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GAELLE MANN - Page 1871

  • La méduse sur le gâteau

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    Pelagia noctiluca

    Le réchauffement de l'eau de mer et la surpêche pourraient expliquer cette prolifération. Le même phénomène existe ailleurs dans le monde.

    Elles sont bien visibles, gélatineuses, transparentes et urticantes… Les méduses répondant au petit nom de Pelagia noctiluca sont de retour en Méditerranée. Une nouvelle invasion qui commence à inquiéter les scientifiques. Ces charmantes bestioles déambulent le long de nos côtes depuis huit ans, soit une année de plus que toutes les observations historiques. Est-ce le signe d'une installation définitive des méduses en Méditerranée ?

    «Nous avons des relevés depuis deux siècles qui ont toujours montré un cycle de douze ans», explique Jacqueline Goy, scientifique associée à l'Institut océanographique de Paris : «Des méduses qui se maintenaient jusqu'à sept ans puis qui disparaissaient pendant cinq ans. Cette rotation était liée aux fluctuations climatiques du bassin.»

    L'année supplémentaire bous­­­cule­ donc tous les schémas de façon d'autant plus inquiétante que, dans d'autres mers du monde, les méduses ont déjà investi les lieux de façon définitive. Il y a plusieurs causes à cela. Dans la célèbre Chesapeake Bay où ont débarqué les premiers colons amé­­­­­ricains, les scientifiques y voient les effets des apports agricoles qui surchargent la chaîne alimentaire marine. Ailleurs, c'est le réchauffement de la mer. Sur les côtes de la Namibie enfin, les méduses ont tout simplement pris la place des poissons exterminés par la surpêche.

    La Méditerranée connaît au moins deux de ces phénomènes. «Cet hiver, la mer a gagné un degré en ne descendant pas en dessous des 14 degrés au lieu de 13 auparavant. Elle est par ailleurs victime d'une surexploitation de la ressource», rappelle Jacqueline Goy. Deux prédateurs de la méduse sont ainsi en voie de disparition : le thon en raison de la pêche et la tortue faute de trouver des plages pour se reproduire. «Si rien n'est fait, notamment contre la surpêche, c'est le tourisme qui va en pâtir. Il y a là un choix économique important», met en garde la scientifique qui ajoute : «Pendant deux ans, les touristes ont fui l'Adriatique à cause des méduses.»

    Nouvelle technique

     

    Certaines stations balnéaires tentent de réagir en installant des filets antiméduses. La technique est relativement nouvelle. La Lyonnaise des eaux est une des entreprises qui a mis au point ces filets extrêmement visibles et à grosses mailles «afin qu'aucun organisme vivant ne puisse se prendre dedans», explique Pierre Tréhardy, responsable du centre régional de la Côte d'Azur.

    Une surface équivalente à une piscine olympique est ainsi protégée, le filet étant placé de telle façon qu'il renvoie les méduses vers le large. Plusieurs municipalités ont choisi cette option, espérant ainsi rassurer les touristes qui n'apprécient guère de nager au milieu de bestioles qui vous font passer un mauvais quart d'heure lorsqu'on les frôle. Mais ces barrières flottantes sur des petits bouts de littoral seront-elles suffisantes si les méduses s'installent définitivement ? En 2006, la municipalité de Cannes a ramassé durant l'été pas moins de dix tonnes de méduses. Et il ne s'agissait que de celles s'étant échouées sur la plage.

    Les lésions sont en général bénignes

    (Le Figaro - juillet 2008)

  • Trois accidents ce dimanche sur des passages à niveau

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    9h30 à Sinsat (Ariège)
    Le TER assurait la liaison entre Toulouse et Ax-les-Thermes (Ariège). Vers 9h30, il a percuté une voiture près d'un passage à niveau de Sinsat (Ariège) sur la RN20.

    La voiture en question était arrêtée devant la barrière du passage lorsqu'un autre véhicule lui est rentré dedans. Projeté sur la voie ferrée, la voiture a été happée par le train et traîné sur une centaine de mètres.

    Bilan : Les 2 passagères qui étaient à l'arrière ont été éjectées. L'une est morte, l'autre est blessée. Le conducteur et le passager avant s'en sont sortis indemnes.

    11h20 à Airel (Manche)
    Un monospace s'est engagé sur un passage à niveau équipé de barrières près de Saint-Lô. Le TER est arrivé. Les 2 passagers de la voiture ont été blessés, dont l'un gravement.
    Selon la préfecture, "manifestement, la voiture allait trop vite".

    16h10 à Vaulx-Milieu (Isère)
    Un automobiliste aurait tenté de traverser les voies malgré les barrières et les signaux lumineux. Le TER qui reliait Lyon à Grenoble l'a percuté sur le passage à niveau de Vaulx-Milieu (Isère).
    "Les dispositifs de sécurité sur ce passage à niveau fonctionnaient normalement", a précisé la SNCF.
    Le conducteur de la voiture est mort.

    (Sources : AFP, RTL, Ouest France)

  • LE SCANDALE TAPIE-SARKÖZY-LAGARDE

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    Selon Le Canard Enchaîné de mercredi, puis confirmé par Bercy, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a été, en octobre 2007, directement à l'origine de la procédure d'arbitrage qui a finalement permis à Bernard Tapie de remporter son bras de fer judicaire contre le Crédit Lyonnais. Une pierre dans le jardin de l'ancien patron d'Adidas qui s'était défendu de tout soutien politique.

  • Danemark: les Groenlandais fuient la persécution musulmane

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    Gellerupparken, banlieue ouest de Aarhus envahie par les Arabes et les Somaliens

    Un grand nombre de Groenlandais de Gellerupparken à Aarhus disent qu’ils en ont assez. Depuis plusieurs années, ils sont l’objet de persécutions racistes de la part des résidents arabes et somaliens. Un groupe de Groenlandais a dû fuir.

    « Je ne pouvais plus supporter d’être prise pour cible. C’était une pression psychologique. Mais je suis en colère que ce soit nous qui ayons dû partir. C’est eux qui nous ont attaqués », dit Johanne Christiansen.

    « Il y a un énorme manque de respect. »

    La municipalité les a aidés, elle et les autres, à déménager. Les Groenlandais à Gellerup continuent de se faire jeter des pierres, de se faire attaquer et insulter. Les résidents du nord de Rigsfællesskabet restent calfeutrés dans leurs appartements, car ils ont peur de sortir et d’être pris en chasse sauvagement.

    Autrefois ils se rassemblaient à la bibliothèque ou devant l’enseigne Netto à Sigridsvej. Il était de tradition de jouer au football le dimanche. Mais les jets de pierre ont mis fin à ces activités. Les festivités de la fête nationale du Groenland le 21 juin ont également dû être suspendues en raison des jets de pierre. L’événement avait lieu près de la piscine municipale. Ces dernières années, des agents de sécurité professionnels devaient surveiller les lieux afin que la fête puisse se dérouler. Mais cette année pour la première fois, l’événement tout entier a dû être annulé, c’était trop risqué.

    Johanne Christiansen dit que la plupart des Groenlandais à Gellerup ont fait l’objet d’incivilités. Une amie à elle s’est fait attaquer et voler sur le pas de sa porte. Une autre a eu des blessures graves au visage après une agression. Une troisième a reçu un coup de pied dans le dos par des jeunes à vélomoteur. Une quatrième n’ose plus être seule chez elle, depuis qu’elle s’est fait harceler par de jeunes Arabes qui l’ont agressée et ont jeté des pierres sur ses fenêtres.

    Des cris dans la rue tels que « Foutez le camp au Groenland, Gellerup est à nous » sont monnaie commune, tout comme il est normal pour les jeunes Arabes de leur lancer des pétards.

    gellerup
    Johanne Christiansen est en colère au souvenir qu’elle et d’autres Groenlandais ont été chassés de Gallerup par les agressions racistes de jeunes Arabes et Somaliens.

    Johanne Christansens n’a aucun doute sur le fait que les Arabes de Gellerup font acte de racisme envers les Groenlandais.

    « Ils nous prennent pour cible en tant que groupe de façon intentionnelle. J’ai beau expliquer que nous sommes des Danois nés avec la citoyenneté, ils ne le comprennent pas », dit Johanne Christansens, 47 ans, qui a vécu à Gellerup pendant 16 ans.

    « Mon coeur bat la chamade chaque fois que je rencontre de jeunes Arabes. Je ne reviendrai jamais à Gellerup ».

    Le directeur de l’association qui gère les résidences, Torben Overgaard, condamne les agressions des Groenlandais. (NDT : l’association a pour politique de mettre fin aux baux des familles dont les enfants posent problème)

    « On ne peut pas vivre ainsi. Mais on ne peut rien y faire. Pour faire appliquer le règlement dans les résidences, il nous faut connaître précisément l’identité des agresseurs. Et nous ne les connaissons pas, les plaintes ne mentionnent pas les noms ou les résidences des assaillants. »

    Il voit la situation ainsi : « Si les Groenlandais, qui sont de gros buveurs, vivent dans un environnement où prédominent les musulmans, qui ne tolèrent pas l’alcool, alors des conflits éclateront. »

    Source : Århus Stiftstidende via Islam in Europe
    Traduction Bivouac-id - juillet 2008

  • Enquête allemande sur le "massacre de Maillé"

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    Claude Daumin, un des rescapés, à Maillé

    La justice peut-elle se mettre au service de l'histoire et réveiller archives et témoignages pour répondre à des interrogations restées sans réponses depuis plus de soixante ans ? Le procureur général de la ville allemande de Hambourg, Ullrich Maass, a entamé le 15 juillet une série de recherches dans le village de Maillé (Indre-et-Loire) où 124 villageois ont été tués par des soldats allemands le 25 août 1944. «J'ai honte de ce qui a été commis ici par les Allemands et je m'excuse auprès de tout le monde», a-t-il déclaré. Il est à l'origine de la réouverture du dossier, en 2004.

    Un colonel retraité témoigne

     

    En Allemagne, les crimes de guerre sont imprescriptibles tandis qu'en France la prescription est de 30 ans. Sur commission rogatoire internationale, des gendarmes français ont déjà entendu une cinquantaine de témoins.

     Les rescapés rapportent qu'à l'été 1944 la résistance avait mené des actions de sabotage sur la ligne ferroviaire Paris-Bordeaux qui traverse le village. La veille du massacre, des maquisards passant à Maillé avaient criblé de balles deux voitures allemandes. Le témoignage d'un colonel à la retraite publié  par La Nouvelle République semble accréditer cette thèse. Jean Druart, ancien résistant dans le maquis d'Épernon  qui opérait dans le sud de l'Indre-et-Loire  affirme que la fusillade contre les deux voitures a provoqué la «colère des Allemands» car un officier SS aurait été mortellement atteint. Le colonel ajoute que l'accrochage armé aurait été provoqué par «cinq maquisards du maquis Césario qui ne se pliaient pas aux consignes et continuaient d'agir à leur guise».

    Connu pour avoir libéré plusieurs zones autour de Loches, le maquis Césario avait rejoint les autres réseaux de résistants avant le massacre de Maillé. Ce même jour, Paris était libéré. 

    La question intéresse les historiens. Initialement, cependant, la procédure judiciaire avait un autre but : "tenter d'identifier les troupes allemandes venues à Maillé exécuter 124 civils". Jusque-là, seul un sous-lieutenant de la Wehrmacht, qui  avait  été condamné par contumace en 1952, a été désigné responsable.

    (Source: Le Figaro)

  • Irlande: 9% de "nonistes" en plus après le passage de Sarközy!

    Selon un sondage publié par le cercle de réflexion eurosceptique Open Europe, 71% des Irlandais s'opposent à la tenue d'un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne.

    Et si jamais il y avait une nouvelle constatation, 62% des Irlandais voteraient non, et 34%, oui.
    Soit 9% en plus pour les partisans de non, par rapport au référendum du 12 juin dernier.

    A l'occasion de ce référendum, les électeurs avaient rejeté le traité européen à 53%.

    C'est peut-être cela, en Irlande "l'effet Sarkozy".

    Il est certain que les Irlandais gardent en mémoire la petite phrase de Nicolas Sarközy, qui, le 15 juillet dernier, devant les parlementaires UMP avait déclaré que "les Irlandais devaient revoter".

    D'ailleurs et toujours d'après ce sondage, ils sont 67% à dire "que les hommes politiques européens ne respectent pas le non irlandais".

    (Source: Le Monde -27.7.08)

  • Un vieux SDF battu à mort!

    Le corps sans vie d'un SDF a été retrouvé dans la nuit de samedi à dimanche, sous un arrêt de car en bordure de la nationale 3, dans le centre ville de Trilport (Seine-et-Marne).  La piste criminelle est privilégiée. L'individu Le pauvre homme aurait été battu à mort, selon des sources policières.

    D'après les riverains, cet homme aux cheveux blancs fréquentait les cafés du bourg depuis plusieurs semaines et avait pris l'habitude de dormir sous l'arrêt de bus chaque nuit.

    Son état de santé semblait s'être considérablement dégradé ces derniers jours.

     

    La police, prévenue par des passants, est arrivée sur les lieux dimanche à 4h30 et était toujours sur place à midi. La brigade criminelle de la DRPJ de Versailles (Yvelines) est saisie de l'enquête.

    leparisien.fr -27 juillet 2008

    Pour ce SDF français, pas de relogement ni de chambre d'hôtel payé par la Mairie! Il pouvait crever seul dans la rue sous les coups de salopards!

    Ce malheureux ne présentait aucun intérêt ELECTORAL !

  • Le lycée musulman en faillite

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    Dans la grande salle d’accueil du collège-lycée Réussite à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un responsable reçoit les parents pour des inscriptions. « Bonne année 1429* » souhaite une banderole sur un mur. De bureau en bureau, des femmes voilées s’activent, papiers en main. Malgré la quiétude apparente, l’avenir de cet établissement, qui fut le premier collège musulman de France à son ouverture en 2001, est menacé.

    « Nous allons peut-être être contraints de fermer les classes de 6ème , de 1ère et de terminale à la rentrée », se désole Dhaou Meskine, imam à Clichy-sous-Bois, et fondateur du collège-lycée. En cause, les finances désastreuses de cette école privée hors contrat, qui comptabilise une dette de 361 000 €. Une situation telle que cet établissement de 120 élèves n’a pu payer les deux derniers mois de salaire de ses professeurs.

     

    Le collège-lycée, qui propose un enseignement identique aux établissements publics à l’exception d’une heure facultative d’enseignement de l’islam, espérait pouvoir passer sous contrat d’association avec l’Etat au bout de cinq ans d’exercice probatoire, comme le permet la loi (voir ci-contre).
    Ce régime permettrait le financement par le ministère de l’Education nationale des salaires des 25 enseignants. Mais au bout de sept ans, toujours pas le moindre subside. « Depuis 2001, on ne cesse de renvoyer des papiers au rectorat, mais rien n’aboutit », soupire Dhaou Meskine.

    Selon le rectorat de Créteil, les responsables de l’établissement n’ont pas effectué l’ensemble des démarches préalables. Du coup, l’école ne pourrait passer sous contrat que dans cinq ans. « Impossible ! » rétorque l’imam qui a épuisé tous les modes de financement possibles, à savoir les collectes auprès des mosquées et les cotisations des parents. Ces dernières sont déjà passées l’an dernier de 1 500 € à 2 000 € par année, quand les tarifs des écoles privées sous contrat oscillent entre 600 € et 1 000 €.

    L’établissement doit aussi faire face à une importante désaffection des élèves, comme le relève Youssef Riahi, conseiller principal d’éducation, qui évoque la disparition du « tiers des effectifs ». Il faut dire qu’en juin 2006 son fondateur a été mis en examen pour des opérations financières et immobilières illégales, en lien avec une entreprise terroriste. Des accusations que Dhaou Meskine persiste à nier. « Cela a discrédité notre action et les dons se sont faits de plus en plus rares », observe Youssef Riahi. Il demande aujourd’hui que Réussite bénéficie d’une « discrimination positive » de la part de l’Etat pour éviter de disparaître.

    * Selon le calendrier musulman, l’année 1429 correspond à l’année 2008

    Le Parisien - 27 juillet 2008

    Et qui va renflouer ce lycée confessionel? L'Etat français laïque!

  • Une destination de rêve...

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    Coco de mer ou coco-fesse, symbole national des Seychelles qu'il est interdit d'exporter

    C'est sûr, c'est autre chose que Lourdes ! Très éprouvée par ses années de détention et son agenda surbooké et ultra médiatique — conclu par un concert exceptionnel — depuis son retour en France, la franco-colombienne Ingrid Betancourt avait annoncé qu'elle avait besoin de repos, se disant "au bout du rouleau".

    Pour ces vacances nécessaires, elle a choisi une destination qu'elle connaît bien. Non, ce n'est ni la France, ni la Colombie — les deux causes de son état de faiblesse — qu'elle a choisies. Destination... l'archipel des Seychelles, havre de quiétude au beau milieu de l'Océan Indien ! Ses plages de fin sable blanc, ses eaux turquoises, sa faible densité en habitants et en caméras... Un choix idéal, quoique un peu people, tout de même !

    Ingrid Betancourt, partie avec ses enfants Mélanie (née en 1985 sur ces îles paradisiaques) et Lorenzo, a accepté l'invitation du président seychellois James Alix Michel. Elle a déjà vécu en ces lieux paisibles de 1984 à 1986, lorsque son premier époux, le diplomate français Fabrice Delloye était en poste à Victoria, capitale de l'archipel. Ayant nourri au sein, en même temps que Mélanie, un enfant du pays (le fils du chef de l'opposition), elle est aussi citoyenne seychelloise

    Ingrid Betancourt, épouse actuelle du colombien Juan-Carlos Lecompte, qui est resté en Colombie, a donc trois nationalités! Sans oublier sa "citoyenneté mondiale"! Sarközy songerait d'ailleurs à la nommer Ambassadrice mondiale de la Paix à son retour.

     

  • L'avance d'Obama sur McCain diminue dans les sondages

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    Le chemin vers la présidence est loin d'être dégagé pour le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama malgré une tournée internationale sans fausse note et, selon des sondages, le républicain John McCain peut croire en ses chances de l'emporter en novembre.

    Au moment où le sénateur de l'Illinois faisait chavirer une foule de 200.000 personnes à Berlin, les sondages publiés aux Etats-Unis n'avaient rien d'enthousiasmant pour le candidat démocrate.

     

    Certes, M. Obama est toujours crédité d'une légère avance sur son adversaire républicain au niveau national (de un à six points selon les instituts) mais cet avantage tend à diminuer. Malgré une couverture médiatique exceptionnelle -critiquée par le camp McCain qui a dénoncé une "histoire d'amour" éhontée entre Obama et la presse-, M. Obama inspire toujours de la méfiance.

    Un sondage NBC News/Wall Street Journal, publié mercredi, souligne que 55% des électeurs américains considèrent que Barack Obama serait le choix "le plus risqué" pour la présidence des Etats-Unis. Seulement 35% estiment que M. McCain représenterait le choix le plus risqué pour la présidence.

    Le même sondage affirme que 58% des électeurs contre 47% s'identifient davantage aux valeurs et au bilan de M. McCain qu'à ceux de M. Obama.

    Une autre étude publiée jeudi par l'université Quinnipiac est particulièrement inquiétante pour le candidat démocrate. Elle indique que John McCain a pris l'avantage dans le Colorado (ouest) et qu'il talonne M. Obama dans le Michigan (nord) et le Minnesota (nord). Or ces Etats sont jugés cruciaux par le camp Obama dans la perspective de l'élection de novembre.

    M. Obama doit quasi impérativement remporter ces Etats et d'autres Etats clefs comme l'Ohio (nord), la Pennsylvanie (est), le Nevada (ouest) ou le Nouveau-Mexique (sud-ouest). De récents sondages promettent une lutte serrée dans tous ces Etats et M. McCain a même pris l'avantage dans ceux considérés comme acquis aux démocrates comme le New Hampshire (nord-est).

    M. McCain séduit l'électorat masculin blanc et surtout les personnes âgées de plus de 65 ans toujours enclines à se rendre massivement aux urnes.

    Selon les experts, la campagne terre à terre de M. McCain -on l'a vu cette semaine dans de modestes épiceries de Pennsylvanie ou de l'Ohio- semble porter ses fruits.

    La principale préoccupation des électeurs américains n'est pas la guerre en Irak mais le prix de l'essence et, sur cette question, le républicain a pris un solide avantage en promettant notamment d'autoriser les forages pétroliers en mer le long des côtes américaines.
    M. Obama s'oppose à cette mesure et des économistes la jugent sans effet -du moins immédiat- sur le prix de l'essence.

    Mais la proposition est extrêmement populaire. Un sondage diffusé jeudi par Fox News indique que 71% des électeurs y sont favorables.
    Interrogé vendredi sur CNN, M. Obama a tenté de justifier son voyage à l'étranger en assurant que cela pourrait concrètement aider les Américains. "Si nous avons davantage de soldats de l'Otan en Afghanistan, alors il y aura besoin de moins de soldats américains à long terme, ce qui veut dire que nous dépenserons des milliards de dollars de moins (...) que nous pourrons investir" aux Etats-Unis.
    "Cela permettra de baisser les impôts pour les classes moyennes qui souffrent du prix élevé de l'essence", a-t-il dit.

    La chancelière allemande Angela Merkel a cependant assuré, avant sa rencontre avec M. Obama, que Berlin n'entendait pas aller au delà des engagements militaires déjà annoncés. Vendredi, le président français Nicolas Sarkozy a été plus réceptif aux arguments de M. Obama en affirmant que les Occidentaux n'avaient "pas le droit de perdre" en Afghanistan.

    AFP - 26 juillet 2008

  • Les Roms en France

    6 000 à 8 000 Roms vivent en France, selon nos informations. Plus de 3 000 d’entre eux vivent dans des bidonvilles situés en Ile-de-France. C’est le département de la Seine-Saint-Denis qui accueille le plus gros contingent, soit 1 300 à 1 400 Roms répartis dans une quinzaine de camps.

    Un statut complexe. Les Tsiganes de Roumanie et de Bulgarie sont citoyens européens depuis janvier 2007.

    Ils sont donc libres d’entrer et de séjourner sur le territoire français pendant trois mois. Mais une circulaire de décembre 2006 précise qu’au-delà ils doivent justifier de ressources nécessaires pour pouvoir rester en France. Dans le cas contraire, ils peuvent être soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

    Le Parisien -26 juillet 2008

  • Peugeot annule une pub après la mort de deux enfants "oubliés"

    Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a annulé une campagne de publicité qui présentait un père si heureux de conduire une 207 qu'il en oubliait la présence de ses enfants à bord avec lui, suite au décès de deux enfants laissés seuls dans des voitures mi-juillet, a indiqué un porte-parole samedi.

    Cette campagne devait être diffusée dans la presse écrite française en juillet et début août, a-t-il précisé.

    Mais «compte tenu du contexte sensible, nous avons fait le nécessaire pour la retirer», a-t-il indiqué, confirmant des informations de la radio RTL.

    «Cette campagne était dans le registre de la valorisation du plaisir de conduire une 207», a-t-il ajouté: la publicité présentait «un père qui oublie de déposer ses enfants à l'école et qui, au volant, se rend compte qu'ils sont toujours dans la voiture avec lui», a-t-il expliqué, soulignant qu'à aucun moment le père ne descend du véhicule.

    Cette campagne devait faire suite à une campagne télévisée diffusée du 15 au 29 juin.

    Le porte-parole n'a pas exclu que certaines publications écrites, déjà parties à l'impression, intègrent la publicité cet été.

    Une fillette de 3 ans a été retrouvée morte le 22 juillet à Saint-Marcel (Saône-et-Loire) par son père, qui l'avait oubliée toute la journée dans sa voiture stationnée au soleil. Il s'agissait du second drame du même type en une semaine, après le décès d'un garçon de deux ans et demi le 15 juillet dans l'Isère.

    Le Parisien - 26 juillet 2008

     

     

     

    Leparisien.fr avec AFP

  • Nombreuses manifestations de soutien à Radovan Karadzic

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    Manifestation de Serbes de Bosnie à Belgrade le 23 juillet 2008
    AFP - 26 juillet 2008

    Plusieurs milliers de Serbes de Bosnie ont participé samedi à des manifestations d'une heure dans plusieurs villes de l'entité serbe de Bosnie, la Republika Srpska (RS), pour marquer leur soutien à leur ancien chef, Radovan Karadzic.

    Les manifestants ont allumé des bougies à la suite de marches pacifiques organisées par le Parti démocratique de Serbie (SDS), fondé par Radovan Karadzic.

    Menées par l'actuel chef du SDS, Mladen Bosic, quelque 2.000 personnes se sont rassemblées à Pale, près de Sarajevo, bastion de Karadzic pendant la guerre de Bosnie qui a ravagé cette ex-république yougoslave de 1992 à 1995.

    Les manifestants portaient des photos de Karadzic et des banderoles le qualifiant de "héros serbe". Certains d'entre eux étaient vêtus de tee-shirts ornés de photos de Karadzic et de l'ancien chef militaire Ratko Mladic.

    M. Bosic a déclaré qu'il s'attendait à "une active participation des institutions de la RS dans la mesure où le procès de Karadzic sera sûrement aussi celui de la RS, ce que les hommes politiques à Sarajevo ont déjà annoncé".

    Le chef du SDS a rendu visite cette semaine en prison à Karadzic, arrêté lundi soir à Belgrade.

    "Il m'a dit que quand ils savaient qui il était, ils ne savaient pas où il était, et quand ils savaient où il était, ils ne savaient pas qui il était", a-t-il raconté.

    "Le but de cette manifestation est d'apporter notre soutien à Karadzic qui a sauvé les Serbes dans cette région", a déclaré à l'AFP Sveto Lucic, 76 ans, un des fondateurs du SDS.

    "C'est une honte pour (le président serbe Boris) Tadic et pour son gouvernement d'avoir arrêté le plus grand héros de la Serbie dès leur prise de fonction", a-t-il ajouté.

    Environ un millier de personnes ont également défilé dans les rues de Banja Luka, capitale des Serbes bosniaques.

    Samedi matin, le responsable d'une association d'anciens prisonniers de guerre serbes a annoncé que ses membres étaient prêts à témoigner en faveur de Karadzic.

    "Nous voulons défendre la vérité, tout en reconnaissant que les Serbes musulmans et les Croates ont aussi souffert pendant la guerre", a dit Slavko Jovicic, également député au parlement bosniaque.

    Karadzic était réclamé par le TPI en particulier pour avoir été, avec le général Ratko Mladic, alors chef militaire des Serbes de Bosnie, l'instigateur du "génocide de Srebrenica", dans l'est de la Bosnie, où près de 8.000 hommes et adolescents musulmans ont été tués en juillet 1995.

    Depuis la fin de la guerre, la Bosnie est formée de la RS et de la Fédération croato-musulmane, entités unies par de faibles institutions centrales.

  • ITALIE: le Gouvernement étend l'état d'urgence à l'immigration clandestine

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    Le gouvernement italien a décidé vendredi d'étendre à l'ensemble du territoire "l'état d'urgence face à l'immigration clandestine" déjà en vigueur depuis quelques années dans certaines régions de l'Italie.

    L'état d'urgence permettra d'accélérer la construction de nouveaux centres d'accueil et de rétention d'immigrants clandestins, a indiqué le ministre de la Défense Ignazio La Russa.

    Le nombre de débarquements d'immigrants clandestins au premier semestre 2008 a doublé par rapport à la même période de 2007, a précisé le ministre au cours d'une conférence de presse à Rome.

    Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni a affirmé au cours d'une conférence de presse que l'état d'urgence était "une mesure technique, déjà utilisée dans le passé et utile pour recourir à des procédures adminsitratives accélérées.

     

    Selon M. Maroni les autorités ont dénombré l'arrivée de 10.611 personnes au cours des six premiers mois de 2008, contre 5.378 de janvier à juin 2007.

    L'annonce de l'extension de l'état d'urgencea a été immédiatement critiquée vigoureusement par l'opposition.

    "C'est une décision abominable", a estimé Giancarlo Bressa, vice-président du groupe parlementaire du Parti démocratique à la Chambre des députés. "Ce gouvernement est incapable de gouverner sur des sujets vrais et importants et cherche à faire peur aux gens", a-t-il ajouté.

    "C'est un climat d'Etat policier", a surenchéri Rosy Bindi, vice-présidente de la Chambre.

    Le gouverneur de la région des Pouilles, Nichi Vendola, a parlé "de morceau de fascisme".

    Le tour de vis contre l'immigration mis en oeuvre par le gouvernement de Silvio Berlusconi dès son arrivée au pouvoir en mai a été notamment critiqué par le Parlement européen.

    Le Midi libre - 25 juillet 2008



  • La bouée rose

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    (photo Gaëlle Mann - juillet 2008)

  • C'est ça aussi, l'islam!

    Un homme qui avait frappé son épouse à coups de poing, lui fracturant le nez, parce qu'elle avait retroussé son voile islamique à cause de la chaleur, a été condamné vendredi à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille.
    Le procureur Julien Ecuer avait réclamé huit mois de prison dont trois avec sursis.

    Ali Nassakh, un maçon de 30 ans de nationalité algérienne, a été placé en détention. Présenté en comparution immédiate pour violences volontaires sur conjoint ayant entraîné une ITT de plus de huit jours, il risquait jusqu'à cinq ans de prison.


    Afp- 25 juillet 2008 

  • L'assassin et violeur de Stéphanie

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    Jean-Michel FRANCOIS vu de dos

    Héliport de Lorient-Lann-Bihoue (Morbihan), hier. L’auteur présumé du meurtre de Stéphanie Ropers, une jeune serveuse de 22 ans tuée la semaine dernière dans le Morbihan, a été mis en examen hier pour « enlèvement et séquestration suivi de mort » et pour « viols sous la menace d’une arme ».

    « L’intéressé a reconnu, au fil de ses déclarations, outre les vols d’argent, avoir imposé des relations sexuelles à la victime peu de temps avant sa mort », déclare du procureur de Lorient. Le juge d’instruction chargé de l’affaire, Emmanuel Phelippeau, a aussi retenu l’« extorsion sous la menace d’une arme » et le « vol ». Le placement en détention a été requis contre Jean-Michel François âgé de 24 ans.
  • Une centaine de Roms roumains à la rue après l'incendie

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    Cohue hier après-midi devant le 9, rue Dombasle à Montreuil où les familles se pressent pour récupérer vêtements, papiers ou clés de voiture qui auraient par miracle échappé aux flammes.
    C’est dans une ancienne imprimerie à l’abandon, squattée par des Roms de Roumanie depuis huit mois, qu’un incendie s’est déclaré hier matin vers 10 h 30.

    Caravanes et bâtiments ont été dévastés par le sinistre, dont l’origine pourrait être accidentelle, selon la mairie. Ce sont des agents de la Maison populaire, toute proche et également touchée, qui ont donné l’alerte. Personne n’a été blessé.

    « Ma fille a failli brûler ! »

    Auprès des sinistrés, Martin Oliveira, de l’association Rues et Cités, s’efforce de rassurer les familles. « Ma fille a failli brûler ! » se désespère un papa en montrant une adolescente. Au milieu de la pagaille ambiante, Alain Monteagle, élu délégué aux bâtiments et aux affaires générales, promet d’essayer de trouver « une solution de relogement pour tout le monde ». Hier après-midi, municipalité, préfecture et conseil général se sont réunis d’urgence pour apporter des réponses au plus vite, d’autant que, sur la centaine de sans-abri, une quarantaine sont des enfants.
    En soirée, l’ensemble des victimes devaient être réunies en mairie pour trouver un hébergement via le 115. Hier, le groupe des élus communistes ainsi que la Gauche unie et citoyenne ont réclamé la tenue d’une table ronde régionale sur la question des Roms. Alain Monteagle souligne que 180 Roms vivent actuellement à Montreuil, où le plus gros campement se situe place de la Fraternité. L’élu a annoncé hier que, d’ici à quelques mois, un ambitieux projet de relogement couplé à un programme d’insertion professionnelle et de scolarisation des enfants allait être mis en place, dans la lignée de ceux lancés ces derniers mois à Aubervilliers, Saint-Denis ou Bagnolet.

    « La majorité des Roms de Montreuil sont là depuis plus de huit ans, ils sont bien intégrés, d’ailleurs la moitié de leurs enfants sont scolarisés. Nous avons proposé l’idée de ce projet à la préfecture et nous attendons sa réponse pour la mise en place d’une maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale (Mous) », confie l’élu, qui espère voir les premiers relogements intervenir « d’ici six à huit mois ».

     

    Le Parisien -25.7.08