TVL
GAELLE MANN - Page 350
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La petite histoire - Le martyre de la Normandie sous les bombes alliées
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L’attaque et l’incendie de la voiture de police en vidéo (MàJ) : une tentative d'assassinat
http://www.fdesouche.com/731245-lattaque-et-lincendie-de-la-voiture-de-police-en-video-maj
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18 mai 2016
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Le prochain numéro du Figaro Magazine fait déjà scandale
A Saint-Denis, l'islamisme au quotidien
18/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : Le prochain numéro du Figaro Magazine n’est pas encore en vente qu’il fait déjà scandale. Son titre : « Molenbeek-sur-Seine » ! Et cela parce que la Seine coule à Saint-Denis, commune désormais célèbre du « neuf-trois », et pas parce qu’elle abrite les tombeaux des rois de France.
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Scandaleux : Jacques Toubon traite les pieds-noirs d’immigrés !
18/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : L’information figure dans le numéro de Minute daté d’aujourd’hui : le défenseur des droits Jacques Toubon traite les pieds-noirs d’immigrés ! Pages 7 et 8 de son ahurissant rapport sur « Les droits des étrangers en France », Toubon écrit en effet :
« Aucune période de l’histoire de l’immigration, aussi intense soit-elle, n’a modifié le socle des valeurs républicains communes. Ni le million de rapatriés et harkis au début des années 60, pas plus que tous les Portugais, Espagnols, Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, venus – pour travailler – dans les années 60 et 70. Ni les immigrés sub-sahariens que l’indépendance des Etats africains a conduits en Europe. »
« Vous avez bien lu ? », écrit Minute, qui s’indigne :
« Jacques Toubon met sur le même plan… les Nord-Africains et les rapatriés d’Afrique du Nord ! Les Arabes et les Français ! Hé oh Toubon ! Un rapatrié, c’est quelqu’un qui revient chez lui ! Le million de rapatriés, c’était un million de Français qui étaient de retour en métropole ! En France. Chez eux ! Du latin médiéval « repatriare », « rentrer dans sa patrie » ! Ils avaient peut-être changé l’identité de l’Algérie, et c’est un autre débat, mais ce ne sont tout de même pas des Français de souche française qui vont changer l’identité de la France ! »
L’hebdomadaire poursuit :
« Et ces rapatriés sont aussi mis sur le même plan que les ressortissants d’Afrique noire “que l’indépendance des Etats africains a conduits en Europe“, comme s’il y avait eu un effet mécanique, de telle sorte que, si c’est le cas, on en vient à regretter que la décolonisation ait eu lieu et qu’on nous ait fait croire, à rebours de ce rapport de cause à effet que Toubon établit, qu’ils allaient enfin pouvoir vivre dignement chez eux, dans un pays indépendant, délivrés du joug du colonisateur. »
Nommé « défenseur des droits » par François Hollande, Jacques Toubon fut le secrétaire général du RPR et le ministre de la Justice… d’Alain Juppé.
On peut contacter le Défenseur des droits pour manifester son indignation
au 09 69 39 00 00. -
La malédiction Sykes-Picot
Par Philippe Simonnot [1]
Le 16 mai 1916, il y a exactement un siècle, étaient conclus les « accords Sykes-Picot ». Cet événement ne fait l’objet d’aucune commémoration, en un temps où le culte du passé est devenu une obsession publique. Pourtant ces accords ont joué un rôle considérable dans la formation du Moyen Orient moderne ; ils sont en grande partie responsables du chaos actuel, et rien que pour cette raison, ils mériteraient d’être sortis de la naphtaline des armoires de l’histoire. Mais non ! Et pourquoi donc !
Pour le comprendre, il faut d’abord savoir qui étaient ces Dupond et Dupont de la diplomatie de ce début du 20ème siècle qui tournaient en rond, au moins par l’imagination, dans les sables du désert.
Mark Sykes (1879-1919), baronnet de son état, après avoir servi comme lieutenant-colonel dans l’armée britannique, était assistant du Secrétaire du War Office comme expert du Moyen- Orient qu’il avait parcouru. Il fut chargé de négocier avec François Georges-Picot, diplomate qui passait pour un bon connaisseur du Liban. Le premier très British, l’autre typiquement Quai d’Orsay, ces deux seconds couteaux du grand jeu de la Première guerre mondiale n’étaient pas faits pour entrer dans l’histoire. Leurs « accords » n’ont eu droit à une postérité que parce qu’ils ont assez vite débouché sur le géant imbroglio sanglant dont on n’est toujours pas sorti.
Il est vrai que ce style sépia-colonial donne un certain charme aux combinaisons échafaudées par nos deux « experts » de la chose proche-orientale. Le démantèlement de l’empire ottoman étant le but de guerre de de l’alliance franco-russo-britannique, il s’agissait d’en répartir les dépouilles. D’où la division de la région en cinq parties :
- Une zone bleue française, d’administration directe formée du Liban actuel et de la Cilcie (située au sud de la Turquie actuelle) ;
- Une zone arabe A, d’influence française, comportant le nord de la Syrie et la province de Mossoul (que finalement les Français durent laisser aux Anglais qui ne voulurent bientôt plus lâcher cette éponge de pétrole ;
- Une zone rouge britannique, d’administration directe formée du Koweït actuel et de la Mésopotamie ;
- Une zone arabe B, d’influence britannique, comprenant le sud de la Syrie actuelle, la Jordanie et la future Palestine ;
- Une zone brune, d’administration internationale comprenant Saint-Jean d’Acre, Haïfa et Jérusalem.
Hors texte, il était vaguement question de laisser Istamboul – c’est-à-dire Constantinople – à la Russie tsariste dont c’était l’un des buts de guerre. En fait, l’un des objectifs des accords Sykes-Picot était justement de contrer les gourmandises de Moscou lors du dépeçage espéré de l’Empire Ottoman.
Première perfidie d’Albion
Toutefois, ce sont les Anglais qui les premiers écornèrent les accords Sykes-Picot.
Le 2 novembre 1917, tout-à-fait officiellement, le gouvernement de Sa Majesté déclarait qu’il envisageait « favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif », et qu’il emploierait « tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif ».Cette lettre adressée à Lord Rothschild était signée par Arthur Balfour, le ministre britannique des Affaires étrangères en personne, et non par un obscur fonctionnaire du Foreign Office. Ce document, connu sous le terme de Déclaration Balfour, prévoyait en fait, sous le prétexte sioniste, de confier la responsabilité de la Palestine aux Anglais, et notamment Jérusalem, dont il n’était pas question de laisser la gestion à ces mécréants laïcards de la République française. Stratégique pour la route des Indes que l’Angleterre voulait conserver envers et contre tout.
Le plus drôle – si l’on ose dire – dans cet imbroglio, c’est que les sieurs Sikes et Picot, déjà cocufiés, étaient présents dans la Ville sainte lorsque le général britannique Edmund Allenby y fit son entrée le 9 décembre 1917, après une campagne menée tambour battant depuis Gaza. Sykes dut sans doute consoler son compère Picot : le triomphateur du moment ne prit même pas la peine de présenter le diplomate français aux personnalités de Jérusalem réunies pour l’accueillir aux portes de la Ville.
Le leak bolchévique
Peut-être n’aurait-on rien su, du reste, des accords Sykes-Picot s’ils n’avaient été révélés au gouvernement ottoman par les Bolchéviques en janvier 1918. L’intention des révolutionnaires moscoutaires étaient de montrer au monde entier, et particulièrement aux Etats-Unis, les turpitudes de la vieille diplomatie impérialiste. Woodrow Wilson, président des Etats-Unis, trouva dans ce « leak » avant la lettre un argument supplémentaire pour fonder un nouvel ordre mondial qui serait dirigé cette fois depuis un centre unique situé à Washington [2].
Sur le moment, le sultan turc s’empressa de transmettre la teneur des accords Sykes-Picot au chérif Hussein, hachémite, c’est-à-dire descendant du Prophète, et chargé par les Turcs de la garde des lieux très saints de La Mecque. Il avait épousé la fille d’un haut-fonctionnaire turc et recevait force subsides d’Istamboul. Mais Hussein avait été pendant toute la guerre soigné aux oignons par les Anglais, par le truchement, entre autres, de Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le sobriquet de « Lawrence d’Arabie », un personnage bizarre [3] attiré par les Arabes comme beaucoup d’homosexuels de cette époque (Gide et autres amateurs du tourisme sexuel avant la lettre dans les colonies).
Lawrence va être pris à son propre piège. Pour encourager Hussein à lutter contre la domination ottomane, Lawrence avait promis au chérif de La Mecque que lui-même et ses fils Ali, Abdallah et Fayçal régneraient sur des entités indépendantes (Hedjaz, Syrie, Irak, Jordanie) réunies dans une grande fédération arabe gouvernée depuis La Mecque. « Je voyais bien que si nous gagnions la guerre, écrira plus tard Lawrence, les promesses faites aux Arabes seraient un chiffon de papier. Si j’avais été un conseiller honnête, j’aurais dû renvoyer mes hommes chez eux au lieu de les laisser risquer leur vie pour ces histoires douteuses. Mais l’enthousiasme arabe n’était-il pas notre meilleur atout dans cette guerre du Proche-Orient ? J’affirmai donc à mes compagnons de lutte que l’Angleterre respectait la lettre et l’esprit de ses promesses. Rassurés là-dessus, ils se battirent vaillamment. Pour moi, loin d’être fier de ce que nous faisions ensemble, je ne cessais de remâcher une amère honte » [4]. Cette honte ne le quittera plus jusqu’à sa mort le 19 mai 1935 dans un accident (suicidaire ?) de moto.
La Syrie maléfique
Lawrence n’en conduira pas moins Fayçal, l’un des fils de Hussein, jusqu’à Damas pour l’y faire roi. Mais, comme on vient de le dire, la Syrie avait été laissée aux Français par les accords Sykes-Picot, et c’est par la force armée qu’ils en chassèrent le cher ami de Lawrence. Lequel fut alors nommé roi d’Irak par les Anglais, et il le restera jusqu’à sa mort en 1933. Le royaume d’Irak sera aboli par une révolution sanglante en 1958.
Quant à la « Syrie française » – sous mandat décrété par l’ONU – elle fut vivement contestée par les nationalistes arabes, d’autant que le Liban lui fut ôté dès 1920. Sur un mode colonial-violent, l’armée française – la « première armée du monde » après la fin de la Première guerre mondiale – livre d’importants combats en 1925-1927, bombardant Damas en 1925 : quelque 10 000 Syriens et 2 500 Français y laissent la vie. En 1941, comble de l’humiliation pour le coq gaulois, ce sont des Français qui affronteront d’autres Français, les uns au nom de la France libre de de Gaulle, les autres restés fidèles à Pétain, sous le regard goguenard des Anglais qui comptent les coups. Nouveaux bombardements par des avions gaullistes, cette fois, et 2000 morts en plus au palmarès français. Enfin, la Syrie deviendra indépendante en 1946. Question guerre civile et bombes aveugles, les Syriens auront été à bonne école. Ils auront aussi appris du mandat français qu’il faudrait « diviser pour régner ». Nos grands stratèges coloniaux avaient cru bon d’opposer les Alaouites qu’ils cajolaient, aux autres tribus arabes, aux Kurdes, aux Druzes, Damas contre Alep, Lattaquié contre Alexandrette, etc… Cette leçon perverse a elle aussi été retenue.
Aujourd’hui, tout ce qui reste du grand dessein anglais des années 1910, c’est le « petit roi » de Jordanie, Abdallah II, le seul descendant du chérif Hussein de La Mecque à régner !
La Grande-Bretagne avait misé sur le mauvais cheval
En fait, la Grande-Bretagne, en partie à cause de Lawrence, avait misé sur le mauvais cheval, cet Hussein plus ou moins corrompu par les Turcs. Ils n’ont pas vu l’avènement d’une nouvelle puissance aux confins du désert, le wahabisme, prêchant un islam rigoureux, incarné par la dynastie saoudienne. Lawrence lui-même ne voyait dans ces proto-islamistes que des rustres du désert sans goût ni culture, des iconoclastes. Ibn Séoud s’était taillé un royaume dans les sables du Nedjd qui ne pouvait suffire à sa soif de pouvoir. Celui qui passait encore pour un aventurier, un bédouin sauvage, n’était pas admis à la table des Grands pour la répartition des dépouilles ottomanes.
Aussi Ibn-Séoud de se servir lui-même : il s’empare de La Mecque en octobre 1932. Cependant, n’étant pas descendant du Prophète, il ne peut prétendre au titre de chérif de La Mecque. C’est donc habillé en simple pèlerin qu’il entre dans le saint lieu le 13 octobre 1924. Le coup de force symbolique n’en est que plus retentissant. Le Royaume saoudien tel que nous le connaissons aujourd’hui va naître peu après. En haine des Anglais qui avaient cherché à l’éliminer, ils s’acoquinent avec les Etats-Unis qui, du même coup, raflent la mise pétrolière. On découvre bientôt que les grands gisements du monde se trouvent sous les pieds du monarque wahabite.
L’erreur d’appréciation des Anglais aura coûté fort cher à l’Europe. La déchéance du Vieux monde sera consacrée par la célèbre rencontre de Roosevelt et d’Ibn Séoud à bord du croiseur américain Quincey le 14 févier 1945. Le partage du trésor pétrolier avait déjà été fait. Le « pacte de Quincey », comme on le nomma ensuite, était stratégique : la stabilité du royaume saoudien ferait maintenant partie des « intérêts vitaux » des États-Unis qui assuraient, en contrepartie, la protection inconditionnelle de la famille Saoud et, par conséquent, celle du Royaume contre toute menace extérieure éventuelle. Premier pacte avec le diable islamique… Roosevelt essaya, au cours de la même rencontre, d’obtenir l’appui du roi pour la cause sioniste en Palestine. C’était mal connaître le souverain saoudien qui oppose au président des Etats-Unis un non catégorique.
Tout était en place pour de nouvelles tragédies dues à la sottise ou/et la cupidité des princes qui nous gouvernent. Quos vult Jupiter perdere dementat prius. [5]
Notes :
[1] Auteur de Enquête sur l’antisémitisme musulman, Michalon.
[2] Notre article dans NDF, 11 mai 2016.
[3] Lire à ce sujet l’impressionnant Lawrence l’imposteur, de Richard Addlington, Amiot/Dumont, 1954.
[4] Les Sept Piliers de la Sagesse, traduction Charles Mauron, Payot, 1936, p. 345-346.
[5] Ceux qu’il veut perdre, Jupiter commence par leur faire perdre la raison.
NDF
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TVL - Journal du 18 mai 2016
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Black M a menti : aucun Alpha Mamoudou Diallo guinéen en 39-45
18 mai 2016 par admin4 - Contre-info.com« Suite à l’annulation de son concert à Verdun, Black M avait communiqué sur sa page Facebook : « Une terre pour laquelle mon grand-père Alpha Mamoudou Diallo, d’origine guinéenne, a combattu lors de la guerre 39-45 au sein des Tirailleurs Sénégalais » avant de dénoncer « une polémique incompréhensible et inquiétante ».
Contacté par téléphone Pascal Guy est formel : historien et spécialiste du Ier Empire, qui en sa qualité de chercheur a une carte d’accès aux archives militaires de Vincennes : « Il n’y a pas d’Alpha Mamoudou Diallo guinéen incorporé dans les troupes coloniales ».
Le chercheur ajoute qu’après avoir fait des recherches minutieuses avec toutes les orthographes possibles, et en supprimant le prénom « Alpha Mamoudou », seuls deux Guinéens (qui donc n’ont pas « Alpha » dans leur prénom) figurent dans les archives militaire l’un est trop agé née 1888, quand l’autre né en 1905 a été démobilisé en 1941 et n’a donc pas participé à la libération de la France.
Les médias auraient-ils pris le post Facebook de Black M pour argent comptant sans la moindre vérification ? Partout, dans presque tous les médias, des journalistes annonçaient sans aucune précaution la qualité d’ancien combattant du grand-père de Black M comme argument pour démontrer l’injustice qui était faite au rappeur. »
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Paris, mardi 17 mai : bombes incendiaires contre la police et affrontements avec le SO de la CGT
18 mai 2016 par Bucheron
Contre-info.com -
Réaction de Florian Philippot à la déclaration de Hollande sur Europe 1 Matinale
Florian Philippot à 2'55
A écouter !
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Paroles de salafiste… A ne pas manquer !
PAROLE DE SALAFISTE, A LIRE ABSOLUMENT !
Document exceptionnel publié par Le Courrier du Maghreb et de l’Orient : une interview franche et sans détour d’un imam salafiste prêchant en France, proche de Dalil Boubakeur (il est membre de sa « Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris »).
Ce partisan du « vrai islam », inattaquable par ses références constantes aux textes, explique son projet, celui de l’islam : condamnation sans équivoque des « mauvais musulmans », mensonge et dissimulation du projet guerrier, subversion, violence et guerre …
Il reconnait pourtant qu’à « l’époque des califes omeyades, on inventait de faux hadiths pour plaire au Calife et justifier sa politique impie !« . Comment fonder ainsi l’engagement de sa vie et la guerre menée au monde sur une telle ambiguïté en matière de vérité historique ? Qui lui fera lire Le Grand Secret de l’Islam ?
Quelques morceaux choisis :
« Le Salafisme, c’est la pratique de l’Islam à l’identique du Prophète –PBSL- et de ses compagnons »
« Il faut s’en tenir aux écritures qui sont sans ambiguïté »
« Ce qu’ils appellent « fondamentalisme », « radicalisme », « extrémisme »… c’est en réalité et tout simplement l’Islam pur, véritable, qui se conforme sans la moindre corruption, sans le moindre écart aux enseignements du Prophète »
« Non, l’Islam n’est pas une religion de paix au sens qu’ils croient »
« Le Coran ordonne aux Musulmans de combattre ceux qui refusent la parole de Dieu et qui, l’ayant entendue, ne la respectent pas »
« le Prophète lui-même a lancé des guerres contre les mécréants, non plus défensives, mais pour porter la parole. Il a élargi alors le devoir de djihad et a dit : « Combattez-les d’abord jusqu’à ce que les persécutions cessent et, ensuite, jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Dieu. » [s2,193]
« Les imams qui prêchent la vérité de l’Islam se cachent »
[le journaliste] Une question qui fâche : vous êtes « proche » du Recteur de la Grande Mosquée de Paris, m’avez-vous dit. Qui promeut un Islam « de la République ». Vous jouez donc sur plusieurs tableaux ?
« Il est difficile de développer cette question et de t’en dire plus… Et, comme je te l’ai dit d’entrée, il est inutile pour nous de nous exposer à ce stade de notre cheminement. (…) le climat médiatique et policier du moment n’est pas propice à en dire davantage sur nous-mêmes »
Première partie :
Deuxième partie :
RIPOSTE CATHOLIQUE
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Fuite des cerveaux et des talents : un fléau pour notre nation
Communiqués / 18 mai 2016 / /
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Le Front National soutient les policiers !
Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le Front National apporte son soutien le plus total aux policiers manifestant aujourd’hui place de la République à Paris et dans toute la France.
Nos forces de l’ordre exercent avec courage des missions de plus en plus difficiles dans des conditions matérielles déplorables. Elles doivent faire face en première ligne au terrorisme et à l’explosion de la criminalité qui frappent notre pays. Récemment prise pour cible par une campagne de dénigrement absolument honteuse et irresponsable orchestrée par le syndicat Info’com de la CGT, notre police a tout au contraire besoin de se sentir portée par le soutien de la population et de l’ensemble des acteurs publics dans cette période de désordre généralisé.
Depuis 2004, rappelons que 112 policiers ont été tués en service et 123 782 blessés en mission. Entre 2004 et 2014, 478 policiers se sont par ailleurs donnés volontairement la mort. Autant de tragédies qui témoignent de l’épuisement, du désœuvrement et de l’écœurement que connaissent nos policiers. Que l’on pense aux 12 500 suppressions de postes dans les forces de l’ordre opérées sous Nicolas Sarkozy ou aux funestes lois Dati puis Taubira, les gouvernements successifs portent une terrible responsabilité dans cette situation. Rempart face à l’ensauvagement de la société, la police ne doit plus voir son action entravée par un manque de moyens ou par le laxisme judiciaire.
En finir avec l’impunité dont bénéficient de trop nombreux délinquants pour appliquer la tolérance zéro, renforcer les effectifs et moyens de nos forces de l’ordre, mettre en place la présomption de légitime défense pour les policiers ; tel est le projet du Front National pour soutenir notre police et, à travers elle, restaurer l’autorité de la République.
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Trump prêt à parler avec Pyongyang et à revoir l'accord de Paris
| | 552 mots NEW YORK (Reuters) - Donald Trump se dit prêt à parler au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un pour le convaincre de renoncer à son programme nucléaire s'il est élu en novembre à la présidence des Etats-Unis.
Dans un entretien accordé mardi à Reuters, le candidat à l'investiture républicaine propose en outre de renégocier l'accord de Paris sur le réchauffement climatique conclu en décembre et condamne l'implication de la Russie dans l'est de l'Ukraine.
"Je lui parlerai. Lui parler ne me poserait aucun problème", dit-il au sujet de Kim Jong-un, ce qui constituerait un revirement de taille pour Washington.
"En même temps, j'exercerais de fortes pressions sur la Chine parce que nous avons un énorme pouvoir économique sur elle", poursuit le milliardaire new-yorkais dans l'interview, accordée dans les bureaux de la Trump Tower, à Manhattan.
Sa disposition à rencontrer Kim contraste avec la politique de Barack Obama consistant à s'appuyer sur de hauts responsables américains pour s'adresser aux dirigeants nord-coréens.
L'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton, favorite de la course à l'investiture démocrate pour l'élection du 8 novembre, a estimé que Donald Trump cultivait une "étrange fascination" pour les dirigeants autoritaires étrangers.
Le milliardaire new-yorkais dit par ailleurs ne "pas être un chaud partisan" de l'accord de Paris sur le climat.
Ce texte, qui jette les bases d'une maîtrise des émissions de gaz à effet de serre à l'origine des dérèglements climatiques, a reçu l'approbation de 195 pays et a été signé le 22 avril à New York, au siège de l'Onu, par 175 pays.
PAS L'ENNEMI DE JANET YELLEN
Une renégociation de l'accord représenterait un revers de taille pour ce qui a été présenté comme le premier accord sur le climat d'une véritable portée internationale.
"Je me pencherai sur la question très, très sérieusement, et au minimum je renégocierai l'accord; c'est un minimum. Et au maximum, j'irai plus loin", dit-il à Reuters.
Laurent Fabius, qui dirigeait la diplomatie française lors de la conférence de Paris, a estimé ce mois-ci que l'élection présidentielle américaine serait cruciale pour l'avenir de l'accord, car si un opposant à ce pacte venait à être élu, cela menacerait fortement toute démarche internationale contre les perturbations climatiques.
Donald Trump annonce en outre qu'il détaillera son programme économique dans deux semaines et propose de démanteler la quasi-totalité de la réforme Dodd-Frank adoptée après la crise financière de 2007-2009 pour éviter à l'Etat fédéral de devoir renflouer des établissements financiers en difficulté. Pour Trump, la loi de 2010 concernant la réforme Dodd-Frank représente une "force très négative".
Hillary Clinton, qui est la favorite de la course à l'investiture démocrate, a jugé "dangereuse" la proposition de Donald Trump d'abroger la réforme Dodd-Frank.
Enfin, concernant la Réserve fédérale américaine, Donald Trump a déclaré que si, au bout du compte, il souhaitait voir un républicain nommé à sa tête, il "n'est pas un ennemi" de l'actuelle présidente, Janet Yellen, laquelle a été nommée par Barack Obama. "Je ne suis pas de ceux qui pensent que Janet Yellen fait du mauvais travail", dit-il dans l'interview.
(Steve Holald, Emily Flitter et Emily Stephenson; Jean-Philippe Lefief et Eric Faye pour le service français)
LA TRIBUNE
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Place de la République, à Paris, les policiers dénoncent la «haine anti-flics»
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Pétain à Verdun: le Chemin des Hommes
VERDUN, LE CHEMIN DES HOMMES - En réorganisant la défense dès son arrivée à Verdun le 25 février 1916, Philippe Pétain a permis d'éviter la débâcle et de changer la donne.
Début 1914, le colonel Philippe Pétain est à la tête de la 4e brigade d'infanterie, proche de la retraite. On ne regrettera pas cet officier aux théories à contre-courant qui valorise la non-exposition au feu et l'économie de la vie des hommes quand son milieu ne jure que par l'offensive à outrance! Mais dès août, ses succès au combat vont vite révéler sa valeur. Nommé général de brigade le 31 août, puis général de division 15 jours plus tard, il est, en octobre, général de corps d'armée, chargé du 33e corps en Artois. En juin 1915, Joffre lui confie la IIe armée en Champagne.
Le 25 février, quatre jours après le début de l'offensive allemande, qui frappe de désarroi le commandement français, Pétain est convoqué au Grand Quartier général à 8 heures du matin et se voit confier en urgence la défense de Verdun. Aussitôt, il réorganise la ligne de front sur les deux rives de la Meuse. Les forts sont réarmés, l'aviation est mise à contribution pour renseigner sur les mouvements ennemis, et le flux logistique de la «Voie sacrée», organisé peu avant son arrivée, se met en branle depuis Bar-le-Duc. Pétain instaure aussi un système de relève régulière, la noria, qui va non seulement soulager les combattants, mais aussi les fédérer autour d'un enjeu partagé; grâce à ce système, 73 divisions sur 95 prendront en effet part à la bataille. Le succès est au rendez-vous, l'avancée allemande est ralentie et stoppée. Pétain finit pourtant par être jugé trop «défensif» par Joffre, à qui il ne cesse de réclamer des renforts. Le 19 avril, Castelnau l'avertit par téléphone que le généralissime songe à le remplacer par Nivelle. De fait, le 26 avril, il est nommé à la tête du groupe des armées du Centre: une promotion qui voile à peine un désaveu.
Mais l'Histoire n'en est pas à un retournement près. Un an plus tard, en mai 1917, c'est Pétain qui est appelé pour remplacer Nivelle à la tête des armées françaises, après l'échec sanglant du Chemin des Dames. Par une politique d'économie des forces et de clémence, il résorbe la rébellion qui couve dans les troupes saignées à blanc et choisit avec pragmatisme d'attendre l'arrivée des Américains en Europe. Pressenti pour devenir généralissime des armées alliées, il est coiffé par Foch en mars 1918, mais reste commandant en chef de l'armée française. Alors qu'il préparait l'invasion de l'Allemagne, l'armistice est signé, trop tôt à son gré, le 11 novembre 1918. Il aurait préféré faire sentir à l'Allemagne le poids de sa défaite en envahissant son territoire pour négocier le traité de paix en position de force. Compté parmi les pères de la victoire, Pétain est aussitôt fait maréchal de France.
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48 pièces d'or romaines: un trésor exceptionnel découvert à Martigues ainsi que les vestiges de la ville antique
Ces 48 pièces ont été trouvées directement dans la terre du chantier
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Le FPÖ à l’assaut de la présidence autrichienne : un exemple à suivre ?
17/05/2016 – VIENNE (NOVOpress avec la Fondation Polémia) : Pour la première fois un parti populiste est en passe d’emporter une élection nationale majeure en Europe de l’Ouest. Norbert Hofer domine de très loin l’élection présidentielle autrichienne dont le deuxième tour aura lieu le dimanche 22 mai. Cette performance électorale s’explique, bien sûr, par la mise au premier plan des problèmes migratoires – mais pas seulement. Norbert Hofer allie fermeté dans les convictions et élégance dans la présentation. La ligne du FPÖ est identitaire et considère l’Autriche comme une composante de la « communauté de langue, de peuple et de culture allemande ». Le FPÖ est aussi national conservateur. Enfin, même s’il est ouvertement hostile aux débordements idéologiques de Bruxelles et attaché à la subsidiarité, le FPÖ reste un parti de sensibilité européenne. […]
Le parti qu’il représente, le FPÖ, est d’abord un parti identitaire, qui considère l’Autriche comme une composante de la « communauté de langue, de peuple et de culture allemande ». Strache, qui avait exprimé il y a quelques années le souhait que le Tyrol du Sud – italien – jouisse d’une autonomie renforcée, a récidivé en appelant, il y a une semaine, dans le journal italien La Repubblica, à un référendum d’autodétermination en vue d’une réunification des deux Tyrols, pour le plus grand émoi de Matteo Renzi – et de la chancelière. C’est bien sur cet élément structurant qu’il a réussi à attirer les Autrichiens des classes les plus modestes, comme en témoigne la bascule, à son profit, de la ceinture rouge de Vienne lors des dernières élections municipales. Le candidat socialiste n’avait dû son succès qu’aux suffrages des quartiers plus aisés.
C’est ensuite un parti conservateur, ou national-conservateur. A une époque promoteur d’une « chrétienté vaillante » avec Ewald Stadler – à la fin des années 1990 –, il s’en tient aujourd’hui à la défense de la famille traditionnelle, et se montre de façon générale critique sur les évolutions sociétales prônées par une certaine gauche. Comme héritier assumé des révolutions « bourgeoises démocratiques » de 1848, il adhère aux valeurs morales du petit peuple d’artisans, de commerçants et de petits entrepreneurs qui constituent – ou constituaient – sa base électorale. L’inflexion nationale-libérale que lui a appliquée Jörg Haider n’a été qu’un épisode d’un conflit interne récurrent entre une aile plus nationaliste et pangermaniste et une aile plus modérée et libérale.
Enfin, sur les questions européennes, c’est un parti que l’on classe souvent parmi les eurosceptiques, alors qu’il en tient en réalité pour une autre Europe : ses principes restent « l’Autriche d’abord » et la subsidiarité. Très critique à l’égard de la Commission européenne, il ne prône pour autant ni sortie de l’Union ni de l’euro. Il entend seulement, comme d’ailleurs tous les partis conservateurs de l’espace germanophone, que Bruxelles reste à sa place et soit limitée strictement dans ses prérogatives. L’attachement du monde germanique au principe de subsidiarité est évidemment le fruit de l’histoire et de la structure fédérale de cet espace, et le soin jaloux que mettent les Länder, allemands ou autrichiens, à défendre leur autonomie de décision vis-à-vis des instances nationales et européennes trouve également au FPÖ un écho puissant. Quant à la Turquie, il n’en veut à aucun prix dans l’Union, mais soutient l’idée d’un traité avec Ankara. […]
Le Front national, en France, pourrait, dans certaines limites, tirer profit ou faire son miel de cette expérience, s’il veut bien considérer que les électeurs les plus modestes, les nationaux en difficultés, se tournent naturellement vers les partis hostiles aux vagues migratoires, indépendamment de leurs options économiques – le FPÖ devient, comme le FN, un parti ouvrier, mais n’a pas modifié pour autant son programme dans ce domaine. Il faut rappeler, à ce sujet, que le principal obstacle que certains cadres de « l’Alternative für Deutschland » – qui, soit dit en passant, se rapproche du FPÖ actuellement – voient à une coopération avec le FN, ce sont précisément ses options marxisantes et crypto-communistes. Il faudrait aussi qu’il évolue – soyons fou – sur un élément essentiel de son ADN politique, en renonçant à son jacobinisme puritain et intransigeant, qui lui aliène une fraction déterminante de gens « raisonnables » que le FPÖ est, quant à lui, en train de gagner.
François Stecher
Publication partielle d’un texte disponible en intégralité sur le site de Polémia
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Quelle honte .. Audrey Azoulay, ministre de la Culture, ricane pendant que Herve Mariton évoque les poilus et Verdun
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A l’hôpital, le discours FN gagne du terrain
20h37La santé, nouvelle terre de conquête pour le Front national ? Mardi 17 mai, le parti lance un collectif consacré à ses « usagers », au premier rang desquels figurent les personnes âgées, en majorité rétives à voter pour la formation dirigée par Marine Le Pen. Une opération séduction qui ne se limite pas à ce seul électorat. Elle s’accompagne d’un discours en direction des personnels hospitaliers.
Il Le malaise à l’hôpital n’est pas un phénomène nouveau, mais désormais, il y a le « contexte général », celui d’une « libération » de la parole aussi dans les établissements, même si le FN n’y a pas de relais. [...] Nous avons de plus en plus de gestion de conflits autour du racisme envers les personnels, mais aussi envers les patients. » « Les gens ne se cachent plus. Le FN, ce n’est plus un vote sanction, ça devient de plus en plus pérenne… », raconte Jean-Marc Devauchelle, secrétaire général de SUD Santé Solidaires de l’AP-HP.
Selon la troisième vague de l’enquête du Cevipof sur la présidentielle 2017, menée en mars, près de 25 % des agents de la fonction publique hospitalière ont l’intention de glisser un bulletin « Marine Le Pen » dans l’urne au premier tour du scrutin – dans l’hypothèse où Alain Juppé et François Hollande seraient candidats (ces derniers obtiendraient 29,8 % et 14,4 % des voix). La présidente du FN recueille même 38 % des intentions de vote parmi les actifs de catégorie C (agents techniques et administratifs, aides-soignants…), tandis que l’actuel chef de l’Etat n’en attire, lui, que 7 %. [...]
« Le discours actuel est trop économique, pas assez porté sur les soins », abonde un directeur d’établissement. L’instauration de la tarification à l’activité dans les hôpitaux qui a imposé un discours plus financier, est passée par là. Une réforme que M. Hollande avait promis d’amender, et que Mme Le Pen promet d’abroger en cas de victoire en 2017. [...]
D’autres évoquent des professionnels en première ligne face aux problèmes de laïcité – un sujet que Mme Le Pen ne se prive pas d’enfourcher. « Il y a parfois un double discours » de la part des directions, explique M. Rouban, selon qui ces dernières ont tendance à lâcher du lest sur le sujet pour éviter les conflits. Et de pointer une « sorte d’anomie », de « perte de repères » dans le milieu hospitalier.
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Le Chesnay (78) : le centre des migrants jette un froid
21h10Les habitants du Chesnay ont découvert qu’une plate-forme pour migrants allait bientôt être créée. Surpris, ils demandent des comptes et exigent de la sécurité.
Les riverains de la rue Laurent-Gaudet du Chesnay et les parents d’élèves du prestigieux groupe scolaire Saint-Jean-Hulst de Versailles sont inquiets. À la surprise générale, ils viennent d’apprendre que la préfecture allait ouvrir une Plate-forme d’accueil pour les demandeurs d’Asile (Pada). Elle se situera sur le territoire du Chesnay, à 20 mètres de la frontière avec Versailles. Mais le plus perturbant pour eux est le délai de lancement du site. « Si nous n’avions pas réagi, cela aurait été mardi prochain, s’indigne une habitante. La décision est très rapide et nous n’avons aucune information sur ce qui va se passer. »
C’est donc cette carence qu’une centaine de personnes a voulu pallier en attendant de pied ferme le maire, Philippe Brillault, et le secrétaire général de la préfecture.
Ce mardi 17 mai, une véritable réunion publique s’est tenue sur le bitume, juste en face de l’immense façade grise. Dans la cour, les ouvriers poursuivaient l’installation de grilles vertes et les travaux intérieurs de peinture.
(…) 78actu.Fr