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Blog - Page 828

  • Libération de Ioulia Timochenko: une nouvelle opportunité après de nombreux espoirs douchés

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    L'oligarque avec Hillary Clinton

            

    Le HuffPost  |  Publication: 21/02/2014 18h55 CET  |  Mis à jour: 21/02/2014 19h41 CET

      INTERNATIONAL - Le Parlement ukrainien a surpris en votant, quelques heures après la signature d'un accord entre le gouvernement et ses opposants, la libération de l'ex-premier ministre Ioulia Timochenko vendredi 21 février.

    Incarcérée depuis août 2011, l'opposante a été condamnée en octobre de la même année à passer sept ans de prison pour abus de pouvoir. Son emprisonnement, dénoncé par l'opposition comme une "vengeance politique", a provoqué une grave crise entre Kiev et l'Union Européenne.

    En moins de trois ans d'incarcération, l'égérie de la Révolution orange est devenue un véritable symbole d'espoir au sein de la population pro-occidentale de son pays et d'Europe. L'espoir, une notion que l'on retrouve aussi dans son propre parcours en prison à travers les nombreuses tentatives d'organiser sa libération, en vain.

    En prison malgré les boycott, manifestations et menaces de l'UE

    Le Parlement ukrainien a voté vendredi une loi abolissant l'article du code pénal au titre duquel a été condamnée l'opposante. Cette résolution surprise est passée avec 310 voix sur un total de 450. Même si la mesure doit encore être signée par le président Ianoukovitch pour entrer en vigueur, elle représente la première vraie lueur d'espoir pour Timochenko.

    Avril 2012

    L'opposante médiatise pour la première fois sa situation en frappant fort. Elle annonce vouloir faire avancer la condition des opprimés politiques — et donc la sienne — en entamant en avril 2012 une grève de la faim. Une grève annoncée comme"illimitée", selon les termes de son avocat, le jour de son transfèrement à l'hôpital pour soigner des graves problèmes de dos.

    Mai 2012

    Quelques semaines plus tard, les appels au boycott politique de l'Euro 2012 de football, co-organisé en juin par l'Ukraine et la Pologne, se multiplient en Europe en raison de son emprisonnement. La Commission européenne elle-même fait savoir début mai qu'aucun de ses membres ne se rendra dans le pays pour assister à des rencontres si l'ex-premier ministre n'est pas libérée d'ici là. En vain.

    Mai 2013

    Un an a passé mais le soutien ne faiblit pas. Environ 15.000 personnes, menées par l'opposant ukrainien Vitali Klitschko, défilent à Kiev pour demander la libération de Ioulia Timochenko. La manifestation génère quelques heurts avec des militants pro-pouvoir qui s’étaient rassemblés sur une place proche et fait alors plusieurs blessés.

    Juillet - octobre 2013

    L'état de santé de l'égérie de la Révolution orange se détériore. Selon sa fille Evguenia, l'ex-Première ministre ukrainienne a besoin de se faire opérer d'urgence par des médecins allemands de la clinique berlinoise de la Charité. Un accord semble enfin se dessiner pour laisser Timochenko rejoindre l'Allemagne quelques mois plus tard quand l'accord de rapprochement entre l'UE et l'Ukraine se finalise, avant d'être écarté par le président qui, dans une volte-face, se retourne vers la Russie.


    Comme l'explique Le Monde sur son site, si la libération de Ioulia Timochenko n'est pas encore actée, elle est aujourd'hui probable. Le président peut en effet choisir de ne pas donner son accord mais si le parlement valide une deuxième fois la loi avec plus de deux tiers des votes (comme il l'a fait aujourd'hui), le président ne pourra plus s'opposer à son application.

  • La police ukrainienne arrête un agitateur affilié à une ONG

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    Des insurgés: sont-ils  tous ukrainiens?

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    L'agitateur arrêté

    Publié le : vendredi 21 février  2014

     

     
     
    La police ukrainienne a arrêté un homme portant sur lui des papiers montrant son appartenance à l’International Police Association (section Ukraine).

     

    Cette organisation non-gouvernementale « rassemble sans distinction de grade, de sexe, de race, de couleur, de langue ou de religion des membres des services de police, en activité ou à la retraite, en vue de créer entre eux des liens d’amitié et de coopération internationale. [...] L’IPA a été reconnue comme interlocuteur par des organisations internationales telles que l’ONU et le Conseil de l’Europe. Elle est régulièrement consultée pour des matières de police et de sécurité à caractère supranational

    Se battre contre les policiers ukrainiens : une drôle de manière d’honorer ses engagements associatifs officiels...

    E&R

     

  • Enrico Macias: "Les Arabes qui vivent en Israël doivent s'estimer heureux"


    Enrico Macias: "Les Arabes qui vivent en Israël... par globereporter

    A écouter jusqu'au bout  -  21 02 14

     

  • Ukraine : signature d’un accord entre Ianoukovitch et les insurgés

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    Le président Viktor Ianoukovitch et l’opposition ukrainienne ont signé vendredi un accord de sortie de crise prévoyant d’importantes concessions du pouvoir, mais qui pourraient apparaître insuffisantes au lendemain du bain de sang qui a endeuillé Kiev.

    L’accord, signé vendredi au palais présidentiel en présence des médiateurs européens, prévoit notamment une élection présidentielle anticipée, la formation d’un gouvernement de coalition et une réforme constitutionnelle. Il survient après des violences qui ont fait près de 80 morts depuis mardi à Kiev.

    Les trois principaux leaders de l’opposition ukrainienne, Vitali Klitschko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnibok, ont signé, de même que les ministres des Affaires étrangères allemand Franz-Walter Steinmeier et polonais Radoslaw Sikorski, a constaté l’AFP. Le représentant de la Russie n’a pas signé. L’opposition, représentée par le « Conseil du Maïdan », avait auparavant donné son feu vert à l’accord à condition que l’actuel ministre de l’Intérieur Vitali Zakhartchenko ne fasse pas partie du prochain gouvernement et que le procureur général Viktor Pchonka ne conserve pas ses fonctions, selon Oleg Tiagnibok.

    « Retour à la constitution de 2004 »

    Ces deux hommes sont mis en cause pour leur rôle dans la répression policière et judiciaire contre les manifestants en Ukraine. Le président Ianoukovitch avait annoncé dans la matinée le lancement d’une procédure en vue d’une « présidentielle anticipée », sans pour autant avancer de date précise. La prochaine élection présidentielle est programmée pour mars 2015. Il a également promis un « processus de retour à la Constitution de 2004 », qui réduirait les pouvoirs présidentiels au profit du gouvernement et du Parlement, ainsi que la formation d’un « gouvernement d’unité nationale ».

    Il répondait ainsi à des revendications majeures de l’opposition, qui occupe depuis trois mois jour pour jour la place Maïdan au cœur de la capitale ukrainienne. Elles pourraient toutefois ne pas être considérées comme suffisantes après les violences qui ont fait près de 80 morts depuis mardi, un niveau de violence inédit pour ce jeune pays issu de l’ex-Union soviétique. Sur l’emblématique place Maïdan où entre 25 000 et 30 000 personnes étaient rassemblées vendredi sous le soleil, les manifestants ne semblaient pas prêts à lâcher du lest, même si l’atmosphère était nettement moins tendue que la veille, avec certains manifestants se prenant en photo ou allumant des feux d’artifice.

    E&R

    NdB: Le piège mondialiste s'est-il refermé sur l'Ukraine?

  • Bon sens populaire !

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Bon-sens-populaire-23612.html

    Photos des œuvres d'art contemporain

    NdB: On n'a pas vraiment envie de rire devant une telle déchéance...

  • Acharnement mémoriel

     

    Auschwitz : 3 gardiens présumés arrêtés à 88, 92 et 94 ans

    Trois hommes ont été arrêtés et plusieurs perquisitions ont été menées dans le cadre d’une opération contre d’anciens gardes présumés du camp de concentration d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, selon des sources judiciaires.

    Une action saluée dans un communiqué par le Centre Simon Wiesenthal, qui traque les anciens criminels nazis. « Le temps ne diminue en aucune façon la culpabilité des assassins », martèle le chasseur de nazis, Efraim Zuroff, cité dans le communiqué. Dans l’État régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest de l’Allemagne), trois hommes âgés de 88, 92 et 94 ans ont été arrêtés et présentés à un juge qui a décidé, après une visite médicale, qu’ils seraient détenus dans un hôpital carcéral.

    Leurs domiciles, ainsi que ceux de cinq autres hommes, âgés de 88 à 94 ans, ont été perquisitionnés en Bade-Wurtemberg et dans le Land de Hesse (centre), ont indiqué les parquets et les polices criminelles des deux États, dans des communiqués séparés.

    Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

     

    Voir aussi, sur E&R : « "Ni pardon ni oubli" : un ex-garde présumé du camp d’Auschwitz arrêté à 93 ans »

    E&R

  • Les médias ont un pouvoir de vie ou de mort sociale

     

    Jean-Yves Le Gallou est interrogé sur Politique Magazine :

    "Vous affirmez que les médias ne sont plus le quatrième pouvoir, comme l'affirme l'adage, mais le premier. Pourquoi ?

    Les médias exercent aujourd'hui le principal pouvoir, celui sur les esprits. Le message qui est diffusé s'imprime dans les têtes. Qu'on le veuille ou non, c'est un véritable organe de contrôle du cerveau. En outre, les médias ont un pouvoir de vie ou de mort sociale. Ils peuvent diaboliser un personnage, le starifier ou l'ignorer totalement. Les exemples ne manquent pas (voir La Tyrannie médiatique). Les médias calibrent ce qu'ils disent ; ils s'autolimitent selon l'idéologie dominante.

    Quelle est cette pensée unique dont vous parlez ?

    De toute évidence, elle prône la destruction des frontières, la marginalisation des traditions et de la culture, l'avènement d'un gigantesque espace de marché pour la consommation individuelle. Ceux qui ne partagent pas cette vision s'exposent à la mort sociale dont je parlais. Le mimétisme entre les journalistes renforce ce phénomène. En Europe, particulièrement en France, les médias n'informent plus, ils communiquent.

    Comment en est-on arrivé là ?

    Nous observons en France une conjonction entre les trotskistes de salle de rédaction - ceux qui avaient massivement investi les médias suite au mouvement libéral-libertaire de mai 68 - et le capitalisme financier - qui a constamment aidé la presse avant d'en devenir propriétaire. Vous savez, cette corruption des médias et leur transformation en instruments de propagande ne sont pas un phénomène nouveau. L'influence qu'y exercent des banquiers, des hommes politiques ou des puissances étrangères pour les détourner de leur fonction de contre-pouvoir ne l'est pas non plus. Mais on ne peut en dire autant de la disparition totale de la pluralité des opinions dans nos médias aujourd'hui.

    Est-il possible de rétablir de la diversité médiatique ?

    Dans le cadre actuel, je ne pense pas. Il n'y a plus aucun contrepouvoir dans la grande presse et les médias audiovisuels sont surveillés par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, organisme qui peut rappeler à l'ordre des intervenants ou empêcher la diffusion d'une chaîne sur le territoire. Il y a eu des tentatives de diversification et elles ont toutes échoué : Frédéric Taddéï a été neutralisé sur France 3, Robert Ménard a été éliminé d'I-télé, Eric Zemmour a vu son temps d'antenne réduit de 60 % sur RTL...

    L'Internet peut-il changer la donne ?

    Il modifie déjà en profondeur le paysage médiatique. Le rapport de force entre les médias dominants et les médias alternatifs est bouleversé : s'il était de 1 pour 1 000 avant l'apparition de l'Internet, il est aujourd'hui tombé à 1 pour 10. La répercussion est considérable. Il n'est pas impossible que nous assistions à la fin de la tyrannie médiatique. En effet, nous observons d'une part un début de « krach » : la différence entre ce qui est montré et espéré par la caste journalistique et ce qui est vécu et voulu par la population est telle que cette dernière ne croit plus au message qu'on lui soumet. D'autre part, des médias alternatifs ont fait leur apparition sur Internet, et le volume est en extension. [...]"

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Le genre va percuter la parité

     

    Les Verts sont obligés de revoir leur liste pour les municipales de Toulouse, à cause de la loi sur la parité qui exige la stricte alternance homme-femme. En effet, à la 31e place figure Florence Bertocchio, entre deux femmes : ce qui fait trois femmes de suite. En réalité, Florence Bertocchio est François Bertocchio, qui était déjà candidat aux dernières élections régionales (2010). A l’époque il se disait déjà « Florence » mais ce n’était pas officiel. Maintenant c’est officiel et il ne peut plus s’appeler François…

    Comme le dit le Salon Beige, la loi sur la parité se révèle transphobe. De fait la loi sur la parité va se heurter à l’idéologie du genre. Cette loi est en réalité une violation flagrante de la liberté de genre : alterner un homme et une femme, c’est une sacralisation politico-électorale du sexe biologique qui est typiquement un stéréotype de genre, de ceux-là même dont on ne cesse de nous dire qu’il faut les déconstruire.

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Le Premier ministre néo-zélandais est-il un reptile extra-terrestre ?

    18 février 2014

    Un citoyen d’Auckland, Shane Warbrooke, avait déposé en janvier un « official information act » auprès du bureau du Premier ministre néo-zélandais John Key. Il demandait que soit communiquée « toute preuve démentant la théorie selon laquelle John Key serait en réalité un reptile alien usant de la forme humaine pour la conduire à l'esclavage comme l'explique David Icke » (lequel affirme en effet que de nombreux dirigeants sont des humanoïdes reptiliens, de la Fraternité babylonienne, qui contrôle le monde).

    A une question officielle, John Key devait répondre de façon officielle. Ce qu’il vient de faire en disant : « J'ai vu un médecin ainsi qu'un vétérinaire et tous deux ont confirmé que je ne suis pas un reptile» Et il a ajouté qu’il n’est jamais allé dans l’espace et que sa langue n’est pas trop longue.

    Il semble que l’affaire s’arrête là. Il est pourtant évident qu’il devrait y avoir une contre-expertise, car rien ne garantit que le médecin et le vétérinaire choisis par le Premier ministre ne soient pas eux-mêmes des humanoïdes reptiliens, ou à leur service. A mon sens, la question reste, plus que jamais, ouverte.

    Au fait, François Hollande n’est-il pas lui-même un reptile extra-terrestre ? Certains signes sont troublants…

    Et ce qui est sûr est que Viviane Reding en est un :

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    Lire: http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Key

    Le blog d'Yves Daoudal

  • "Laïcité" : 1 million d’euros de subventions pour le Grand Orient de France 20/02/2014

      

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    Le Grand Orient de France a bénéficié de près d’ 1 million d’euros de subventions publiques pour son Musée de la franc-maçonnerie.

    La rénovation du Musée de la franc-maçonnerie, dans le siège du Grand-Orient de France à Paris, a pu bénéficier de grosses subventions. Ainsi, la Région Île-de France a versé une subvention de 304 898 euros au Grand-Orient de France pour rénover son Musée de la franc-maçonnerie. La Ville de Paris a quant à elle subventionné la loge maçonnique à hauteur de 300 000 euros, et la Direction régionale adjointe des affaires culturelles d’Île-de-France a également versé 305 000 euros d’aides publiques à l’obédience maçonnique. La visite guidée du Musée de la franc-maçonnerie coûte 13 euros par personne.

    Le Musée de la franc-maçonnerie du Grand-Orient de France détient l’appellation « Musée de France », délivrée par le ministère de la Culture. Ce même ministère avait d’ailleurs versé une subvention de 14 000 euros au Grand-Orient de France en 2012.

    Au total, le Grand-Orient de France aura reçu 909 898 euros de subventions publiques, payées par les contribuables.

    Source : Observatoire des Subventions

    http://la-dissidence.org/2014/02/19/laicite-1-million-deuros-de-subventions-pour-le-grand-orient-de-france/
     
    ALTER INFO.NET
     

     

       

  • La phrase du jour

    « La télé est dangereuse pour les hommes. Personne ne pourra empêcher maintenant la marche en avant de cette infernale machine.  »

     Louis-Ferdinand Céline

  • Joe Biden: ce sont les dirigeants juifs qui sont derrière les changements relatifs au mariage homosexuel

    http://www.polemia.com/joe-biden-ce-sont-les-dirigeants-juifs-qui-sont-derriere-les-changements-relatifs-au-mariage-homosexuel/

    26 mai 2013

  • A Kiev rien de nouveau: on nous refait le coup de la Syrie

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    L’Ukraine, traditionnellement divisée culturellement entre occidentalistes et slavophiles par le fleuve Dniepr, joue un rôle crucial dans le « grand jeu »  américain d’isolement et de morcellement de la Russie. C’est pourquoi le Système cherche à intégrer l’Ukraine dans le camp occidental à tout prix, donc dans le machin appelé Union européenne.

    Alors que ce projet n’était pas l’ordre du jour pour le gouvernement ukrainien, voilà, par un curieux hasard – quand la Russie est occupée par ses Jeux d’hiver de Sotchi – que des manifestations vont croissant à Kiev et, nous dit-on aussi, dans la partie occidentale de l’Ukraine.

    On nous refait le coup de la Syrie

    Bien entendu, pour nos médias ces manifestants, forcément pacifiques, sont odieusement réprimés par un « pouvoir » aux abois. On nous refait déjà le coup de la Syrie. Si au moins le gouvernement ukrainien avait la bonne idée d’utiliser du gaz sarin, l’illusion serait complète.

    « Sanglante répression en Ukraine », titre ainsi Le Monde du 20 février.

    Pourtant, quand on nous montre des images – bien choisies – de ces manifestations chaotiques, on voit des manifestants « pacifiques » mais curieusement casqués, protégés par des boucliers, jeter des armes incendiaires contre les forces antiémeutes : on ne sait d’ailleurs plus vraiment si l’on nous montre des images d’émeutiers ou de policiers.

    Si l’on pousse l’audace jusqu’à s’informer auprès d’agences de presse non occidentales, les doutes se renforcent. On découvre, par exemple, que la police a saisi des armes dans un train à destination de Kiev, que des policiers sont tués par balles ou que le gouvernement conseille aux habitants de rester chez eux en raison de la présence d’éléments violents sur-armés qui cherchent manifestement l’affrontement insurrectionnel dans les rues (site de l’agence Ria Novosti du 20 février, par exemple).

    Mais rassurez-vous : ces mauvaises informations ne viendront pas troubler notre quiétude au Journal de 20 heures car l’Union européenne a déjà choisi son camp : celui du Bien. La preuve : BHL est déjà en scène. Tremblez dictateurs !

    Les fidèles toutous européens

    Les ministres français Laurent Fazbius et russe Serguei Lavrov le 1er février 2014 à Munich

    Les ministres français Laurent Fabius et russe Serguei Lavrov le 1er février 2014 à Munich

    « Kiev réprime, Bruxelles menace », écrit sans rire le journal économique Les Echos dans son édition du 20 février.

    En effet, les fidèles toutous européens s’empressent de s’ingérer dans les affaires ukrainiennes dans le sens voulu par le grand frère américain.

    On nous dit ainsi que la France, l’Angleterre, la Pologne et les Etats-Unis ont réussi à « persuader » l’Allemagne d’adopter une position ferme vis-à-vis du gouvernement de Viktor Ianoukovitch et de s’engager dans la voie de sanctions. Bien évidemment il s’agit de sanctionner les dirigeants ukrainiens pour « permettre à l’Ukraine de connaître sa transition politique vers de nouvelles élections et un rassemblement », comme a déclaré François Hollande le 19 février. La simple énumération de ces aimables gouvernements « persuasifs » –tous alignés sur les Etats-Unis, comme nous l’a encore récemment rappelé M. Hollande s’agissant de la France – en dit long sur les dessous de cette belle détermination européenne.

    Les bons et les méchants

    Car comprenez bien : pour Bruxelles il y a la bonne répression et la mauvaise. La bonne, c’est par exemple celle que l’on inflige aux Grecs pour les forcer à accepter les mesures imposées par le FMI et la BCI : à Athènes, les canons à eau et la police anti-émeute étaient par conséquent tout à fait justifiés pour faire rendre raison à ces truands de Grecs. Mais à Kiev, ces mêmes canons à eau (on dit alors des camions « armés de canons à eau », cela fait plus terrible – cf. Les Echos du 20 février) et ces mêmes CRS nous sont dépeints sous de telles couleurs que le fâââchisme n’est pas loin. A moins que ce ne soit la terrible ombre portée du nouveau Tsar Poutine.

    Il y a aussi la bonne manif et la mauvaise. La bonne manif aux yeux de l’Union européenne c’est celle qui se trouve sur la Place Maïdan. La mauvaise, c’était par exemple celle des « manifs pour tous » en France.

    On sait aussi, depuis la triste affaire du Kossovo, qu’il y a pour l’Union européenne la bonne « épuration ethnique » et la mauvaise : la bonne, c’est celle qui a permis d’éliminer les Serbes orthodoxes du Kossovo, avec l’aimable participation de l’OTAN ; la mauvaise, c’est celle qui pourrait faire partir les musulmans d’Europe.

    L’arme des lâches

    Les sanctions contre les dirigeants ukrainiens seraient, dit-on, financières –comme le gel des avoirs – ou commerciales en portant embargo sur certains  équipements et armes.

    Ah les sanctions économiques ! L’arme des lâches par excellence, très prisée des Anglo-Saxons, d’ailleurs.

    Mais quel meilleur symbole aussi de la triste impuissance carcérale européenne. Car on sanctionne à tout bout de champ au sein de l’Union européenne.

    On sanctionne les opinions comme les fromages s’ils ne sont pas corrects. On sanctionne les Etats en déficit budgétaire excessif ou qui se rendraient coupables de ne pas vouloir rembourser les gentilles banques. On met en demeure la Grande-Bretagne d’accorder le droit de vote aux détenus. On accuse de discriminations ceux qui auraient la tentation de préférer acheter ce qui est produit chez eux. On met en quarantaine l’Autriche parce qu’elle a été coupable de faire entrer des méchants populistes au gouvernement. On met en garde les Pays-Bas parce qu’on trouve que les populistes progressent trop dans les élections. On menace la Hongrie parce que son chef de gouvernement a eu l’audace de déclarer qu’un couple se composait d’un homme et d’une femme ; ou parce qu’il ne respecterait pas le sacro-saint principe d’indépendance des banques centrales. On lance un avertissement à la Suisse parce que dans une votation les Suisses réclament des quotas d’immigration. On avertit les Ecossais que s’ils obtiennent leur autonomie ils ne seront pas reconnus par l’Union européenne.

    Une maison de redressement

    L’Union européenne devient chaque jour un peu plus une maison de correction, où l’on distribue allégrement claques, avertissements et punitions et où l’on met toujours les peuples en retenue, du moins les autochtones : une maison de redressement où pullulent les radars, les caméras de vidéosurveillance, les accès protégés, les services de police et où l’on espionne les communications et Internet ; où l’on contrôle ce que vous devez penser et de quoi vous avez le droit de rire.

    Fichez leur la paix !

    Mais ce qu’aiment le plus faire les tristes nains européens c’est de se mêler des affaires des autres, mais sans en avoir les moyens – à la condition, en outre, que le grand frère yankee le leur demande gentiment.

    « Droit d’ingérence », « devoir de protéger », « urgence humanitaire » : on ne manque pas d’idées à Bruxelles quand il s’agit de s’affranchir de la souveraineté des Etats, de s’ingérer dans les affaires de la Libye, de la Syrie ou de l’Ukraine, de se mêler avec délectation des guerres civiles africaines alors que l’on ne se montre pas capable de régler ses propres affaires ni de définir ses frontières : voilà à quoi se résume notre belle « politique étrangère commune », comme la fille du même nom.

    Une politique aventuriste, en outre. Car l’Union européenne, sans défense, ne dispose pas des moyens de son ingérence.

    La Libye ou la République centre africaine, c’était loin. Mais l’Ukraine se situe à moins d’une étape du tour de France, comme disait De Gaulle. Et c’est en outre un enjeu stratégique pour la Russie.

    Qu’allons-nous gagner à jouer les mouches du coche à Kiev ? à apparaître une nouvelle fois comme les petits télégraphistes de l’Oncle Sam ?

    A nos seuls risques et périls.

    Michel Geoffroy
    20/02/2014

    Correspondance Polémia – 21/02/2014

    Image : Balles réelles – Des manifestants armés et en tenue de combat face aux fusils de la police. Au moins dix-sept personnes ont été tuées par balle ce jeudi, les journalistes présents sur place parlent de tirs de kalachnikov.

  • Robert Faurisson devant le tribunal correctionnel ce jeudi 20 février à Paris

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    Le prochain procès intenté contre le professeur Robert Faurisson aura lieu ce jeudi 20 février 2014, à 13h30, à la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, boulevard du Palais.

    On reproche au professeur Faurisson d’avoir participé, les 11 et 12 décembre 2006, à la conférence internationale de Téhéran sur l’Holocauste. Cette conférence était ouverte aussi bien aux tenants de la thèse orthodoxe qu’aux révisionnistes.

    Dès le 11 décembre, Jacques Chirac, président de la République, a fait savoir qu’il demandait l’ouverture d’une enquête à l’encontre du professeur Faurisson. Rejoignant le ministère public, la LICRA et d’autres organisations poursuivent conjointement le professeur pour « contestation de crimes contre l’Humanité » en invoquant la loi Fabius-Gayssot de 1990.

    E&R

  • Non à l’ingérence onusienne dans les affaires calédoniennes françaises !

     

    Marine Le Pen - Front National - Rassemblement Bleu Marine FN RBM 2014

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    En s’appuyant sur le travail mené par des partis indépendantistes et antifrançais le FLNKS souhaite modifier en profondeur la liste électorale spéciale en déclarant que 6 720 personnes inscrites doivent être radiées, afin de ne pas avoir le droit de voter aux prochaines élections provinciales de Nouvelle-Calédonie en mai 2014 et ceci en rupture avec tous les accords négociés jusqu’ici.

    Cette législation que nous avions considérée et que nous continuons à considérer comme contraire à la Constitution française et à la République est une rupture du principe d’égalité devant le suffrage et une amputation de la souveraineté du peuple.

    Il semble que les indépendantistes aient obtenu du Premier ministre Jean-Marc Ayrault l’autorisation d’une demande auprès de l’ONU d’une mission spécifique en Nouvelle-Calédonie, ce qui constituerait une atteinte grave à la souveraineté de la France.  En effet, le président du congrès de Nouvelle-Calédonie a confirmé que « l’État a donné son accord pour qu’une mission du Comité des 24 des Nations unies vienne en Nouvelle-Calédonie avant le scrutin provincial du 11 mai prochain ».

    Cette scandaleuse compromission démontre que le gouvernement socialiste s’inscrit clairement dans un abandon progressif de cette terre française.

    Il place aussi devant leurs responsabilités toutes celles et ceux, qui ont joué avec le feu en privilégiant leurs petits intérêts partisans au détriment de l’intérêt supérieur du pays et ont négocié ou toléré par accords successifs toutes les atteintes à l’unité de la République et de la France !

    Nous nous opposons avec fermeté à la venue de cette mission de l’ONU et réitérons notre appel à l’unité de tous ceux qui souhaitent que la Nouvelle-Calédonie reste française.

    Ces élections provinciales doivent constituer l’occasion de l’émergence d’un front du refus, associant tous les mouvements anti-indépendantistes et patriotes, qui marquera ainsi l’indéfectible attachement de la Calédonie à la France.

    NPI

  • Ukraine / Jean-François Kahn : « Je refuse la vision simpliste et néostalinienne de BHL »

     

    Dans une tribune publiée par le HuffingtonPost, mercredi 19 février, Bernard-Henri Lévy demande « la suspension sans délai de la participation européenne aux jeux de Sotchi ». Le journaliste (créateur de Marianne) et écrivain Jean-François Kahn considère que la volonté d’ingérence du « philosophe » a eu dans le passé des conséquences tragiques. Extraits de l’interview publiée sur lefigaro.fr.

    « On peut s’interroger sur sa légitimité et sur la complaisance des médias à son égard. BHL n’a aucune responsabilité politique, il n’est pas élu. Dans ces conditions, comment expliquer qu’il lui suffise d’un coup de téléphone pour bénéficier d’une dépêche AFP ? Sur le fond, je rappellerais simplement que BHL nous a entraînés dans la guerre en Libye dont nous payons aujourd’hui les conséquences, notamment au Mali. Comme tout le monde, je suis choqué par la violence des événements qui se déroulent en Ukraine. Mais je refuse totalement la vision simpliste et néostalinienne de BHL. Sait-il par exemple qu’une partie des manifestants de Kiev appartiennent à un parti d’extrême droite qui se revendique ‘national-socialiste’ ? »

    « Bernard-Henri Lévy a parfaitement le droit de prendre position et même de s’engager. En revanche, je suis choqué par la facilité avec laquelle il parvient à convaincre les hommes politiques. Après avoir été le conseiller en politique étrangère de Nicolas Sarkozy, il est en train de devenir celui de François Hollande. Le rôle d’un intellectuel est de s’exprimer au nom d’une vision éthique et morale, tandis que le politique doit tenir compte de la réalité. Un dirigeant responsable ne peut pas faire de la géopolitique avec une vision du monde en noir et blanc comme celle de BHL. Pour légitimer une intervention en Syrie, le philosophe n’a pas hésité à repeindre les rebelles syriens en anges immaculés, alors même que ces derniers comptent des jihadistes dans leurs rangs. En Irak et en Libye, le jihadisme n’a jamais autant prospéré, et les massacres continuent tous les jours. »

    « BHL n’a jamais reconnu qu’il s’était trompé, et le dossier a été enterré par les médias. Il est difficile de citer une intervention qui a réussi, surtout lorsque c’est l’Occident qui intervient en Orient ».

    NPI