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GAELLE MANN - Page 30

  • Soultz-sous-Forêts (67) : il donne du Destop à boire à une fillette puis fait incarcérer la mère de celle-ci pour empoisonnement

     

    14h48

    Un homme de 25 ans a été condamné jeudi à six ans d’emprisonnement ferme pour avoir donné à boire de l’eau mélangée à un puissant déboucheur de canalisations à la fillette de sa compagne. L’enfant de 7 ans avait été grièvement blessée.

    « Un coup de folie ! » C’est par ces mots, maintes fois prononcés, que le prévenu explique son passage à l’acte. L’homme âgé de 25 ans est poursuivi pour avoir administré une substance nuisible à la fille de sa compagne, âgée de 7 ans.

    Le 15 novembre 2016, le jeune homme se charge de récupérer la fillette au sortir de son cours de danse, ainsi que son petit frère. La veille, il a préparé une bouteille d’eau dans laquelle il a placé une dose d’un produit extrêmement toxique – utilisé pour déboucher les canalisations –, qu’il envisage de donner à boire aux enfants. Seule la fillette acceptera de prendre une gorgée sous la pression de son beau-père, ressentant immédiatement une sensation de brûlure, avant d’être prise d’intenses vomissements et de maux de ventre terribles.

    « Je voulais provoquer une indigestion » et apparaître « comme un sauveur »

    Face aux juges, le prévenu justifie son comportement par la volonté de reconquérir sa compagne, alors que leur couple traverse une passe difficile. (…)

    À l’hôpital, alors que les médecins détectent un empoisonnement, le prévenu va s’enferrer dans les mensonges. Il va jusqu’à faire porter la responsabilité de ses actes à sa compagne : il se fait passer pour elle et envoie au père des enfants des SMS pour revendiquer l’empoisonnement. La mère fera plusieurs mois de détention provisoire et les enfants seront placés. (…)

    La fillette « a souffert le martyre »

    « Ce n’est ni une erreur, ni un coup de folie », tance Me Sophie Schweitzer, représentant les intérêts de la fillette pour le compte de l’association Thémis. « Psychologiquement, ces enfants sont dévastés. (…)

    Fouad Belkhadir a été condamné à six ans de prison ferme, avec maintien en détention. Le tribunal a fixé une peine complémentaire de six mois de prison supplémentaire en cas de non-indemnisation de la victime. Les juges ont accordé une provision de 5 000 euros à la partie civile.

    dna.fr

    Quel ignoble personnage!  La punition me semble faible.  Pauvre petite!

  • JT TVL Vendredi 05/10/2018

  • Nanterre (92) : la fille de Marine Le Pen violemment agressée à la sortie d’un bowling par deux individus

     

    13h01

    La victime et son cousin ont été frappés au visage par deux hommes.

    Une des filles de Marine Le Pen a été agressée dans la nuit de jeudi à vendredi à Nanterre (Hauts-de-Seine), devant le bar bowling de la place Nelson-Mandela, à deux pas de la préfecture et du palais de justice. La jeune femme de 19 ans était accompagnée de son cousin, 18 ans. Ils auraient passé une partie de la soirée dans ce lieu où l’on peut jouer au bowling, boire un verre et dîner.

    Vers 2 heures du matin, la police a été appelée pour une bagarre. Sur place, elle a trouvé les deux victimes, frappées à coups de poing. Deux suspects ont été arrêtés aussitôt. Ce sont deux hommes de Nanterre, âgés de 32 et 47 ans, qui ont été placés en garde à vue.

    (…) Le Parisien

    C'est épouvantable...

  • JT TVL 04/10/18

  • Le Danemark n’accueillera plus aucun réfugié en 2018

     

    12h52

     

    Le Danemark a annoncé jeudi qu’il n’accueillerait aucun réfugié au titre des quotas en 2018, afin de favoriser l’intégration de ceux nouvellement installés.

    En 2016, le pays scandinave avait suspendu sa participation au programme de quotas de réinstallation des réfugiés des Nations unies. Il ne l’a depuis pas reprise.

    « Nous sommes toujours dans la situation où nous bataillons pour intégrer les nombreux réfugiés qui sont arrivés au Danemark ces derniers années », a justifié la ministre à l’Immigration et l’intégration, Inger Støjberg, dans un communiqué.

  • Marseille. Communautarisation de La Pauline : pour nous, c’est non !

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    Communautarisation de La Pauline : pour nous, c’est non !
     
    La résidence de la Pauline dans le 9e arrondissement de Marseille, est une résidence bâtie au milieu des arbres, avec un parc, des commerces florissants et une église. Une résidence populaire, marseillaise, où il faisait bon vivre.
    Mais ça, c'était avant. 
    Avant que cette résidence ne soit victime à son tour de la folle politique d'immigration massive et du communautarisme qui en découle.
     
    Depuis quelques années maintenant, les allées tranquilles de la Pauline se transforment chaque vendredi en parking sauvage pour le millier de fidèles de la mosquée voisine. Pendant les nuits de Ramadan, les festivités se poursuivent toute la nuit sous les fenêtres des habitants qui ne peuvent plus se reposer.  
    Si chacun a le droit d’observer son culte, cela ne doit pas autoriser l’occupation anarchique et illégale de la résidence.
    Les commerces traditionnels ferment. Une supérette s’est ouverte, elle reçoit jour et nuit, clients mais aussi racailles.
     
    Mis bout à bout, tous ces faits peuvent vite transformer cette résidence autrefois paisible, en zone de non-France.
    Une chose est sûre, la qualité de vie des habitants de La Pauline s'est considérablement dégradée dans l'indifférence des pouvoirs publics. 
    N'ayant qu'une vision comptable et électoraliste de la situation, les pouvoirs publics, le maire de secteur Lionel Royer-Perreaut en tête, ont abandonné les habitants historiques de la Pauline, qui sont devenus « quantité électorale négligeable » pour plutôt « investir » dans l'accueil d'une nouvelle population. 
    Le Maire de Marseille a avoué « qu'il travaillait avec ses amis maires de secteur pour accueillir les migrants » : on ne saurait être plus méprisant envers les Marseillais en général et les habitants historiques de la Pauline en particulier ! 
     
    Au Rassemblement National, emmené par Stéphane Ravier, nous n’accepterons jamais que des Marseillaises et des Marseillais deviennent peu à peu des étrangers dans leur propre ville.
     

    Eléonore BEZ  (Communiqué de Presse)

     

     

  • Stéphane Ravier : « Un an après ce double assassinat, les Bouches-du-Rhône évaluent à 530 les extrémistes islamistes dans le département »

     

     

    Hier, à Marseille, on commémorait le double assassinat de Laura et Mauranne, ces deux jeunes filles de 20 ans et 21 ans égorgées sauvagement à la gare Saint-Charles par un terroriste islamiste, il y a un an.

    Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, est interrogé au micro de Boulevard Voltaire; il dénonce la faillite de la République qui ne se donne pas les moyens législatifs pour protéger les citoyens au nom de l’idéologie laxiste incarnée par Emmanuel Macron. L’occasion, pour lui, de revenir sur le « selfie-doigt d’honneur » d’un Président qui « creuse sa tombe ».

    On commémore aujourd’hui l’attentat qui a coûté la vie à Laura et Mauranne. Ces deux Marseillaises ont été assassinées devant la gare Saint-Charles.
    Comment s’est réveillé Marseille ce matin ?

    Pour être un peu plus précis, il ne s’agissait pas de Marseillaises. Une était lyonnaise, elle suivait ses études de médecine à Marseille et avait rejoint sa cousine qui était de la petite commune d’Eguilles à côté d’Aix-en-Provence. Elles avaient 20 et 21 ans et avaient pour projet de se consacrer aux autres dans le milieu médical.
    Il y en a un parmi les autres, les fameux autres, qui a vu cet avenir autrement. Il était Tunisien, clandestin et multirécidiviste. Il les a égorgées sauvagement aux alentours de 13 heures l’année dernière, avant d’être abattu par un militaire à qui je rends hommage aujourd’hui.
    Ce matin, nous nous sommes réveillés avec cette pensée, ce souvenir de deux jeunes vies, deux jeunes femmes incarnant la liberté, la beauté, la France, foudroyées par un « terroriste islamiste » puisque ce terme n’a pas été utilisé ce matin à l’occasion de la cérémonie.


    La lutte contre le terrorisme islamiste est une de vos priorités. Vous êtes très présent sur ce terrain-là.
    Vous êtes élu de la ville de Marseille. Une ville où le communautarisme est vécu de manière assez chaotique et douloureuse par beaucoup d’habitants.
    Que voudriez-vous faire pragmatiquement pour résorber ce problème de clandestins et de migrants ainsi que le problème communautaire qui empoisonnent la vie de Marseille ?

    Un an après ce double assassinat, cet acte abominable, ce terrorisme islamiste, les Bouches-du-Rhône, les services de police et de renseignements évaluent à 530 militants extrémistes ou islamistes dans le département. La situation est loin de s’être améliorée sur le front islamiste, elle s’est même considérablement dégradée. C’était déjà inquiétant avant, mais c’est encore plus inquiétant aujourd’hui dans la mesure où il y a un silence assourdissant de la part de la classe politique. Ils ne disent et ne font rien pendant que cette lèpre se répand au quotidien sur Marseille et ailleurs.
    Il faut en avoir conscience et le dénoncer comme j’ai pu le faire à travers des exemples précis. La ville de Marseille avait instauré comme partout en France par obligation, les temps d’activités périscolaires. C’était une demi-journée déscolarisée, consacrée à la culture et au sport dans l’école. Cette demi-journée avait été fixée le vendredi après-midi à Marseille. On s’est rendu compte que beaucoup trop de parents préféraient mettre leurs enfants à la mosquée plutôt qu’à l’école de la République.
    Cela ne fait pas d’eux des islamistes, mais c’est un signe que la République n’intègre et n’attire plus. Nous avons donc changé les jours, soit le mardi ou le jeudi.
    Il y a donc des signes avant-coureurs et un islamisme qui se développe et qui est reconnu en tant que tel.
    Il faut expulser les imams qui tiennent des discours radicaux. On les connaît, car ils ne s’en cachent même plus. On a expulsé un imam, il y a peu de temps, mais il a tout un réseau autour de lui. Son noyau dur est resté à Marseille et diffuse dans les quartiers, le message que cet individu diffusait jusqu’alors. On le sait, mais on attend, car on ne se donne pas les moyens législatifs d’intervenir avant. Il faut qu’il y ait une preuve, c’est-à-dire du sang qui coule sur des innocents.
    Encore une fois, il faut expulser tout individu qui s’adonnerait à ce genre de discours. S’il a la double nationalité, alors que la nationalité française lui soit retirée, car il n’en serait plus digne.
    L’ordre moral passe avant l’ordre républicain et l’ordre de la sécurité. Il faut se libérer de cet ordre pseudo moral pour libérer Marseille et pour libérer la France de cette lèpre islamiste.


    Juste après l’attentat, on a cherché des responsables.
    Comment ce clandestin sans papiers a pu se trouver en gare de Marseille Saint-Charles et a pu ainsi commettre cet odieux attentat ?
    Certaines réponses ont été données. Le Président de la République a fait démissionner, si le terme est exact, deux membres du corps préfectoral.

    S’il faut expulser les imams et tous ceux qui tiennent des discours radicaux, c’est une chose, mais cela ne suffit pas. Il faut stopper l’immigration. Malheureusement, 300 000 à 400 000 étrangers rentrent dans notre pays chaque année sans compter les clandestins qui sont entre 40 000 et 50 000 soi-disant mineurs isolés, mais pas isolés des organismes sociaux.
    Il faudrait mettre en place une mesure qui consisterait à contrôler l’immigration et à la stopper. Et encore une fois, expulser tous les clandestins que l’on appelle aujourd’hui, migrants. Ce sont des clandestins et ils n’ont rien à faire sur notre sol. Beaucoup trop d’entre eux s’adonnent à la violence et pour certains ont infiltré, comme cela s’est déjà vu, les réseaux terroristes.
    Il faut aussi expulser les délinquants portant des écharpes tricolores.
    Il y a les délinquants à capuche, ce sont les dealers, les délinquants à barbe et les délinquants à écharpe tricolore qui par leur couardise, par leur idéologie droit-de-l’hommiste, de tolérance, de vivre ensemble, le fameux vivre ensemble, cette religion laïque et obligatoire, sont les complices volontaires ou involontaires de ce développement de l’islamisme et du terrorisme qui en découle. Il faut changer le personnel politique, car lorsque l’on a fait démissionner deux membres du corps préfectoral, on a fait sauter deux fusibles. L’idéologie du laxisme est toujours là. Elle est si bien incarnée par Emmanuel Macron et pas les autres.


    À propos d’incarnation présidentielle, vous avez vu comme tout le monde, la photo d’Emmanuel Macron en visite à Saint-Martin. Marine Le Pen a twitté et Emmanuel Macron a rétorqué que lui aimait tous les enfants de la Républque a contrario de Marine Le Pen.
    Qu’avez-vous pensé de cette photo et de l’échange avec la Présidente du Rassemblement national et du Président de la République ?

    Emmanuel Macron aime tout le monde, surtout ceux qui viennent de loin, sauf les 11 millions de Français qu’il qualifie de lépreux qu’il a voués aux gémonies.
    En posant avec ces deux individus, dont l’un fait un doigt d’honneur torse nu, Emmanuel Macron creuse un peu plus profondément la tombe de sa fonction. Lorsqu’on est Président de la République, on devrait exiger une attitude.
    Il s’était déjà fourvoyé sur les marches de l’Élysée à l’occasion de la fête de la musique en ridiculisant ce palais qui a vu passer tant de grands hommes et de femmes.
    Il a récidivé aujourd’hui avec ce sinistre individu, braqueur qui fait un doigt d’honneur. Il lui trouve encore des circonstances atténuantes pendant qu’il qualifie les électeurs nationaux, c’est-à-dire les 11 millions de Français qui paient leurs impôts, de Gaulois réfractaires, de fainéants et de lépreux. Voilà où en est tombée la fonction de Président de la République avec Emmanuel Macron. J’ai bien peur qu’on n’ait pas fini de glisser.

    BV 04/10/18

  • JT TVL 03/10/18

  • ZOOM EXCEPTIONNEL AVEC ERIC ZEMMOUR

  • Collomb pressé de rentrer à Lyon, Macron ébranlé à son retour des Antilles...

     

     

    Collomb pressé de rentrer, Macron ébranlé, Valls ovationné
    ( )

    Au menu du Réveil politique : Collomb tord le bras à Macron, l'intérim de Philippe, des prétendants pour la Place Beauvau...

     

     La démission du jour : Collomb retourne à Lyon

    Les adages de l’ancien monde se vérifient aussi dans le nouveau. "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille", disait l’ex-président Jacques Chirac. Depuis la rentrée, Emmanuel Macron n’en finit plus de le vérifier. Dernier épisode en date et le plus grave sans doute : la démission de l’un de ses plus fidèles, Gérard Collomb. Le numéro deux du gouvernement, ministre d’Etat, claque la porte quelques semaines après le numéro trois, Nicolas Hulot : difficile après ça de ne pas parler de crise majeure au sommet.

    Ce départ, le ministre de l’Intérieur l’impose qui plus est au président de la République, qui avait dans un premier temps tenté de le retenir. Peine perdue : mardi, Collomb redit au "Figaro" son souhait de partir préparer les municipales à Lyon. Une interview donnée au côté de l’actuel maire de Lyon, qui annonce du même coup rendre son tablier à son prédécesseur. Vous avez dit nouveau monde ?

    Dans cet entretien, Collomb explique faire ce choix par "clarté " et assure qu’il n’y a pas de désaccord politique entre lui et le président. "Au poste que j’occupe, je peux être demain une gêne pour lui et le Premier ministre. Et ce n’est pas ce que je souhaite", dit-il pour expliquer son départ.

    Depuis l’affaire Benalla, où il s’était retrouvé bien malgré lui au premier plan et sur la sellette, le ministre de l’Intérieur faisait cependant publiquement part de ses réserves, appelant le président et les "Parisiens" du gouvernement à plus "d’humilité". "Là où je serai, je serai un soutien actif pour lui comme pour le Premier ministre", assure pourtant le Lyonnais au "Figaro". Ce "soutien actif " est en tout cas très pressé de faire ses valises : au "Progrès", mardi soir, il expliquait être prêt à retourner dans la nuit dans sa ville si son successeur était nommé.

     La victime du jour : Macron replonge dans la crise

    Malgré une photo entachée d’un doigt d’honneur aux Antilles qui a suscité la polémique, Emmanuel Macron et les siens étaient satisfaits d’une séquence où celui qu’on taxait d’arrogance avait montré son empathie. Tout juste de retour, c’est son ministre de l’Intérieur qui lui fait une forme de bras d’honneur : non seulement Collomb passe outre les demandes de Macron (qui souhaitait le voir rester et remanier le gouvernement bien plus tard, à l'approche des européennes), mais il prolonge la crise dans laquelle l’exécutif est empêtré depuis la rentrée.

    Sur les plateaux, toutes les oppositions s’en sont donné à cœur joie. Pour le socialiste Olivier Faure, c’est "une crise inédite. On n’a jamais vu des ministres les uns après les autres prendre la poudre d’escampette". L’Insoumis Adrien Quatennens sent "une ambiance de fin de règne". Chez Les Républicains, Eric Ciotti estime que "quelque chose est rompu au cœur de la macronie", tandis que Guillaume Larrivé juge que tout cela est simplement "délirant".

     Les prétendants du jour : qui pour remplacer Collomb ?

    Cette question, Emmanuel Macron et Edouard Philippe avaient déjà dû se la poser, puisque Gérard Collomb leur avait dit ces dernières semaines sa volonté d’être candidat à Lyon. Mais ils pensaient avoir le temps. Raté. Edouard Philippe a dû annuler son déplacement en Afrique du Sud pour remanier à nouveau son gouvernement. En attendant un nouveau ministre de l'Intérieur, c'est lui qui assurera l'intérim.

    Qui pour succéder à Collomb comme "premier flic de France", un poste ultra-stratégique et qui ne peut être confié qu’à un homme de confiance ? Le fidèle Christophe Castaner ? L’expérimenté Jean-Yves Le Drian, actuellement ministre des Affaires étrangères ? Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, qui a multiplié ces derniers jours les photos aux côtés de gendarmes douaniers mais qui s’apprête à devoir défendre son budget ? Ou encore Jean-Michel Fauvergue, député La République en Marche et ancien patron du Raid ? Ou l’ex-patron de la police nationale et sarkozyste Frédéric Péchenard ? Une chose est sûre : le poste est très convoité.

    Le remaniement annoncé sera-t-il plus large ? Edouard Philippe plaidera-t-il pour changer d’autres membres du gouvernement, comme la ministre de la Culture Françoise Nyssen, visée par une enquête liée à Actes Sud, la maison d'édition qu'elle dirigeait jusqu'à son entrée au gouvernement ? "Les discussions entre le président et son Premier ministre restent entre eux", balayait-on mardi soir à Matignon.

    L'OBS

  • Macron aux Antilles: juste un doigt?

     

     
     
     

    Le soleil des Antilles ne brille pas sur le roi Macron. Censé lui rendre son image de majesté, il n’a fait qu’aggraver la crise dans laquelle il s’était plongé.  


    Parti se refaire une petite santé aux Antilles après la calamiteuse série de bévues tant communicationnelles que politiques accumulées, notamment, depuis l’affaire Benalla et matérialisées par une crise de popularité sans précédent, Emmanuel Macron en aura été quitte pour un tremblement de terre, des trombes d’eau – manifestation céleste de la hollandisation du pouvoir – et une nouvelle tornade de mécontentement.

     

    Les deux corps (autour) du roi

    Il s’agissait en l’occurrence de prendre le pouls de la population locale, de lui manifester l’idée qu’elle n’était pas abandonnée à son sort après les dévastations causées par l’ouragan Irma de 2017, mais surtout d’exploiter cette rencontre loin de la Gaule réfractaire afin de régénérer le pouvoir macronien par immersion cathartique dans la foule. Le président, qui est jugé de plus en plus sévèrement pour son absence de compréhension des problèmes réels des Français, mais aussi pour le mépris souvent affiché envers ces incompréhensibles réfractaires lépreux animés de passions tristes et de considérations réactionnaires ou rabougries, souhaitait profiter de l’occasion pour se montrer « proche des gens », selon l’expression consacrée.

    Notons pour sa défense que, depuis des décennies, l’obsession pathétique de « faire peuple » a donné lieu à de nombreuses scènes toutes plus ridicules les unes que les autres. Giscard s’invitant à dîner chez les Français ou jouant de l’accordéon avait clairement donné le ton de ces rencontres embarrassantes et mis la barre du ridicule déjà assez haut. Plus près d’Emmanuel Macron, les galipettes et virées en scooter de son prédécesseur immédiat et mentor à l’Elysée, son absence répétée de hauteur dans l’incarnation de la fonction, tout comme les « casse-toi pauv’con » et autres curieuses sorties de route du locataire antérieur, avaient également beaucoup contribué à dégrader la fonction. A ce titre, la solennité réaffirmée par Emmanuel Macron lors des premiers mois de son mandat, ce que l’on a qualifié de « reverticalisation » de la fonction présidentielle – a priori consubstantielle à l’esprit de la Ve République et à la figure fondatrice du général de Gaulle -, a été favorablement accueillie, soulageant de nombreux Français qui se sentaient ridiculisés par celui qui les incarnait jusqu’alors.

    A lire aussi: Emmanuel Macron n’existe pas

    Le président de la République semblait avoir parfaitement bien identifié tout l’enjeu énoncé par l’historien Ernst Kantorowicz au sujet des « deux corps du roi », et cette nécessaire articulation mais aussi dissociation entre le corps symbolique associé à la fonction du pouvoir et le corps réel de la personne qui l’exerce. Tout avait donc bien commencé. Sauf que, là comme ailleurs, le « en même temps » a trouvé promptement sa limite. On ne peut pas à la fois vouloir redonner de la hauteur et de l’autorité à la fonction, et se donner en spectacle dans la moiteur torride de l’Elysée transformé en vulgaire dancefloor (et en dancefloor vulgaire). On ne peut pas constamment envoyer des signaux contradictoires, sauf si le but est de noyer le spectateur sous un torrent de messages paradoxaux qui finissent par lui faire perdre le nord…

    Macron guérit les écrouelles…

    En l’occurrence, à Saint-Martin, Emmanuel Macron a voulu mettre en scène une sorte d’aspiration prétendument irrépressible, physique, le poussant à bondir dans la foule, à s’y perdre (au risque d’y perdre son service de sécurité, oubliant sans doute que Benalla n’était plus là), à y communier comme dans son élément naturel, touchant, embrassant, conseillant, guérissant les écrouelles, faisant quasiment remarcher les paralytiques dans une parabole émerveillée mêlant la guérison (symbolique) miraculeuse et le fils prodigue, tout en un. Une vieille dame refuse de lui serrer la main et se détourne ? Qu’importe, on bondira sur une autre cible populaire, on en trouvera des mains à serrer, on caressera du poitrail, on embrassera, on mêlera son corps au corps multiple de cette foule régénératrice et délicieusement exotique. Cette foule qui a la clé des sondages et des urnes. Dans l’appartement des deux jeunes, avec la famille, on jouera le rôle du papa, on pardonnera les petites « bêtises » (ah, ces jeunes), on touchera les muscles, on tâtera, on se collera, on jaugera cette mâle main d’œuvre comme le fait remarquer avec un humour (noir) irrésistible l’humoriste et ancien camarade de lycée du président, Fabrice Eboué. On est presque surpris que la dentition n’ait pas été inspectée pour en faire compliment.

     
    fabrice eboué
     
    @fabriceeboue
     
    Ecoutez-le: c'est trop drôle! (cliquez sur la photo)
     
     

     

    Et lorsqu’on croit qu’on tient l’image suprême de la réconciliation tant attendue avec ce peuple tant convoité, le voici qui fait un doigt d’honneur, tandis que le repris de justice déguisé en pirate des Caraïbes, de l’autre côté du sandwich, en fait à peu près autant. On ignore ce que cela peut bien faire au corps réel du président, on n’en veut rien savoir, cela n’intéresse personne ; en revanche, on sait ce que cela fait au corps symbolique, à celui qui représente justement le peuple tout entier (croyait-on). A qui le doigt d’honneur est-il en l’occurrence adressé, si ce n’est au spectateur-citoyen dont le président était, ici comme ailleurs, le représentant ?

    …et braque l’opinion publique

    L’image, déplorable, a immédiatement inondé les réseaux sociaux, et la réalité dépassant toujours la fiction, de nombreux internautes ont d’abord et logiquement conclu à un montage malveillant, tant la ficelle était énorme. Mais non. Il a bien fallu se rendre à l’évidence de cette énième déchéance symbolique. Naturellement, l’opposition s’en est emparée, ce qui est de bonne guerre et légitime.

    Placé devant cette embarrassante déconvenue, face à ce réel qui décidément ne veut pas plier, Emmanuel Macron n’a eu d’autre choix que d’embrayer sur le storytelling le plus simple et le plus efficace : l’exploitation raciste de cet événement par une opposition nauséabonde. Les très nombreux Français qui s’émeuvent de cette image calamiteuse ne sont pas choqués par l’abaissement de la fonction présidentielle, non, ils sont choqués parce qu’ils sont racistes. Ils ne sont pas choqués parce qu’on qualifie de simple « bêtise » un braquage, en plein contexte d’ensauvagement de la société et de multiplication des violences, non, ils sont choqués parce qu’ils ont des a priori racistes et réactionnaires face à ces délinquants-là ; ils ne sont pas choqués parce que Marin attend toujours son selfie moite ou que les parents d’Adrien Perez, assassiné cet été (sans doute ses assassins ont-ils fait une « bêtise » qu’on leur pardonnera promptement), attendent encore une réponse à leur lettre au président, non, ils sont choqués parce qu’ils sont racistes.

    Je vous aime, compris ?

    L’inénarrable Marlène Schiappa n’aura pas tardé à embrayer sur ces éléments de langage qui constituent désormais la seule ossature intellectuelle du macronisme en campagne dans le but de sauver ce qui peut être sauvé pour les prochaines élections. Ce paradigme du Castor est encore le seul qui puisse vaguement fonctionner, alors il est exploité autant que possible et jusqu’à la corde, jusqu’à ce que celle-ci craque. Sous ce prétexte fallacieux, tout est et sera ramené autant que possible à des questions de races, alors même que cela n’intéresse que ceux, agités, à qui profitent ces débats hystériques et stériles. Dans une curieuse tentative de renversement des choses, Emmanuel Macron a expliqué qu’il aimait le peuple, qu’il « aimait chaque enfant de la République ».

    Mais c’est oublier que depuis l’avènement de la République, le peuple ne demande pas à être aimé charnellement, il ne demande pas que, tel Pétain, le chef fasse « don de son corps à la France », il ne demande en général pas que le chef de l’Etat déboule chez soi pour s’y frotter contre nos corps à moitié dénudés, non, il demande à être respecté, à être pris en considération, à être protégé, politiquement, socialement, économiquement, respect qui passera par exemple par le fait relativement simple de ne pas être constamment traité de « lépreux », de « réfractaire », de fasciste ou de raciste à la moindre occasion.

    Autant dire que le niveau des attaques contre toute forme de critique volera au-dessous de la ceinture, laquelle se porte désormais à mi-cuisse par-dessus le slip dont on se demande ce qui oblige encore à le mettre, puisqu’on est entre nous.

    CAUSEUR

     

  • Le Québec élit un gouvernement nationaliste et anti-immigration

     
     

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  • Marseille : hommage à Laura et Mauranne assassinées aux cris de « Allah Akbar » par un clandestin tunisien multirécidiviste (Màj)

     

    17h50


    Ce matin, un an après la mort de Mauranne et Laura, assassinées par un terroriste à la gare Saint-Charles, une plaque commémorative est dévoilée sur le lieu du drame et un hommage est rendu aux deux jeunes étudiantes

  • Anzin (59) : gratuitement, un « jeune » agresse un enfant handicapé de 4 ans et tabasse sa mère en fauteuil roulant

     

    21h11

    Vendredi, à Anzin, une jeune femme et son fils, tous deux handicapés, ont été agressés par un homme qui n’a pas encore été identifié. Les deux victimes ont été légèrement blessées.

    Vers 10h, vendredi, une trentenaire en fauteuil roulant et son fils de quatre ans se trouvaient devant la médiathèque d’Anzin, près de Valenciennes, dans le Nord. Sans raison, un homme a commencé à insulter le petit garçon, handicapé lui aussi. Après s’être moqué de l’enfant, l’agresseur a tenté de lui porter des coups.

    C’est à ce moment que sa mère s’est interposée. L’homme s’en est alors pris à elle. La jeune femme a été arrachée de son fauteuil roulant et jetée au sol. Une fois sa victime par terre, il lui a porté des coups de pied dans le dos avant de prendre la fuite.

    Les deux victimes ont été prises en charge par les pompiers et transportées au CHR de Valenciennes pour de légères blessures. Une enquête a par ailleurs été ouverte pour tenter d’interpeller l’agresseur qui, selon le témoignage de la maman, est âgé de 20 à 25 ans.

    20minutes.fr

     

    C'est ignoble: je n'ai plus de mots...

  • Combien de détenus musulmans en France ? Nicolas Bay reçoit une réponse du garde des Sceaux

     

    Combien de détenus musulmans en France ? Nicolas Bay reçoit une réponse du garde des Sceaux© Sébastien SALOM GOMIS Source: AFP
    Un véhicule pénitentiaire quitte la maison d'arrêt de Rennes-Vezin (image d'illustration).
     

    Quelle est la part de détenus musulmans dans les prisons françaises ? L'eurodéputé du Rassemblement national, Nicolas Bay, a obtenu de la part du garde des Sceaux, Nicole Belloubet, le nombre de détenus demandant des aménagements pendant le ramadan.

    Le garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a consenti à répondre par courrier au député européen, Nicolas Bay (Rassemblement national). Ce dernier lui avait demandé le 15 février combien de détenus s'étaient inscrits «à un dispositif de restauration adapté» pendant le mois du ramadan de 2017.

    Selon les informations de Valeurs actuelles, la réponse du ministre de la Justice est arrivée ce 11 septembre : «17 899 personnes détenues» ont sollicité des repas aménagés au moment du Ramadan, représentant ainsi 25,81% des individus détenus en France.

    C'est la première fois que le garde des Sceaux apporte une réponse claire sur le nombre de personnes qui demandent que les repas soit aménagés au moment du Ramadan. Les statistiques religieuses et ethniques étant interdites en France, ce chiffre permet, selon l'hebdomadaire, d'en déduire le nombre de musulmans dans les prisons françaises. 

    60% des détenus de «culture musulmane» selon Larrivé

    Interrogé par Valeurs actuelles, Nicolas Bay a relativisé le chiffre avancé par Nicole Belloubet et l'a estimé «sans doute très minoré», surtout au regard du travail parlementaire réalisé sur ce sujet par l'élu Les Républicains, Guillaume Larrivé en 2014.

    Le rapport de ce député proposait un autre chiffre et concluait : «environ 60 % de la population carcérale en France, c’est-à-dire 40 000 détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane.»

    Le directeur d'une prison d'Ile-de-France interrogé par l'hebdomadaire a pour sa part jugé qu’«un peu moins de la moitié» des détenus demandaient chaque année l’aménagement des repas pendant le ramadan. Et de préciser que d'autres dissimulent leur religion «pour ne pas attirer l’attention du renseignement pénitentiaire».

    Valeurs actuelles met en lumière un phénomène de surreprésentation des musulmans dans les prisons françaises en ramenant cette proportion à la population totale : le Pew research center, cité par l'hebdomadaire, a ainsi estimé qu'en 2016, la France comptait 8,8% de musulmans

    Lire aussi : 450 radicalisés sortant de prison d'ici fin 2019 : un risque majeur pour la société française ?

  • “C’est impardonnable !”. Marine Le Pen dénonce la photo d’Emmanuel Macron souriant avec un jeune faisant un doigt d’honneur

     

     
     
     
     

    01/10/2018 – FRANCE (NOVOpress)
    Emmanuel Macron a donc tenté de dédramatiser une photo prise à Saint-Martin et sur laquelle le chef de l’Etat pose aux côtés de deux jeunes hommes, dont l’un fait un doigt d’honneur.

    Marine Le Pen avait rapidement réagi : “On ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation. La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! MLP

    Mais Emmanuel Macron assume cette photo : “Ce qui fait que je me suis battu pour être élu face à Marine Le Pen et que je suis là aujourd’hui, c’est parce que j’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises, parce que bien souvent, parce que c’est un enfant de la République, il n’a pas choisi l’endroit où il est né, et il n’a pas eu la chance de ne pas en faire“. Tout en ajoutant : “Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, et l’extrême droite, ce n’est pas le peuple. Je suis président de la République et je ne laisserai à personne le peuple.



    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel
     
     

    On ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation.
    La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! MLP

     

     

    Valérie Boyer
     
    @valerieboyer13
     
     

    « Tu dois te comporter comme il faut. Tu m’appelles pas Manu, tu m’appelles Monsieur le Président »

     

     

  • Onfray renvoyé du service public ou le totalitarisme soft

     

    Par

    Auteur

    Raphaël Stainville / Valeurs Actuelles

    / Vendredi 28 septembre 2018 à 13:00 25

    Michel Onfray. Photo © IBO/SIPA

    Censure. La fin de la diffusion des cours de l'université populaire de Caen sur France Culture ajoute Michel Onfray à la liste des intellectuels interdits d'antenne à France Télévisions. 

    Michel Onfray a appris, sans sommation, sans d’ailleurs que la direction de la radio ait seulement la délicatesse et la courtoisie de l’appeler directement, que France culture cesserait désormais de diffuser les cours qu’il donnait à l’université de Caen. Exit donc, cette parole dérangeante, devenue insupportable pour le pouvoir. Après Éric Zemmour, interdit de service public, après Frédéric Taddéï, contraint de s’exiler sur RT pour recouvrer la liberté d’inviter les débatteurs de son choix sans qu’on lui dresse une liste des bannis d’antenne, c’est au tour d’une autre voix dissidente d’être congédiée, sans un mot, sans une explication. 

    Depuis des années pourtant, la station publique diffusait pendant l’été les cours que Michel Onfray donnait dans le cadre de son université qu’il avait créée en 2002 après que Jean-Marie Le Pen s'est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Signe que les audiences de Michel Onfray ne devaient pas être si mauvaises et qu’il bénéficiait d’un public captif et fidèle, France culture coéditait également des coffrets audio du philosophe. Mais Michel Onfray, qui pendant des années a participé de bonne foi au théâtre de l’antifascisme, soufflant sur les craintes qu’un jour, la peste brune prenne le pouvoir en France, a fini par renoncer à jouer plus longtemps cette pièce qui n’était qu’une fable pour que se maintiennent au pouvoir les mêmes gens. 

    « Il suffisait d’utiliser la grosse ficelle Le Pen pour transformer une élection à deux tours faciles à perdre en un plébiscite contre le fascisme facile à gagner haut la main »

    Aussi, le philosophe n’a jamais souscrit à l’idée qu’au soir du 7 mai 2017, avait émergé un nouveau monde et n’était pas dupe de la manière dont l’élection s’était jouée. A l’Express, il confie, ainsi que « l'élection présidentielle s'effectuant théoriquement en deux tours, il faut, pour que rien ne change, qu'elle soit jouée dès le premier afin que le second ne soit plus qu'un plébiscite entre ce qui nous est présenté comme le Bien et le Mal par les médias dominants aux mains de propriétaires ayant clairement choisi leur camp. » Et Michel Onfray ajoutait : « Dès lors, l'élection devient un plébiscite plus facile à gagner en faveur du Bien contre le Mal, le Bien étant comme par hasard l'Etat maastrichtien et son idéologie, autrement dit le marché imposé par l'Etat, et le Mal, tout ce qui s'y oppose et qui se trouve diabolisé, criminalisé, hitlérisé même -souvenez-vous du double message envoyé par Macron entre les deux tours à Oradour, puis au mémorial de la Shoah. » 

    Dans Valeurs actuelles, le 1er juin 2017, il était encore plus clair, plus explicite encore. « Il suffisait d’utiliser la grosse ficelle Le Pen pour transformer une élection à deux tours faciles à perdre en un plébiscite contre le fascisme facile à gagner haut la main. Dans cet ordre d’idée, la visite à Oradour-sur-Glane inaugure un nouveau type de négationnisme : si la division Das Reich est assimilable aux agissements des militants du FN, alors il faudrait hélas conclure que Das Reich n’était pas si terrible que ça, puisque la République française permet à sa formule française de se présenter aux élections présidentielles en lui remboursant ses frais de campagne. »

    Michel Onfray paie-t-il son insolence ?

    Depuis, il n’avait de cesse de mettre en évidence les faux semblants de la Macronie et de tirer à boulet rouge sur le président. Dans l’un de ses dernières vidéos postées le 3 septembre sur sa web télé, Michel Onfray publiait une lettre ouverte à Emmanuel Macron après que le chef de l’Etat a décidé de nommer l’écrivain Philippe Besson consul à Washington. « Votre altesse, votre excellence, votre sérénité, mon cher Manu, mon roi », raillait-il en introduction de sa missive. Le philosophe moquait l’esprit de cour, l’affaire Benalla, les bons plaisir du président, sa décision de se faire construire une piscine à Brégançon, la promotion d’Agnès Saal… Une manière d’enterrer les dernières illusions d’une république exemplaire « Vive la République, vive la France, vive toi » concluait-il pour mieux souligner l’égotisme d’Emmanuel Macron. 

    Michel Onfray paie-t-il son insolence ? D’aucuns le diront. Michel Onfray le premier. Mais le président a-t-il demandé la tête d’un opposant ? Cela paraît inimaginable. Emmanuel Macron n’a pas besoin de demander pour se faire comprendre. Alors qu’un projet de loi pour réformer l’audiovisuel public est en discussion, comment imaginer que les patrons du service public ne cherchent pas à anticiper les désirs de l’Elysée, les devancer pour sauver ce qu’il leur reste de pouvoir. Qui peut penser qu’Emmanuel Macron, chantre des libertés et du progressisme, puisse céder à la tentation de l’illibéralisme et de la censure ? Personne. Et pourtant, c’est la petite musique qui se fait jour, à mesure que Michel Onfray, Eric Zemmour paient le prix de leur dissidence et se voient privés de micro pendant que le pouvoir en fait des caisses pour dénoncer, sur un air déjà connu, les dangers du populisme face auquel ils seraient le seul rempart. 

     (merci à Dirk)

  • Une photo de Macron avec un jeune faisant un doigt d'honneur agite les réseaux sociaux...

    http://www.leparisien.fr/politique/une-photo-de-macron-avec-un-jeune-qui-fait-un-doigt-d-honneur-agite-les-reseaux-sociaux-30-09-2018-7907433.php#xtor=AD-1481423553

    1081031.jpg antilles doigt d'honneur.jpg

    A Saint-Martin, Antilles françaises