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GAELLE MANN - Page 1868

  • Le meurtrier de Valentin sera-t-il jugé?

    Stéphane Moitoiret, l'auteur présumé du meurtre de Valentin, 11 ans, le 28 juillet dernier, pourra-t-il être jugé ? Le suspect doit être déféré dans l'après-midi devant le juge en vue de sa mise en examen pour "homicide sur mineurs de moins de quinze ans avec actes de torture et de barbarie". Un acte punissable, en théorie, de la peine maximale, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 30 ans.

    Toutefois, au stade actuel de l'enquête, il ressort que cet individu et sa compagne - qui devrait elle être poursuivie pour "non-dénonciation de crime" -, pourraient être victimes de troubles mentaux importants. Selon des sources porches de l'enquête, ils tiendraient "des propos incohérents sur une mission divine à accomplir". Et d'après la mère de Stéphane Moitoiret, son fils souffrirait de "troubles de la persécution" et aurait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Ce sera donc aux experts de trancher sur l'état mental de ce couple et sur son éventuellement responsabilité pénale.

    Ce que prévoit la loi du 25 février 2008

    En France, il existe un principe selon lequel les "fous", ne peuvent être jugés. Rachida Dati a néanmoins assuré, lundi, aux parents du petit Valentin que si l'auteur présumé du meurtre de leur enfant "devait être reconnu pénalement irresponsable suite aux expertises psychiatriques, celui-ci ne serait pas remis en liberté sans surveillance judiciaire". Une mesure rendue possible grâce à la récente loi du 25 février 2008 sur la rétention de sûreté et l'irresponsabilité pénale.

    Avant cette loi, le juge d'instruction n'avait d'autre choix que de rendre une ordonnance de "non-lieu". Désormais, les magistrats sont tenus d'organiser une audience, en présence des parties civiles qui le souhaitent et de l'accusé, afin de prononcer une déclaration d'irresponsabilité pénale. Cette décision d'irresponsabilité est alors inscrite au casier judiciaire. Et elle peut être assortie de mesures de sûreté comme l'interdiction de rencontrer sa victime ou de fréquenter certains lieux. Une hospitalisation psychiatrique d'office peut également être décidée. 

    Cette évolution majeure pour les familles des victimes est intervenue à la suite de l'affaire Romain Dupuy, un jeune schizophrène qui en 2004 avait sauvagement tué deux infirmières à l'hôpital psychiatrique de Pau. Le "non-lieu psychiatrique" prononcé à l'époque par le juge avait suscité émotion et indignation. Nicolas Sarközy avait alors demandé à sa ministre de la Justice de réfléchir à une évolution de la loi.

  • VIDEO Festival interceltique de Lorient 2008

    http://www.dailymotion.com/video/x6bx7f_festival-interceltique-lorientbreta_music

    http://www.dailymotion.com/video/x6cctf_festival-interceltique-de-lorient-2_music

  • Christian Bouchet: quelle affaire Siné?

    Dans le n° 259 de Faits et documents, Emmanuel Ratier s’interrogeait : le dessinateur Siné sera-t-il poursuivi ?

    Il est vrai que l’on pouvait craindre que notre homme le soit, lui qui dans une chronique parue dans le n° du 11 juin dernier de Charlie Hebdo n’avait pas hésité à écrire : « Je n’ai jamais brillé par ma tolérance mais ça ne s’arrange pas et, au risque de passer pour politiquement incorrect, j’avoue que, de plus en plus, les musulmans m’insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j’ai envie de leur botter violemment le cul ! (…) Je ne vois pas pourquoi je supporterai ces patates à la silhouette affligeante et véritable épouvantail contre la séduction ! »

    Mais personne, ni la justice, ni les médias ; ni le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, n’avait trouvé à redire.

    Il est vrai que Charlie Hebdo était le journal qui s’était fait un honneur d’attiser la haine entre les communautés en publiant les caricatures du prophète Mahomet.

    Or quand trois semaine plus tard, le 2 juillet, le même Siné écrivait : “Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! ” On était en droit d’attendre que personne, ni la justice, ni les médias ; ni le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, ne trouve à redire.

    Eh bien on se trompait ! La presse aux ordres dénonça immédiatement l’antisémitisme de Siné, le rédacteur en chef piqua une grosse colère et licencia son collaborateur, quant à la justice qui sait si elle ne trouvera pas matière à poursuivre ?

    Y’aurait-t-il donc deux poids deux mesures dans les colonnes de ce grand journal libertaire qu’est Charlie Hebdo? La liberté d’expression absolue prônée lors de l’affaire des caricatures de Mahomet y serait-elle pratiquée avec une géométrie variable ? Les religions ne devraient-elles pas être toutes traitées à la même enseigne dans ses colonnes ? Etc.

    La réponse à ces question se trouve dans Libération du 25 juillet, Laurent Joffrin nous y explique sans honte que, effectivement, toutes les religions ne se valent pas car certaines (le nôtres, celles des français de souche et de branches) sont uniquement des religions alors qu’une autre est aussi une race et est donc une super-religion inattaquable ! Donc, en toute logique, on peut insulter impunément les premières mais il est interdit de toucher à la seconde : « On dira que Charlie s’est mobilisé contre l’islamisme et que le journal ne peut, en conséquence, censurer des attaques symétriques contre les juifs. C’est introduire la confusion dans les esprits : attaquer une religion n’est pas attaquer une race. Réprouver l’intégrisme musulman et dénoncer le pouvoir supposé des juifs ce n’est pas la même chose. On est anti-intégriste dans le premier cas, raciste dans le second. »

    Et Laurent Joffrin d’ajouter : « On est un peu accablé d’avoir à rappeler ces principes élémentaires. »

    Moi c’est le racisme de la gauche bien-pensante et sa judéomanie qui m’accable et me fait gerber !

  • Erreur judiciaire: 7 ans de prison pour un autre

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    Marc Machin et David Sagno

    Le parquet général s'est dit favorable à la remise en liberté de Marc Machin, dont la culpabilité dans le meurtre d'une femme au pont de Neuilly en 2001 a été mise en doute par l'apparition d'un autre suspect.

    Réunie à huis clos, la commission de révision des condamnations pénales, composée de cinq magistrats de la Cour de cassation, doit rendre sa décision sur cette demande de suspension de peine, a-t-on appris auprès de l'avocat de M. Machin, Me Louis Balling.



    M. Machin, 26 ans, a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Hauts-de-Seine en septembre 2004, puis à la même peine assortie de douze ans de sûreté en novembre 2005 par la cour d'assises d'appel des Yvelines, pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, le 1er décembre 2001 au pont de Neuilly.

    Après avoir avoué dans un premier temps le crime en garde à vue, Marc Machin a toujours nié les faits. Début mars 2008, un autre homme, David Sagno, s'est rendu au commissariat de La Défense pour s'accuser de ce meurtre, ainsi que de celui de Maria-Judith Araujo, toujours au pont de Neuilly, le 22 mai 2002. A cette date, Marc Machin était déjà incarcéré.

    Retour en arrière

    Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye demande la révision d'un procès. Une décision rare. Marc Machin, condamné à 18 ans de réclusion criminelle et incarcéré depuis 2001 pour le meurtre d'une jeune femme à Neuilly, pourrait être innocenté. Les traces ADN d'un sans domicile fixe, qui s'était récemment rendu à la police, ont été retrouvées sur le cadavre de la victime.

    Une expertise génétique pourrait innocenter Marc Machin, ce jeune homme emprisonné depuis plus de six ans pour l'assassinat de Marie-Agnès Bedot, tuée à coups de couteau le 1er décembre 2001, à Neuilly. Les aveux d'un SDF, qui s'est rendu au commissariat de la Défense, le 4 mars dernier, en se déclarant coupable de meurtre de la jeune femme, ont poussé le procureur à demander de nouveaux tests ADN sur les vêtements de la victime.

    En plus du meurtre de Marie-Agnès Bedot en 2001, le SDF s'accuse d'être l'auteur du crime de Maria-Judite Araujo en mai 2002, sur l'île de Puteaux. Son identité n'a pas été révélée (David Sagno), mais il semblerait que l'individu ait déjà été condamné à sept reprises pour agression sexuelle et qu'il soit sorti de prison le 25 février 2008.

    Selon le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, qui a demandé ces tests ADN, "l'empreinte génétique est identique à celle de l'homme qui s'est livré". Ce dernier a également déclaré qu'une information judiciaire était ouverte pour assassinat, viol et vol contre cet homme.


    Une autre recherche permettrait d'affirmer que les empreintes de Marc Machin ne sont pas présentes sur les vêtements de la victime. On peut dès lors s'interroger sur les éléments de preuve ayant conduits à l'incarcération de ce dernier en 2001.

    Pas d'empreintes mais condamné à 18 ans de prison? La justice avait alors constitué son dossier à partir de témoignages attestant de la présence de Marc Machin sur les lieux du crime, le jour même, et de dépositions montrant les similitudes entre son blouson et celui du meurtrier
    . Le coupable présumé était également passé aux aveux, lors de sa garde à vue, pour ensuite se rétracter.

    Philippe Courroye précise cependant que l'expertise réalisée à l'époque dépendait de procédés différents de ceux utilisés aujourd'hui, qui ont permis de déceler l'ADN de l'homme qui s'accuse.

    Le procureur se défend de parler formellement d'erreur judiciaire, même s'il a déclaré avoir transmis le dossier au parquet général de Versailles, qui pourrait décider de la révision de la condamnation de Machin.

    (Source: JDD - 26 mars 2008)

     
  • Un couple d'illuminés mystiques errait sur les routes

    Le suspect numéro un dans le meurtre de Valentin s'était, ces dernières années, engagé avec sa compagne dans une folle errance à travers la France, et les enquêteurs tentent de vérifier si ce couple, souvent qualifié d'«illuminé», a pu commettre d'autres crimes.

    Stéphane Moitoiret, 39 ans, et Noëlla Hégo, 48 ans, «erraient de village en village, de paroisse en paroisse, au moins depuis 2006», année au cours de laquelle ils ont été vus ensemble en Saône-et-Loire, a indiqué le général David Galtier, un haut responsable de la gendarmerie nationale.

    Ils ont aussi été signalés par des gendarmes en Ardèche, dans l'Ain et dans l'Isère au cours des dernières années, a précisé l'officier.

    Selon la soeur de Noëlla, Chantal Hégo, qui vit à Clary (Nord), les deux routards vont «de droite à gauche» ensemble depuis vingt ans dans toute la France, mais aussi en Italie.

    Noëlla, décrite comme «très croyante» par sa soeur, appelait de temps en temps sa mère, a-t-on appris auprès d'un enquêteur, selon qui Stéphane, originaire de l'Oise, n'entretenait, lui, que des contacts épisodiques avec sa famille. La mère de Stéphane a confirmé qu'elle n'avait plus eu de contact avec son fils depuis 2005.

    «Stéphane, c'était un illuminé, chez notre mère il était toujours en train de faire des prières», a affirmé Chantal Hégo.

    «Il se lavait plusieurs fois par jour et, la nuit, il ne dormait pratiquement pas, il mettait des bougies, il était végétarien et ne mangeait pas avec nous», a-t-elle poursuivi.

    Depuis la mort de son père en 1986 et sa rencontre avec Noëlla, Stéphane «souffre de délire de persécution», a expliqué sa mère, Chantal Potier. «Ils ont dû le prendre (Valentin) pour quelqu'un qui leur voulait du mal», a-t-elle lâché.

    Stéphane appelle sa compagne «son Eminence» ou «la Princesse», selon des enquêteurs, et, lui, il dit être son «secrétaire particulier».

    Selon Chantal Potier, le couple est «fusionnel», «ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, mais c'est elle qui dirige le couple».

    Le procureur de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, décrit le principal suspect, qui ne reconnait pas le meurtre de Valentin, comme «inquiétant, parlant de sa mission divine avec les yeux exorbités».

    Lui et sa compagne se présentent généralement «comme des pèlerins venus d'Australie, ils disent qu'ils sont en mission pour résoudre des problèmes internationaux», a encore dit M. Gandolière.

    Pour sa part, le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, a indiqué que l'ADN prélevé sur les deux suspects allait être confronté aux ADN inconnus relevés sur des scènes de crimes dans toute la France, afin d'établir si Stéphane Moitoiret et sa compagne ont pu être mêlés à des affaires non élucidées.

    «Quand on voit comment l'enfant a été littéralement "saigné", on se dit qu'ils peuvent être très dangereux et on se demande forcément» s'ils n'ont pas commis d'autres crimes, a commenté M. Viout.

    Dans ce contexte, des investigations sont menées depuis 24 heures par le service technique de recherche judiciaire et de documentation (STRJD) de la gendarmerie, à Rosny-sous-Bois.

    «Nous cherchons à établir d'éventuels liens avec des crimes commis à l'arme blanche sur des personnes isolées, sur la voie publique et de préférence la nuit», a détaillé le général Galtier, citant notamment le meurtre non résolu d'un travesti, Jessica, en 1995 à Rilleux-la-Pape (Rhône).

     

    AFP

  • L'ADN du marginal serait bien celui du meurtrier de Valentin

    Marginal Lagnieu.jpg
    Portrait robot du présumé coupable

    Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gondolière a confirmé ce matin que l'ADN retrouvé sur les lieux du meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain) était bien celui de Stéphane Moitoiret, le principal suspect actuellement gardé à vue dans cette affaire. L'homme, âgé de 39 ans et sa compagne, Noëlla Hego, 48 ans, n'ont jusqu'à présent pas reconnu les faits.

    L'ADN de Stéphane Moitoiret correspond bien à celui relevé notamment sur le corps et les vêtements de la jeune victime, 11 ans, tué d'une quarantaine de coups de couteau le soir du 28 juillet, a déclaré le procureur de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière. Il a précisé que les deux marginaux tenaient encore aujourd'hui «des propos très incohérents sur une mission divine qu'ils seraient venus effectuer (en France) depuis l'Australie». «J'ignore s'ils avaient conscience d'être recherchés, ils ne donnaient pas cette impression», a de son côté indiqué le général David Galtier, sous-directeur de la police judiciaire pour la gendarmerie nationale.



    Lors de sa venue sur place, la Garde des Sceaux Rachida Dati a précisé qu'un juge allait très vite être saisi pour meurtre sur mineur "avec actes de barbarie". "Il risque la prison à perpétuité avec une mesure de sûreté de 30 ans", a-t-elle indiqué. Sa garde à vue devrait être prolongée jusqu'à demain, a précisé le procureur. L'homme pourrait être présenté à un juge pour être mis en examen. Quant à sa compagne, elle  «pourrait n'être mise en examen que pour non-dénonciation de crime» car rien ne prouve pour le moment son implication dans le meurtre, a encore indiqué le magistrat. «Aucun témoin ne l'a vue le soir du crime à Lagnieu (Ain)», a précisé le procureur. * Pour l'heure, l'arme du crime n'a pas encore été retrouvée.

    leparisien.fr - 4 août 08

    *  - Hier, la presse rapportait que des gens l'avait vue se promener à Lagnieu avec un chat noir tenu en laisse avec une ficelle le soir du crime...

     "Le soir des faits, deux personnes errantes avec un chat noir tenu au bout d’une ficelle ont été vues à Lagnieu », explique le procureur" (Le Parisien- 3 août 08)

    On en est en droit de se demander ce que valent ces témoignages ainsi que les affirmations du procureur.

    - Du lieu du crime jusqu'aux abords d'une HLM, et notamment sur la devanture d'une pharmacie, il y avait d'innombrables traces de sang dont on a vu les photographies: on n'en parle plus... Le suspect mis en garde en vue est-il blessé? On n'en sait rien.

    - La piste du jeune marginal qui battait son chien sous les fenêtres de cette HLM semble être définitivement abandonnée par la police et le procureur. Cependant il était activement recherché...

    Que faisaient donc tous ces marginaux ce soir-là à Lagnieu dans le périmètre du crime?

  • L'homme qui a révélé au monde le Goulag soviétique

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    L'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 89 ans, a joué un rôle historique en révélant aux Russes et au monde entier l'univers inhumain des camps soviétiques, auquel il a donné un nom, celui de l'Archipel du Goulag.

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    Patriote habité par une force prophétique et une détermination comparables à celle d'un Dostoïevski, certain d'être élu par le destin qui lui avait permis de vaincre un cancer, l'écrivain dont la longue barbe le faisait ressembler aux grands intellectuels du XIXe a consacré sa vie à lutter contre le totalitarisme communiste.

    Né le 11 décembre 1918 dans le Caucase, il adhère aux idéaux révolutionnaires du régime naissant et fait des études de mathématiques. Artilleur, il se bat courageusement contre les troupes allemandes qui attaquent l'URSS en 1941, mais il ne voit pas le danger de son côté du front. Ayant critiqué les compétences guerrières de Staline dans une lettre à un ami, il est condamné à huit ans de camp en 1945.

    L'expérience le marque à jamais et l'engage sur un chemin d'exception. Libéré en 1953, quelques semaines avant la mort de Staline, il est exilé en Asie centrale et commence à écrire, puis revient dans la partie européenne de l'immense pays pour devenir enseignant à Riazan, à 200 km de Moscou.

    Le nouveau maître de l'URSS, Nikita Khrouchtchev, donne son feu vert à la publication, dans la revue littéraire non-conformiste Novy Mir, d'"Une Journée d'Ivan Denissovitch". Le récit sur un détenu ordinaire du Goulag paraît le 18 novembre 1962.

    Un tabou est brisé, une onde de choc parcourt l'URSS et secoue les milieux pro-soviétiques du monde entier, des millions de gens ayant séjourné dans les camps se sentent libérés une deuxième fois.

    Mais le dégel khrouchtchévien n'est pas fait pour durer, contrairement au Goulag, qui continue à exister.

    Soljenitsyne continue à écrire, mais ses livres, "Le Pavillon des Cancéreux", puis "Le Premier Cercle" ne sortent qu'en "samizdat", les éditions clandestines, et à l'étranger, où ils connaissent un grand succès.

    La stature de l'homme le protège encore, mais lorsqu'il reçoit le Prix Nobel de Littérature en 1970, il renonce à aller à Stockholm, craignant ne pouvoir rentrer dans l'URSS de Léonid Brejnev.

    Entre les pressions du KGB et celle de sa mission, le caractère difficile de l'écrivain ne s'améliore pas et son premier mariage se termine par un divorce.

    Soljenitsyne est en train de terminer l'oeuvre de sa vie, "l'Archipel du Goulag", une grande fresque historico-littéraire sur les camps, qui sera publiée à Paris dans les années 1970, suscitant à nouveau un grand écho dans le monde entier.

    C'en est assez pour le Kremlin et l'URSS expulse le citoyen Soljenitsyne vers l'Occident. Il vit d'abord en Suisse, puis s'établit aux Etats-Unis, dans le Vermont.

    L'Occident découvre alors que l'homme qui avait fait trembler Moscou est un conservateur orthodoxe et slavophile, souvent très critique à l'égard de sa société de consommation.

    En 1994, il retourne triomphalement dans la nouvelle Russie, mais là aussi, souvent pessimiste, il a du mal à trouver sa place dans la nouvelle réalité post-communiste, même s'il exprime des vues partagées par ses compatriotes, demandant la peine de mort pour les terroristes ou approuvant l'intervention de l'armée en Tchétchénie.

    Il se rapprochera toutefois du président Vladimir Poutine, dont il loua les qualités, même s'il constatera par la suite que ce dernier ne suit pas les conseils qu'il lui prodigue.

    Il s'attaque alors à un autre sujet délicat, sinon tabou, les relations entre les Juifs et les Russes, déclarant vouloir favoriser leur compréhension mutuelle. Mais un responsable du Congrès juif russe critique vivement son ouvrage "Deux siècles ensemble", estimant que les antisémites peuvent y trouver de nouveaux arguments.

    Grand historien et écrivain politique, son talent littéraire a fait l'objet de jugements divergents, certains critiques le croyant éminent sur ce plan aussi, d'autres, tel l'écrivain ex-dissident Vladimir Voïnovitch, affirmant que son génie est un "mythe".

     

  • Mort d'Alexandre Soljenitsyne ce soir à Moscou

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    L'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, 89 ans, grande figure de la dissidence sous le régime soviétique et prix Nobel de littérature, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile à Moscou, a annoncé l'agence de presse Itar-Tass, citant son fils Stepan.

    Alexandre Soljenitsyne est décédé "à la suite d'une insuffisance cardiaque aiguë" dimanche à 23h45 heure de Moscou (19h45 GMT), a déclaré son fils, cité par l'agence.

    Le président russe Dmitri Medvedev a exprimé ses condoléances à la famille de l'écrivain, a annoncé sa porte-parole Natalia Timakova, citée par Itar-Tass.

    Alexandre Soljenitsyne a révélé au monde la réalité du système concentrationnaire soviétique dans ses ouvrages "Une journée d'Ivan Denissovitch", "Le premier cercle" et "L'Archipel du Goulag".

    Prix Nobel de littérature 1970, il a été privé de sa citoyenneté soviétique en 1974 et expulsé d'URSS. Il a alors vécu en Allemagne, en Suisse puis aux Etats-Unis, avant de revenir en Russie en 1994 après la chute de l'URSS.

    "A la fin de ma vie, je peux espérer que le matériel historique que j'ai collecté entrera dans les consciences et la mémoire de mes compatriotes", avait-il dit en 2007 alors que le président Vladimir Poutine venait de lui remettre le prestigieux Prix d'Etat russe.

    "Notre expérience nationale amère aidera, en cas de nouvelles conditions sociales instables, à nous prévenir d'échecs funestes", avait ajouté l'écrivain.

     

  • Le "marginal" européen: et la présomption d'innocence?

    AFP. 03.8.08. Le "suspect principal" et sa compagne, un couple de "marginaux", qui faisaient l'objet d'un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain), ont été interpellés et placés en garde à vue dimanche après-midi en Ardèche.

      Le couple, dont le portrait-robot avait été diffusé en début d'après-midi, a été arrêté sans violence à Dornas par les gendarmes de la brigade du Cheylard (Ardèche) vers 15H00 après avoir été signalé par des automobilistes qui l'avaient vu en train de faire du stop.

    Un important dispositif, composé notamment d'hélicoptères et de barrages routiers, avait été mis en place pour les retrouver.

    Le président Sarközy a aussitôt félicité les enquêteurs qui "se sont mobilisés sans relâche", a indiqué l'Elysée, tandis que la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a anoncé qu'elle se rendrait lundi matin à Ambérieu-en-Bugey (Ain) pour rencontrer les enquêteurs. De son côté, la ministre de la Justice, Rachida Dati, recevra lundi à Bourg-en-Bresse les familles des victimes, a indiqué son ministère.

     Sur le plan de l'enquête, l'audition des deux marginaux a débuté dans la gendarmerie du Cheylard, où le procureur de la République s'est rendu dimanche.

    Des prélèvements sont en cours, notamment sur l'ADN de ces deux personnes, qui sera comparé avec l'ADN masculin inconnu retrouvé sur le corps et les vêtements de Valentin, 11 ans, tué lundi soir d'une quarantaine de coups de couteaux.

    "Nous ne les avons pas entendus sur les faits eux-mêmes", a souligné à l'AFP le procureur Jean-Paul Gandolière. Il a précisé que les deux individus étaient calmes et qu'ils devaient être transférés par la route vers l'Ain. Ils ne seront "pas entendus sur le fond avant ce (dimanche) soir tard, ou demain (lundi) matin", a-t-il souligné.

    Deux mandats de recherche avaient été délivrés samedi soir à l'encontre de Stéphane Moitoiret, 39 ans, et de sa compagne, Noëlla Hego, 48 ans, par le procureur.

    Le couple avait été identifié grâce à "un renseignement capital" provenant d'une enquête de voisinage de la gendarmerie. Des témoignages faisaient en particulier état de la présence de "deux personnes errantes avec un chat noir au bout d'une ficelle aperçues à Lagnieu ou à proximité" au moment du meurtre dans la soirée du 28 juillet, a expliqué le magistrat.

    Ces renseignements avaient ensuite été "croisés" avec un contrôle d'identité des deux marginaux opéré ce même soir à Leyment (Ain), à quatre kilomètres de Lagnieu, par un gendarme de la brigade de Lagnieu, qui avait alors relevé un comportement "suspect" et "assez particulier".

    Le couple avait séjourné dans la nuit du 28 au 29 juillet dans un local paroissial situé à Saint-Sorlin-en-Bugey (Ain), sur la porte duquel les enquêteurs ont retrouvé un ADN identique à celui relevé sur le corps, les vêtements de Valentin ainsi que le sang jonchant sur 600 mètres une rue de Lagnieu.

    En outre, dans cette même rue, la bande vidéo d'un établissement bancaire avait enregistré un homme passant en courant, juste après le meurtre, en direction de Saint-Sorlin, a encore indiqué le procureur de Bourg-en Bresse.

    "Nous avons acquis la certitude que l'auteur des faits correspondait à la personne qui occupait ce logement" et qui fait de Stéphane Moitoiret "le suspect principal", a encore dit le magistrat.

    Les suspects étaient jusqu'à présent inconnus des services de police. Stéphane Moitoiret, mesurant 1,70 m, de type européen, décrit par le  procureur général à la cour d'appel de Lyon, Jean-Olivier Viout, comme un  "psychopathe", est un sans domicile fixe et sa dernière adresse connue, qu'il  partageait avec sa compagne, se situe à Clary (Nord). Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a pour sa part indiqué  avoir pris en auto-stop les deux marginaux qui lui auraient tenu des propos  incohérents, déclarant notamment qu'ils étaient des pèlerins venus d'Australie  pour effectuer en France des "descentes commandos dans les gendarmeries  françaises et chez les notables français".

     

     

  • Les Néo-nazis sur la Toile

    Photo site Phenix.jpg
    Type de photographies qu'on peut trouver sur le site Phenix
    Dimanche 08 Juin 2008 Par Alexandre DUYCK
    Le Journal du Dimanche
     Il n'est ni tapi dans l'ombre ni camouflé derrière des codes secrets ou des mots de passe introuvables. Il est là, à peine caché, sur la Toile. Aussi incroyable que cela puisse paraître, un "parti national-socialiste français" existe. Pourtant interdit par la loi, ce mouvement tout à la gloire d'Adolf Hitler peut, sur Internet, laisser libre cours à sa haine maladive des juifs.

    Que trouve-t-on sur le site du parti nazi, baptisé Phenix? Tout d'abord un portrait d'Hitler et une croix gammée en page d'accueil, un éditorial qui dénonce "la France enjuivée" et se termine ainsi: "Le combat continue! Heil Hitler!" Puis une documentation ahurissante, l'outillage idéal du parfait nazi et/ou révisionniste. Des rubriques surprenantes, telles "la coiffure du national-socialiste" ou la photo d'une jeune blonde posant nue, le bras droit tendu. Mais aussi des textes qui font froid dans le dos, interdits de parution en France, comme Le Protocole des sages de Sion ; des jeux vidéo où l'on tue des juifs ; des chants de la Waffen-SS ; des documents intitulés "Militer en milieu scolaire", "Directives pour la sélection d'une compagne ou d'un compagnon et la procréation", "Le massacre d'Oradour, un demi-siècle de mise en scène", etc.

    Le délire de deux ou trois illuminés? Difficile à savoir. Le "parti nazi français", qui serait surtout présent en Alsace, sur la Côte d'Azur, dans le Nord et en Vendée, refuse tout contact avec la presse. En cherchant bien, on trouve un numéro de téléphone et une adresse à Malakoff (Hauts-de-Seine) qui datent de 2006. Impossible de connaître la fréquentation du site, aucun compteur n'apparaissant nulle part. A l'inverse, à chaque message laissé sur le forum de discussions correspond le nombre de consultations: le plus souvent, elles se comptent en centaines. Le message "Bannissement de membres" dépasse, lui, les 2000 lectures.

    Les cibles sont toujours les mêmes: juifs, musulmans (de plus en plus), Noirs...

    Les renseignements généraux, les policiers de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCLTIC) et la gendarmerie surveillent de près ce site, comme une quinzaine d'autres rédigés en langue française. Au sujet de Phenix, certains policiers se disent tout autant frappés par la violence des propos que par l'actualisation constante, le nombre de documents qu'il recense et l'abondance de photos "d'actes militants" (essentiellement des croix gammées taguées ou collées sur des lieux publics, affiches électorales ou panneaux de signalisation) mises en ligne.

    Le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), qui a entrepris le recensement de tous les sites extrémistes de droite et prévoit la publication d'un rapport sur le sujet d'ici à la fin de l'année, se dit lui aussi impressionné par la quantité de documents que contient le site. "Il est difficilement imaginable qu'une petite poignée de personnes puisse collecter et mettre en ligne autant de fichiers", estime un responsable de l'association. Le Mrap note également que le site renvoie vers 291 sites d'extrême droite, eux-mêmes liés, chacun, à au moins dix autres.

    La violence des propos est sidérante, l'obsession antisémite omniprésente. Plusieurs sites dressent une interminable liste de personnalités françaises juives ou supposées telles: hommes politiques, artistes, journalistes... "En termes de racisme, on a longtemps été dans le subliminal, même sur la Toile, souligne un spécialiste de l'Internet. Là, ce n'est plus du tout le cas." Les cibles sont toujours les mêmes: juifs, musulmans (de plus en plus), Noirs... "Caisse de résonance idéale pour les personnes à la marge, que ce soit sexuellement ou politiquement", comme le dit un policier, Internet ici sert de défouloir aux racistes et fait office de lieu de ralliement: des rendez-vous y sont discrètement donnés. "Avant, un nazi qui voulait se faire des amis rencontrait quelques difficultés. Aujourd'hui, en allant sur le Web, il peut se faire plein d'amis en quelques minutes", résume un militant associatif qui réclame l'anonymat - un de ses collègues, moins discret, a reçu des menaces de mort à son domicile.

  • Assassinat de Valentin: une piste sérieuse?

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    Portrait-robot de Stéphane Moitoiret, 39 ans
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    Portrait-robot de Noela Hego, 49 ans

    Les deux personnes visées par un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Valentin, 11 ans, tué lundi à Lagnieu (Ain), un couple de «marginaux»,  ont été interpellées en Ardèche.

    Les deux personnes visées par un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Valentin, 11 ans, tué lundi à Lagnieu (Ain), sont un couple de "marginaux" qui se trouvaient dans la région le soir du crime, a annoncé dimanche le procureur de Bourg-en-Bresse.
    L'homme, Stéphane Moitoiret, 39 ans, et sa compagne, Noella Hego, 49 ans, sont considérés comme les principaux suspects, a indiqué le procureur de la République Jean-Paul Gandolière, lors d'un point-presse.

    L'homme est un sans domicile fixe et sa dernière adresse connue se situe à Clary (Nord). Mesurant 1,70 m, il est de type européen, avec des cheveux noirs mi-longs ondulés et gras, vêtu comme un randonneur, avec un sac à dos, a détaillé le magistrat.

    Considéré comme le "principal suspect" par le parquet, il a été décrit par le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, également présent au point-presse, comme un "psychopathe".

    Le couple a séjourné dans un local paroissial à Saint-Sorlin-en-Bugey (Ain), sur la porte duquel un ADN similaire à celui relevé sur la scène du crime a été trouvé.

     "Il y a une forte suspicion que l'ADN masculin inconnu", relevé à la fois sur le corps, les vêtements de l'enfant et les gouttes de sang maculant plusieurs rues de Lagnieu, "soit celui de l'homme recherché", a indiqué M. Gandolière.

    Le local paroissial de Saint-Sorlin-en-Bugey (Ain), situé à quelques kilomètres des lieux du crime, n'avait pas eu d'autre occupant que ce couple ces derniers temps, a-t-il expliqué.

    "L'homme est le suspect principal de l'affaire", a-t-il déclaré à l'AFP.

    Le couple avait été contrôlé par des gendarmes peu après 19h00 le lundi 28 juillet quelques heures avant le crime, à Leyment (Ain), à 4 kilomètres de Lagnieu.

    L'homme et la femme avaient alors affirmé être des pélerins originaires d'Australie, venus en mission en France, toujours selon le procureur.

    Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a pour sa part indiqué avoir pris en auto-stop le couple qui lui aurait déclaré qu'il était venu pour opérer des "descentes commandos dans les gendarmerie françaises et chez les notables français".

    Le comportement des deux personnes recherchées ne correspond pas "à toutes les exigences de santé mentale", a commenté M. Gandolière.

    Les mandats de recherche, assortis de portaits-robots, ont été diffusés au sein des services de police et de gendarmerie, qui ont invité les médias à les diffuser.

    Au moins 600 personnes ont participé dimanche matin à Porcieu-Amblagnieu (Isère) à une marche silencieuse en mémoire de Valentin.

    Les participants, majoritairement vêtus de blanc, ont défilé en silence, une rose blanche à la main, derrière des portraits de l'enfants et une banderole - "Valentin dans nos coeurs pour toujours"- portée par trois jeunes gens, dont un demi-frère de Valentin, Florian, âgé de 20 ans.

    Le parrain de Valentin a demandé au président de la République le rétablissement  de la peine de mort pour les meurtres d'enfant.

    Sur une autre banderole, on pouvait lire: "que justice te soit faite".

    AFP. 03 août 2008

  • Etats-Unis: à la douane, tous les appareils électroniques peuvent être saisis

    Un règlement du Département de la Sécurité intérieure en vigueur depuis longtemps mais rendu public en juillet dote les agents fédéraux de prérogatives accrues concernant les objets qui peuvent être saisis lorsqu'une personne, y compris un ressortissant américain, entre sur le territoire.
     
    Les agents fédéraux américains ont désormais l'autorisation de saisir les ordinateurs portables des voyageurs arrivant sur le sol américain et de les conserver "pour une période raisonnable, afin de pouvoir faire une recherche approfondie", dit le texte, visible sur internet. Et ce sur place ou en envoyant l'ordinateur à des spécialistes. Le tout même si aucun soupçon ne pèse sur l'individu ou les informations qu'il transporte. Le règlement s'applique à tous les appareils électroniques (disques durs, téléphones portables, iPods, récepteurs d'appel, enregistrements audios ou vidéos) mais concerne également les livres, les brochures et tout document écrit. Tous ces objets peuvent être saisis et leur contenu pourra être partagé avec les autres services de l'Etat ainsi qu'avec des organismes privés pour décrypter les données ou pour d'autres raisons. 
     
    Fouilles "inquiétantes"
     
    Des responsables du Département de la Sécurité intérieure ont justifié ces mesures par les nécessités de la lutte contre le terrorisme. Mais il suscite les protestations de défenseurs des libertés. "Au XXIe siècle, la plus dangereuse des contrebandes est souvent contenue dans les médias électroniques et pas sur du papier. L'ère des dossiers de papiers et des microfiches est révolu", justifie le DHS. Mais l'Association américaine des libertés civiles (ACLU) qualifie ces saisies et ces fouilles d'inconstitutionnelles. "C'est une saisie sans qu'il y ait une cause probable qu'un crime a été ou va être commis. La division des douanes et des frontières du DHS essaye de transformer la frontière américaine en une zone de non-droit constitutionnel", a-t-il déclaré.
     
    Le sénateur démocrate Russ Feingold, qui a récemment présidé une audition au Congrès sur les méthodes du DHS, a estimé que ces fouilles étaient "inquiétantes" et représentaient une violation de la vie privée. "Je suis plus convaincu que jamais qu'une législation est nécessaire pour protéger les bons citoyens américains de cette flagrante violation de leur vie privée. J'ai l'intention d'introduire un tel projet de loi bientôt", a déclaré l'élu.
     
    Le mois dernier, la puissante association de défense des droits civiques,  ACLU a accusé le DHS de mettre en danger "la vie privée et les libertés des citoyens américains sans renforcer pour cela leur sécurité", faisant notamment référence à la liste terroriste du DHS qui s'est enflée d'au moins un million de noms. L'ACLU accuse aussi les agents aux frontières américaines de cibler injustement les voyageurs d'origine arabe, asiatique et également latino dans le cadre de la lutte contre l'immigration illégale. LCI.fr. 02.8.08

  • Au coucher du soleil

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    (photo Gaëlle Mann - 01.8.08)

  • Moscou: Nevzline, un des dirigeants de Ioukos, condamné à la perpétuité par contumace

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    Leonid Nevzline

    MOSCOU, 1er août 08- RIA Novosti. Le Tribunal de la ville de Moscou a condamné à perpétuité vendredi par contumace l'ex-actionnaire de la compagnie pétrolière Ioukos, Leonid Nevzline, reconnu coupable d'organisation de meurtres et de tentatives de meurtre, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

    "Le Tribunal a établi que M. Nevzline a agi de concert avec Alexeï Pitchouguine (ex-chef du service de sécurité de Ioukos, lui aussi condamné à perpétuité) et d'autres personnes non identifiées au sein de la direction de la compagnie, dans le but de commettre des crimes", peut-on lire dans le texte du jugement.

    Le procès contre M. Nevzline se produit en l'absence de l'accusé, l'homme d'affaires résidant depuis l'été 2003 en Israël où il a reçu la nationalité israélienne. La Russie exige son extradition.

    Pourtant, de l'avis du procureur Alexandre Kobliakov, M. Nevzline pourrait purger sa peine en Israël.

    "En vertu d'un accord, la condamnation d'un tribunal russe peut être envoyée aux organes compétents en Israël pour leur demander que la peine soit appliquée sur le territoire israélien", a-t-il expliqué.

     


  • ARTHUR DE GOBINEAU

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    Portrait par la Comtesse de la Tour en 1876

    Joseph Arthur de Gobineau, dit le comte de Gobineau, né le 14 juillet 1816 à Ville-d'Avray et mort le 13 octobre 1882 à Turin, était un diplomate et écrivain français.

     Il doit sa notoriété posthume à son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855), qui le range parmi les pères de la pensée racialiste et en fait un précurseur du national-socialisme.

    Il est également l'auteur d'une œuvre littéraire romantique, d'essais polémiques et de travaux historiques et philologiques sur l'Iran ancien.

    Essai sur l'inégalité des races humaines est un essai du Comte Arthur de Gobineau paru en 1853 pour la première édition, partielle, visant à établir les différences séparant les différentes races humaines, blanche, jaune et noire. Il est édité en entier pour la première fois en 1855. Gobineau inventa avec ce livre un des plus grands mythes du racisme contemporain : le mythe Aryen.

    Il y est établi qu'aucune civilisation réelle ne peut naître sans l'initiative d'un peuple de race blanche. Gobineau évoque pour ce faire de la civilisation des Indiens (aryens), Egyptiens (aryens), Assyriens (aryens et sémites), Grecs (aryens), Chinois (aryens), Romains (celtes, ibères, aryens, sémites), peuples germaniques du Ve Siècles (aryens) et les trois civilisations américaines pré-colombiennes, Alléghaniens, Incas et Aztèques (blancs).

    Oeuvres d'Arthur de Gobineau

    Histoire :

    • Essai sur l'inégalité des races humaines, I et II (1853)- Gallimard
    • Essai sur l'inégalité des races humaines, tomes III et IV (1855) Gallimard
    • Mémoire sur l'état social de la Perse actuelle (1856)
    • Histoire des Perses, Paris, Plon, 1869
    • Ce qui se passe en Asie (1877 ; édition posthume, Paris, Cahiers libres, 1928)
    • Histoire d'Ottar Jarl et de sa descendance, Paris, Plon, 1879.

    Philosophie :

    • Les religions et les philosophies dans l'Asie centrale, Paris, Plon, 1865.
    • Mémoire sur diverses manifestations de la vie individuelle (1869 ; Desclée de Brouwer, 1935).

    Philologie :

    • Lecture des écritures cunéiformes (1858)
    • Traité des écritures cunéiformes (1864)

    Pamphlets :

    • Ce qui est arrivé à la France en 1870 (1870, posthume ; Klincksieck, 1970)
    • La Troisième République et ce qu'elle vaut (1877, posthume)

    Romans et nouvelles :

    • Adélaïde (1869, posthume)
    • Souvenirs de voyage : Le Mouchoir rouge Akrivie Phrangopoulo, La Chasse au caribou (1872 ; Folio-Gallimard, 1985)
    • Les Pléiades (1874 ; Folio-Gallimard, 1997)
    • Nouvelles asiatiques : La Danseuse de Shamakha, L'Illustre Magicien, Histoire de Gambèr-Aly, La Guerre des Turcomans, Les Amants de Kandahar et La Vie de voyage (1876 ; P.O.L., 1990 ; Les Editions du Sonneur, 2007)
    • La Renaissance, scènes historiques (1877 ; GF-Flammarion, 1980)

    Récits de voyage :

    • Trois ans en Asie, 1859 (Métailié, 1980)
    • Voyage à Terre-Neuve, 1861 (Arléa, 1993)

    (Source WIKIPEDIA)

     

     

     

     

  • Dati au Cap Nègre avec Carla?

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    Le 10 mars 2008 à l'Elysée
    "Au Cap Nègre, chez Carla?"


    Cette semaine, Le Point se demande si "Rachida Dati est en disgrâce à l'Elysée". L'hebdomadaire est allé poser la question directement à la ministre de la Justice, qui aurait alors répondu que c'était "faux". Pourquoi ? Car "je passe la fin de mes vacances au Cap Nègre, chez Carla", aurait rétorqué la ministre.

    Cette réplique de Rachida Dati fait référence aux rumeurs qui ont courues il y a quelques mois, selon lesquelles la garde des Sceaux était en froid avec l'épouse du chef de l'Etat depuis leur mariage.

    L'Elysée aurait démenti l'information auprès du Point, précisant que Rachida Dati "ne figure pas pour l'instant sur la liste des invités".

    Alors, où est la vérité ?
    Contacté par Le Post, le ministère de la Justice n'a souhaité faire aucun commentaire.

    Un week-end au Pyla ?
    D'après VSD, la ministre de la Justice devrait "sans doute" aller "au moins le temps d'un week-end, fouler le sable du Pyla, chez son amie réalisatrice Yasmina Benguigui, aujourd'hui membre apparentée socialiste du conseil de Paris".

    (Sources: Le Point,
    VSD)

  • Valentin: sur la piste d'un jeune avec un chien

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    Valentin - photo diffusée par sa famille
    Un groupe de jeunes "marginaux", présent à proximité des lieux le soir du crime, a été entendu ces derniers jours dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Valentin, tué lundi à Lagnieu (Ain). Les enquêteurs ont "entendu tous ceux qu'ils souhaitaient entendre. Aucun membre de ce groupe n'est recherché", a assuré le capitaine Olivia Poupot, officier de communication de la gendarmerie.

    Plus tôt, le Dauphiné Libéré avait affirmé que les enquêteurs étaient à la recherche d'un jeune marginal, accompagné d'un chien et faisant partie de ce groupe. Le soir du drame, "les habitants de la petite cité HLM qui longe l'avenue du Port ont été importunés jusque vers 23 heures par un groupe de jeunes gens très bruyants. Ils étaient trois ou quatre à boire sur un banc ; ils étaient avec un chien qui aboyait parce que l'un d'entre eux le frappait", raconte un habitant dans les colonnes du journal. Le jeune homme d'une vingtaine d'années entendu jeudi soir comme témoin pendant plus de deux heures faisait également partie de ce groupe de jeunes.


    Analyses ADN en cours

    D'autre part, les enquêteurs comptent sur les prélèvements effectués sur des personnes ayant pu approcher l'enfant le jour de sa mort. "Une dizaine" de résultats d'analyse ADN doivent bientôt être communiqués pour être comparés à l'empreinte dont les enquêteurs disposent, a indiqué le capitaine l'officier de communication de la gendarmerie. Selon Jean-Paul Gandolière, il n'y aura pas de prélèvement systématique d'ADN dans la population masculine de Lagnieu, mais des "prélèvements ciblés". Les résultats de l'analyse de l'ordinateur familial doivent aussi déterminer si les activités de Valentin sur internet peuvent l'avoir mené à une mauvaise rencontre.


    La mère du petit Valentin a appelé jeudi sur France 5 le meurtrier de son fils à se rendre à la gendarmerie et à avouer un "acte affreux" qui a "plongé toute une famille dans la détresse". "Il y a un homme en liberté qui a tué mon fils à coups de couteau. Donc ce que je voudrais lui dire à lui personnellement : S'il vous plaît, livrez-vous à la gendarmerie, avouez ce que vous avez fait, je vous en prie. Faites-le pour moi, faites-le pour lui, faites-le s'il vous plaît ", a déclaré la mère de Valentin dans une interview diffusée dans l'émission C'est dans l'Air . Les proches de la famille ont de leur côté fait savoir que les funérailles du garçon ne se tiendraient pas lundi comme initialement prévues, mais mardi après-midi, toujours à Hières-sur-Amby (Isère). Une marche silencieuse est aussi prévue dimanche matin à Porcieu-Amblagnieu (Isère), où résident les parents de la jeune victime. Les participants à la marche qui le souhaiteront se rendront ensuite à Lagnieu pour une minute de silence, ont ajouté les proches de la famille.
    Le Point.fr - 02 août 2008
    Le médecin du SAMU avait cru tout d'abord à des morsures de chien... 

     

  • VIDEO Déclaration de la mère de Valentin

    http://www.dailymotion.com/video/x6azvf_la-mere-de-valentin-fait-une-declar

    Quand des journalistes écrivent n'importe quoi...

  • VIDEO En vacances "comme tout le monde"

    http://www.dailymotion.com/video/x6axn3_sarko-en-vacances-42-francais-ne-pa

    L'entarté!

  • VIDEO Survol de la zone interdite

    http://www.dailymotion.com/video/x6b6r2_survol-des-vacances-de-sarkozy

    avec en prime la voix de la Première dame!