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GAELLE MANN - Page 94

  • Un couple de policiers tabassé devant ses enfants : les agresseurs laissés libres !

     

     

    12h12

    Les violences subies par les policiers s’étendent désormais à la famille. France 3 a recueilli le témoignage d’une femme de policier. Le couple a été sauvagement agressé sous les yeux de ses enfants.

     
     
     
     

    (Merci à Auguste)

  • Changer le nom de FN ? – Pour Gilbert Collard : “Même si on s’appelait “la baie des anges”, on nous stigmatiserait”

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    11/01/2018 – FRANCE (NOVOpress)
    Faut-il changer le nom de FN ? Cette question fait, en tout cas, partie du questionnaire envoyé aux 51.000 adhérents à jour de cotisation et devrait être l’un des points importants traité lors du prochain congrès du parti qui se tiendra en mars prochain.

    Si la présidente du FN a plaidé dimanche dernier dans l’Orne en faveur de ce changement de nom, cette perspective irrite Jean-Marie Le Pen qui a notammé déclaré : “On peut légitimement douter des résultats de la consultation qui, selon les sources, sont majoritairement hostiles à ces changements“.

    De son côté, Gilbert Collard a émis des doutes sur l’efficacité de ce changement :

    Je suis très paradoxal. J’ai été le premier à dire qu’il fallait changer de nom. Et puis maintenant j’en arrive à me dire que ça ne servira strictement à rien. Je pensais que changer de nom favoriserait le processus de dédiabolisation et puis je me rends compte que de toute manière, quel que soit notre nom, même si on s’appelait “la baie des anges”, on nous stigmatiserait.

  • JOURNAL TVL DU 11 JANVIER 2018

  • « Les banlieues brûleront de la Suède jusqu’à Marseille… si nous échouons, les vies de nos petits-enfants seront ruinées » (N°2 du gouvernement hongrois)

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    BREIZATAO – ETREBROADEL (09/01/2018) Dans un entretien accordé à la chaîne hongroise Echo TV, le Vice-Premier ministre hongrois Zsolt Semjen a fortement mis en garde contre le caractère « irréversible » des dégâts causés par l’immigration extra-européenne.

    « La situation à propos de l’immigration est simple, si nous ratons, nous ne serons plus jamais capables de la redresser. Non seulement nos vies seront ruinées, mais la vie de nos enfants et de nos petits-enfants aussi » a déclaré le numéro deux du gouvernement de Viktor Orban.

    Selon le président du Parti Chrétien-Démocrate, la « bureaucratie bruxelloise » veut construire les Etats-Unis d’Europe en détruisant ceux qu’elle considère comme les plus grands ennemis de « l’Empire Européen », les états-nations, et cherche des auxiliaires dans l’immigration extra-européenne, chez des migrants sans attaches nationales.

    M. Semjen a ensuite affirmé que les principaux politiciens de Bruxelles mettaient en danger les citoyens européens, tandis qu’ils se présentent comme les « bons Samaritains qui acceptent les migrants », par opposition aux « mauvaises personnes » qui ne le font pas. Le Vice-Premier ministre a souligné que les futures générations souffriraient des conséquences de l’immigration.

    « Que se passera-t-il ? Un jeune homme d’origine immigrée violera une adolescente allemande et le père de l’enfant l’abattra en retour. Des émeutes surviendront dans les ghettos de migrants, ils attaqueront un village et ses habitants se protégeront. Les banlieues brûleront de Malmö (en Suède, ndlr) à Marseille«  a prédit le représentant du gouvernement hongrois.

    M. Semjen a enfin souligné les efforts de la Hongrie en faveur des Chrétiens persécutés dans le monde musulman.

    (Source : Voice of Europe)

  • Immigration : près de 50% des Français croient au «remplacement»

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    © Philippe Wojazer Source: Reuters
    48% des Français pensent que l’immigration est un projet politique de remplacement d’une civilisation par une autre
     

    Une enquête à l'Ifop concernant le rapport des Français au «conspirationnisme» a testé différentes théories. Parmi celles recueillant le plus l'adhésion des sondés figure celle d'une «immigration comme projet politique organisé par les élites».

    La fondation Jean Jaurès (proche du Parti socialiste) et Conspiracy Watch ont commandé une enquête à l'Ifop au sujet du «conspirationnisme». Publiée le 7 janvier, elle révèle que 79% des Français adhèrent à une «théorie du complot» et que près de la moitié de ceux-ci (48%) pensent qu'il existe une «immigration comme projet politique organisée par les élites».

    Les personnes souscrivant à cette idée du «remplacement» de population sont plus nombreuses dans la classe d'âge la plus élevée (54% chez les plus de 65 ans) que chez les plus jeunes (44% chez les 18-24 ans). 78% des sympathisants du Front national (FN) adhèrent à cette idée, ainsi que 60% des sympathisants de droite. Cette proportion est même légèrement plus forte parmi les sympathisants de la France insoumise (FI, 32%) et du PS (35%) que parmi ceux de La République en marche (30%).

    Le détail de l'étude montre qu'une très large majorité des Français, soit 72%, considèrent l'immigration comme «un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme notre mode de vie». Parmi les sympathisants de LREM (62%) du FN (90%) ou de la FI (61%), cette opinion est majoritaire quelle que soit la frange du spectre politique à laquelle s'identifient les sondés, seuls les sympathisants écologistes ne sont «que» 49% à y souscrire.

    79% des Français «complotistes» ?

    L'étude de l'Ifop s'intéresse en outre à d'autres «théories du complot», ciblant pèle-mêle l'existence de «zones d'ombre» dans l'enquête sur les attentats contre Charlie Hebdo, la croyance selon laquelle la terre est plate, que «le virus du sida a été créé en laboratoire et testé sur la population africaine avant de se répandre à travers le monde» ou encore que «le ministère de la santé est de mèche avec l'industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins». Au total, pas moins de 79% des Français adhéreraient à l'une des théories listées par l'étude. 

    Cette tendance très marquée s'accompagne d'une défiance sensible à l'égard des médias. 36% des Français pensent ainsi que ceux-ci sont «largement soumis aux pressions du pouvoir politique et de l’argent». S'ils ne sont que 17% à le penser parmi les sympathisants de LREM, ils sont 40% chez les sympathisants FN et 55% chez les sympathisants FI. 

    Cette étude a été conduite auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, complété par un échantillon de 252 personnes de moins de 35 ans, qui ont été remises à leurs poids réel au sein de l’échantillon lors du traitement statistique des résultats. Au total, 1 252 personnes ont donc été sondées.

     

  • Evry (91) : un enfant de 11 ans changé de collège en urgence après un an et demi de harcèlement

     

    12h39
     

    La municipalité d’Evry a permis à un enfant de 11 ans de changer d’urgence d’établissement parce qu’il subissait les coups et brimades d’autres collégiens.

    Il a fini à l’hôpital début décembre : traumatisme crânien, œdème à la main, hyper-extension des cervicales et port de minerve obligatoire… Un enfant de 11 ans, scolarisé en 5e au collège des Pyramides d’Evry, a vécu un calvaire durant un an et demi. Jusqu’à cette ultime agression en décembre, place Jules-Vallès, alors qu’il rentrait chez lui.

    Des élèves de sa classe l’ont suivi, frappé, humilié, avant de lui sauter dessus par-derrière et de le rouer de coups au sol. « Certains le poussaient quand il marchait sur le trottoir et qu’une voiture passait à côté », relate un mineur témoin de la scène. Bilan : 15 jours d’ITT (Interruption temporaire totale) et des séquelles psychologiques plus importantes encore.

     
      

    L’épilogue d’un long chemin de croix, aussi, pour ses parents qui viennent d’envoyer un courrier au ministère de l’Education nationale pour demander « une réflexion approfondie sur le harcèlement scolaire, suivie de procédures concrètes ». Ce n’est pourtant pas faute d’avoir multiplié les alertes auprès du principal du collège. En désespoir de cause, la mère de l’enfant a finalement fait appel à la municipalité juste avant les fêtes de fin d’années.

    « Après avoir lu le rapport du médecin scolaire, on a tout de suite pris les choses en main. Surtout quand on a su que des vidéos commençaient à tourner sur les réseaux sociaux, indique Danielle Valéro, 1re adjointe à la ville d’Evry. On a mis cette famille en lien avec une autre principale d’un collège de la ville, et tout s’est réglé en dix minutes. L’enfant n’allait pas bien, il y avait une situation d’urgence à notre avis » La victime a donc été transférée en urgence dans un autre établissement scolaire.  (…)

     
  • Fogiel qui part souvent aux Etats-Unis se dit «halluciné» par l’image biaisée de Trump en France : «Les Américains sont fiers de lui»

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    10h35

    Pour Marc-Olivier Fogiel, les Américains sont fiers de Donald Trump

    Propos tenus le mardi 2 janvier 2018 dans «C à vous» sur France 5 (l’émission n’est plus disponible en replay).

    Marc-Olivier Fogiel, qui se rend très fréquemment aux Etats-Unis pour des raisons familiales, se dit surpris par la perception qu’ont les Français de Donald Trump, perception très éloignée de celle des Américains : « Je vois beaucoup de gens là-bas – en dehors de New York, puisqu’à New York, c’est évidemment les anti-Trump. Dans la réalité de l’Amérique pas si profonde que ça, par exemple en Floride, c’est un héros. Je suis halluciné de ce qu’on dit ici, à juste raison je crois, et la façon dont il est perçu par des Américains qui réfléchissent et qui trouvent qu’aujourd’hui il fait beaucoup de bien à leur pays et qui sont fiers d’avoir un président tel que lui. »

    Le Salon Beige

  • TANDIS QUE GÉRARD COLLOMB VA PRÉSENTER SA LOI IMMIGRATION…

     


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    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an.

    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

     
     
     
     

    Tandis que Gérard Collomb, en ce début d'année, va présenter son projet de loi Immigration – qui ne sera peut-être encore que de la poudre de perlimpinpin, pour reprendre l’expression du Président – et qu’il nous ressort la vieille rengaine usée de la politique de la ville, coûteuse, ruineuse, inefficace et complètement à côté de la plaque, Trump et Poutine, à la tête de deux hyperpuissances, agissent concrètement et nous montrent l’exemple.

    Aux États-Unis, la chute d’admission des réfugiés au quatrième trimestre 2017 a été de 79 % : 5.323 au lieu de 25.671 réfugiés au quatrième trimestre 2016 (dont 13 % seulement de musulmans et 60 % de chrétiens). Les États-Unis, mais aussi Israël, la Hongrie, les pays de l’Europe de l’Est et l’Australie nous montrent donc l’exemple.

    Poutine, lui, en ce début d’année 2018, a décidé de faire un cadeau aux jeunes parents russes. Une allocation supplémentaire de 3.700 euros sera accordée dès le premier enfant sur une période de dix-huit mois. La Russie est donc à l’antipode de la politique du socialiste Hollande et du grand-père par alliance sans enfants Macron qui s’attaque au principe de l’universalité des allocations familiales, sachant très bien qu’en faisant cela, c’est à la classe moyenne française qu’il s’attaque.

    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an. Ils devraient être limités et combattus par une loi nouvelle revue et corrigée beaucoup plus stricte qui reviendrait à l’esprit de la loi Veil. De Gaulle, devant l’Assemblée constituante en 1945, n’avait-il pas déclaré que « si le peuple français ne se multiplie plus, alors la France ne pourrait plus rien être qu’une grande lumière qui s’éteint ».

     

    La France et l’Europe doivent donc à la fois arrêter l’immigration et favoriser la natalité, afin de survivre et de garder leur identité. L’Europe, avec son taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, ne fait plus d’enfants et devient le seul endroit au monde qui appartient à tous les immigrés de la terre. Comme a pu le dire Frauke Petry, ancienne responsable de l’AfD en Allemagne : « L’Union européenne ne veut plus des peuples, mais des populations. »

     

    Le nombre de naissances en France métropolitaine a baissé pour la sixième année consécutive, soit 747.000 naissances seulement en 2016. L’indice de fécondité est passé à 1,89 : en dessous du taux de reproduction minimum des populations à l’identique, qui est de 2,1 enfants par femme et ce, malgré l’apport significatif d’une population immigrée extra-européenne avec un taux de fécondité de 2,6 par femme (selon un ouvrage de l’INSEE publié en 2012) .

    Il faut savoir que, même avec une immigration zéro, la population d’origine immigrée continuerait d’augmenter en France. La France, selon ses prévisions actuelles, devrait compter 74 millions d’habitants en 2050, dont 30 % de population d’origine immigrée. On n’intègre plus, on assimile encore moins, aujourd’hui dans notre pays. Alors, avec de telles perspectives statistiques, comment ne pas imaginer qu’on pourrait aller droit vers une guerre civile ? 2050, c’est dans 32 ans seulement, soit le temps pour un enfant de devenir un homme !

    L’Allemagne, avec un taux de fécondité toutes origines par femme de 1,39, tout comme l’Italie, perdent 150.000 autochtones par an. L’Allemagne est morte et commence tout juste à le savoir sans avoir encore réagi. Selon Thilo Sarrazin, dans son ouvrage best-seller Deutschland schafft sich ab, si l’Allemagne du 8 mai 1945 avait connu le même taux de natalité que les Palestiniens, il y aurait aujourd’hui 600 millions d’Allemands…

    BV

  • JT TVL 10/01/18

  • «L'homosexualité est une abomination» : la Cour de cassation annule la condamnation de Boutin

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    © Yves Herman Source: Reuters
    Christine Boutin en 2012
     

    La Cour de cassation a annulé la condamnation pour «provocation à la haine ou à la violence» de Christine Boutin, qui avait qualifié l'homosexualité «d'abomination». L'ancienne ministre s'est réjouie de cette décision sur les réseaux sociaux.

    Christine Boutin, qui avait été condamnée à 5 000 euros d'amende le 18 décembre 2015 par le tribunal correctionnel de Paris pour «provocation publique à la haine ou à la violence» envers les personnes homosexuelles, a vu son jugement être cassé par la Cour de cassation le 9 janvier. «Le propos incriminé, s’il est outrageant, ne contient néanmoins pas, même sous une forme implicite, d'appel ou d'exhortation à la haine ou à la violence à l’égard des personnes homosexuelles», a estimé la haute juridiction, qui n'a pas non plus ordonné de nouveau procès.

    Dans un message posté sur Twitter, l'ancienne ministre et présidente d'honneur du Parti chrétien-démocrate s'est félicitée de cette décision. «La plus haute juridiction française vient ainsi de confirmer que les libertés d’expression et de conscience existent toujours en France», a-t-elle affirmé. 

     

    La C. Cass a cassé et annulé les condamnations, me concernant, du TGI et de la C.Appel de Paris pour avoir cité l’Ancien Testament . La plus haute juridiction française vient ainsi de confirmer que les Libertés d’Expression et de Conscience existent toujours en France

      

    Dans un entretien à la revue Charles, paru en avril 2014 sous le titre «Je suis une pécheresse», Christine Boutin affirmait : «L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné.»

    Dans un jugement en appel ayant eu lieu en novembre 2016 sur cette même affaire, Christine Boutin avait également été condamnée à verser 2 000 euros de dommages et intérêts aux associations Mousse, Le Refuge et Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans) qui s'étaient constituées parties civiles.

     Pasionaria de la droite conservatrice et catholique, Christine Boutin, 73 ans, a mis fin en octobre à 40 ans de carrière politique.

    Lire aussi : «Dégueulis d’accusations» : Boutin s'insurge contre #Balancetonporc et défend la «grivoiserie»

  • Homère, l’aède-mémoire. Par Jacques Aboucaya

     

     

    Quand Simone Bertière cultive à son tour la fleur d’Ulysse

     

    Par Jacques Aboucaya

     

    Que sait-on de lui ? Quasiment rien, ou pas grand-chose. Un de ces aèdes comme l’antiquité grecque en a connu tant, allant de cité en cité pour déclamer, en s’accompagnant d’une lyre, leurs propres poèmes. Le plus célèbre, sans doute, puisqu’on lui prête deux œuvres majeures, l’Iliade et l’Odyssée. La tradition veut qu’il ait vécu vers la fin du VIIIe siècle avant J.-C. et qu’il ait été aveugle, ce qui ajoute incontestablement au pittoresque. Sauf à discerner dans cette tradition, une portée symbolique qui en ferait, à l’instar de Tirésias, un voyant. Encore ces données, incertaines, doivent-elles autant à la légende qu’à l’histoire. Car Homère est, avant tout, un personnage de légende.

    Son nom, dérivé de homeros, « aveugle »  ou « otage » en grec ancien, est aussi douteux que sa région de naissance. L’Ionie ? La ville de Chios ? Peut-être. La tradition, toujours elle, veut qu’il soit mort fort âgé à Ios, une petite île des Cyclades. Peu importent, en définitive, ces détails. Loin d’être résolue, la question homérique continue à alimenter maintes controverses. Pour certains, il n’aurait même jamais existé.  Son œuvre serait celle de plusieurs poètes y ajoutant, au fil des siècles, leur touche personnelle, et affublés d’un nom générique. Pour d’autres, dont le philosophe français Raymond Ruyer reprenant l’hypothèse de chercheurs anglo-saxons, l’Odyssée aurait été écrite par une femme. Tous, s’appuyant sur les textes, avancent, cela va sans dire, des arguments irréfutables. Si bien qu’au bout du compte (et des contes), on n’est pas mieux éclairé.

    Seuls les textes parvenus jusqu’à nous et certains des événements qu’ils relatent reposent sur des données historiques vérifiables. A commencer par la guerre de Troie qui fournit à l’Iliade son cadre et son sujet. L’enlèvement de la belle Hélène par le berger Pâris en fut-il la cause, ou seulement le prétexte ? Ménélas, l’époux trompé, mobilisa-t-il autour d’Agamemnon tous les roitelets achéens pour reprendre au séducteur son épouse infidèle ? Peut-être. On sait de façon sûre, depuis la découverte de Schliemann dans les années 1870, que la cité de Troie, aujourd’hui Hisarlik, en Turquie, a bel et bien existé. Les fouilles ultérieures ont confirmé bien des points ne laissant aucun doute sur la véracité de quelques faits rapportés par le ou les aèdes. Outrés, bien entendu. Embellis, poésie épique oblige. Car ce qui confère aux textes homériques leur dimension, leur donne une portée, voire une signification sans égales, c’est la présence, aux cotés des combattants, des dieux de l’Olympe. Ils interviennent directement dans l’action, se mobilisent pour l’un ou l’autre camp, au gré des sentiments et des passions qui les animent, comme ils animent les humains.

    L’épisode du siège et de la prise de Troie a inspiré en tout cas chez nous comme ailleurs, à toutes les époques, poètes, musiciens, dramaturges, de Joachim Du Bellay à Jean Giraudoux en passant par Jacques Offenbach, pour s’en tenir à eux. Tous empruntent leurs héros à Homère – fût-ce pour les parodier ou ajouter à l’épopée des rebondissements inédits.

    Si Ulysse n’est pas le héros principal de l’Iliade, encore que son rôle soit  déterminant dans la victoire des Achéens, il occupe dans l’Odyssée une place centrale. Le récit mouvementé de son retour à Ithaque, sa patrie, reste dans toutes les mémoires. En butte aux embûches tendues par Poséidon, mais avec le soutien d’Athéna, grâce, surtout, à sa ruse et à son intelligence sagace, il sortira victorieux de tous les pièges. Les moins dangereux ne sont évidemment pas les tentations suscitées par les femmes lors de ses escales forcées. Les Sirènes, Circé, Calypso, voire la jeune Nausicaa auréolée d’un érotisme diffus, autant de jalons dans un itinéraire qui a suscité bien des hypothèses. Conduisit-il le héros au-delà des Colonnes d’Hercule ? Dante le pensait. D’autres aussi qui, s’appuyant sur les détails disséminés dans les vingt-quatre chants de l’Odyssée, prétendent reconstituer les étapes de son périple.

    Ces questions, Simone Bertière n’a garde de les poser. Encore moins de hasarder des réponses prétendues « scientifiques », mais plus ou moins oiseuses.  On connaît la rigueur de cette historienne de renom, biographe des Reines de France, spécialiste du Grand Siècle, couronnée par de nombreux prix littéraires. Elle sort ici de son domaine habituel et met ses qualités de conteuse et son humour au service d’un roman dont le héros, Ulysse soi-même, est le narrateur. Revenu dans son île après vingt ans d’absence, il se penche sur son passé au cours d’entretiens avec Euphore, un jeune pâtre. Occasion de revivre, mais de l’intérieur, les principaux épisodes de l’Iliade et de l’Odyssée. De plonger dans le merveilleux d’un monde éloigné de nous et pourtant si proche.

    La romancière réussit à camper, mieux, à faire vivre un Ulysse attachant. Plein d’humanité et de sagesse. Un héros désormais désœuvré qui, au fur et à mesure de ses conversations avec le chevrier, prend conscience qu’il n’est pas fait pour ressasser le passé.

    A l’inverse, son goût irrépressible pour l’aventure s’accompagne d’une curiosité sans bornes pour le monde tel qu’il va. « J’ai été dévoré du désir de connaître, de comprendre et d’agir en fonction de ce que j’avais compris. J’ai voulu sortir des sentiers tracés ». assure-t-il à son interlocuteur. Lequel développe à son contact les qualités qu’on attend d’un futur aède. Tel est ce roman passionnant de bout en bout. Fidèle à l’esprit d’Homère, il aborde les grands thèmes universels, mais avec une manière d’allégresse. Et une bonhomie qui lui confère un charme unique.

    J.A.

    Le Roman d’Ulysse, de Simone Bertière, de Fallois, 254 p., 19 €.

     

    Article publié dans le n° 113 du mensuel Service Littéraire, janvier 2018

     

  • JT TVL 09/01/17

  • De la neige en Floride !

  • Peter Sutherland, l’homme qui voulait « saper l’homogénéité nationale » des États européens, est mort Par Gaston le 08/01/2018 1h24 Partager sur Facebook Partager sur Twitter Peter Sutherland, ancien commissaire européen et premier directeur général de

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    1h24

    Peter Sutherland, ancien commissaire européen et premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce dans les années 1990, est décédé dimanche à 71 ans.

     

    Né à Dublin en 1946, Peter Sutherland était devenu à 35 ans le plus jeune procureur général d’Irlande après un peu plus de 10 ans au barreau. Quatre ans plus tard, en janvier 1985, il représenta l’Irlande à la Commission européenne, occupant le portefeuille de la Concurrence jusqu’en janvier 1989 alors que prenait forme le marché unique européen.

    De retour à Dublin, il prit la présidence de la banque Allied Irish Banks mais s’expatria à nouveau en 1993 pour devenir directeur général du Gatt, l’Accord général sur les tarifs et le commerce, puis le premier directeur général de l’OMC, l’organisation qui en a pris la succession.
    Après avoir accompagné les débuts de l’OMC, il passa au privé avec la présidence de BP, de 1997 à 2009, et celle en
    parallèle de la branche internationale de Goldman Sachs de 1995 à 2015.

       

    Il resta toutefois présent dans les affaires publiques et était depuis 2006 et jusqu’à peu de temps avant sa mort le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour les migrations internationales.

    […]

    Boursorama


    L’UE devrait « faire tout son possible pour saper l’homogénéité » de ses États membres, a déclaré le représentant spécial de l’ONU pour les migrations.

    Peter Sutherland a expliqué devant les pairs [de la Chambre des lords] que de nombreux États de l’UE devaient devenir multiculturels pour assurer leur prospérité future.

    (Traduction Fdesouche)

    BBC (21 juin 2012)

    1h24

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  • Orban sénonce l'Europe inslamisée voulue par le milliardaire George Soros

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    Connu pour son opposition frontale aux quotas européens de migrants, Viktor Orban s'est livré à de nouvelles déclarations fracassantes. Qualifiant les réfugiés d'«envahisseurs», il estime que des «sociétés parallèles» ont émergé en Europe.

     

    Dans un entretien avec le journal allemand Bild le 7 janvier, Viktor Orban s'est livré sur les raisons du refus de Budapest d'accueillir des réfugiés. «Nous ne considérons pas ces gens [les migrants] comme des réfugiés musulmans», a lancé le Premier ministre hongrois, précisant les voir plutôt comme des «envahisseurs musulmans».

    «Si quelqu'un veut venir dans votre maison, il frappe à votre porte et demande : "Pouvons-nous entrer, pouvons-nous rester ?" Ils [les demandeurs d'asile] ne font pas cela, ils ont franchi la frontière illégalement», a encore déclaré Viktor Orban.

    «Sociétés parallèles»

    Poursuivant son raisonnement, le Premier ministre de la Hongrie a qualifié le multiculturalisme d'«illusion», jugeant que les sociétés musulmane et chrétienne «ne s'unir[aient] jamais». Quant à l'arrivée d'un grand nombre de musulmans sur le Vieux continent, elle aurait résulté selon lui en l'apparition de «sociétés parallèles».

    Viktor Orban a estimé que les personnes tentant de rejoindre la Hongrie depuis la Syrie ne risquaient «pas leur vie» car elles traversaient des pays relativement stables, une référence à la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Serbie, une route fréquemment utilisée par les migrants pour rejoindre les pays européens plus aisés.

    «Ils sont plutôt des migrants économiques en quête d'une vie meilleure», a conclu le Premier ministre.

    Estimant que le but de la plupart des réfugiés était de s'installer en Allemagne, il a taclé la politique d'accueil des demandeurs d'asile de la chancelière Angela Merkel. «Je n'ai jamais compris comment le chaos, l'anarchie et le franchissement illégal de frontières étaient considérés comme des choses positives dans un pays comme l'Allemagne, que nous considérons comme le meilleur exemple de discipline et de respect de la loi», a lancé Viktor Orban.

     

    Critique acerbe de l'immigration et des quotas de répartition de migrants obligatoires prévus par l'Union européenne, Viktor Orban multiplie les sorties fracassantes sur le sujet, comme lorsqu'il avait qualifié les demandeurs d'asile de «cheval de Troie pour le terrorisme».

    Le renforcement de la frontière de la Hongrie avec la Croatie et la Serbie, par la construction d'un mur anti-migrants, a valu de nombreuses critiques de pays européens à Budapest.

    Pourtant, la Hongrie n'infléchit pas son discours et s'est trouvée des alliés européens refusant eux aussi les quotas, comme la Pologne et la République tchèque, malgré les mises en garde de la Commission européenne.

    Lire aussi : Front anti-immigration : Hongrie et Pologne veulent surmonter leurs divergences et leur isolement

     

    NdB: Vivre en Hongrie plutôt qu'en Macronie!

  • JT TVL 08/01/17