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GAELLE MANN - Page 1289

  • Un prof poignardé par un lycéen à Alfortville. Sa vie n'est pas en danger. Tout va bien.

    Deux jeunes gens qui se bagarrent, un enseignant qui s'interpose, et un coup de couteau qui part... L'homme de 37 ans est hors de danger, et les deux lycéens ont été arrêtés.

      La scène s'est déroulée en pleine récréation, dans la cour du lycée polyvalent Maximilien Perret d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, mardi matin, aux alentours de 10h15. Deux élèves se bagarrent dans la cour de cet établissement ultramoderne, inauguré en décembre dernier. Un enseignant, un homme de 37 ans, intervient pour les séparer. C'est là qu'il a été blessé, d'un coup de couteau. Une blessure sans gravité, au flanc droit. « Mais quand même, elle fait quatre centimètres de profondeur, ce n'est pas anodin... En tout cas, l'enseignant va mieux », commente une source policière. Il a été pris en charge à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. Son pronostic vital, en effet, n'est pas engagé.
     

    S'ils ont pris la fuite après que l'un d'entre-eux ait blessé le professeur, les deux jeunes gens, identifiés, ont pu être interpellés peu après. Ils sont actuellement en garde à vue au commissariat d'Alfortville. Les cours ont repris, sous la surveillance d'équipes mobiles de sécurité. Reste à savoir qui a porté le coup de couteau, et les causes de cette altercation.

    France-Soir - 07/02/12

  • SOS Racisme appelle à la haine contre le Front National

     

    Communiqué de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

    Dans un délire dangereusement scandaleux, le président de SOS Racisme Dominique Sopo vient de diffamer gravement Marine Le Pen et par voie de conséquence les millions de Français qui s’apprêtent à voter pour elle.

    En disant que Marine Le Pen « appartient à une famille politique qui porte en elle le crime et qui fait qu’aujourd’hui, des dizaines d’adolescents ne sont plus là (…) pour construire la société en Norvège », Monsieur Sopo a franchi un cap dans l’ignominie.

    Ces propos qui recèlent une incitation claire à la haine sont particulièrement dangereux et nous rappellent furieusement les procès de Moscou de sinistre mémoire.

    La Gauche et son bras armé antiraciste tentent de diaboliser Marine au moment où sa percée populaire, face au système, est de plus en plus remarquable et remarquée.

    SOS Racisme, officine socialiste payée par nos impôts, montre son vrai visage, celui de la haine, du mensonge et de la démagogie.

    Si nous n’avons rien à voir avec l’idéologie Nazie, on ne peut pas en dire autant de cette gauche complice des pires régimes communistes qui ont ensanglanté la planète et dont monsieur Sopo en est intellectuellement un digne héritier.

  • Le Président de la République intervient dans l'instance constitutionnelle en cours au mépris de sa fonction d'arbitre et de garant

     

    Communiqué de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

    Le président de la République, en s’exprimant sur l’anonymat des parrainages a violé la mission dévolue par l’article 5 de la constitution : « Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »

    Alors que l’affaire est pendante devant la plus haute juridiction de l’État, Nicolas Sarkozy a estimé ce matin que « l’anonymat n’avait pas sa place » dans les parrainages des élus pour les candidats à la présidentielle.

    Au-delà de l’immixtion du chef de l’État dans ce débat et cette instance constitutionnelle, le président de la république méconnaît la Loi de 1962 qui, à l’origine, organisait l’anonymat des parrainages.

    C’est d’ailleurs en substance ce que disait le général De Gaulle, lui qui, au Conseil des ministres du 2 octobre 1962, avait précisé que : « Ou bien les élus accordent une véritable investiture, et il faut y aller carrément (…) en procédant à une véritable élection préalable par collège restreint. Ou bien on renonce à ce système, on adopte le suffrage universel dans toute son ampleur et alors, il ne doit pas y avoir de condition préalable. »

  • Marine Le Pen en déplacement à La Réunion - " racis déor! "

     

    En déplacement à l’île de la Réunion dans le sud-ouest de l’Océan Indien, Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2012, a atterri en début de matinée à l’aéroport de Saint-Denis pour deux jours de rencontres avec les Français de l’Outremer. Elle est accompagnée de Jean-Michel Dubois, son conseiller à l’Outre-mer.

    Dans la vidéo ci-dessus, on peut voir que les deux premiers reportages (du même groupe média) n’offrent qu’un seul son de cloche : ils relatent assez facilement la situation lors de l’arrivée de la candidate du peuple français sur le sol de l’île dans l’archipel des Mascareignes, quant, à l’opposé, des autres chaînes de télévision daignent laisser quelques secondes de parole à Marine Le Pen pour réagir et s’exprimer librement

  • Sarkozy a déclaré qu'il était contre l'anonymat des parrainages

    Le débat sur les parrainages et l'anonymat des élus apportant leur signatures aux candidats à l'élection présidentielle est loin d'être clos. Nicolas Sarkozy lui-même s'est invité dans la discussion, mardi, à l'occasion du petit-déjeuner de la majorité. Pour le chef de l'État –probable futur candidat de l'UMP– l'anonymat des parrainages « n'a pas sa place », a rapporté l'un des participants. Une déclaration qui confirme la position du président sur le sujet, comme le rappelle l'entourage de Nicolas Sarkozy. « Il est contre l'anonymat, il l'a déjà dit, le Premier ministre (François Fillon) est sur la même ligne, sa position a toujours été la même », souligne un proche du président.

    Cliquez ici !

    "Vous pouvez compter sur moi"

    La publicité des parrainages, instaurée en 1976, est une règle régulièrement fustigée par certains candidats à la fonction présidentielle et notamment Marine Le Pen. La présidente du Front national assure que, du fait de cette publicité, de nombreux élus ne veulent pas lui accorder leur signature de peur d'être sanctionnés par la suite – soit par leur parti, soit par leurs électeurs.

    Marine Le Pen a d'ailleurs déposé une question prioritaire de constitutionnalité en ce sens. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer avant le 22 février, date du Conseil des ministres devant examiner le décret de convocation des électeurs.

    France-Soir - 07/02/12

  • Allemagne: Merkel appelée à la "retenue" dans la campagne présidentielle française

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a appelé mardi l'Allemagne à "la retenue" dans la campagne électorale française alors que le soutien appuyé de la chancelière au président français Nicolas Sarkozy en vue de la présidentielle suscite des remous.

    "Je conseille à tous les partis allemands une certaine retenue respectueuse dans la campagne électorale française", a déclaré le chef de la diplomatie après une rencontre avec son homologue hongrois, Janos Martonyi, à Berlin."Je ne crois pas qu'il soit judicieux de transposer les disputes partisanes allemandes dans la campagne électorale française et le gouvernement n'est de toute façon pas un parti dans la campagne électorale française", a-t-il ajouté.

    Des voix se sont élevées mardi dans l'opposition allemande après que la chancelière conservatrice Angela Merkel eut apporté la veille à Paris son soutien à Nicolas Sarkozy, probable candidat à sa succession lors du scrutin présidentiel français les 22 avril et 6 mai.Le dirigeant du Parti social-démocrate (SPD/opposition), Sigmar Gabriel, a jugé "plutôt pitoyable" l'interview commune télévisée donnée lundi par les deux dirigeants.
    Le chef des députés Verts au Bundestag, Jürgen Trittin, a estimé que, par son soutien marqué à un président qui "se trouve le dos au mur", Angela Merkel nuisait aux relations franco-allemandes et outrepassait la neutralité de la fonction de chancelière.

     Guido Westerwelle, dont le parti libéral est le partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale, avait déjà critiqué ce week-end la chancelière pour ce soutien. Celle-ci avait toutefois insisté sur le fait qu'elle agissait en tant que dirigeante de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), un "parti ami" du parti de droite français UMP.

    Le JDD - 07/02/12

  • Marine Le Pen chahutée par l'extrême-gauche à son arrivée à La Réunion


    Présidentielle : Marine Le Pen chahutée à son... par BFMTV

    07/02/12

  • Envoûtante Russie

    untitled.bmp Russie traîneaux.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Envoûtante et immuable Russie (ici, à Veliki Oustioug).
     
    Éric Martin/ Le Figaro Magazine

     

     

  • Thierry Gaubert impliqué dans une affaire de proxénétisme en Colombie...

    Lundi 5 décembre 2011

    Le très sioniste  Thierry Gaubert (de son vrai nom Goldenberg) était déjà mis en examen par le juge d’instruction de Nanterre pour abus de biens sociaux et escroquerie (utilisation des fonds du 1 % logement des Hauts-de-Seine dans les années 1980-1990), et placé en garde à vue en septembre 2011 dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karachi. Il est aujourd’hui impliqué dans une affaire de proxénétisme en Colombie.
    Thierry Gaubert (frère de l’inquisiteur antinationaliste Patrick Gaubert) est un très proche de Nicolas Sarközy.

    Le site Mediapart évoque l’affaire : «La police de Bogota a engagé des investigations pour blanchiment présumé visant les propriétés de Thierry Gaubert et de son associé en Colombie, Jean-Philippe Couzi. Après avoir construit leurs villas avec des fonds occultes, les deux hommes ont monté des bars dans le village de Nilo : le « Nibar » et le « Nichon », qui attirent, eux, d’autres soupçons. En France, Hélène Gaubert et Astrid Betancourt ont accusé leurs maris d’héberger des prostituées. Les intéressés démentent. » (source et suite)

    L’écrivain Hervé Ryssen rappelle à cette occasion que « le proxénétisme international est largement le fait de la mafia juive », dont il a traité dans un sulfureux ouvrage (disponible ici).

    Contre-info.com - 05/12/11

  • Thierry Gaubert devant la justice pour détournement de fonds

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    Thierry Gaubert et son épouse la princesse Hélène de Yougoslavie

    C'est un procès qui tombe mal pour Nicolas Sarkozy, à deux mois et demi du premier tour de l'élection présidentielle. A partir du lundi 6 février, la 15e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre juge cinq hommes, dont Thierry Gaubert, un ex-collaborateur de M. Sarkozy lorsque celui-ci était ministre du budget dans le gouvernement d'Edouard Balladur (1993-1995).

    M. Gaubert est accusé, notamment, d'escroquerie et de prise illégale d'intérêt dans une affaire de détournements de fonds issus du "1% logement", un dispositif qui collecte de l'argent auprès des entreprises pour financer la construction d'habitations (sociales et privées). L'audience, présidée par la juge Fabienne Siredey-Garnier, doit durer deux semaines.

    FRAIS DE MISSIONS, RÉCEPTIONS, CADEAUX…

    Il y a encore six mois, M. Gaubert n'était pas connu du grand public. Mais il a acquis une notoriété soudaine, en septembre 2011, lorsque le juge Renaud Van Ruymbeke l'a mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" dans l'affaire de Karachi, relative au financement de la campagne de M. Balladur lors du scrutin présidentiel de 1995.

    Les faits qui valent à M. Gaubert de comparaître devant le tribunal de Nanterre remontent aux années 1990. A cette époque, il présidait Habitation française, un collecteur du "1%" implanté dans les Hauts-de-Seine, et Habitation pour tous, une association satellite. Il est soupçonné d'être impliqué dans des opérations immobilières financées par Habitation française et dont ont tiré profit des sociétés dans lesquelles il détenait des parts.

    Lui sont également imputées des dépenses excessives et contraires à l'intérêt du collecteur pour un montant total de 1,27 million d'euros entre 1992 et 1997 (frais de missions, réceptions, cadeaux…). Enfin, on lui reproche les interventions d'Habitation pour tous, qui a agi comme un collecteur du "1%" sans y être habilité.

    L'affaire a éclaté fin 1998 début 1999, à la suite de plusieurs rapports de contrôle, dont l'un, extrêmement sévère, de l'inspection générale des finances. Quatre procédures d'instruction ont été ouvertes en 1999 et jointes en avril 2003. Plusieurs magistrats instructeurs se sont succédé sur ce dossier ultratechnique qui a prospéré dans une relative indifférence – avant de capter l'attention quand l'affaire Karachi a rattrapé M. Gaubert.

    C'est le juge d'instruction Richard Pallain qui a rédigé l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Il est allé beaucoup plus loin que le parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye – un magistrat réputé proche du président de la République. Le ministère public avait d'abord estimé que le renvoi de M. Gaubert devant une juridiction pénale n'était pas requis. Puis il avait, au vu de nouveaux éléments, considéré que l'ex-collaborateur de M. Sarkozy devait être jugé pour "prise illégale d'intérêt" dans une opération immobilière – tandis que le juge Pallain, lui, a retenu des charges plus nombreuses et plus variées.

    L'AUDIENCE REPOUSSÉE À TROIS REPRISES

    Dans cette affaire, certaines parties civiles trouvent que le parquet s'est montré bienveillant à l'égard de M. Gaubert. Opinion qui rejoint celle exprimée par Isabelle Prévost-Desprez, juge à Nanterre, dans le livre de nos collaborateurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Sarko m'a tuer (Stock, 2011): "Le parquet de Nanterre, je l'ai vu à la manœuvre à plusieurs reprises pour protéger Sarkozy, assure-t-elle. Par exemple dans l'affaire du 1% logement avec Thierry Gaubert." Dans son édition du 12 octobre 2011, Le Canard enchaîné a abondé dans le même sens.

    M. Courroye a écrit à l'hebdomadaire satirique pour réfuter l'idée selon laquelle le ministère public aurait volontairement ralenti le déroulement de l'instruction: aux yeux du procureur, la procédure a pris beaucoup de temps à cause des magistrats instructeurs et des avocats des prévenus. Ces derniers ont effectivement été très combatifs, multipliant les recours (questions prioritaires de constitutionnalité, demande d'annulation de l'ordonnance de renvoi, etc.). Résultat: l'audience, qui aurait dû se tenir en octobre 2010, a été repoussée à trois reprises.

    Bertrand Bissuel

    Le Monde - 06/03/12

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    | Par Karl Laske et Fabrice Arfi

     

    Les documents Takieddine (28/32)

     

    Le balcon de la maison Gaubert.Le balcon de la maison Gaubert.© dr

     

    Mediapart s'est rendu à Nilo, en Colombie, sur les traces de la propriété édifiée par Thierry Gaubert, en 2001, au cœur des Andes. Bâtie avec de l'argent noir et dissimulée au fisc français, la résidence de l'ancien conseiller de Sarkozy a accueilli le marchand d'armes Ziad Takieddine, l'avionneur et député UMP Olivier Dassault, et l'actuel patron d'Air France, Alexandre de Juniac. Premier volet de notre série-enquête:"Les secrets colombiens du clan Sarkozy".

    Source Mediapart

     

     

  • Merkel au secours de Sarkozy: une ingérence inadmissible dans les élections françaises

    Nicolas Sarkozy a reçu le total concours de la chancelière allemande lors de leur entretien croisé diffusé lundi soir sur France 2. François Hollande, lui, ne peut pas en dire autant.

     
    Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, face à David Pujadas et le journaliste allemand de la ZDF Peter Frey, lors de l'enregistrement de l'interview
    Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, face à David Pujadas et le journaliste allemand de la ZDF Peter Frey, lors de l'enregistrement de l'interview SIPA/Jesco Denzel/AP

    Satisfaction pour Nicolas Sarkozy. Alors que les sondages le donnent grand perdant à moins de 80 jours de la présidentielle, le chef de l'Etat a reçu le soutien sans faille de son homologue allemande ce lundi soir. « Nicolas Sarkozy m'a apporté son soutien (en 2009, pour son deuxième mandat, NDLR). Il est donc tout naturel que je lui apporte le mien », a-t-elle souligné lors cet interview croisée d'une vingtaine de minute diffusée sur France 2 et la chaîne allemande ZDF. « Quoi qu'il fasse » dans les semaines à venir, le président ne s'étant pas encore officiellement déclaré candidat à sa succession, elle défendra son action.

     

    "J'ai de l'admiration pour Mme Merkel"

    Saluant la réforme des retraites mise en œuvre par le locataire de l'Elysée, une question qui sera résolue « plus tôt » en France qu'en Allemagne, la chancelière a également défendu la hausse de la TVA voulue par Nicolas Sarkozy. Des amabilités auxquelles le président a répondu par une véritable déclaration : « J'ai de l'admiration pour Mme Merkel et même de l'amitié pour elle ».

    Seul bémol pour le très probable candidat à sa succession, Angela Merkel a refusé de dire si elle assisterait à des meetings de campagne, comme l'avait annoncé le secrétaire-général de son parti fin janvier. Pas de quoi paniquer pour autant. Car François Hollande, qui a dit vouloir rencontrer Angela Merkel avant le début de l'élection, s'est vu fermer la porte au nez. « Nicolas Sarkozy n'a pas non plus reçu le chef de l'opposition social-démocrate, Franck-Walter Steinmeier », a-t-elle fait valoir.

    "Il ne faut pas opposer rigueur et croissance"

    Même fin de non-recevoir sur le traité européen que le candidat socialiste dit vouloir renégocier en cas de victoire en mai, au motif qu'il ne prendrait pas en compte le soutien à la croissance en Europe. « 25 pays ont signé le traité. Il ne faut pas opposer rigueur budgétaire et croissance », a-t-elle soutenu, contestant d'ailleurs que l'accord ne soit fait que de rigueur.

    France-Soir - 06/02/12

  • Robert Brasillach: le bonheur

    Poème de Robert Brasillach, datant de juillet 1929. Robert Brasillach avait tout juste 20 ans et déjà cette appréhension face à ce bonheur, si fugace, qui nous échappe...

       

    Il faut aimer le bonheur avant tout,
    L'eau qui se froisse sous le vent,
    La grappe rose et cette pêche d'août
    Qu'un ange apporte à l'enfant.

    Il faut aimer la peur dans les couloirs,
    Les albums avec le singe et l'ours,
    La pelouse avec ses deux miroirs
    Où tombe le jour.

    Voici le cerceau sous les marronniers bleus :
    Vers la clairière rouge il court encor,
    Et la barque de bois qui servait à nos jeux
    Appareille quand je dors.

    Il faut aimer le sommeil qui nous rend
    Le pain, le sel, le bonheur oublié,
    Le jour de mai sur les buissons luisants,
    Et l'enfant aux groseilliers.

     

    Source: CLUB ACACIA - 06/02/12

  • Nicolas Sarkozy invité d'honneur du dîner du CRIF mercredi 8 février

    Un millier de personnes, dont plusieurs membres du gouvernement, des personnalités politiques de la majorité et de l’opposition, des ambassadeurs, des dignitaires religieux, juifs, chrétiens, musulmans, ainsi que de nombreux membres de la communauté juive sont attendues, mercredi prochain 8 février 2012, au pavillon d'Armenonville, à Paris, pour le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

    « Le président de la République répondra au traditionnel discours du président du CRIF »

    Le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui sera l’invité d’honneur de ce dîner, répondra au traditionnel discours du président du CRIF, Richard Prasquier.

    Le Crif - 06/02/12

  • Le 6 février 1934

     

    1934 : à l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotiques, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »

    Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et flics. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…

    22 Français mourront sous les balles de la République et plus d’un millier seront blessés.

    La Gauche prétendra qu’il s’est agi d’une tentative de « coup d’Etat fasciste » et dès son arrivée au pouvoir en 1936, dissoudra les puissantes ligues.
    Côté patriote, les déçus de la mollesse de Maurras vont créer une organisation clandestine qui fera beaucoup parler d’elle : « la Cagoule ».

    1945 : mise à mort du poète et journaliste nationaliste Robert Brasillach, à l’âge de 35 ans, victime de l’épuration. (Pour connaître ou lire Brasillach, c’est ici).

    Contre-info.com - 06/02/12

  • AUX MORTS DE FEVRIER

    Lire l'article: http://la-flamme.fr/2012/02/aux-morts-de-fevrier/

    AUX MORTS DE FÉVRIER

    Les derniers coups de feu continuent de briller
    Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
    Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
    Je pense à vous ce soir, ô morts de Février.

    5 février 1945

    LA MORT EN FACE

    6 février 1945

    Si j'en avais eu le loisir, j'aurais sans doute écrit le récit des journées que j'ai vécues dans la cellule des condamnés à mort de Fresnes, sous ce titre. On dit que la mort ni le soleil ne se regardent en face. J'ai essayé pourtant. Je n'ai rien d'un stoïcien, et c'est dur de s'arracher à ce qu'on aime. Mais j'ai essayé pourtant de ne pas laisser à ceux qui me voyaient ou pensaient à moi une image indigne. Les journées, les dernières surtout, ont été riches et pleines. Je n'avais plus beaucoup d'illusions, surtout depuis le jour où j'ai appris le rejet de mon pourvoi en cassation, rejet pourtant prévu. J'ai achevé le petit travail sur Chénier que j'avais commencé, j'ai encore écrit quelques poèmes. Une des mes nuits a été mauvaise, et le matin j'attendais. Mais les autres nuits, ensuite, j'ai dormi bien calmement. Les trois derniers soirs, j'ai relu le récit de la Passion, chaque soir, dans chacun des quatre Évangiles. Je priais beaucoup et c'est la prière, je le sais, qui me donnait un sommeil calme. Le matin, l'aumônier venait m'apporter la communion. Je pensais avec douceur à tous ceux que j'aimais, à tous ceux que j'avais rencontrés dans ma vie. Je pensais avec peine à leur peine. Mais j'essayais le plus possible d'accepter.

    Poèmes de Fresnes

    Robert Brasillach

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    Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil (Seine ; aujourd’hui Val-de-Marne), est un écrivain, journaliste, et critique de cinéma français.

     

    LES SAVOIRS OUBLIES

  • Le bon républicain Guéant, la gauche, leur mythe...

    « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne » estimait  le Général de Gaulle en  1959. Dans son programme présidentiel de juillet  2006, un de ses  lointains héritiers (?), Nicolas Sarkozy,  écrivait l’inverse affirmant  qu’il « (pensait)  que les Français attendent une France d’après (…), une France où l’expression Français de souche aura disparu. »

     Ce même Sarkozy qui confiait à M. de Villiers  que «  la France, son histoire, ses paysages  ( le laissait) froid »,  qui affirmait encore  le 16 janvier 2009 à qui voulait l’entendre la fin des Etats-nations : «  Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer! » Alors à défaut de lutter vraiment pour sauvegarder notre identité et  souverainetés nationales, d’inverser les flux migratoires ou de réussir à   enrayer la délinquance, ce gouvernement multiplie les diversions en période électorale.

    Les Français ont paraît-il la mémoire courte, et une partie non négligeable d’entre eux  seraient  prêts  à croire aux belles paroles de l’UMP,  jugeraient  qu’un  gouvernement de droite  serait préférable de toute façon aux immigrationnistes  assumés et forcenés de la gauche…

     Fort de cette certitude ( ?),  les petites phrases et autres propos visant à séduire les indécis, les  déçus de l’UMP tentés par le vote Marine et  FN, où le noyau traditionnel de l’électorat frontiste se multiplient. Claude Guéant  n’a bien  évidemment pas lâché au hasard samedi devant l’association d’étudiants dans le giron de l’UMP, l’UNI,  les propos qui lui sont  reprochés ces dernières heures  par la gauche.

    Il ya peu (en avril),  le ministre de l’Intérieur évoquait le « problème » posé par l’augmentation du nombre de musulmans sur notre territoire, ou encore (fin mai) constatait  que « les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés »

    Devant l’UNI, M. Guéant  a  déclaré cette fois que « contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas ». « Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient »,  « celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique ».

    Aussitôt, l’ancien responsable de SOS racisme et actuel numéro 2 du PS, Harlem Désir,   a hurlé à  « la provocation pitoyable d’un ministre réduit à rabatteur de voix FN ».   SOS Racisme  a souhaité   « un démenti urgent » des propos ;  Bernard Cazeneuve, un porte-parole de François Hollande, a estimé que « théoriser le conflit des civilisations, c’est diviser et abaisser la République ». Même son de cloche de Ségolène Royal qui  y a vu « des propos obscurantistes et dangereux, parce que derrière le choc des civilisations, il y a la guerre », tandis que le Mrap  décernait à M. Guéant « le triple A de l’escalade xénophobe » qui a « théorisé sur l’inégalité des civilisations » (sic).

    Bref, politiciens et officines de gauche cités ici, repoussoirs parfait pour l’électorat droitier,   jouent  pleinement  le rôle qui leur  est attribué au sein du Système, en contribuant par leurs hurlements à légitimer  la posture d’homme de droite  de conviction et décomplexé  du candidat Sarkozy… face à une gauche sectaire et paranoïaque.

    A l’évidence, pourtant, les amis  politiques de M. Guéant ont eu  beau jeu de souligner que ce dernier a tenu des propos anodins (Gérard Longuet),  était un  « un profond républicain » (François Baroin) ou encore  un défenseur des «  droits de l’Homme » (Rachida Dati).

    Bruno Gollnisch l’a systématiquement répété, la France et l’Europe n’ont pas à rougir de la magnifique et souvent inégalée   civilisation helléno-chrétienne dont nous sommes les héritiers,   des valeurs  qui sont les  nôtres. Valeurs qui  ne se confondent  pas entièrement avec le triptyque républicain ou les droits de l’homme, pas plus que l’identité de la  France ne peut se réduire à  son  régime républicain, ce que M. Guéant s’est bien gardé de formuler…

    C’est d’ailleurs la gauche républicaine qui  historiquement a « théorisé sur l’inégalité des civilisations ».   Progressistes, républicains de gauche constituaient la grande  majorité du groupe colonial à l’Assemblée, aventure coloniale à laquelle la droite, de Maurras à Barrés,   était beacuoup  plus  réticente, voire opposée.

     C’est le franc-maçon Albert Bayet qui,  au congrès de la Ligue des droits de l’homme, en 1931,  déclarait que «  La France moderne, fille de (…) de la Révolution, représente dans le monde un idéal qui a sa valeur propre et qu’elle peut et doit répandre dans l’univers. Apporter la science aux peuples qui l’ignorent (…), leur faire connaître enfin les droits de l’homme, c’est une tâche de fraternité (…) le pays qui a proclamé les droits de l’homme, qui a contribué brillamment à l’avancement des sciences, qui a fait l’enseignement laïc, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté, a, de par son passé,  la mission de répandre où il peut les idées qui ont  fait sa propre grandeur. »

     C’est Léon Blum, qui déclarait qu’il était du devoir des «races supérieures » d’imposer la civilisation aux autres races ;  c’est Jules Ferry qui clamait pareillement  que « le devoir des peuples  civilisés de mettre dans leurs rapports avec les peuples barbares plus grande longanimité, celle d’une race supérieure –terminologie  utilisée aussi par   Ernest Renan dans sa justification des conquêtes coloniales-  qui ne conquiert pas pour son plaisir. »

     C’est au contraire un homme de droite comme Léopold de Saussure, un  disciple de Gustave Le Bon,  qui dans son ouvrage «Psychologie de la colonisation française », mettait en garde contre  celle-ci, partant   du principe que la nature de l’homme n’étant nullement identique dans l’espace  et dans le temps, les sociétés humaines ne sont en aucune façon réductibles les unes aux autres. Les éléments d’une civilisation se trouvant « intimement  liés à une certaine constitution  mentale, héréditaire et stable », «les institutions,  la culture, la langue même des peuples européens ne sauraient être universellement imposées sans de graves dommages pour le colonisateur comme pour le colonisé. A la limite, l’assimilation risque même  de se faire dans le sens inverse de celui qui se trouve officiellement préconisé… »

     C’est encore le Maréchal Lyautey qui refusant de penser en terme de hiérarchie, jugeait   les colonisés comme autres,  non pas comme   inférieurs  et qui mena au Maroc une  politique respectueuse des identités  locales.   Afin d’y conserver  disait-il « ce qu’il ya de  plus beau et de plus respectable, de plus solide dans les institutions et les traditions de ce pays », « sans compte tenu des ultimatums de la Ligue des droits de l’homme… »

     Une conception de droite,  « différentialiste » de la colonisation, visant à  préserver la personnalité des peuples, diamétralement opposée à celle de la gauche, hantée par le « mythe de l’humanité » notait Pierre de Meuse dans l’ancienne  revue théorique  du FN, Identité  en 1994. Mythe mortifère   que l’on voit à l’œuvre  sous le pavillon du Nouvel ordre mondial et sa déclinaison bruxelloise. Mythe qui est utilisé aujourd’hui, constate Bruno Gollnisch, pour justifier d’une  colonisation à rebours  de nos pays européens, dans tous les domaines  et contre laquelle   les amis de M. Guéant, son parti et son  candidat refusent de se dresser franchement  quand ils n’en sont pas les complices.

     Blog de Bruno Gollnisch - 06/02/12

  • Angela Merkel vient soutenir Sarkozy "sur tous les plans" en pleine campagne présidentielle

     «C'est normal qu'on soutienne des partis amis». a profité de la conférence de presse qui suivait le 14e conseil des ministres franco-allemand, ce lundi à , pour apporter son soutien au français. Rappelant que Nicolas Sarkozy était venu la soutenir en 2009 quand elle briguait un second mandat, et que François Hollande avait participé au dernier congrès du SDP, parti frère du PS en Allemagne, la chancelière allemande a déclaré : «Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans car nous appartenons à des partis amis».

     



    Un peu plus tôt dans la matinée, un porte-parole avait précisé depuis Berlin que la chancelière soutenait le président Sarkozy, dans la campagne électorale française, en tant que chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et non comme chef du gouvernement. «Je revendique cette amitié et cette confiance», a commenté Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse commune à l'Elysée, avant l'enregistrement d'un entretien croisé qui sera diffusé ce lundi soir sur les chaînes France 2 et ZDF.

    Sarkozy tacle Hollande sans le nommer

    Sans jamais le nommer, Nicolas Sarkozy a par ailleurs dénoncé sévèrement l'intention de François Hollande de renégocier le nouvel accord européen s'il était élu en mai. «Ce n'est pas comme ça qu'on dirige une grande nation», a-t-il déclaré, ajoutant : «Nos pays sont plus importants que nos personnes». «Quand l'Allemagne signe un traité, ou quand la France signe un traité, tout le pays est engagé. C'est un engagement d'Etat, ce n'est pas un engagement politicien. Je travaille pour tous les Français quels qu'ils soient», a-t-il encore souligné.

    Selon l'hebdamaire «Der Spiegel» de lundi, la chancellerie a gelé une demande de visite à Berlin du candidat socialiste à la présidentielle. Selon le journal, Angela Merkel n'a pas encore pris sa décision, mais ses conseillers chercheraient une raison de rejeter cette demande sans provoquer de couac diplomatique. Interrogée lundi au sujet de cette visite, Angela Merkel a éludé la question... et répondu qu'elle soutenait Nicolas Sarkozy.

    L'appel à la Grèce pour conclure l'accord

    Outre ces déclarations d'amitié, le couple franco-allemand a évoqué la dette grecque, et rappelé que la Grèce devait «conclure» les négociations sur sa survie financière. «Les Grecs ont pris des engagements, ils doivent les respecter scrupuleusement, il n'y a pas le choix, le temps presse, c'est une affaire de jours, maintenant il faut conclure», a estimé Nicolas Sarkozy, appelant les Grecs à voter «les réformes sur lesquelles ils se sont engagés».

    «Il ne peut y avoir de nouveau programme» d'aide financière à la Grèce «si elle ne conclut pas avec la troïka» des créanciers publics d'Athènes, réunissant la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, a confirmé la chancelière. Les deux chefs d'Etat ont par ailleurs proposé que les intérêts de la dette grecque soient bloqués sur un compte, ce qui permettrait, selon Angela Merkel, d'être «sûr que cet argent sera durablement disponible».

    Sarkozy va s'entretenir avec Medvedev

    Au sujet de la situation syrienne, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il allait s'entretenir lundi par téléphone avec le président russe Dmitri Medvedev. «L'Allemagne et la France sur la question syrienne ne laissent pas tomber le peuple syrien, c'est un scandale ce qui se passe et nous ne pouvons accepter l'indécision ou le blocage de la communauté internationale», a déclaré le président.

    Alors que de nombreux experts occidentaux estiment que le double veto russe et chinois à la résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU va encourager le président Bachar al-Assad à poursuivre sa répression des opposants syriens, Angela Merkel a appelé la Russie à bien «mesurer les conséquences» de son veto. 

    LeParisien.fr - 06/02/12

  • Interview de Jean-Marie Le Pen : "Si ma fille n'y est pas, Sarkozy sera battu"

    Marine Le Pen n’arrive pas à réunir plus de 350 signatures de maires pour se présenter à l’élection présidentielle. La "dédiabolisation" du FN a-t-elle échoué?
    Cela n’a rien à voir! Les équipes de Marine se sont sans doute laissé abuser en pensant que ce serait plus simple qu’avec Jean-Marie. Mais le sujet n’est pas celui-là. La vérité, c’est que les maires font la grève des signatures. Ils se disent : pourquoi vais-je remplir une obligation dont je ne peux attendre que des inconvénients ? Bien sûr, Jacques Cheminade, qui est crédité de moins de 0,1 % dans les sondages, n’a pas de problème. Il ne gêne personne. Pour un candidat de la trempe de Marine, qui menace à la fois Hollande et Sarkozy, c’est une autre affaire…

    Et si Marine Le Pen était empêchée, en quoi cela serait-ce si grave? Vous l’avez vous-même été en 1981
    Je pense que si ma fille ne peut pas être candidate, ce sont plus de 20 % des électeurs qui ne pourront s’exprimer. Ce serait la fin de M. Sarkozy. Il serait battu. Les électeurs du Front national ulcérés ne le lui pardonneraient pas et ils ne seront pas les seuls…

    Notre sondage Ifop teste pourtant l’hypothèse d’une élection sans Marine Le Pen. Que pensez-vous de ces résultats?
    C’est de la politique-fiction. Je vous l’ai déjà dit, je ne crois pas que les électeurs de Marine acceptent qu’on leur vole leur candidate. M. Sarkozy aurait tort de se réjouir, ce type de sondage pourrait inciter les maires à faire preuve de courage et réveiller leur sens de la démocratie.

    Nicolas Sarkozy n’est tout de même pas responsable de la campagne du FN…
    En tant qu’adversaire politique, sans doute pas. Mais il est le président de Marine Le Pen, comme de tous les Français. Il aurait été de son devoir de trancher ou de faire trancher cette question par son Premier ministre. Il leur suffisait de déclarer que ces parrainages n’avaient pas de signification politique, mais uniquement une fonction administrative.

    Difficile d’échapper à une interprétation politique…
    Je comprends que le candidat Sarkozy soit tiraillé. Il doit se dire, si Le Pen est dans la course, elle peut être devant moi, et si elle n’y est pas, ses électeurs me le feront payer. Pourtant, il faut revenir à l’esprit de la loi, qui n’avait pour but que d’écarter les candidatures farfelues. Le général de Gaulle ne voulait pas de parrainages. Il s’est laissé convaincre d’en accepter 100. Lecanuet, sur l’initiative de Giscard d’Estaing, en a imposé 400 de plus, et la publication du nom des maires signataires. C’est là que la magouille a commencé. En 1981, j’ai été piégé par la défection de dernière minute d’une centaine de parrains RPR. C’était une manœuvre de Chirac pour faire élire Mitterrand… Cela ne va pas recommencer!

    Vos adversaires vous soupçonnent, comme à chaque élection, de dramatiser la situation…
    C’est tout à fait faux. J’ai la conviction que Marine arrivera en tête du premier tour. Nous n’avons jamais menti. Lorsque j’étais candidat, j’ai dû appeler moi-même les maires pour arracher les signatures qui me manquaient. En 2002, j’avais évalué que la quête de ces 500 parrainages m’avait coûté entre 400.000 et 500.000 euros.

    N’avez-vous pas de regrets de regarder, cette fois, le match sur le banc de touche?
    J’ai mené sept campagnes et j’ai été cinq fois candidat. Si j’avais voulu l’être à nouveau, je l’aurais été. J’ai été élu député pour la première fois il y a cinquante-six ans, j’avais comme collègues Édouard Herriot et Paul Reynaud. Alors non, je n’ai pas de frustration.

    Quel est votre rôle aujourd’hui?
    J’apporte mon expérience. En tant que président d’honneur, je suis présent statutairement à toutes les réunions de décision du parti. Marine fera entre 10 et 15 grands meetings et moi deux, à Béziers et à Toulon, car on me demande. Je vais là où elle ne va pas.

    Le JDD - 05/02/12