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GAELLE MANN - Page 904

  • Marine Le Pen: "Le risque est de passer de la révolte à la révolution"

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    La présidente du , , était ce dimanche l'invitée de «Tous politiques», l'émission dont «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» est partenaire avec Inter et France 24. L'eurodéputée a dit comprendre la fronde qui s'est exprimée ce week-end par des manifestations, opérations escargots et autres actions de vandalisme contre les portiques et bornes écotaxes ou contre les radars.

     

     

    Elle a également plaidé une nouvelle fois pour une sortie de l'euro et défendu son bras droit Florian Philippot, qui a créé la polémique en rendant hommage à de Gaulle. Marine Le Pen est par ailleurs revenue sur les ambitions de son parti, en vue des prochaines élections municipales

    Marine Le Pen «comprend» la «révolte». «Il existe en France une véritable révolte que le gouvernement cherche à localiser en Bretagne ou à minimiser mais qui en réalité touche toute la France», estime Marine Le Pen à propos des manifestations et autres actions de vandalisme anti-écotaxes et anti-radars qui ont émaillées le week-end. «Je les comprends, comme beaucoup de Français», dit-elle. «Le risque, c'est de passer de la révolte à la révolution. Et ce danger existe lorsque l'on a un gouvernement qui est autiste», prévient-elle. Selon elle, «ça n'est pas une jacquerie locale». «Ceux qui veulent limiter ça à une petite révolte locale se trompent.»

    La dégradation de la note de la France par Standard & Poor's «est grave». «Parce que la conséquence immédiate, c'est le danger de l'augmentation des taux d'intérêts», explique Marine Le Pen. Les marchés étaient toutefois restés cléments envers la dette française, vendredi, après la nouvelle sanction de Standard and Poor's contre le pays. La présidente du FN l'assure, «la politique d'austérité aggrave la situation, les déficits, la dette». L'eurodéputée plaide en outre pour une sortie de l'euro. «On va continuer combien de temps avec cette monnaie qui nous ruine?» «Il faut envisager calmement, avant qu'il ne nous pète aux moustaches, la déconstruction de l'euro», martèle la présidente du FN.

    Marine Le Pen ne serait pas allée à Colombey. «Il était là à titre personnel», dit la patronne du FN de son vice-président, qui a provoqué une polémique en se rendant à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) pour le 43e anniversaire de la mort du général de Gaulle. «J'ai trouvé franchement indécent les réactions que cela a provoqué à l'UMP», ajoute-t-elle tout balayant les grincements de dents que cela a suscité au sein de son propre parti. «L'UMP est bien mal placée aujourd'hui pour venir se présenter comme les héritiers du général de Gaulle», redit-elle. La présidente du FN ne se serait néanmoins pas rendue sur sa tombe. «Je n'y serais pas allée parce que je sais que c'est un sujet sensible, notamment à l'égard des harkis ou des pieds noirs.»

    La France, «pays le moins raciste du monde». Interrogée sur la libération de la parole raciste en France, après plusieurs dérapages visant la garde des Sceaux Christiane Taubira ou le président de l'UMP Jean-François Copé, Marine Le Pen estime que «c'est un débat qui agite la classe dominante, pas les Français». «La France est le pays le moins raciste du monde», affirme la présidente du Front national. Pourquoi ? «Parce que c'est comme ça.» «Personne n'a peur de l'étranger, mais beaucoup de gens ont peur de l'immigration», analyse-t-elle. Marine Le Pen s'en prend par ailleurs vivement à Jean-François Copé qui a dénoncé les «propos antisémites» tenus par des «responsables du FN» à son endroit. «Comment peut-on avoir aussi peu d'honneur pour faire ainsi du sous-Harlem Désir?»

    Le FN veut être «présent partout» aux municipales. «Je ne me suis pas fixée d'objectif. Ce que nous voulons, c'est être présent partout. Il n'y a aucune raison pour que nous soyons pas présents dans des villes, que nous n'ayons pas des centaines de conseillers municipaux», indique Marine Le Pen quand la discussion en vient aux élections municipales de mars prochain. «Il est tout à fait normal que le Front national puisse diriger des villes», ajoute-t-elle. Y aura-t-il des alliances avec l'UMP? «Il y a des cadres de l'UMP qui se sentent très proches de nous», assure-t-elle. Et de préciser : «Nous ne faisons pas alliance avec des gens de l'UMP. Il y a des gens qui viennent.»

     

    LeParisien.fr  - 10/11/13

  • L'horreur de la Nuit de cristal (9-10 novmbre 1938)

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    La tentative d'assassinat d'Ernst von Rath, diplomate allemand à l'ambassade de Paris, le 7 novembre 1938 aurait pu rester la vengeance malheureuse d'un juif allemand de 17 ans dont les parents ont été déportés dans un camp en Pologne. Mais ce tragique événement a été le déclencheur d'un autre qui reste dans l'histoire. En effet, cela a été le prétexte qu'ont utilisé les nazis allemands pour lancer un grand pogrom dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, plus connue sous le nom de Nuit de cristal.

    Lorsque le jeune diplomate allemand meurt des suites de ses blessures le 9 novembre, Adolf Hitler célèbre le quinzième anniversaire de sa tentative de putsch dans un restaurant de Munich en compagnie de son ministre de la propagande, Joseph Goebbels, et ses fidèles. Pourtant, et malgré l'annonce de la mort, pas une seule fois le chef suprême du parti nazi n'en parle. C'est à la suite de son départ que les événements s'accélèrent.

    Un pogrom par la terreur

    Goebbels prend la parole et se lance dans un discours profondément anti-juif. Il rappelle les directives du parti sur cette politique, donne des instructions à la police de ne pas se mettre en travers de la colère des Allemands envers les juifs. Dans son discours, il n'oublie pas de préciser qu'il ne faut pas hésiter à brûler et détruire les synagogues et autres bâtiments appartenant à des familles juives.

    Les téléphones sont en ébullition, les instructions se diffusent à grande vitesse. De nombreux SA, les troupes militarisées du parti nazi, sont regroupés également pour célébrer la date anniversaire du putsch. La communication est donc facilitée puisque ces regroupements n'ont qu'à déferler dans les rues pour "s'occuper" des juifs. Habillés en civil, ces SA et SS sont en tête des actions menées contre les bâtiments juifs. Les ordres de la Gestapo sont clairs. Il s'agit de veiller à ce que les risques soient minimes pour les Allemands non visés par les soulèvements. Munich est évidemment touchée, mais elle est bientôt rejointe par Berlin ou encore Vienne, en Autriche. L'ensemble des possessions juives est ciblé. Les synagogues sont incendiées, détruites, les magasins et les maisons des juifs sont saccagés.

    En l'espace d'une nuit, le bilan est terrible. Deux cent soixante-sept synagogues disparaissent du paysage, sept mille cinq cents entreprises et commerces sont détruits. Les rues sont recouvertes de verre et de vitrines brisées qui donnent son nom à la Nuit de cristal. À cela s'ajoutent une centaine de juifs morts et plus de 26 000 arrestations. La police procède à ces arrestations pour faire des victimes juives les coupables de cette nuit de violence. Les juifs sont ainsi accusés de "tapage nocturne" et les déportations débutent. Certains sont envoyés dans le camp de concentration de Dachau, près de Munich, d'où ils ne peuvent ressortir que quelques semaines plus tard. Les juifs se retrouvent même avec un milliard de marks à verser à l'État pour avoir provoqué la "juste colère du peuple allemand".

    Les Allemands face à la Nuit de cristal

    La position d'Hitler face à cet événement est floue. Le Führer n'aborde à aucun moment le sujet de l'assassinat du diplomate allemand, il ne fait pas de retour non plus sur la nuit du 9 au 10 novembre lors des discours qu'il tient sur les jours suivants. Son silence prouve une certaine approbation de la volonté de Goebbels mais montre également une désolidarisation face à la tournure qu'ont prise les événements. En effet, certains hauts dirigeants allemands se dressent contre Goebbels et les moyens utilisés pour persécuter les juifs. Ils y voient des émeutes et une désorganisation qui tranchent avec la politique allemande de persécution des juifs. Cette politique se base d'abord sur des mesures d'asphyxie afin de pousser les juifs hors des frontières du territoire allemand. Ces réactions, alliées à une certaine indifférence de l'opinion publique, poussent Goebbels à mettre fin aux violences qu'il a engendrées le 9 novembre. Mais ce n'est en aucun cas un répit pour le peuple juif, qui se retrouve totalement expulsé de la vie économique en Allemagne. Des mesures sont prises à fréquence rapide pour les mettre à mal. Le 1er janvier 1939, les juifs ne sont plus autorisés à pratiquer des activités commerciales.

    La Nuit de cristal n'a finalement pas lancé la période d'extermination des juifs. Mais elle a relancé et renforcé cette longue période de persécution qui débute en 1933. Un relatif ralentissement avait permis aux juifs allemands de respirer pendant quelque temps, mais cet événement les asphyxie de nouveau. La politique du parti nazi redouble d'efforts pour en faire les causes de tout problème. À moins d'un an du début de la Seconde Guerre mondiale, le peuple juif est déjà très touché dans un immobilisme du reste de l'Europe face à ces mesures et ces événements traumatisants.

    LE POINT  09/11/13

  • Un déchaînement de violence dans une boulagerie de Nice

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    Commerçants puis policiers ont été molestés par une vingtaine de jeunes samedi matin. Seuls deux ont été interpellés.

     

     

    Nice

    Après le désormais célèbre «bijoutier niçois», la boulangère ni­çoise? L'affaire ne suscite pas encore le même emballement et ne se situe pas dans le même registre, mais elle a pourtant de quoi faire frémir. Tout s'est déroulé samedi matin, à 5 h 30. Alors que la boulangerie La Lorraine, située dans le quartier Carlone, dans l'ouest de la ville, vient d'ouvrir ses portes, quelques jeunes s'y présentent. Visiblement éméchés, ils s'en prennent à une cliente. Cécilia Lazzari, la gérante de l'établissement, tente de s'interposer. Elle est alors prise à partie, tirée par les cheveux hors de son magasin et rouée de coups. «Elle a un doigt cassé, un déplacement des cervicales et des bleus partout», précise sa fille Tiffany. Bilan: cinq jours d'arrêt de travail et un sentiment de colère, selon Tiffany. «Elle est dégoûtée devant un déchaînement de violence que même les forces de l'ordre ne sont plus en mesure de contenir.»

    Car l'agression de la commerçante a ensuite tourné à la bagarre générale. Arrivés rapidement à la rescousse, le boulanger et son employé, à leur tour, subissent la violence de la vingtaine d'agresseurs. «J'ai pris un coup de batte de base-ball, raconte l'employé, Stéphane Vastel. La bagarre a duré vingt minutes, je n'avais jamais vu un tel champ de bataille. C'est grave de voir des gens chauffés comme ça, avec de l'alcool ou autre chose.»

    « C'est un quartier calme ici. Tous les samedis matin, les jeunes s'arrêtent à la boulangerie pour acheter leur pain au chocolat après une nuit en boîte. Là, ça a dégénéré pour une simple remarque… »

    Le boucher d'en face, qui a prévenu la police et volé au secours de sa collègue, n'en revient pas non plus. «C'est un quartier calme ici, raconte Pascal Neveux. Tous les samedis matin, les jeunes s'arrêtent à la boulangerie pour acheter leur pain au chocolat après une nuit en boîte. Là, ça a dégénéré pour une simple remarque…»

    Arrivée sur place, une patrouille de police essuie les foudres de la bande. Cinq policiers sont blessés, dont l'un sérieusement à la main, avec une interruption temporaire de travail de 16 jours. Deux des agresseurs ont pu être arrêtés. Après une journée en cellule de dégrisement, leur garde à vue a été prolongée de 24 heures, avec possibilité de défèrement devant le ­procureur ce lundi, indiquait dimanche la sûreté départementale.

    Les syndicats de policiers montent au créneau. «La coupe est pleine, proteste Frédéric Guérin, délégué départemental d‘Unité-SGP Police-FO. Depuis la décision de l'ancien gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partis à la retraite, les véhicules de police secours ne sont plus occupés que par deux policiers. Nous demandons aujourd'hui un retour à des effectifs de trois par patrouille.» D'après les témoins, les premiers policiers arrivés sur les lieux étaient pourtant au nombre de quatre - ce qui ne les a pas empêchés de se faire rouer de coups. Il aura fallu l'arrivée de renforts pour mettre fin à l'agression. En dehors des deux individus interpellés, tous les autres agresseurs ont pris la fuite.

    LE FIGARO  10/11/13

  • Champigny: plus de 30 000 visiteurs à la foire aux cochons

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    Samedi pluvieux, mais dimanche heureux ! Si la 450 e foire aux cochons et au troc de Champigny (Val de Marne) avait débuté timidement ce samedi- la faute à la pluie - elle s’est clôturée sur une bien meilleure note. Et ce sont en tout plus de 30 000 visiteurs qui se sont baladés tout le week-end dans les allées de ce grand , égayé de nombreuses animations musicales et théâtrales.

     

    «Noir de monde !, assurait ce dimanche une des organisatrices de l’événement. Il y avait des gens partout, à tous les stands !». La foire a même prévu de fermer un peu plus tard que prévu à cause de l’importance de l’affluence dominicale. L’an dernier, grâce à une météo plus clémente, la foire avait attiré quelque 35 000 visiteurs.

     

                                                   

     

    LeParisien.fr  10/11/13

  • Manifestation à Oullins contre la venue de roms albanais - 09/11/13

    10/11/2013 – 18h20
    LYON (NOVOpress) -
    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en milieu de journée samedi 9 novembre à Oullins (69600), commune située près de Lyon, à l’appel de leur sénateur-maire UMP François-Noël Buffet, pour protester contre la réquisition d’un terrain de la ville par la préfecture pour accueillir 300 roms albanais. La manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à l’apparition de militants d’extrême gauche, qui ont renversé et blessé une personne âgée en prenant la fuite.

  • Les Juifs, "grands frères" des catholiques, dit le pape François

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    CITE DU VATICAN (Reuters) - Le pape François a exprimé dimanche sa solidarité avec les Juifs, à l'occasion du 75e anniversaire de la "Nuit de Cristal", en déclarant qu'ils étaient les "grands frères" des catholiques.

    Pour le souverain pontife, le pogrom de la "Nuit de Cristal", dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, lors duquel des dizaines de Juifs avaient été tués à travers l'Allemagne nazie, avait marqué un pas vers l'holocauste et ne doit pas être oublié.

    "Nous réaffirmons notre proximité et notre solidarité avec le peuple juif, nos grands frères, et prions Dieu que la mémoire du passé et les péchés du passé nous aident à rester toujours vigilants face à toute forme de haine et d'intolérance", a dit le pape à des milliers de fidèles massés place saint Pierre pour son homélie dominicale.

    Des cérémonies ont eu lieu ce week-end en Allemagne et en Autriche pour commémorer la "Nuit de Cristal".

    Le chef de l'Eglise catholique, élu au trône de Saint Pierre en mars dernier, a promis de maintenir de bonnes relations avec les Juifs et son accession au pontificat avait été saluée par les associations juives du monde entier.

    François avait cosigné un livre sur le dialogue oecuménique avec le rabbin argentin Abraham Skorka, alors qu'il était archevêque de Buenos Aires.

    Naomi O'Leary; Eric Faye pour le service français

    Yahoo!Actualités  10/11/13

  • Les Russes se moquent de Depardieu-Raspoutine

    http://blog.lefigaro.fr/russie/2013/11/les-russes-se-moquent-de-depar.html

     La version cinématographique de Raspoutine, sortie sur les écrans russes jeudi 7 novembre, dans laquelle Gérard Depardieu incarne le conseiller démoniaque de la dernière famille impériale, provoque la risée de la critique russe... (lire la suite)

     + VIDEO

  • Gabriel Matzneff : un dégénéré toujours honoré

     

    L’écrivain Gabriel Matzneff a été encore récemment honoré il y a  quelques jours, d’un prix Renaudot, pour son dernier essai.

    L’homme est parfois apprécié et cité dans certains milieux « nationaux », pour la finesse de sa plume ou certaines remarques ou fréquentations « réacs ». Il collabore d’ailleurs à la revue-phare de la « Nouvelle-Droite », Éléments.

    Or ce pervers ne cache pas son goût pour les jeunes de « moins de 16 ans », « enfants » et « jeunes gens ».
    Il y revient dans plusieurs de ses ouvrages, avec des passages autobiographiques écœurants. C’est un véritable prosélyte.
    Ci-dessous la lettre indignée de la présidente d’une association de défense des enfants.

    « Une insulte à tous les enfants victimes !

    Sous le couvert d’argumentaires littéraires, il sera relayé par les médias, invité sur les plateaux de télévision, et soutenu dans le milieu littéraire.

    Dans son essai, » Les Moins de seize ans », Gabriel Matzneff expose son goût pour les mineurs des deux sexes.

    Il use du terme « enfant » pour désigner indifféremment les enfants et les jeunes adolescents, sans évoquer la notion de puberté. Il écrit : « Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable troisième sexe. En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. ».
    Gabriel Matzneff revendique pour lui-même la qualification de « pédéraste », soit un « amant des enfants ».
    Il dénonce par ailleurs le fait que le « charme érotique du jeune garçon » soit nié par la société occidentale moderne « qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres ». « Un enfant dit-il, appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur ». Sommes nous donc de nauséabonds personnages, pour vouloir protéger nos enfants des gens que moi, je qualifie de prédateurs sexuels et d’abuseurs de nos jeunes enfants, naïfs de ce que représente une telle perversion?

    Saviez-vous que Matzneff estime qu’« il n’y a pas un homme normalement constitué qui lise le croustillant récit des amours de Tonton Lucien (histoire d’un quinquagénaire qui avait, au cours de « ballets roses », abusé de fillettes âgées de onze à quinze ans), sans bander et songer qu’il aurait bien aimé être à sa place ». Quand on lit ce genre d’affirmations, je me demande comment réagissent les hommes à la lecture de telles accusations et comment Matzneff, n’a pas encore eu de procès en bonne et dû forme de la part de la gente masculine. Ne peut-on pas le qualifier de consommateur du sexe quand il affirme « En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire ».

    Présidente de l’association La Mouette, association de défense et de protection de l’enfant, j’ai été scandalisée et je reste scandalisée par ses propos fallacieux qui ramènent l’enfant à un « prostitué potentiel », une honte diffamatoire sur la moralité et les désirs propres d’un enfant.
    Le psychiatre Bernard Cordier estimait en 1995 qu’« un écrivain comme Gabriel Matzneff n’hésite pas à faire du prosélytisme. Il est pédophile et s’en vante dans des récits qui ressemblent à des modes d’emploi.

    Or cet écrivain bénéficie d’une immunité qui constitue un fait nouveau dans notre société. Souvenez-vous, lorsque la Canadienne Denise Bombardier l’a interpellé publiquement chez Pivot, rappelant le « Droit à la personne ». C’est elle qui, dès le lendemain, essuya l’indignation des intellectuels.

    Lui passa pour une victime : un comble ! (…) On ne prétend pas que ce type d’écrits sème la pédophilie, mais il peut la cautionner et faciliter le passage du fantasme à l’acte chez des pédophiles latents. Ces écrits rassurent et encouragent ceux qui souffrent de leur préférence sexuelle, en leur suggérant qu’ils ne sont pas les seuls de leur espèce et leur donnent un statut de victimes. D’ailleurs, les pédophiles sont très attentifs aux réactions de la société française à l’égard du cas Matzneff. Les intellectuels complaisants leur fournissent un alibi et des arguments : si des gens éclairés défendent cet écrivain, n’est-ce pas la preuve que les adversaires des pédophiles sont des coincés, menant des combats d’arrière-garde ?

    Pour l’universitaire américain Julian Bourg, la distinction opérée ainsi par Matzneff relève d’un désir de défendre « les pédophiles bien intentionnés comme lui », ainsi tout est dit.

    C’est une insulte à tous les enfants victimes et cela me choque .

    Annie GOURGUE
    présidente de l’association la Mouette

    Contre-info.com

     

    Lire:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff

     

  • Algérie : Un mouton de l’Aïd tue son acheteur

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    Le douar Hamadcha situé sur le plateau qui surplombe l’agglomération de Hassi el Ghella (16km de Témouchent) a connu un atroce drame.

     

    En effet, BA, âgé de 60 ans, père d’une famille nombreuse, a été tué par le mouton qu’il venait d’acheter pour le rituel sacrifice de l’Aïd el adha.

    La bête a donné un coup si violent de ses cornes à la tête de son nouveau propriétaire qu’elle l’a étalé dans une mare de sang. Transportée en urgence aux UMC, la victime ayant perdu trop de sang en est morte.

    El Watan

    Source

     

    Source C'est la meilleure

     

  • Verdun 1916, l’armée française sous les ordres du général Philippe Pétain résista aux soldats du Kronprinz

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    Philippe Pétain  (1856-1951)

     

    À Verdun, on ne passe pas !.. Dixit Philippe Pétain.

    Lundi 26 juin 2006, par Paul Vaurs // L’Histoire

    De famille modeste, Philippe Pétain sortit de Saint-Cyr en 1876. Après avoir été professeur à l’École de guerre, il était colonel commandant un régiment d’infanterie à Arras à la déclaration de guerre de 1914. Ses idées stratégiques favorables à la guerre de position en un temps où les stratèges officiels prônaient l’offensive, jointes à certains traits de caractère, l’avaient fait noter comme un esprit trop indépendant. En août 1914, il se distingue dans la région de Guise. Promu général, il commande la 6e division dans le 33e corps d’armée en Champagne. En mai 1915, il commande un corps d’armée en Artois. En septembre 1915, il est à la tête d’une armée en Champagne. En février 1916, on lui confie le secteur défensif de Verdun. Prudent, énergique et calme, il est très attaché à des conceptions défensives.

    Sa présence exceptionnelle parmi ses soldats fit de lui un héros national. Cette bataille fantastique le fit nommer le « vainqueur de Verdun ». Au mois de mai, il était nommé au commandement des armées du Centre. En 1917, à la suite de l’échec de la sanglante offensive de Nivelle sur le Chemin des Dames, il fut nommé commandant en chef des armées et appelé par le gouvernement Ribot pour faire face aux inquiétantes mutineries qui se développaient dans certains régiments de première ligne. Il réussit, réduisant les sanctions même si parfois il se montre impitoyable, améliorant l’organisation et l’intendance : les soldats sont soignés, nourris convenablement, les permissions rétablies ; surtout, les troupes ne sont plus jetées à l’attaque sous le feu ennemi en de meurtrières et inutiles offensives. Pétain ménage le sang des hommes. En mars 1918, c’est Foch qui est désigné comme généralissime des armées alliées, Pétain restant commandant en chef de l’armée française.

    À l’aube de l’année 1916, le commandement allemand, décidé à user complètement l’armée française en l’obligeant à s’engager à fond, choisit d’attaquer Verdun, saillant vulnérable dans la ligne de défense allemande, pivot du front fortifié et ville historique que les Français voudront défendre coûte que coûte. Le plan du Kronprinz, commandant la V° armée allemande, est de rompre le front nord du saillant dans la plaine de la Woëvre et d’exploiter le succès par les ailes, d’abord sur la rive droite de la Meuse pour refouler les Français sur la rivière, puis sur la rive gauche pour leur couper la retraite.

    Les troupes françaises sous le feu des canons, à Verdun, en 1916.

    Les Français, qui ont relevé des indices d’attaque prochaine sur Verdun, renforcent l’infrastructure routière et ferroviaire de cette région, dès janvier et le dispositif des troupes en février.

    Le lundi 21 février, après une courte mais violente préparation d’artillerie, le Kronprinz lance une attaque brusquée avec trois corps d’armée. Les deux divisions françaises qui défendaient les seize kilomètres de la première position sont submergées. Le 25, les Français évacuent la Woëvre et reportent leur défense sur les hauts de Meuse, en restant sur la rive droite où le général Joffre a prescrit à la IIe armée (Pétain) d’arrêter l’ennemi à tout prix. Les Allemands ne reprennent l’offensive que deux jours plus tard (le 27), le temps de déplacer leur artillerie et en vertu du principe, ancré dans les esprits depuis les combats de Champagne, que « l’artillerie conquiert et l’infanterie occupe ». La lenteur de l’exploitation du succès allemand permet aux Français d’amener des renforts. Leur front résiste.

    En mars et en avril, le Kronprinz s’acharne à progresser sur les deux rives de la Meuse, mais n’obtient que des succès partiels. C’est alors que Pétain adresse à ses troupes l’ordre du jour fameux se terminant par ces mots  : « On les aura ! »

    Constatant que les Français ont engagé à Verdun plus de divisions que lui-même (40 contre 26), le haut commandement allemand en déduit qu’ils s’épuisent et ne tarderont pas à s’effondrer. Il se trompe : si les divisions françaises passent si nombreuses sous Verdun, c’est que le commandement français y a établi une « noria » de toutes ses grandes unités, qu’il relève avant qu’elles ne soient trop éprouvées.

    Le 23 juin, les Allemands lancent un assaut qu’ils espèrent décisif. Le fort de Souville est bordé. S’il tombait (comme vient de le faire le fort de Vaux le 6 juin après une longue résistance), les Français seraient contraints à un repli sur la rive gauche. Le 24 juin, la II° armée jette et refoule l’ennemi ; lui aussi est épuisé, et il doit se renforcer désormais vers la Somme, où les Alliés préparent une offensive depuis six mois. Le déclenchement de cette offensive en juillet et une nouvelle offensive des Russes sur le front oriental obligent les Allemands à relâcher leur pression sur Verdun. En décembre, Mangin reprendra les forts perdus, mais d’ores et déjà Verdun est sauvé. Près de sept cent mille combattants français ou allemands sont morts sur ce champ de bataille.

    Innovation Démocratique

     

  • Un camp rom menace l'alimentation en chauffage de Paris

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    Chassés de leurs campements par les expulsions de l'été, 900 Roms regroupés à Saint-Ouen bloquent l'approvisionnement ferroviaire de la Compagnie de chaufferie parisienne. Des hôpitaux, des crèches et 110.000 foyers pourraient être privés de chauffage.

    Plus aucun train n'approche de la centrale de chauffage de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis. L'immense campement illégal de Roms qui recouvre une partie des docks depuis cet été bloque cent mètres de voie ferroviaire, compliquant l'approvisionnement en charbon de ce maillon essentiel de la distribution de chaleur de Paris.

    Depuis le début du mois de juillet, au rythme des expulsions survenues en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d'Oise, le campement rom de Saint-Ouen n'a cessé de grossir. «Ils étaient 500 en juillet, 800 début octobre, 900 maintenant, dont un tiers d'enfants», explique le cabinet du maire, qui se dit «totalement incapable de gérer la situation».

    La voie ferrée qui mène à la centrale de la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) est complètement bloquée, couverte de cabanons, de caravanes et de détritus. Cette chaufferie représente pourtant, à elle seule, le quart de l'activité de la CPCU, qui alimente tous les hôpitaux publics de la capitale, une grande partie des crèches et 110 000 foyers parisiens.

    «S'il y a un pic de froid à partir de la mi-décembre, la Compagnie de chauffage ne pourra pas faire face», confie au Figaro Jean Tilloy, attaché de presse de la mairie de Saint Ouen.

    La voie ferroviaire étant impraticable, des dizaines de camions se relaient quotidiennement pour acheminer jusqu'à la centrale les tonnes de charbons nécessaires à son fonctionnement. Une solution temporaire car «beaucoup trop coûteuse», selon les responsables de la chaufferie.

    La maire en appelle à Manuel Valls

    Vendredi, la maire Front de gauche de la ville, Jacqueline Rouillon, en a appelé à Manuel Valls. Dans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur, elle dit craindre «un grave accident» et demande l'expulsion rapide du campement. La mairie propose aux villes voisines d'accueillir des groupes de Roms dans des «villages d'insertion», sur le modèle de celui qu'elle avait mis en place entre 2008 et 2012. Contacté par Le Figaro, le ministère de l'Intérieur n'avait pas donné suite samedi après-midi.

    Le chantier est immense. «Soyons clairs, c'est un bidonville, souligne Jean Tilloy, de la mairie. Des centaines de familles s'approvisionnent en eau via une simple bouche d'incendie. Certaines auraient même bricolé des branchements électriques de fortune, c'est très dangereux».

    Propriétaire des terrains, Réseaux ferrés de France a obtenu début octobre l'évacuation du campement dans un délais de deux mois. L'État pourra donc procéder à l'expulsion du campement à partir du 12 décembre prochain. «Beaucoup trop tard», aux yeux des responsables de la chaufferie, qui estiment qu'il faudra «au moins un mois de plus» pour rendre la ligne ferroviaire à nouveau opérationnelle. La saison de chauffe, où la centrale devra tourner à plein régime, démarre le mois prochain.

    LE FIGARO - 09/11/13

     

  • Villepinte: remis en liberté parce que souffrant de la gale

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    Sarcopte de la gale

    Un individu de 20 ans sous le coup d’un mandat d’arrêt, pour purger un an de prison, a été interpellé jeudi 7 novembre à Villepinte (Seine-Saint-Denis) puis remis en liberté dans la nuit de jeudi à vendredi. Son état de a été jugé incompatible avec une mesure judiciaire de contrainte, a expliqué le parquet. Cet homme souffrirait de la gale, une affection de la peau bénigne mais très contagieuse.

     

    Il avait été transféré à l’hôpital Jean-Verdier à Bondy par les pompiers, escortés de la police, dans la soirée de jeudi.

     

    L’homme a été condamné le 21 octobre par le tribunal correctionnel de Bobigny à un an de prison ferme pour des violences contre une habitante de Saint-Ouen qui faisait signer une pétition pour réclamer le droit de vivre paisiblement dans ce quartier régenté par le trafic de drogue.

    Deux hommes l’avaient intimidée avec du white spirit et des papiers enflammés. L’un comparaissait détenu, l’autre libre. C’est lui qui était recherché. Il avait pris la fuite avant le délibéré.

     

     

    LeParisien.fr - 08/11/13

  • Une tête de porc découverte au centre culturel turc d' Amboise

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    Amboise. Hier après-midi, les ouvriers travaillant sur le chantier du centre culturel turc ont découvert une tête de cochon mort. Une plainte a été déposée.

     
                    

    Un porc décapité, posé près des étais, en contrebas du chantier du centre culturel turc : c'est la découverte qu'ont faite les ouvriers en revenant sur le chantier, ce vendredi, en début d'après-midi, avenue Léonard-de-Vinci à Amboise.

    C'est la troisième fois qu'un tel incident se produit, rapportent Kazim Oflu et Ismail Ozdemir, respectivement secrétaire adjoint et président de l'association Acta, l'association culturelle turque d'Amboise, qui est le maître d'ouvrage délégué de ce chantier (lire ci-contre). « Une autre tête de cochon a été posée ici récemment. Et le 29 septembre 2012, nous avons trouvé une tête de sanglier, dans les mêmes conditions : au retour de la prière du midi, un vendredi. »
    L'association avait alors déposé plainte auprès de la compagnie de gendarmerie d'Amboise. La mairie d'Amboise et la préfecture d'Indre-et-Loire avaient également été informées. « En revanche, nous n'avions pas souhaité alerter la presse, à ce moment-là, pour ne pas mettre de l'huile sur le feu », enchaîne Kazim Oflu. Hier, après cette troisième découverte, l'association a changé d'avis : « Nous ne sommes pas en colère, mais nous sommes très tristes. Ce geste est une provocation, car dans la religion musulmane, la viande de cochon, animal considéré comme impur, est interdite. »
    Les responsables de l'association Acta ont de nouveau déposé plainte contre X et ils ont aussitôt informé le consulat turc à Paris, hier après-midi. « On attend que les institutions nous apportent leur soutien et qu'elles condamnent publiquement ces actions. Personne ne nous a rien dit après la première plainte, on ne sait pas ce que l'enquête a donné, on ne sait même pas si la plainte a été classée sans suite », déplorent-ils.

    " Nous sommes très tristes "

    Les gendarmes ont été informés de ce nouvel incident. « Si personne n'a rien vu au moment des faits, les enquêtes sont difficiles », explique-t-on à la compagnie de gendarmerie d'Amboise. De son côté, le préfet, Jean-François Delage, parle d'événement « regrettable et condamnable ». Et le maire d'Amboise, Christian Guyon, se dit « écœuré » : « C'est comme si quelqu'un pissait dans un bénitier ou déféquait dans une église. »

    repères

    > La construction du centre culturel turc d'Amboise a commencé en février 2012. Elle a été financée par des donations, notamment celles des adhérents de l'Acta (Association culturelle turque d'Amboise), qui compte 500 familles adhérentes.
    > Avec ce centre culturel, l'association souhaite créer un lieu d'échanges et faire connaître la culture turque en organisant des ateliers, des expositions, des projections, etc. « Il y aura un espace de culte, mais ce ne sera pas qu'une mosquée », explique Kazim Oflu.
    > Le bâtiment comportera un dôme de 8 mètres de diamètre, avec trois petits dômes en façade. « Ce sera une architecture simple, avec très peu d'identité culturelle. »

    Magalie Basset
     
    La Nouvelle République - 09/11/13
  • Maisons-Alfort: un homme poignardé dans le RER D - 09/11/13

    Un homme de 41 ans a été poignardé dans une rame du RER D au niveau de la gare de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), vendredi soir un peu avant 23 heures. Un individu âgé de 24 ans, accompagné de quatre compagnons, l’aurait blessé au bras. L’agression serait consécutive à une tentative de . La rixe aurait pour prétexte une cigarette.

     

    La police ferroviaire est intervenue. Les cinq agresseurs présumés ont été interpellés. Samedi après-midi, la victime, dont le pronostic vital n’est pas engagé, devait être opérée à l’hôpital Pompidou de (XV e). L’auteur des faits est toujours en garde à vue car la victime n’a pas encore pu être auditionnée. Les quatre autres ont été relâchés.

     

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  • La camerounaise Leonora Miano, prix Femina 2013, nous promet le "Grand Remplacement"

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    http://www.defrancisation.com/n-ayez-pas-peur-etre-minoritaire-culturellement/

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  • Un Somalien arrêté en Italie pour viol et séquestration de migrants

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    PALERME, Italie (Reuters) - Un chef de gang somalien, accusé par des migrants érythréens de viols, enlèvements et extorsion de fonds, a été arrêté en Italie, a dit la police vendredi, révélant une affaire édifiante sur le trafic d'êtres humains entre l'Europe et l'Afrique.

    L'affaire a pu être mise au jour à partir des récits des survivants du naufrage d'un bateau de migrants africains qui a fait au moins 366 morts au large de l'île italienne de Lampedusa le 3 octobre dernier.

    L'homme arrêté, Elmi Mouhamud Muhidin, 24 ans, était l'un des chefs d'un gang d'une cinquantaine d'hommes, Somaliens et Soudanais, qui ont enlevé 130 migrants érythréens en juillet après les avoir trouvés marchant dans le Sahara entre le Soudan et la Libye, selon un mandat d'arrêt consulté par Reuters.

    Les Erythréens ont été emmenés par le gang à Sabha, en Libye, et entassés dans une pièce pendant deux semaines. Ils y ont été torturés, la plante des pieds frappée au marteau. Ils ont également été soumis à des décharges électriques. Les 20 femmes du groupe ont été violées à plusieurs reprises et offertes à des "visiteurs" libyens "comme une tasse de thé".

    Les Erythréens ont ensuite été forcés à payer 3.300 dollars chacun (2.500 euros environ) pour être libérés et transportés dans la capitale, Tripoli, où ils ont été remis à d'autres trafiquants qui géraient un camp de 600 personnes.

    PRATIQUEMENT LYNCHÉ

    Les 130 Erythréens, avec des centaines d'autres, ont été entassés sur un petit bateau de pêche qui a coulé à moins d'un kilomètre de Lampedusa. Ils avaient payé chacun 1.600 dollars supplémentaires pour la traversée.

    Elmi Mouhamud Muhidin a, semble-t-il, ensuite voulu à son tour faire la traversée de Libye à Lampedusa, but ultime de nombreux migrants africains. Quand il est arrivé dans le centre où sont réunis les migrants à Lampedusa, le 25 octobre, il a été assailli et pratiquement lynché par ses victimes.

    C'est ainsi que l'enquête policière a été déclenchée.

    Muhidin, qui encourt 30 ans de prison, a été transféré à Palerme jeudi.

    "Ils étaient traités comme des esclaves", a déclaré à Reuters le procureur de Palerme responsable de l'enquête, Cologero Ferrara, à propos des migrants kidnappés. "On leur donnait une poignée de riz tous les trois jours. Ils ont été brutalement battus à de nombreuses reprises."

    La Libye, pays particulièrement incontrôlable où le Premier ministre lui-même a été brièvement enlevé le 10 octobre, est le point de départ des deux tiers des bateaux de fortune qui partent d'Afrique du Nord pour l'Europe via l'Italie.

    Depuis le drame du 3 octobre, l'Italie a augmenté ses patrouilles maritimes et utilise des drones pour localiser les bateaux qui tente cette dangereuse traversée.

    Parmi les prisonniers, seul un petit garçon de quatre ans a été épargné par les tortionnaires, ont raconté les témoins aux enquêteurs, mais il est mort noyé dans le naufrage.

    Danielle Rouquié pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo! Actualités 09/11/13