05/02/12
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05/02/12
j'ai inventé la crêpe dans farine
(Cliquez sur le dessin)
Grand meeting de Toulouse - 05/02/12
(Cliquez sur le document pour l'agrandir et pouvoir le lire)
A diffuser largement !
Voici ce que l’équipe de Nations presse a trouvé aujourd’hui. Cette brève est issu d’un blog (voir ici) qui détient un document qui montrerait que la Sarkozye cherche à empêcher Marine Le Pen d’obtenir les signatures nécessaires pour se porter candidate à la présidentielle.
Document qui analyse également les résultats pour la droite sarkozyste. Effarant ! Le nom de code Gamma correspondant à Marine Le Pen.
Document qui montre que la droite travaille bien sur l’hypothèse d’une absence de Le Pen à la présidentielle:
"L’un de mes associés a transmis en début de semaine cette note à l’un de ses interlocuteurs de la majorité. Ce document est intéressant car il révèle et justifie les initiatives en cours pour éviter que Marine Le Pen, identifiée comme « Gamma » dans ce document, ne puisse recueillir les 500 parrainages nécessaires à la présentation de sa candidature. C’est l’articulation entre enquête d’opinion et stratégie de communication qui mérite d’être observée ici."
(Cliquez sur la carte pour l'agrandir)
L'Iran attaquera tout pays dont le territoire sera utilisé pour une intervention militaire contre la République islamique, a déclaré dimanche Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des Gardiens de la révolution islamique, cité par les médias occidentaux.
"Tout territoire utilisé par l'ennemi pour des opérations contre la République islamique sera attaqué par nos forces armées", a annoncé le général Salami.
La tension monte entre Téhéran et plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, sur fond de divergences concernant le programme nucléaire iranien.
L'Occident soupçonne l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.
Face à la poursuite des activités nucléaires iraniennes, l'Union européenne, deuxième client pétrolier de l'Iran derrière la Chine, a récemment gelé ses importations de pétrole iranien, se joignant aux Etats-Unis pour frapper au cœur de l'économie de la République islamique. L'Iran a à son tour menacé de fermer le détroit d'Ormuz au transit de pétrole.
RIA Novosti - 05/02/12
PARIS (Reuters) - La présidente du Front national, Marine Le Pen, a lancé dimanche un nouvel appel aux maires de France pour obtenir les 500 parrainages nécessaires à sa candidature à l'élection présidentielle, accusant "le système" de chercher à écarter la "seule véritable opposition" de France.
Le Journal du Dimanche évoque dans son édition du 5 février le scénario d'une absence de la candidate d'extrême droite à l'élection présidentielle, avec en Une ce titre : "Si elle n'est pas là..."
Une enquête Ifop montre que cette hypothèse profiterait au président sortant Nicolas Sarkozy, placé dans ce cas à égalité d'intentions de vote au premier tour (33%) avec le candidat socialiste François Hollande, favori du scrutin. Le taux d'abstention atteindrait 22%.
Marine Le Pen, qui réclame l'anonymat des parrainages pour éviter d'éventuelles pressions, avait saisi le Conseil d'Etat d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur le système des parrainages présidentiels en France, une requête validée et transmise au Conseil constitutionnel qui se prononcera sur le sujet d'ici au 22 février.
La date-limite de dépôt des parrainages - 500 signatures d'élus provenant d'au moins 30 départements différents - est fixée au 16 mars.
Marine Le Pen affirme disposer pour l'heure de 350 promesses de signature, ce que l'UMP et le PS dénoncent comme "un bluff".
"Ça ne leur suffit pas de tenter de nous empêcher d'avoir un candidat à l'élection présidentielle. De surcroît, ils sont en train de laisser croire aux maires de petites communes que nous sommes des menteurs. Ce sont eux les menteurs!", a lancé la dirigeante du FN lors d'un meeting à Toulouse.
"Ce n'est pas moi qu'ils veulent empêcher d'être présente à l'élection présidentielle, c'est vous peuple de France", a-t-elle lancé, brandissant un exemplaire du JDD qui trahit le "rêve de la classe politique", un "aveu" d'une "clique" qui "déchire" la Constitution.
"Est-ce que vous voteriez pour Nicolas Sarkozy, est-ce que vous voteriez pour François Hollande?", a-t-elle alors lancé sous les "Non!" et les sifflets du public.
"Voici messieurs, la réponse du peuple de France à vos minables sondages, à vos minables manipulations", a ajouté Marine Le Pen.
"Je ne suis pas prête de me laisser faire. Je vais avec vous me battre jusqu'au bout parce que je porte l'espérance de la seule véritable opposition que existe dans ce pays", a-t-elle poursuivi sous les applaudissements.
Marine Le Pen a lancé un message "à tous les maires de France" : "Vous n'avez pas le droit de tourner la page de la démocratie dans notre pays".
Comme le Premier ministre François Fillon jeudi dernier, le ministre UMP de l'Economie et des Finances, François Baroin, a accusé la candidate de pratiquer le bluff. Accusation formulée également samedi sur France 3 Nord-Pas-de-Calais par la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry.
"Son père (Jean-Marie Le Pen) faisait exactement la même chose", a dit François Baroin dimanche dans le cadre du "Grand Rendez-Vous" Europe 1-Le Parisien-i>Télé.
"Pourquoi M. (Jacques) Cheminade, qui est quand même inconnu au bataillon, dit qu'il a ses signatures et pourquoi Mme Le Pen ne les aurait pas ?, s'est-il interrogé. On a une loi, qu'elle se débrouille toute seule avec ses amis."
Le ministre UMP de la Défense, Gérard Longuet, a estimé que les élus ne voulaient pas lui accorder leurs signatures "parce qu'elle dit des choses absurdes".
Marine Le Pen "dit des choses difficiles et inacceptables que des maires élus au suffrage universel ne veulent plus endosser", a-t-il estimé sur RTL.
Sophie Louet
Actu Yahoo - 05/02/12
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a exprimé publiquement
ses inquiétudes au sujet de la non-candidature de Marine Le Pen,
si elle n'obtenait pas ses 500 signatures. Quel est votre point de vue?
Cela fait plusieurs semaines que j'affirme qu'il serait anormal qu'un candidat qui représente un courant d'opinion significatif ne soit pas présent à l'élection présidentielle. Cela étant, il y a une loi organique qui s'applique. Le Conseil constitutionnel a été saisi. Il doit rendre sa décision prochainement. Il s'exprimera sur le caractère public ou anonyme de cette présentation. Et s'il le faut, nous en tirerons les conséquences juridiques. Mais il y a 43.000 personnes en France qui peuvent parrainer un candidat. Ce serait bien le diable que le Front national ne puisse pas en obtenir 500! Il faut dire aussi que les élus sont peut-être choqués par les propositions de Mme Le Pen…
Source Le Figaro - Interview de Claude Guéant
05/02/12
NdB: Pour que son maître soit élu et pour rafler les voix du FN, Guéant est prêt à tout, même à enfoncer les portes ouvertes!
Non, ne soyons pas dupes de ces déclarations racoleuses!
Et non, la civilisation occidentale gréco-romaine, celtique, païenne puis chrétienne, ne date pas de 1789 !
05/02/12
Il persiste. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a affirmé dimanche sur RTL qu’il «ne regrette pas» sa déclaration de samedi sur l’inégalité des civilisations. «Mais je regrette que certains à gauche continuent à extraire des petites phrases de leur contexte et enlèvent ainsi la dignité du débat démocratique», a déclaré le ministre, qui avait dit samedi devant des étudiants que «toutes les civilisations ne se valent pas».
Ce sont ces deux phrases «Nous devons protéger notre civilisation» et «Contrairement aux socialistes, je pense que toutes les civilisations ne se valent pas» prononcées par Claude Guéant samedi et qui a suscité l'indignation à gauche.
Ces propos, rapportés par un site internet lié à une école de journalisme de Paris, « Fréquence ESJ », ont été tenus samedi à l'Assemblée nationale lors d'une réunion à huis clos avec le syndicat étudiant UNI, lié à la droite radicale.
Précisément, voilà les propos tenus par le ministre de l'Intérieur : «Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique». «En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation», a conclu Guéant.
Dimanche, Guéant a tenu à préciser. «Cela veut dire très clairement que, pour nous, tout ne se vaut pas. Pour la gauche, apparemment, si j’en juge par les réactions que j’ai entendues ce matin, tout se vaut», a ajouté Guéant.
Interrogé pour savoir si «notre civilisation était inférieure» quand la France n’accordait pas le droit de vote aux femmes (avant 1945) ou pratiquait la peine de mort (avant 1981), le ministre de l’Intérieur a répondu: «je dis très clairement qu’elle était inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui».
Libération - 05/02/12
Louis Aliot, vice-président du Front National, porte-parole et Directeur de la campagne de Marine Le Pen chargé du Pôle Rassemblement national, réagit par téléphone sur la chaîne i>Télé au sujet d’un sondage 100 % pensée unique, 100 % UMPS, réalisé par l’institut Ifop pour Le JDD (Le Journal du Dimanche) qui prend l’hypothèse d’une absence de la seule candidate pour la défense de la France et du peuple français, Marine Le Pen lors de l’élection présidentielle au printemps 2012.
« Je crois que c’est la première fois que cela se passe, et que dans les esprits un peu tordus, on imagine l’élimination de certains adversaires d’une manière assez simpliste et d’une manière totalement anti-démocratique parce que Marine Le Pen n’est pas une candidate qui fait 1 %, elle est une candidate qui fait plus de 20 %. Ça pose un réel problème, très grave pour le pluralisme et la démocratie et, donc, nous lançons pour contrer ces manœuvres un appel aux maires à la raison, au courage parce qu’ils ont entre leurs mains la démocratie française ! »
05/02/12
La venue de Marine Le Pen au parc des expositions de Toulouse, dimanche, ne laisse personne indifférent. Ni ses partisans, attendus nombreux pour le meeting de la candidate frontiste, ni ses adversaires, qui ne manquent jamais de se mobiliser, ni les services de police, qui veulent éviter « tout dérapage » entre pro et anti.
Dimanche, pour éviter justement que les supporteurs de Marine Le Pen et ses adversaires se rencontrent, la police toulousaine va mobiliser forces mobiles, avec en principe trois compagnies de CRS, et effectifs de la police toulousaine, en tenue et civile. Soit environ 350 fonctionnaires, hypothèse « basse » du dispositif dont les contours exacts n'ont pas été communiqués. L'hélicoptère de la gendarmerie a également été réquisitionné pour surveiller depuis le ciel les éventuels mouvements de foule. Un canon à eau devait également être mis à la disposition du chef du service d'ordre « au cas où » mais les conditions météo condamnent l'engin à demeurer au garage.
Le froid pourrait d'ailleurs constituer le principal allié des forces de sécurité. Il est en effet beaucoup plus facile de manifester au printemps, même sous la pluie comme en mars 2007, date du dernier rassemblement très agité contre le Front National que par des températures qui pourraient approcher les moins 10 °.
Dans tous les cas, la police est bien décidée à éviter les affrontements et la circulation devrait être très perturbée, voir même impossible, entre le Fer à Cheval et la place Lafourcade où le rassemblement anti-FN est prévu à partir de 14 h 30.
LADEPECHE - 05/02/12
Regardez la réaction de Stéphane Ravier ce soir dès 19h au 19/20 de France 3.
SONDAGE EXCLUSIF IFOP-JDD. Nicolas Sarkozy et François Bayrou seraient les grands bénéficiaires de l’absence de la candidate du FN si celle-ci ne parvenait pas à réunir les 500 parrainages. Le JDD a testé ce scénario.
Quelle serait l’attitude des électeurs si Marine Le Pen n’était pas qualifiée pour le premier tour de la présidentielle, faute d’avoir pu réunir les 500 signatures? Pour la première fois, l’Ifop a posé la question aux Français, et les résultats de notre sondage rebattent les cartes de la bataille entre gauche et droite. Ce scénario ne retient que les candidats certains (ou presque) d’obtenir les parrainages obligatoires, notamment Nicolas Dupont-Aignan et les représentants de l’extrême gauche. N’y figurent pas, en revanche, les candidats qui avouent eux-mêmes être loin du compte : Marine Le Pen (350), Dominique de Villepin (300), Christine Boutin (250), Hervé Morin (300) ou encore Corinne Lepage. Il faudrait remonter à 1969 pour retrouver une offre électorale aussi resserrée.
Huit candidats seulement donc (au lieu de 12 en 2007), et pas de représentant de la famille Le Pen, ce serait évidemment un coup de théâtre dans cette présidentielle qui a déjà connu bien des surprises depuis le retrait forcé de DSK. Le résultat de notre sondage est tout aussi inattendu : François Hollande garderait la tête avec 33 % des voix (+ 3,5), mais à égalité avec Nicolas Sarkozy (+ 8,5). François Bayrou obtiendrait 17 % (+ 4,5), devant Jean-Luc Mélenchon avec 9 (+ 1). Eva Joly gagnerait un demi-point (3 %) à égalité avec le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui multiplierait par trois son score. "Ce scénario modifierait radicalement le rapport de force électoral. Pour la première fois depuis le début de la précampagne, Nicolas Sarkozy parviendrait en tête, à égalité avec François Hollande", explique Frédéric Dabi, directeur des études à l’Ifop. Il convient de préciser que l’abstention passerait dans ce scénario de 14 à 22%.
Que faut-il en conclure pour le second tour? L’Ifop n’a pas testé cette hypothèse. "Avec un 33-33 au premier tour, cela laisse plus d’espoir au président sortant pour le second. La dynamique Hollande serait cassée. Même si Nicolas Sarkozy enregistre, malgré l’absence de Marine Le Pen, des scores faibles auprès de la France du travail", souligne Dabi. Rien ne dit que Hollande serait battu au second tour. La campagne que mènerait la famille Le Pen contre le président sortant serait terrible, comme l’annonce au JDD le fondateur du FN. Il n’empêche, les électeurs frontistes se reporteraient, selon notre sondage, en priorité sur… Sarkozy (40 %) puis sur Bayrou (22 %) et sur Hollande (18 %). Candidat protestataire, Mélenchon ne "ramasserait" que 9 % des orphelins de Le Pen. Le vote FN reste donc, malgré le positionnement recentré de la fille de Jean-Marie Le Pen, majoritairement un vote de droite. Avec 33 % et sans Marine Le Pen, Sarkozy fait à peine mieux qu’en 2007, où il avait recueilli 31 % des voix avec la présence du FN.
Ce scénario d’une élection sans Le Pen placerait le patron du MoDem dans une position d’arbitre. Avec Sarkozy, Bayrou serait l’autre grand bénéficiaire. Il raflerait les trois quarts des voix des petits candidats (Morin, Villepin, Boutin) et presque un quart de celles de Le Pen. Preuve qu’il est devenu en 2012 une sorte de réceptacle du vote antisystème.
La crainte de représailles aux législatives va-t-elle pousser l’Élysée à "faciliter" la collecte des signatures de la candidate FN? Nicolas Sarkozy a déjà répondu à la question dimanche dernier : "Vous ne voulez tout de même pas que je l’aide!" Jeudi, sur France 2, François Fillon a balayé la menace : "Je pense que c’est du bluff!" Quand le Président et le Premier ministre se montrent aussi formels, il faut comprendre que tout sera fait pour que les élus de droite, et ceux qu’ils influencent, s’abstiennent de signer en faveur de la candidate du FN. Une position qui ne fait pas l’unanimité parmi les ministres et les parlementaires, qui redoutent déjà la multiplication de triangulaires meurtrières aux législatives en juin.
L’absence d’un courant politique comme le FN, qui pèse environ 20% dans les enquêtes sur les intentions de vote, déclencherait un gigantesque débat démocratique sur les règles de qualification à une élection présidentielle. Dans l’immédiat, Marine Le Pen va devoir cravacher pour arracher les 200 signatures. Très nerveuse, elle a sans doute surestimé la dédiabolisation du FN auprès des maires. Elle a appelé à la rescousse une société de phoning et annulé tous ses déplacements. Le retrait ou non de Marine Le Pen dépendra aussi du verdict du Conseil constitutionnel. Les sages trancheront le 22 février la question de l’anonymat des parrainages.
À quarante jours du dépôt des signatures, le compte à rebours est lancé. L’absence de Marine Le Pen aurait des conséquences infiniment supérieures à celle de son père en 1981. À l’époque, il avait voté Jeanne d’Arc. Sa fille prévient qu’elle fera tout pour faire battre Sarkozy.
Source le JDD 5 février 2012
Blog de Stéphane RAVIER pour Marseille
Martine Aubry, première secrétaire du parti socialiste, a estimé aujourd’hui que pour se présenter à l’élection présidentielle il fallait avoir 500 signatures, et d’ajouter à propos de Marine Le Pen : « Si Marine Le Pen ne les a pas, eh bien elle ne sera pas candidate » !
Aubry a estimé également que la suppression de l’anonymat des parrainages était une bonne chose pour la démocratie. Un copié-collé de Fillon. Ces gens se moquent qu’une candidate qui représente plus de 20 % des voix ne soit pas présente à ces élections. Mieux ils le souhaitent ! Chacun de ces deux camps ordonnent à leurs élus de ne pas parrainer Marine Le Pen. C’est un déni de démocratie pur et dur.
Appelez et faite appeler le siège du PS, pour manifester votre indignation à ce déni de démocratie ainsi que la mairie de Lille de Madame Aubry.
Attention Démocratie en danger !
Solférino : 01.45.56.77.00
Mairie de lille : 03.20.49.50.00
« Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs !«
(Cliquez sur la photo)
MOSCOU (NOVOpress) – Une très large majorité des Russes soutient les initiatives présentées par Vladimir Poutine concernant un durcissement de la politique migratoire du pays.
Selon un sondage du centre d’étude de l’opinion publique, plus de 70% des personnes interrogées prônent un durcissement de la politique d’immigration.
On arrive même à près de 80% lorsqu’il s’agit de valider l’idée de prévenir l’apparition d’enclaves ethniques fermées échappant à la loi en vigueur.
Une proposition qui pourrait faire réfléchir les responsables français à l’heure où ce genre de zones se multiplie sur le territoire national.
75% des russes interrogés seraient également favorables à un durcissement des règles d’enregistrement des travailleurs migrants et réclament des sanctions exemplaires pour leur violation.
L’idée d’obliger les citoyens étrangers voulant devenir ou rester résidents en Russie à passer des examens de langue, de littérature, d’histoire et de droit russes est de son côté soutenu par un peu moins de 70% des sondés.
Crédit photo : paulafunnel via Flickr, licence (cc)
[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
Hier soir lors de la première belge au Singel d’Anvers du “spectacle” de Romeo Castellucci, les choses ne se sont pas passées comme prévue par les artistes…
Alors qu’il fallait du courage et beaucoup de détermination pour affronter le vent froid et glacial, il y avait tout de même une bonne centaine de personnes qui sont venues témoigner leur colère, munies de pancartes et chantant des cantiques pendant plus de trois heures.
A l’intérieur du Singel où devait en même temps avoir lieu la présentation un inconnu aurait placé un produit dans la salle de spectacle qui dégageait une très forte odeur. Les pompiers ont essayé de repérer l’origine de cette odeur, mais en vain. Malgré des portes et fenêtres largement ouvertes, rien n’y a fait. C’est finalement avec trois heures de retard et avec l’accord des pompiers que le spectacle a pu commencer à la grande satisfaction d’une centaine de spectateurs…
AMI.fr - 02/02/12
Perché en haut d’une colline, le quartier du Valdegour, la ZUP nord de Nîmes, a tout l’air d’une place forte. Sauf que personne n’a envie de la prendre d’assaut. Lorsque la pharmacie est de garde, les patients hésitent, voire refusent de «monter». Lorsqu’un spectacle est organisé, les amateurs restent rares, inquiets de retrouver leurs voitures fracturées en sortant. C’est le sort connu ces derniers mois par bien des habitants venus à la Maison de la justice et du droit (MJD), place Pythagore. L’un d’entre eux a même dû payer pour récupérer son cartable de travail qui lui avait été dérobé dans sa voiture pendant son rendez-vous. Il paraît que cela lui a donné des idées. «Il avait ensuite un fort discours lepéniste», se souvient Martine Haon, la greffière en chef. (…)
Depuis la mi-décembre, le rideau de la MJD (Maison de la Justice et du Droit) est baissé. Les deux fonctionnaires ont fait jouer leur droit de retrait, suite à...
Défrancisation.com - 04/02/12
Eric Zemmour : "Le logement dans la campagne... par rtl-fr
02/02/12
Les Autrichiens, pour une grande partie, souhaiteraient sortir de l’Union européenne. Une plateforme interpartis pour la sortie de l’UE s’est constituée sous la présidence de Inge Rauscher, « Initiative für Heimat und Umwelt », qui a recueilli plus de 9.000 signatures nécessaires et suffisantes à l’initiative populaire.
Polémia publie ci-après le communiqué annonçant le dépôt de la demande et les arguments juridiques qui la justifient. Polémia
Plate-forme interpartis pour la sortie de l’UE
L’initiative demandant la sortie de l’UE a été remise selon les règles le 20 décembre 2011 au ministère de l’Intérieur, avec 9266 déclarations de soutien dûment paraphées (il faut au minimum 8032 déclarations selon la loi).
Les porte-paroles de la plateforme pour la sortie de l’UE ont rapporté le 20 décembre 2011 le dépôt officiel à 9 heures du matin au ministère de l’Intérieur de l’Initiative demandant la sortie de l’UE. La plateforme et les 9266 personnes soutenant officiellement demandent le rétablissement, par la voie démocratique et de droit public, d’une Autriche libre et neutre et d’en finir avec l’adhésion ruineuse à l’UE, qui n’a rien apporté à la population.
L’Autriche est l’un des trésoriers de l’UE et pourtant les agences d’évaluation, les nouveaux maîtres de la terre, qui ne relèvent d’aucun contrôle démocratique, ne cessent de répandre leur scepticisme envers le pays. Ce sont avant tout les petits et moyens revenus qui en paient le prix, comme cela ressort des sondages de la statistique autrichienne.
L’avenir de l’Autriche ne peut que reposer sur une réflexion concernant nos propres forces dans les domaines de l’économie, de la culture et de l’environnement et dans une perspective d’une vie à long terme en accord avec la nature pour le bien des générations futures et de l’ensemble du monde.
L’Union européenne, le bras droit des chefs des grandes entreprises marque surtout son intérêt pour se débarrasser du principal obstacle à ses flux internationaux de capitaux au détriment des populations, à savoir supprimer les Etats nationaux avec leur mission de protection sociale => «le gouvernement économique de l’UE».
Mais une grande partie de la population ne veut plus être le soutien du plan de sauvetage, c’est-à-dire les payeurs pour ce plan de sauvetage, en acceptant du coup des réductions de leurs revenus.
Inge Rauscher
Présidente de «Initiative für Heimat und Umwelt» (IHU), au nom de la plateforme interpartis pour la sortie de l’UE
Horizons et Débats - Janvier 2012
Justification de l’initiative populaire demandant la sortie de l’Union européenne
L’entrée de l’Autriche dans l’Union européenne (appelée dorénavant UE) eut lieu au travers d’une loi constitutionnelle qui avait été soumise à une votation populaire. De ce fait, il est normal de recourir à la même voie pour sortir de l’UE.
La première phrase – et la plus importante – de la Constitution fédérale autrichienne, le paragraphe I, s’exprime ainsi: «L’Autriche est une République démocratique. Son droit émane du peuple.» Il en résulte qu’aucun organe de la République autrichienne, laquelle se fonde sur la démocratie, ne peut interdire au peuple le droit de décider de sortir de l’UE ou d’y rester.
C’est très exactement ce droit que réclament les partisans de la demande d’introduction de l’initiative populaire demandant la sortie de l’UE. En cela, ils peuvent s’appuyer sur le meilleur connaisseur de la Constitution autrichienne, l’ancien ministre de la Justice de la République, Hans R. Klecatsky, professeur de droit public à l’Université d’Innsbruck, à la retraite. Il fut l’un des premiers signataires, à la mairie d’Innsbruck, de l’initiative demandant la sortie de l’UE, cela dès le démarrage des travaux en mars 2010. Par ce geste il souligna la légitimité de cette initiative.
Il s’agit de sauvegarder les fondements vitaux de l’Autriche
C’est l’exigence première de l’initiative demandant la sortie de l’UE. Ce n’est pas qu’à partir du traité de Lisbonne, qui sert de fondement pour les activités de l’UE, mais ce fut le coup final qui fit de l’UE une fédération gigantesque (au lieu d’une confédération d’Etats), dans laquelle tous les pays membres et leurs populations ont perdu à quelques détails près le droit d’autodétermination et donc la démocratie.
La mise en place prévue d’un gouvernement de l’économie central pour l’ensemble de l’UE, y compris le droit d’ingérence en matière fiscale des pays membres (autrement dit l’introduction d’impôts UE en plus des impôts nationaux) en est bien la preuve. Beaucoup de décisions, et parmi les plus importantes, sont prises à huis clos, lors de «sommets» de l’UE, dans l’appareil bureaucratique démesuré de la commission de l’UE et de plus en plus dans des accords entre chefs de gouvernements sans légitimation démocratique. Les parlements des pays membres sont largement dépossédés de leurs pouvoirs, quant aux décisions prises par les populations, il vaut mieux ne plus y penser. Le parlement de l’UE n’a aucune compétence législative et n’est pas, de plus, élu de façon égale. La construction de l’UE a un grave défaut en matière de démocratie, il n’existe pas de séparation des pouvoirs.
Nous aborderons ci-dessous quelques fondements vitaux détruits par l’adhésion à l’UE.
L’économie du pays
Les petites et moyennes entreprises, en relation étroite avec la population, bénéficient de moins en moins de chances dans un système supranational. Par son appartenance à l’UE, l’Autriche ne peut plus conclure des traités commerciaux qui seraient nécessaires à la protection de l’économie du pays, du fait que toute la politique commerciale est dirigée par les centrales de l’UE. L’Autriche ne pourra retrouver sa capacité de décision dans le domaine de la politique économique en vue d’une reconstruction d’un marché intérieur à l’abri des crises, qu’en sortant de l’UE.
L’Etat social
Le principe suprême de l’UE, la dénommée «liberté du marché», soit la totale liberté de circulation des marchandises, la liberté d’établissement, la liberté des services et la libre circulation des personnes, ainsi que la libre circulation des capitaux, le plus important pour les multinationales favorisent une politique de profit maximum qui cause de grands dégâts dans les populations, appliquée par la Cour européenne de justice avec constance depuis des décennies. La politique sociale n’y trouve aucune place. Ce qui revient à dire que les revenus réels sont en baisse et le fossé entre les revenus s’élargit toujours plus.
Les frontières
On ne connaît pas de souffrance à montrer son passeport à la frontière. La suppression des frontières du pays par l’UE et de fait la disparition de tout contrôle par l’Etat en ce qui concerne les personnes et les marchandises a des conséquences désastreuses, des facilités accordées à la criminalité, à l’importation sans retenue de produits dangereux et illégaux. Nous avons de nouveau besoins de contrôles frontaliers adéquats pour la protection de notre population.
La neutralité
La neutralité signifie que l’Etat mène sa propre politique extérieure (comme la Suisse), se tenant à l’écart avec conséquence de tout pacte militaire et, de ce fait, sert la paix. L’armée de l’Union européenne, à laquelle participe l’Autriche, fait de cette union un pacte militaire. A cela il faut ajouter sa proximité à l’OTAN, la plupart des pays de l’UE en sont membres, tout particulièrement les grands pays. Retrouver la neutralité comme base de la politique extérieure de l’Autriche n’est possible qu’en sortant de l’UE.
Pas d’OGM en Autriche
Du fait de la totale liberté du marché, il n’est pas possible qu’un pays membre de l’UE empêche la venue de produits génétiquement manipulés, qu’il s’agisse de fourrage, de pommes de terre industrielles ou d’autres produits contenant des matières génétiquement manipulées. Ces derniers s’insèrent alors dans la chaîne alimentaire, alors même qu’en Autriche on n’utiliserait pas de semences contaminées. On ne peut s’opposer à tout cela que dans la mesure où l’Autriche pourra de nouveau décider elle-même de ses lois alimentaires et soit de nouveau en mesure d’établir des contrôles aux frontières. Tout ceci n’est possible qu’en sortant de l’UE.
Notre propre monnaie
L’internationalisation des monnaies ne fonctionne pas et constitue un facteur important des difficultés financières et économiques actuelles. Reprendre les déficits de pays instables par les pays stables, ce qui est le fondement de l’euro, ne fait qu’aggraver la situation.
Pour les citoyens autrichiens, il est inadmissible de vouloir à tout prix «sauver» l’euro au moyen d’une garantie sans limite de temps des contributeurs nets de l’UE comme l’Autriche pour les dettes d’autres pays. En sortant de l’UE, l’Autriche pourrait retrouver sa propre monnaie et lutter contre le renchérissement.
Inge Rauscher
Mandataire de l’initiative demandant la sortie de l’UE
Zeiselmauer/Vienne
20 décembre 2011
Horizons et Débats –Janvier 2012
Correspondance Polémia – 4/02/2012
Image : Autriche, à peine 8.500.000 habitants (La Suisse, à peine 8.000.000 d’habitants)
Inge Rauscher