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GAELLE MANN - Page 728
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Emeutes à Ferguson: la Garde nationale déployée, le couvre-feu levé
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Rassemblement anti-islamistes à Nice : le Front national envoie des messages de soutien à Philippe Vardon
12/08/2014 – NICE (NOVOpress)
Les lignes bougent-elles enfin dans le bon sens ? On peut se le demander quand on apprend que des cadres du Front national (FN) des Alpes-Maritimes ont adressé des messages de soutien à Philippe Vardon suite au rassemblement anti-islamistes organisé le 2 août dernier place Garibaldi à Nice (photo).Ainsi, Lydia Schénardi, secrétaire départemental du FN, a-t-elle adressé un message de soutien mais surtout a envoyé à la manifestation ses adjoints Bruno Ligonie et Hubert de Mesmay.
Ensuite, comme le souligne Philippe Vardon, « j’ai aussi reçu un mail de félicitations de Luce Féron, élue siégeant désormais au sein du groupe FN “dissident” au conseil municipal de Nice. »
Ce qui fait dire à Philippe Vardon : « Voilà qui me rappelle un slogan (du mouvement indigène Tupamaros) que nous utilisions beaucoup dans ma jeunesse : “Les mots nous séparent, l’action nous unit”. »
Crédit photo : DR
Publié le 12 août 2014 - Modifié le 12 août 2014 -
Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée - 25 septembre 1993
From Libertas
M. le président du Conseil général de la Vendée, chers Vendéens,Il y a deux tiers de siècle, l'enfant que j’étais lisait déjà avec admiration dans les livres les récits évoquant le soulèvement de la Vendée, si courageux, si désespéré. Mais jamais je n'aurais pu imaginer, fût-ce en rêve, que, sur mes vieux jours, j'aurais l'honneur inaugurer le monument en l'honneur des héros des victimes de ce soulèvement.
Vingt décennies se sont écoulées depuis : des décennies diverses selon les divers pays. Et non seulement en France, mais aussi ailleurs, le soulèvement vendéen et sa répression sanglante ont reçu des éclairages constamment renouvelés. Car les événements historiques ne sont jamais compris pleinement dans l'incandescence des passions qui les accompagnent, mais à bonne distance, une fois refroidis par le temps.
Longtemps, on a refusé d'entendre et d'accepter ce qui avait été crié par la bouche de ceux qui périssaient, de ceux que l'on brûlait vifs, des paysans d'une contrée laborieuse pour lesquels la Révolution semblait avoir été faite et que cette même révolution opprima et humilia jusqu'à la dernière extrêmité.
Eh bien oui, ces paysans se révoltèrent contre la Révolution. C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l'envie, de la rapacité et de la haine, cela, les contemporains l'avaient trop bien perçu. Ils payèrent un lourd tribut à la psychose générale lorsque le fait de se comporter en homme politiquement modéré - ou même seulement de le paraître - passait déjà pour un crime.
C'est le XXe siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIe. De demi¬-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.
Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de « grande », on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume. Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine. C'est ce que votre révolution, et plus particulièrement la nôtre, la révolution russe, avaient tellement espéré.
La Révolution française s'est déroulée au nom d'un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. Mais dans la vie sociale, liberté et égalité tendent à s'exclure mutuellement, sont antagoniques l'une de l'autre ! La liberté détruit l'égalité sociale - c'est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l'égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. Quant à la fraternité, elle n'est pas de leur famille. Ce n'est qu'un aventureux ajout au slogan et ce ne sont pas des dispositions sociales qui peuvent faire la véritable fraternité. Elle est d'ordre spirituel.
Au surplus, à ce slogan ternaire, on ajoutait sur le ton de la menace : « ou la mort », ce qui en détruisait toute la signification. Jamais, à aucun pays, je ne pourrais souhaiter de grande révolution. Si la révolution du XVIIIe siècle n'a pas entraîné la ruine de la France, c'est uniquement parce qu'eut lieu Thermidor.
La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable.
De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une. Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide.
En inaugurant aujourd'hui le mémorial de votre héroïque Vendée, ma vue se dédouble. Je vois en pensée les monuments qui vont être érigés un jour en Russie, témoins de notre résistance russe aux déferlements de la horde communiste. Nous avons traversé ensemble avec vous le XXe siècle. De part en part un siècle de terreur, effroyable couronnement de ce progrès auquel on avait tant rêvé au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, je le pense, les Français seront de plus en plus nombreux à mieux comprendre, à mieux estimer, à garder avec fierté dans leur mémoire la résistance et le sacrifice de la Vendée.
(merci à Nelly)
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L'Université d'été de Génération Identitaire 2014
Par Zebulon le 17/08/2014
19h48Depuis 2003, fidèles à la devise « S’instruire pour vaincre », les jeunes identitaires se retrouvent chaque année pendant une semaine au cœur du mois d’août. Ces universités d’été ont prouvé leur utilité et permis l’émergence de générations de cadres ainsi que d’une communauté militante soudée. C’est notamment grâce aux formations dispensées lors de ces journées que des actions telles que l’occupation du chantier de la mosquée de Poitiers ou les tournées de sécurisation dans les transports en commun ont pu voir le jour.
Cette douzième session se déroulera du 11 au 16 août 2014 en Savoie dans un cadre naturel magnifique. Tout au long de cette semaine le programme alternera des conférences (avec le mythe arthurien et la chevalerie comme fils rouges cette année), des rencontres avec des intellectuels ou des responsables politiques, des débats, du sport, et bien entendu des ateliers de perfectionnement aux techniques de l’action politico-culturelle.
Au fil des années, l’UdT identitaire est devenue une véritable institution. Elle est le passage obligé des futurs responsables. Elle est aussi le lieu où l’on apprend, transpire, chante ensemble et si la formation (intellectuelle, morale et militante) est le but premier de ce rendez-vous, l’émergence et le renforcement d’une fraternité est sans doute sa plus belle réussite. D’autant plus que depuis deux ans l’UdT accueille aussi des participants venant de nombreux pays européens et seront ainsi présents cette année en Savoie des Italiens, des Autrichiens, des Suisses, des Tchèques et des Allemands.
FDESOUCHE
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Rectificatif : Saleem al-Saqqa déclare maintenir la plainte palestinienne devant la CPI
Réseau Voltaire | 9 août 2014Le ministre palestinien de la Justice, Saleem al-Saqqa, a déclaré au journal palestinien Al-Resalah s’être opposé au retrait de la plainte de l’Autorité palestinienne devant la Cour pénale internationale.
Rappelant qu’il est la seule personne à avoir le pouvoir de retirer cette plainte, il a souligné ne pas l’avoir fait et a martelé : « Je ne la retirerai pas ».
Nous avions annoncé que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait donné ordre de retirer la plainte contre crimes de guerre.
Nous avions cru, à tort, que son ordre avait été exécuté [1].
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Bernard Lugan censuré par l’Elysée
Dans ce numéro de l’Afrique Réelle je publie l’intégralité[1] du texte de mon intervention censurée par l’Elysée (voir mon communiqué du 9 juillet 2014).
Pour mémoire, le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter aux Attachés de Défense français en poste dans une quinzaine de pays africains, la question de l’interaction entre l’Afrique du Nord et le Sahel à travers le temps long. Le but de cette intervention très spécialisée était de donner à ces hauts responsables militaires une vision globale ainsi que des clés de lecture dépassant les frontières de leurs affectations respectives. Cette intervention de type universitaire n’avait aucun caractère politique ou polémique et les abonnés à l’Afrique Réelle le constateront d’évidence en en lisant le texte. Continuer la lectureALTERMEDIA
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Israël: un mariage entre un musulman et une juive cristallise les tensions
Mahmoud et Morel n'avaient pas imaginé que, le jour présumé le plus heureux de leur vie, ils devraient se frayer un chemin sous les hurlements haineux de manifestants de l'extrême-droite israélienne opposés à ce mariage entre un musulman et une juive convertie.
L'union de Mahmoud et Morel a été troublée dimanche soir au sud de Tel-Aviv par les vociférations de plusieurs centaines de jeunes manifestants répondant à l'appel de l'organisation d'extrême-droite israélienne Lehava («la Flamme»), qui milite contre «l'assimilation des juifs et les mariages mixtes».
Vêtus de tee-shirts aux slogans racistes, chauffés par des semaines de guerre dans la bande de Gaza, les manifestants ont passé leur soirée à jouer au chat et à la souris avec la centaine de policiers déployés, à essayer de s'approcher des invités pour les insulter et à échanger des invectives avec quelques dizaines de sympathisants anonymes émus par l'histoire de Mahmoud et Morel.
Les supporteurs des deux mariés ont distribué des roses et brandi des pancartes proclamant «l'amour est plus fort que tout» ou encore «juifs et musulmans refusent d'être ennemis». Un message qui n'est pas passé auprès de tout le monde. «Mort aux Arabes» et «vous n'aurez pas ma soeur», leur ont lancé les protestataires agitant des drapeaux israéliens. Les incidents ont été retransmis en direct par les télévisions passionnées par l'image ainsi rendue des réalités israéliennes du moment.
«Ce genre d'extrémisme est insupportable»
Les Roméo et Juliette israéliens, lui entrepreneur de 26 ans, elle éducatrice de 23, se sont rencontrés il y a cinq ans. Morel Malka, juive, s'est convertie à l'islam depuis. Morel et Mahmoud Mansour s'attendaient à ce que leur mariage crispe les relations familiales. Pas à ce qu'il cristallise les tensions qui traversent le pays et que la guerre a Gaza a exacerbées. La situation leur a complètement échappé le jour où ils ont découvert, qu'après avoir posté leur faire-part de mariage sur Facebook, l'organisation d'extrême-droite Lehava appelait à manifester devant la salle de réception. «Rien ne nous atteindra, on aura un beau mariage, le plus beau mariage que l'on puisse imaginer», disait avant la cérémonie Mahmoud, jeune homme au visage rond et souriant.
Quatre heures avant la grande réception, dans le petit appartement de la famille Mansour à Jaffa, quartier portuaire de Tel-Aviv connu pour sa douce coexistence entre juifs et Arabes israéliens, on a poussé les meubles, décoré le salon et garni les plateaux de pâtisseries orientales. La mariée fait son entrée en musique, vêtue d'une robe blanche décolletée, écrasée par les marques de tendresse de sa belle-famille. «Morel c'est ma deuxième fille, j'en avais une, maintenant j'en ai deux», s'amuse Mohammed Mansour, son futur beau-père.
Des gardes du corps recrutés par les mariés
Le père de la mariée est absent. Il a annoncé à la télévision qu'il ne viendrait pas au «mariage de sa fille avec un Arabe». Le futur marié a passé une partie du jour J au tribunal de Rishon LeZion, pour tenter de faire interdire la manifestation prévue dans la soirée. Son avocat a fait valoir les tentatives d'intimidation et de harcèlement dont le couple est victime depuis des jours. Mais le juge a autorisé le rassemblement, à condition qu'il se tienne à 200 mètres de distance de la salle de réception. L'affaire, largement relayée par les médias locaux, est remontée jusqu'au président israélien Reuven Rivlin, qui s'est inquiété en apprenant la tenue de la manifestation qu'on ne franchisse là «une ligne rouge». La ministre de la Justice Tzipi Livni a pour sa part affirmé lundi que la manifestation de Lehava qui «sème la haine sur le dos d'un couple» lui faisait honte. «Ce genre d'extrémisme est insupportable», a-t-elle ajouté à la radio publique.
Les mariés ont donc dû recruter des gardes du corps pour fouiller les invités et vérifier les listes. A 20h, dans la zone industrielle de Rishon LeZion, où a lieu le mariage, les centaines d'invités doivent eux, se frayer un chemin au milieu des manifestants. «C'est un mariage, mais il n'y a rien à célébrer car l'assimilation (les mariages de juifs avec des non juifs) est un fléau», explique le responsable de l'organisation Lehava, Bentzi Gopstein, militant d'extrême droite et habitué des déclarations racistes sur les plateaux de télévision.
LeParisien.fr
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Portrait d'une famille de chrétiens réfugiés d'Irak (à Erbil)
Depuis le début de l’offensive des jihadistes de l’Etat islamique, le nord de l’Irak est plongé dans le chaos. Des milliers de chrétiens ont dû quitter leur maison pour éviter d’être persécutés ou tués. De nombreuses familles ont fait une demande de visa pour l’Europe, et notamment pour la France. Les envoyés spéciaux de BFM TV ont rencontré l’une d’entre elles.
NDF 18 08 14
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Ukraine : de "nombreux morts" après des tirs rebelles sur des réfugiés
Le Vif
Kiev a accusé lundi les séparatistes prorusses d'avoir tiré au lance-roquettes multiple Grad sur une colonne de réfugiés près de Lougansk (est), causant de "nombreux morts" dont des femmes et des enfants.
© Image Globe
"Les rebelles ont tiré sur une colonne de réfugiés près de Lougansk sur la route entre Khriachtchouvate et Novosvitlivka avec des Grad et des mortiers livrés par la Russie", a déclaré le porte-parole militaire Andriï Lyssenko.
"Beaucoup de civils ont été tués dont des femmes et des enfants", a-t-il ajouté sans être en mesure de préciser le nombre des victimes.
Le drame est survenu vers 09H40 locales (06H40 GMT), a-t-il précisé.
Selon le porte-parole, cette colonne a emprunté un couloir humanitaire au nord de Lougansk, bastion des séparatistes prorusses, par lequel plus de 1.800 personnes ont fui la ville en deux jours.La localité de Khriachtchouvate a été reprise par les forces ukrainiennes mais ensuite les rebelles ont contre-attaqué et la colonne s'est retrouvée lundi matin "en pleine zone de combats", selon M. Lyssenko.
Il a par ailleurs fait état de neuf soldats tués et 20 blessés en 24 heures dans l'Est.
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En Corée du Sud, le nombre de catholiques a triplé en trente ans
Pour son premier déplacement en Asie, le pape François a choisi la Corée du Sud, un pays où le nombre de fidèles catholiques a été multiplié par trois en 30 ans. Une augmentation fulgurante qui s’explique notamment par le rôle de l’Église dans la démocratisation du pays.
NDF 18 08 14
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Gouvernement: les Français n'y croient plus
Plus de huit Français sur dix ne font pas confiance au gouvernement de Manuel Valls pour améliorer la situation économique, selon un sondage Ifop pour Le JDD publié dimanche
Nouvelles de France - 18 08 14
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Citation de L.-F. Céline
"C’est triste des gens qui se couchent, on voit bien qu’ils se foutent que les choses aillent comme elles veulent, on voit bien qu’ils ne cherchent pas à comprendre eux, le pourquoi qu’on est là. Ça leur est bien égal. Ils dorment n’importe comment, c’est des gonflés, des huîtres, des pas susceptibles, Américains ou non. Ils ont toujours la conscience tranquille."
Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuitZENTROPA
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UE: Israël n'exportera plus les volailles et produits laitiers issus des colonies
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Comment passer de victime à agresseur en une leçon
Le 16 août 2014Le pauvre type qui tente de se défendre chez lui, car il sait que l'État ne viendra pas à son secours, est mis en prison sans façon.Et voilà encore ce que l’on peut appeler « un renversement de situation ». Vous êtes chez vous, la nuit, bien au chaud sous votre couette.
Vous dormez… Soudain, vous vous réveillez car la porte du salon, qui est fermée, vient de faire son bruit caractéristique à l’ouverture.
Inquiet, d’abord vous ouvrez un œil et, l’oreille tendue, vous essayez de calmer les battements de votre cœur qui s’emballe, vous venez d’identifier un autre bruit qui est significatif. Quelqu’un rôde dans votre maison. Ce n’est pas bobonne, car elle est partie (sans espoir/chance de retour, il y a bien une dizaine d’années).
Votre bras descend lentement le long du sommier et votre main rencontre l’acier froid du canon de votre « Holland-Holland » rassurant qui repose sur le sol, sous le lit.
Ce n’est pas la première fois que vous êtes victime d’un cambriolage. La gendarmerie, malgré toute sa bonne volonté, n’a, bien sûr, pas pu élucider l’affaire la dernière fois. Trop de cas semblables. Trop d’appels au secours certaines nuits. Bref, la gendarmerie viendra voir ce qui se passe demain, lorsqu’il fera jour…
Vous apparaissez en haut de l’escalier, et constatez que les criminels sont en plein travail. Ils ne vous ont pas entendu. L’argenterie est entassée dans un canapé, ils cherchent du cash en fracturant de jolies boîtes en loupe d’orme laquée, au pied de biche.
Votre sang ne fait qu’un tour ! « Les mains en l’air, bande de voyous ! »
Les deux hommes (que je ne décrirai pas… pour ne pas stigmatiser) sursautent et, sans se retourner, abandonnent leur activité. L’une des deux nouvelles victimes (leur statut vient de changer !) sort un beau couteau pointu, comme un glaive romain, et monte l’escalier lentement d’un air menaçant et décidé. Vous hurlez à ces messieurs de se rendre. Que nenni ! Ils approchent plus près… Alors au jugé (c’est-à-dire, la crosse du calibre 12 posée sur votre hanche, comme John Wayne aux heures de sa gloire), vous appuyez sur la première détente. Le coup part. Le malfaiteur a un sursaut et part s’étaler sur la moquette toute neuve. L’autre voyou disparaît dans la nature par la porte-fenêtre, elle aussi fracturée.
Tout le tralala habituel. Vous avez appelé les gendarmes qui prennent leur temps pour faire les constatations d’usage. Ils appellent le sous-préfet, qui décide d’ouvrir le « parapluie ». Ce dernier donne l’ordre de vous embastiller. Et voilà ! Vous avez fait le tour ! Vous êtes passé du statut de victime à celui d’agresseur.
Le tribunal va vous juger pour meurtre avec préméditation, il vous accuse d’avoir volontairement donné la mort… Tous les jours, de nouveaux « assassins » qui rêvaient tranquillement dans leur lit sont arrêtés « courageusement » par les représentants de la loi. Pendant que ces pauvres cambrioleurs meurent sous les tirs chez les citoyens…
Cette nouvelle société de « progrès » a réussi le tour de force de faire passer l’agresseur pour une victime et inversement. Mais où cela va-t-il s’arrêter ?
Les Français vont-ils continuer à supporter d’être désarmés (par les magistrats, tant que ceux-ci ne sont pas les victimes) devant la violence et les exactions, face à l’expansion de la criminalité ? Toutes les banlieues de France sont des lieux de trafic d’armes. Le pauvre type qui tente de se défendre chez lui, car il sait que l’État ne viendra pas à son secours, est mis en prison sans façon. Le monde (en France) tourne vraiment à l’envers !
François FIEVET
BOULEVARD VOLTAIRE
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Une eurodéputée de l’UKIP demande le rétablissement de la peine de mort en Grande-Bretagne
J-1Louise Bours, représentante de la région Nord Ouest de l’Angleterre au Parlement européen, a déclaré qu’il n’y avait aucune «raison éthique» à vouloir garder en vie les tueurs d’enfants ainsi que les assassins d’agents de police.
Cette déclaration tombe tout juste cinquante ans après la dernière exécution capitale en Grande-Bretagne ( ndlr : le 13 août 1964 par pendaison )
Madame Bours estime que la population éprouve un effet de « ras le bol » vis à vis du système pénal actuel.
« Un enfant innocent a plus le droit à la vie que le monstre qui lui a retiré, je ne vois donc aucune raison éthique de vouloir à tout prix garder en vie un tueur »
« Il n’y a pas eu de débat en Angleterre au sujet de la peine de mort depuis plus 10 ans. Or, L’UKIP croit en la démocratie directe par referendum qui est de plus, une demande récurrente de la population « .
Pour commémorer l’anniversaire de la dernière peine capitale de 1964, un sondage YouGov a été initié dans le pays et a donné le résultat suivant : 45 % de la population est en faveur du rétablissement de la peine de mort et 39 % y est opposée.
Il y a 4 ans en arrière, un sondage avait déjà donné 51 % de la population favorable à la réintroduction de la peine capitale.
Concernant la méthode la plus appropriée pour les exécutions, il en ressort que : 51 % des gens seraient plutôt largement favorables à l’injection létale, 25 % pour la chaise électrique, 23 % pour la pendaison, 19 % pour la chambre à gaz, 17 % pour le peloton d’exécution et enfin 9 % pour la décapitation.
Traduction FDS du Daily Mail
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Au Liberia, malades d'Ebola et dans la nature
Au Libéria, malades d'Ebola et dans la nature par euronews-fr -
DEBOUT LES BELGES – Le magazine dissident présenté par Laurent LOUIS
Episode Pilote du magazine DEBOUT LES BELGES que Laurent LOUIS proposera, dès la rentrée de septembre 2014, chaque semaine sur Meta TV Belgique et sur son site www.deboutlesbelges.be.
Au sommaire de ce magazine: le drame de Gaza, le boycott des produits israéliens, le match Israël-Belgique, les dérives du monde politique belge, les plaintes de Michelle Martin, les confidences de Barack Obama, l’ananassurance de Dieudonné et l’aveu sioniste de Marine Le Pen.Vous êtes nombreux à vouloir apporter votre pierre à l’édifice de la dissidence belge. Ainsi, grâce à vos talents, le magazine et sa réalisation devraient être améliorés d’ici le prochain numéro.
N’hésitez pas à donner votre avis. Si vous souhaitez améliorer bénévolement le magazine et que vous avez du temps, votre aide est la bienvenue. Vous pouvez envoyer vos candidatures à laurent.louis@live.be.
Réalisation/montage/production/présentation: Laurent LOUIS
ALTERMEDIA FRANCE BELGIQUE
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La récolte de mirabelles s'annonce exceptionelle dans les vergers de Lorraine
La production de mirabelles devrait être deux fois plus importante que l'an dernier avec, en prime, un fruit plus sucré.
S'il est des producteurs de fruits qui ne font pas grise mine cet été ce sont bien les producteurs de mirabelles. La récolte bat son plein actuellement dans les vergers de Lorraine, principal bassin de la production française qui fournit 80 % des volumes. «La cueillette a débuté avec six jours d'avance cette année, alors qu'en 2013 elle avait commencé avec trois semaines de retard. Elle s'annonce sous les meilleurs auspices», se réjouit Bruno Collin, directeur général de Vega Fruits, une union de trois coopératives qui représente 40 % du marché et regroupe 250 producteurs sur 1000 hectares.
«Après trois années difficiles, nous devrions atteindre un volume deux fois plus important que l'an passé, soit 10.000 tonnes de fruits», poursuit-il. Des mirabelles commercialisées sous «Indication géographique protégée» (IGP) qui ont bénéficié cette année d'un printemps favorable. «Les conditions de floraison et de fécondation ont été excellentes, ce qui nous a permis d'avoir de nombreux fruits de bonne qualité, précise Bruno Collin. Leur taux de sucre se situe au dessus de la norme standard entre 17 et 20 degrés Brix (ndlr, la fraction de saccharose dans un liquide). Ils sont délicieux».
Plan de dynamisation
Un quart de la récolte de mirabelles est destiné aux fruits de bouche et les trois quarts restants à l'industrie de la transformation pour la confiture, les sirops, la surgélation ou les préparations de gâteaux. Pour mieux maîtriser leur valeur ajoutée, les producteurs lorrains ont lancé, via Vega Fruits, un plan d'investissement de 4,8 millions d'euros sur deux ans. Il va leur permettre de doubler les volumes destinés à la surgélation, un débouché en plein essor. Un plan de dynamisation prévoit par ailleurs la plantation de 50.000 nouveaux mirabelliers à l'horizon 2018 en Lorraine.
Et pour les fêtes de la mirabelle qui débutent ce dimanche 17 août à Metz pendant 15 jours, pas de risque de pénurie. «L'année dernière nous avions manqué de fruits. Cette année les clients pourront en déguster à volonté», indique pour sa part Luc Barbier, président de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF).
LE FIGARO 17 08 14
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RDC: six personnes accusées de sorcellerie brûlées vives
Le Vif
Six personnes ont été brûlées vives au début du mois dans la province d'Equateur (nord-ouest de la République démocratique du Congo) après avoir été accusées de sorcellerie, a rapporté samedi la radio onusienne Okapi.
© Reuters
Ces personnes résidant à Businga, à 140 km de Gbadolite, dans le district du Nord-Ubangi, étaient accusées d'avoir provoqué des crises d'épilepsie sur plusieurs personnes en leur jetant des sorts. Les justiciers ont aussi incendié les 4 et 5 août 48 habitations appartenant à ces prétendus sorciers ou à leurs proches, privant près de 300 personnes de toit, a précisé Radio Okapi, parrainée par l'ONU. Parmi les six personnes brûlées vives, quatre étaient des femmes. Des jeunes gens de Businga leur attribuent près d'un millier de cas d'épilepsie répertoriés dans cette cité. Selon le commissaire de district du Nord-Ubangi, Willy Isekusu, les auteurs des meurtres et incendies se sont enfuis dans la brousse.
Les accusations de sorcellerie sont encore fréquentes dans certaines parties de la RDC. Selon des responsables d'ONG, des milliers d'enfants handicapés ou séropositifs, et qualifiés à ce titre d'"enfants-sorciers" par des pasteurs autoproclamés d'Eglises pentecôtistes, sont ainsi jetés à la rue, voire assassinés...
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Ebola : 17 malades en fuite d'un centre d'isolement au Libéria
Le Vif
Des hommes armés ont attaqué un centre d'isolement pour malades du virus Ebola à Monrovia, la capitale du Liberia, provoquant la fuite de dix-sept patients, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
© Reuters
"Ils ont cassé les portes et ont pillé les lieux. Les malades ont tous fui", a affirmé Rebecca Wesseh, un témoin de l'incident survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Ses propos ont été confirmés par des habitants et le secrétaire général des travailleurs de la santé au Liberia, George Williams. Selon M. Williams, 29 malades d'Ebola avaient été admis dans le centre, où ils suivaient des traitements préliminaires avant leur évacuation dans un hôpital. "Ils étaient tous testés positifs à l'Ebola", a-t-il affirmé. "Parmi ces 29 malades, 17 ont fui hier (lors de l'assaut). Neuf sont morts il y a quatre jours et trois autres ont été hier (samedi) emmenés de force par leurs parents" vers une destination inconnue, a-t-il précisé. Des individus, pour la plupart des jeunes, armés de gourdins, se sont introduits de force dans le lycée de la banlieue de Monrovia qui abrite le centre anti-Ebola, a affirmé Rebecca Wesseh. Selon elle, ils criaient des mots hostiles à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et assuraient qu'"il n'y a pas d'Ebola" dans le pays. Cet assaut a provoqué la fuite des malades et des infirmiers, a-t-elle ajouté.
Le lycée attaqué avait été récemment choisi par les autorités sanitaires pour isoler les personnes présentant des symptômes de la fièvre hémorragique Ebola. Le quartier qui abrite le centre est considéré comme un des épicentres de l'épidémie dans la capitale. Des habitants ont affirmé s'être opposés à son implantation. "On leur a dit de ne pas (installer) leur camp ici. Ils (les responsables) ne nous ont pas écoutés. Ils n'ont qu'à aller construire leur camp d'isolement ailleurs. Cette affaire d'Ebola, on n'y croit pas", a affirmé un jeune habitant du quartier qui n'a pas voulu décliner son identité. En cinq mois, l'épidémie d'Ebola, la plus grave depuis l'apparition de cette fièvre hémorragique très contagieuse en 1976, a fait 1.145 morts, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS): 413 au Liberia, 380 en Guinée, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.