnages israéliens

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-palestiniens-de-chajaya-dans-l-enfer-des-pilonnages-israeliens-20-07-2014-4015089.php

  • EN DIRECT. Israël-Gaza: 95 Palestiniens et 13 Israëliens tués ce dimanche

    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-gaza-israel-intensifie-son-offensive-terrestre-20-07-2014-4014455.php

    Le nombre de Palestiniens tués s'élève désormais à 425.

    Tsahal a annoncé qu'elle allait intensifier son offensive terrestre sur la bande de Gaza. 

     
     
  • Crash du vol MH17: à quand des systèmes anti-missiles pour les avions de ligne ?

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    http://www.20minutes.fr/societe/1419991-crash-du-vol-mh17-a-quand-des-systemes-anti-missiles-pour-les-avions-de-ligne

    + VIDEO et INFOGRAPHIE

    NdB: Un article que je recommande

  • Tweet de JMLP

    Jean-Marie Le Pen@lepenjm 4h

    Coupe du Monde de la Mort. Palestine : 300 Israel : 2

     

       
  • Tsahal crée une zone tampon dans la bande de Gaza

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    par Nidal al-Mughrabi et Ari Rabinovitch

    JERUSALEM/GAZA (Reuters) - Fantassins et blindés israéliens ont renforcé samedi leurs positions dans une zone tampon de 2,5 kilomètres de large à la frontière est de la bande de Gaza, territoire où le bilan du conflit atteint désormais les 325 morts côté palestinien, essentiellement des civils.

    Selon des responsables de Gaza, 70 enfants sont au nombre de ces tués en 12 jours de conflit. Dans le même temps, un soldat et deux civils ont trouvé la mort côté israélien.

    Les hommes du génie de l'armée israélienne concentrent leurs efforts sur la zone tampon en question, où ils cherchent à détruire les tunnels creusés sous la frontière ainsi que les sites de tir de roquettes.

    Selon le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de l'armée, 13 tunnels et 95 lance-roquettes ont été découverts et détruits dans le cadre de l'opération terrestre.

    L'organisation radicale du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé que ses combattants avaient utilisé l'un de ces tunnels samedi pour mener une incursion en Israël, y faisant des victimes. L'armée israélienne a confirmé cette incursion et dit avoir tué un combattant palestinien et repoussé les autres. Deux soldats israéliens ont été blessés, a dit Tsahal.

    Les combattants palestiniens ont d'autre part tiré ces dernières heures au moins 18 roquettes sur Israël, tuant un homme et blessant quatre autres personnes dont deux enfants, dans un village bédouin du sud d'Israël, a annoncé la police.

    Israël a lancé son offensive terrestre jeudi, après dix jours de raids aériens et de bombardement naval qui n'ont pas réussi à faire cesser les tirs palestiniens.

    Les attaques israéliennes menées samedi ont tué 33 Palestiniens, surtout des civils, dans les villes de Beit Hanoun et Beit Lahiya dans le nord de la bande de Gaza ainsi qu'à Khan Younès dans le sud, ont déclaré des médecins gazaouis.

    Selon des responsables palestiniens, la bande de Gaza est privée à 90% d'électricité, laquelle, disent-ils, a été coupée par Israël.

    Les opérations au sol ont été lancées après plusieurs tentatives avortées de cessez-le-feu négociées par l'Egypte.

    BAN KI-MOON ATTENDU AU PROCHE-ORIENT

    Le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, a déclaré que son pays n'entendait pas revoir sa proposition de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui a rejeté son initiative.

    Plus de 1.500 roquettes ont été tirées contre le territoire israélien depuis le début du conflit, indique Israël. Le bilan de deux morts chez les civils israéliens demeure relativement faible en raison de l'imprécision des projectiles et du rôle des sirènes qui avertissent la population, mais aussi parce que les missiles antimissiles de "Dôme de fer" réussissent dans neuf car sur dix à détruire les roquettes en plein vol.

    En visite au Proche-Orient, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a demandé au Qatar d'user de son influence sur le Hamas afin de parvenir à une trêve.

    Amos Gilad, membre du ministère israélien de la Défense qui a discuté avec les Egyptiens du projet de cessez-le-feu négocié au Caire, juge toutefois inutile de s'adresser au Qatar. "Il est important que le Qatar comprenne qu'une autre initiative ne servirait à rien", a-t-il dit sur la chaîne israélienne Channel 10. "Soyons réalistes - qui est voisin de Gaza, le Qatar ou l'Egypte ?", a-t-il ajouté.

    Il ne s'agit pas, précise-t-on en Israël, de renverser le Hamas, qui administre seul la bande de Gaza depuis juin 2007.

    Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a déclaré qu'"Il n'y aura aucun cessez-le-feu sans un arrêt de la guerre que l'occupation (Israël) a déclenchée, une levée du blocus et l'arrêt de toutes les violations et des tueries commises à Gaza et en Cisjordanie".

    Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, attendu dans la journée au Proche-Orient pour participer aux efforts de paix, a exhorté Israël à "faire beaucoup plus pour faire cesser les pertes civiles" dans la bande de Gaza, où vivent 1,8 million de personnes.

    Le pape François a téléphoné au président israélien Shimon Peres et au président palestinien Mahmoud Abbas pour leur exprimer ses "très graves inquiétudes".

    (Avec Jeffrey Heller, Noah Browning à Gaza, Michelle Nichols à New York, John Irish au Caire; Jean-Stéphane Brosse et Eric Faye pour le service français)

    Yahoo!Actu  19 07 14

  • Importation du conflit israélo-palestinien en France ? Ça ne date pas d’hier…

    Cher Gabriel Robin, rien de tel qu’une bonne polémique pour réchauffer mes vieux os et ramener un peu de rock and roll sur ce site qui, semblable à l’ensemble de ses confrères, peut toujours être sujet à l’encroûtement.

    En guise de préambule, le « jeune crétin de droite », c’était évidemment moi et pas vous (voir les épisodes précédents). Ces choses dites ; quant au conflit israélo-palestinien qui s’invite aujourd’hui en France, il ne date pas d’hier. Dans mon précédent article, j’évoquais les manifestations ayant suivi l’attentat de la rue Copernic. Là aussi, déjà, d’autres drapeaux, israéliens ceux-là, fleurissaient les Champs-Élysées ; et il n’y avait même pas match de football France-Algérie à fêter.

     

    Le conflit israélo-palestinien était déjà chez nous comme chez lui : en 1973, Danielle Cravenne, épouse de Georges Cravenne, le père des Césars, détournait un avion afin d’exiger qu’on ne diffuse pas ce brûlot qu’était… Les aventures de Rabbi Jacob, quoique tourné par Gérard Oury, Tannebaum de son vrai nom. Accessoirement, la malheureuse fut butée par les flics alors qu’elle n’était même pas armée.

    Dans la foulée et ce pour en revenir à la psychose des années giscardo-coperniciennes, l’importation de ce conflit oriental en nos vieilles contrées, obligea encore Louis Pauwels, éternel jeune vieux con passé de Jacques Bergier à Milton Friedmann, de Planète au Figaro magazine, à manger son slip, sommé par Publicis de virer toute l’équipe du GRECE ayant pourtant fait le succès de ce supplément dominical – plus d’un million d’exemplaires vendus chaque semaine à l’époque. Époque où le Nouvel Observateur, titrant la « Nouvelle droite », avait désigné Alain de Benoist, bien connu de nos lecteurs, comme cerveau des attentats en question, Valéry Giscard d’Estaing et Michel Poniatowski, son ministre de l’Intérieur en étant évidemment complices, voire les bras armés.

    Mais ces conflits ici importés auront au moins eu le don de dessiller certains yeux. L’Occident et sa défense ? L’Occident n’existe pas, puisque rassemblant un vaste sous-ensemble flou allant de Washington à Séoul, tout en passant par Cambera et Ryad ; et Paris, accessoirement. L’Europe oui, c’est une autre affaire. Mais ceux qui prétendent promouvoir le premier ne défendent que rarement la dernière.

    En revanche, il est vrai que ce conflit prend une tournure particulière, due à une forte immigration arabo-musulmane et, comment dire, un singulier tropisme pro-israélien dans la doxa dominante, qu’elle soit politique ou médiatique. Manuel Valls qui jure de « son indéfectible attachement à Israël », tandis qu’un Arno Klarsfeld s’en va faire son service militaire dans les Territoires occupés, ça brouille un peu les pistes.

    Après, on a toujours toute latitude à se tenir à équidistance des deux camps en présence, quitte à mettre sur le même pied violeur et violée. Pourtant, cette immigration de masse (je rappelle que je n’habite pas non plus sur Vénus), est de facto naturellement plus portée à défendre Gaza que Tel Aviv…

    Ces conflits ici importés auront au moins eu le don de dessiller certains yeux.

    C’est vrai. Mais qui les a fait entrer chez nous ? Des gauchistes hirsutes ou un patronat avide de main d’œuvre à bas prix ? Cher Gabriel Robin, l’une des élégances françaises consiste avant tout à taper plus sur les négriers que sur les Nègres. Quand à cette horde de couillons des cités, défilant sous drapeau islamiste – cause financée par cet autre pays « occidental » qu’est l’Arabie saoudite –, me choquera toujours moins que nos présidents à genoux à la Maison blanche, qu’un Sarkozy qui, aux USA, se prétend enfin « chez lui » ou qu’un Hollande, tôt détecté comme talent prometteur, non par Al-Qaïda, mais par la très américaine French American Foundation. L’art de la politique consiste souvent à opter pour le préférable que pour le détestable. C’est triste, mais c’est ainsi. Saint Thomas d’Aquin évoquait déjà ce dilemme, jadis ; comme quoi.

    Nicolas Gauthier dans Boulevard Voltaire

    ALTERMEDIA

  • Paris: un rassemblement parisien de soutien pour Gaza, soutenu par le NPA, vire à l'explosion de violences

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/19/01016-20140719ARTFIG00106-la-manifestation-propalestinienne-degenere-a-paris.php

    Quelle aubaine pour les "casseurs", toujours les mêmes!

  • Roger Cukierman : "Marine Le Pen est attentive à ne pas heurter notre sensibilité"


    Roger Cukierman - Marine Le Pen par cdmanon

     

    17 juin 2014

    Au cours de la Libre Antenne du CRIF sur RCJ (Radio de la communauté juive) le 17 juin 2014, Roger Cukierman a pris acte des récents gages philosémites données par la présidente du Front national Marine Le Pen, notamment à l’occasion de l’affaire de la « fournée ». Des efforts qui, toutefois, restent bien insuffisants aux yeux du président du CRIF...

    E&R

  • Les débuts difficiles de l'enquête sur le crash du vol MH17

    http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/19/01003-20140719ARTFIG00100-confusion-intox-rumeurs-les-debuts-difficiles-de-l-enquete-du-crash-du-vol-mh17.php

    VIDEOS, PHOTOS

  • Les chiens de Nicolas Sarkozy ont vandalisé un salon de l'Elysée

     

    Les animaux de compagnie de l'ancien chef d'Etat se seraient fait les dents durant son mandat sur des meubles qui figurent "parmi les plus précieux de la République", selon Médiapart.

     

    Par Francetv info

    Mis à jour le 18/07/2014 | 12:40 , publié le 18/07/2014 | 11:48

    Les chiens de Nicolas Sarkozy ont la dent dure contre le style empire du salon d'argent de l'Elysée. Lorsqu'il était président de la République, ses animaux de compagnie semblent s'être défoulés sur les méridiennes et fauteuils du salon, a révèle Mediapart (article payant), jeudi 17 juillet. Selon le site Internet, ces meubles sont "parmi les plus précieux de la République". 

    Médiapart explique que cet événement ne figure pas dans le dernier rapport sur le budget de l’Élysée, dévoilé par la Cour des comptes, mardi 15 juillet. Pour le coût d'entretien des œuvres installées dans les résidences présidentielles, le rapport fait état de 500 000 euros dépensés en 2013 et plus d'un million sur ces cinq dernières années.

    Les accoudoirs abîmés par des coups de crocs

    Mais selon le site d'investigations, à la mi-mai 2012, juste après l'élection présidentielle, les ateliers du Mobilier national, chargés des restaurations, ont vu arriver "les meubles dorés à l’or blanc et couverts d’étoffes" du salon d'argent "dans un état piteux".

    "Plusieurs corps de métier ont dû intervenir pour retaper méridiennes et fauteuils, restaurer les bois, resculpter, retapisser", détaille l'article, ajoutant que "les chiens du président ont visiblement aiguisé leurs crocs sur les accoudoirs, fameux pour leurs becs-de-cygnes".

    Si on ne connaît pas le montant exact des travaux, Médiapart évoque la somme de plus de 6 600 euros pour "la réfection des dorures". "L’achat de galons, à lui seul, a coûté plusieurs milliers d’euros", précise le site. Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait visiblement déjà rendu un canapé "dans un état honteux, imbibé de poils et d’urine".

     

  • Crash en Ukraine : des indices ont été altérés, une "trahison" pour la Malaisie

    Le Vif

    Source: Belga
    samedi 19 juillet 2014 à 08h54

    La Malaisie a déclaré samedi que des indices vitaux avaient été altérés dans la zone ukrainienne où s'est écrasé le vol MH17, et dénoncé ce qu'elle considère comme une "trahison" à l'égard des vies anéanties dans la catastrophe.

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    Un séparatiste pro-russe sur le site du crash. © Reuters

    "L'intégrité du site a été compromise, et il y a des indications montrant que des indices vitaux n'ont pas été préservés sur place. Des interférences sur la scène du crash risquent de fausser l'enquête elle-même", a déclaré le ministre de transports malaisien Liow Tiong Lai, qui doit se rendre en Ukraine samedi. "Ne pas empêcher de telles interférences constituerait une trahison à l'égard des vies qui ont été anéanties", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

    Kiev accuse les séparatistes de "détruire les preuves"

    Le gouvernement ukrainien a accusé samedi les rebelles prorusses de l'est du pays, soupçonnés d'avoir abattu un avion de ligne malaisien, de "chercher à détruire, avec le soutien de la Russie, les preuves de ce crime international".

    Ainsi, l'enquête sur le tir de missile, venu, selon les Etats-Unis, de la zone contrôlée par les rebelles soutenus par la Russie, s'annonce particulièrement difficile, au moment où les premières équipes étrangères, les Néerlandais et les Malaisiens, arrivent en Ukraine.

    Le site du crash se trouve en zone rebelle, près de la ville de Chakhtarsk, et le conflit armé en cours entre séparatistes prorusses, qui ont refusé un cessez-le-feu ponctuel, et le gouvernement de Kiev rend les opérations particulièrement complexes. "Les terroristes ont transporté 38 corps de victimes à la morgue de Donetsk, où des spécialistes parlant avec un net accent russe ont déclaré qu'ils procéderaient à leur autopsie. Les terroristes cherchent aussi des moyens de transport à grande capacité pour transporter les restes de l'avion en Russie", indique le gouvernement dans une déclaration officielle.

    Il accuse les rebelles de ne pas permettre aux organes compétents ukrainiens de commencer l'enquête et de ne pas laisser les représentants et experts étrangers accéder au site du crash.
    Un chef séparatiste a confirmé samedi à des journalistes de l'AFP présents sur le site, à Grabove, que des corps ont été emmenés à la morgue de Donetsk. "27 corps ont été enlevés ce matin", a-t-il dit. Les combattants prorusses bloquaient l'accès au périmètre du crash.
    Une demi-douzaine de sauveteurs portant des uniformes et des gants blancs et bleus sortaient d'un champ de blé pour mettre des morceaux de corps dans de grands sacs mortuaires noirs. L'opération se déroule sous le contrôle rebelle. 

    La zone du crash sécurisée

    Les membres du "groupe de contact" comprenant l'Ukraine, la Russie et l'OSCE sont parvenus à un accord avec les séparatistes prorusses sur la mise en place d'une zone de sécurité autour du site du crash de l'avion malaisien, a annoncé le chef des services de sécurité ukrainiens.

    Les entretiens avec les séparatistes ont abouti à la création d'une zone de sécurité de 20 km "pour que l'Ukraine puisse remplir l'objectif essentiel: (...) identifier les corps et les remettre aux familles", a indiqué M. Valentyn Nalyvaïtchenko sur la première chaîne de télévision ukrainienne, dans la nuit de vendredi à samedi.

    Six experts du sida à bord de l'avion et non une centaine

    Six experts de la lutte contre le sida étaient à bord de l'avion de Malaysia Airlines qui s'est écrasé au-dessus de l'Ukraine, et non une centaine comme la presse l'avait évoqué, a fait savoir la présidente de la Société internationale sur le sida (IAS).

    Ces experts se rendaient à la conférence de Melbourne organisée par l'IAS (International Aids Society). "Le nombre que nous avons confirmé à travers nos contacts avec les autorités australiennes, malaisiennes et néerlandaises est de six personnes. Cela pourrait être un peu plus élevé mais pas autant que les chiffres qui ont été annoncés", a-t-elle déclaré.

    La presse australienne avait évoqué vendredi le chiffre d'une centaine de spécialistes du sida à bord de l'avion.

    Le vol MH17 de Malaysia Airlines, parti jeudi d'Amsterdam pour rejoindre Kuala Lumpur, s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine, vraisemblablement abattu en plein vol par un tir de missile, dans cette région en plein conflit. Les 298 personnes à bord sont toutes mortes.
    Parmi elles, le chercheur néerlandais Joep Lange, une des figures mondiales en matière de lutte contre le virus. Il avait présidé l'IAS de 2002 à 2004.

    Glenn Thomas, un porte-parole de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) et Jacqueline van Tongeren, de l'institut Amsterdam pour la santé mondiale et le développement étaient également à bord de l'appareil.

    Malaysian Airlines a par ailleurs indiqué que 192 ressortissants néerlandais figuraient parmi les victimes.

    Samedi matin, les enquêteurs et experts internationaux arrivaient peu à peu à Kiev dans l'objectif de rallier le lieu du crash.