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GAELLE MANN - Page 1865

  • Des soldats géorgiens achèvent les blessés russes

    MOSCOU, 11 août - RIA Novosti. Le correspondant du journal russe Komsomolskaïa pravda Alexandre Kots, blessé en Ossétie du Sud, a confirmé lundi que les militaires géorgiens tuaient des soldats russes blessés.

    La colonne militaire du journaliste a été attaquée par des soldats géorgiens.

    "J'ai vu personnellement les géorgiens tuer deux soldats russes blessés", a précisé M. Kots à la chaîne Pervy-Kanal dès son retour à Moscou.

    Selon lui, le Géorgien qui l'avait blessé, voulait le tuer, mais le journaliste a été sauvé par un militaire russe. "Je regrette de ne pas savoir son nom", a ajouté M. Kots.

    La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, la capitale sud-ossète, dans la nuit du 7 au 8 août, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. La ville de Tskhinvali est détruite et beaucoup de villages ossètes sont fortement endommagés. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 victimes civiles, et au moins douze soldats de la paix russes ont été tués. La Russie a dû riposter par voie aérienne et navale, et envoyer des troupes pour appuyer ses forces de maintien de la paix, suscitant de vives réactions chez certains politiques occidentaux qui ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force.


  • Evacués d'urgence!

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     Le président géorgien Mikheïl Saakachvili et le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner ont été évacués d'urgence lundi dans deux véhicules en raison de la présence suspecte d'un hélicoptère survolant Gori, une ville géorgienne près de la frontière avec l'Ossétie du Sud.

    Par mesure de sécurité, les gardes du corps de Mikheïl  Saakachvili l'ont alors poussé dans un véhicule tout terrain noir blindé en criant «go go go !», tandis que Bernard Kouchner était évacué dans un autre véhicule.

    Tous deux sont partis en trombe, selon le journaliste.

    Dans le cadre de sa visite en Géorgie, le ministre français des Affaires étrangères, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, s'est rendu à Gori pour y rencontrer des victimes du conflit armé entre la Géorgie et la Russie.

     

    Leparisien.fr avec AFP -11 août 2008

    "Go!" c'est du géorgien?

  • Les liens d'Israël avec la Géorgie

    Le missilier RAFAEL et ISRAEL AERONAUTICS INDUSTRIES (IAI) quittent officiellement la Georgie. Les chiffres officiels parlent de ventes d’armes de 200 millions de dollars par an par Israël à la Géorgie.

    Ce chiffre est peut-être inexact car la censure militaire en Israël veille. Une profonde coopération militaire entre les deux pays, surtout dans le domaine des drones, du matériel de vision nocturne, ainsi que des roquettes existe.

    Les exportateurs israéliens d’armes ont récemment protesté car le Gouvernement israélien avait bloqué des deals d’une ampleur considérable.

    La Géorgie est considérée à Jérusalem comme un allié important d’Israël. Les liaisons entre les deux pays sont importantes. Poutine a demandé aux Israéliens d’arrêter en urgence la livraison d’armes. Des menaces ont même eu lieu. La Russie peut se servir de la Syrie pour se venger et vendre des armes sophistiquées.

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a recommandé un gel des ventes d’armes israéliennes à la Géorgie de crainte de réactions de la Russie.

    Selon Kol Israel ce matin : “Les combats entre armées russes et géorgiennes en Ossétie du Sud ont poussé les consultants militaires israéliens qui travaillaient en coopération avec les forces géorgiennes à quitter le pays”. Selon la Russie, au moins 2.000 personnes auraient été tuées depuis le début des combats en Ossétie du Sud. 6.000 soldats russes sont entrés sur le territoire géorgien et 4.000 autres se prépareraient à un débarquement depuis la Mer Noire.

    Selon Aroutz 7 : “Plus de 200 Juifs vivant à proximité des zones de combats ont déjà été évacués par l’Agence juive et réinstallés dans la capitale géorgienne de Tbilisi. La plupart d’entre eux sont originaires du village de Gori”.

    La Géorgie est un pays eurasien situé sur la côte est de la mer Noire et sur les montagnes du Caucase. La Géorgie a des frontières avec la Russie au nord, et avec la Turquie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sud. Sa capitale est Tbilissi.—

     Juif.org - Israelvalley - 10 août 2008

  • Salomé Zourabichvili la franco-géorgienne

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    Le 1er juin 2004

    Salomé Zourabichvili (en géorgien : სალომე ზურაბიშვილი), est une femme politique et diplomate ayant la double nationalité française et géorgienne.

    Elle est née à Paris le 18 mars 1952 dans une famille d'émigrés géorgiens arrivée en France dans les années 1920. Elle est la petite-fille d'Ivan Zourabichvili, qui fut ministre du dernier gouvernement indépendant de Géorgie, avant l'ère soviétique. Elle est la cousine germaine d'Hélène Carrère d'Encausse, née Hélène Zourabichvili.

    Elle a suivi les cours d'écoles prestigieuses en France, parmi lesquelles l'Institut d'études politiques de Paris, et commença un programme de master à l'université Columbia à New York au cours de l'année universitaire 1972-1973, suivant notamment des cours de Zbigniew Brzezinski.

  • Salomé Zourabichvili accuse la Russie: "une agression ouverte"

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    Salomé Zourabichvili : un des visages peu connus du mondialisme...

    Ancienne ambassadrice de France en Géorgie, Salomé Zourabichvili, qui possède la double nationalité, a été ministre des Affaires étrangères de Géorgie de 2004 à 2005, avant d’être limogée pour "non convenance" par Mikhaïl Saakachvili.


    Elle est aujourd’hui l’un des "leaders de l’opposition" au président géorgien.



    Avez-vous été surprise de l’éclatement de ce conflit ?

    Salomé Zourabichvili .
    En Géorgie, tout le monde s’y attendait. Cela fait des semaines qu’on entend dire que le conflit surviendrait en août. Même la date du 8 août avait été prononcée.

    Saakachvili devra-t-il rendre des comptes ?

    Absolument. Mais l’essentiel est aujourd’hui de préserver la souveraineté de notre pays contre l’attaque qu’il subit. La communauté internationale doit montrer à la Russie que ce n’est pas acceptable et intervenir pour obtenir un cessez-le-feu. L’Union européenne a une carte très importante à jouer, et une quasi-obligation morale. Elle ne peut pas abandonner un petit Etat indépendant et le laisser en tête à tête avec la Russie.

    Qu’est-ce que la Russie a à gagner dans ce conflit ?

    Elle veut reprendre la main sur l’ensemble du Caucase, renverser la dynamique de démocratisation et d’émancipation des anciennes républiques soviétiques. Pour la Russie, il s’agit aussi de rétablir sa crédibilité militaire et d’affirmer sa puissance, ce qu’elle n’a pas fait depuis la chute de l’URSS. Elle a senti qu’elle avait une opportunité et elle l’exploite. Les Russes s’avancent quand ils ont le sentiment qu’il y a une vulnérabilité à exploiter. La Géorgie a offert cette vulnérabilité aujourd’hui.

    La Russie menace-t-elle la Géorgie au-delà de l’Ossétie du Sud ?

    Oui, plusieurs villes du pays ont été bombardées. C’est une agression ouverte contre le territoire géorgien, et pas seulement, comme l’a dit Vladimir Poutine, de « mesures de rétorsion ». Je crois que la Géorgie est très menacée.

    Que représentent l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud pour le peuple géorgien ?

    Elles sont comme l’Alsace et la Lorraine pour la France. Ce sont des parties intégrantes de l’histoire et de la géographie du pays.

     

    Le Parisien - 10 août 2008

  • Histoire marseillaise

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  • La nuit, tous les chats sont gris...

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  • 500 millions d'euros!

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    La villa Leopolda

    C’EST UN NOUVEAU record du monde en matière de cherté d’acquisition immobilière et il vient d’être établi sur la Côte d’Azur par un milliardaire anonyme de nationalité russe. Il a signé un compromis de vente à hauteur d’environ 500 millions d’euros pour l’achat de la villa Léopolda sur une colline boisée de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), entre Nice et Monaco.

    Ce nouveau caprice de "milliardaire russe" fait jaser sur la Côte d’Azur, dont les habitants en ont pourtant beaucoup vu en ce domaine. Les dernières acquisitions de maisons luxueuses ne dépassaient pas le plafond des 200 millions d’euros.

    Ancienne propriété du roi des Belges, Léopold II, qui l’avait acquise au début du siècle dernier pour un franc symbolique, puis transformée en hôpital pour les blessés de la Première Guerre mondiale, cette magnifique villa style Belle Epoque, dotée d’une tourelle centrale, est bâtie sur huit hectares plantés de 1 200 oliviers, cyprès, citronniers et orangers. Sa dernière propriétaire en date est la veuve du milliardaire Edmond Safra, qui vient d’accepter cette vente concrétisée par un premier chèque colossal.

    Auparavant, cette légendaire et somptueuse demeure, qui surplombe un panorama féerique sur Saint-Jean-Cap-Ferrat, avait été l’une des résidences de la famille Agnelli, les propriétaires de Fiat. On y avait alors accueilli des hôtes comptant parmi les plus célèbres de la planète financière et mondaine. Pas moins d’une cinquantaine de jardiniers s’y emploient chaque jour à entretenir un décor où aucune fausse note n’a jamais été tolérée, été comme hiver. La rumeur qui avait couru ces jours-ci, selon laquelle le nouvel acquéreur de la Léopolda était Roman Abramovitch, le médiatique propriétaire du club de football de Chelsea, a été finalement démentie.
    Il s’agit en fait d’un oligarque russe qui tient, pour l’instant du moins, à préserver un certain anonymat. Aux dernières nouvelles, non confirmées, il aurait négocié une « petite » ristourne d’environ 100 millions d’euros. Sur la Côte d’Azur, la nouvelle de cette acquisition témoignant d’une surenchère constante entre potentats venus de l’Est suscite des réactions diverses.

    « Sur la Côte d’Azur, le soleil brille pour tout le monde, mais pas de la même façon… »

    « C’est complètement surréaliste et donne de vrais complexes. On n’ose plus avancer des prix qui n’atteignent pas 100 millions d’euros pour cette clientèle. Au-dessous, on se fait jeter… et il faut voir comment », soupire Jean-Philippe, un courtier immobilier spécialisé dans le très haut de gamme.

    Les témoignages se multiplient aussi sur les loisirs des "milliardaires russes". « J’ai assisté à une soirée où les invités s’amusaient à lancer au vol des coupures de 500 € enflammées, au milieu de fous rires monumentaux. Le personnel de maison était ensuite invité à ramasser les cendres, s’indigne Pierrette, une gouvernante confirmée. C’était proprement écoeurant, j’ai rendu mon tablier le soir même. Sur la Côte d’Azur, le soleil brille pour tout le monde, mais pas de la même façon… Malgré les apparences, n’oublions pas que les Alpes-Maritimes comptent un record national de gens qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté. » Pour le moment, le nouveau propriétaire de la Léopolda, qui aménagera dès le mois de septembre, respecte une discrétion absolue.

     

    Le Parisien -10 août 2008

  • Nouvelles colonies israéliennes

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    Termitières?
    Tout en qualifiant d'illégale la construction par le régime de Tel-Aviv des colonies, la Russie et l'Union européenne ont protesté contre la politique de colonisation dans les territoires occupés avant de demander son arrêt immédiat. L'Union européenne a dans un communiqué qualifié l'extension des colonies de menace pour formation de l'Etat indépendant palestinien et la Russie l'a estimé comme contraire aux engagements d'Israël.
    Le cabinet du régime sioniste a donné son feu vert le jeudi 7 août 2008 à la construction de 447 nouveaux logements dans la partie orientale de la Noble Qods. Cette démarche du cabinet israélien s'est effectuée dans la conjoncture où un appel d'offre a été récemment lancé pour la construction des centaines de logements supplémentaires.
     La communauté mondiale et l'Autorité palestinienne se sont vivement opposés à la construction de colonies en Cisjordanie dans la partie orientale de la noble Qods, mais le régime sioniste tout en négligeant ces protestations poursuit avec hâte ce projet. Selon les résolutions internationales et le plan de la Feuille de Route, le régime de Tel-Aviv est contraint d'arrêter la construction des colonies dans les territoires occupés. En outre en vertu des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité votées en 1967, la Cisjordanie et la partie orientale de Qods sont considérées comme des régions occupées et le régime sioniste est interdit d'y procéder à des confiscations de terre et de propriété.
     Mais après 41 ans d'occupation des territoires palestiniens, le régime de Tel-Aviv cherche toujours à élargir sa domination. La confiscation des terres, des maisons et des fermes des Palestiniens est chose quotidienne. L'intéressant est que les projets de la construction sont confiés aux ministères de la Guerre et du Logement.
    La conséquence de cette politique est la mise en errance de davantage de Palestiniens d'autant plus que les projets de construction visent à séparer ou à encercler ces derniers par les colonies interposées. Bien que la protestation de l'Union européenne et de la Russie soit une démarche positive pour mettre en garde Israël et avertir l'opinion publique, il n'en reste pas moins vrai que ces protestations sont non contraignantes et dépourvues de toute garantie d'application, fait qui expose le peuple palestinien à l'injustice et à la tyrannie du régime d'Israël.

    alterinfo - 10 août 2008

  • L'OTAN a encouragé la Géorgie...

    L'OTAN a encouragé la Géorgie à attaquer l'Ossétie du Sud

     L'envoyé de la Russie à l'OTAN, Dmitri Rogozine, a dépêché une note officielle aux représentants de tous les pays membres à Bruxelles en regard aux actions militaires de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud. Il leur demande de ne pas soutenir Mikhail Saakashvili [le président de la Géorgie].

    « La Russie a déjà entamé des consultations avec les ambassadeurs des pays de l'OTAN et des consultations avec les représentants militaires de l'OTAN auront lieu demain. Nous les mettrons en garde contre le fait de soutenir d'avantage Saakachvili, » a déclaré Rogozine.

    Rogozine dit que l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud est évidente.

    « C'est une agression non déguisée accompagnée par une grande propagande de guerre, » a-t-il déclaré.

    Rogozine a relié l'attaque de vendredi à l'appui apporté à Saakashvili lors du récent sommet de l'OTAN à Bucarest. Lors de la réunion, Rogozine dit que l'on « a laissé entendre que la Géorgie pourrait devenir membre de l'OTAN. »

    L'Ossétie du Sud est près de la catastrophe humanitaire – selon le ministre russe des Affaires étrangères

    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dit qu'il espère que les partenaires occidentaux de la Géorgie prennent en considération ce qui s'est passé en Ossétie du Sud et qu'ils en tirent des conclusions.

    « Tout confirme nos nombreux avertissements adressés à la communauté internationale concernant la nécessité de porter une attention à l'achat massif d'armes par la Géorgie pendant plusieurs années. Aujourd'hui, nous voyons comment ces armes et les troupes spéciales géorgiennes qui ont été formées par des spécialistes étrangers sont utilisées, » a-t-il déclaré.

    Le ministre des Affaires étrangères a également accusé les autorités géorgiennes d'ignorer l'appel à observer le cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l'ONU pendant les Jeux Olympiques de Pékin.

    La Russie attaque la Géorgie – selon le président géorgien Mikhail Saakashvili

    Pendant ce temps, le président géorgien Mikhail Saakashvili a déclaré vendredi à CNN que la Russie « est en guerre contre la Géorgie. »

    Il a déclaré qu'il était dans l'intérêt des États-Unis d'aider la Géorgie.

    « Cela concerne non seulement la Géorgie, mais aussi les États-Unis et ses valeurs. Nous sommes un pays épris de liberté et nous sommes attaqués, » a déclaré le président Saakachvili.

    La Géorgie a demandé aux États-Unis et à d'autres pays de faire pression sur la Russie « pour mettre fin à l'agression militaire » en Ossétie du Sud, tel que le déclarait vendredi l'ambassadeur de Géorgie aux États-Unis, Vasil Sikharulidze, aux médias américains.

    « Nous demandons à nos amis, y compris les États-Unis, d'agir à titre de médiateurs et d'essayer de persuader la Russie de mettre fin à cette agression militaire et à cette incursion en Géorgie, » a déclaré l'ambassadeur Sikharulidze.

    Plus tôt, le président américain George W. Bush déclarait que les États-Unis soutiennent l'intégrité territoriale de la Géorgie.

    « Saakashvili est un assassin »

    Le président de la république démembrée d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoity, affirme qu'environ 1 400 personnes ont été tuées par les bombardements géorgiens.

    « Il s'agit du troisième génocide du peuple d'Ossétie réalisé par la Géorgie, et [le président géorgien] Saakashvili est le principal assassin, » a déclaré Kokoity.

    La réaction de l'Abkhazie

    Dans le cadre de l'escalade des tensions en Ossétie du Sud, les forces armées de l'Abkhazie se déplacent vers la frontière de la Géorgie, selon ce qu'a déclaré vendredi le président de la république démembrée, Sergey Bagapsh.

    « Indépendamment de l'évolution de la situation en Ossétie du Sud, nous n'arrêterons pas de nous déplacer vers la frontière de la Géorgie. Aujourd'hui, ils lancent une agression militaire contre l'Ossétie du Sud et demain, ce pourrait être l'Abkhazie. Ça ne peut plus durer comme ça, » a déclaré Bagapsh.

    Les efforts diplomatiques s'accélèrent

    L'Union européenne en appelle à une cessation immédiate de la violence. Elle dit qu'elle est « profondément préoccupé » par cette escalade dramatique du conflit entre Tbilissi et sa république séparatiste.

    La porte-parole du Conseil de l'Union européenne a déclaré que le haut représentant de la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union, Javier Solana, a parlé jeudi au président géorgien Mikhaïl Saakachvili. Elle a déclaré que Solana a exhorté Saakashvili de faire preuve de retenue et de retourner à la table de négociations.

    La porte-parole de Javier Solana, Cristina Gallach, a déclaré vendredi au services des nouvelles de « Russia Today » qu'une action urgente est nécessaire pour empêcher de nouvelles pertes en vies humaines.

    « Nous sommes extrêmement préoccupée par les derniers développements et nous pensons qu'il est très regrettable qu'il y ait eu des pertes en vies humaines. Le plus urgent pour le moment est de calmer la situation, » a-t-elle dit.

    Le Secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a appelé les autorités de la Géorgie et de l'Ossétie du Sud à mettre fin à la violence et à rétablir des négociations pacifiques.

    La Secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, a exhorté la Russie à cesser les attaques contre la Géorgie, à respecter son intégrité territoriale et à retirer ses troupes du territoire géorgien.
    alterinfo - 10 août 2008

  • L'Abkhazie se prépare à appuyer l'Ossétie du Sud

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    L'Abkhazie, une région autoproclamée indépendante dans le nord de la Géorgie, se prépare à se joindre au conflit afin d’appuyer l’Ossétie du Sud.

    Le président de la région séparatiste a signé un décret plaçant ses troupes en état d'alerte maximale et mobilisant une partie des réservistes. Le gouvernement a annoncé que ses militaires allaient intervenir pour repousser les forces géorgiennes des gorges de Kodori, dont la partie nord est la seule zone encore contrôlée par les Géorgiens.

    De son côté, la Russie a intensifié ses efforts militaires contre le Géorgie, en terrain ossète. Devant l'ampleur des bombardements russes, les troupes géorgiennes se sont retirées de Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud, mais demeurent à l'intérieur des frontières de la république sécessionniste. L’armée russe se trouve maintenant plus profondément en Géorgie. Des navires russes ont d’ailleurs été déployés en mer Noire pour bloquer les accès à la côte de Géorgie.

    Les affrontements ont débuté vendredi quand les troupes géorgiennes ont lancé une offensive militaire pour reprendre le contrôle de la région séparatiste. Le conflit aurait fait au moins 2 000 morts jusqu'à maintenant.

    Après trois réunions infructueuses, le Conseil de sécurité des Nations-Unies doit de nouveau discuter de la situation cet après-midi, à la demande de la Géorgie.

    Par ailleurs, le premier ministre russe Vladimir Poutine a visité un hôpital militaire de l'Ossétie du Nord, une république de la fédération russe qui aurait accueilli 34 000 réfugiés de sa voisine, l'Ossétie du Sud. M. Poutine a accusé la Géorgie de commettre un génocide.

    Pendant ce temps, Washington demande à la Russie de cesser ses frappes militaires en Géorgie sous peine de voir sa relation avec les États-Unis entachée "de façon significative".

    LCN - 10 août 2008
  • La puanteur, nouvelle arme...

    Proche-Orient: la puanteur, nouvelle arme israélienne anti-émeutes

    Les forces de l'ordre israéliennes ont récemment utilisé un liquide qui dégage une puanteur insupportable afin de disperser une manifestation. Baptisé "putois", le liquide a reçu les autorisation médicales et légales requises avant d'être considéré comme opérationnel.

    Cette nouvelle arme anti-émeutes peut être projetée manuellement ou à l'aide d'un appareil conçu à cet effet. Ceux qui en sont aspergés renoncent généralement à manifester et s'empressent de se doucher et de changer de vêtements.

    Jusqu'à présent, les gardes-frontières israéliens tiraient des balles réelles ou caoutchoutées pour disperser les manifestations violentes.

    (ats / 10 août 2008 22:23)

    Romandie news 

  • Preuves du génocide géorgien en Ossétie du Sud

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    MOSCOU, 10 août - RIA Novosti. Le président russe Dmitri Medvedev a chargé dimanche le Comité d'enquête auprès du Parquet général de Russie de recueillir des preuves du "génocide" géorgien des Ossètes en Ossétie du Sud (république autoproclamée sur le territoire géorgien).

    Il faut "tout faire pour recueillir des preuves des crimes commis en Ossétie du Sud pour traduire en justice les personnes coupables de ces crimes", a déclaré M.Medvedev lors d'une rencontre avec le président du Comité d'enquête Alexandre Bastrykine.

    "La Géorgie a soumis l'Ossétie du Sud à une agression cynique, des civils ont été tués. Il s'agit de nos concitoyens - habitants de l'Ossétie du Sud et soldats de la paix", a indiqué le président russe.

    "Les actions géorgiennes ne sont rien d'autre qu'un génocide, parce qu'elles ont un caractère massif et visent les civils et les soldats chargés de maintenir la paix dans cette région", a conclu M.Medvedev.

    La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, la capitale de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud, dans la nuit du 7 au 8 août, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. La ville de Tskhinvali est détruite et beaucoup de villages ossètes sont fortement endommagés. 34.000 réfugiés ont quitté l'Ossétie du Sud. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 victimes civiles. Douze soldats de la paix russes ont été tués et 150 autres blessés, selon le ministère russe de la Défense.

     


  • Le Petit Poucet de Verclause

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    C’EST UN PETIT miraculé qu’un pompier a recueilli endormi au pied d’un arbre, vendredi, en début de soirée dans une prairie située à proximité de son lieu de disparition. Louis, 2 ans, a été récupéré « en vie », « conscient » et « en bonne santé », selon les premiers éléments fournis par les enquêteurs, après plus de 24 heures de recherches intensives.

     
      Ce petit garçon n’avait plus donné signe de vie depuis jeudi après-midi, vers 14 h 15 alors qu’il jouait avec son frère de 5 ans dans le jardin de la maison louée par ses parents pour les vacances à Verclause, village de 80 habitants niché dans la Drôme provençale. L’enfant a été récupéré à moins d’un kilomètre en amont du gîte de Chamorin, occupé depuis vendredi dernier par toute la famille. « L’enfant a été retrouvé en train de dormir, blotti au pied d’un arbre, confie un gendarme. Il a été rapidement examiné par un médecin qui n’a rien relevé de particulier sur son état de santé. Il semble être juste un peu déshydraté. »

    Sur les circonstances de sa disparition, Louis a expliqué avoir « suivi le chien » des propriétaires du gîte avant de se perdre. En fin d’après-midi, les recherches avaient redoublé après la découverte du short du jeune disparu. « Il semble qu’il l’ait lui-même retiré, ajoute la même source. C’est en tout cas ce que l’on comprend dans ses explications. »

    Vers 22 heures, Louis a été remis à ses parents. Ces derniers sont sortis brièvement de la maison qu’ils louaient pour saluer la « coordination » de tous ceux qui civils et militaires avaient pris part aux recherches. « Merci à tous », a renchéri la maman en serrant son fils dans ses bras. Louis devait subir de nouveaux examens aujourd’hui. Mais vendredi soir, il était en « bonne santé et ne souffrait pas de déshydratation », a confirmé le sous-préfet de Nyons.
    Après 30 heures sans boire (même à l'ombre, la chaleur était accablante), l'enfant n'est pas déshydraté ou très peu.

     "J’AVAIS peur des véhicules bleus. » Ce sont les premiers souvenirs livrés par Louis, hier, à sa famille. Réunis sous le soleil, devant le gîte qu’ils louent pour les vacances à Verclause, un petit village de la Drôme provençale, les parents du petit garçon miraculeusement retrouvé vendredi soir savourent leur bonheur.

    Que dit son petit frère de 5 ans, qui semble-t-il ne l'a pas vu s'éloigner alors qu'il jouait avec lui?

    Louis, âgé seulement de 2 ans et demi, avait été localisé sain et sauf après d’intenses recherches. Pour l’heure, il ne parle guère de ce qu’il a vécu, trente heures durant, seul, dans la montagne. « Cela viendra avec le temps, raconte son père, Philippe. Pour lui, il a tout simplement dormi dans la forêt, rien de plus. » Vêtu d’un tee-shirt rouge et d’un bermuda gris, Louis a l’air insouciant et gambade devant le gîte, sous le regard attentif de sa maman Corinne. « Nous nous sommes reposés tout l’après-midi et avons pris le temps de souffler, en famille », poursuit Philippe. Le soulagement se lit encore sur les visages de ce couple, originaire des Yvelines, comme s’ils ne réalisaient toujours pas que leur petit garçon était là, vivant, à peine égratigné et toujours aussi téméraire. Les parents de Louis tiennent avant tout à rendre hommage à l’ensemble des personnes qui se sont mobilisées pour les recherches : « Le travail fourni est formidable et nous remercions tous ceux qui sont intervenus sur le terrain, civils comme professionnels. »

    Hier matin, Louis s’est réveillé tôt. A 8 heures tapantes. « La première chose qu’il m’a demandée : c’est, comme d’habitude, son biberon », précise le papa, tout sourire.

    Le bambin a ensuite fait du tracteur avec le propriétaire du gîte où il avait échappé à la "vigilance" de ses parents, vendredi après-midi. René Cornillac a tenté de retracer le chemin de l’enfant le long de la broussaille et des pierres. Perché sur le véhicule, le petit garçon n’a pas cessé de répéter : « On est passé par là, avec Anis », le chien de la maison avec qui Louis s’était volatilisé. « Il a dû avoir peur tout seul dans la forêt avec le bruit des animaux, explique Claudine, l’épouse de René. Même moi, je ne suis pas rassurée, alors la nuit en plus… »

     Elle confie, émue, que « dans l’après-midi (d’hier), Louis a quand même dit qu’il voulait retourner dans le ventre de sa maman ». Le matin, il avait joué dans le jardin. « Il a eu peur en faisant de la balançoire mais quand je l’ai pris sur les genoux, tout est rentré dans l’ordre », raconte encore Claudine.

    « J’étais dans la montagne »

    Selon René, le propriétaire des lieux, l’enfant était en pleine forme dès vendredi soir et ne semblait pas avoir perdu de sa vivacité. « Il n’était pas fatigué plus que cela, renchérit son épouse. Il a même tenu à utiliser ses propres couverts. » Niché sur les genoux de sa maman, l’enfant a mangé de la salade et des pommes de terre tout en répétant : « J’étais dans la montagne », comme si cela semblait naturel. Il s’est ensuite réfugié dans les bras de son papa pour s’endormir vers minuit.

    Hier, Verclause avait finalement retrouvé son air paisible. Accrochées au flanc de la colline, les maisons sont restées silencieuses toute la journée. Parmi la population, un sentiment dominait : on a échappé au pire.

    Le Petit Poucet n'a pas eu peur, tout seul dans la montagne... Sait-il ce qu'il lui est réellement arrivé?

    C'est une histoire bien curieuse, malgré son heureux dénouement.

    Que ses parents le surveillent mieux désormais!

    Le Parisien - 9 et 10 août 2008

     

  • Russie: une antique civilisation aryenne vieille de 40 siècles

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    Russie : L’incroyable niveau technologique d’une antique civilisation aryenne vieille de 40 siècles

    Les scientifiques ont découvert de mystérieux cercles de pierre dans la région de ce qui fut Arkaim, une antique cité russe située dans le sud de l’Oural et aussi vieille que l’Egypte et Babylone.

    En juillet 2005, le président Vladimir Poutine en personne s’est rendu sur un site considéré comme l’un des plus mystérieux de la planète : les ruines de l’antique cité d’Arkaim, dans la banlieue de Chelyabinsk. Les historiens, les archéologues et même les ufologues ont tenté depuis de nombreuses années d’en percer les mystères. Qui donc vivait là, voici plus de quarante siècles ? Comment les représentants d’une civilisation aussi ancienne ont-ils pu accomplir de telles prouesses technologiques, qui nous semblent encore impensables aujourd’hui ? Un groupe de chercheurs russes, dirigé par Vadim Chernobrovy, est retourné dans la mystérieuse région pour tenter d’en savoir davantage.

    La vallée d’Arkaim devait être inondée en 1987 afin de permettre la création d’un immense réservoir d’irrigation. Mais des chercheurs ont mis en évidence la présence d’étranges cercles, au centre de celle-ci. Les scientifiques ont alors demandé aux autorités régionales la permission d’étudier ceux-ci et obtenu un délai de douze mois pour mener à bien leur mission. A leur grande surprise, les travaux révélèrent qu’Arkaim avait le même âge que l’Egypte et Babylone et qu’elle était même un peu plus ancienne que Troie et que Rome.

    Gennady Zdanovich, le responsable de l’expédition archéologique, dû alors convaincre les autorités régionales de l’importance scientifique que représentait Arkaim. « Nous avons réussi à obtenir ce qui semblait absolument impossible : l’abandon d’un projet de construction dont le coût s’élevait à plusieurs millions de roubles », explique-t-il.

    Les fouilles ont démontré que les habitants d’Arkaim représentaient l’une des plus anciennes civilisations indo-européennes, particulièrement celles se rattachant à la branche culturelle aryenne. Arkaim s’est révélée être non seulement une cité, mais également un temple et un observatoire astronomique.

    « Survoler Arkaim à bord d’un hélicoptère est une expérience inoubliable», affirme Vadim Chernobrovy. « Les énormes cercles concentriques, qui renferment la ville et ses environs, sont clairement visibles sans qu’on ait pu établir jusqu’à présent quel était leur rôle : défensif, scientifique, pédagogique, rituel ? Certains chercheurs affirment même que ces cercles étaient utilisés comme pistes de décollage pour un antique spatioport » ajoute-t-il.

    Les chercheurs ont découvert que la ville était dotée d’un système de drainage permettant d’éviter les inondations. De plus, les maisons et leurs parquets étaient enduits d’une substance spéciale les protégeant du feu ; substance étonnamment résistante dont on trouve encore des traces dans les ruines de la cité.

    Chaque habitation était pourvue de ce qu’on nommerait aujourd’hui « tout le confort moderne » : un puits, un four ainsi qu’une espèce de dôme servant de garde-manger. Du puits partaient deux tranchées propulsant de l’air, une dirigée vers le garde-manger, l’autre vers le four, où l’appel d’air pouvait atteindre une telle intensité qu’on y fondait du bronze.

    La seule construction carrée de la ville était le square d’Arkaim. A en juger par la façon dont étaient disposés les brasiers, tout porte à croire qu’on y célébrait des cérémonies rituelles.

    La ville a été bâtie selon des plans soigneusement pensés, pour être une structure complexe ayant également une fonction d’observatoire astronomique. Alors que les archéologues dépoussièrent consciencieusement chaque pierre et tentent de recréer l’antique mode de vie des habitants d’Arkaim, les ufologues, quant à eux, disent avoir détecté d’étranges phénomènes, en particulier d’inexplicables variations de voltage, de températures et de tension du champ magnétique.

    Natalia Leskova pour English Pravda
    Traduit de l’anglais par Michelle Favard-Jirard pour Novopress France


    [cc] Novopress.info, 2008, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

  • La Géorgie a attaqué l'Ossétie du Sud

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    Le premier ministre russe Vladimir Poutine, modifiant son agenda après sa participation à l’ouverture des J.O. à Pékin, est arrivé samedi à Vladikavkaz (Ossétie du Nord, Russie) pour examiner les questions relatives à l’aide à apporter à la population sud-ossète, a annoncé son porte-parole.

    Dans la nuit du 7 au 8 août, les troupes géorgiennes se sont introduites sur le territoire de la république d’Ossétie du Sud et ont soumis sa capitale, Tskhinvali, à des tirs. Les autorités sud-ossètes font état de très nombreuses victimes civiles: le bilan le plus récent porte sur près de 2.000 tués. Le contingent de paix russe déplore 12 morts. Des unités de la 58e armée sont venues en aide à la Force de maintien de la paix.

    Le premier ministre a annulé sa visite dans la colonie de vacances pour jeunes Birioussa, près de Krasnoïarsk, en Sibérie orientale, pour examiner sur les lieux, avec les dirigeants de la république d’Ossétie du Nord et des ministres fédéraux, les questions relatives à l’organisation de l’assistance aux réfugiés sud-ossètes et à l’Ossétie du Nord elle-même qui doit faire face à une arrivée massive d’évacués.

    (Source AMI-France 09.08.08)

  • Poutine et Saakchvili

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    Poutine à Vladikavkaz en Ossétie du Nord-Alanie: "les Ossètes ne forment qu'un seul peuple"
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    Le président géorgien Mikheil Saakchvili a décrété "l'état de guerre" contre la Russie

  • Poutine soutient les séparatistes ossètes et condamne l'action militaire de la Géorgie

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    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a déclaré samedi que la Géorgie, après son opération "criminelle" contre la république séparatiste d'Ossétie du Sud, qui a déclenché une violente intervention militaire russe, ne pourrait plus rétablir sa souveraineté sur ce territoire.

       "Un coup mortel a été porté à l'intégrité territoriale de la Géorgie, un dommage considérable (a été provoqué) à sa souveraineté étatique: il est difficile de s'imaginer comment il serait possible après tout ce qui s'est passé de convaincre l'Ossétie du Sud de faire partie de l'Etat géorgien", a déclaré M. Poutine à Vladikavkaz, capitale de la république russe d'Ossétie du Nord, voisine de l'Ossétie du Sud.

    Les protagonistes ont continué à publier des bilans contradictoires. Mille six cents personnes ont été tuées à Tskhinvali, selon une responsable des autorités séparatistes, Irina Gagloïeva.

    L'ambassadeur de Russie à Tbilissi a fait état d'"au moins 2.000 civils tués" dans les combats à Tskhinvali, selon l'agence Interfax. M. Saakachvili a démenti, parlant de "mensonges flagrants". Il n'y a "pratiquement pas de civils tués", a-t-il affirmé.

    Plus de 30.000 personnes auraient fui l'Ossétie du Sud, franchissant la frontière avec la Russie, d'après le vice-Premier ministre russe Sergueï Sobianine.

    Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU devait tenir une nouvelle réunion sur le conflit entre la Russie et la Géorgie, la France, qui préside l'Union européenne, a annoncé que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se rendrait "dès que possible dans la région" pour proposer "une sortie de crise".

    La présidence française a également annoncé une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE "au début de la semaine prochaine".

    Peu avant ces développements, le président géorgien Mikheïl Saakachvili a proposé à la Russie que les forces géorgiennes cessent le feu en Ossétie du Sud si la Russie, intervenue pour soutenir les séparatistes, mettait fin à ses bombardements aériens en territoire géorgien.

    "Nous sommes prêts à cesser le feu immédiatement si l'autre partie cesse de tirer et de bombarder", a déclaré M. Saakachvili sur la chaîne de télévision américaine CNN.

    "Ils (les Russes) nous combattent et nous bombardent partout dans le pays. (...) Ils bombardent des cibles civiles", a affirmé M. Saakachvili. "Cela doit cesser immédiatement. Le monde doit s'unir. Il est temps que le monde réponde sans équivoque à cette violence, parle d'une seule voix pour condamner ces crimes de guerre", a-t-il ajouté.

    Les 2.000 hommes du contingent géorgien en Irak étaient prêts samedi à rentrer en Géorgie pour participer aux combats, mais attendaient le feu vert de Tbilissi, selon un responsable du contingent.

    Plus tôt, M. Saakachvili avait annoncé qu'il avait "signé un décret sur l'état de guerre".

    Dans la journée de samedi, un nouveau front s'est ouvert en Abkhazie, autre république séparatiste de Géorgie soutenue par la Russie.

    Le président abkhaze Sergueï Bagapch a annoncé que ses forces avaient lancé une opération pour chasser les troupes géorgiennes des gorges de Kodori, seul secteur d'Abkhazie qui échappe à leur contrôle.

    Les deux parties ont fait par la suite des déclarations contradictoires sur la situation sur le terrain dans cette zone.

    Par ailleurs, depuis le déclenchement de l'offensive géorgienne en Ossétie du Sud dans la nuit de jeudi à vendredi, la situation reste confuse dans la capitale de cette république séparatiste, Tskhinvali. L'armée russe comme Tbilissi affirmaient à la mi-journée contrôler cette ville.

    Côté géorgien, la télévision a fait état d'un bombardement par l'aviation russe sur la ville de Gori, dans le nord de la Géorgie, qui aurait tué un nombre indéterminé de civils.

    Les forces aériennes russes ont "complètement dévasté le port de Poti sur la mer Noire, site clef pour le transport de ressources énergétiques de la mer Caspienne" vers l'Europe, selon le ministère géorgien des Affaires étrangères.

    Rejetant les accusations de Tbilissi, la Russe a nié avoir voulu le conflit.

    La Russie ne veut pas de guerre avec la Géorgie et s'efforce simplement de restaurer l'ordre en vigueur en Ossétie du Sud avant l'opération militaire lancée par Tbilissi pour reprendre le contrôle du territoire, a déclaré à la BBC le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

    Et le président russe Dmitri Medvedev a assuré que l'opération russe avait pour but "de contraindre la partie géorgienne à la paix".

    Arrivé samedi à Vladikavkaz, en Ossétie du Nord, en provenance de Pékin, M. Poutine a qualifié de "légitime" et "nécessaire" l'action de la Russie pour soutenir l'Ossétie du Sud, dans des déclarations retransmises à la télévision.

    M. Poutine a qualifié de "catastrophe humanitaire" la situation de la population, parlant de "crime contre le peuple ossète".

    Il a également fustigé la volonté de la Géorgie de devenir membre de l'Alliance atlantique.

    Les déclarations de M. Poutine sur l'improbabilité d'un rétablissement du contrôle de Tbilissi sur l'Ossétie du Sud ont été suivies par une réaction de l'Otan.

    "Les négociations auxquelles nous appelons, comme d'autres, peuvent uniquement être fondées sur l'intégrité territoriale de la Géorgie", a déclaré une porte-parole jointe au quartier général de l'Otan à Bruxelles.

    Le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN, Dmitri Rogozine, a souligné que le retrait des forces géorgiennes était un préalable. "Avant de démarrer des négociations, la Géorgie doit retirer ses forces des zones de conflit de l'Ossétie du Sud et rétablir le statu quo", a-t-il déclaré à l'AFP.

    Annonçant une mission de M. Kouchner dans la région, la présidence française a indiqué que le président Nicolas Sarközy "propose un plan de sortie de crise articulé autour de trois éléments: une cessation immédiate des hostilités; le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie; le rétablissement de la situation qui prévalait antérieurement sur le terrain".

    La présidence française a annoncé qu'un conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE "sera réuni au début de la semaine prochaine pour évaluer la situation et développer les perspectives de règlement du conflit".

    M. Sarközy "se réserve la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire ultérieure du Conseil européen". AFP.09.08.08